Archive for the ‘fondateur’ tag
5 minutes de bonheur… (dans ce monde de brutes)
Cinq minutes sublimes… on ne s’en lasse pas !
et ce depuis 1000 ans !
Deus Meus, adiuva Me
Une vieille prière irlandaise en chanson. Elle a été composée par Máel Bhrolcháin, décédé en 1086.
Voici les paroles de cet hymne bien aimé dans le latin irlandais et médiéval moderne suivie par la traduction en anglais du professeur Gerard Murphy (1901 – 1959)
Deus Meus, adiuva Me
Deus meus adiuva me
Tabhair dom do shearc,a Mhic ghil Dé
Tabhair dom do shearc,a Mhic ghil Dé
Deus meus adiuva me.Domine da quod peto a te,
Tabhair dom go dian a ghrian ghlan ghlé,
Tabhair dom go dian a ghrian ghlan ghlé,
Domine da quod peto a te.Domine, Domine, exaudi me,
M’anam bheith lán de d’ghrá, a Dhé,
M’anam bheith lán de d’ghrá, a Dhé,
Domine, Domine exaudi me.
Translation
— My God, help me
— 1. My God, help me.
Give me love of thee, O Son of my God.
Give me love of thee, O son of my God.
My God, help me.
— 2. (not sung) Into my heart that it may be whole, O glorious King, swiftly bring love of thee. Glorious King, swiftly bring love of thee into my heart that it may be whole.
— 3. Lord, give what I ask of thee
Give, give speedily, O bright and gleaming sun
Give, give speedily, O bright and gleaming sun
Lord, give what I ask of thee.
— 4. (not sung) This thing which I hope and seek, love of thee in this world, love of thee in that, love of thee in this world, love of thee in that, this thing which I hope and seek.
— 5. (not sung) Love of thee, as thou wishest, give me in thy might (I will say it again). Give me in thy might (I will say it again) love of thee, as thou wishest.
— 6. (not sung) I seek, I beg, I ask of thee that I be in Heaven, dear Son of God. That I be in Heaven, dear Son of God, I seek, I beg, I ask of thee.
— 7. My Lord, hear me.
May my soul, O God, be full of love for thee.
May my soul, O God, be full of love for thee.
My God, help me.
Source : Gerard Murphy, Early Irish Lyrics: Eighth to Twelfth Centuries, (repr. Dublin 1998), 52-59
Le Christianisme celtique
Dans les 5èmes et 6èmes siècles (et même au-delà !) L’église celtique a été l’une des églises les plus spirituellement dynamique dans le monde.
Les chrétiens irlandais sont tous les enfants et petits-enfants spirituels de Patrick, l’homme qui a apporté le christianisme en Irlande. S’il n’était pas venu en Irlande, ils seraient encore tous perdus dans leur culte des idoles. Les Irlandais ne l’ont jamais oublié. Seize cents ans après sa mort, Patrick est toujours de leur héros national.
“pape”François salue la communauté de Taizé qui fête ses 75 ans
Cité du Vatican – L’antipape François Ø a salué mercredi dans la Rome Moderniste la communauté œcuménique de Taizé, en Bourgogne (centre de la France), qui célèbre ces jours-ci ses 75 ans et commémore en même temps les 10 ans de l’assassinat de son fondateur frère Roger.
L’antipape François Ø a rendu hommage au charisme de la communauté de Taizé et de son fondateur, dans un message pour le soixante-quinzième anniversaire de la fondation de la communauté, le centième anniversaire de la naissance de Frère Roger et le dixième de la mort de ce dernier…
Dimanche dernier, 16 août, les frères ont commémoré avec 4.000 jeunes et de nombreux représentants de diverses confessions chrétiennes comme d’autres « religions » les 10 ans de la mort de frère Roger, assassiné par une déséquilibrée roumaine pendant la prière du soir le 16 août 2005.
Demain, la communauté de Taizé aura 75 ans. Je veux adresser mes salutations, accompagnées de mes prières, aux frères moines, dans le souvenir du fondateur bien-aimé frère Roger Schutz, dont nous avons marqué il y a juste trois jours le souvenir du 10e anniversaire de sa mort, a déclaré le clown Blanc qui joue au pape.
Bonne route à la communauté de Taizé !, a-t-il lancé lors de son audience hebdomadaire au Vatican.
Dans un message adressé le même jour à frère Aloïs, actuel prieur de Taizé, l’antipape a salué en frère Roger un homme ayant cherché avec passion l’unité de l’Église, (…) ouvert aux trésors déposés dans les diverses traditions chrétiennes, sans pour autant accomplir de rupture avec son origine protestante.
