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Le Clown Blanc François a reçu Mgr Fellay…

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Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

Il est minuit moins cinq Bernie Fellay !

 

La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… nous vous disions…

 

Jorge Bergoglio, alias « Call Me Jorge »

Le Clown Blanc François a reçu Mgr Fellay le vendredi 1er avril 2016

…et ce n’est pas un poisson d’avril !!!
 

 

Le Bureau de presse du « Saint – Siège » a confirmé, le samedi 2 Avril, un article de journal d’une réunion inopinée qui a eu lieu entre l’anti-Pape « François » et le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay, au Vatican. Le journal italien Il Foglio a dévoilé l’histoire, citant des sources qui ont dit que la réunion « a été positive » et que « la compréhension est bonne » entre Fellay et François, que Bernie Fellay avait appelé « un véritable moderniste » en 2013.

Selon Il Foglio, les discussions entre le «pape» et les lefebvristes F$$PX se dirigent vers un modèle prélature personnel similaire à celle en vertu de laquelle l’Opus Dei fonctionne. La F$$PX, aussi, a confirmé la réunion, qu’elle décrit comme « privé et informel », même si elle affirme qu’elle a eu lieu le vendredi 1er Avril !!! Mgr Fellay était accompagné de son Second Adjoint Général, l’abbé Alain-Marc Nély, selon le communiqué de presse officiel de la F$$PX.

 

 
Logo Radio Vatican

Le Pape François a rencontré Mgr Fellay au Vatican

(RV) La Salle de presse du Saint-Siège a confirmé la rencontre entre le Pape François et Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX). La rencontre a eu lieu au Vatican le 1er avril a précisé le Saint-Siège, qui n’a pas fourni plus de détails sur cet entretien entre les deux hommes. La Fraternité confirme également cette rencontre, précisant que le pape François avait souhaité une rencontre « privée et informelle ». En décembre 2013, le Pape avait déjà brièvement salué Mgr Fellay à la Maison Sainte-Marthe, venu participer à une réunion de la commission pontificale Ecclesia Dei, l’organisme qui suit les relations entre Rome et les lefebvristes. Le lendemain matin, samedi 2 avril, Mgr Fellay a rencontré Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei, dans le cadre des relations habituelles de la FSSPX avec cette commission.

Mgr Pozzo a évoqué une rencontre de 45 minutes, « très cordiale et constructive qui représente un pas supplémentaire sur le chemin de la réconciliation que nous souhaitons«  entre Rome et les lefebvristes. Le secrétaire de la commission Ecclesia Dei a précisé que le Vatican « continuait son travail pour clarifier des questions doctrinales et disciplinaires. »

 

 

La F$$PX/MG – DICI du 04/04/16 dit la même chose…

 

 

 

Tout se déroule selon le plan prévu !

Tout se déroule selon le plan prévu !

 

 

« cochon qui s’en dédit ! »

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« cochon qui s’en dédit ! »*

 

Le site “France Fidèle” a la joie de vous annoncer la naissance de « L’Union Sacerdotale Marcel Lefebvre », union établie hier, le 15 juillet 2014, au couvent dominicain d’Avrillé, dans le but de poursuivre l’œuvre de ce grand archevêque. SE Mgr Richard Williamson a célébré la Messe de consécration à la Très Sainte Vierge de cette Union Sacerdotale ce 16 juillet, fête de Notre-Dame du Mont Carmel.

L’abbé de Mérode a été nommé coordonnateur pour la France.

Nous invitons les fidèles à l’action de grâce pour cet événement majeur dans le combat de la Foi.

France fidèle – Sous l’autorité morale de Mgr Richard Williamson
Le site officiel de la réaction catholique des prêtres de la FSSPX
(http://francefidele.fr/?p=255)

 


*) « Cochon » est une insulte remontant au Moyen-Âge. En effet, un cochon est par nature un animal sale et répugnant vivant dans la crasse. C’est au XIIIe siècle que cette expression apparaît : celui qui ne respecte pas ses engagements ne vaut pas mieux qu’un porc, un cochon.

– Se dit pour marquer la conclusion d’une affaire, un engagement, etc., celui qui ne respecterait pas la parole donnée serait indigne de respect.

On utilise cette expression pour signifier que les engagements que l’on prend sont inflexibles et qu’aucun point ne sera remis en cause.

Une promesse d’insulte en cas de parole manquée, en quelque sorte.


 

R. N. Williamson (la voie sans issue) l’avais maintes fois clamé haut et fort

Il n’a pas l’autorité pour créer un séminaire !!!

Si… si… si… par un miracle quelconque, le Pape François m’appelait la semaine prochaine et me disait :

« — Excellence, vous et moi avons eu nos divergences, mais je vous autorise maintenant à fonder une fraternité. Allez donc de l’avant pour le bien de l’Église.

« — Saint Père, verriez-vous un inconvénient à me mettre cela par écrit et à ce que je vienne à Rome pour y chercher le document signé de votre main ?

