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L’ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DU PETIT NOMBRE…
L’Étau se Resserre Autour du Petit Nombre…ou
…Jérôme Bourbon pris entre deux feux d’un même traditionalisme moribond et en état de très pieuse décomposition…
Dans un article de Rivarol du 16 octobre, Jérôme Bourbon n’a pas de mots assez percutants pour qualifier les occupants du Vatican qui sont « des ennemis, des usurpateurs modernistes sans foi ni loi et des loups déguisés en brebis ».
Il nous dit aussi que « Vatican II et ses suites sont la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’humanité ». Nous ne saurions le contredire !!! (Voir plus bas son article annoté par mes soins).
Il se trouve que, par un effet ironique de circonstance, cet article de Rivarol est précédé et suivi, sur TradiNews, très symboliquement par deux articles d’un même Abbé François Knittel de la…FSSPX !!!
Dans l’article qui précède celui de Jérôme Bourbon, l’Abbé Knittel nous parle de la grandeur du mystère dans les relations entre époux et épouse dans le mariage.
Il nous expose ensuite la nouvelle théologie du mariage selon le Cardinal Kasper ! Il nous explique ensuite que, selon la conception des éléments de salut, l’union des divorcés-remariés présente quelques similitudes matérielles avec celle des couples légitimes (amour mutuel, stabilité de la relation, soin des enfants, vie de prière, etc.)
Mais l’Abbé s’empresse à juste titre d’ajouter que ces éléments sont privés de l’ordre et de la finalité qui sont propres au mariage chrétien. Il en conclut que, en poussant ces faux principes jusqu’à leurs ultimes conséquences, on risque d’aboutir, après le « mariage pour tous » à la « communion pour tous » !!! Question à l’Abbé en passant : n’est-ce pas déjà le cas dans la secte conciliaire depuis au moins quarante ans ? Quid de la validité de ces synaxes de Caïn ? On reste muet sur l’essentiel comme toujours !
Dans l’article qui suit celui de Jérôme Bourbon, notre même Abbé nous entretient de la « réconciliation liturgique » soutenue par une thèse doctorale d’un moine bénédictin espagnol ! Tout tourne autour des principes d’interprétation du motu proprio Summorum Pontificum !!!
Oui, vous avez bien lu !!! On n’arrête pas le progrès ni l’imagination (malice ?) humaine !… Notez en outre que ce moine ne célèbre pas lui-même selon le rite traditionnel…ce qui, dixit l’Abbé, lui confère une neutralité et une impartialité qui ne sauraient être mises en doute !!!
Mais ce qui est intéressant c’est que nous apprenons que :
1/ l’herméneutique de rupture est une réalité bien concrète !
2/ le motu proprio résulte d’une « lente maturation » (sic !) depuis 1971 !!!
3/ le motu proprio a modifié la situation précédente, en faisant comprendre que la célébration de la forme extraordinaire devrait être normale…Malin, non ?
4/ la célébration de la Messe traditionnelle n’est pas en opposition avec Vatican II…
5/ il y a eu une réforme, [c’est-à-dire] un changement dans les formes, mais pas une véritable rénovation, telle que l’envisageait Sacrosantum Concilium !
6/ la réconciliation liturgique est une nécessité urgente préalable à l’évangélisation et à l’œcuménisme !!!
7/ Benoît XVI a manifesté son amour paternel et sa compréhension envers ceux qui se sentent spécialement attachés à la tradition liturgique romaine et qui couraient le risque (SIC !!!) de devenir, de manière définitive, des marginaux (suivez mon regard !!!) dans l’Église.
8/ et le plus sérieusement du monde, notre Abbé en conclut que le motu proprio est « un signal fort » et que ces signes des temps demandent réflexion et Docilité !!!
On nous prend vraiment pour des demeurés…incultes !!!
Tirons vite la chasse !
