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Communiqué de La Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
Dans notre article du 1er mars, « La F$$PX prépare l’après Benoît XVI » nous avons publié une Lettre Ouverte tranchante, que “Trente-sept prêtres du District de France” venaient d’écrite à Mgr Fellay pour lui dire ces quatre vérités bien en face… et ainsi donc préparer toute la Fraternité Saint-Pie X à la succession de Benoit XVI, quelle qu’elle soit !
Cette L.O. a été publiée sur le site (récemment ouvert) LaSapiniere.info le 28 février 2013, jour de la démission du “PDG mondialiste” de la multinationale vaticane.
Elle est pleine de révélations et d’anecdotes croustillantes venant de prêtres hostiles au ralliement…
Une polémique s’en étant suivie sur le forum FECIT, le site La Sapinière a publié un Communiqué que nous avons relayé en mise à jour dans notre article du 1er mars 2013.
Celui-ci n’ayant pas été suffisamment remarqué et mis en valeur (comme nous l’on reproché de nombreux correspondants) nous le republions ci-dessous :
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Communiqué de la Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
N’en déplaise à M. Jacques-Régis du Cray, la lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013 a bien été écrite par des prêtres du district de France.
M. Ennemond (Jacques-Régis du Cray) qui prétend bien connaître la FSSPX a affirmé qu’aucun de ses prêtres n’auraient pu agir ainsi. Il se trompe tout simplement, tous les prêtres ne ressemblent pas nécessairement à l’abbé Lorans ou à l’abbé Célier. Des intervenants de son forum Fecit ont cru devoir blâmer notre anonymat. La chose est risible quand on sait comment M. Jacques-Régis du Cray en use et en abuse.
M. Jacques-Régis du Cray a aussi mis en doute notre courage. L’anonymat n’est pas nécessairement un signe de lâcheté. Pour résister publiquement aux mensonges de notre Supérieur Général nous jugeons opportun de ne pas quitter la Fraternité. Comme le rappelait Mgr Lefebvre à Dom Thomas d’Aquin, prieur du Monastère Santa Cruz, au Brésil, suite au ralliement de Dom Gérard : « Les biens de l’Église appartiennent au Christ Roi et il ne faut pas les brader ni les laisser tomber entre les mains des ennemis de son règne universel ».
L’anonymat n’est pas une fuite de la croix comme le pense M. l’abbé de Cacqueray dans un fax interne envoyé à tous les prêtres du district le 1er mars 2013. La croix nous la portons. Elle est même lourde. Depuis quelques temps la méditation des angoisses du cœur de NSJC face à la trahison de Judas s’est faite plus profonde et a renouvelé notre vie intérieure sacerdotale.
Nous avons entendu de la part des libéraux et des ralliéristes des cris d’horreur devant notre lettre. Nous les comprenons sans les approuver. Ils avaient une idole qu’ils prenaient pour un saint et ils se rendent compte que c’est un menteur. Ils voulaient que sa politique de ralliement à la Rome moderniste soit sainte parce qu’ils partageaient son libéralisme. Plutôt que de se soumettre aux faits, ils ont préféré les nier. Ils ne veulent pas voir les mensonges car ils ne veulent pas conclure que cette politique libérale ne vient pas du bon esprit.
Oui, le libéralisme est un péché qui finit par rendre aveugle. Ces cris d’horreur ne sont que des cris hypocrites. On s’offusque d’une lettre anonyme qui dénonce des tromperies répétées d’un supérieur envers ses inférieurs en matière grave mais on ne veut pas s’offusquer du mensonge lui-même. C’est le monde à l’envers. Pour eux la subversion consiste non à mentir mais à dénoncer le mensonge. Quelle étrange morale!
M. l’abbé de Cacqueray, qui n’est pas un libéral mais qui est de nouveau victime de sa bienveillance, dans le fax interne nous reproche notre « procédé objectivement destructeur. » Mais qu’est-ce qui est objectivement destructeur : mentir ou dénoncer le mensonge ?
M. l’abbé de Cacqueray trouve « grotesque » le nombre de trente-sept prêtres adhérant à cette lettre. Cela nous étonne, car il sait mieux que quiconque que le nombre de prêtres qui lui ont manifesté leur perte totale de confiance envers le Supérieur Général et son Conseil dépasse ce chiffre. De plus la valeur des faits avérés de cette lettre ne dépend pas des signataires mais des témoins oculaires dignes de foi, mentionnés de façon circonstanciée. Enfin, M. l’abbé de Cacqueray trouve-t-il aussi grotesque le jugement de ce capitulant : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. » ?
M. l’abbé de Cacqueray nous invite à avoir une attitude « franche et respectueuse » envers les supérieurs. Nous lui demandons alors combien de temps faudra-t-il encore supporter que l’on nous mente et que l’on trompe les fidèles?
Excellences, MM. les abbés, chers fidèles, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, que nous devions lire en chaire, disait :
« Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.’’»
Mais quelques jours après, ce passage est devenu :
« Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres’. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Aujourd’hui on sait que c’est bien le premier texte qui représentait la pensée de Mgr Fellay puisqu’il cherche à se soumettre à l’Eglise concrète. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On y lit :
« Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ (en français Google ICI)
Mgr Fellay et la communication de la Maison Générale ont menti par le passé, ils ont encore menti récemment dans leur communiqué, pourquoi devrions-nous croire qu’ils cesseront de le faire à l’avenir ? Ce scandale et cette mascarade n’ont que trop duré. Ils doivent cesser et ils cesseront.
La Sapinière
http://www.lasapiniere.info/communique-de-la-sapiniere-au-sujet-de-la-lettre-a-mgr-fellay/
Dieu est homophobe
Suite au déchaînement médiatique de ces dernières semaines concernant la Loi d’hybridation du mariage homosexuel pour tous de C. Taubira & Hollande, nous vous proposons ici le jugement de l’Église par la voix de l’apôtre Saint Paul lui-même, qui par son Épître aux Romain (I, 18-32) nous a éclairé – il y a déjà plus de 1960 années ((Elle fut écrite lors du troisième voyage de saint-Paul (estimé de 53 à 58), probablement à Corinthe, ou sur le chemin du retour.)) ! – sur la colère de Dieu engendrée par ce genre de comportement.
