Archive for the ‘Prophétie’ Category
Le Vrai Message de La Salette par le R.P. A. L.
Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.
Dans notre article sur La Salette, du 19 septembre dernier, il s’est glissé une erreur : nous avions présenté l’extrait audiophone d’un « brave prédicateur québécois ». D’après des messages échangés sur gloria.tv avec un dénommé Raito qui était à la conférence de ce prêtre en 2004 et qui l’a enregistré (il s’adressait alors à une communauté Chaldéenne de France qui avait fui la guerre en Irak…), ce prêtre est égyptien avec des racines coptes mais a été ordonné dans le rite latin (quid de la validité et de l’évêque ordonnateur ? puisqu’il le dit lui-même dans cette conférence : « je suis prêtre depuis 23 ans »…). Il est désormais ermite et son vieil âge lui cause aujourd’hui quelques difficultés mais il va bien d’après nos échanges de messagerie gloria tv ! (il se peut donc qu’il soit encore vivant).
Il y a donc de grandes chances (de malheurs !) que ce « brave prédicateur » soit un laïc se croyant prêtre… C’est bien dommage car c’est un homme de Foi, de grande Foi et de piété Mariale que nous trouvons dorénavant rarement chez biens de nos prêtres non una cum ! À l’entendre vous comprendrez également qu’il n’a pas notre connaissance de la Sede vacante puisqu’il dit que bien des prêtres, évêques ou cardinaux de l’Église ont perdu la Foi… Prions bien pour lui et remercions-le pour avoir rendu ce message de La Salette vraiment saisissant.
Dans la seconde partie de sa conférence, “Il y a Dieu – Jésus est dans l’église”, il y a une analogie frappante avec le discours de notre très cher et regretté abbé Vérité, vous le retrouverez !
L’enregistrement n’est pas toujours de très bonne qualité mais vaut le coup d’être écouté jusqu’au bout !… Dans un long “Question/Réponse”, il aborde bien des sujets sur les questions de ces « chrétiens d’Irak »… jusqu’à l’évolution ou le Saint Suaire de Jésus-Christ dont il nous explique la période cachée.
Conférence du RP A. L. à la communauté catholique chaldéenne de Paris – 2004 – 2h 25′ :
Marie : Pourquoi Marie ?
Il est temps ;
le soleil s’obscurcit,
la Foi seule vivra.
Pour les pourfendeurs du véritable Secret de La Salette… vous entendrez à l’heure de cette conférence (1h04′) l’homme de Foi déclarer :
Les Papes Pie IX, Léon XIII, Saint Pie X, Benoît XV, Pie XI, Pie XII… y ont cru !
Le Pape Benoît XV, par exemple, avait fait des photocopies, des copies de ce texte. N’importe qui qui allait le voir : « Prenez, prenez ! ». Il le donnait à tout le monde : « Lisez, lisez ! » ; « Le message de la Très Sainte Vierge ? Lisez ! »
Dieu est patient !
Vous voulez pas entendre Mon message de La Salette ; je vais vous le dire en un seul mot : Pénitence !
Quand quelques années après… la Sainte Vierge est apparue à Lourdes : c’est le même message résumé en un seul mot :
Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !
Le Père A. L. nous parle aussi dans sa conférence du Padre Pio auquel Jésus a Révélé en 1959 les châtiments à venir qui se produiront :
Padre Pio Témoigne : Les 3 Jours de Ténèbres
L’abbé Ricossa et Verrua mentent sur La Salette : l’abbé Grossin explique pourquoi et rejoint Mgr Guérard !
Retour sur La Salette.
Flash-Back
Nous n’avions pas eu le temps de vous présenter la causerie de l’abbé Grossin du 15 août 2013.
Nous ne sommes pas toujours d’accord avec l’abbé… mais là, il dit tout ce que nous disons depuis des années… par C.S.I., Virgo-Maria et ici sur le CatholicaPedia Blog…
L’abbé Ricossa et Verrua mentent sur La Salette : l’abbé Grossin explique pourquoi et rejoint Mgr Guérard !
