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Lettre Ouverte d’Arnaud-Aaron Upinsky à papeFrançois

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Arnaud-Aaron Upinsky est un spécialiste international confirmé du Linceul de Turin.

À ce titre, il profite de la nouvelle ostension, en 2015, pour continuer le combat du Linceul.

Autorité reconnue du Linceul, il interroge, dans les formes diplomatiques voulues dans cette situation, celui qui, à la place qu’il occupe, est l’interlocuteur obligé.

Le Linceul de Turin

Lisons avec attention la lettre qui suit, car elle soulève de vrais débats… et met l’antiPape de la secte Conciliaire devant les contradictions de celle-ci depuis 1958 !

Car l’Église Catholique a reconnue Officiellement Depuis 1934 l’authenticité du Linceul de Turin !!!

C’est la secte Conciliaire qui ne veut pas la reconnaitre Voir notre article du 4 mai 2013 (Fête et Messe du Saint Suaire) : http://wordpress.catholicapedia.net/4-mai-fete-et-messe-du-saint-suaire/

 

François face au Linceul

 

* * *

 

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Le Père Feeney, les “Frères” Dimond et l’enseignement de l’Église sur le dogme “Extra Ecclesiam nulla salus” et les baptêmes de désir et de sang
 
— Partie II —

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Le Père Feeney, les “Frères” Dimond et l’enseignement de l’Église sur le dogme Extra Ecclesiam nulla salus et les baptêmes de désir et de sang.

 

« “Les laïcs peuvent être trompés, mais les clercs se trompent difficilement sans être de mauvaise foi, surtout si cela dure longtemps” (Mgr de Castro-Meyer). En effet un clerc a tous les livres disponibles pour vérifier sa position. » (citation tirée de la page 72 du livre “Quarante ans d’erreurs. Réfutation des arguments erronés concernant l’infaillibilité de l’Église” de l’abbé Michel Marchiset)

 

Partie II : La chaîne catholique et le boulet de l’hérésie

 

Être créé, l’homme a une intelligence limitée. Nous en faisons l’expérience quotidiennement. En effet, n’utilisons-nous pas de multiples objets (voiture, téléphone, ordinateur, …) dont nous ne pourrions expliquer tous leurs fonctionnements internes si l’on nous le demandait ? Certains d’entre nous pourraient probablement – avec un certain effort – acquérir la connaissance du fonctionnement de plusieurs de ces objets. Mais il est évident que nous ne pourrons jamais acquérir personnellement la connaissance du fonctionnement de tous les objets qui nous entourent. Notre intelligence et notre mémoire sont bien trop limitées pour cela. De même, l’homme se rend compte qu’il est bien loin de comprendre tous les phénomènes naturels qui l’environnent (avalanche, tremblement de terre, …). Au contraire, plus il réfléchit à certains de ces phénomènes, plus il est à même de mesurer son ignorance face à la création (Prenons pour seul exemple, le Linceul de Turin. L’étude de cet objet a ouvert beaucoup plus de questions qu’elle n’en a résolues) et à fortiori face à son Créateur.

L’homme n’est qu’une créature. La contemplation des œuvres de son Créateur devrait donc l’amener à une grande humilité.

S’il en est ainsi des choses naturelles, qu’en est-il alors des choses surnaturelles et en particulier de ce que l’on nomme les “mystères” dans la religion catholique ?

Devant les mystères révélés par Dieu, l’acte de foi est nécessaire. Nous croyons d’une foi surnaturelle le mystère de la Sainte Trinité, le mystère de l’Incarnation, le mystère de la Rédemption, … Credo. « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper et ni nous tromper. »

Pourtant, à première vue, un seul Dieu en trois personnes, un Dieu qui s’incarne, un Dieu qui meurt sur une croix, …, tout ceci semble défier notre raison !!! Et pourtant, nous y croyons ! Nous y croyons non à cause de notre intelligence mais à cause de l’autorité de celui qui nous a révélé ces mystères, c’est-à-dire Dieu lui-même ! Credo.

Ces vérités transmises par Dieu nous sont également enseignées par son Église. D’où la nécessaire soumission à l’Église et à son enseignement. Credo. L’histoire des hérésies n’est rien d’autre que l’histoire de la non soumission de l’intelligence des hérésiarques au magistère de l’Église.

Voici ce que le grand Bossuet enseignait à ce sujet :

Jacques-Bénigne Lignel Bossuet, Portrait de Hyacinthe Rigaud (1698)« Quand donc nous nous mettons à raisonner, nous devons d’abord poser comme indubitable que nous pouvons connaître très certainement beaucoup de choses, dont toutefois nous n’entendons pas toutes les dépendances ni toutes les suites. C’est pourquoi la première règle de notre logique, c’est qu’il ne faut jamais abandonner les vérités une fois connues, quelque difficulté qui survienne, quand on veut les concilier ; mais qu’il faut au contraire, pour ainsi parler, tenir toujours fortement comme les deux bouts de la chaîne quoiqu’on ne voie pas toujours le milieu par où l’enchaînement se continue. »

Prenons quelques exemples pour illustrer les propos de Bossuet. Voici deux bouts d’une même chaîne qui ont toujours posé problème à nos intelligences :

  • La Providence de Dieu et notre liberté
  • La toute-puissance de Dieu et le mal dans le monde
  • L’infinie bonté de Dieu et l’enfer

 

Sur le dernier exemple donné, le raisonnement de bon nombre de nos contemporains est de nier l’existence de l’enfer (ou bien de le déclarer “vide”) ce qui est évidemment une hérésie. Dieu est certes miséricordieux mais il est également juste.