Frère Roger a contribué à modifier les relations entre chrétiens encore séparés, traçant pour beaucoup un chemin de réconciliation et faisant confiance dans les nouvelles générations, a-t-il ajouté…
Depuis Jean XXIII, la communauté de Taizé entretient des rapports très chaleureux avec les différents antipapes conciliaire… Jean-Paul II s’y est rendu en octobre 1986, et, lors des obsèques du polonais apostat en avril 2005 à Rome, frère Roger avait reçu la communion des mains de Jozef Ratzinger, futur Benoît 1er de V², dit le XVIème.
À lire aussi :
La communauté de Taizé décrite par les protestants :
De nombreux responsables d’“Églises” (tous le gratin des fausses religions…les mille et une sectes…) et représentants des autres “religions” à Taizé :
À Rome moderniste, (ZENIT.org) papeFrançois |
Message de “pape”François
Au Frère Aloïs
et à la Communauté de Taizé
En cette année où la Communauté de Taizé célèbre trois anniversaires, le soixante-quinzième de sa fondation, le centième de la naissance de Frère Roger et le dixième de la mort de ce dernier, je m’associe à votre action de grâce à Dieu, Lui qui suscite toujours de nouveaux témoins fidèles jusqu’au bout. J’ai confié à mon Vénéré Frère le Cardinal Kurt Koch le soin de vous transmettre, ainsi qu’à tous les membres de la Communauté, l’assurance de mon affection.
Comme l’a dit le Pape Benoît XVI aux jeunes, à l’occasion de la Rencontre européenne organisée par la Communauté de Taizé à Rome en 2012, Frère Roger fut un « témoin infatigable de l’Évangile de paix et de réconciliation, animé par le feu d’un œcuménisme de la sainteté » (Discours du 29 décembre 2012).
C’est ce feu qui l’a poussé à fonder une communauté qui peut être considérée comme une véritable « parabole de communion » qui, jusqu’à aujourd’hui, a joué un rôle si important pour construire des ponts de fraternité entre les chrétiens.
Cherchant avec passion l’unité de l’Église, Corps du Christ, Frère Roger s’est ouvert aux trésors déposés dans les diverses traditions chrétiennes, sans pour autant accomplir de rupture avec son origine protestante. Par la persévérance dont il a fait preuve durant sa longue vie, il a contribué à modifier les relations entre chrétiens encore séparés, traçant pour beaucoup un chemin de réconciliation.
Nourri par l’Écriture Sainte, Frère Roger se référait aussi à l’enseignement des saints Pères de l’Église, il puisait aux sources chrétiennes et savait les actualiser auprès des jeunes.
Frère Roger comprenait les nouvelles générations ; il avait confiance en elles. Il a fait de Taizé un lieu de rassemblement où des jeunes du monde entier se sentent respectés et accompagnés dans leur recherche spirituelle.
Frère Roger a aimé les pauvres, les déshérités, ceux qui, apparemment, ne comptent pas. Il a montré, par son existence et par celle de ses frères, que la prière va de pair avec la solidarité humaine.
Je rends grâce à Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, pour la vie donnée de Frère Roger, jusqu’à sa mort violente. Puisse la Communauté de Taizé maintenir toujours ardents le témoignage qu’il a rendu au Christ ressuscité et l’appel qu’il a sans cesse renouvelé à « choisir d’aimer ».
Du Vatican, le 16 août 2015
FRANCISCUS
© Librairie éditrice du Vatican
DOM GUÉRANGER, MONSEIGNEUR GAUME, MÊME COMBAT
En ce vendredi de la quatrième semaine après Pâques, nous vous soumettons une bonne méditation avec ce texte de Dom Prosper Guéranger, OSB, qui démontre que ce moine, liturgiste, théologien et fondateur de Solesmes et Mgr Gaume ont mené le même combat…
Nous le dédicaçons tout spécialement à monsieur l’abbé Belmont !
(voir la Réponse aux attaques contre Mgr Gaume des ESR)
Dom Guéranger, Monseigneur Gaume, Même Combat
Vendredi de la quatrième semaine après Pâques
Béni soit notre Sauveur ressuscité qui nous a dit en ces jours : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ! » Grâce à Sa miséricorde, nous croyons et nous avons été régénérés dans le saint Baptême ; nous sommes donc dans la voie du salut. Il est vrai que la foi ne nous sauverait pas sans les œuvres ; mais les œuvres aussi sans la foi seraient incapables de nous mériter le salut. Avec quel transport ne devons-nous pas rendre grâces à Dieu qui a produit en nous par Sa grâce ce don inénarrable, premier gage de notre béatitude éternelle ! Avec quel soin ne devons-nous pas veiller à le conserver intact, à l’accroître par notre fidélité ! La foi a ses degrés, comme les autres vertus ; notre prière doit donc être souvent celle que les Apôtres adressèrent à Jésus : « Seigneur, augmentez en nous la foi » (Luc. XVII, 5).