À écouter jusqu’au bout ! (1h 24:38)
19 septembre : Allons sur la montagne de La Salette
L’Apparition de la Très Sainte Vierge sur la Sainte Montagne de La Salette
Le Samedi 19 Septembre 1846
Il y a 169 ans, le samedi 19 septembre 1846, à environ trois heures de l’après-midi sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux jeunes bergers, Mélanie Calvat, âgée d’un peu moins de quinze ans, et Maximin Giraud, âgé de onze ans, voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s’adresse à eux.
« Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’antéchrist »…
« L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation »…
« la Foi seule vivra »…
* * *
Dans l’audio ci-dessous, un brave prédicateur québécois nous parle du message du 19 septembre 1846 à Mélanie Calvat donnée par la Très Sainte Vierge Marie.
« Je vais vous le redire, et ceux qui l’on déjà entendu soyez bénis de l’entendre de nouveau et je vous le souhaite de l’apprendre par cœur ! En une seule fois, dans ce message, Elle a tout dit ! et ce message devrait être collé sur toutes les portes de toutes les églises du monde entier ! Que les gens avant d’entrer dans l’église voient ça en pleine face ! parce que c’est en une page et demie, tout l’Évangile qui concerne la fin des Temps ! Et quand tu entends ça, ça te fais un peu la chaire de poule mais ça te remet un peu debout… »
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Les Litanies de Notre-Dame de La Salette
Une Mystique de La « GRANDE NOUVELLE »
Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :
Dieu Sera Servi et Glorifié
Par Maurice CANIONI
(Extraits)
Une Mystique de La Grande Nouvelle
par René Duvillard (1)
Le Miracle, le Message et le Mystère.
[…] Aux yeux de nos contemporains, qu’est-ce donc au juste que La Salette ? Pour beaucoup, ce n’est qu’une Montagne, un haut lieu de prière où l’on s’en va pèleriner, une thébaïde où l’on va chercher le silence et la paix. Mais encore ? C’est aussi, pour un certain nombre, un Miracle : la Vierge est apparue là-haut à deux petits bergers. Est-ce tout ? Non point. La Salette, pour les plus savants, c’est aussi un Message.
Mais nous dirons mieux encore. Outre le Miracle, outre le Message, il y a un Mystère de La Salette. Ce Mystère, on a essayé de le dénaturer en le réduisant à des proportions trop humaines. […]
Dépouillé de toute fioriture, le Mystère de La Salette, en ses données extrinsèques, nous apparaît ainsi à première vue : Marie, sur la Montagne, s’est révélée par un Miracle et nous a transmis un Message. Pour fixer ces termes en des figures et cette dialectique en un schéma imaginatif, nous pouvons recourir aux trois statues de bronze et nous approprierons le Miracle à la Vierge qui pleure, le Message à la Vierge qui parle, le Mystère à la Vierge qui monte. Ainsi, dans les profondeurs de l’ordre chronologique, le Miracle est premier, tandis que, dans les hauteurs de l’ordre métaphysique, c’est le Mystère qui prime. La Dame miraculeuse parait avant mais au-dessous de la Dame Messagère et celle-ci, quant à l’attitude, est elle-même inférieure à la Dame Mystérieuse en qui elle va se fondre. Miracle, Message et Mystère sont les trois termes d’une même Réalité, comme aussi les trois attitudes figées sont les phases d’un seul mouvement, comme enfin les statues sont les trois aspects d’une seule personne.
Un Mystère, par définition, est ineffable et inaccessible. Il révèle un ordre réel sans doute, mais auquel l’homme seul ne peut atteindre. Il recèle une vérité pure, certes, mais que celui-là même qui l’a contemplé reste impuissant à proférer. On ne peut y accéder que par approximation. On ne peut en parler que par analogie. Mais un Miracle peut être vu. Mais un Message peut être entendu.
Quiconque croit en la réalité du Miracle, quiconque espère en la réalisation du Message, peut parvenir et goûter au surréel amour du Mystère. Le Miracle nous montre la Voie. Le Message nous apporte la Vérité. Seul le Mystère, au-delà des portes de la mort, nous ouvre grande et claire la Vie. C’est là le dernier sommet de l’ascension trinitaire […I : partant du lieu le plus bas, celui des corps, on s’élève à l’ordre des esprits, pour déboucher enfin au domaine supérieur de la pure Charité.
