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Les arguments théologiques précis de ce que dit l’abbé Abrahamowicz

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Pour faire suite à notre article « Un Clerc Enfin Clair » publié hier, dans lequel « Face aux angoisses antisedevacantistes de Mgr Williamson », l’abbé Abrahamowicz fait le point sur ce “sédévacantisme” et expose les absurdités de Mgr Willianson et celles de ses confrères “résistants” opposés aux aventures de Mgr Fellay.

Abbé Florian Abrahamowicz

Bruno Saglio, directeur des Éditions Saint Remi, nous autorise de publier l’article qu’il a fait dans le n°31 de La Voix des Francs Catholiques, qui donne les arguments théologiques précis de ce que dit l’abbé Abrahamowicz.

La Voix des Francs Catholiques, N° 31

La Voix Des Francs
Catholiques n°31
Revue trimestrielle des Éditions Saint-Remi.

Au sommaire :

  • § Éditorial, par Bruno Saglio directeur de la revue.
  • § Trésors des Auteurs Anti-Libéraux « Le Plan Judéo-Maçonnique contre l’Église » par le Marquis de La Franquerie (1927), présenté et annoté par Ernest  Larisse
  • § Des Causes qui Séparent le Baptisé du Corps de L’Église par Bruno Saglio
  • § Les Illuminati, note d’Ernest Larisse

 

 

Sommaire et extrait
des 30  numéros précédents

 

En même temps nous recommandons vivement à tous nos lecteurs de s’abonner à cette revue antilibérale trimestrielle, soutien des ESR, qui figure parmi celles que tout Catholique semper idem devrait posséder (et lire bien sûr !).

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30 € l’abonnement pour quatre numéros
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Pour être capable de rendre compte et de transmettre sa foi ; avoir des connaissances religieuses au niveau de ses connaissances profanes ; pouvoir discerner l’erreur et la réfuter…

Il faut donc avoir un budget livre et pouvoir consacrer 30 minutes minimum par jour à la lecture.

Former les enfants à la lecture dès sept ans (les y obliger au départ, mais très vite ils y prendront goût), suivre leurs lectures chaque jour.

 

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Des causes qui séparent le baptisé

du corps de l’Église

 


Dans cet article, nous allons apporter les preuves, que l’Hérésie, l’Apostasie et le Schisme séparent ipso facto (par le fait même) du corps de l’Église, ainsi que l’Excommunication prononcée par l’autorité légitime (qui elle nécessite une déclaration nominative)


 

Il est de foi que le baptisé est constitué membre de l’Église. Cependant le baptême est un sacrement qui imprime un caractère indélébile dans l’âme, qui par conséquent ne peut être réitéré. On se demande donc si on peut perdre la qualité de membre de l’Église ; existe-t-il des causes par lesquelles les baptisés puissent ne plus être membre de l’Église ?

 

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Written by Cave Ne Cadas

février 5th, 2014 at 5:16 pm

Posted in Bruno Saglio,Éditions Saint-Remi,hérésies,La Voix des Francs

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Bergoglio 1er – François ZérØ moderniste et hérétique

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Bergoglio 1er – François ZérØ

moderniste et hérétique

 

ImportantBergo(go)glio, « homme au langage pervers » (St Pie X) a remis officiellement le dimanche 24 novembre 2013 à 36 représentants de l’église Conciliaire et publiée mardi 26, une lettre d’Exhortation au chaos évangélique : “Evangelii Gaudium” (1) – première exhortation “apostolique” de François Ø (qui ne veut pas qu’on l’appelle François 1er) – venant clôturer officiellement l’« Année de la foi » qui avait été lancée par Benoît 1er de Vatican d’Eux (XVI) le 11 octobre 2012.

Exhortation “Evangelii gaudium”, « la joie de l’Évangile »Cette lettre ‘apostolique’ “Evangelii gaudium”, « la joie de l’Évangile » (aux ‘évêques’, ‘prêtres’, ‘diacres’, personnes ‘consacrées’ et à tous les fidèles laïcs (…ouf !) sur l’Annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui) est, non seulement très fastidieuse à lire parce qu’elle consiste en 1000 conseils “pastoraux”, qui sont des plus réformateurs et révolutionnaires

Mais elle est surtout « imprégnée jusqu’aux moelles du venin d’erreur puisé chez les adversaires de la Foi ! » (St Pie X)  de la première à la dernière ligne !

« Nous taire n’est plus de mise, » dit Saint Pie X (2), « si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs »… Nous devons donc, nous aussi dénoncer les hérésies – le pire mal qui existe sur terre –, et nous devons vous éclairer…pour que vous gardiez la Foi !

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Written by Cave Ne Cadas

février 3rd, 2014 at 10:24 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio

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Un morceau d’anthologie !!!

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Un morceau d’anthologie !!!

 

De couche en couche, nos bons tradis – majoritairement lefebvristes comme toujours – en remettent encore et encore….décrivant avec cynisme l’atmosphère irrespirable d’un traditionalisme mortifère, hérétique et contradictoire. Nous avons mis en gras et en couleur tous les passages susceptibles de faire surchauffer – voire imploser ! – les neurones de nos amis catholiques semper idem, catholiques qui ne manqueront pas d’implorer la miséricorde du Ciel sur le malheur des temps, miséricorde qui ne sera guère accordée avant que nous ne buvions le calice jusqu’à la lie et que nous ne supportions en esprit de réparation ces châtiments qui frappent, en guise d’apéritif, nos âmes et nos cœurs d’une nausée irrépressible… Il y a, dans ce texte, tant d’aveux naïfs ou calculés, que nous laisserons au lecteur attentif le soin de les recenser avec saine délectation ! Plus que jamais le constat, à vue humaine, est accablant et désespérant et il apparaitra aux âmes qui ont vraiment raison gardé que le traditionalisme en 2014 est décidément une Voie Sans Issue !

Pierre Legrand.

 

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Pape matériel ?

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Pape matériel ?

 

L’Hérétique de l’Année

pope Francis en couverture de Time MagazineTout le personnel de la maison était en effet présent, avec le directeur, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de Sainte-Marthe, ce matin.