Dans ce passage, St. Paul montre que l’impiété des hommes (en dépit de leur connaissance naturelle de Dieu) est la source de leur malheur… Il est remarquable de constater d’ailleurs que la plupart des clercs n’ont pas rappelé la primordialité de cet Épître de Saint Paul pendant cet période !
Nous vous rappelons par la même occasion, les dossiers importants déjà publiés sur :
- Le Livre de Gomorrhe de Saint Pierre Damien – Un Tableau Moral de Notre Temps et en PDF ici
- Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine de Randy Engel
-
Hors Référendum ! La Guerre « Hétérophobe » De L’État à L’Art, au Mariage Et à la Démocratie, Conduit à la Haine et à la Révolution ! d’Arnaud Upinsky et en PDF ici
- Lettre Ouverte de Saisine de L’Académie Française sur la Fausse Définition du « Mariage » de L’Art.1 du Projet de Loi Taubira-Hollande d’Arnaud Upinsky et en PDF ici
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Dieu Est Homophobe
1° Les châtiments. Ils sont terribles, ils sont historiques, ils nous enseignent plus que tout.
Or la terre se corrompit devant Dieu et se remplit de violence. Dieu regarda la terre, et voici qu’elle était corrompue, car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre (Gen. VI, 11-12). Et ce fut le déluge.
Le cri qui s‘élève de Sodome et de Gomorrhe est bien fort, et leur péché bien énorme (Gen. XVIII, 20). Il détruisit ces villes et toute la plaine (Gen. XIX, 25).
Si l’on refuse de vous recevoir et d’écouter votre parole, sortez de cette maison ou de cette ville en secouant la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité, il y aura moins de rigueur, au jour du jugement, pour la terre de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville (Matth. X, 14-15).
2° L’enseignement de Dieu.
Serons-Nous Toujours Sans Intelligence Et Aveugles ?
Épître de saint Paul aux Romains i, 18-32
18. En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive ;
19. Car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux. Dieu le leur a manifesté.
20. En effet Ses perfections invisibles, Son éternelle puissance et Sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l’intelligence par le moyen de Ses œuvres.
21. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne L’ont pas glorifié comme Dieu et ne Lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres.
22. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
23. Et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
24. Aussi Dieu les a-t-Il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps,
25. Eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen !)
26. C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
27. De même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant, dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.
28. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,
29. Étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,
30. Calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
31. Sans intelligence, sans loyauté, (implacables), sans affection, sans pitié.
32. Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.
Quel enseignement !
Dans ce long passage de 14 versets, saint Paul explique (v. 20) que les Perfections, la Puissance, la Divinité de Dieu sont visibles. Ils sont donc inexcusables (v. 21) ceux qui ne L’ont pas glorifié et ne Lui ont pas rendu grâces. Ils deviennent fous (v. 22). Alors la colère de Dieu éclate (v. 18) et Il les châtie en les abandonnant, en les livrant (3 fois) à l’impureté (v. 24), à des passions d’ignominie (v. 26), à leurs sens pervers (v. 28). Suit 28 péchés issus de cet acte contre nature.
Ils ont refusé la vérité, ils sont tombés dans le péché contre le Saint-Esprit et ils finissent dans le péché contre nature. L’homosexualité, dont le seul acte est la sodomie, a pour cause le refus de Dieu. Elle engendre la colère de Dieu.
En fait le péché contre l’Esprit et le péché contre la nature sont de même nature théologique : il s’agit bien du renversement radicalement absolu de l’ordre voulu par Dieu, dans la Grâce et dans la Nature. On pèche contre le Vrai dans l’ordre surnaturel et contre ce qui est dans l’ordre dans la procréation (cause seconde naturelle d’une cause première divine). Ce sont les péchés “suprêmes” en quelque sorte, toujours accomplis avec une pleine conscience par une intelligence et une volonté se soumettant totalement au mal (surtout pour un clerc) et il est donc juste qu’ils ne soient pas remis en ce monde ou dans l’autre puisque c’est Dieu, son ordre et sa création, qui en sont de manière expressément intrinsèque, l’objet visé.
Ces péchés sont toujours ceux d’une société ayant poursuivi jusqu’au bout sa course dans la Naturalisme et le Sensualisme, totalement oublieuse de Dieu (à l’exception d’un Noé ou d’un Loth), société raffinée et dégénérée, “entièrement plongée dans le péché” (cf. Jean) : “Les crimes de l’extrême civilisation sont certainement plus atroces que ceux de l’extrême barbarie, par le fait de leur raffinement, de la corruption qu’ils supposent, et de leur degré supérieur d’intellectualité”. Barbey d’Aurevilly cité par Ernest Hello.
On notera que la vision de l’enfer de sainte Françoise romaine met dans le huitième et plus bas niveau de l’enfer deux types et deux types seulement, de pécheurs : les apostats et les sodomites. Vérité de foi confirmée et explicitée (la description est effrayante) par la prophétie !
3° Le châtiment prévisible.
La sainte Église enseigne que certains péchés, les péchés qui crient vers le ciel, provoquent d’une manière particulière la vengeance divine ; ce sont : l’homicide, la sodomie, l’oppression des pauvres, la soustraction injuste du salaire des ouvriers.
Alors comment douter des graves châtiments mérités. Surtout quand ce sont des clercs.
Pour nous sachons que si nous restons de vrais et bons catholiques, nous serons protégés dans nos biens et nos personnes comme l’a prophétisé la vénérable Elizabeth Canori-Mora.
Pierre Hillard : Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?
Notre ami Pierre Hillard – docteur en science politique et spécialiste du mondialisme –, porte ici dans cet article, un regard catholique sur les évènements qui se profilent à Rome.