Le Miracle touche nos sens. Le Message parle à nos intelligences. Le Miracle, en même temps qu’il exalte notre sensibilité, humilie notre raison. Le Message, bien qu’il exalte notre intelligence, nous invite à châtier le corps. Au nœud de cette étonnante réversibilité, on découvre le Mystère, lui seul qui peut être vécu dans le tréfonds de nos cœurs : alors c’est l’homme avec toutes ses facultés qui est appréhendé par le divin. Parce qu’elle nous propose simultanément un Miracle, un Message et un Mystère, La Salette, en même temps qu’une terre religieuse, est un haut lieu de l’homme total.
Le Mystère de La Salette implique une relation vitale entre l’humanité et la divinité. Il constate qu’entre l’homme et Dieu la communication est rompue à nouveau par le péché. Il vise enfin, après avoir déploré et dénoncé cette scission, à rétablir, dans un corps mystique épuisé par une chute séculaire, la circulation du sang du Christ.
D’une certaine manière, la figure miraculeuse de La Salette se présente à nos yeux comme un type, comme un modèle. La parole qui nous y est transmise possède en quelque sorte, par sa richesse doctrinale et morale, une vertu efficace. C’est pourquoi, nous dirons – étant bien entendu que nous employons ici le terme de sacrement non point dans son sens strictement théologique, mais dans une large acceptation plus humaine et liturgique –, nous dirons que le Mystère de La Salette, qui procède à la fois de la figure et de la parole, se présente à nous avec un caractère voisin du monde sacramentel.
Comme en tout sacrement, si l’on nous permet de poursuivre l’analogie, nous pouvons discerner dans le Mystère de La Salette deux éléments constitutifs inséparables : un élément sensible, c’est-à-dire, le Miracle ou le Fait extraordinaire avec ses suites non moins merveilleuses dont la figure est le témoin ; un élément intelligible, c’est-à-dire le contenu du Message ou la Parole de Marie.
Bien qu’elle soit infiniment supérieure à un signe, l’Apparition n’en a pas moins une valeur exemplaire. Et le Message de son côté, ne peut-il avoir dans nos âmes, ainsi que sur les corps malades l’eau de la source, une vertu qui opère ?
Aujourd’hui, dans les sphères catholiques, le Fait de La Salette, n’est plus discuté. En revanche, l’accord est loin d’être parfaitement réalisé quant à l’interprétation de la Parole. Bien plus, nombre de croyants, voire dévots à La Salette, négligent assez fréquemment, à leur insu, la Parole pour le Fait : tels ces fidèles trop nombreux qui s’approchent des sacrements sans en retirer le fruit. On admire avec les yeux du corps, on enregistre, on ressent, mais l’âme n’est point attentive, ni perméable, ni réceptive. On satisfait un besoin d’activité, mais on néglige de satisfaire au précepte d’amour. On oublie que La Salette n’est pas seulement une émouvante Apparition mais aussi, mais surtout, l’annonce pathétique d’une Grande Nouvelle. Par une telle lacune, une fois de plus, nous allons à l’encontre du vœu de la Vierge, puisque nous sacrifions aux radieuses réalités, qui séduisent notre instinct, les austères valeurs qui pourraient nourrir nos esprits.
Pour employer encore une fois le vocabulaire même du Christ nous sommes entrés dans la Voie, mais nous n’avons pas fait le pas qui doit nous conduire à la Vérité. Avouons-le très simplement : si nous sommes montés à La Salette, n’était-ce pas d’abord pour y jouir et nous y consoler au souvenir d’un beau Miracle ? Mais lorsque, rassérénés, nous en sommes redescendus, étions-nous à ce point affligés de la douleur de Notre Mère, que nous fussions convaincus d’être porteurs d’un tragique Message dont l’urgence fit battre plus vite nos cœurs et nous priva de toute quiétude ?