Quatre personnes sans abri vivant dans le quartier proche du Vatican étaient également venues avec Mgr Konrad Krajewski, l’aumônier du pape. À la fin de la messe, comme d’habitude, le pape a salué chacun personnellement.

Le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice, était présent, ainsi que le secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin, qui a exprimé ses vœux au nom des membres de la Secrétairerie d’État.

Le pape François a commenté l’Évangile du jour, généalogie de Jésus (Mt 1,1-17) : « Une fois j’ai entendu quelqu’un dire : “Mais, ce passage de l’Évangile, on dirait l’annuaire téléphonique !”. Non, c’est bien autre chose : ce passage de l’Évangile est une histoire vraie et il traite d’un sujet important. »

Dieu fait l’histoire avec des pécheurs

Cette « histoire vraie » exprime que « Jésus est consubstantiel au Père, à Dieu, Mais il est aussi Consubstantiel à sa Mère, à une Femme ». Et Dans la « Consubstantialité avec sa Mère, Dieu s’est fait Histoire. Dieu a voulu se faire Histoire ».

Dieu « a eu l’idée de marcher avec l’homme », en appelant Abraham, « le premier cité dans cette liste », qui « a commencé ce chemin qui se poursuit dans l’histoire ».

L’histoire de Dieu « marchant avec son peuple » englobe « la sainteté et le péché : dans cette liste, il y a des saints mais aussi des pécheurs » et certains même « de haut niveau », qui « ont fait de gros péchés ».

« Dieu a fait l’histoire avec des pécheurs, qui n’ont pas répondu à ce que Dieu attendait d’eux. Pensons à Salomon, si grand, si intelligent et qui a fini sans savoir comment il s’appelait ! Mais Dieu était avec lui. »

Dieu porte le prénom de l’homme

Pour le pape, non seulement « Dieu est consubstantiel à [l’homme] » mais plus encore : « lorsque Dieu veut dire qui Il est, Il dit “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob” ». Ainsi, « Le Nom de Dieu », c’est « Nous, c’est Chacun de Nous ».

« Dieu prend le prénom de chacun pour en faire son nom : “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Pedro, de Marietta, d’Harmony, de Marisa, de Simon, de tous !”. Le Nom de Dieu, C’est Chacun ».

Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire » aussi le croyant est appelé à « Le laisser écrire son histoire. C’est cela la sainteté : laisser le Seigneur écrire notre histoire » a conclu le pape en exprimant un « vœu de Noël » : « Que le Seigneur écrive ton histoire et que toi, tu le laisses écrire la tienne. »

Par sa date de naissance, on peut penser qu’il y a une affinité particulière entre le pape et Noël : c’est en effet le 17 décembre que commence la grande neuvaine de préparation à Noël.

Rome, 17 décembre 2013 Messe à Sainte-Marthe, Zenit

 

Le Subjectivisme Absolu et le Mensonge de Perdition

Eugenio Scalieri.

Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée.

La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience.

À mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.

 

« Pape » François

« Et je suis prêt à la répéter. Chacun a sa Propre Conception du Bien et du Mal et Chacun Doit Choisir et Suivre le Bien et Combattre le Mal Selon l’Idée qu’il s’en Fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »

« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique [le même que les musulmans], Car il n’Existe pas de Dieu Catholique,  il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur. Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »

Nul ne peut juger le pape, mais celui dont le Dieu n’est pas catholique, qui est d’ailleurs le même que celui des musulmans, et qui choisit sa propre conception du bien et du mal est déjà jugé.

 

 

Jean Madiran : un sous-marin ennemi !

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Voici pour finir sur Madiran, deux documents importants à connaître.

Mgr Lefebvre avait tout vu en 1986 : La Salette !

Madiran l’a trahi et emmené beaucoup de fidèles derrière lui…

un sous-marin ennemi !

L’amiral de Penfentenyo, a dit de lui :

« Madiran ? c’est un sous-marin, un jour il fera surface ! »

Il a fait surface au moment des sacres…

toujours DEUX écoles !

mais qu’elle est celle de la Vérité ?

* * *

LETTRE DE MGR LEFEBVRE À JEAN MADIRAN

 

Écône, le 29 janvier 1986

 

Bien cher Monsieur Madiran,

Dans les circonstances que l’Église traverse aujourd’hui, je rends grâces à Dieu que vous soyez présent par Itinéraires et le journal Présent.

Je crois sincèrement que vous êtes le seul parmi les écrivains, même dits traditionalistes, à voir clairement et à dénoncer avec une parfaite justesse l’entreprise diabolique et maçonnique qui se réalise actuellement par le Vatican et la grande majorité des évêques (1).

Le plan annoncé dans les Actes de la Haute Vente et publié par ordre du pape Pie IX se réalise aujourd’hui sous nos yeux. J’étais la semaine dernière à Rome, appelé par le cardinal Gagnon, qui m’a remis la lettre que je vous communique ci-joint. Un réseau très bien organisé tient en main toute l’activité de la curie, intérieure et extérieure.

Le pape est un instrument de cette mafia (2), qu’il a mise en place et avec laquelle il sympathise. On ne peut espérer aucune réaction de sa part, au contraire. L’annonce de la réunion des religions à Assise en octobre, décidée par lui (3), est le comble de l’imposture et de l’insulte à Notre-Seigneur. Rome n’est plus la Rome catholique. Les prophéties de Notre-Dame de la Salette et de Léon XIII dans son exorcisme  (4), se réalisent. “Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé… ”

C’est Léon XIII aussi qui avait interdit le “congrès des religions” qui devait avoir lieu à Paris en 1900 à l’occasion de l’Exposition universelle, comme il avait eu lieu à Chicago en 1893.

Vous verrez, dans la réponse à notre lettre, que le cardinal Ratzinger s’efforce une fois de plus de dogmatiser Vatican Il. Nous avons affaire à des personnes qui n’ont aucune notion de la Vérité. Nous serons désormais de plus en plus contraints d’agir en considérant cette nouvelle Eglise conciliaire comme n’étant plus catholique.