Nous sommes appelés à vivre dans un siècle où la foi est diminuée chez la plupart de ceux qui croient : et c’est là l’un des plus grands dangers qui peuvent assaillir le chrétien en ce monde. Quand la foi est languissante, la charité ne peut que se refroidir. Jésus demande à Ses disciples s’ils pensent que, lors de Son dernier avènement, Il trouvera encore de la foi sur la terre (Luc. XVIII, 8). N’est-il pas à craindre qu’elle ne soit voisine de nous, cette époque où les cœurs seront comme paralysés par le manque de foi !
La foi procède de la volonté mue par l’Esprit-Saint. On croit, parce qu’on veut croire ; et c’est pour cette raison que le bonheur est dans la foi. L’aveugle à qui Jésus rendit la vue, exhorté par Lui à croire au Fils de Dieu, répond : « Quel est-Il ? afin que je croie en Lui » (Jean. IX, 36). Ainsi devons-nous être disposés en présence de l’objet de notre foi. Croire, afin de connaître ce que nous ne connaîtrions pas sans la foi ; alors Dieu se manifeste à notre pensée et à notre cœur.
Mais vous rencontrez des chrétiens qui se scandalisent des saintes hardiesses de la foi. Ils nous parlent sans cesse des droits de la raison ; ils accusent les fidèles de méconnaître sa dignité, son étendue, son origine divine. Que les fidèles se hâtent donc de leur répondre : « Nous n’avons garde de nier la raison ; l’Église nous fait un devoir de reconnaître l’existence d’une lumière naturelle en nous ; mais en même temps elle nous enseigne que cette lumière, déjà obscurcie par l’effet de la chute originelle, serait incapable, fût-elle même demeurée dans son intégrité, de découvrir par ses seules forces la fin à laquelle l’homme est appelé, et les moyens d’y parvenir. La foi seule peut établir l’homme dans les conditions de la destinée sublime à laquelle la divine bonté l’a appelé ».
D’autres se persuadent qu’il existe pour le chrétien parvenu à l’âge du développement de la raison, une sorte de liberté de suspendre l’exercice de la foi, afin d’examiner s’il est raisonnable de continuer à croire. Combien font naufrage contre l’écueil que leur présente ce coupable préjugé ! La sainte Église cependant enseigne depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, et continuera d’enseigner jusqu’à la fin des siècles, que l’enfant qui a reçu le saint Baptême a reçu en même temps la foi infuse dans son âme, qu’il est pour jamais membre de Jésus-Christ et enfant de Son Église ; et que si, à l’âge de raison, la foi est combattue en lui par le doute, il reçoit la grâce pour anéantir le doute par la foi, et risquerait son salut en suspendant sa croyance. Non assurément que l’Église lui interdise de confirmer sa foi par la science ; loin de là ; car alors il ne cesse pas de croire. C’est « la foi qui cherche l’intelligence », selon la belle parole du grand saint Anselme, et pour récompense elle la trouve.
On en rencontre d’autres qui admettent qu’au sein même de la société chrétienne, il peut exister des philosophes, c’est-à-dire des hommes étrangers à la foi, professant sur Dieu et sur Sa créature un enseignement où la parole révélée n’est pour rien, une morale dépourvue de l’élément surnaturel. Des chrétiens acceptent ces philosophes, les louent et les honorent, leur reconnaissent plus ou moins implicitement le droit d’être ce qu’ils sont. Aveugles, qui ne voient pas qu’ils sont en présence de l’apostat ! qui ne sentent pas le frisson qu’éprouvèrent tous les enfants de l’Église, lorsque Julien, cherchant en vain à laver la trace ineffaçable de son baptême, se déclara philosophe sous les yeux d’une génération issue des Martyrs !