Nous ne le répéterons jamais assez, ce qui est primordial dans le Mystère de La Salette, ce n’est pas le Miracle, c’est le Message. Sans doute est-il nécessaire, avant de parvenir à l’intelligence du Message, que nous passions, en humbles pèlerins, par le culte et le sentiment du Miracle. Avant de s’essayer à comprendre, il convient, sinon de s’abêtir, du moins de s’humilier. Mais ce n’est là qu’un passage : ainsi, pour prier il ne faut pas s’en tenir à « prendre de l’eau bénite » […] mais s’étudier ensuite à élever son âme.
Le Miracle nous met en appétit ; il n’est là que pour captiver nos facultés intérieures : c’est un appât. Le Message a de quoi combler notre indigence ; il a pour fin de libérer nos facultés supérieures : c’est une nourriture. En bref, le Miracle est comme l’entrée d’un festin dont le Message est le met consistant. À la fin de ce repas, tel un dessert, le Mystère est au palais des convives comme la chair d’un fruit précieux, comme le nectar de l’ultime coupe d’allégresse.
Le Miracle n’est que l’introduction pédagogique au Message et la préparation lointaine au Mystère. Il est remarquable que ce soit à des enfants qu’ait été réservé l’honneur tout gratuit du Miracle. Mais la lourde responsabilité de recevoir le Message incombe à la grande humanité adulte. À qui sera-t-il donc donné de contempler le Mystère et d’en balbutier quelques mots ? Aux convertis peut-être, à ces vieux hommes endurcis redevenus, par la grâce mariale, petits enfants.
Au risque d’y rencontrer des paroles dures, qui viendront sur l’abcès de nos cœurs trancher comme un bistouri, relisons de nouveau, méditons le surprenant Message. Essayons d’en esquisser une brève analyse afin d’en mieux découvrir le sens et d’en pressentir mieux toute l’immense portée : alors peut-être il nous sera donné, comme aux deux enfants qui mangeaient avec délice les paroles de la Belle Dame – selon l’expression même et le geste de Saint Jean dans son Apocalypse, auquel fut donné l’ordre de manger le Livre –, d’y trouver nourriture mystique.
Source du livre : https://books.google.fr/books?id=R8MnCQAAQBAJ&dq=%C3%89dition++++AEMC&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
À suivre…
[1] René Duvillard, La Grande Nouvelle de La Salette, ch. III : “Une mystique de la Grande Nouvelle”, p. 61-68, Ed. de la Revue Les Alpes, Grenoble, 1946.
VIDÉO : APPARITION de la Vierge Marie à La Salette, France, 1846
Un rappel de l’histoire. Dans cette vidéo (malheureusement incomplète) basée sur l’Apparition de la Très Sainte Vierge Marie sur la sainte montagne de La Salette, quelques explications sur les faits de l’époque et les déboires qui ont suivis et que nous vivons encore…
NDLR : le commentateur de ce film (conciliaire ?) ne prend pas en compte que l’église [officielle d’aujourd’hui ; secte Conciliaire] n’est pas l’Église catholique…
LA « GRANDE NOUVELLE » DE LA SALETTE EST-ELLE UN ORACLE DIVIN ?
Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :
Dieu Sera Servi et Glorifié
Par Maurice CANIONI
(Extraits)
INTRODUCTION
La Sainte Église est Maîtresse par son pouvoir doctrinal, sanctificateur, législatif et coercitif ; elle est Reine car toutes les nations, doivent lui être « assujetties et lui obéir (Dan. 7, 27). »
La concorde de la Sainte Église et de la puissance civile est voulue par Dieu. Elle est éminemment aimable et désirable, car elle concourt à la Gloire de Dieu, édifie le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, facilite aux individus, aux familles, aux sociétés l’acquisition du nécessaire à la vie temporelle dans la paix sociale, et surtout à chaque personne la poursuite du salut éternel.