 

Nous ne pouvons plus, sans manquer gravement à la vérité et à la charité, donner à entendre à ceux qui nous écoutent ou qui nous lisent que le pape est intouchable, qu’il est plein de désirs de revenir à la Tradition et que c’est son entourage qui est coupable, comme le font La Pensée Catholique, L’Homme Nouveau et tant d’autres apparemment traditionalistes.

 

J’espère que cette assemblée des religions, en attendant le Comité des religions siégeant au Vatican, va leur ouvrir les yeux.

 

† Marcel Lefebvre

 


[1] Malheureusement au moment des sacres, Jean Madiran trahira Mgr Lefebvre !

[2] L’organisation du jubilé 2000 et la réunion interreligieuse du Mont Sinaï démontrent que Jean-Paul Il est le cerveau et le chef de toute cette mafia.

[3] Sur ordre de la Franc-Maçonnerie.

[4] Version originale de 1903.

 

 

* * *

Sel de la Terre n° 1, deuxième trimestre 1992,
pages 114-118

* Note historique et doctrinale sur l’église Conciliaire

 

Par Jean Madiran, Itinéraires n° VI, Été 1991.

Une bonne critique de cet éditorial est déjà parue dans “Controverses (n° 37 et n° 40), sous la plume de monsieur l’abbé Simoulin. Si nous nous permettons quelques considérations supplémentaires, c’est pour compléter l’article sur « L’ecclésiologie comparée » qu’on peut trouver dans ce n° du “Sel de la terre”.

En lisant cet éditorial, la première réflexion qui vient à l’esprit est celle-ci : nous avons eu une « nouvelle Messe » qui se prétendait l’héritière de l’ancienne, un « nouveau catéchisme », un « nouveau code de droit canon » etc…, aurions-nous aussi un « nouvel Itinéraires » ? Il suffit en effet de comparer cet article de Jean Madiran avec ce qu’il écrivait dans « l’ancien Itinéraires », par exemple dans l’éditorial du « Supplément-Voltigeur » n° 39 de Juin 1976 (on le trouve reproduit dans le n° spécial d’Itinéraires de Décembre 1976 « la condamnation sauvage de Mgr Lefebvre »), pour être frappé de l’évolution de la pensée du chroniqueur. Comparons les deux formules :

ANCIENNE FORMULE


Juin 1976


“HORS DE QUELLE ÉGLISE ?”

NOUVELLE FORMULE


Été 1991


“NOTE HISTORIQUE ET DOCTRINALE
SUR L'ÉGLISE CONCILIAIRE”

Paul VI accuse Mgr Lefebvre de "se placer hors de l'Église". Mais hors de laquelle ? Il y en a deux. Et Paul VI n'a pas encore renoncé à être le pape de ces deux Églises simultanément. Dans ces conditions, "hors de l'Église" demeure équivoque et ne tranche rien.


Qu'il y ait présentement deux Églises, avec un seul et même Paul VI à la tête de l'une et de l'autre, nous n'y sommes pour rien, nous ne l'inventons pas, nous constatons les faits.


 

Plusieurs épiscopats qui se déclarent en communion avec le pape, et que le pape ne rejette point de sa communion, sont objectivement sortis de la communion catholique. (...) Oui, mais prévaricateurs, déserteurs, imposteurs, Paul VI reste à leur tête sans les désavouer ni les corriger, il les garde dans sa communion, il préside à cette Église-là aussi. (...)


 

Si le concile a été constamment interprété comme il l'a été, c'est avec le consentement actif ou passif des évêques en communion avec le pape. Ainsi s'est constituée une église conciliaire, différente de l'Église catholique. (...)


 

Il y a deux Églises sous Paul VI. Ne pas voir qu'elles sont deux, ou ne pas voir qu'elles sont étrangères l'une à l'autre, ou ne pas voir que Paul VI jusqu'ici préside à l'une et à l'autre, c'est de l'aveuglement, et dans certains cas peut-être un aveuglement invincible. Mais, l'ayant vu, ne pas le dire serait la complicité de son silence à une anomalie monstrueuse.

Il était d'une grande commodité, pour le langage et le raisonnement, de nommer l’ "Église conciliaire" comme si elle constituait une réalité substantielle. Mais l'inconvénient serait d'oublier qu'elle n'est point un sujet subsistant en face d'une autre Église. Bien ou mal nommée, et quelque soit le sens que l'on donne à cette expression, l'église conciliaire n'est qu'un état de l'Église catholique : l'accident d'une substance. (...)


 

Ces deux Rome ne sont pas substantiellement distinctes l'une de l'autre. Il n'existe que l'unique Rome, plus ou moins atteint par la "tendance néomoderniste", comme un individu est plus ou moins profondément atteint par une maladie. Plus ou moins malade, l'unique Rome est celle du pape. D'ailleurs, si par impossible il existait deux Rome subsistantes l'une en face ou à côté de l'autre, celle du pape serait forcément la vraie (1).


 

(...) Se représenter aujourd'hui une Église conciliaire comme distincte, la faire consister en une Église visible du Pape et des évêques au point que reconnaître leur juridiction, y demeurer ou s'y replacer devrait être tenu pour le signe visible de l'adhésion à la maladie conciliaire, voilà une conséquence exorbitante qui se trouverait nécessairement impliquée, il me semble, dans un concept d’ "église conciliaire" hypothéqué par une erreur philosophique, fût-elle inconsciente, sur la substance et ses accidents.

 

Il y a plus qu’une nuance entre les deux articles de Jean Madiran. Est-ce le fait de s’être « replacé sous la juridiction » de l’église Conciliaire qui aurait eu pour conséquence de donner les premiers symptômes de « la maladie conciliaire » ? Nous en trouvons trois pour notre part :

1- L’évolution de la pensée. Il suffit de comparer les deux formules pour le constater. Peut-être, en fin logicien, notre auteur arrivera à montrer qu’il a évolué sans se contredire : mais en cela aussi il imitera l’église Conciliaire qui prétend défendre la liberté religieuse et l’œcuménisme sans contredire le Magistère antérieur.

