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Commentaires sur la réponse de Mgr Sanborn à Mgr Williamson

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Pour apporter quelques éléments au débat au sujet de la Vacance du Saint Siège, je vous propose mes « commentaires » sur la réponse de Mgr Sanborn à Mgr Williamson.

J’ai « accentué » en rouge certains passages de Mgr Sanborn et écrit en bleu mes commentaires.

 


 

Commentaire de Ludovicus à la Réponse à

Mgr Williamson

 

Au Sujet de la Vacance du Saint Siège

 

Par Mgr Donald J. Sanborn

 

In caritate veritatis

Ludovicus

 

 

UN ENCOMBRANT VOISIN DE PALIER !!!!

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Un Encombrant Voisin de Palier !!!!

 

Dans un article non dénué d’intérêt, Mgr Sanborn répond à Mgr Williamson, le mettant en quelque sorte en face de ses graves responsabilités en tant qu’évêque validement sacré.

Mgr Williamson et Mgr Sanborn

 

Mgr Donald J. Sanborn, natif des usa, a été ordonné par Mgr Lefebvre en 1975, avant d’être expulsé de la FSSPX en 1983, avec 8 autres prêtres américains. Il fonde en 1995 un séminaire en Floride, puis en 2002, se fait consacrer évêque par Mgr McKenna (sacré lui-même par Guérard des Lauriers).

Nous n’avons pas toujours été en phase complète avec Mgr Sanborn… Il suffira de rappeler quelques-unes de ses études comme « La montagne de Gelboé » dans laquelle on pouvait lire que « les modernistes (sont) privés d’autorité » et que « les papes conciliaires ne détiennent pas l’autorité papale et ne sont pas de vrais papes ». Il a été répondu à ces pétitions et inversions de principes qui empêchent beaucoup de déclarer tout simplement que l’Église Catholique est éclipsée par une secte qui n’a rien de catholique et qui, par conséquent, ne peut être privée de quoi que ce soit ni détenir quoi que ce soit en raison d’une privation antérieure qui en serait comme la cause nécessaire et suffisante de cette impossibilité d’être « vrais papes » par exemple….

Hans KüngToutefois, nous ne bouderons pas notre plaisir, en parcourant ensemble l’argumentaire de Mgr Sanborn qui assimile presque, en un raccourci audacieux, Mgr Williamson à un dangereux moderniste qui s’ignore !!! Nous nous permettrons quant à nous d’ajouter, que, la schizophrénie habituelle des fraterneux ou ex-fraterneux aidant, il n’est pas du tout surprenant que Mgr Williamson puisse « partager », Tout en Proclamant sa Foi Traditionnelle, certaines des erreurs d’Hans Küng (Photo ci-contre), notamment sur l’infaillibilité du MOU (Magistère Ordinaire Universel) et sur l’indéfectibilité de l’Église.

Nous nous contenterons, (nonobstant la lecture complète qu’on aura à cœur d’en faire et, le cas échéant, le souci d’y relever des points de critique, de noter les phrases-clés qui illustrent la pensée de Mgr Sanborn, ceci afin de ne pas trop lasser nos lecteurs.

Nous mettrons en couleur à la fois les arguments qui montrent que Mgr Williamson est dans l’erreur mais aussi certaines des assertions insuffisantes ou erronées de Mgr Sanborn que parfois nous commenterons brièvement en vert.

 


 

Réponse à

Mgr Williamson

Au Sujet de la Vacance du Saint Siège

Par Mgr Donald J. Sanborn

 

Introduction

Mgr Williamson a récemment publié sur son blog Kyrie Eleison une série d’articles dont le but est de réfuter le sédévacantisme. Après avoir attiré à lui les fervents antimodernistes de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Williamson, je crois, est en train de découvrir parmi eux une certaine tendance au sédévacantisme. Certains d’entre eux sont des sédévacantistes déclarés, quoique opinionistes dans la plupart des cas. Cela signifie que, même s’ils pensent que Bergoglio n’est pas le pape, ils reconnaissent que l’opinion contraire, à savoir que Bergoglio est le pape, a des arguments probables en sa faveur. Je suis sûr que ma visite récente en Angleterre a aussi fait un peu bouger les choses.