Liens :
- http://tradinews.blogspot.fr/2014/10/abbe-francois-knittel-fsspx-la-lettre_15.html
- http://tradinews.blogspot.fr/2014/10/abbe-francois-knittel-fsspx-la-lettre.html
TradiNews : [Jérôme Bourbon – Rivarol] Le Vatican bénit les unions homosexuelles, Valls détruit la famille
Jérôme Bourbon – Rivarol – 16 octobre 2014
Avec Bergolio, le Stalinisme revient !
La revue de la F$$PX, “Courrier de Rome”, publie dans son édition de septembre 2014 la traduction de l’article d’un dénommé Maurizio Blondet * du site italien “Effedieffe.com” paru le 1 août.
Son article est intéressant à plus d’un titre car il nous décrit un Bergoglio stalinien et « j’en foutiste »… un homme revêche, grincheux et désagréable, un autoritaire arbitraire… un homme fruste, mal élevé ; quelqu’un de rancunier ; quelqu’un qui est soumis à des passions et des détestations très fortes, sans motifs, envers les gens…
Mais bien sûr ni l’un ni les autres ne trouvent aberrant d’appeler ce “clown blanc” : « Notre Saint Père » le « Pape »… « bien-aimé Saint Père »… l’esprit de la Fraternité $$ Pie X est là !!!
(*) Maurizio Blondet (catholique traditionaliste), né à Milan le 22 février 1944, est un journaliste et essayiste italien, connu pour ses théories du complot et ses écrits sur l’ufologie. Il dirige le journal en ligne Effedieffe.com.
“…Rome deviendra le siège de l’Antéchrist”
Courrier de Rome, septembre 2014
Pour Mieux Comprendre Le Pape François ! ! !
Je lis sur un site catholique que « La revue internationale de théologie Concilium a consacré son dernier numéro au sujet suivant : « De l’ “anathema sit” au “Qui suis-je pour juger ?” » à partir de la fameuse phrase du Pape François sur l’homosexualité : « qui suis-je pour juger ? », prononcée à son retour du Brésil, en juillet 2013.
Les auteurs « considèrent que les formules et les dogmes ne peuvent pas comprendre l’évolution historique, et que chaque problème doit être placé dans son contexte historique et sociopolitique. La notion d’orthodoxie doit être dépassée, ou au moins redimensionnée, parce qu’elle est utilisée comme « point de repère pour étouffer la liberté de pensée et comme arme pour surveiller et punir »… Ils définissent l’orthodoxie comme “une violence métaphysique”. Au primat de la doctrine doit être substitué celui de la praxis pastorale… (Concilium, 02/2014, p. 11).
« Dieu n’existe pas », affirme Bergoglio…
« Dieu n’existe pas », affirme Bergoglio… pour rire ?
Par Osko de Radio Cristiandad
Cela est-il à ranger dans la Théorie du « Sommeil de Dieu » ?
En bref :
Hier, très tôt, Fabian Vazquez (1) faisait part de cette déclaration de Bergoglio :
« Dieu n’existe pas : ne vous en scandalisez pas ! Dieu n’existe pas de cette manière-là ! Ce qui existe, ce sont le Père, le Fils et le Saint-Esprit : des personnes, pas une idée en l’air !… Ce Dieu-spray n’existe pas ! Ce qui existe, ce sont les personnes ! »
Nous nous bornerons à citer, à cet égard, un commentaire publié par quelqu’un qui critique Bergoglio avec modération (du moins avec plus de modération que votre serviteur) :
« Voyons cela. Le successeur de Pierre — chargé, par le Verbe de Dieu fait homme Lui-même, de « confirmer ses frères dans la foi » — a déclaré ce que vous venez de lire. Si nous prenons cela au pied de la lettre, nous devons dire que le pape François ne croit ni en la nature divine, ni en les essences divines. « Ceci », en quoi il ne croit pas, ce ne serait donc qu’un « spray ». Il ne croit qu’en les personnes divines — le Père, le Fils et le Saint-Esprit —, mais il ne croit pas en la Trinité en tant qu’unité de personnes. »
« Je conseille aux thomistes de ne pas même essayer de lui parler de l’Ipsum Esse Subsistens, car comme il ne comprend pas cette notion, il ne manquera pas de leur accorder en retour une de ces miséricordes dont il a le secret. »
De même, sur un autre blogue, on trouve cet intéressant commentaire :
« “Dieu n’existe pas : je l’ai dit, je l’ai dit”, pourrait répéter tout seul dans le secret de ses appartements cet individu dont l’élection pose un problème de légitimité toujours irrésolu, puisque depuis la publication du livre d’Antonio Socci, la question de ladite légitimité ne cesse de diviser les canonistes et de susciter de vives controverses. Pour répondre à une question de ce niveau, il est permis d’avancer que le Siège est vacant, étant donné un cas aussi notoire de démence et quelle qu’en soit la cause, psychique ou spirituelle.