Il est à noter que Pierre Hillard porte à la connaissance du grand publique (sur un site populaire de journalistes attachés à leur indépendance, Boulevard Voltaire) ce problème capital de l’invalidité des nouveaux rites de l’église Conciliaire et de « Pontificalis Romani » qu’a ardemment porté à bout de bras le curé Paul Schoonbroodt en patronnant les études du CIRS (Comité international Rore Sanctifica).
Aurons-nous affaire à un simple laïc déguisé en pape ?
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Alors qu’il fuyait Rome par la via Appia, Saint-Pierre rencontra le Christ qui venait en sens inverse. À la célèbre question « Quo vadis Domine ? », Celui-ci répondit qu’Il allait se faire crucifier une seconde fois. Comprenant sa faiblesse, Saint-Pierre fit demi-tour pour offrir le reste de sa vie terrestre en sacrifice pour le bien de l’Église.
Il semblerait que les traditions se perdent. Benoît XVI, préférant terminer sa vie en pèlerin, vient de démissionner. Par là-même, il désacralise la fonction. Son départ fera désormais jurisprudence. En raison des rivalités profondes entre cardinaux, le nouveau pape pourra être « remercié » aussi vite qu’un président du Conseil de la IIIe République. Les raisons officielles (santé, âge…), mais surtout les raisons officieuses seront utilisées pour changer d’employé. L’Église se démocratise et le naturalisme s’impose. Cette tendance est héritée en droite de ligne de Vatican II. Ce concile, dont le but a été d’adapter l’Église au monde, a permis de reconnaître, dans des formules lourdes de conséquences, les droits de l’homme comme la référence incontournable. Ainsi le pape Jean XXIII qui, dans son encyclique « Pacem in terris », en 1963, rappela l’importance d’une « autorité publique de compétence universelle » ainsi que la Déclaration des droits de l’homme de 1948 : « Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l’établissement d’une organisation juridico-politique de la communauté mondiale. » Les hommes d’Église s’engageaient dans le Nouvel Ordre Mondial et les principes d’une religion universelle.
Cependant, dans la foulée de Vatican II, un autre événement d’une importance inouïe intervint. Paul VI, dans un document du 18 juin 1968, décida — sans souci aucun de la tradition — d’un nouveau rituel des ordinations pour les prêtres et des sacres pour les évêques : le « Pontificalis Romani ». Depuis des siècles, le rituel permettant le passage de l’état de laïc à celui de prêtre, comme celui de prêtre à l’état d’évêque, était codifié. Sans jamais soulever le moindre problème. Cerise sur le gâteau, Pie XII usant de son pouvoir suprême et infaillible affirma, par la Constitution Apostolique du 30 novembre 1947, le caractère définitif et irréformable du rite d’ordination. On peut s’étonner de la modification radicale d’un rituel qui a fait ses preuves, d’autant plus que le nouveau ressemble comme deux gouttes d’eau au rituel d’ordination des prêtres anglicans. Or, ce dernier fut condamné d’une manière infaillible par Léon XIII dans son encyclique « Apostolicae Curae » en 1896. Même si le nouveau rituel a désormais cours, des théologiens réputés affirment son invalidité en raison de ses liens avec l’anglicanisme. Quand d’éminents théologiens s’opposent pour affirmer ou infirmer la validité d’un rituel, le catholique peut être désorienté car ne possédant pas les connaissances théologiques nécessaires pour y voir clair. Dans ce cas, la sagesse de l’Église enseigne que le doute invalide…
Aujourd’hui, l’essentiel du clergé mondial existe selon la nouvelle forme. Or, s’il est faux, cela veut dire que nous avons affaire à de simples laïcs déguisés en prêtres, en évêques ou en cardinaux. Plus exactement, nous observons un dégradé : Jean-Paul II (ordonné en 1946 et sacré évêque en 1958 selon le rituel classique) ; Benoît XVI (ordonné en 1951 selon le rituel classique mais sacré évêque selon le nouveau rite en 1977)… ne serait pas évêque. Si nous continuons dans cette voie, le nouveau pape choisi par les cardinaux – à condition d’avoir été ordonné et sacré par le nouveau rite après 1968 – ne sera ni prêtre, ni évêque. Nous aurons affaire un simple laïc déguisé en pape. Dans ce cas, cela signifiera l’extinction de la succession apostolique inaugurée par Saint-Pierre.
Même si la Sainte Vierge à La Salette (1846) a affirmé que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », et que « l’Église sera éclipsée », nous devons nous rappeler qu’après de nombreuses épreuves, selon les paroles du Christ : « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle [l’Église] »… Ouf !
Pierre Hillard, le 4 mars 2013
Source : http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/aurons-nous-affaire-a-un-simple-laic-deguise-en-pape,13312
REDIFFUSION : Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »
Je crois que le moment opportun est venu de republier sur le CatholicaPedia le sophisme clérical du Manteau de Noë :
Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »
Publication (Virgo-Maria.org) du 17 juin 2008
De quelques Sophismes fallacieusement « catholiques » qui protègent efficacement les clercs infiltrés et qui préservent leur pouvoir de nuire de l’intérieur à la Sainte Église et au salut des fidèles. (premier article). Le réflexe de trop de clercs honnêtes réside en effet trop souvent dans un appel désordonné – voire en réalité blasphématoire – à la vertu théologale primordiale de La Charité, en sorte de couvrir par le silence ou par l’euphémisme, tous deux gravement coupables, et en invoquant ordinairement le « Manteau de Noé », les méfaits répétés et publiquement avérés – le plus souvent criminels contre la Foi catholique (et donc contre le salut des fidèles) – de ceux qu’ils croient à tort être demeurés leurs « confrères » dans le Sacerdoce.
Le président de la banque vaticane
Ernst von Freyberg, 54 ans, co-fondateur et directeur de la société d'investissements DC Advisory Partners, ancien analyste à Londres et New York, vient d'être nommé, vendredi 15 février, à la tête de la Banque du Vatican, riche de 6 milliards d'Euros et de 44 000 comptes très secrets, dont celui du Souverain Pontife.