Dans cet article, je réponds à deux articles du blog de Mgr Williamson, numéros 343 du 8 février 2014, et 344 du 14 février 2014.

Permettez-moi de dire que je n’ai aucun conflit personnel avec Mgr Williamson, en dépit de nos nombreuses années d’opposition dans le passé. Il a gardé la discussion sur un niveau élevé et rationnel, et j’ai l’intention de faire la même chose.

J’ai résumé et paraphrasé ses arguments pour des raisons de concision.

 

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Rivarol : Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”

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Jérôme BOURBON, dans le dernier Rivarol – N° 3152 du 31/7/2014 – à recueilli les propos de l’abbé Anthony CEKADA sur Bergo(go)glio. 

Nota :  Bien que l’abbé Cekada a publié en son temps une étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 (cf. Rore-Sanctifica) il est désolant que dans cette publication de RIVAROL celui-ci, tout en défendant la position sédévacantiste, ne précise pas (et entretient même la confusion) que l’église Conciliaire est une entité différente de l’Église catholique.

L’abbé Cekada a réalisé son étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 suite aux travaux du Comité International Rore Sanctifica :

  1. ′′Absolument Nul et Entièrement Vain′′ en 2006
  2. ′′Le Rite de la consécration épiscopale de 1968 : Un bref résumé du Problème′′ en 2006
  3. ′′Le Rite de Consécration épiscopale de 1968 : Toujours Nul et Toujours Vain′′

S’il dit bien que cette Église (en utilisant justement un “É” majuscule blasphématoire !) n’est pas catholique, que « ce que dit Bergoglio n’est pas catholique »« qu’il ne faut pas suivre Bergoglio pour rester catholique »… à aucun moment il ne précise que cette église n’est pas l’Église Catholique !

A-t-il compris le problème de l’éclipse ?

Nous regrettons donc que dans l’article que vous allez lire ci-dessous la typographie ne vous aide pas a définir clairement lorsqu’il parle de l’église Conciliaire ou de l’Église catholique… (Le problème peu venir aussi de Jérôme Bourbon & de Rivarol, auquel cas nous les encourageons à être plus précis !)

 


 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol

Rivarol n°3152 du 31/7/2014 au 3/9/2014

 

Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”

 

Abbé Anthony Cekada

 

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Written by Cave Ne Cadas

août 3rd, 2014 at 3:45 pm

Posted in Abbé Cekada,église Conciliaire,Invalidité nouveaux sacrements,Jorge Mario Bergoglio,Rivarol,sedevacance

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L’Infaillibilité Pontificale POUR LES NULS

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Cher lecteur, je vous propose aujourd’hui un dialogue d’avant hier (1870), pendant le Concile de Vatican et juste avant que le dit Concile définisse solennellement le dogme de l’Infaillibilité Pontificale.

Le lecteur prendra plaisir aussi à lire l’intégralité de la petite brochure (48 pages) où il est question également du Gallicanisme et du Libéralisme (déjà bien en place dans l’Église avant la condamnation prochaine de Saint Pie X !!!), sans oublier la réfutation bien argumentée de l’“hérésie” du Pape Honorius…

L’auteur qui a préféré « devoir taire son nom », ironise de manière judicieuse — et qui devrai faire taire tous les curieux calomniateurs de l’anonymie — : « Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. »

Infaillibilite Pontificale pour les Nuls

 

L’Infaillibilité Pontificale

 

DIALOGUE

 

Entre un Catholique laïque et un Théologien romain

1870

 

Au Lecteur

D’illustres personnages ont bien voulu m’engager à composer sur l’infaillibilité pontificale un petit travail à la portée de tout le monde, pour le fond et pour la forme. C’est pour me rendre à leur désir que j’ai écrit ce dialogue.

