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La Victoire de la Foi !
La Victoire de la Foi !
C’est au Jour Mauvais que nous devons nous revêtir de l’armure de Dieu pour le Combat de la Foi.
Dans son encyclique, Léon XIII nous donne toutes les recettes pour distinguer ceux qui sont en dehors de l’Église et ceux qui ne le sont pas….
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Chers amis lecteurs,
Le 19 octobre 2015, Louis-Hubert REMY (lien permanent) nous incitait, dans un message posté sur notre site favori (CatholicaPedia pour nous, “DiabolicaPedia” pour d’autres… !) à Chercher l’Erreur…celle du traditionalisme bon teint et majoritaire, l’œil véritablement fixé sur une chimère, celle d’une secte conciliaire hérétique et apostate qui serait néanmoins bien catholique (et conservatrice !), quoique (parfois !) révolutionnaire, et destinée, en vertu des décrets traditionalistes, à se convertir par la grâce des mêmes et, subséquemment, par celle de Dieu ! (qui n’aime tant que les croyants qui bafouent le principe de non-contradiction !)
Fort de tous ces éléments, nous nous sommes mis à (re)lire de près cette fameuse encyclique Satis Cognitum – (S.C.) de S.S. Léon XIII, étrangement occultée, “oubliée”, par les dits traditionalistes, et avons eu pour finalité de démasquer ce qui pouvait bien avoir déplu si fort à nos frères dans la foi traditionnelle pour qu’ils adoptent de concert et quasi à l’unisson cette conspiration du silence. Cette analyse de texte ne pouvait se contenter d’être par trop formelle, répétitive ou scolaire, au risque de lasser nos lecteurs. Aussi avons-nous pris le parti non seulement de mettre en relief tous les traits saillants de ce monstrueux déni traditionaliste, mais aussi de tenter de les relier par une sorte de fil logique, comme un grand ouvrage de dame dont le fil de trame servirait à maintenir la cohésion apparente de tout le reste…
Et ce que nous avons découvert nous semble assez explicite pour le temps présent… L’on ne dira jamais assez que, sur certains points, le pontificat de Léon XIII fut véritablement prophétique !
(on s’attachera tout particulièrement à méditer sur les passages en gras, en italique ou en couleurs)
Ce bien modeste travail ne servirait de rien s’il n’avait pour principale vertu et objectif de donner à la mémoire de nos lecteurs une vision synthétique et globale des traits saillants de cette encyclique mais aussi d’essayer de leur montrer le fil de trame « subliminal » qui constitue le véritable drame du traditionalisme aux XXème et XXIème siècles.
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Préliminaires
Le thème central de “Satis cognitum” est l’« Unité de l’Église » (de unitate ecclesiae).
Léon XIII nous rappelle tout d’abord que l’Église est à la fois spirituelle et extérieure donc nécessairement visible. Composée de membres de chair et de sang, cette Église, dont les apôtres ont accompli la mission d’enseigner, accomplit sa propre mission par des paroles et des actes sensibles. C’est en effet par ses actes que l’Église est animée par un principe de vie surnaturelle. « Car on croit de cœur pour la justice, mais on confesse de bouche pour le salut. » (Rom.,10)
Ainsi pour qu’il y ait unité il faut nécessairement que « les parties visibles tirent leur force et leur vie des dons surnaturels et autres éléments invisibles » (Léon XIII).
On ne peut imaginer que l’Église chancelle, nous dit encore Léon XIII, puisque c’est le Christ qui est sa tête et qu’on n’imagine pas que le Christ puisse en effet chanceler !
Le Pontife s’interroge alors gravement sur l’Église : quelle unité a voulu lui donner son fondateur, c’est à dire Notre-Seigneur ?
L’édifice mystique que l’on nomme “Église” ne peut être qu’une seule et même Église puisque Notre-Seigneur la fait Sienne lorsqu’il dit « Je bâtirai Mon Église ». Cela exclut radicalement toute notion de sectes, de communautés disparates et distinctes, car ce serait porter atteinte au cœur même de cette unité que le Christ a voulu comme un « sommet de la perfection ».