Ernst von Freyberg est par ailleurs très actif dans l'organisation de pèlerinages à Lourdes et membre de l'influente confrérie de l'Ordre de Malte.
Flashback ou retour en arrière
— Quarante huit heures avant l’annonce de sa démission, Joseph Ratzinger recevait le très puissant Ordre de Malte et l’encourageait à poursuivre son œuvre dans la société. Or, il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, l’Ordre des Chevaliers de Malte est une organisation internationale étroitement liée aux plus grandes loges de la franc-maçonnerie, ayant des ramifications dans toutes les couches de la société, le commerce, la politique, les banques, les services secrets, l’Église, le monde de l’éducation, l’armée, les loges, l’ONU, l’Otan, etc. Les Chevaliers de Malte ont leur propre constitution, ils ont juré de soutenir les membres du Nouvel Ordre Mondial qui soutiennent le Vatican. La plupart de ses membres sont membres du CFR et des autres organisations secrètes. Un des facteurs déterminants qui permettent de comprendre l’influence que le Vatican a su développer au cours de son histoire.
— le Vatican était sous pression : pour des raisons inexpliquées, quelques semaines après le renvoi du président de la banque du Vatican (photo) en mai 2012, tous les paiements bancaires étaient suspendus depuis début janvier 2013 ce qui non seulement entrainait l’asphyxie économique du Saint Siège mais gênaient considérablement les touristes sur place. Le Vatican était déconnecté du système Swift (comme l’a été l’Iran suite aux sanctions internationales), ce qui lui a fait perdre 1 170 000 euros entre le début et la fin de cette histoire, c’est à dire 39 jours.
— or fait incroyable le 12 février ! Le lendemain même de l’annonce de la démission de Benoit XVI, le paiement par carte bancaire est à nouveau possible dans le périmètre du Vatican de même que le réseau Swift fonctionne à nouveau, voila qui ressemble fort à une levée de sanction !
— le surlendemain, le 13, un nouveau banquier est nommé à la tête de la banque vaticane (L’Institut pour les Œuvres de Religion) : L’Allemand Ernst von Freyberg, un avocat membre de l’Ordre de Malte, a été nommé vendredi à la tête de l’IOR, l’Institut pour les Œuvres de Religion, privée de président depuis le limogeage d’Ettore Gotti Tesdechi en mai 2012.
Contribution à l’article de notre confrère Clément LECUYER (Extrait de Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE !)
Notre ami Pierre Hillard vient de nous envoyer son article sur le nouveau patron de la Banque du Vatican, que nous relayons bien volontiers :
Bonjour,
Je me permets de vous envoyer mon article consacré au nouveau président de la banque vaticane. Il pourrait vous intéresser.
Bien cordialement
Pierre Hillard
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/mais-qui-est-le-nouveau-patron-de-la-banque-du-vatican,12659
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Mais qui est le nouveau patron de la Banque du Vatican ?
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L’argent est avec le sexe un des éléments essentiels du pouvoir… et le Vatican n’échappe pas à cette loi vieille comme le monde. La nomination du nouveau président de la Banque vaticane le 15 février (appelée « Institut pour les œuvres de la religion »), l’aristocrate allemand Ernst von Freyberg, en est la parfaite illustration. Prenant la suite d’Ettore Gotti Tedeschi démis de ses fonctions en mai 2012, Freyberg a reçu l’accord du pape dont la fonction s’apparente désormais à un CDD. La question automatique que nous devons nous poser est : qui est ce Ernst von Freyberg ? Et selon l’adage « dis-moi qui tu fréquentes, je dirai qui tu es », il est possible de cerner dans quelles eaux la barque de saint Pierre glisse.
Après des études de droit et des techniques administratives, Ernst von Freyberg a travaillé pour différentes entreprises comme TCE Europe Limited, Three Cities Research et DC Advisory Partners (sociétés d’investissements) à Londres et à New-York. Ses activités se sont élargies en prenant la présidence du conseil de surveillance de Blohm + Voss (B+V) début 2012. Peu de temps avant son arrivée, cette entreprise navale, encadrée par Thyssen Krupp Marine System (TKMS), a été scindée entre activités civiles et militaires. Ernst von Freyberg a hérité de la partie civile. Rappelons qu’avant cette mutation, B+V fabriquait du matériel de guerre, en particulier des sous-marins (type « Dolphin ») vendus à Israël. Une partie du capital de B+V (pourcentage non connu) a été vendue à la société anglaise d’investissement Star Capital Partners. La transaction s’est faite par l’intermédiaire de Freyberg en tant que conseiller de DC Advisory. L’opération sûrement lucrative n’a pas été communiquée. Comme l’indique DC Advisory, les activités financières de Freyberg sont variées.
Une société de gestion financière basée à Cologne se fait remarquer dans la galaxie mondialiste. Son logo représente un décagone contenant un pentagone symbolisant les cinq principes fondamentaux de la société « Flossbach von Storch », principes regroupés sous la dénomination de « Pentagramme » terme qui, s’il en était besoin, renforce la forte valeur symbolique de cette figure géométrique (« Flossbach von Storch Pentagramm »). Ses dirigeants ont fait une partie de leur carrière chez Goldman Sachs et sont encadrés par un comité de surveillance dont un des représentants s’appelle Ernst von Freyberg. Ajoutons que cet aristocrate est membre du conseil de surveillance et trésorier de la branche allemande de l’Ordre de Malte dirigée par le prince Erich von Lobkowicz… citoyen américain. Précisons que cet ordre n’est que la façade mondaine de l’idéologie maçonnique déiste à l’instar de la société de Cincinnati.