« — Mais pas du tout. »

Alors, je sauterais dans le prochain vol pour Rome. Je sauterais dans le prochain vol pour Rome !

Mais je n’ai pas autorité pour cela.

Mgr Williamson, conférence donnée à Post Falls, Idaho (États-Unis) – 1er juin 2014

 

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Mgr Williamson : c’était prévisible

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Le « rabatteur mitré » ((Selon l’expression de feu Virgo-Maria…)) Mgr Williamson qui continue patiemment son travail de contrôle du 2ème anneaux (una cum) ((http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf et
http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-Diaporama_Williamson_2_anneaux.pdf
Une série d’articles de VM sur l’action véritable et occulte de l’ex-anglican au sein de la FSSPX pour livrer la Tradition catholique aux mains de l’église Conciliaire de Ratzinger (à l’époque… ou Bergo(go)glio aujourd’hui).
Mgr Williamson agit sur la branche réfractaire una cum de la F$$PX – FSSPX-SO –, tandis que l’abbé Ricossa agit sur la branche « non una cum »… Une double stratégie de contrôle des 2 anneaux !
)) vient de publier — avec une certaine satisfaction — un COMMENTAIRE ELEISON (le N°314) pour rappeler son discours de 1994 au Brémien et conclure (par le titre) que « c’était prévisible » !

Il y a presque 20 ans un évêque de la Fraternité St Pie X a montré qu’il était possible de prévoir cette trahison de l’œuvre de Mgr. Lefebvre qui a failli se réaliser en 2009 et en 2012, et qui risque encore d’avoir lieu. Perturbé par ce qu’il avait observé du narcissisme et du manque de sérieux de la part des participants au Chapitre Général (électif) de la FSSPX qui venait d’avoir lieu, voici en résumé (avec quelques citations directes) ce qu’il a dit au Brémien en France le 17 juillet, 1994 (Voir le texte original sur l’Internet : Un évêque s’est levé « le Brémien ») :–

Virgo-Maria écrivait à l’époque :

Conférence de Mgr Williamson au Brémien

18 juillet 1994

Conférence de Mgr Williamson du 18 juillet 1994 au Brémien. Entrée en campagne de Mgr Williamson contre Mgr Fellay et pour prendre la posture du faux leader de la réaction et du refus de tout accord, mais en réalité en accord secret avec son binôme l’abbé Schmidberger. Cette conférence, qui suit l’élection de Mgr Fellay, est très significative de l’instauration d’une fausse dialectique contrôlée afin de prendre la main sur la FSSPX, pour le compte final de l’église Conciliaire. En effet, l’élection de Mgr Fellay en 1994 avait dérouté le clan du ralliement de la FSSPX.

Écoutez cette conférence de 1994 :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/1994-07-18-Mgr_Williamson_Le_Bremien.mp3|titles=Conférence au Brémien|artists=Mgr Richard Williamson]

Depuis son renvoi officiel de la F$$PX par le « Truqueur mitré » ((Selon l’expression de feu Virgo-Maria…
cf. Virgo-Maria N° 835 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html
)) , le 2ème anneaux (version una cum) se met en place comme nous vous l’annoncions le 25 octobre 2012 :

La Taupe N°1 étant maintenant exclue de la structure officielle de la F$$PX, le 2ème anneaux – dévoilé et expliqué de puis 6 ans par Virgo-Maria (excommunié par l’abbé de Cacqueray !) se met en place… Tout se déroule selon le plan prévu !

Des dizaines de niais, ne voulant pas lire les dossiers factuels toujours disponibles sur le site de Virgo-Maria.org, se réjouissent que leur Héros – maintenant libéré – pourra défendre la Tradition !!!

Cf. Lettre Ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”

Richard WilliamsonEn effet, après deux voyages entrepris depuis la mi-décembre 2012, en Amérique du Nord et en France, entre le 24 mai et le 6 juin 2013 Mgr Williamson a visité avec l’abbé François Chazal une bonne partie de son troupeau de quelque 400 âmes, et en a confirmé plus de 50 dans la Corée du Sud, aux Philippines et à Singapour.

Et bien que le MetaBlog de l’abbé G. de Tanoüarn rapportait le 1 juin 2012 : « Mgr Williamson ne fondera pas, et ne sacrera pas », tout se met en place autour de lui pour le convaincre à agir…