« La mission de l’Église est donc de répandre au loin parmi les hommes et d’étendre à tous les âges le Salut opéré par Jésus-Christ. » (S.C.)
Ainsi cette mission a deux caractéristiques incontournables : la durabilité et la perpétuité.
Afin d’assurer cette durabilité et cette perpétuité, la divine Providence a fait descendre sur ses disciples « l’Esprit de Vérité » pour assurer au genre humain la sainteté sur terre, et le bonheur éternel au Ciel.
Lettre Ouverte d’Arnaud-Aaron Upinsky à papeFrançois
Arnaud-Aaron Upinsky est un spécialiste international confirmé du Linceul de Turin.
À ce titre, il profite de la nouvelle ostension, en 2015, pour continuer le combat du Linceul.
Autorité reconnue du Linceul, il interroge, dans les formes diplomatiques voulues dans cette situation, celui qui, à la place qu’il occupe, est l’interlocuteur obligé.
Lisons avec attention la lettre qui suit, car elle soulève de vrais débats… et met l’antiPape de la secte Conciliaire devant les contradictions de celle-ci depuis 1958 !
Car l’Église Catholique a reconnue Officiellement Depuis 1934 l’authenticité du Linceul de Turin !!!
C’est la secte Conciliaire qui ne veut pas la reconnaitre… Voir notre article du 4 mai 2013 (Fête et Messe du Saint Suaire) : http://wordpress.catholicapedia.net/4-mai-fete-et-messe-du-saint-suaire/
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4 MAI : Fête et Messe du Saint Suaire
Ce samedi 4 mai 2013, nous fêtons Le Saint Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Jules II valida, en 1506, d’une bulle papale la création d’une Messe du Saint Suaire — la « Missa sanctae Sindonis » — dans laquelle sera dite cette prière :
« Tout-puissant, Dieu éternel, en mémoire de la passion de votre seul fils engendré, vous nous avez laissé le saint suaire sur lequel son image est imprimée. »
Ce pape institue également une fête annuelle du Saint-Suaire fixée au 4 mai, et donne officiellement à la chapelle de Chambéry où il vient d’être placé – et dont la construction avait débuté en 1408 à la demande d’Amédée VIII – le titre de Sainte-Chapelle.
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Die Quarta Mensis Maij, Missa Sanctæ Syndonis
Introït
Le Seigneur Jésus Christ s’est humilié jusqu’à la mort, la mort de la croix ; C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tous les noms, Alleluia Alleluia.
Ps. Je chanterai pour toujours la miséricorde du Seigneur ; J’annoncerai ta vérité d’une génération à l’autre.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit ; Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Amen.
Oraison
Dieu, qui nous avez laissé les traces de votre passion dans le saint Suaire où Joseph d’Arimathie avait enveloppé votre très saint corps déposé de la croix : Soyez nous propice, et concédez nous de parvenir à la gloire de la résurrection à travers votre mort et sépulture. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez en l’unité du Saint Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen.
Épître
Lecture du Prophète Isaïe.
Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Dites à la fille de Sion : Voici que vient ton Sauveur : Il a sa récompense avec lui. Qui est-il celui-ci qui vient de Edom, les vêtements teints de pourpre ? Il est beau dans ses habits, il s’avance dans la splendeur de sa force. C’est moi, qui parle dans la justice, et je combats pour sauver. Pourquoi alors ta robe est-elle rouge, et tes vêtements sont comme ceux de celui qui vient du pressoir ? Seul, j’ai pressé le raisin, et personne n’est venu avec moi. J’ai pressé tous les peuples dans ma fureur, et je les ai écrasés dans ma rage. Et leur sang a giclé sur mes vêtements, et j’ai sali tous mes habits. En mon cœur s’est levé le jour de la vengeance, l’année de la rédemption est venue. J’ai regardé autour de moi, et il n’y avait personne pour m’aider, j’ai cherché, et il n’y avait personne. C’est ma main qui m’a sauvé, ma fureur elle-même m’est venue en aide. Et j’ai écrasé les peuples dans ma fureur, et je me suis enivré de mon indignation, j’ai réduit à néant leur force. Je me souviendrai de la miséricorde du Seigneur, je louerai le Seigneur notre Dieu pour toutes les choses qu’il a faites pour nous.