Parlerons-nous des tristes effets que produit pour la foi la fréquentation des hérétiques, les complaisances périlleuses qu’elle entraîne, les arrangements déplorables qu’elle fait naître dans un grand nombre d’esprits ? La terrible ligne de démarcation tracée par saint Jean, dans sa deuxième Épître (II JOHAN. X, 11), tend à s’effacer ; et la rappeler seulement serait déjà pour plusieurs un sujet de scandale. Il n’y paraît que trop par la facilité avec laquelle se contractent ces mariages mixtes qui commencent par la profanation d’un sacrement, et conduisent doucement à l’indifférentisme la partie catholique, qu’un entraînement, ou des calculs humains, ont égarée dans des voies si peu sûres. Quelles clameurs n’exciterions-nous pas si, dans notre pays, nous osions parler le langage qu’osait tenir dans Londres un illustre apôtre de la piété catholique ? Prenons du moins la liberté de le répéter après lui :
« L’ancienne haine de l’hérésie devient rare ; on perd l’habitude de regarder Dieu comme l’unique vérité, en sorte que l’existence des hérésies n’est plus un sujet d’épouvante. On tient pour certain que Dieu ne doit rien faire qui nous soit pénible, et que Son autorité ne doit prendre aucune forme désagréable ni blessante pour la liberté de Ses créatures. Comme le monde a rejeté les idées exclusives, il faut bien que Dieu suive le progrès et mette de côté des principes surannés dans Sa conduite à notre égard. Les majorités doivent finir par avoir le dessus : telle est la règle et le fait d’expérience dans un pays constitutionnel. C’est ainsi que la discorde et l’erreur en religion ont fini par devenir moins odieuses et moins alarmantes, simplement parce qu’on s’y est accoutumé. Il faut une certaine hardiesse de cœur et d’intelligence pour croire que toute une grande nation ait tort, ou que tout un siècle puisse aller de travers. Mais la théologie, dans sa simplicité, met bravement le monde tout entier au ban comme pécheur, et ne trouve pas de difficulté à n’assigner à la vraie Église qu’une portion modérée de la population du globe. La croyance dans la facilité du salut hors de l’Église est fort douce, si nous avons des parents ou des amis dans les liens de l’hérésie ; de plus, si nous voulons admettre cette maxime, le monde nous pardonnera une foule d’erreurs et de superstitions, et nous fera l’honneur de nous complimenter de notre religion comme étant un produit littéraire ou philosophique de notre crû, plutôt qu’un don de Dieu. Est-ce donc là un si grand avantage, pour que tant de gens en soient si enchantés, le paient si cher et sans regret ? Il est clair que cette croyance diminue notre estime pour l’Église, et doit affaiblir notre empressement à convertir les autres. Ceux qui font le moins d’usage du système de l’Église, sont naturellement ceux qui le connaissant et l’estimant le moins, seront le moins en état d’en juger ; et avec cela, ce sont justement ceux qui sont les premiers à faire généreusement le sacrifice des prérogatives de l’Église aux exigences de la mollesse et de l’indifférentisme modernes » (William Faber. Conférences spirituelles. Le ciel et l’enfer, page 341).
Signalons encore comme l’une des marques de la décadence de l’esprit de foi chez un grand nombre qui remplissent d’ailleurs les devoirs du chrétien, l’oubli, l’ignorance même des pratiques les plus recommandées par l’Église. Combien de maisons habitées exclusivement par des catholiques, où l’on chercherait en vain une goutte d’eau bénite, le cierge de la Chandeleur, le rameau consacré le jour des Palmes : ces objets sacrés et protecteurs que les huguenots du XVI° siècle poursuivaient avec tant de fureur, et que nos pères défendaient au prix de leur sang ! Quelle défiance chez beaucoup d’entre nous, si l’on parle devant eux de miracles qui ne sont pas consignés dans la Bible ! Quelle incrédulité superbe, s’ils entendent dire quelque chose des phénomènes de la vie mystique, des extases, des ravissements, des révélations privées ! Quelles révoltes soulèvent en eux les récits héroïques de la pénitence des saints, ou même les plus simples pratiques de la mortification corporelle ! Quelles protestations contre les nobles sacrifices que la grâce inspire à certaines âmes d’élite, qu’elle pousse à briser en un moment les liens les plus chers et les plus doux, pour aller s’ensevelir, victimes volontaires, derrière les grilles impénétrables d’un monastère ! L’esprit de foi révèle au vrai catholique toute la beauté, toute la convenance, toute la grandeur de ces pratiques et de ces actes ; mais l’absence de cet esprit est cause que beaucoup n’y voient qu’excès, inutilité, et manie.
La foi aspire à croire ; car croire est sa vie. Elle ne se borne donc pas à adhérer au strict symbole promulgué par la sainte Église. Elle sait que cette Épouse de Jésus possède en son sein toutes les vérités, bien qu’elle ne les déclare pas toujours avec solennité et sous peine d’anathème. La foi pressent le mystère non encore déclaré ; avant de croire par devoir, elle croit pieusement. Un aimant secret l’attire vers cette vérité qui semble sommeiller encore ; et quand le dogme éclate au grand jour par une décision suprême, elle s’associe avec d’autant plus de transport au triomphe de la parole révélée dès le commencement, qu’elle lui a rendu plus fidèle hommage dans les temps où une obscurité sacrée la dérobait encore à des regards moins purs et moins pénétrants que les siens.
L’abbé Gommar DePauw, Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique
Le site TRADITIO COMMUNIQUE :
Luciani-Jean-Paul 1er avait nommé l’abbé Gommar DePauw à la tête d’une commission vaticane chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe Traditionnelle en Latin
Le “Pape” Jean-Paul I-Luciani et l’abbé Gommar DePauw
Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique.
Nouvellement élu, JPI aurait téléphoné à DePauw pour qu’il vienne à Rome
prendre la présidence de la Commission du Vatican pour l’abrogation du Novus Ordo
et pour restaurer la Messe Latine Traditionnelle.