Revenons-en maintenant au Père Feeney :

Le magistère de l’Église nous enseigne que hors de l’Église, il n’y a pas de salut : Extra Exclesiam nulla salus. Voici le premier bout de notre chaîne.

Le magistère de l’Église nous enseigne également que l’ignorance invincible excuse l’homme de sa non-appartenance à l’Église (Pie IX, Allocution Singulari quadam du 9 décembre 1854). Voici le deuxième bout de notre chaîne.

 

Le premier bout de cette chaîne n’exclut pas le second bout, contrairement à ce que font les successeurs du Père Feeney. Ces derniers refusent de poser l’acte de foi pourtant indispensable face à l’enseignement du Magistère sur l’ignorance invincible.

En lieu et place de l’acte de foi qu’ils refusent de poser, ils s’érigent en “Super Magistère” jugeant ainsi eux-mêmes ce qui doit être cru ou non dans le magistère de l’Église. Ils agissent ainsi exactement comme les membres de la FSSPX qui eux aussi se permettent de juger ce qui est – selon eux – bon, moins bon voire mauvais dans le Magistère de l’Église. Ainsi, nous avons le loisir de découvrir que le Pape Pie IX – pour ne prendre qu’un seul exemple – a enseigné à plusieurs reprises l’erreur (sic) !!! Après plus de 150 ans, il était donc temps que quelqu’un réagisse contre ce scandale. Grâces soient donc rendues à Dieu d’avoir suscité les “Frères” Dimond et l’abbé Marchiset pour suppléer aux carences de Pie IX et des véritables Papes qui lui succédèrent, saint Pie X en tête !!

Leur péché (ceux des successeurs du Père Feeney) est d’aller directement contre la vérité connue. Ces vérités sont enseignées dans tous nos catéchismes. Et pourtant, ils les nient pertinacement. Ce sont de véritables aveugles conduisant des aveugles.

Chers lecteurs, ne riez pas ! Comme nous le montrerons bientôt, tous les catéchismes de ces 200 ans dernières années comportent – selon les successeurs du Père Feeney – des hérésies graves contre la foi. Et même celui du Concile de Trente ! Vraiment, une fois de plus, louons le Bon Dieu de nous avoir suscité les “Frères” Dimond et l’abbé Marchiset, véritables marteaux (1) contre l’hérésie !!

En refusant les deux bouts de la chaîne catholique, ces bien tristes personnages se proposent d’exporter à travers le monde le boulet de l’hérésie. À l’heure de l’Internet où jamais l’erreur n’a pu se propager aussi rapidement, quelle responsabilité !

 

Nordland.

(à suivre…)

 

 

 


[1] À ne pas confondre avec la saucisse de Morteau que l’on trouve également en Franche-Comté.

Lecture et Tradition, juin 2014

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Lecture et Tradition

Nouvelle série, n° 38, juin 2014

 

Lecture et Tradition N°38

 

L’équipe de Lecture et Tradition, par deux de ses plus anciens collaborateurs, vient, lors de son dernier numéro consacré à la présentation de deux livres sur le Concile, de prendre des positions qui seront « l’objet de quelques désaccords ou de virulentes désapprobations ».

Nos positions sont connues. Elles sont autrement précises. Quand Jean-Baptiste Geffroy (JBG), repris par Jérôme Seguin (JS), parle de bourbier conciliaire cette image me paraît bien insuffisante. De plus, pour un catholique habitué à un vocabulaire très strict, elle ne veut rien dire. C’est ce qui nous différencie.

De même parler de « 50 années de délabrement » c’est minimiser une situation bien plus grave. On a vu se mettre en place une destruction systématique des “sacrements”, des catéchismes, des dogmes, des missions, des séminaires, des bibliothèques, etc., etc. en un mot : de tout. On voit le résultat 50 ans après : des séminaires vides, des églises vides, des dizaines de milliers de “prêtres” défroqués (1), une chrétienté dans un état déplorable, une haine de ʺla Foi de toujoursʺ. Dernier exemple, le diocèse de Poitiers supprime 604 paroisses pour n’en retenir que 28 sur les deux départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. On a retenu le nom de saint Jean XXIII pour une de ces paroisses mais pas celui de saint Hilaire (2).

C’est beaucoup plus qu’un délabrement, c’est une démolition, une destruction, un massacre, un carnage, pour une mort voulue, obstinément voulue. C’est le fruit de démons menteurs, de démons tueurs, d’ennemis irréductibles qui ont apparemment réussi à faire disparaitre la Sainte Église de Dieu !

 

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Written by Louis-Hubert REMY

août 4th, 2014 at 8:28 pm

Posted in Lecture et Tradition,Vatican d'Eux

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