Fort de ce CV, Freyberg à la tête de la Banque vaticane est secondé par un vice-président allemand, Ronaldo Hermann Schmitz, qui a fait une partie de sa carrière au sein du comité directeur de la Deutsche Bank au même titre qu’Elmar Pauke membre du comité de direction de l’Ordre de Malte allemand. Cette présence de la Deutsche Bank permet toutes les collusions possibles avec l’appareil politique, économique et financier allemand très lié au monde anglo-saxon. Aussi, il n’est pas étonnant de trouver au sein de l’équipe dirigeante de la banque vaticane l’Américain Carl A. Anderson, président des « Chevaliers de Colomb ». Ce dernier, après avoir été l’assistant du sénateur Jesse Helms, a travaillé dans les années 1980 au sein de l’administration Reagan. Au vu de ces exemples, nous pouvons conclure que le dieu Mammon a de dignes serviteurs au sommet de la hiérarchique financière vaticane.
Pierre Hillard, le 24 février 2013
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Pendant ce temps là, L.I.E.S.I. consacrait deux articles sur le sujet sur les des histoires financières du Vatican (d’Eux !) :
Peppone et Don Camillo, Urbi et Orbi (I) & (II)
Vous allez voir qu’il y a un parallèle étonnant entre Peppone et Don Camillo et ce qui se passe en Italie en ce moment. (…)
Sans remonter à différents scandales par le passé, celui de la Banco Ambrosiano, dont le premier actionnaire était la Banque du Vatican, a fait couler beaucoup d’encre ces quarante dernières années. On retrouve dans cette affaire la Banque du Vatican, la mafia, la CIA, les francs maçons et Clearstream. Cette dernière étant l’une des plus grosses machines européennes à blanchir l’argent.
(…)
Ces banquiers détruisent sciemment la richesse des nations. En détruisant la capacité industrielle, en créant le chômage et la pauvreté, ils affaiblissent les rentrées fiscales futures et donc la valeur même des monnaies. Au final, ils règneront au sommet d’une très large pyramide à 3 étages. La plèbe miséreuse et corvéable à merci occupera le rez-de-chaussée, les kapos des loges maçonniques, ces idiots utiles qui font tourner le système, heureux de ronger un os jeté par leurs maîtres, occuperont le premier. Au sommet très étroit, les magnats de la ploutocratie se partageront ou se disputeront le pouvoir.
Il y a seulement quinze ans, je n’aurai pas compris que des banquiers puissent vouloir une telle société, qui ressemble au hideux communisme vécu par les russes, les chinois, ou même les coréens du nord. Je les créditais d’une certaine sagesse, mais je me trompais. Ils nous dirigent fermement vers ce monde-là et désormais, ils le font au pas de charge.
La F$$PX prépare l’après Benoît XVI
Par une Lettre Ouverte tranchante, Trente-sept prêtres du District de France viennent d’écrite à Mgr Fellay pour lui dire ces quatre vérités bien en face… et ainsi donc préparer toute la Fraternité Saint-Pie X à la succession de Benoit XVI, quelle qu’elle soit !
Cette L.O. a été publiée sur le site (récemment ouvert) LaSapiniere.info le 28 février 2013, jour de la démission du “PDG mondialiste” de la multinationale vaticane.
Elle est pleine de révélations et d’anecdotes croustillantes venant de prêtres hostiles au ralliement :
(Les accentuations sont de nous)
Lettre à Mgr Fellay
* * *
À Mgr Fellay
Excellence,
Comme vous l’écriviez récemment « les liens qui nous unissent sont essentiellement surnaturels ». Cependant, vous preniez soin de nous rappeler, à juste titre, que les exigences de la nature ne doivent pas être oubliées pour autant. « La grâce ne détruit pas la nature ». Parmi ces exigences, il y a la véracité. Or nous sommes bien obligés de constater qu’une partie des problèmes auxquels nous avons été confrontés ces derniers mois viennent d’un manquement grave à cette vertu.
Il y a dix ans, vous disiez comme Mgr Tissier de Mallerais :
« Jamais je n’accepterai de dire : “Dans le concile, si on interprète bien, oui peut-être quand même, qu’on pourrait le faire correspondre avec la Tradition, on pourrait trouver un sens acceptable.” Jamais je n’accepterai de dire ça. Ça serait un mensonge, il n’est pas permis de dire un mensonge, même s’il s’agissait de sauver l’Église. » (Gastines, 16 septembre 2012)
Mais depuis vous avez changé au point d’écrire :
« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. » (St-Joseph-des-Carmes, 5 juin 2012)
À Brignoles, en mai 2012, vous avez parlé de ce document qui « convenait à Rome » mais qu’il « faudra expliquer chez nous parce qu’il y a des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou cela ». Depuis, vous vous êtes justifié de la manière suivante :
« Si nous pouvons accepter d’être “condamnés” pour notre rejet du modernisme (qui est vrai), nous ne pouvons accepter de l’être parce que nous adhérions aux thèses sédévacantistes (ce qui est faux), c’est ce qui m’a conduit à rédiger un texte “minimaliste” qui ne prenait en compte qu’une seule des deux données et qui, de ce fait, a pu prêter à confusion chez nous. » (Cor Unum 102)
« Ce texte, évidemment, quand je l’ai écrit, je pensais qu’il était suffisamment clair, que j’avais réussi suffisamment à éviter les… – comment est-ce qu’on dit ? – les ambiguïtés. Mais force…, disons les faits sont-là, je suis bien obligé de voir que ce texte était devenu un texte qui nous divisait, nous dans la Fraternité. Ce texte bien évidemment je le retire. » (Écône 7 septembre 2012)
Vous êtes donc un incompris qui, par condescendance, retirez un texte très délicat que des esprits étroits ont été incapables de comprendre. Cette version des faits est habile mais est-elle juste ? Retirer un document et rétracter une erreur doctrinale ne sont pas formellement la même chose. De plus, invoquer les « thèses sédévacantistes » pour justifier ce document « minimaliste » qui « convenait à Rome » semble fort déplacé quand dans le même temps, et depuis plus de treize années, vous autorisez un confrère à ne plus citer le nom du pape au canon après lui avoir confié que vous compreniez son choix devant la scandaleuse signature d’un document commun entre Catholiques et Protestants.