Il préservera les fidèles trop crédules de tous les sophismes, et les prémunira contre les ténèbres que la perversité cherche à amasser autour de cette question. Toutefois, la nécessité d’introduire comme interlocuteur un laïque parfaitement au courant des journaux et des ouvrages qui renferment ces arguments erronés et captieux, m’a déterminé à lui supposer une certaine dose d’intelligence, mais les plus illettrés pourront également me comprendre. J’ai cru devoir taire mon nom. Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. En outre, je serai plus à mon aise pour mieux donner à ma pensée tout son développement. Telle est ma préface, lecteur. Elle est courte, me direz-vous. Que voulez-vous ?… J’ai fait connaitre les motifs, le but, les qualités de cette brochure ; il ne me reste plus rien à ajouter.

Définition de l’Infaillibilité Pontificale.

Le Laïque. Je serais bien aise, M. le Théologien, d’obtenir de vous quelques éclaircissements au sujet de l’infaillibilité pontificale dont on fait tant de bruit aujourd’hui. J’ai lu des journaux plus ou moins mau­vais, et cette lecture a jeté quelques doutes dans mon esprit : dissipez-les ; vous parlez à un homme qui n’a fait que de légères études, et qui n’est ni théologien ni philosophe.

Le Théologien. Je comprends votre pensée. Je vais m’efforcer, soyez-en sûr, de vous tenir un lan­gage simple et précis. Je me conformerai ainsi à votre désir, ne voulant pas d’ailleurs m’étendre dans de longues explications, à moins que vous ne m’en fassiez la demande.

Le Laïque. Eh bien, commençons. Dites-moi d’abord ce qu’il faut entendre par infaillibilité pontificale.

Le Théologien. L’infaillibilité pontificale est un privilège accordé par Jésus-Christ au Souverain Pontife. En vertu de ce privilège, le chef de l’Église, parlant ex cathedra, même en dehors de l’Épiscopat, ne peut errer dans son enseignement en matière de foi et de morale.

Le Laïque. — C’est précisément ainsi que je comprends l’infaillibilité. Mais comme je travaille à m’en faire une idée claire, expliquez-moi le sens de chacune de vos phrases ; et d’abord, que veut-on dire par parler ex cathedra ?

Le Théologien. — Le mot chaire, cathedra, représente le magistère ou pouvoir d’enseigner avec autorité. Lors donc que le Vicaire de Jésus-Christ parle ex cathedra, il s’exprime comme maître et docteur de l’Église Universelle. Il faut distinguer dans le Pape deux personnes tout à fait distinctes : la personne privée et la personne publique. L’infaillibilité lui est conférée en tant qu’il est homme public, c’est-à-dire en tant qu’il exerce les fonctions de Pape, en instruisant les peuples dans la foi et les conduisant comme souverain pasteur dans les pâturages de la vérité et les sentiers du salut.

Le Laïque. — Comment peut-on savoir si le Pape parle comme homme public, et non comme homme privé ?

Le Théologien. — Je vous dirai à mon tour : À quelles marques reconnaissez-vous qu’un roi, par exemple, parle à ses sujets comme souverain et non comme simple particulier ? Par la solennité de l’acte. S’il sanctionne une loi ou porte un décret, s’il édicte telle ou telle peine, vous comprenez immédiatement qu’il parle en souverain. Faites l’application. Lorsque le Souverain Pontife s’exprime par des bulles, des décrets, des lettres, des constitutions apostoliques ; quand il adresse une allocution aux cardinaux réunis en consistoire, les expressions dont il se sert, prouvent qu’il parle ex officio, en vertu de son autorité suprême. Il est évident qu’il agit alors comme homme public, c’est-à-dire comme Pape. Il en serait autrement si, par exemple, il écrivait une lettre de félicitations, composait un traité de théologie ou exprimait purement et simplement sa manière de voir sur un point quelconque. Dans ces cas, il parlerait comme homme privé, comme un simple docteur. Il agirait comme un prince qui s’entretient avec ses amis ou livre à la publicité un traité de philosophie ou de droit civil.