2- L’absence de saine philosophie. Prétendre qu’une société (être moral) est une substance (être physique) relève d’une curieuse philosophie. Un élève de deuxième année d’un séminaire catholique (et non conciliaire !) saurait expliquer qu’une société est une union morale de personnes et donc, par définition, elle est de l’ordre des accidents (2) : elle est une union accidentelle de substances, mais non pas une substance.

Il est vrai que l’Église n’est pas seulement un corps moral, mais aussi un corps mystique. Cela signifie qu’en plus de l’union morale naturelle des personnes dans la recherche d’un même bien, il y a une union surnaturelle par la foi, si bien que l’unité du corps mystique est bien plus grande que celle de toute autre société humaine.

Mais la grâce ne détruit pas la nature, et cette unité reste de l’ordre accidentel. Pie XII l’explique très clairement dans l’encyclique Mystici Corporis : « tandis que dans un corps naturel (3) le principe d’unité unit les parties de telle sorte que chacune manque entièrement de ce qu’on appelle subsistance propre, dans le corps mystique, au contraire, la force de leur conjonction mutuelle, bien qu’intime, relie les membres entre eux de manière à laisser chacun jouir absolument de sa propre personnalité ».

Autrement dit, si on acceptait la philosophie de Jean Madiran, chaque chrétien, en recevant le baptême, perdrait sa substance et sa personnalité pour se fondre dans l’Église-substance ! Cette théorie ressemble plus à « la fusion dans le grand tout » des adeptes du New-Age qu’à la communion des saints du Credo catholique !

3- Ce qui nous paraît plus grave, c’est que Jean Madiran semble s’être laissé influencer par cette impiété que pourtant il stigmatise lui-même avec raison. En effet il est impie de dire que « l’église Conciliaire est un état de l’Église catholique : l’accident d’une substance ».

L’Église catholique est sainte et ne saurait avoir comme accident ou propriété « la tendance néo-moderniste » de l’église Conciliaire. Le néo-modernisme, le faux œcuménisme, la liberté religieuse, la nouvelle ecclésiologie etc…, tous ces caractères que nous avons étudiés dans l’article sur « l’ecclésiologie comparée » ne sont pas catholiques. L’église Conciliaire n’est pas un accident de « la substance Église catholique », elle est un corps étranger à l’Église et qui s’oppose à elle en « dissolvant Jésus-Christ » parmi les fausses divinités (4).

 

Conclusion :

Nous devons continuer à dire ce que Madiran écrivait en 1976 : « il y a présentement deux Églises », « différentes » et « étrangères l’une à l’autre ».

Nous devons préciser, pour répondre à ce que Madiran écrit en 1991 : les deux Églises sont deux sociétés, aucune des deux ne peut prétendre être une substance.

Et même si ces deux sociétés s’opposent l’une à l’autre, il est possible d’appartenir simultanément à l’une et à l’autre :

Pour appartenir à l’Église catholique, il faut et il suffit d’avoir reçu un baptême valide, de professer la vraie foi, et de ne pas en être séparé par un vrai schisme ou retranché par une excommunication majeure (et valide !). Cf. « Mystici corporis« .

Pour appartenir à l’église Conciliaire, il suffit de professer les erreurs qu’elle véhicule ou de s’associer (formellement (5)) avec ceux qui les professent.

Il est donc tout à fait possible d’appartenir aux deux sociétés en même temps, comme il est aussi possible d’appartenir en même temps à l’Église catholique (au moins à son corps) et à la Contre-Église (6). Ce serait par exemple le cas d’un catholique qui se ferait franc-maçon sans renier sa foi, ou qui militerait dans le New-Age.

À l’inverse, et Jean Madiran semble n’avoir pas vu cette évidence, il est tout à fait possible d’appartenir à l’église Conciliaire sans appartenir à l’Église catholique. C’est le cas de tous les catholiques, clercs et laïcs, qui sont tellement imbus des idées de l’église Conciliaire qu’ils ont fini par abandonner la vraie foi. C’est le cas des protestants et des orthodoxes qui « appartiennent déjà par la grâce de Dieu et le don de la foi et du baptême à l’unité suprême de l’unique peuple de Dieu » (Jean-Paul II, discours aux cardinaux du 22/12/1986, DC 1933). Rappelons-nous en effet que l’église Conciliaire a donné le sacerdoce à Max Thurian (Protestant de Taizé), et a levé l’excommunication des orthodoxes !

Enfin, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant, on peut (7) très bien appartenir à l’Église catholique sans appartenir à l’église Conciliaire : c’est le cas des catholiques qui refusent les nouveautés conciliaires. Et si on prétend parfois que de tels catholiques sont « schismatiques », ou « excommuniés », il faut s’entendre : schismatiques par rapport à l’église Conciliaire mais pas par rapport à l’Église catholique, excommuniés par l’église Conciliaire mais pas par l’Église catholique.

Et c’est même cette appartenance à l’unique Église catholique qui est l’état normal et agréable à Dieu : la double appartenance est une maladie et un péché (8).

 

Fin de l’article du Sel de la Terre.

 


Les passages soulignés en rouge sont soulignés par LHR.

[1]Note de LHR. Raisonnement faux. En cinquante ans, M. Madiran n’a jamais voulu parler du plan de l’ennemi expliqué particulièrement par Mgr Delassus et Crétineau-Joly. Il ne sait pas que leur but est de mettre un Pape à eux, sachant que jamais un vrai Pape ne viendra à eux. M. Madiran ne peut penser une minute que ce plan est accompli ! et que donc « la Rome de leur pape est forcément la fausse ».

Cette énorme et inadmissible lacune de M. Madiran explique ses dérives et où il en est aujourd’hui : plus du tout catholique et complètement conciliaire. M. Madiran a de très graves responsabilités dans l’apostasie de nombreux clercs et fidèles. On ne dénoncera jamais assez combien ce faux Maître est dangereux.

[2] Certes il y a des substances dans une société, à savoir les personnes dont elle est formée matériellement ; mais elle est constituée formellement par l’union des intelligences et des volontés dans la poursuite du bien commun, c’est-à-dire par des réalités de l’ordre des accidents.

[3] C’est-à-dire une substance comme le corps humain.