Mais JPI est décédé avant que la Commission ne puisse être annoncée
L’abbé DePauw était un prêtre indépendant qui n’avait rien à voir avec la F$$X
Un « expert » travaillant pour le quotidien italien La Stampa semble avoir quelque peu manqué d’inspiration dernièrement. Il avait déjà annoncé comme une certitude que Benoît-Ratzinger accueillerait la néo-Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans la secte conciliaire en la Fête de la Pentecôte, le dimanche 27 mai 2012. Or, cela ne s’est pas produit, bien au contraire : Ratzinger a finalement retrouvé assez de fermeté conciliaire pour dire à Fellay que si la néo-FSSPX n’acceptait pas le caractère doctrinaire du concile moderniste Vatican II, tout serait rompu. Fellay espérait louvoyer suffisamment autour de la doctrine catholique pour réussir quand même son ralliement, mais les trois autres évêques et les supérieurs de district ont opposé un « Nein » retentissant à ses idées de braderie, de sorte qu’il a dû faire retraite et repartir la queue entre les jambes dans son bunker suisse de Menzingen.
Le 26 août 2012, ce même « expert » fut surpris à émettre une autre demi-vérité. À l’occasion du centenaire de la naissance de Luciani-Jean-Paul 1er, le 17 octobre 2012, il cita le secrétaire de Luciani, selon qui celui-ci voulait « réparer la déchirure » entre la FSSPX et l’église Conciliaire. L’« expert » en question ignore apparemment que Luciani avait des ambitions bien supérieures à cela, puisqu’il entendait restaurer la Messe traditionnelle en latin dans l’Église tout entière. Il ressort d’informations datant de son élection, en 1978, que Luciani songeait à une personnalité surprenante pour l’aider à accomplir cette prouesse. Peu après le 26 août 1978, donc une fois élu, il téléphona à celui qui avait fondé en 1964 le Mouvement traditionaliste catholique, à savoir l’abbé Gommar DePauw, lui demandant de venir à Rome pour y prendre la tête d’une Commission du Vatican qui serait chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe traditionnelle en latin. Mais trente-trois jours plus tard, Luciani mourait avant que la création de cet organe ait pu être annoncée.
Les références académiques de l’abbé DePauw rivalisaient avec celles de Fulton Sheen. DePauw était en effet titulaire de trois licences importantes : droit canonique, théologie morale et histoire de l’Église. Il avait aussi un diplôme d’humanités classiques (avec mention), et il était docteur en droit canonique. En outre, c’était un homme d’action. Il interrompit ses études pour aller faire office d’infirmier sur le champ de bataille de Dunkerque, au début de la Deuxième Guerre Mondiale, et il fut capturé par les nazis, mais il réussit à s’évader à leur barbe de son camp de prisonniers. L’abbé DePauw émigra ensuite aux États-Unis, où des membres de sa famille étaient installés depuis la Guerre d’Indépendance. Après avoir passé son doctorat de droit canonique, il devint professeur et doyen des études au séminaire primatial des États-Unis, situé à Emmitsburg, dans le Maryland, non loin de Baltimore.
Entre 1962 et 1965, l’abbé DePauw participa au deuxième Concile œcuménique du Vatican comme peritus, c’est-à-dire comme expert et conseiller théologique, ainsi que comme procurateur. Il y fut promu prélat, mais son humilité l’empêcha d’en jamais utiliser le titre ou revêtir l’habit. Cependant, l’abbé DePauw entendait fort distinctement les sonnettes d’alarme qui résonnaient autour de lui durant le Concile. Il vit de près comment les modernistes pirataient ce dernier. Il quitta donc son poste, décidé à lutter contre ce qu’il percevait de manière prophétique comme une tempête à venir : la substitution du Novus Ordo à l’Église catholique romaine. L’abbé DePauw entrevit de manière tout aussi prophétique la conquête progressive de son séminaire par les pervers qui infiltreraient ensuite tous les séminaires conciliaires, où ils allaient promouvoir la sodomie et la pédophilie.
Une fois qu’il eut quitté son poste prestigieux au séminaire, l’abbé DePauw se rendit à New York. Là, dans l’immeuble de la Pan American, il prit l’initiative courageuse de célébrer en public et sans « permission » la Messe traditionnelle en latin, défiant ainsi ouvertement les autorités conciliaires. En tant que docteur de droit canonique, l’abbé DePauw fut le premier à rendre public le fait que la nouvelle messe était invalide et non catholique en vertu de la Bulle papale Quod primum du Pape Pie V, position qui est devenue depuis le bastion doctrinal du catholicisme traditionnel.
Quatre ans après, il fonda la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island (New York) qui, ouverte le 23 juin 1968, devint la première et la seule paroisse catholique romaine traditionnelle à fonctionner publiquement aux États-Unis, en dehors de la structure conciliaire. Au cours de sa longue vie, jamais l’abbé DePauw ne se vendit d’aucune manière à l’église Conciliaire, quelles qu’en soient les conséquences pour lui. Il n’avait aucune association avec la FSSPX. C’était un prêtre indépendant.