Le Laïque. — Je comprends le mot ex cathedra. Maintenant dites-moi ce qu’il faut entendre par ces autres paroles : en matière de foi et de morale.

Le Théologien. — Ces mots signifient que le Pape est infaillible dans tout ce qui concerne la foi, comme la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, et dans tout ce qui a rapport à la morale, comme la condamnation portée contre le duel et les sociétés secrètes.

Le Laïque. — En résumé, le Pape est infaillible, lorsqu’il définit que telle ou telle vérité est article de foi, que telle ou telle action est péché mortel.

Le Théologien. — N’admettre l’infaillibilité que dans ces cas, ce serait par trop en restreindre le domaine. Quand le Pape canonise un saint ou qu’il approuve la règle d’un ordre religieux, dites-moi, peut-il alors se tromper ?

Le Laïque. — Je ne le pense pas.

Le Théologien. — Sans doute ; car s’il se trompait, il en résulterait cette absurdité que les fidèles seraient tenus d’honorer comme ami de Dieu celui qui en serait peut-être éternellement l’ennemi, et de croire excellente une manière de vivre peut-être vicieuse et digne de réprobation.

Le Laïque. — En quoi donc le Pape est-il infaillible ?

Le Théologien.Le Pape est infaillible dans tout ce qui est du domaine du dogme et de la morale ; c’est-à-dire dans la définition de tout ce que les fidèles doivent croire et pratiquer, pour parvenir au salut éternel. Voilà ce qu’on entend par matière de foi et de mœurs. En cela, le Souverain Pontife jouit de la même infaillibilité que l’Église elle-même, dont il est le guide et le docteur. Dans d’autres circonstances purement particulières, et sans aucun rapport soit avec la foi soit avec la morale chrétienne (par exemple, une sentence judiciaire, une application spéciale de discipline ecclésiastique), le Pape peut se tromper et payer, comme un autre fils d’Adam, son tribut à la faiblesse humaine.

Le Laïque. Si le Pape peut se tromper, il s’en suit qu’il peut pécher. L’infaillibilité ne le rend donc pas impeccable ?

Le Théologien. Des hommes mal intentionnés, poussés par le désir de jeter malicieusement le trouble dans l’esprit des simples, ont confondu à dessein l’infaillibilité avec l’impeccabilité, confusion dont la bizarrerie est facile à reconnaître. L’infaillibilité, avons-nous dit, suppose dans le Pape l’exemption de toute erreur dans les prescriptions qu’il adresse aux fidèles sur ce qu’ils doivent croire et pratiquer, pour arriver à la vie éternelle. Pourquoi dès lors parler ici de l’impeccabilité, qui concerne uniquement les actes personnels du pontife et ne regarde nullement ceux des fidèles ? Le Pape, comme homme, a son libre arbitre, et peut, par conséquent, dans ses actions s’écarter de la loi divine ou s’y conformer. Mais, qu’il soit en état de grâce ou en état de péché, il ne peut se tromper lorsqu’il parle aux fidèles, en sa qualité de chef et de docteur universel. Cette inerrance n’a pas pour cause l’excellence de son esprit et la bonté de son cœur, mais uniquement l’assistance divine, qui ne permet pas que le Souverain Pontife tombe en pareil cas dans une erreur quelconque.

Le Laïque. Comment peut-on concilier l’assistance divine avec l’état de péché ?