Mgr Tissier de Mallerais confiait à un confrère que cette « Lettre du 14 avril » ne devrait jamais être publiée, car, selon lui, vous seriez « définitivement discrédité et probablement contraint à la démission. » Ce qui confirme l’avertissement charitable de Mgr Williamson : « pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. » (Londres, le 19 octobre 2012). Pourtant, vous avez pris cela pour une provocation ouverte et publique.
Mais quand Mgr de Galarreta déclare, le 13 octobre 2012 à Villepreux, cette phrase incroyable qu’on peut entendre mais non lire car la transcription en ligne de La Porte Latine l’a omise : « Il est presque impossible que la majorité des Supérieurs de la Fraternité – après discussion franche, analyse à fond de tous les aspects, de tous les tenants et aboutissants –, il est impensable que la majorité se trompe dans une matière prudentielle. Et si cela par hasard, par un impossible arrive et bien tant pis de toute façon on va faire ce que la majorité pense », à Menzingen, le Secrétaire Général, l’abbé Thouvenot, a écrit qu’il « exposait avec recul et élévation les événements de juin dernier ».
Comment la Fraternité a-t-elle pu tomber si bas ? Mgr Lefebvre, lui, écrivait : « Au jour du jugement, Dieu nous demandera si nous avons été fidèles et non si nous avons obéi à des autorités infidèles. L’obéissance est une vertu relative à la Vérité et au Bien. Ce n’est plus une vertu mais un vice si elle se soumet à l’erreur et au mal. » (Mgr Lefebvre, Lettre du 9 août 1986). Et l’abbé Berto, lui, écrivait en 1963 : « on doit voir plus loin que le bout de son nez, et ne pas se figurer qu’on a droit au Saint-Esprit comme ça sur commande, du moment qu’on est en Concile ».
Lors de la conférence du 9 novembre 2012 à Paris, un prieur vous a demandé : « à la sortie de la retraite sacerdotale deux confrères m’ont accusé d’être en révolte contre votre autorité parce que je manifestais de la satisfaction au sujet du texte de l’abbé de Cacqueray contre Assise III. Qu’en est-il ? » Votre réponse fut : « J’ignorais qu’il y avait des choses pareilles dans la Fraternité. C’est moi qui ai demandé cette déclaration. D’ailleurs elle a été publiée avec mon autorisation. Je suis tout à fait d’accord avec l’abbé de Cacqueray. » Or pendant la retraite des sœurs à Ruffec, vous avez confié à six confrères que vous n’étiez pas d’accord avec le texte de l’abbé de Cacqueray. Vous vous êtes d’ailleurs plaint à lui des reproches que le cardinal Levada, pendant 20mn, vous avait faits à ce sujet. Si vous lui avez donné l’autorisation de la publication c’était, expliquiez-vous, pour ne pas paraître partial… mais que personnellement vous désapprouviez le contenu que vous jugiez excessif. Qui donc, Monseigneur, utilise des moyens « foncièrement subversifs » ? Qui donc est révolutionnaire ? Qui nuit au bien commun de notre société ?
Le 9 novembre 2012 à Paris, nous avons entendu un confrère vous demander : « Je fais partie de ceux qui ont perdu confiance ! Combien y a-t-il de lignes de conduite dans la Fraternité maintenant… » Vous avez répondu : « C’est une grave blessure. Nous avons subi une grave épreuve. Il faudra du temps ». Devant cette réponse fuyante, un autre prieur vous a demandé alors : « Récusez-vous votre réponse à vos trois confrères évêques… » Votre réponse fut encore floue : « Oui, quand je la relis, il me semble qu’il y a quelques petites erreurs. Mais en fait pour vous aider à comprendre, sachez que cette lettre n’est pas une réponse à leur courrier, mais à des difficultés que j’avais eues avec chacun d’entre eux séparément. J’ai beaucoup d’estime pour Mgr Williamson, même de l’admiration, il a des coups de génies dans la lutte contre Vatican II, c’est une grosse perte pour la Fraternité et elle arrive au pire moment… » Mais qui donc est responsable de son exclusion ? En privé, vous dites beaucoup de choses : « j’étais en guerre », « Rome ment »…, mais vous n’avez jamais publié le moindre Communiqué officiel pour dénoncer ces prétendus mensonges. Pire, récemment, à propos de l’ultimatum du 22 février, vous avez cautionné officiellement le mensonge du Vatican.
Votre langage est devenu interminablement confus. Cette manière ambiguë de s’exprimer n’est pas louable comme l’écrivait le Père Calmel : « J’ai toujours eu en horreur les expressions molles ou fuyantes, qui peuvent être tirées dans tous les sens, auxquelles chacun peut faire dire ce qu’il veut. Et elles me sont d’autant plus en horreur qu’elles se couvrent d’autorités ecclésiastiques. Surtout ces expressions me paraissent une injure directe à celui qui a dit : “Je suis la Vérité… Vous êtes la lumière du monde…. Que votre parole soit oui si c’est oui, non si c’est non…” »
Monseigneur, vous et vos Assistants avez été capables de dire tout et son contraire sans peur du ridicule.
L’abbé Nély, en avril 2012, de passage à Toulouse déclarait à une douzaine de confrères que « si les relations doctrinales avec Rome ont échoué c’est parce que nos théologiens ont été trop rentre-dedans » mais il disait à l’un de ces théologiens : « Vous auriez pu être plus incisif. »
Vous-même, le 9 novembre 2012, vous nous avez affirmé : « Je vais vous faire rire, mais je pense vraiment que nous, les quatre évêques, nous sommes du même avis. » Alors que six mois auparavant vous leur écriviez : « à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous. »
Dans la même conférence de retraite à Écône, vous déclarez : « Je vous avoue que je n’ai pas estimé aller contre le chapitre [de 2006] en faisant ce que j’ai fait. » Puis quelques instants après au sujet du Chapitre de 2012 : « si c’est le Chapitre qui traite, c’est une loi qui vaut jusqu’au prochain Chapitre. » Quand on sait qu’en mars 2012, sans attendre le prochain Chapitre, vous avez détruit la loi de celui de 2006 (pas d’accord pratique sans solution doctrinale), on s’interroge sur la sincérité du propos.