Dans L’illusion libérale, Louis Veuillot décrit admirablement cette alliance des deux forces : la tiare et l’épée, la parole de Vérité et le bras séculier :
« La société chrétienne, dans l’état normal, se maintient et s’étend au moyen de deux forces qui doivent être distinctes non séparées, unies non confondues, subordonnées non égales. L’une est la tête, l’autre le bras ; l’une est la parole suprême et souveraine du pontife, l’autre la puissance sociale. La société chrétienne étant premièrement et avant tout chrétienne, soumet tout à cette première loi ; et elle met toutes choses en leur place, parce qu’elle met d’abord à sa place son seul vrai Seigneur et Maitre, Jésus-Christ. Elle le met à sa place souveraine dans la société comme tous les fidèles le mettent à sa place souveraine dans les âmes [et dans la famille] ; et de là naissent l’ordre, la liberté, l’unité, la grandeur, la justice, l’empire, la paix. Ainsi, à travers et malgré les déchirements suscités par les passions de l’infirmité humaine, se forma dans sa variété magnifique cette communauté de l’Europe qu’on pût appeler la République ou même la Famille chrétienne ; œuvre merveilleuse, brisée par l’hérésie lorsque la paix intérieure et le progrès des arts lui promettaient la gloire d’étendre au genre humain tout entier le bienfait de la Rédemption. […] Ces deux pouvoirs unis, distincts et subordonnés, par lesquels la société chrétienne se régit, c’est ce que l’on appelle les deux glaives. Car la parole ne serait rien, si elle ne pouvait être, à certain moment, aussi un glaive. La mansuétude du Christ a voulu deux glaives pour que la répression tombât plus tardive et pût être prévenue. Le premier glaive, celui qui ne déchire que les ténèbres, demeure au pouvoir patient et infailliblement éclairé du Pontife. L’autre, le glaive matériel, est dans la main du représentant de la société, et afin qu’il n’erre pas, il doit obéir au commandement du Pontife. C’est le Pontife qui le fait sortir du fourreau et qu’il y fait rentrer. Son office est de réprimer l’erreur agressive, une fois définie et condamnée, de la lier, de l’abattre ; de donner protection à la vérité, soit qu’elle ait besoin de se défendre, soit qu’elle se trouve dans la nécessité d’attaquer à son tour. La main séculière doit faire passage à la vérité, assurer la liberté de ses enseignements, garder au loin la vie de ses ambassadeurs et de ses disciples (1). »
La Révolution de 1789 a déclenché le paroxysme de la guerre à mort entre les deux postérités (Gen. 111, 15). Dans le but d’instaurer l’imperium de Satan sur les nations et sur l’humanité, les gouvernants qui en sont issus pervertissent les cœurs et les intelligences par les lois et l’instruction, corrompent le christianisme par les modes et les principes maçonniques, instrumentalisent l’Église pour l’affaiblir, l’isoler du peuple chrétien et l’éliminer. Confronté au mépris, à la haine et à la violence des États antichristiques, le Saint-Siège proclama fidèlement la Vérité mais, en pratique, fit preuve d’esprit de conciliation et, au prix de grands sacrifices, « pour le bien et la paix du monde », dira Pie XI, pactisa avec ses ennemis.
On dévoile ici une plaie que d’aucuns préféreraient sans doute laisser ensevelie sous la poussière des archives de la petite histoire ! Cependant, hier, aujourd’hui et demain sont un, et le courage de la vérité de l’histoire du temps passé est garant de celui de la vérité de l’heure présente. Depuis le Concordat de 1801, sous la contrainte des gouvernants issus de la Révolution, le Vatican, par volonté de résignation et d’accommodement, a laissé se distendre jusqu’à la rupture l’amarre qui retenait la société chrétienne solidement fixée au Port, c’est-à-dire le Droit chrétien public fondé sur la théologie et la loi ecclésiastique. Cette politique vaticane généra ce que l’on peut dénommer une antithèse entre la Parole de Vérité et les actes relevant des rapports avec la puissance civile antichrétienne.