[4]Note de LHR : « corps étranger à l’Église » ! Nous sommes d’accord, mais il faut en tirer la seule et bonne conclusion : la secte conciliaire n’est pas l’Église Catholique. Principe de non-contradiction.

[5] C’est-à-dire dans les actions où ils les professent. Par exemple quelqu’un qui assiste formellement à la nouvelle Messe adhère par là à l’église Conciliaire. Par contre quelqu’un qui reconnaît Jean-Paul II comme pape, sans pour autant accepter les erreurs qu’il professe, ne fait pas partie pour cela de l’église Conciliaire.

[6]Note de LHR : oui on peut appartenir à la contre-église et en même temps à l’Église Catholique.

Mais ceux qui font cela ne font plus partie de la Sainte Église. Ils peuvent y venir physiquement, mais ils sont, et ne sont que de la contre-église. En aucun cas ils ne sont membres de la sainte Église qu’ils ont reniée en s’affiliant à la contre-église. Ce sont des loups dans la bergerie.

Ceux qui sont de la sainte Église sont toujours un : en aucun cas ils ne vont à la contre-église.

De même : ceux qui sont du oui mais, du oui non, du oui peut-être, sont du camp du non. Ceux qui sont du camp du oui, ne rajoutent rien, cf. Math, v, 37 : « ce qui se dit de plus, vient du malin ».

Que des « théologiens » ne comprennent pas cela, c’est gravissime : ils sont incapables de diriger les fidèles dans les notions de bien et de mal, et incapables surtout de comprendre la grille amis-ennemis. On le voit dans la dérive où Avrillé s’est engagé et maintenant s’enferme.

[7]Note de LHR : Non ! Un catholique ne doit appartenir qu’à la seule Église catholique, la seule qui enseigne la vraie Foi, comme l’article le souligne plus haut, la seule qui ne fasse pas perdre la Foi, la seule qui conduise à la Vie Éternelle. Ce n’est pas rien. C’est sans aucune compromission.

« Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la Souveraine Vérité et le motif propre de la Foi ». Léon XIII, Satis cognitum.

Nous conseillons fortement Avrillé à rappeler et diffuser ce passage de Léon XIII, qu’ils semblent méconnaître.

[8]Note de LHR : Voilà qui est très bien résumé, mais alors pourquoi ne pas comprendre que l’autre Rome ne peut pas être l’Église et en tirer les conclusions. La très sainte Vierge Marie a eu à La Salette une formule éclairante : Rome a perdu la Foi. Rome, pas l’Église. La très sainte Vierge Marie ne confond pas Rome et l’Église.

Sachons en tirer la conclusion évidente : la Rome d’aujourd’hui n’est pas catholique. Avrillé le voit et le dit. Mais il faut aller plus loin : la Rome d’aujourd’hui n’est pas l’Église Catholique, et cela Avrillé ne le voit pas, ne veut pas le voir, ne le dit pas, et trompe ses lecteurs et ses fidèles.

Les « Verrua », « Bordeaux », etc. ont la grave responsabilité de nous avoir enfermés dans le problème du Pape : hérétique, pas hérétique, hérétique formel, materialiter, formaliter, siège vacant, siège occupé, etc., c’est-à-dire, tout centrer sur ces « papes » conciliaires (vrais papes conciliaires, mais impossibles Papes catholiques), nous bloquant dans des discussions éternelles et stériles, alors que la démonstration évidente que cette secte n’est pas l’Église Catholique, Une, Sainte, Apostolique (mais là il faut avoir l’humilité de se mettre à l’école de la très sainte Vierge Marie !) résout tout en une minute. On conclut facilement que cette secte non catholique éclipse la Sainte Église de Notre-Seigneur. Cela évite de confondre le Vicaire de Jésus-Christ avec le chef de la bande de la synagogue de Satan qui a tout détruit.

 

 

* * *

 

Et pour finir, rigolons un peu avec la chronique : du blog d’Anne Brassié :
« La mort d’un grand chef vendéen »
(!!!)

 

2008Le blog d’Anne Brassié

La mort d’un grand chef vendéen

 

Jean Madiran a été rappelé à Dieu le 31 Juillet, à l’âge de 93 ans. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas il fut un grand chef de guerre intellectuelle et spirituelle. (!!!) Nous sommes en effet en guerre larvée depuis 45. Les communistes qui ont « gagné la guerre » aux côtés des alliés continuent à polluer les esprits et l’Église, elle-même, depuis le concile, a rallié les thèses modernistes en rayant sa Tradition bi millénaire. Jean Madiran a combattu sa vie durant contre ces deux dérives mortelles pour notre société. Ses livres, la revue Itinéraire, puis le quotidien Présent qu’il avait fondés sont des armes redoutables pour ce combat. (Il suffit de le dire…) Tous ceux qui l’ont lu ont compris vers quels désastres la démocratie chrétienne nous conduisait. Soutien de Monseigneur Lefebvre, (en sous-marin…) il a répété à l’infini, « Rendez-nous la messe, le catéchisme et l’Écriture sainte. » Fidèle à Rome (l’apostat !) il s’est éloigné de la Fraternité St Pie X au moment où Monseigneur Lefebvre a consacré quatre évêques (c’est là que le sous-marin fît surface…) sans lesquelles la Fraternité n’aurait pu survivre, c’est à dire confirmer et ordonner des prêtres. À la fin de sa vie il reconnaissait que Monseigneur Lefebvre avait agi pour le bien de l’Église. (Faux jeton repris de remords ???)