L’abbé Cardozo créant un pré-séminaire au Brésil (cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/07/un-pre-seminaire-au-bresil.html) ; Avec l’Immaculée l’enjoignant de sacrer pas moins de 7 évêques ! (et il faut voir lesquels !!! L’abbé Joseph Pfeiffer, l’abbé Chazal, Dom Thomas d’Aquin, l’abbé Juan Carlos Ortiz, le Père Jean de Morgon, l’abbé Girouard et le bouquet final : Père Marie-Dominique !!!, cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/06/mgr-williamson-commentaire-eleison-du_15.html) ; une vingtaine de prêtres et de religieux l’on rejoint pour fêter le 25ème ANNIVERSAIRE des consécrations épiscopales et ont signés une «DÉCLARATION DE LA RÉSISTANCE DE LA FSSPX POUR LE 25ème ANNIVERSAIRE des consécrations épiscopales» : (cf. Avec l’Immaculée : http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/06/declaration-de-la-resistance-de-la.html) : Abbé Joseph Pfeiffer ex-FSSPX, Dom Tomas de Aquino O.S.B., Père Jahir FBMV, Abbé Jean-Michel Faure ex-FSSPX, Abbé Ronald Ringrose, Abbé Juan Carlos Ortiz ex-FSSPX, Abbé Hugo Ruiz ex-FSSPX, Abbé Ernesto Cardozo ex-FSSPX, Père Joaquim FBMV, Abbé Richard Voigt ex-FSSPX, Abbé David Hewko ex-FSSPX, Abbé François Chazal ex-FSSPX, Abbé Valan Rajakumar ex-FSSPX, Abbé Patrick Girouard ex-FSSPX, Abbé René Trincado ex-FSSPX, Abbé Olivier Rioult ex-FSSPX, Dom Rafael O.S.B., Abbé Edgardo Suelo ex-FSSPX, Frère Placide O.S.B., Frère André O.S.B. …

À la mi-juillet, Mgr Williamson vient de confirmer et ordonner sous condition l’abbé Juan Antonio Iglesias ancien laïc (déguisé en prêtre) du novus ordo :

Juan-Antonio-Iglesias-Bp-Williamson-and-english-faithful

Walsigham, Juillet 2013
Mgr Williamson a confirmé et ordonné sous condition l’abbé Juan Antonio Iglesias, un prêtre espagnol de Santander, en Espagne. L’abbé Iglesias a accompagné les fidèles de la Résistance anglaise pendant leur pèlerinage de réparation. Il a dirigé le Rosaire, écouté des confessions et a célébré la messe. The Recusant publiera bientôt un article dans lequel l’abbé Iglesias se présentera lui-même. Prions tous pour l’abbé Iglesias, ancien prêtre du novus ordo, qui donne un exemple de courage que nous voudrions bien voir chez nos prêtres de la Fraternité saint Pie X.

(Cf. http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2013/07/un-nouveau-pretre-pour-la-resistance.htmlhttp://www.therecusant.com/apps/blog/show/30583143-a-new-priest-for-the-resistance)

[ngg_images gallery_ids= »1″ display_type= »photocrati-nextgen_pro_slideshow »]

Cet abbé Juan Antonio Iglesias a donc eu une « très bonne » formation dans l’église Conciliaire… n’en doutons point ! ses « fidèles » seront donc gâtés…

 

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

 

Numéro CCCXIV (314)

20 juillet, 2013


 

C’ÉTAIT PRÉVISIBLE

Il y a presque 20 ans un évêque de la Fraternité St Pie X a montré qu’il était possible de prévoir cette trahison de l’œuvre de Mgr. Lefebvre qui a failli se réaliser en 2009 et en 2012, et qui risque encore d’avoir lieu. Perturbé par ce qu’il avait observé du narcissisme et du manque de sérieux de la part des participants au Chapitre Général (électif) de la FSSPX qui venait d’avoir lieu, voici en résumé (avec quelques citations directes) ce qu’il a dit au Brémien en France le 17 juillet, 1994 (Voir le texte original sur l’Internet : Un évêque s’est levé le Brémien) :–

On aimerait bien pouvoir dire que dans la Fraternité nous ouvrons des maisons partout, que nous construisons, nous abordons de nouveaux pays, nous avons des vocations, que tout le monde est beau et gentil et jeune et enthousiaste, que nous avons quatre évêques, et ainsi de suite. « Mais pourquoi la Fraternité jouirait-elle d’une protection spéciale contre ces forces, aujourd’hui déchaînées, qui ont balayé des milliers d’excellents évêques et prêtres dans l’Église officielle ? (…) Quelles sont les qualités, les garanties de la Fraternité ? » La jeunesse ? Ah oui, la jeunesse ! Elle est gentille, belle et physiquement forte, mais qu’en est-il de l’âge, de l’expérience et de la sagesse qu’apportent les ans ? Comment veut-on que la jeunesse soit sage ?

Dans les années 1950 et 1960 l’Église semblait se porter bien, semblait offrir une résistance héroïque aux assauts du monde après-guerre. En Angleterre et aux États-Unis une foule d’âmes se convertissait tous les ans, en sorte que le monde semblait être sur le point de se convertir à la foi catholique. Mais que s’est-il passé ? Exactement le contraire. Avec Vatican II, la vérité a baissé les armes et c’est l’Église catholique qui s’est rendue au monde moderne.