L’abbé DePauw utilisait de façon géniale les moyens de communication moderne pour faire de la publicité au Mouvement Traditionaliste Catholique. Singulièrement, il eut l’idée lumineuse de placer la Messe traditionnelle en latin, comme « publicité » de plus d’une demi-heure, sur au moins douze stations de radio arrosant les zones métropolitaines américaines. En ces jours sombres qui faisaient suite à Vatican II, le salut des catholiques traditionnels passa par « la Messe dominicale radiophonique [qui] vous est retransmise depuis la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island ». Cette messe fut ensuite diffusée dans le monde entier par la radio, les ondes courtes et l’Internet.
Si Luciani-Jean-Paul 1er avait vécu assez longtemps pour donner suite à son intention de nommer l’abbé DePauw à la tête d’une Commission chargée de restaurer la Messe traditionnelle en latin, ce prêtre remarquable, fondateur de notre mouvement, dont la FSSPX et les publications pseudo-traditionalistes ne parlent jamais, aurait changé la face de l’Église. Avec ce courage qui lui avait permis de combattre et – à son niveau – de vaincre les nazis, il n’aurait pas laissé les bureaucrates du Vatican s’opposer à sa restauration de la Messe traditionnelle en latin. Que l’on ne s’y trompe pas : au Vatican, l’abbé DePauw aurait mis à genoux les veules ecclésiastiques de l’église Conciliaire tout aussi efficacement que Jules César a fait plier les barbares d’Europe sous le joug de Rome.
Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120829
Traduction : CatholicaPedia.net
Site du CATHOLIC TRADITIONALIST MOVEMENT : http://www.latinmass-ctm.org/
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NDLR du CaholicaPedia : Nous sommes un peu septiques sur le fait que JPI aurait voulu restauré la Messe Traditionnelle en Latin. En effet, JPI était moderniste et hérétique bien avant sont élection comme anti-pape de la secte conciliaire !
Voir pour cela l’excellente analyse des Frères Dimond sur le site La Foi : La Vraie Liberté … :
Les scandales et les hérésies de Jean-Paul I
De Frère Michael Dimond et Frère Peter Dimond – du livre : “La Vérité : ce qui est vraiment arrivé à l’Église Catholique après Vatican II”
Lien : http://la-foi.fr/secte/antipapes/jean_paul1.aspx
Attention : Nous exprimons néanmoins de sérieuses réserves quant à la position des Frères Dimond qui bien qu’ayant fait de sérieuses études sur les hérésies de Vatican II et sur les anti-papes qui se succèdent à Rome depuis 1958, sont disciples de Feeney, jésuite américain, qui a été excommunié par Pie XII parce qu’il ne reconnaissait la possibilité de se sauver avec le seul baptême de désir ou le seul baptême de sang.
Pour Leonard Feeney, le baptême de sang et le baptême de désir sont des innovations hérétiques, tous les êtres humains non baptisés ne sont pas sauvés, mais vont directement en enfer. Il fut excommunié en 1953 par le pape Pie XII pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité ecclésiale, mais pour ses partisans, l’excommunication n’est pas valide en raison d’un vice de forme.
Sédévacantiste notoire, le Frère Michael Dimond, O.S.B., du Monastère de la Sainte Famille, NY, USA, a établi une liste des ‘202 hérésies de Vatican II’ et des ‘101 hérésies de Jean-Paul II’.
Nous reconnaissons la valeur profonde de leur travail sur la secte de Vatican d’Eux et sur la Sede vacante (sedes vacans) mais nous ne les recommandons pas sur leur doctrine et en particulier sur les problèmes de la messe, de l’una cum, de la confession, de la sexualité, etc…
PURGE-F$$PX : L’abbé François Chazal sur le point d’être expulsé…
In persecutione – L’Abbé Chazal sur le point d’être expulsé de la F$$PX – Seconde Monition Canonique et la réponse de l’abbé François Chazal à l’abbé Daniel Couture Supérieur du District d’Asie de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
“c’est avec joie que je présenterai ma nuque au couperet”
La nouvelle est sortie hier sur les deux Forums américains CathInfo.com & Ignis Ardens. Nous vous donnons ci-dessous, la traduction de l’échange de lettre entre l’abbé Daniel Couture et l’abbé François Chazal.
On ne peut que s’étonner de cette nouvelle tracasserie purement procédurière et politique visant un prêtre de la F$$PX dont la résistance au ralliement dérange (c’est le moins qu’on puisse dire !…). Mais ce qu’il y a de plus renversant dans cette affaire, c’est de voir un « fils de Mgr Lefebvre » brandir contre l' »accusé » un article du “Code de droit canonique” de 1983, dont le fondateur de La Fraternité lui-même avait dit qu’il était pire que la messe de Paul VI !…
Quelle plus terrible condamnation anticipée peut-on voir, dans cette déclaration de Mgr Lefebvre, contre ceux de ses continuateurs supposés qui n’hésitent pas à se rallier à une ignominie post-conciliaire de plus pour mieux marginaliser et exclure un nouveau prêtre fidèle à la Tradition ?
