Archive for the ‘Infaillibilité Pontificale’ tag
L’Infaillibilité Pontificale POUR LES NULS
Cher lecteur, je vous propose aujourd’hui un dialogue d’avant hier (1870), pendant le Concile de Vatican et juste avant que le dit Concile définisse solennellement le dogme de l’Infaillibilité Pontificale.
Le lecteur prendra plaisir aussi à lire l’intégralité de la petite brochure (48 pages) où il est question également du Gallicanisme et du Libéralisme (déjà bien en place dans l’Église avant la condamnation prochaine de Saint Pie X !!!), sans oublier la réfutation bien argumentée de l’“hérésie” du Pape Honorius…
L’auteur qui a préféré « devoir taire son nom », ironise de manière judicieuse — et qui devrai faire taire tous les curieux calomniateurs de l’anonymie — : « Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. »
L’Infaillibilité Pontificale
DIALOGUE
Entre un Catholique laïque et un Théologien romain
1870
Au Lecteur
D’illustres personnages ont bien voulu m’engager à composer sur l’infaillibilité pontificale un petit travail à la portée de tout le monde, pour le fond et pour la forme. C’est pour me rendre à leur désir que j’ai écrit ce dialogue.
Il préservera les fidèles trop crédules de tous les sophismes, et les prémunira contre les ténèbres que la perversité cherche à amasser autour de cette question. Toutefois, la nécessité d’introduire comme interlocuteur un laïque parfaitement au courant des journaux et des ouvrages qui renferment ces arguments erronés et captieux, m’a déterminé à lui supposer une certaine dose d’intelligence, mais les plus illettrés pourront également me comprendre. J’ai cru devoir taire mon nom. Quand on lit des choses justes, il importe peu d’en connaître l’auteur. En outre, je serai plus à mon aise pour mieux donner à ma pensée tout son développement. Telle est ma préface, lecteur. Elle est courte, me direz-vous. Que voulez-vous ?… J’ai fait connaitre les motifs, le but, les qualités de cette brochure ; il ne me reste plus rien à ajouter.
Définition de l’Infaillibilité Pontificale.
Le Laïque. — Je serais bien aise, M. le Théologien, d’obtenir de vous quelques éclaircissements au sujet de l’infaillibilité pontificale dont on fait tant de bruit aujourd’hui. J’ai lu des journaux plus ou moins mauvais, et cette lecture a jeté quelques doutes dans mon esprit : dissipez-les ; vous parlez à un homme qui n’a fait que de légères études, et qui n’est ni théologien ni philosophe.
Le Théologien. — Je comprends votre pensée. Je vais m’efforcer, soyez-en sûr, de vous tenir un langage simple et précis. Je me conformerai ainsi à votre désir, ne voulant pas d’ailleurs m’étendre dans de longues explications, à moins que vous ne m’en fassiez la demande.
Le Laïque. — Eh bien, commençons. Dites-moi d’abord ce qu’il faut entendre par infaillibilité pontificale.
Le Théologien. — L’infaillibilité pontificale est un privilège accordé par Jésus-Christ au Souverain Pontife. En vertu de ce privilège, le chef de l’Église, parlant ex cathedra, même en dehors de l’Épiscopat, ne peut errer dans son enseignement en matière de foi et de morale.
Le Laïque. — C’est précisément ainsi que je comprends l’infaillibilité. Mais comme je travaille à m’en faire une idée claire, expliquez-moi le sens de chacune de vos phrases ; et d’abord, que veut-on dire par parler ex cathedra ?
Le Théologien. — Le mot chaire, cathedra, représente le magistère ou pouvoir d’enseigner avec autorité. Lors donc que le Vicaire de Jésus-Christ parle ex cathedra, il s’exprime comme maître et docteur de l’Église Universelle. Il faut distinguer dans le Pape deux personnes tout à fait distinctes : la personne privée et la personne publique. L’infaillibilité lui est conférée en tant qu’il est homme public, c’est-à-dire en tant qu’il exerce les fonctions de Pape, en instruisant les peuples dans la foi et les conduisant comme souverain pasteur dans les pâturages de la vérité et les sentiers du salut.