Cette « fine diplomatie », menée opiniâtrement durant près de 150 ans, a sapé la résistance des autorités religieuses et celle des fidèles à la grande SÉDUCTION de la fin du temps des Nations (Lc. 21, 24). Elle a favorisé et accéléré la « défaite des saints » (Apoc. 13,7) en soumettant les baptisés, constitutionnellement, juridiquement, socialement, aux « pouvoirs établis » tous imbus « des valeurs et des principes » sataniques de la Révolution. Tôt ou tard, « les chefs, les conducteurs du peuple » devaient butter sur l’alternative, soit d’une remise en ordre RADICALE afin d’œuvrer réellement pour le règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, soit de fuir en avant en définissant, formulant, en principes et en droit, leur transmutation du royaume de Dieu en paradis socialiste et démocratique. La deuxième voie a été choisie en Vatican II qui a réalisé les épousailles des Princes de l’Église avec la démocratie de la maçonnerie universelle et transmué la religion de Jésus-Christ en un diabolique syncrétisme religieux. Contra factum non valet argumentum.
L’Église a perdu sa suprématie sur les Peuples, les Nations et les États quand elle a été privée de son bras séculier. « La force à sa place et faisant son office, voilà l’état régulier. […] Il faudrait (…) donner avec joie tout son sang pour remettre la force dans son sens légitime, pour l’attacher au seul service du droit. La force doit protéger, affermir, venger le plus grand, le plus illustre, le plus nécessaire droit de l’homme, qui est de connaitre et de servir Dieu ; elle doit mettre l’Église à même de dispenser ce droit à tout homme sur la terre. N’abandonnons pas cette vérité que le catholique libéral jette et noie dans le courant, avec tant d’autres (2). »
L’impuissance grandissante du Saint-Siège, sa collusion avec les ennemis du Christ-Roi, l’asservissement des nations chrétiennes aux puissances antichristiques, triple cause instrumentale de l’apostasie générale, étaient-ils inéluctables, irrémédiables ? Mysterium iniquitatis !
Pourquoi s’étonner ? C’est notre histoire depuis la fin du 17ème siècle, résumée dans la « grande nouvelle » apportée à La Salette. La sainte foi sera oubliée, le relâchement pour le service de Dieu sera universel ; les méchants se livreront à toutes sortes de crimes : le blasphème, la profanation du dimanche, la violation de l’abstinence et du jeûne, l’oubli de la prière ; les gouvernants se ligueront pour combattre Jésus-Christ ; les bruits de guerre rempliront la terre ; les mauvais livres abonderont, personne ne s’entendra plus, on ne verra qu’homicides ; une fausse lumière accumulera les ténèbres sur toute la terre, le Saint-Siège perdra la foi et l’Église sa visibilité ; de grands malheurs s’abattront sur l’humanité à la mesure de ses crimes qui percent la voûte des cieux. Nous sommes les témoins et les acteurs de ce drame de la fin des temps brossé par la Vierge à grands traits bibliques. Les hommes s’inquiètent et s’angoissent pour leur avenir ; ils espèrent un libérateur, un homme providentiel qui remettrait de l’ordre dans la maison de l’humanité : Satan se rendra roi du monde en la personne de l’Antéchrist.
Mais alors, le dernier jour du monde serait-il proche ? La Très Sainte Vierge ne le laisse pas entendre. Au contraire, elle promet le Règne de Dieu après la purification universelle et le renouvellement de toutes choses.
CHAPITRE I
La « Grande Nouvelle »
de la Salette
Est-Elle un Oracle Divin ?
« Et Bien, Mes Enfants.
Vous le Ferez Passer à Tout Mon Peuple »
Dans le cours de cette étude, nous appliquerons fréquemment les paroles de Notre-Dame de La Salette aux évènements et à la tragique situation ecclésiale actuelle. Nous pensons en effet qu’il y aurait grande imprudence et sûrement inconvenance, sinon du mépris envers la divine Marie, de ne pas éclairer par ses avertissements la « crise affreuse » que nous traversons, et de ne pas voir en eux une confirmation du jugement théologique que nous devons porter sur ce drame sans précédent. Certains clercs et laïcs, bien que se disant dévots de La Salette, se récrieront : Le Message de la Vierge de La Salette n’est pas un oracle divin, il n’est qu’une révélation privée ; par conséquent nous sommes tenus à certaines réserves dans son utilisation et son interprétation ; on ne peut, sans analogies imprudentes ou prophétisme de mauvais aloi, en voir la réalisation dans l’évolution ecclésiale du dernier siècle et demi, ni l’appliquer aux gravissimes et inouïs désordres actuels.