Son combat politique, je vais l’illustrer par ses quelques remarquables citations trouvées dans le quotidien Présent au lendemain de sa mort, elles vous donneront une (fausse) idée de la force de son esprit : « Quels anges immatériels croyez-vous être si vous méprisez la politique…C’est la politique qui décide de la liberté et de la tyrannie, du sang versé, de la vie et de la mort du peuple et, même, souvent, du sort des âmes. La grande affaire du siècle est politico-religieuse. Politique et religion marchent forcément ensemble. »

Mais cette politique, il faut s’en méfier « Il faudrait que le clergé d’aujourd’hui apprenne enfin que la politique est le monde clos du mensonge. Elle l’est devenue aux mains de la démocratie moderne, instrument idéologique de la ténébreuse alliance entre le socialisme apatride et la fortune anonyme et vagabonde (c’est du Maurras ça !) : ténébreuse alliance qui réduit les peuples chrétiens en servitude, la servitude de l’argent roi. »

Vous comprendrez qu’avec de tels propos de vérité dans le monde clos du mensonge journalistique il ait été ostracisé radicalement. Le journal, La Croix, l’a ignoré, depuis le premier numéro d’Itinéraires, ce qui n’est ni chrétien, ni journalistique. Le Monde de même et Le Figaro itou. (Ils se sont bien rattrapés depuis sa mort !) Disciple de Maurras, refusant les mensonges sur le Maréchal Pétain, c’était l’homme à abattre. Ils n’y sont pas arrivés et jusqu’à la veille de sa mort il écrivait, porté par la vertu d’espérance qui, selon l’Église « se différencie de l’espoir en lui donnant, sous le regard de la foi, une perspective d’éternité. » Merci à Camille Galic d’avoir relevé cela. Elle m’a fait comprendre que, sans Madiran, nous aurions désespéré de l’avenir qui, à vue humaine, est si sombre. Mais voilà, Jean Madiran marchait comme Péguy qu’il admirait, sa main dans celle de la petite fille Espérance.

Ses éditeurs sont Dominique Martin Morin, Via Romana. Ils sont accessibles. Le journal Présent peut être trouvé sur Internet.

Pour ceux qui le connaissait, ils savent la perte que nous venons de faire. Je reproduirai plus tard l’article que j’ai publié dans Présent.

Publié le 8 août 2013 par Anne Brassié

 

revolution nationaleNote du CatholicaPedia : Le 6 février 1995, à Paris, Madiran organise avec d’autres personnalités dont François Brigneau, une réunion présidée par Maurice Bardèche pour célébrer l’anniversaire du 6 février 1934 et la mort de Robert Brasillach. Il déclare : « Jeunes gens et jeunes filles qui êtes ici ce soir, nous remettons entre vos mains la mémoire de la Révolution Nationale, nous vous remettons la mémoire de la France qui attend, qui espère et qui veut sa libération. »

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 10th, 2013 at 12:38 am

Posted in Louis-Hubert REMY,Madiran/Arfel,Tradition

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Twist again à Rio : « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit »

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Les JMJ 2013 de Rio se sont terminées hier soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec papeFrançois et deux à trois millions de personnes…

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Avant la coupe du monde de football de 2014 et les Jeux olympiques d’été de 2016, les JMJ 2013 constituent le premier des trois événements mondiaux majeurs dont l’organisation a été confiée au Brésil. (!!!!! Wikipedia.org : Journées mondiales de la jeunesse 2013) C’est tout vous dire !…

Quelques singeries en différé des JMJ de Rio !

JMJ : Jamboree Mondial des Jobards —
Dans ma jeunesse, JMJ, avait une toute autre signification. Jésus, Marie, Joseph mais les moins de cinquante ans ne doivent pas savoir !

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JMJ : le plus grand lupanar du monde : Soutanes et bikinis sur la plage de Copacabana

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RIO DE JANEIRO – Deux millions de personnes étaient rassemblées samedi soir sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro avec le pape François pour le début de la veillée de prière des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), a estimé le Vatican.

« Il y a deux millions de personnes », a indiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, à l’AFP, alors que la célèbre plage carioca était noire de monde, totalement recouverte de tentes et de sacs de couchage.

Le maire de Rio, Eduardo Paes, a estimé samedi que près de trois millions de personnes assisteront dimanche sur la plage de Copacabana à la messe de clôture des JMJ célébrée par le pape François.

« Je m’attends à ce que l’on batte le record (d’affluence) de l’histoire de la plage de Copacabana. Je pense qu’il y aura entre 2,5 et 3 millions de personnes », a déclaré le maire samedi lors d’une conférence de presse.

« J’en vois beaucoup qui ne sont pas catholiques, qui n’ont pas la ferveur chrétienne mais qui viennent voir le pape », a souligné le maire.

 

M. l’abbé Marchiset nous a parlé dimanche avant-dernier (au Neuvième dimanche après la Pentecôte) des sacrilèges dans les sanctuaires, mais il faut parler aussi de ces attitudes liturgiques conciliaires. Suivant l’adage « la façon dont on prie, c’est la façon dont on croit », ces attitudes manifestent une toute autre foi, et bien sûr n’expriment pas cette vertu d’humilité et n’incitent guère à la contrition des péchés !

Un Festival de Viande : Un Carnaval … Un Bonheur Extrême pour Bergoglio

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quand il fut élu “pape”, il a dit, « arrêtons avec le carnaval »

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Alors que l’auto-destruction de l’église Conciliaire s’approfondit chaque jour, Francisco/Bergoglio se trouve des joies au Brésil, en jouissant de son carnaval grotesque.

Nous voyons ici le bonheur qu’il a quand il a salué un groupe d’Indiens d’Amazonie, après avoir terminé une rencontre qui l’a eu comme protagoniste principal dans le Théâtre Municipal de Río de Janeiro :

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JMJ 2013 : Les Princes de L’eglise Conciliaire (de V2.d’eux) Donnent un Exemple de Spiritualité et de Recueillement

 

 

Un Esprit de Recueillement et de Réflexion Profondément Sacramentelle dans la JMJ 2013

 

Un échantillon impressionnant de « l’esprit » qui anime « l’église » …

Pénitence ! Réparation ! Discours !
Paraissent crier les milliers et milliers de cœurs contrits par leurs péchés.

Les vêtements révèlent aussi la profondeur du sens pénitentiel de ce rassemblement massif.

Les mêmes mouvements, la piété affectée qui élève l’âme et de la musique sacrée ont composé le cadre idéal pour cette manifestation de la foi « qui déplace les montagnes » (de pognon)

Francisco ne se lasse pas de répéter « Je veux une église pauvre » … Et c’est ce que nous avons !