Le Laïque. — Comment peut-on savoir si le Pape parle comme homme public, et non comme homme privé ?
Le Théologien. — Je vous dirai à mon tour : À quelles marques reconnaissez-vous qu’un roi, par exemple, parle à ses sujets comme souverain et non comme simple particulier ? Par la solennité de l’acte. S’il sanctionne une loi ou porte un décret, s’il édicte telle ou telle peine, vous comprenez immédiatement qu’il parle en souverain. Faites l’application. Lorsque le Souverain Pontife s’exprime par des bulles, des décrets, des lettres, des constitutions apostoliques ; quand il adresse une allocution aux cardinaux réunis en consistoire, les expressions dont il se sert, prouvent qu’il parle ex officio, en vertu de son autorité suprême. Il est évident qu’il agit alors comme homme public, c’est-à-dire comme Pape. Il en serait autrement si, par exemple, il écrivait une lettre de félicitations, composait un traité de théologie ou exprimait purement et simplement sa manière de voir sur un point quelconque. Dans ces cas, il parlerait comme homme privé, comme un simple docteur. Il agirait comme un prince qui s’entretient avec ses amis ou livre à la publicité un traité de philosophie ou de droit civil.
Le Laïque. — Je comprends le mot ex cathedra. Maintenant dites-moi ce qu’il faut entendre par ces autres paroles : en matière de foi et de morale.
Le Théologien. — Ces mots signifient que le Pape est infaillible dans tout ce qui concerne la foi, comme la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, et dans tout ce qui a rapport à la morale, comme la condamnation portée contre le duel et les sociétés secrètes.
Le Laïque. — En résumé, le Pape est infaillible, lorsqu’il définit que telle ou telle vérité est article de foi, que telle ou telle action est péché mortel.
Le Théologien. — N’admettre l’infaillibilité que dans ces cas, ce serait par trop en restreindre le domaine. Quand le Pape canonise un saint ou qu’il approuve la règle d’un ordre religieux, dites-moi, peut-il alors se tromper ?
Le Laïque. — Je ne le pense pas.
Le Théologien. — Sans doute ; car s’il se trompait, il en résulterait cette absurdité que les fidèles seraient tenus d’honorer comme ami de Dieu celui qui en serait peut-être éternellement l’ennemi, et de croire excellente une manière de vivre peut-être vicieuse et digne de réprobation.
Le Laïque. — En quoi donc le Pape est-il infaillible ?
Le Théologien. — Le Pape est infaillible dans tout ce qui est du domaine du dogme et de la morale ; c’est-à-dire dans la définition de tout ce que les fidèles doivent croire et pratiquer, pour parvenir au salut éternel. Voilà ce qu’on entend par matière de foi et de mœurs. En cela, le Souverain Pontife jouit de la même infaillibilité que l’Église elle-même, dont il est le guide et le docteur. Dans d’autres circonstances purement particulières, et sans aucun rapport soit avec la foi soit avec la morale chrétienne (par exemple, une sentence judiciaire, une application spéciale de discipline ecclésiastique), le Pape peut se tromper et payer, comme un autre fils d’Adam, son tribut à la faiblesse humaine.
Le Laïque. — Si le Pape peut se tromper, il s’en suit qu’il peut pécher. L’infaillibilité ne le rend donc pas impeccable ?
Le Théologien. — Des hommes mal intentionnés, poussés par le désir de jeter malicieusement le trouble dans l’esprit des simples, ont confondu à dessein l’infaillibilité avec l’impeccabilité, confusion dont la bizarrerie est facile à reconnaître. L’infaillibilité, avons-nous dit, suppose dans le Pape l’exemption de toute erreur dans les prescriptions qu’il adresse aux fidèles sur ce qu’ils doivent croire et pratiquer, pour arriver à la vie éternelle. Pourquoi dès lors parler ici de l’impeccabilité, qui concerne uniquement les actes personnels du pontife et ne regarde nullement ceux des fidèles ? Le Pape, comme homme, a son libre arbitre, et peut, par conséquent, dans ses actions s’écarter de la loi divine ou s’y conformer. Mais, qu’il soit en état de grâce ou en état de péché, il ne peut se tromper lorsqu’il parle aux fidèles, en sa qualité de chef et de docteur universel. Cette inerrance n’a pas pour cause l’excellence de son esprit et la bonté de son cœur, mais uniquement l’assistance divine, qui ne permet pas que le Souverain Pontife tombe en pareil cas dans une erreur quelconque.