Le Théologien. — La chose est très-facile. Cette assistance divine est bien différente de la grâce sanc­tifiante, qui est inconciliable avec le péché et que le péché fait perdre. Suivant l’expression théologique, elle est une grâce, gratis data, un don fait gratuitement par Dieu, non pas précisément pour le bien du Vicaire de Jésus-Christ, mais pour celui de l’Église, et qui, encore une fois, n’est attaché qu’à l’exercice de l’autorité pontificale. Donnons un exemple pour plus de clarté. Un simple prêtre peut être un grand pécheur, et cependant, lorsqu’il célèbre le saint sacrifice de la messe et qu’il prononce les paroles de la consécration, il change le pain et le vin au corps et au sang de Notre-Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que le pouvoir de consacrer lui a été accordé par la réception du sacrement de l’Ordre, et sa sainteté personnelle n’y est absolument pour rien. Il en est de même, proportion gardée, dans le cas dont il s’agit ici. Quelles que soient les qualités personnelles du Pape, quand il exerce ses fonctions comme chef suprême de l’Église, Dieu intervient pour le préserver de l’erreur, comme il intervient pour opérer la transsubstantiation par les paroles sacramentelles.

Le Laïque. Au moins devrons-nous dire que le Pape, comme homme privé, ne peut pas se tromper en matière de foi. Autrement, s’il pense mal, comment peut-il enseigner bien ?

Le Théologien. Nous en sommes toujours à ne pas bien saisir la cause de l’infaillibilité de l’ensei­gnement pontifical. Vous supposez que dans le Pontife cette inerrance est l’effet de sa manière juste de penser, et non de l’assistance surnaturelle de Dieu. D’après de graves théologiens, Dieu ne saurait permettre que le Pape, même comme homme privé, devienne hérétique. C’est une pieuse croyance, et j’avoue qu’elle est la mienne. Elle n’est pas nécessaire du reste dans la question qui nous occupe. Il pourrait arriver qu’un Pape eût dans son for intérieur des idées faunes en matière de foi ; mais quand il s’adresse aux fidèles, il ne peut pas ne pas s’exprimer d’une manière conforme à l’orthodoxie. Cette manière de parler ne provient pas de sa manière judicieuse de penser, mais uniquement de l’Esprit-Saint qui le dirige. Revenons à l’exemple du simple prêtre. Quand il a l’approbation de son Évêque, vous pouvez être certain d’être en état de grâce, si, après une bonne confession de vos péchés, vous en recevez l’absolution. Et cependant ce même prêtre pourrait lui-même ne pas être en état de grâce. La grâce que vous recevez, n’est pas l’effet de celle du confesseur, mais de la vertu divine qui vous la confère par le moyen de l’absolution sacramentelle. Il en est absolument de même ici. L’exclusion de l’erreur dans l’enseignement pontifical est l’effet de l’assistance divine, et non de la droiture d’esprit du Pontife. Rappelez-vous ce passage de l’Évangile, où S. Jean fait mention du conseil tenu par les Pharisiens, pour délibérer au sujet de Jésus-Christ. Caïphe se lève au milieu d’eux et propose de le mettre à mort par cette sentence qu’il prononce :

« Il est avantageux qu’un homme périsse seul pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. » L’Évangéliste ajoute : « Caïphe ne prononça pas ces paroles d’après sa propre inspiration ; il était Pontife cette année-là ; il prophétisa que Jésus mourrait pour le salut du peuple (1). » Voyez donc : le grand-prêtre n’était pas seulement un pécheur, mais il péchait encore en cette occasion. De plus, Caïphe avait l’esprit rempli d’erreurs sur la personne du Christ ; et néanmoins, parce qu’il était Pontife, l’Esprit-Saint lui inspira des paroles prophétiques, et il prononça contre le Christ une sentence véridique. Il en est de même ici. Qu’un Pape ait des pensées erronées, Dieu, encore une fois, ne permettrait jamais que, s’adressant à l’Église, il prononçât une parole contraire à l’orthodoxie.

Le Laïque. — Caïphe ne comprenait pas le sens de ses paroles, lorsqu’il disait vrai, tout en voulant dire le contraire. Mais le Pape, en parlant, comprend ce qu’il dit, et ses expressions sont en parfait accord avec sa volonté ; il n’agit donc pas comme un automate, mais comme un homme raisonnable.