« Il se trouve que, dans le fracas des tempêtes ou la tranquillité d’un calme crépuscule, à un moment quelconque et au milieu des souffrances qu’il endure en assistant aux horreurs répandues par Rome sur le monde, le catholique parvient à capter les accents d’une algarade céleste annonçant la Main prompte à s’abattre : « Quousque tandem abutere, Francisce, patientia nostra ? » (2) Et aucun blasphème de Bergoglio ne parviendra à écarter cette Main. »
Précisons que ces deux blogues sont gérés par des personnes qui n’ont pas la même position que nous vis-à-vis de Bergoglio et de l’église Conciliaire ou officielle.
Ces personnes ne sont pas disposées à admettre facilement la possibilité que l’Église soit en état de Sede Vacante.
Néanmoins, comme on peut s’en rendre compte, elles ne sont pas sans remarquer l’hérésie du personnage déguisé en pape.
Or, dans un article précédent, nous traitions ce personnage de « vieux possédé », et nous pensions que cela pourrait en scandaliser plus d’un.
Mais nous subodorons qu’à mesure que le temps passe, il se trouve de moins en moins de gens pour se scandaliser de ce que nous disons et, plus encore, de ce que dit Bergoglio.
Ceci est un reflet fidèle de la réalité :
Hier, c’était : « Il n’Existe Pas de Dieu Catholique ».
Aujourd’hui, c’est : « Dieu n’Existe Pas ».
L’une et l’autre affirmations (prises dans leur contexte) équivalent à une évidente profession anti-trinitaire.
Hier, nous insultions un faux pape hérétique et blasphémateur.
Aujourd’hui, il nous semble important de répéter que nous assistons à la fausse phase finale d’une guerre totale contre la FOI CATHOLIQUE, hors de laquelle nul ne peut se sauver.
L’offensive ainsi exposée, dont Bergoglio est à la fois le chef et l’exécuteur, laisse transparaître une évidente accélération du processus en question.
Le démon sait qu’il lui reste peu de temps.
Ceux qui le servent le savent aussi.
Le blasphème vulgaire du « SPRAY », émis par cet apostat dément et décrépit, va tomber à plat, selon l’antique sentence annonçant l’Avènement du Christ en Gloire et en Majesté.
Car « De Dieu, On ne se Moque Pas. »
***
Source : Osko: ¿Será Esto Parte Del Sueño de Dios? | Radio Cristiandad
Traduction Le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
[1] Directeur de Radio Cristiandad
[2] Ndt : « Jusqu’à quelle extrémité comptes-tu abuser de Notre patience, François ? »
LE GRAND TEST de la PRIÈRE ou TOUT LE MONDE IL EST BEAU, TOUT LE MONDE IL EST GENTIL et EMBRASSONS-NOUS FOLLEVILLE avec la bénédiction de Ste Thérèse !
[Mary O’Regan – Catholic Herald] Les altercations ne réconcilieront pas la FSSPX et Rome
SOURCE – Catholic Herald – 26 septembre 2014
Nous devons commencer par prier, surtout pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas d’accord
Voilà un motif de joie. Cette semaine, pour la première fois depuis le renoncement du pape Benoît XVI, Mgr Fellay a rencontré le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Müller.