Le Laïque. — Comment peut-on concilier l’assistance divine avec l’état de péché ?
Le Théologien. — La chose est très-facile. Cette assistance divine est bien différente de la grâce sanctifiante, qui est inconciliable avec le péché et que le péché fait perdre. Suivant l’expression théologique, elle est une grâce, gratis data, un don fait gratuitement par Dieu, non pas précisément pour le bien du Vicaire de Jésus-Christ, mais pour celui de l’Église, et qui, encore une fois, n’est attaché qu’à l’exercice de l’autorité pontificale. Donnons un exemple pour plus de clarté. Un simple prêtre peut être un grand pécheur, et cependant, lorsqu’il célèbre le saint sacrifice de la messe et qu’il prononce les paroles de la consécration, il change le pain et le vin au corps et au sang de Notre-Seigneur. Pourquoi cela ? Parce que le pouvoir de consacrer lui a été accordé par la réception du sacrement de l’Ordre, et sa sainteté personnelle n’y est absolument pour rien. Il en est de même, proportion gardée, dans le cas dont il s’agit ici. Quelles que soient les qualités personnelles du Pape, quand il exerce ses fonctions comme chef suprême de l’Église, Dieu intervient pour le préserver de l’erreur, comme il intervient pour opérer la transsubstantiation par les paroles sacramentelles.
Le Laïque. — Au moins devrons-nous dire que le Pape, comme homme privé, ne peut pas se tromper en matière de foi. Autrement, s’il pense mal, comment peut-il enseigner bien ?
Le Théologien. — Nous en sommes toujours à ne pas bien saisir la cause de l’infaillibilité de l’enseignement pontifical. Vous supposez que dans le Pontife cette inerrance est l’effet de sa manière juste de penser, et non de l’assistance surnaturelle de Dieu. D’après de graves théologiens, Dieu ne saurait permettre que le Pape, même comme homme privé, devienne hérétique. C’est une pieuse croyance, et j’avoue qu’elle est la mienne. Elle n’est pas nécessaire du reste dans la question qui nous occupe. Il pourrait arriver qu’un Pape eût dans son for intérieur des idées faunes en matière de foi ; mais quand il s’adresse aux fidèles, il ne peut pas ne pas s’exprimer d’une manière conforme à l’orthodoxie. Cette manière de parler ne provient pas de sa manière judicieuse de penser, mais uniquement de l’Esprit-Saint qui le dirige. Revenons à l’exemple du simple prêtre. Quand il a l’approbation de son Évêque, vous pouvez être certain d’être en état de grâce, si, après une bonne confession de vos péchés, vous en recevez l’absolution. Et cependant ce même prêtre pourrait lui-même ne pas être en état de grâce. La grâce que vous recevez, n’est pas l’effet de celle du confesseur, mais de la vertu divine qui vous la confère par le moyen de l’absolution sacramentelle. Il en est absolument de même ici. L’exclusion de l’erreur dans l’enseignement pontifical est l’effet de l’assistance divine, et non de la droiture d’esprit du Pontife. Rappelez-vous ce passage de l’Évangile, où S. Jean fait mention du conseil tenu par les Pharisiens, pour délibérer au sujet de Jésus-Christ. Caïphe se lève au milieu d’eux et propose de le mettre à mort par cette sentence qu’il prononce :
« Il est avantageux qu’un homme périsse seul pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. » L’Évangéliste ajoute : « Caïphe ne prononça pas ces paroles d’après sa propre inspiration ; il était Pontife cette année-là ; il prophétisa que Jésus mourrait pour le salut du peuple (1). » Voyez donc : le grand-prêtre n’était pas seulement un pécheur, mais il péchait encore en cette occasion. De plus, Caïphe avait l’esprit rempli d’erreurs sur la personne du Christ ; et néanmoins, parce qu’il était Pontife, l’Esprit-Saint lui inspira des paroles prophétiques, et il prononça contre le Christ une sentence véridique. Il en est de même ici. Qu’un Pape ait des pensées erronées, Dieu, encore une fois, ne permettrait jamais que, s’adressant à l’Église, il prononçât une parole contraire à l’orthodoxie.