Alors qu’il me soit permis de vous offrir un scénario parallèle pour la Fraternité. Dans les années 1990 la gentille petite Fraternité avec tous ses merveilleux petits prêtres résiste héroïquement aux défaillances et aux trahisons de l’Église officielle, et il y a des conversions, et les gens se rendent compte que la Néo-église est fausse et ne marche pas. Mais au moment même où l’Église officielle semble sur le point de se rendre, que pourrions-nous voir ? Je ne dis pas que nous le verrons, mais que pourrions-nous voir ?– la Fraternité qui se rend et rallie l’Église officielle. Car si l’Église Universelle a pu s’effondrer, pourquoi pas d’autant plus la petite Fraternité ?

Et voici encore une considération. Avant Vatican II toute Congrégation et Société catholique avait au-dessus d’elle les Congrégations de la Curie romaine, en sorte que « si quelque chose allait mal dans une Société, y compris une défaillance de la part de ses chefs, chose toujours humainement possible, alors on pouvait à tout moment faire appel à Rome, et Rome pouvait intervenir. » Autrefois elle intervenait en général pour le mieux, tandis qu’aujourd’hui elle intervient en général pour le pire, ce qui fait en effet « qu’il est mieux de ne plus se trouver sous l’autorité de Rome, mais attention ! Il y a un prix à payer, à savoir qu’il n’y a plus personne au-dessus de nous autres, et alors notre Conseil Général, notre petit Supérieur Général constituent le plafond ! Danger ! » La Fraternité ne peut en recourir qu’à elle-même. Or Mgr Lefebvre avait 65 ans lorsqu’il a fondé la Fraternité. En 1994, de combien d’hommes d’un âge mûr et d’une longue expérience dispose-t-elle ?

Bref, pourquoi la Fraternité devrait-elle être à l’abri des problèmes de l’Église Universelle ? Je ne veux pas que la Fraternité se casse, et que Dieu me donne de ne jamais rien faire pour qu’elle se casse, mais je dois dire que cette cassure ne me surprendrait point. Le Bon Dieu peut bien préserver la Fraternité, mais il peut tout aussi bien lui permettre de prendre le chemin de la faiblesse humaine, pour que nous nous rendions compte à quel point nous sommes par nous-mêmes faibles. Nous avons besoin de la sagesse, et d’une aide particulière de Dieu.

 

Kyrie eleison.

* * *

Voir aussi :

L’ex-anglican de la FSSPX devenu évêque,

Monseigneur Williamson : un leurre

http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

 

2è anneaux :

http://wordpress.catholicapedia.net/?p=5365

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/009_2010/VM-2010-09-05/VM-2010-09-05-A-00-Mgr_Williamson-Echec_des_discussions.html

 

Le réseau Williamson

Reseau-Mgr-Williamson

Mgr Williamson rejoint la FSSPX-SO

C’est quasi officiel : l’évêque négationniste exclu de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X il y a quelques mois rejoint bien les rangs de la Fraternité dite « de la stricte observance » (FSSPX-SO), créée l’été dernier par d’autres dissidents, puisqu’il figure parmi les signataires d’une lettre adressée par le groupe aux fidèles lefebvristes : « sans aucun esprit de révolte, sans amertume et sans aucun ressentiment, reprenant les propres paroles de Mgr Lefebvre, nous avons l’intention de continuer notre œuvre de défense de la Tradition usant tous les moyens dont la Providence nous pourvoira, nous occupant du salut des âmes, de la formation des candidats au sacerdoce, de la formation des religieux et religieuses, de l’existence d’écoles catholiques et du soutien des familles catholiques afin que la société se soumette de nouveau au suave joug de Notre-Seigneur Jésus-Christ, roi des nations et de tout l’univers.  Nous lançons un appel à tous ceux qui ont le même idéal, à s’unir à nous afin qu’au sein de la Tradition ne domine pas le mouvement qui vise à une soumission désastreuse à la Rome néo-moderniste qui s’est manifestée clairement dans les lettres, les déclarations et autres documents des actuels supérieurs de la Fraternité Saint Pie X ces derniers mois ».

Natalia Trouiller
Créé le 06/02/2013 / modifié le 06/02/2013 à 14h19

http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/mgr-williamson-rejoint-la-fsspx-so-06-02-2013-36050_400.php

 


Written by Cave Ne Cadas

juillet 22nd, 2013 at 9:38 pm

Posted in Mgr Williamson,Opposition au Ralliement

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Lettre Ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”

with one comment

Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3066 en vente dès demain, nous donne en EXCLUSIVITÉ la Lettre Ouverte (de Mgr Williamson) à S. E. Mgr Fellay sur une (son) “exclusion”.

Mgr Williamson, mettant ici à profit son intelligence supérieure, fait une très bonne analyse de la dérive de la Néo-F$$PX depuis douze ans sous la direction dictatoriale de son confrère dans l’épiscopat : Bernard Fellay.