Nous aurions tort de placer toute la responsabilité de la réconciliation sur les épaules de la hiérarchie de l’Église et des dirigeants de la FSSPX. Il y a un test tout simple pour chaque catholique de voir s’ils veulent aider ou bien freiner la réconciliation. Si vous êtes un fidèle du cardinal Müller, seriez-vous disposé à prier pour Mgr Fellay ? Plus révélateur encore, pourriez-vous prier pour les fidèles de la FSSPX ?
Si vous êtes maintenant partisan de Mgr Fellay, êtes-vous prêt à prier pour le cardinal Müller ? Ou si vous fréquentez uniquement la FSSPX, pourriez-vous prier pour les catholiques qui pratiquent uniquement le Novus Ordo ?
À travers le monde, la plus grande réconciliation entre les traditionalistes et la plupart des catholiques devrait peut-être commencer par la prière, ce qui amènerait un adoucissement nécessaire des cœurs.
Mais pour certains catholiques libéraux, l’idée de prier pour Mgr Fellay et les fidèles de la FSSPX fait grincer des dents. Du côté des catholiques traditionalistes, j’ai relevé des accès de colère dès lors qu’ils entendent le nom du cardinal Müller ou à l’idée de prier pour les « catholiques de Vatican II ». Là réside le problème. C’est un cercle vicieux où chacun méprise l’autre. Comment dès lors peut-il y avoir réconciliation lorsque que nous sommes autant sur la défensive à l’égard du prochain ?
Je suggère que la « Petite Voie » de sainte Thérèse de Lisieux soit adoptée sur le champ, d’autant plus que sa fête approche. Conformément à la Petite Voie, je voudrais appeler les deux parties à cesser les déchirements, les cris puérils tels que « Ce sont eux qui ont commencé », et surtout de cesser de compiler tous les défauts qui devraient justifier la position selon laquelle chacun affirme : « Nous sommes meilleurs qu’eux ! »
Le processus de réconciliation entre la Fraternité Saint Pie X et Rome n’est pas seulement l’affaire d’une salle privée au Vatican, mais dans les cœurs des catholiques de part et d’autre.
« Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé ! » (Ste Thérèse)
« …la sainteté, c’est la force de Dieu, dans la faiblesse de l’homme ». (Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant Jésus)
Le Grand Test de la Prière ou Tout Le Monde Il Est Beau, Tout Le Monde Il Est Gentil et Embrassons-Nous Folleville avec la bénédiction de Ste Thérèse !
Sainte Thérèse instrumentalisée et sa Petite Voie appelée à la rescousse pour faire cesser « les cris puérils » qui enrayent le processus de « réconciliation ».
Le « cœur des catholiques » au service d’une réconciliation intrinsèquement mauvaise, car non fondée sur la Charité de la Vérité !
Cet appel à une réconciliation, fruit d’une mystique détournée de sa fin, revêt, comme par hasard, tous les oripeaux bien connus de l’affect qui gangrène depuis plus d’un demi-siècle le monde traditionaliste.
C’est ben vrai ! Nous sommes tous des grands zenfants et nos petites querelles sont indignes d’une réconciliation vraiment chrétienne. Il faut vraiment arrêter de croire que nous sommes les meilleurs et que nous valons bien mieux que ceux d’en face !!!
La folie douce étant l’apanage et le corollaire obligé de l’aveuglement spirituel, voilà en gros comment s’exprime et ce que nous suggère une certaine Mary O’Regan dans le Catholic Herald, hebdomadaire plus que centenaire…
Cette jeune irlandaise, amoureuse de Londres, ne craint pas de présenter la réconciliation tant attendue sans aucune référence à la vérité et à ce qui doctrinalement divise !