Le Laïque. — Caïphe ne comprenait pas le sens de ses paroles, lorsqu’il disait vrai, tout en voulant dire le contraire. Mais le Pape, en parlant, comprend ce qu’il dit, et ses expressions sont en parfait accord avec sa volonté ; il n’agit donc pas comme un automate, mais comme un homme raisonnable.
Le Théologien. — Peu importe ; la cause, c’est-à-dire l’intervention divine, n’en est pas moins la même. Lorsque le Pontife juif parla, Dieu intervint, et fit dire à Caïphe tout le contraire de sa pensée. Le Pontife Romain a-t-il à parler, Dieu intervient, et lui fait dire exactement ce qu’il doit dire ; il l’empêche de tomber dans l’erreur, soit par inadvertance, soit par malice. Dieu est aussi puissant que fidèle. Si le Vicaire de Jésus-Christ, appuyé sur les promesses qui lui ont été faites, soutient l’Église par son enseignement, ces promesses, croyez-le, recevront toujours leur entier accomplissement.
[1] Joan. xi
Réponse au Tertiaire franciscain de la Sainte-Croix, suite aux réponses sédéplénistes de La Question…
Nos ennemis les plus féroces, ne désarment toujours pas !
Après Calixte, le Grand Prêtre et Grand Gourou du blogue “La Question”, « Le disciple pénitent » a maintenant maille à (dé)partir avec un Tertiaire franciscain des plus virulent.
relance du fil de discussion sur “La Question”
Mgr Lefebvre : un adversaire résolu du sédévacantisme ! | La Question : Actualité Religieuse
Réponses sur un blogue…
Les mille et une erreurs traditionalistes
Le “Tertiaire franciscain de la Sainte-Croix” ayant de relancer le fil de la discussion sur le sédévacantisme dans le blogue La Question…
Tertiaire franciscain de la Sainte-Croix permalien
13 mars 2014 23:01
* * *
Voici ma réponse au Tertiaire franciscain qui me reprochait de ne pas obéir aux lois de l’Église et de quitter l’Église… Ou la dissertation sur « constat objectif/déduction objective » ; démarche pour trouver le Vrai…
Résumé : constat objectif : le ciel est bleu ► déduction objective : il fait beau ; constat objectif : François participe à des cultes non-catholiques et approuve JP II par sa canonisation
► déduction objective il est hérétique formel et n’est pas Pape.
Ceux qui ne voient pas cela sont comme ceux qui disent le ciel est bleu, il fait donc mauvais temps. Ou bien le ciel est bleu, mais je ne peux pas affirmer qu’il fait beau temps car certains (la majorité) disent qu’il fait mauvais temps. De là, le conformisme aliénant et mensonger ; l’esprit démocratique contraire à l’esprit de vérité…
Le lecteur pourra se reporter au PDF pour les échanges que nous avons eus auparavant :
Réponse à Calixte, suite aux réponses sédéplénistes de La Question…
Nos ennemis les plus féroces, ne désarment pas !