Et, comment n’être pas d’accord avec ses propos ?… En effet, Richard Williamson, diplômé de l’université de Cambridge, d’une intelligence supérieure – répétons-le –, sait jouer la comédie du « défenseur de la Foi », destinée à abuser les ignorants de sa véritable action subversive au sein de la F$$PX.

La Taupe N°1 étant maintenant exclue de la structure officielle de la F$$PX, le 2ème anneaux – dévoilé et expliqué de puis 6 ans par Virgo-Maria (excommunié par l’abbé de Cacqueray !) se met en place… Tout se déroule selon le plan prévu !

Des dizaines de niais, ne voulant pas lire les dossiers factuels toujours disponibles sur le site de Virgo-Maria.org, se réjouissent que leur Héros – maintenant libéré – pourra défendre la Tradition !!!

Néanmoins, cela n’enlève rien à la valeur des critiques, véritablement fondées, que Mgr Williamson énumère dans sa Lettre Ouverte à Mgr Fellay !

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.

Rivarol n°3066 du 26/10/2012


EXCLUSIF !
Lettre ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”

 

Au moment où nous bouclons ce numéro (24?octobre), nous apprenons que Mgr Williamson vient d’être officiellement exclu de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X par Mgr Fellay. Nous reviendrons bien sûr sur cet événement dans notre prochaine édition. En attendant, nous publions le communiqué de la maison générale annonçant l’exclusion définitive de la FSSPX du prélat britannique et, en exclusivité pour RIVAROL, la lettre ouverte que Mgr Williamson a adressée au supérieur général de la Fraternité le 19 octobre, quelques jours seulement avant l’annonce de son exclusion. Les intertitres sont de la rédaction. J. B.

 

Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (24 octobre 2012)

24-10-2012

Mgr Richard Williamson ayant pris ses distances avec la direction et le gouvernement de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X depuis plusieurs années, et refusant de manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes, a été déclaré exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par décision du Supérieur général et de son Conseil, le 4 octobre 2012. Un ultime délai lui avait été accordé pour se soumettre, au terme duquel il a annoncé la diffusion d’une “lettre ouverte” où il demande au Supérieur général de démissionner.

Cette décision douloureuse est rendue nécessaire par le souci du bien commun de la Fraternité Saint-Pie X et de son bon gouvernement, conformément à ce que Mgr Lefebvre dénonçait : « C’est la destruction de l’autorité. Comment l’autorité peut-elle s’exercer s’il faut qu’elle demande à tous les membres de participer à l’exercice de l’autorité ? » (Écône, 29 juin 1987)

Fait à Menzingen, le 24 octobre 2012

 

 

Lettre ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”

Londres, le 19 octobre 2012.

Excellence,

Merci de votre lettre du 4 octobre où vous me communiquez de la part de vous-même, du Conseil Général et du Chapitre Général, votre “constatation”, “déclaration” et “décision” que je ne suis plus membre de la Fraternité Saint-Pie X. Les raisons que vous donnez pour votre décision d’exclure votre serviteur seraient les suivantes : il a continué de publier le « Commentaire Eleison » ; il a attaqué les autorités de la Fraternité ; il a eu un apostolat indépendant ; il a causé la confusion parmi les fidèles ; il a soutenu des confrères rebelles ; il a désobéi de façon formelle, obstinée et “pertinace” ; il s’est séparé de la Fraternité ; il ne se soumet à aucune autorité.

Ces raisons ne se laissent-elles pas toutes résumer par la désobéissance ? Sans doute, dans le cours des douze dernières années, votre serviteur a eu des paroles et actions qui ont été, devant Dieu, inappropriées et excessives, mais je crois qu’il lui suffirait de les lui signaler en particulier pour qu’il s’en excusât, selon la vérité et la justice. Mais nous sommes sans doute d’accord que le problème essentiel ne se situe pas dans les détails, qu’il se résume en un mot : la désobéissance.

Alors, remarquons d’abord à combien d’ordres plus ou moins désagréables du Supérieur Général votre serviteur a obéi sans faille. En 2003 il a quitté un apostolat important et fructueux aux États-Unis pour descendre en Argentine. En 2009 il a laissé sa charge de directeur du séminaire et a quitté l’Argentine pour moisir dans une mansarde à Londres, sans parole ni ministère épiscopal parce que cela lui était défendu. Il ne lui est resté virtuellement que le ministère du « Commentaire Eleison » dont le refus de l’interrompre constitue la grande partie de cette “désobéissance” qu’on lui reproche. Et depuis 2009 les Supérieurs de la Fraternité se sont permis de le discréditer et l’injurier tant qu’ils voulaient, et dans le monde entier ils ont encouragé tout membre de la Fraternité qui le souhaitait à faire de même. Votre serviteur a très peu réagi, préférant le silence à des confrontations scandaleuses. On pourrait dire même qu’il s’est obstiné à ne pas désobéir. Mais passons, parce que le vrai problème n’est pas là.