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Abbé Couture vs Abbé Chazal
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Sources :
CathInfo.com : http://www.cathinfo.com/catholic.php/Fr-Chazals-2nd-Canonical-Warning-and-His-Response
Ignis Ardens : http://z10.invisionfree.com/Ignis_Ardens/index.php?s=33ec16769f5f637a63a6706fcc598138&showtopic=10449
Courtisan un jour,… courtisan toujours !
Lettre Ouverte de l’Abbé Moulin à Mgr Williamson
Vous avez sans doute lu ce texte de l’abbé Moulin sur l’Internet.
Tandis que ce pauvre Max Barret s’en félicite, on ne peut que constater que tous ces abbés sont indécrottables !
Grand adulateur de Mgr Williamson, il loue les cours donnés par Williamson (Willi pour les intimes) à Écône en disant que Fellay a reçu de lui « une solide formation philosophique et théologique » !!!! Ah oui ? Vraiment ? On voit où l’a amené aujourd’hui cette « solide formation » !!
de: | MAX BARRET barret.max@free.fr | ||
heure de l’expéditeur: | Envoyé à 15:11 (GMT+02:00). | ||
à: | MAX BARRET <barret.max@free.fr> | ||
date: | 30 juin 2012 15:11 | ||
objet: | TR: Coutisan un jour, courtisan toujours | ||
envoyé par: | free.fr |
Un abbé de plus monte en ligne !
Je n’ai découvert ces textes qu’à mon retour d’Ecône cet après-midi !
C’est aussi à diffuser très largement. !
Abbé Charles Moulin
Prieuré de Nice
Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Richard Williamson
Monseigneur,
Veuillez pardonner le caractère public de ces lignes que je me permets respectueusement et amicalement de vous adresser, comme suite au dernier courrier interne du Secrétaire Général de la Fraternité nous informant de votre exclusion du prochain Chapitre Général à Ecône.
Aussi, est-ce à l’Ami personnel de Monseigneur Lefebvre, au Doyen des évêques de la Fraternité, à l’ancien Supérieur, Sous-directeur du séminaire d’Ecône, à mon ancien Professeur de philosophie et de théologie, à un Frère aîné dans le sacerdoce et enfin à l’Ami de plus de quarante ans de ma famille providentiellement rencontré sous l’égide de Notre de Dame du Mont Carmel, que je vous demande respectueusement ne point tenir compte de ce courrier, conséquence d’un probable et regrettable malentendu vous concernant, et à ne pas renoncer de vous rendre comme prévu à Ecône pour ce Chapitre Général de juillet prochain. Il est vrai qu’en ces moments difficiles que traverse la Fraternité, selon les charitables paroles du bon roi Louis XVI exprimées dans son admirable testament « souvent dans les moments de trouble et d’effervescence, on n’est pas maître de soi ».
De ne pas tenir compte du canon n°1331 § 1et 2 maladroitement invoqué contre vous-même puisqu’il condamnerait également la « rébellion et la désobéissance » de Mgr Lefebvre et remettrait en cause la légitimité de sa désobéissance vis à vis de la Rome moderniste qui dirige l’Eglise depuis le dernier Concile ! (je trouve cela assez cocasse !)
Malentendu réel, si j’en juge ma connaissance personnelle de notre Supérieur Général avec qui je suis entré au séminaire d’Ecône il y a maintenant bientôt 35 ans, qui me permet d’affirmer que celui qui, depuis des mois, montre une si réelle bienveillance, compréhension et charité à l’égard des ennemis d’hier de l’Eglise et de la Fraternité, et qui accepte dans un esprit d’ouverture de dialoguer avec eux depuis qu’ils semblent suspendre leurs persécutions contre nous… ne puisse pas, aujourd’hui, pardonner à son « confrère d’arme » quelques écarts d’obéissance après tant d’année de combats communs, fidèles et héroïques au service du Christ-Roi, de son Eglise, de la Foi, de la Sainte Messe et du sacerdoce dans la droite ligne du combat de Mgr Lefebvre.