Le Théologien. — Peu importe ; la cause, c’est-à-dire l’intervention divine, n’en est pas moins la même. Lorsque le Pontife juif parla, Dieu intervint, et fit dire à Caïphe tout le contraire de sa pensée. Le Pontife Romain a-t-il à parler, Dieu intervient, et lui fait dire exactement ce qu’il doit dire ; il l’empêche de tomber dans l’erreur, soit par inadvertance, soit par malice. Dieu est aussi puissant que fidèle. Si le Vicaire de Jésus-Christ, appuyé sur les promesses qui lui ont été faites, soutient l’Église par son enseignement, ces promesses, croyez-le, recevront toujours leur entier accomplissement.

 

 

 


[1] Joan. xi

 

Les Frères Dimond VOUS trompent sur le problème de l’una cum

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Beaucoup d’erreurs sont proférées constamment depuis des années à propos de ces deux petits mots lourds de sens et de conséquences : una cum.

Les bénédictins MHFM (Most Holy Family Monastery… ou “Monastère de la Très Sainte Famille”) avaient en 2009 proféré à ce sujet quelques graves erreurs qu’un drôle vient de publier en français dans une vidéo publiée le 23 avril 2014…

 

Jérémy, le pape de Genève du site « www.la-foi.fr » et son

« Faux problème sur l’Una Cum / Non Una Cum »

 

Dans une vidéo 45 minutes (ouf ! généralement ils vous en mettent pour 2h et plus !…) le “pape de Genève” nous livre une “démonstration” qu’il veut comme une “réfutation” du « faux-problème » de l’Una Cum / Non Una Cum.

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Pour cela, il utilise une conversation audio entre le Frère Peter Dimond du Monastère de la Très Sainte Famille (MHFM) et un auditeur de leur Radio. Les Frères Michael et Peter Dimond veulent toujours démontrer comment un catholique traditionaliste peut être justifié en recevant la communion de certains prêtres qui célèbrent la Messe traditionnelle et reconnaissent Benoît XVI comme pape… Cette discussion du Frère Peter sert encore à cela.

Les Dimonds sont obstinés dans leur position d’aborder en connaissance de cause des prêtres hérétiques ou apostats pour la messe et les sacrements, et comme ils refusent de changer de position, et parce qu’ils enseignent publiquement cette hérésie sur leur site et aux personnes qui leur demande (où aller à la messe…etc. où comme cet auditeur…), nous allons exposer publiquement leur position hérétique, pour l’aide et l’illumination de ceux qu’ils ont peut-être trompé.

Nous reviendrons par ailleurs sur quelques-unes des erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond du “Monastère de la très Sainte Famille” (MHFM) car leur travail sert à commencer de comprendre l’apostasie mais ensuite pour emmener dans l’impasse (encore !!!) et chez les hérétiques : donc le lecteur averti doit s’en servir pour les bases sur l’apostasie, mais sans rester dans leurs conseils car c’est une astuce pour récupérer les sédévacantistes qui ne savent pas… Et SURTOUT le lecteur ne suivra pas leur conseils concernant les sacrements, ils envoient recevoir les sacrements d’hérétiques connus (même la confession à un prêtre valide de Vatican d’Eux) !!!

Le site « www.la-foi.fr » du “petit pape de Genève” est tout aussi dangereux car il diffuse dans notre langue les erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond…

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27 AVRIL : CANONISATION VIRTUELLE OU NOUVEAUTÉ CONTESTABLE ?

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27 Avril : Canonisation Virtuelle ou Nouveauté Contestable ?

 

Écône recrucifie Notre-Seigneur et se voit qualifier d’« ordure » et de « torchon » par un “prêtre” conciliaire !…

 

 

Dans un document de 40 pages, élaboré par Écône et imprimé par le District d’Asie, la FSSPX a élaboré une étude particulièrement intéressante sur les contradictions internes et absolues générées par la future et proche canonisation de Karol Wojtyla.

La Porte latine nous donne là la Conclusion de cette étude. Nous y verrons très brièvement à quel point elle est déficiente et scandaleuse, en soulignant et mettant en gras dans le texte même les passages qui fâchent…

 

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