Très pauvre et misérable … angoissante …

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Le Carnaval de la JMJ 2013

 

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Neuvième dimanche après la Pentecôte – 2013

Mes bien chers frères, avec l’Épître et l’Évangile de ce neuvième dimanche après la Pentecôte, l’Église nous met en garde contre l’idolâtrie.

Considérons donc cette mise en garde, et regardons tout d’abord la gravité du culte d’idolâtrie.

Dans le passage de l’Épître aux Corinthiens, saint Paul se reporte à l’épisode de l’adoration du veau d’or. Il a cette mise en garde contre l’idolâtrie : « Ne devenez point idolâtres non plus, comme quelques-uns d’entre eux, dont il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et boire, et ils se levèrent pour jouer ». Nous savons en effet que pendant que Moïse était monté au Sinaï, le peuple porté au mal, avait demandé à Aaron de lui faire un dieu, et Aaron avait ôté tout frein au peuple, l’exposant à devenir une risée parmi ses ennemis. Retenons bien la cause de cette débauche, car les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous comprendrons la cause de ce que nous voyons aujourd’hui.

Devant l’idolâtrie et la débauche du peuple, Moïse brisa donc les tables de la loi et réduisant en poudre le veau d’or, il en fit boire aux enfants d’Israël. Et le premier châtiment de cette idolâtrie fut immédiat : Moïse dit à tous les enfants de Lévi : « Ainsi parle Yahweh, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée à son côté ; passez et repassez dans le camp d’une porte à l’autre, et que chacun tue son frère, chacun son ami, chacun son parent ! ». Vingt-trois mille hommes exécutèrent l’ordre. Les lévites furent récompensés de cet acte courageux en étant associés au service du culte.

Considérons alors la cause et le châtiment de ce grave péché d’idolâtrie, car vous n’êtes pas sans savoir, mes bien chers frères, que ce qui est arrivé aux hébreux, a été écrit pour notre instruction. Nous avons donc vu que c’est Aaron qui a ôté tout frein au peuple hébreu. Les hébreux qui se sont alors livrés à l’idolâtrie et puis à la débauche. Aujourd’hui, c’est la prévarication des clercs, des évêques tout particulièrement, abandonnant leurs fonctions de gardiens de la foi et de la morale, qui a comme conséquence directe, ce culte de l’homme à travers ces nouvelles liturgies, et puis toute cette débauche dans la morale, dans les mœurs. Oui, les rênes se trouvent débridées, et le peuple fait continuellement la fête. Et comme pour s’étourdir, il ne sait même plus que choisir dans tous ces divertissements qui sont l’occasion bien souvent de licences et de débauches.

Mais, mes bien chers frères, je serais incomplet dans ces explications, si je ne vous parlais pas également  des  sacrilèges dans les églises, dans les sanctuaires bénis, consacrés, qui ont donc été les demeures de Dieu ici-bas. Car dans une église qui possède encore son mobilier religieux, tout rappelle que ce lieu est redoutable que c’est la demeure de Dieu. Vous le savez, l’Église reprend ces paroles de Jacob, lorsqu’il réalisa la portée de son songe, quand il prit alors la pierre qui lui avait servi d’oreiller, l’érigea en stèle et répandit de l’huile à son sommet. En effet il s’écria : « Que ce lieu est redoutable, il n’est autre que la demeure de Dieu, c’est la porte du Ciel », et il appela ce lieu Béthel, c’est-à-dire la maison de Dieu. La liturgie reprend donc ces paroles pour les appliqués désormais aux sanctuaires catholiques.

Réfléchissez alors quelques instants sur ce qui se passe dans ces sanctuaires, à tous ces sacrilèges, sous l’égide d’un clergé qui permet toutes sortes de spectacles et qui officie dans des cérémonies qui n’ont plus rien à voir avec la sainte Messe et la sainte liturgie catholique. Comme Aaron, se sont eux malheureusement qui commettent ces iniquités et qui conduisent le peuple dans toutes ces iniquités. C’est bien sûr le démon qui aspire à tout cela ! Mgr Gaume le dit dans son Traité sur le Saint-Esprit : « Comme autrefois pour les Juifs, écrit-il, Satan pousse aujourd’hui les chrétiens à toutes sortes d’iniquités : c’est ce que saint Paul appelle « l’idolâtrie spirituelle, dont l’effet immédiat est d’anéantir en tout ou en partie la salutaire influence de l’auguste mystère de la Rédemption ».

Et parmi toutes ces iniquités, il faut bien parler de toutes ces messes, certes valides, mais malheureusement au cours desquelles les prêtres et les fidèles qui se disent de Tradition, sont en union avec l’hérétiques au Canon de la messe ! Cette union avec l’hérétique constitue un délit qui, ne nous y trompons, pas, car rien n’est petit dans le culte envers Dieu, est du type sacrilège.

Quelle perte du sacré en 50 ans ! Quel commerce liturgique ne s’exerce-t-il pas dans les sanctuaires. On y danse, on s’y trémousse ! Et je n’ose bien sûr vous décrire la frénésie qui se manifeste dans certains concerts qui n’ont évidemment rien de religieux dans les édifices construits pour et par la foi catholique.

Pour nous mettre en garde de tout cela, l’Église a donc choisi ce passage de l’Évangile où nous voyons l’exemple de Notre Seigneur chasser les profanateurs du Temple et manifester son zèle pour le respect de la maison de Dieu. Notre Seigneur prend des cordes et chasse vendeurs et acheteurs du Temple. « Il est écrit, dit-Il : Ma maison sera appelée maison de prière ; mais vous, vous en faites une caverne de voleurs ».

Comprenons bien, par conséquent, que tout ce qui se passe depuis bien des décennies, que toutes ces différentes iniquités dans les lieux saints attirent la justice de Dieu. Tout cela nous attirent des châtiments, la juste justice de Dieu et saisissons une fois encore que Vatican II (d’eux), est le châtiment mérité de cette prévarication du clergé, et que dans cette révolution conciliaire, comme dans toute révolution d’ailleurs, il est nécessaire d’ôter le frein au peuple.