Alors, le vrai problème, où se situe-t-il ? Pour répondre, qu’il soit permis à l’accusé de faire un survol rapide de l’histoire de la Fraternité dont on veut qu’il soit en train de se séparer. En effet, le problème central remonte à loin.

À partir de la Révolution française de la fin du XVIIIème siècle, dans beaucoup d’états autrefois chrétiens, commence à s’établir un Nouvel Ordre Mondial, conçu par les ennemis de l’Église pour chasser Dieu de sa création. On commence par remplacer l’ancien régime où le trône soutenait l’autel par la séparation de l’Église d’avec l’État. Il en résulte une structure de la société qui est radicalement nouvelle, et difficile pour l’Église, parce que l’État désormais implicitement athée finira par s’opposer de toutes ses forces à la religion de Dieu. En effet, les francs-maçons veulent remplacer le vrai culte de Dieu par leur culte de la liberté dont l’état neutre en religion n’est qu’un instrument. Ainsi commence dans les temps modernes une guerre implacable entre la religion de Dieu, défendue par l’Église Catholique, et la nouvelle religion de l’homme, libéré de Dieu et libéral. Ces deux religions sont aussi inconciliables que Dieu et le démon. Il faut choisir entre le catholicisme et le libéralisme.

Mais l’homme ne veut pas avoir à choisir entre le beurre et l’argent de son beurre. Il veut les avoir tous deux. Donc dans le sillage de la Révolution, Félicité de Lamennais invente le catholicisme libéral et, à partir de ce moment-là, la conciliation des inconciliables devient monnaie courante à l’intérieur de l’Église. Pendant 120 ans, la miséricorde de Dieu donne à son Église une série de papes, de Grégoire XVI à Pie XII, qui pour la plupart voient clair et tiennent ferme, mais un nombre de fidèles toujours croissant penche vers l’indépendance par rapport à Dieu et vers les plaisirs matériels auxquels le catholicisme libéral leur facilite grandement l’accès. Une corruption progressive finit par atteindre les évêques et les prêtres, et alors Dieu finit par leur permettre de choisir le genre de papes qu’ils préfèrent, à savoir, ceux qui font semblant seulement d’être catholiques mais qui sont en vérité des libéraux, qui parlent à droite mais agissent à gauche, qui se caractérisent alors par la contradiction, l’ambigüité, la dialectique hégélienne, bref, le mensonge. C’est la Néo-Eglise de Vatican II ((L’église Conciliaire qui éclipse l’Église Catholique… Cela Richard Williamson ne le dit pas !)).

Il ne pouvait pas en être autrement. Il n’y a que le rêve qui puisse réconcilier des réalités inconciliables entre elles. Mais Dieu – parole de St Augustin – n’abandonne pas les âmes qui ne veulent pas l’abandonner, et alors il vient en aide au petit reste d’âmes catholiques qui ne veulent pas suivre l’apostasie molle de Vatican II. Il suscite un archevêque qui résistera à la trahison des prélats conciliaires. Respectant la réalité, ne cherchant point à concilier les inconciliables, refusant de rêver, cet archevêque parle avec une clarté, cohérence et vérité qui font que les brebis y reconnaissent la voix du divin Maître. La Fraternité sacerdotale qu’il fonde pour faire de vrais prêtres catholiques commence à petite échelle, mais en refusant résolument les erreurs conciliaires et leur fondement dans le catholicisme libéral, elle s’attire ce qui reste de vrais catholiques dans le monde entier, et elle constitue l’épine dorsale de tout un mouvement dans l’Église qu’on appelle le Traditionalisme.

Or, ce mouvement est insupportable aux hommes de la Néo-Eglise ((Qui n’a pas le droit au E majuscule ! La secte conciliaire n’étant pas l’Église de Dieu, l’Église catholique !)) qui veulent remplacer le catholicisme par le catholicisme libéral. Aidés par les médias et les gouvernements, ils font tout pour discréditer, honnir et bannir le courageux archevêque. En 1976, Paul VI le « suspend a divinis », en 1988, Jean-Paul II l’ « excommunie ». Cet archevêque agace souverainement les papes conciliaires, parce que sa voix de vérité ruine effectivement leur tissu de mensonges et met en péril leur trahison. Et sous le coup de leur persécution, même de son « excommunication », il tient ferme et avec lui le grand nombre des prêtres de sa Fraternité.

Cette fidélité à la vérité obtient de Dieu pour la Fraternité douze années de paix intérieure et de prospérité extérieure. En 1991, le grand archevêque meurt, mais pendant encore neuf années son œuvre continue dans la fidélité aux principes anti-libéraux sur lesquels il l’a bâtie. Alors, que feront les Romains conciliaires pour venir à bout de cette résistance ? Ils échangeront le bâton pour la carotte.