Évangile
Suite du Saint Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là : Le soir étant venu (c’était la préparation du Sabbat), Jospeh d’Arimathie, homme noble appartenant aux autorités, qui attendait le royaume de Dieu, vint avec audace chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate se demandait s’il était déjà mort. Il fit alors venir le centurion, et l’interrogea si Jésus était déjà mort. L’ayant appris du Centurion, il donna le corps à Joseph. Joseph alors acheta un linceul dans lequel il déposa le corps. Et il le mit dans un sépulcre qui était creusé dans la roche, et il roula une grande pierre devant la porte du sépulcre.
Alléluia
Alléluia, Alléluia. Salut, notre Roi : Vous seul avez eu pitié de nos erreurs : vous avez obéi au Père, en vous laissant conduire à la croix, comme un doux agneau, pour être tué. Alléluia.
Alléluia. À vous la gloire, à vous la couronne suprême de la louange et de l’honneur. Alléluia.
Offertoire
Aaron étant entré dans le Tabernacle pour offrir sur l’autel un holocauste pour les péchés des fils d’Israël, il se revêtit d’une tunique en lin. Alléluia.
Secrète
Seigneur, acceptez ces dons, comme vous avez accepté la Passion glorieuse de votre Fils pour le salut du monde. Vous qui vivez et régnez…
Communion
Joseph d’Arimathie, ayant acheté un Suaire et y déposant le Seigneur, il l’enveloppa dans le Linceul. Alléluia.
Postcommunion
Seigneur, vous avez rassasié votre famille par les dons sacrés. Par la mort temporelle de votre Fils, que ces mystères nous rappellent, nous vous demandons de nous rappeler que nous pouvons nous attendre de vous la vie éternelle. Par le même Seigneur Jésus Christ…
© Luca Basilio Ricossa. 1998. (http://lrs.perso.neuf.fr/syndon/missa.html)
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L’Église a reconnu comme authentique
Le Saint Suaire, Officiellement Depuis 1934
Par la Voix du Pape Pie XI
par la prière indulgenciée suivante.
(Indulgence plénière à gagner demain 4 mai, fête du saint Suaire)
Prière indulgenciée
à réciter devant le saint Suaire
Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en considération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !
Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants : « Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus.
« De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un cœur contrit. »
Par cette prière indulgenciée, l’Église a donc proclamée comme authentique la relique insigne du saint Suaire.
C’est bien l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est imprimée miraculeusement sur ce linge, preuve miraculeuse de la Résurrection.
Cette image ne peut être une simple icône sanglante, elle car si c’est une icône :
- 1° c’est fait par un homme ; et
- 2° il est donc possible d’en refaire une. Nous mettons au défi qui que ce soit d’en refaire une copie.
http://www.a-c-r-f.com/html/2010_4-mai-fete-du-saint-suaire.html
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Pour aller plus loin et connaitre la vérité et les bons ouvrages à lire, nous vous conseillons d’aller sur le site d’Arnaud Upinsky qui fut directeur du Symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale.
Épistémologie du Linceul et mythe du C14. C’est en raison de ses travaux d’épistémologie qu’il fut appelé à faire la synthèse épistémologique du Linceul de Turin au symposium de Paris (1989). Il fit sensation en y donnant sa réponse épistémologique à la datation au C14 qu’il déclara « scientifiquement fausse », déclaration catégorique faite vingt ans avant que cette vérité ne triomphe. Comme directeur du symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale, engagée dans les recherches, au sein de laquelle il joue un rôle décisif. Aujourd’hui, en 2010, l’effondrement du mythe de la datation au C14 – « lâchée » par tous et succombant jusque dans les média d’une manière définitive avec l’émission d’ARTE du 3 avril 2010 -, les conclusions de son épistémologie d’ensemble du Linceul ayant triomphé, plus rien, ne s’opposant à la reconnaissance de la vérité du Linceul, il passe maintenant à l’étape suivante, dans son dernier livre « L’Église à l’épreuve du Linceul », pour demander que l’Église tire désormais toutes les conséquences de la nouvelle situation apparue à l’heure de l’ostension de 2010.
http://linceuldeturin.info/index.html
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Saint Suaire du Christ à Nice – Comme chaque année depuis 1620, les Pénitents Rouges de Nice organisent les « Fêtes du Saint Suaire ».