Les toujours mêmes ennemis du Christ et de l’Église, ces ennemis très rusés, comme le dit Léon XIII dans son Exorcisme, ont donc par l’intermédiaire du clergé prévaricateur, exécuté ce plan de la conjuration antichrétienne et réussi à ôter le frein au peuple. Rappelez-vous ce que dit  l’abbé Julio Meinvielle dans son ouvrage Les trois peuples. Il dit que « les ennemis déclarés de l’Église commencèrent à avoir du succès dans leur criminelle entreprise, seulement quand les chrétiens commencèrent à s’affaiblir dans l’esprit de leur vie intérieure ».

Désormais, nous le constatons bien à grande échelle, plus de sens chrétien, plus d’esprit de sacrifice, dans la vie même du baptisé, du clerc, voire chez beaucoup de religieux, de religieuses. Si bien que ces ennemis ont gagné et gagnent actuellement encore de grandes victoires pour la perte des âmes. Aussi, mes bien chers frères, puisque nous avons vu ce que fut le premier châtiment pour l’idolâtrie du peuple hébreu, châtiment qui fut immédiat, comprenons que le châtiment pour l’idolâtrie et les débauches d’aujourd’hui a réellement commencé.

Ce que nous vivons prépare la période du Sixième âge de l’Église que saint Jean décrit au chapitre XIII de l’Apocalypse. saint Jean parle de la bête qui monte de la mer. Cette bête, comme le dit le Père de Clorivière dans son Interprétation littérale de l’Apocalypse, c’est le monde idolâtre, ennemi de Jésus-Christ et de son Église. « Le dragon, précise-t-il, a suscité le monde ou l’assemblage des méchants du sein du siècle, comme d’une mer orageuse, pour continuer sa révolte parmi les hommes et les attirer avec lui dans l’abyme de la perdition ». C’est donc cet « assemblage des méchants » qui sert d’instrument au démon pour faire la guerre et porter les hommes à se ranger à sa suite et surtout, à lui rendre un culte idolâtre, car l’idolâtrie a toujours été le moyen de détourner les âmes du véritable culte envers Dieu.

C’est ce qui explique toutes ces religions, la multiplication de tous ces cultes idolâtres de par le monde, car le démon maintien ainsi ces âmes en son pouvoir.

Nous savons que son succès sera grand, avec ce temps qui lui est donné et ce plus de puissance que Notre Seigneur lui permet pour détruire l’Église, comme l’a entendu Léon XIII, mais dans des limites toutefois que Notre Seigneur impose. C’est pourquoi, il ne restera qu’un petit troupeau de véritables fidèles, et c’est la raison pour laquelle la très sainte Vierge dit bien à La Salette : « Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez ».

Voilà donc, mes bien chers frères, ce qu’il en sera de l’idolâtrie au Sixième âge, mais vous l’aurez compris, tout est déjà présent aujourd’hui dans les esprits, et la secte conciliaire a son veau d’or  qui s’appelle l’œcuménisme. Elle qui fait en sorte que ses membres ne croient plus aux dogmes, rejettent tout dogmatisme, elle s’est érigé un super dogme, celui de la religion et de la fraternité universelle. Écoutez comment, d’une façon prophétique Mgr Gaume, dans son ouvrage Où allons-nous, l’annonçait : « l’œcuménisme érigé en dogme, le dogme de la religion et de la fraternité universelle », dit-il. En quelques mots nous avons donc la synthèse de ce que nos contemporains pensent aujourd’hui.

Mais même si certains clercs de la fausse majorité traditionnelle parlent très certainement ce matin de tout cela, de ce qui revient a de l’idolâtrie, au culte de l’homme, inspiré par le démon, et prêchent contre les profanateurs de la liturgie et puis sur le zèle pour le respect de la maison de Dieu, il ne faut pas oublier que beaucoup d’entre eux sont en union avec l’hérétique au Canon de la Messe ! Alors, mes bien chers frères, n’acceptons absolument pas ces iniquités dans le culte qui est rendu à Dieu par le saint Sacrifice de la Messe. Ayons le plus grand respect de tout ce qui touche au culte divin !

Et puis, ne soyons pas idolâtres de nous-mêmes. S’affirmer être personnel, par exemple, c’est bien sûr de l’égoïsme. Mais il y a également  la sensualité,  qui est une forme d’idolâtrie, l’idolâtrie de soi-même, qui mène malheureusement aux péchés graves.

Aussi, puisque Notre Seigneur nous a montré que jadis le Temple était la maison de son Père, rappelons-nous que nos âmes, par le Baptême sont le temple du Saint-Esprit. De même que nous comprenons combien les demeures de dieu sont souillées, polluées par toutes sortes de cérémonies sacrilèges, comprenons aussi combien nous devons préserver nos âmes de toutes ces formes d’idolâtrie de soi-même.

Notre-Dame connaissant la sévérité miséricordieuse de son divin Fils à l’égard des profanateurs de notre sainte religion, et le temps des châtiments ayant déjà commencé, demandons-lui les grâces nécessaires pour toujours avoir ce respect de tout ce qui touche au culte divin et préserver notre âme de toutes ces formes d’idolâtrie.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

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Ézéchiel 22, 26-28
Louis Segond (LSG)

26 Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux.

27 Ses chefs sont dans son sein comme des loups qui déchirent leur proie; ils répandent le sang, perdent les âmes, pour assouvir leur cupidité.

28 Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs; ils disent: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel! Et l’Éternel ne leur a point parlé.

 

St Matthieu  24, 32-42

32. Du figuier apprenez cette comparaison : Dès que sa ramure devient tendre et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche.
33. Ainsi, lorsque vous verrez toutes ces choses, sachez que (l’événement) est proche, aux portes.
34. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées.
35. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
36. Quant à ce jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, mais le Père seul.
37. Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme.
38. Car de même que dans les jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on épousait et on était épousé, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche,
39. et qu’ils ne surent rien, jusqu’à la venue du déluge qui les emporta tous, ainsi sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.
40. Alors, de deux (hommes) qui seront dans un champ, l’un sera pris, l’autre laissé ;
41. de deux femmes qui seront à moudre à la meule, l’une sera prise, l’autre laissée.
42. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur doit venir.

 

Written by Cave Ne Cadas

juillet 29th, 2013 at 10:22 pm

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