En l’an 2000, un grand pèlerinage de la Fraternité pour l’Année Jubilaire montre dans les basiliques et les rues de Rome la piété et la puissance de la Fraternité. Les Romains sont impressionnés, malgré eux. Un cardinal invite les quatre évêques à un déjeuner somptueux chez lui, invitation acceptée par trois d’entre eux. Tout de suite après ce déjeuner très fraternel, les contacts avec Rome et la Fraternité, qui s’étaient bien refroidis depuis douze ans, reprennent, et avec eux commence la puissante séduction par les boutons écarlates et les parterres en marbre.

Les contacts se réchauffent si rapidement que déjà à la fin de l’année beaucoup de prêtres et de fidèles de la Tradition craignent une conciliation entre la Tradition catholique et le Concile libéral. Cette conciliation n’aboutit pas pour le moment, mais le langage du Quartier Général de la Fraternité à Menzingen commence à changer, et sur les douze ans à venir il se montrera toujours moins hostile à Rome et plus accueillant envers les autorités de l’Eglise conciliaire ((Qui n’a toujours pas le droit au E majuscule !)), envers les médias et leur monde. Et, au fur et à mesure que la conciliation des inconciliables se prépare à la tête de la Fraternité, dans son corps de prêtres et de laïcs l’attitude devient petit à petit plus bénigne envers les papes et l’Eglise conciliaires, envers tout ce qui est mondain et libéral. Après tout, le monde moderne qui nous entoure est-il si mauvais qu’on a voulu nous faire croire ?

Cette avancée du libéralisme à l’intérieur de la Fraternité, perçue par une minorité des prêtres et fidèles mais apparemment imperceptible à la grande majorité, s’est découverte à beaucoup au printemps de cette année lorsque, suite à l’échec des Discussions Doctrinales au printemps de 2011, la politique catholique de « Pas d’accord pratique sans accord doctrinal » est devenue, d’un jour à l’autre, la politique libérale de « Pas d’accord doctrinal, donc accord pratique ». Et à la mi-avril le Supérieur Général offre à Rome, comme base d’un accord pratique, un texte ambigu, ouvertement favorable à cette « herméneutique de la continuité » qui est la recette bien aimée de Benoît XVI pour concilier, précisément, le Concile et la Tradition ! « Il faut une nouvelle pensée » dira le Supérieur Général au mois de mai aux prêtres du district autrichien de la Fraternité. Autrement dit, le chef de la Fraternité fondée en 1970 pour résister aux nouveautés du Concile, propose de la concilier avec le Concile. Aujourd’hui elle est conciliante. Demain elle doit se faire pleinement conciliaire !

Il est à peine croyable que la fondation de Mgr Lefebvre ait été conduite à oublier, voire mépriser les principes sur lesquels il l’a fondée, mais voilà la puissance de séduction des fantaisies de notre monde sans Dieu, moderniste et libéral. N’empêche, la réalité ne se laisse pas infléchir par les fantaisies, et il fait partie de la réalité que l’on ne peut pas défaire les principes d’un fondateur sans défaire sa fondation. Un fondateur a des grâces particulières que n’a aucun de ses successeurs. Comme s’écriait Padre Pio lorsque les Supérieurs de sa Congrégation se mettaient à la « rénover » selon la pensée nouvelle du Concile à peine terminé : « Que faites-vous du Fondateur ? » Le Supérieur Général, le Conseil Général et le Chapitre Général de la FSSPX ont beau retenir comme mascotte Mgr Lefebvre, de toute façon ils ont une pensée nouvelle qui passe à côté des raisons gravissimes pour lesquelles il a fondé la Fraternité. Ils la mènent donc à sa ruine par une trahison objective au moins, tout à fait parallèle à celle de Vatican II.

Mais soyons justes, et n’exagérons pas. Depuis le début de cette chute lente de la Fraternité, il y a toujours eu des prêtres et des fidèles qui ont vu clair et qui ont fait ce qu’ils ont pu pour lui résister. Au printemps de cette année cette résistance a pris une certaine consistance et ampleur, en sorte que le Chapitre Général du mois de juillet a posé un obstacle quand même sur le mauvais chemin du ralliement. Mais est-ce que cet obstacle tiendra ? On peut craindre que non. Devant une quarantaine de prêtres de la Fraternité réunis en retraite sacerdotale à Écône au mois de septembre, le Supérieur Général, se référant à sa politique romaine, a avoué : « Je me suis trompé », mais à qui la faute ? « Les Romains m’ont dupé. » De même, il en est résulté « une grande méfiance dans la Fraternité » qu’il faudra « réparer par les actes et pas seulement par les paroles », mais à qui la faute ? Jusqu’ici, ses actes depuis le mois de septembre, y compris cette lettre du 4 octobre, indiquent qu’il s’en prend aux prêtres et aux laïcs qui n’ont pas su faire confiance à lui, leur chef. Après le Chapitre comme avant, il semble qu’il ne supporte aucune opposition à sa politique conciliatrice et conciliaire.