Calixte, le Grand Prêtre et Grand Gourou du blogue “La Question”, vient , avec le fameux Pelikan défenseur de la thèse, de faire une très longue réponse à « Le disciple pénitent ».
relance du fil de discussion sur “La Question”
Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes | La Question : Actualité Religieuse
Réponses sur un blogue…
Les mille et une erreurs traditionalistes
“Le disciple pénitent” ayant de relancer le fil de la discussion sur le sédévacantisme dans le blogue La Question…
Le disciple pénitent permalien
8 mars 2014 12:27
* * *
Toujours dans la suite du nouvel article anti-sédévacantistes du 13 février 2014 « Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes » du blogue “La Question” , …de la réactivation de ses “Grands Gourous exterminateurs de sédévacantistes”, sur les positions anti-sédévacantistes de ce malheureux Williamson…..qui s’épuise à démontrer l’indémontrable !… Nous sommes heureux de vous présenter l’article suivant d’un nouveau contributeur au CatholicaPedia Blog : Le disciple pénitent qui va répondre (réfuter) aux Grands Prêtres idolâtres du blogue “La Question”, les Lagomer, Gerdil, Calixte et Cie… Le très prolixe Calixte ayant fait une longue argumentation anti-sédévacantiste, la réponse du disciple pénitent sera donc elle aussi à l’avenant…
Nous attendions la validation de ses commentaires sur le blogue “La Question” , pour vous les présenter ici. Calixte profère des calomnies contre les papes. Ils se doivent de retirer leurs calomnies sur Honorius, Saint Libère etc… et retirer leurs articles calomnieux et de faire un Mea culpa, c’est ce que Le disciple pénitent leur a demandé. Tant qu’ils ne le font pas, ils se trompent. Nous leur répétons que la Bulle de Paul IV est valide à perpétuité… Et affirmont la vacance du Saint Siège. S’ils ne cèdent pas, il faudra les déconsidérer comme des gens de mauvaise foi, et le répéter souvent aussi.
La Rédaction du CatholicaPedia
Edit: Depuis lors, Calixte, le Grand Prêtre et Grand Gourou du blogue “La Question”, vient d’en remettre “une couche” en refusant avec opiniâtreté de reconnaître qu’ils se trompent.
Le disciple pénitent,
Je viens de vous lire, et quoique appréciant votre volonté de débattre « en vérité », je vous avoue ma grande déception. J’espérez bien mieux de vous, votre réponse est absolument décevante en plusieurs points qui forment un unique critère de disqualification, c’est-à-dire invalidant l’ensemble de vos raisonnements caducs : vous érigez votre jugement privé et personnel en de multiples points, en sentence d’autorité.
C’est le poison sédévacantiste schismatique en sa plus pure expression…
Dès maintenant il faudra les déconsidérer comme des gens de mauvaise foi, et le répéter toujours.
* * *
LA QUESTION : Quand les “traditionalistes” dans l’erreur se font moucher par un “disciple pénitent”…
relance du fil de discussion sur “La Question”
Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes | La Question : Actualité Religieuse
Réponses sur un blogue…
Les mille et une erreurs traditionalistes
Un certain “Le disciple pénitent” vient de relancer le fil de la discussion sur le sédévacantisme dans le blogue La Question.
* * *
Des faussaires sans foi ni loi
ou la monstrueuse dérive doctrinale des clercs de la FSSPX
Des faussaires sans foi ni loi
ou la monstrueuse dérive doctrinale des clercs de la FSSPX
Monsieur l’Abbé Gaudray nous donna en septembre 2013 l’enseignement « traditionnel » (nous verrons comme il devient ambigu dans la pensée de ces clercs) de l’Église sur l’infaillibilité des canonisations. Les tours de passe-passe sont nombreux comme vous allez le voir !
Les “canonisations” bergogliennes approchant, j’ai cru opportun de revenir sur ce sujet brûlant et qui va être de plus en plus d’actualité.
Comme il faut absolument maintenir le « dogme » central que les « papes » conciliaires de la secte du même nom sont toujours catholiques et donc vrais Pontifes Romains, l’Abbé arrange à la sauce traditionaliste l’arrivée imminente des futurs “canonisations” par François Bergoglio.