Un de vos confères dans l’épiscopat à Villepreux nous invitait à « ne pas dramatiser. Le drame serait d’abandonner la Foi. Il ne faut pas demander une perfection qui n’est pas de ce monde. Il ne faut pas pinailler sur ces questions. Il faut voir si l’essentiel est là ou non. »
Il est vrai, vous n’êtes pas devenu mahométan (1er commandement), vous n’avez pas pris femme (6e commandement), vous avez simplement malmené la réalité (8e commandement). Mais l’essentiel est-il toujours là quand les ambiguïtés touchent au combat de la foi ? Personne ne vous demande une perfection qui n’est pas de ce monde. On peut bien concevoir qu’on se trompe devant le mystère d’iniquité, puisque même les élus pourraient être trompés, mais personne ne peut accepter un langage double. Certes, la grande apostasie, prédite par l’Écriture, ne peut que nous troubler. Qui peut prétendre être indemne des pièges du diable ? Mais pourquoi nous avoir trompés ? À tout péché miséricorde, bien sûr. Mais où sont les actes qui manifestent la conscience, le regret et la réparation des erreurs ?
Vous avez dit devant les prieurs de France : « je suis fatigué des querelles de mots ». Là est peut-être le problème. Qui vous empêche d’aller vous reposer à Montgardin et d’y goûter les joies de la vie cachée ? Rome a toujours utilisé un langage clair. Mgr Lefebvre également. Vous aussi par le passé. Mais aujourd’hui, vous entretenez une confusion en identifiant indûment “l’Église catholique, la Rome éternelle” et “l’Église officielle, la Rome moderniste et conciliaire”. Or, en aucun cas, vous ne pouvez changer la nature de notre combat. Si vous ne voulez plus accomplir cette mission, vous devez, ainsi que vos Assistants, renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée.
En effet, l’abbé Pfluger dit publiquement souffrir de l’irrégularité canonique de la Fraternité. Il a confié à un confrère en juin 2012 « avoir été ébranlé par les discussions doctrinales ». En sortant de sa conférence à Saint Joseph des Carmes, il disait de manière méprisante à qui voulait l’entendre : « Dire qu’il y en a encore qui ne comprennent pas qu’il faut signer ! » Le 29 avril 2012 à Hattersheim, après avoir avoué que « les événements passés ont prouvé que les différences concernant la question doctrinale ne peuvent être comblées », il faisait part de sa crainte « de nouvelles excommunications ». Mais comment peut-on craindre l’excommunication de modernistes déjà excommuniés par l’Église ?
L’abbé Nély à l’occasion d’un repas pour les bienfaiteurs à Suresnes annonçant que « le Pape avait mis un terme au rapport avec la Fraternité en demandant la reconnaissance de la Messe et de Vatican II… » rajoutait que « Mgr Fellay était sur son petit nuage, il était impossible de l’en faire redescendre ». Mais l’abbé Nély n’a-t-il pas lui aussi signé la monstrueuse lettre aux trois évêques ? N’a-t-il pas été lui aussi « sur son petit nuage » quand, de passage à Fanjeaux, il déclara à la Supérieure Générale inquiète au sujet d’un ultimatum de Rome : « Non rassurez-vous, tout va bien avec Rome, leurs canonistes nous aident à préparer les statuts de la prélature… »
Pouvez-vous dire, en conscience que Vous et vos Assistants avez assumé vos responsabilités ? Après tant de propos contradictoires et néfastes comment prétendre encore gouverner ? Qui a nui à l’autorité du Supérieur Général, si ce n’est vous-même et vos Assistants ? Comment prétendre nous parler justice après l’avoir lésée ? « Quelle vérité peut sortir de la bouche du menteur ? » (Eccli. 34, 4). Qui a semé la zizanie ? Qui a été subversif en usant du mensonge ? Qui a scandalisé prêtres et fidèles ? Qui a mutilé la Fraternité en diminuant sa force épiscopale ? Que peut bien être une charité sans l’honneur et la justice ?
Nous savons que l’on nous reprochera de ne pas respecter les formes en vous écrivant ainsi publiquement. Notre réponse sera alors celle du Père de Foucauld au Général Laperrine : « J’avais cru en entrant dans la vie religieuse que j’aurais surtout à conseiller la douceur et l’humilité ; avec le temps, je crois que ce qui manque le plus souvent, c’est la dignité et la fierté. » (Lettre du 6 déc. 1915). Et à quoi bon vous écrire en privé quand on sait qu’un confrère courageux et lucide a dû attendre quatre ans pour avoir un courrier de vous et ce fut non pour y lire des réponses mais des injures. Quand un Supérieur de District attend toujours l’accusé de réception de sa lettre de dix-sept pages envoyée à la Maison Générale, il semble que Menzingen n’a plus d’autre argument que le volontarisme : « sic volo, sic iubeo, sit pro ratione voluntas ».
Monseigneur, ce que nous vivons en ce moment est odieux. La droiture évangélique a été perdue : Est est, non, non. Le Chapitre de 2012 n’a en rien clarifié la situation. L’abbé Faure, un capitulant, nous a récemment mis en garde publiquement contre « les lettres et déclarations des actuels supérieurs de la Fraternité ces derniers mois » ? Un autre capitulant a confié à un confrère : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. J’ai été catastrophé par le niveau de réflexion de certains capitulants. »
Vos interventions et celles de vos Assistants sont troubles et laissent croire que vous n’avez opéré qu’un simple recul stratégique.