Ces manifestations se déroulent en la chapelle éponyme au fond du cours Saleya.
Nice est l’une des rares villes au monde, avec Turin et Chambéry, à pouvoir célébrer des Fêtes du Saint Suaire.
La raison en est simple, Nice et le Linceul du Christ ont appartenu à la Maison de Savoie pendant des siècles !
C’est le Duc de Savoie Charles III qui, fuyant devant les troupes de François 1er, Roi de France, se réfugia à Nice avec sa famille et ses « trésors », qui permit cette rencontre.
Le long séjour de cette Relique sacrée dans les murs du Château de Nice, pendant 7 années consécutives de 1536 à 1543, institua une dévotion particulière des Niçois à son encontre.
C’est dans l’ancienne cathédrale Sainte Marie du Château que fut conservé ce Saint Linceul à l’abri de tous dommages malgré les nombreuses péripéties de l’histoire dont il fut le témoin silencieux.
Pendant son séjour, il fit l’objet de plusieurs “Ostensions” privées et d’une « Ostension » publique, qui eut lieu le Vendredi Saint 30 mars 1537 du haut de la tour Bellanda, devant des milliers de fidèles qui le vénérèrent depuis la plage des “Ponchettes”.
C’est en souvenir de ce séjour que s’érigea en 1620 à Nice la “Confrérie du Saint-Suaire”, aujourd’hui confrérie des Pénitents Rouges.
Cette confrérie construisit une chapelle en 1621, qui fut démolie en 1659 et reconstruite, à l’emplacement actuel, la même année. Elle prit le nom de Chapelle du Saint-Suaire.
Cette chapelle donna son nom à la rue adjacente et c’est ainsi que Nice peut s’enorgueillir, fait unique dans les annales, de posséder une « Rue Saint Suaire » depuis le XVIIème siècle.
Cet intérêt patrimonial et ces liens d’affection des Niçois firent naître des œuvres artistiques admirables, dans tout le comté, représentant le Saint Linceul. Notamment le tableau du peintre niçois Gioan Gasparo Baldoino daté du 4 mai 1660, jour de la Fête Liturgique du Saint Suaire, fête qui fut instituée en 1506 par le Pape Jules II.
Les scientifiques aussi surent tenir compte de la spécificité de Nice et de ses rapports toujours vivaces avec ce linge, sans doute le plus étudié au monde, en organisant plusieurs colloques scientifiques Internationaux en 1995, 1997 et 2006 qui eurent un réel impact.
Cette conjonction d’événements justifia d’ailleurs le titre qui fut décerné en 1997 à la ville de Nice par le Président du Centre International d’Études du Linceul de Turin : « Nice Capitale Française du Saint-Suaire »
Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –
Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.
En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.
Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.
Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.
Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.
C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être “una cum” le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.
Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.
Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.
Verrua Savoia, 15 mars 2013.
Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.
Note du CatholicaPedia :
Nous avons reçu ce message d’un lecteur :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pasl’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger luinon plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer sondialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Damedéclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messeet la liturgie…Bien à vous
Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !
Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).
Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…
S’il y a bien UN motif pour être “non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».
Petit Conte Angevin…
Un ami du CatholicaPedia, que nous appellerons “Le visiteur”, nous a envoyé ce “Petit Conte Angevin” .
PETIT CONTE ANGEVIN
En ce dimanche de Lætare, pour bien marquer ma réaction contre les mensonges de Mgr Fellay révélés par les « 37 prêtres », je suis allé chez les durs de durs de la « Tradition » : à Avrillé.