Après avoir rappelé que la sainteté est une des notes de l’Église (la vraie, donc avec un É majuscule !) l’Abbé nous fait un bref historique de la solennité qui entoure une canonisation. Il prend bien soin de nous préciser que la solennité d’une canonisation est l’indice de son infaillibilité ! Argument spécieux car c’est un peu comme si on disait que la solennité de la liturgie de la messe est l’indice ou le garant de sa validité et de la pureté de son oblation ! Il y a là, en forme de vérité, une petite inversion dans le raisonnement démonstratif de ce prêtre car tout ce qui brille n’est pas or et tout ce qui est or ne brille pas nécessairement.
Trois nouveaux titres aux Éditions Saint-Remi
Nos amis des Éditions Saint-Remi publient en ce début mars, le mois consacré à Saint Joseph, trois nouveaux titres qui sont bien utiles dans la polémique actuelle avec les « anti-sédévacantistes » (que ce soit de la « Néo-Résistance », tels les abbé Chazal & Cie…, Mgr Williamson ou les bons « tradisdedroitdivin » du site mal nommé « La Question » (de la Satanesque Inquisition !!!) qui devrait se renommer « Traditi Morum Magister » (Le censeur de la Tradition, celui qui s’érige en autorité pour juger la Tradition)…
Trois nouveaux titres
L’Histoire et l’Infaillibilité des Papes, Fac-simile de l’édition de 1869, |
Le Magistère Ordinaire de l’Église et ses Organes, professeur au grand séminaire de nancy Nouvelle édition recomposée à partir de celle de 1867 77 p. 8 € |
Le Grand Monarque à Venir et le Temps de Paix, Sous Son Règne, d’après les prédictions d’un catholicisme exceptionnel et proéminent de voyants et de voyantes par François Spirago
professeur au séminaire de prague Édition originale française, traduit pour la première fois de l’allemand par Pierrette Beutter et François Xavier Sinniger 121 p., 11 €
|
Recherches critiques et historiques sur les actes et les décisions pontificales que divers écrivains ont cru contraires à la foi. Cette réédition tombe bien à propos au milieu des sophismes renouvelés de ceux qui cherchent dans les poubelles de l’histoire de quoi gauchir le dogme de l’infaillibilité pontificale. Cet ouvrage savant a acquis une autorité certaine car il est précédé d’un bref de Pie IX et de plusieurs approbations d’évêques. |
Cette étude fait la démonstration des principes admis aujourd’hui par tous les enfants soumis de l’Église Romaine ! On n’y trouvera qu’un simple exposé de la doctrine de cette Église sur son magistère ordinaire, avec quelques éclaircissements au sujet des difficultés que cette doctrine soulève. Nous essayerons d’abord de donner une idée générale du Magistère ordinaire et universel de l’Église que le concile du Vatican a déclaré une règle de la foi divine et catholique ; puis nous dirons quels sont les organes par lesquels ce magistère s’exerce, de quelles manières il s’exprime, quelles obligations il impose en matière de doctrine ; enfin nous étudierons, en particulier, la part qui revient aux évêques dispersés dans l’exercice de ce magistère et celle qui appartient au Souverain Pontife. |
Celui qui pense que l’Église ne désire pas que les prophéties venant de saintes personnes ou de personnes modérément saintes, soient divulguées, est dans l’erreur. Il faut se référer au livre Voix prophétiques, de Curicque, prêtre du Diocèse de Metz. Celui-ci fut publié en deux volumes en 1870 , par B. Palme à Paris, rue de Grenelle, Saint Germain (en allemand par Peter Brück à Lurem-bourg). Il reçut le soutien et la signature élogieuse des archevêques et évêques, à savoir celles de Mgr Raes à Strasbourg, le 31.10.1870, du Cardinal Pie à Poitiers, le 29.10.1871, de l’évêque de Saint Jean de Maurienne, Mgr. Bibert, le 8.11.1872, de Mgr Deschamps à Malines le 10.11.1872, de Mgr Marinelli de Solie le 1.11.1872, etc. Citons aussi l’ouvrage d’Adrien Péladan : Le dernier mot des prophéties. Cet écrivain français reçut des brefs du Pape Pie IX ; ce qui contredit l’opinion de ceux qui pensent que l’Église ne désire pas que les prophéties soient publiées. |