Fin 2011, un Assistant avec un confrère “accordiste” avaient cherché à estimer le nombre de prêtres, en France, qui refuseraient un accord avec Rome. Leur résultat : sept. Menzingen était rassuré. En mars 2012, vous avez confié que M. Guenois du Figaro était un journaliste très bien informé et que sa vision des choses était juste. Or son article disait : « Qu’on le veuille ou non, le pape et Mgr Fellay veulent un accord non doctrinal mais ecclésial ». En mai 2012, vous avez confié aux Supérieurs des bénédictins, des dominicains et des capucins : « On sait qu’il y aura de la casse, mais on ira jusqu’au bout ». En juin l’accord ecclésial fut impossible. Pourtant, en octobre 2012, de passage au prieuré de Bruxelles, des prêtres diocésains, invités par l’abbé Wailliez, vous ont manifesté leur souhait de voir un accord entre Rome et la Fraternité. Vous les avez rassurés par ces mots : « oui, oui, ça va se faire bientôt » ? C’était trois mois après le chapitre de juillet.
Monseigneur, vous avez le devoir en justice de dire la vérité, de réparer les mensonges et de rétracter les erreurs. Faites-le et tout rentrera dans l’ordre. Vous savez comment André Avellin, au XVIe siècle, est devenu un grand saint après avoir eu honte d’un mensonge qu’il avait commis par faiblesse. Nous voulons simplement que vous deveniez un grand saint.
Excellence, nous ne voulons pas que l’Histoire retienne de vous que vous êtes l’homme qui avez défiguré et mutilé la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.
Soyez assuré, Excellence, de notre totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre,
Le 28 février 2013,
Trente-sept prêtres du District de France
Communiqué de la Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
N’en déplaise à M. Jacques-Régis du Cray, la lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013 a bien été écrite par des prêtres du district de France.
M. Ennemond (Jacques-Régis du Cray) qui prétend bien connaître la FSSPX a affirmé qu’aucun de ses prêtres n’auraient pu agir ainsi. Il se trompe tout simplement, tous les prêtres ne ressemblent pas nécessairement à l’abbé Lorans ou à l’abbé Célier. Des intervenants de son forum Fecit ont cru devoir blâmer notre anonymat. La chose est risible quand on sait comment M. Jacques-Régis du Cray en use et en abuse.
M. Jacques-Régis du Cray a aussi mis en doute notre courage. L’anonymat n’est pas nécessairement un signe de lâcheté. Pour résister publiquement aux mensonges de notre Supérieur Général nous jugeons opportun de ne pas quitter la Fraternité. Comme le rappelait Mgr Lefebvre à Dom Thomas d’Aquin, prieur du Monastère Santa Cruz, au Brésil, suite au ralliement de Dom Gérard : « Les biens de l’Église appartiennent au Christ Roi et il ne faut pas les brader ni les laisser tomber entre les mains des ennemis de son règne universel ».
L’anonymat n’est pas une fuite de la croix comme le pense M. l’abbé de Cacqueray dans un fax interne envoyé à tous les prêtres du district le 1er mars 2013. La croix nous la portons. Elle est même lourde. Depuis quelques temps la méditation des angoisses du cœur de NSJC face à la trahison de Judas s’est faite plus profonde et a renouvelé notre vie intérieure sacerdotale.
Nous avons entendu de la part des libéraux et des ralliéristes des cris d’horreur devant notre lettre. Nous les comprenons sans les approuver. Ils avaient une idole qu’ils prenaient pour un saint et ils se rendent compte que c’est un menteur. Ils voulaient que sa politique de ralliement à la Rome moderniste soit sainte parce qu’ils partageaient son libéralisme. Plutôt que de se soumettre aux faits, ils ont préféré les nier. Ils ne veulent pas voir les mensonges car ils ne veulent pas conclure que cette politique libérale ne vient pas du bon esprit.
Oui, le libéralisme est un péché qui finit par rendre aveugle. Ces cris d’horreur ne sont que des cris hypocrites. On s’offusque d’une lettre anonyme qui dénonce des tromperies répétées d’un supérieur envers ses inférieurs en matière grave mais on ne veut pas s’offusquer du mensonge lui-même. C’est le monde à l’envers. Pour eux la subversion consiste non à mentir mais à dénoncer le mensonge. Quelle étrange morale!
M. l’abbé de Cacqueray, qui n’est pas un libéral mais qui est de nouveau victime de sa bienveillance, dans le fax interne nous reproche notre « procédé objectivement destructeur. » Mais qu’est-ce qui est objectivement destructeur : mentir ou dénoncer le mensonge ?
M. l’abbé de Cacqueray trouve « grotesque » le nombre de trente-sept prêtres adhérant à cette lettre. Cela nous étonne, car il sait mieux que quiconque que le nombre de prêtres qui lui ont manifesté leur perte totale de confiance envers le Supérieur Général et son Conseil dépasse ce chiffre. De plus la valeur des faits avérés de cette lettre ne dépend pas des signataires mais des témoins oculaires dignes de foi, mentionnés de façon circonstanciée. Enfin, M. l’abbé de Cacqueray trouve-t-il aussi grotesque le jugement de ce capitulant : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. » ?
M. l’abbé de Cacqueray nous invite à avoir une attitude « franche et respectueuse » envers les supérieurs. Nous lui demandons alors combien de temps faudra-t-il encore supporter que l’on nous mente et que l’on trompe les fidèles?
Excellences, MM. les abbés, chers fidèles, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, que nous devions lire en chaire, disait :
« Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.’’»
Mais quelques jours après, ce passage est devenu :
« Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres’. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Aujourd’hui on sait que c’est bien le premier texte qui représentait la pensée de Mgr Fellay puisqu’il cherche à se soumettre à l’Eglise concrète. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On y lit :
« Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ (en français Google ICI)
Mgr Fellay et la communication de la Maison Générale ont menti par le passé, ils ont encore menti récemment dans leur communiqué, pourquoi devrions-nous croire qu’ils cesseront de le faire à l’avenir ? Ce scandale et cette mascarade n’ont que trop duré. Ils doivent cesser et ils cesseront.
La Sapinière








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