Le mot de « mépris » est lâché ! Ne pas vouloir prier pour celui d’en face c’est ne pas vouloir prier pour les « catholiques de Vatican II » ou pour « Mgr Fellay et ses fidèles », c’est donc faire preuve d’un « mépris » presque digne des heures les plus sombres de notre histoire…..
Entre « grinçage de dents » et « accès de colère », notre chère Mary ne peut que compter les points avec comme seule référence le « cœur des catholiques » qui ne seraient pas assez fidèles à la Petite Voie de Ste Thérèse !!!
Sainte Thérèse comme caution au rapprochement final entre schisme et apostasie, il fallait le faire !!! Dans la confusion et le dérèglement général des esprits, il est vrai qu’on peut se permettre toutes les audaces, puisqu’elles passeront presque inaperçues dans ce flot diluvien du naufrage de la pensée catholique !…
Pierre Legrand
Projet de repentances à l’usage de la secte conciliaire
Projet de repentances à l’usage de la secte conciliaire
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1. Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit « pastoral » et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le Cardinal franc-maçon Suenens.
2. Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence « œcuménique » à Rome de membres de l’église « orthodoxe » russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en « lâchant » les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos « frères séparés » prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.
3. Je me repens d’avoir proscrit – de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire qui soit – la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux « charismatiques » (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par « l’esprit », certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.
4. Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l' »Homme » plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire « repas communautaire » niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la « messe de Paul VI » recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98 %, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette « messe » est sortie tout armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les « catholiques alibis ». Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la « messe », en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l' »Homme » (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.
5. Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la « liberté religieuse », porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des « libres-penseurs » que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.
6. Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :
— en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;
— en fermant les églises de France aux « indésirables » – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;
— dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux « intégristes », c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les « infidèles ») que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la « paix » mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;
— en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale, avorteuse et homophile ;
— en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable « air du temps », qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.
7. Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles « voies de salut » dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.
8. Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit « œcuménique » dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.
9. Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les « avancées conciliaires » (par exemple, l’ « abolition » du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.
10. Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.
11. Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des « tradis » et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des « discussions ». Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie « diviseur ».
12. Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la « repentance » à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires qui sont en réalité des hauts faits : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape préconciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.
13. Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue « nouvelle Pentecôte » pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.
14. Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux « apparitions mariales » de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la « Gospa » sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les « charismatiques » comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs « sponsors » présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.
15. Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture. Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’ « Évolution » était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’ « œcuménisme » à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…
16. Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’ « homme d’iniquité » auront été nombreux en mon sein…
17. Je me repens d’avoir « canonisé » le rose-croix Roncalli et le théosophe Wojtyla, ainsi que d’avoir envisagé la « canonisation » de l’abominable Montini, « canonisant » du même coup le conciliabule hérétique Vatican II et ses tristes hérauts.
18. Je me repens d’avoir entraîné, par ces innombrables et criminels errements en tous genres, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.
19. Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvante aujourd’hui.
20. Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.
21. Je me repens. Je me repens. Je me repens… Je Me Repens !!…
JP2 à Assise le 27 octobre 1986" width="400" height="267" />
François
Visite du Supérieur de la Fraternité d’Écône (F$$PX) à La Rome apostate
Visite du Supérieur de la Fraternité d’Écône
Cité du Vatican, 23 septembre 2014 (VIS). Ce matin, le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi s’est entretenu pendant deux heures avec Mgr.Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, accompagné par ses Assistants l’Abbé Nikolaus Pfluger et l’Abbé Alain-Marc Nély. Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller était accompagné du Secrétaire et du Secrétaire adjoint du dicastère Mgr.Luis Ladaria Ferrer, SJ, et Mgr.Joseph Augustine Di Noia, OP, ainsi que de Mgr.Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei. Les parties, qui ont examiné certaines questions d’ordre doctrinal et canonique, ont convenu de procéder par paliers mais dans un délai raisonnable vers le dépassement des difficultés. Et ce dans la perspective désirée d’une pleine réconciliation.
source VIS : http://www.news.va/fr/news/visite-du-superieur-de-la-fraternite-decone