Quel bonheur de se sentir enfin chez des religieux qui se battent pour la Vérité à temps et à contretemps ! Et puis j’ai eu d’autant plus de chance que le prédicateur était le fondateur et ancien prieur : le père Innocent-Marie.
Comment, vous ne voyez pas de qui il s’agit ? Allons réfléchissez un peu…
C’est lui qui a fait publier dans le Sel de la terre n° 53 (été 2005), quand il était encore prieur, un article épatant qui expliquait que le 3ème message de Fatima tel qu’il avait été « révélé » par Ratzinger était authentique !
Vous ne voyez toujours pas ? Allons, encore un effort…
C’est lui qui a fait publier une étude très brillante dans le Sel de la terre n° 59 (hiver 2006-2007), selon laquelle il n’y aurait qu’une seule hiérarchie pour deux Églises !
Alors, la mémoire vous revient ? Toujours pas ? Persévérons…
C’est encore lui qui a permis la publication d’un article ouvertement rallieur dans le n° 70 (automne 2009), signé d’un courageux anonyme « AZERTY ». Des fois qu’on me reprocherait mon anonymat…
Bon, alors si vous ne voyez toujours pas, c’est Avrillé qui a répandu dans la Tradition l’idée que les sacrements conciliaires étaient valides, ce qui permet aujourd’hui à Mgr Fellay d’accueillir des prêtres conciliaires sans les réordonner.
Et puis c’est enfin le père Innocent-Marie lui-même qui a reproché au père Jean OFM, de Morgon, de s’être levé contre Mgr Fellay le 5 février 2009 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lors d’une réunion des différentes congrégations. Ce même jour, à un ami qui suggérait que le père Jean avait eu beaucoup de courage dans le combat de la foi, le père Innocent-Marie, d’un ton superbe, lui répliqua : « Mais Monsieur, qui êtes-vous pour parler ainsi ? Moi, j’ai 40 ans de combat derrière moi ! »
Effectivement, le père Innocent-Marie a bien ses années de combat derrière lui, et toutes ces années l’ont bien usé…
Ce matin donc, je me rends au sanctuaire de la Tradition véritable, pure et dure.
Et ces dominicains (qui ont reçu leur habit des mains de dom Gérard) sont des THÉ-O-LO-GIENS ! Alors forcément, ils pensent. Plus que moi !
Au début d’ailleurs, j’ai compris : il nous a parlé de la secte conciliaire. Chapeau, Ce n’est pas très fellaysien !
Et puis après, j’ai fini par décrocher : il a dit qu’il fallait prier pour l’élection du « Pape ». Alors moi, qui ne suis ni théologien ni très intelligent, je me suis dit : Pourquoi prier pour l’élection du chef de la secte conciliaire ? Et puis que faut-il demander à Dieu ? Quand il s’agit de l’élection d’un pape catholique, on prie pour qu’il soit le meilleur. Mais quand on prie pour l’élection du chef d’une secte, sans doute faut-il demander à Dieu qu’il soit le pire, pour que la secte disparaisse ?
J’étais vraiment très perturbé : le père Innocent-Marie nous aurait-il demandé de prier pour que le successeur de Ratzinger soit pire que celui-ci qui était déjà pire que Wojtyla d’après ce qu’il nous a expliqué ?
Et puis après, bien que je ne sois pas théologien ni très intelligent, j’ai compris !!!
En effet, je me suis souvenu qu’en 2007, il croyait déjà qu’il n’y avait qu’une seule hiérarchie, donc un seul Pape, pour deux Églises. Alors évidemment, il faut prier pour que ce chef fabuleux soit au service de tous, sans faire de jaloux : pour glorifier et honorer Dieu, et tout faire pour sauver les âmes d’un côté, et pour se révolter et adorer Satan, et perdre les âmes de l’autre côté.
Maintenant que je fais des progrès en théologie, j’ai enfin compris pourquoi les cardinaux avaient besoin de longues « congrégations générales » avant le conclave, car avouons-le, la tâche du futur double-pape ne sera pas facile !
Continuons le bon combat… avec Avrillé ?
“Le visiteur”