Qu’il veuille de plus sanctionner le fait qu’un véritable « Evêque parle » et réponde modestement chaque semaine aux interrogations légitimes des «catholiques perplexes» devant cette évolution jugée longue mais positive de l’église conciliaire. Au moment fort délicat où il leur est demandé de reprendre l’étude attentive et objective des textes de Vatican II, et à « lire entre les lignes » les textes, communiqués et décisions des autorités romaines, pour y discerner ces changements heureux qui l’inclinent, non pas secrètement mais discrètement, à réviser favorablement, au nom de toute la Tradition, son jugement sur les loyales dispositions des autorités romaines à notre encontre et leur sincérité d’opérer une certaine réforme de leur « Eglise ». Comme par exemple, d’être attentifs aux faits, tel que celui, survenu récemment en Corse, où l’Evêque du lieu s’est généreusement proposé de venir confirmer les fidèles de notre chapelle selon le rite traditionnel…
De plus, comme il se trouve, Monseigneur, que providentiellement vous n’êtes point engagé dans les discussions doctrinales avec les autorités romaines, il me semble que notre Supérieur, soucieux de notre future indépendance de paroles, d’apostolat et d’action de la Fraternité « intra muros », ne peut que se réjouir de votre liberté de paroles, privilège authentique et traditionnel de tout évêque catholique, à la fois pasteur, gardien et défenseur du petit troupeau contre tous les ennemis de l’Eglise, tant du dehors que du dedans. L’Eglise ne nous montre-t-elle pas St Paul prêchant la bonne doctrine « à temps et à contretemps » jusqu’à reprendre sévèrement et même avec force le grand St Pierre lui-même ? « Quand Céphas vint à Antioche, je lui résistais en face parce qu’il se trouvait avoir fort… Je dis à Céphas devant tout le monde… » (Gal. II)
Il m’est difficile également d’imaginer que notre Supérieur Général, qui fut l’un des élèves les plus attentifs à Vos cours magistraux au séminaire d’Ecône, et qui vous doit, ainsi qu’à Mgr Tissier de Mallerais, l’essentiel de sa solide formation philosophique et théologique ; puisse en cette période particulièrement délicate pour l’avenir de notre Fraternité, se dispenser de votre savoir et de vos lumières lors de ce prochain Chapitre Général qui marquera sans doute son histoire.
Il m’est surtout difficile de concevoir que notre Supérieur, toujours soucieux d’unité dans la Fraternité, puisse légitimement exclure l’un des quatre évêques choisis par Monseigneur Lefebvre lui-même sans briser l’union étroite et indissoluble voulue par lui, et détruire leur harmonieuse complémentarité.
Votre serviteur étant personnellement convaincu que vous avez été providentiellement choisi, par notre Fondateur, dans le but d’empêcher efficacement, par votre charisme personnel et méritoire de converti de l’anglicanisme, une toujours possible protestantisation » de notre modeste Fraternité après avoir assisté, impuissants, à celle opérée depuis cinquante ans dans toute l’Eglise.
Il m’est aussi difficile de comprendre qu’ il veuille se priver de vos précieuses connaissances en matière de tactiques subversives, modernistes, libérales et révolutionnaires des ennemis de l’Eglise.(sic !!!) Formation largement enrichie avec le temps par vos contacts étroits et amicaux pour certains avec ces hommes qui ont été providentiellement suscités pour notre temps (même si, hélas, un certain nombre d’entre eux, sont devenus passablement impopulaires dans nos milieux traditionnels suite à l’ouvrage d’un certain « Gentleman cambrioleur » !) Je pense tout particulièrement à ces messieurs Pierre Virion et A.-M. Bonnet de Viller… et bien d’autres dont Jean Vaquier… qui sont autant d’auteurs essentiels à connaître pour se former à une bonne compréhension de la terrible crise religieuse, sociale et politique que nous traversons et dont notre Supérieur ne peut ignorer les écrits selon la recommandation du Seigneur invitant ses apôtres à « être simples comme des colombes et prudents comme des serpents. »
Il m’est enfin difficile d’imaginer ce Chapitre Général sans votre éminente présence, qui risquerait peut-être par solidarité, de le priver également de la présence de vos deux autres Confrères dans l’épiscopat, mais surtout de priver notre Supérieur Général de vos précieux conseils dans la rédaction finale des raisons profondes qu’il devra nécessairement avancer aux autorités romaines pour justifier le refus de la Fraternité d’accepter les termes de la dernière proposition du cardinal Levada jugés par lui inacceptables.
Dieu veuille que ce malentendu heureusement et promptement dissipé, le Chapitre Général au complet, puisse trouver toute sa légitimité, et permettre, dans la paix et l’unité, à tous les capitulants de s’accorder, à la fois le temps de méditer avec fruit cette vérité merveilleusement formulée par St Jean Chrysostome disant qu’ « il y a plus à se fier aux blessures d’un ami qu’aux baisers empressés d’un ennemi » et de travailler enfin à demander aux autorités romaines, avec la levée d’excommunication des deux grands Oubliés la pleine et entière réhabilitation de notre vénéré et regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre à qui nous devons tant !
Espérant de tout cœur que vous preniez en compte ma supplique, veuillez croire, Monseigneur, à l’expression de ma respectueuse et sacerdotale amitié in Christo Rege et Maria.
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Nous avons reçu la Lettre originale par un autre correspondant :