Et voilà la raison pour laquelle le Supérieur Général a donné plusieurs fois l’ordre formel de fermer le « Commentaire Eleison ». En effet, ce « Commentaire » a critiqué à maintes reprises la politique conciliatrice envers Rome des autorités de la Fraternité, et par là il les a attaquées implicitement. Or, si dans cette critique et ces attaques il y a eu des manquements à la norme du respect dû à leur office ou à leurs personnes, j’en demande volontiers pardon à qui de droit, mais je crois qu’il suffit de parcourir les numéros concernés du « Commentaire » pour constater que la critique et les attaques sont restées normalement impersonnelles, parce qu’il y va de beaucoup plus que seulement des personnes.

Et quant au grand problème qui dépasse de loin les personnes, considérons la grande confusion qui règne actuellement dans l’Église et le monde, et qui met en péril le salut éternel d’âmes sans nombre. N’est-ce pas le devoir d’un évêque de dégager les vraies racines de cette confusion, et de les dénoncer en public ? ((Le font-ils vraiment ???)) Combien d’évêques dans le monde entier voient clair ((S’il parle des “évêques” conciliaire… Ils ne sont pas évêques !!! Cf. Rore-Sanctifica)) comme Mgr Lefebvre voyait clair, et donnent l’enseignement qui correspond à cette clarté ? Combien d’entre eux enseignent encore la doctrine catholique tout court ? N’est-ce pas très peu ? Alors est-ce le moment de chercher à réduire au silence un évêque qui le fait, ce qui est prouvé par le nombre d’âmes qui s’accrochent au « Commentaire » comme à une bouée de sauvetage ? Et comment en particulier un autre évêque peut-il vouloir le fermer, lui qui a dû admettre à ses prêtres que sur les mêmes grandes questions il s’est laissé duper, et cela pendant de longues années ?

De même, si l’évêque réfractaire s’est en effet donné – pour la première fois en presque quatre ans – un apostolat indépendant, comment peut-on lui faire le reproche d’avoir accepté une invitation, indépendante de la Fraternité, à confirmer et à prêcher une parole de vérité ? N’est-ce pas là la fonction même d’un évêque ? Sa parole au Brésil n’aura été de « confusion » que pour ceux qui suivent l’erreur avouée et ci-dessus évoquée.

Et s’il semble depuis des années se séparer de la Fraternité, c’est juste, mais il se sépare de la Fraternité conciliatrice et pas de celle fondée par Mgr Lefebvre. Et s’il semble se montrer insoumis à tout exercice d’autorité de la part des chefs de la Fraternité, c’est encore juste, mais seulement pour les ordres qui vont à l’encontre des buts pour lesquels elle a été fondée. De fait, à combien d’ordres autres que celui de fermer le « Commentaire » peut-on affirmer qu’il a été coupable d’une désobéissance « formelle, obstinée et pertinace » ? Y en a-t-il un seul autre ? La désobéissance de Mgr Lefebvre, n’ayant été qu’aux actes d’autorité des chefs de l’Eglise ((Chefs de l’église Conciliaire ! auxquels il n’avait pas a obéir… S’il l’avait dit clairement !)) qui étaient de nature à détruire l’Église, elle était plus apparente que réelle. De même, la “désobéissance” de celui qui n’a pas voulu fermer le « Commentaire » est plus apparente que réelle.

Car l’histoire se répète, et le diable revient toujours à la charge. Tout comme hier le Concile a voulu concilier l’Église Catholique et le monde moderne, ainsi aujourd’hui on dirait que Benoît XVI et le Supérieur Général veulent, tous les deux, concilier la Tradition catholique et le Concile ; ainsi demain, si Dieu n’intervient pas d’ici là, des chefs de la Résistance catholique chercheront à la réconcilier avec la Tradition désormais conciliaire.

Bref, cher Monsieur le Supérieur Général, vous pouvez maintenant procéder à m’exclure, parce que mes arguments ne vous persuaderont sûrement pas, mais cette exclusion sera plus apparente que réelle. Je suis membre de la Fraternité de Mgr Lefebvre de par mon engagement à perpétuité. Je suis un de ses prêtres depuis 36 ans. Je suis un de ses évêques, comme vous, depuis bientôt un quart de siècle. Cela ne se biffe pas d’un trait de plume, et donc, membre de la Fraternité je le reste.

Fussiez-vous resté fidèle à son héritage et y eussé-je été moi-même notamment infidèle, volontiers je reconnaîtrais votre droit de m’exclure. Mais les choses étant comme elles sont, j’espère ne pas manquer de respect envers votre office si je suggère que pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. Que le Bon Dieu vous donne la grâce, la lumière et les forces nécessaires pour accomplir un tel acte insigne d’humilité et de dévouement au bien commun de tous.

Alors comme j’ai si souvent terminé les lettres que je vous adresse depuis des années,

Dominus tecum.

 

† Richard WILLIAMSON

 

 

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Written by Cave Ne Cadas

octobre 25th, 2012 at 5:08 pm