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UN TROUPEAU EN ATTENTE EST UN TROUPEAU MORT !

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Un Troupeau en Attente est un Troupeau Mort !
Ou l’Involution des Buts

(par J. Trame – TradiNews du 17 février)

 

INVOLUTION : (dictionnaire Le Littré)

1/ assemblage d’embarras, de difficultés…

2/ style embarrassé (rhétorique)

 

 

Dans un malicieux commentaire Joannes Trame s’interroge sur l’œuvre de Mgr Lefebvre et, tout en affirmant qu’elle ne restera pas sans fruits, prophétise sur la fin prochaine de l’ « exercice d’équilibriste » de cette mouvance traditionnelle…

Dans une logique dialectique  toute conciliaire, J. Trame nous donne néanmoins quelques considérations et perspectives non dénuées d’intérêt si on les replace dans une perspective catholique.

Tout d’abord il nous confirme, ce que nous savions déjà, que la préservation du sacerdoce traditionnel s’est faite au prix de la désobéissance érigée en principe sous couvert d’un pragmatisme de bon aloi et que cette désobéissance pertinace a déplacé cet enjeu capital sur le terrain doctrinal.

Face à cette cristallisation de l’analyse du concile par la FSSPX, J. Trame émet deux hypothèses dont nous allons voir qu’une seule pourra à terme être validement et logiquement retenue.

1/ soit la FSSPX prolonge l’acte originel (?) de désobéissance de 1988 en adoptant une « posture d’attente » que Trame qualifie de « surprise stratégique » car dans cette hypothèse, à première vue saugrenue, la FSSPX est en attente du prochain pape qui « pliera » (sic !) devant son expertise doctrinale de Vatican II, consacrant ainsi le rôle de sauveur de l’Église dont la Fraternité s’est toujours réclamée dans les faits comme dans les conséquences de ses positions schismatiques.

2/ soit à poursuivre le débat doctrinal avec Rome… sa réintégration dans ce giron romain étant la condition sine qua non de la poursuite de ce dialogue ! Et Trame qualifie cet acte de réintégration comme un acte d’obéissance authentique

 

Et Trame de qualifier encore cette seconde hypothèse de réaliste car représentative d’une « tradition en marche », la seule capable de contribuer au renouveau de l’Église !!! Nous ne sommes pas très loin des rêves et fantasmes secrets entretenus dans la tête de clercs dont certains se croient encore sous Pie XII !!!

 

Ensuite J. Trame nous parle « d’une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur » ce qui ne manque pas d’éveiller notre intérêt dans la mesure où ce commentateur semble partager l’opinion officielle et romaine que la FSSPX a changé de cap et adopté une stratégie particulièrement périlleuse… Ce qui nous renvoie à l’hypothèse numéro 1 !

Diabolisation de la curie, discours inquisiteur, manque de charité et d’ouverture, endogénéité et recroquevillement des fidèles, abandon de « l’expansion spectaculaire », abandon de l’enjeu sacerdotal semblent être les marques visibles de cette « stratégie périlleuse », nous dit Trame.

Et de mettre en accusation l’orgueil des clercs pour avoir refusé « le bras romain protecteur » (sic !) et avoir laissé libre cours à la manipulation(des fidèles je suppose ?!)

L’isolement-confortable intellectuellement et matériellement nous assure Trame – qui en est le corollaire obligé, sera, nous dit-il, de nature sectaire !!!

La bergerie romaine (!) est vaste et capable d’accueillir les centaines de prêtres et les milliers de fidèles que compte la Fraternité. C’est pourquoi cet appel conciliaire au TU ES PETRUS résonne comme un ultimatum, en dépit de « l’involution des buts de guerre » de la FSSPX.

Mais en définitive, le crime inexpiable de la FSSPX, c’est de vouloir SAUVER L’ÉGLISE en ayant accepté ce glissement stratégique qui fait que le but de guerre n’est plus clairement affiché.

Reste à savoir si parmi ses “buts affichés” avant 1988, Mgr Lefebvre souhaitait ouvertement sauver l’Église !

 

Si Mgr Fellay a trahi l’un des buts de guerre affiché est-ce par fidélité doctrinale « extensive » à son Fondateur ou en raison de l’appel irrépressible du tu es Petrus ?

 

Je laisse à chacun le soin de démêler cette involution et de méditer sur les malheurs du temps…
Bon courage !

 


 

17 février 2013

[Joannes Trame] Quelles perspectives pour la Fraternité Saint Pie X ?

Joannes Trame – 17 février 2013


Dans la crise qui secoue l’Église catholique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’œuvre de Mgr Lefebvre ne restera pas sans fruit. L’Histoire de l’Église le confirmera mais il semble que l’exercice d’équilibriste d’une mouvance catholique traditionnelle conquérante en marge de l’Église soit en train de prendre fin. En 1988, en sacrant quatre évêques malgré l’interdiction du pontife, l’évêque courageux mais désobéissant a vraisemblablement semé l’un des plus beaux germes du renouveau de la catholicité. L’enjeu était capital, il s’agissait de préserver le sacerdoce traditionnel. Après plus de 25 ans de dialogue infructueux entre Rome et les autorités de la Fraternité Saint-Pie X et au terme d’une forme de pourrissement de la crise, force est de reconnaître que les enjeux ont été progressivement déplacés sur le terrain doctrinal pour se cristalliser sur certaines conclusions hasardeuses du Concile Vatican II. C’est donc désormais sur la base du refus romain de reconnaître l’analyse du concile telle que formulée par l’Institut que cette dernière fonde sa détermination à prolonger l’acte originel de désobéissance de 1988.

Les surprises stratégiques fréquentent peu l’Histoire de l’Église. Sur le plan doctrinal comme sur le plan organisationnel, la ligne de conduite ne varie guère. Pour tout successeur de l’apôtre Pierre, la mission consiste essentiellement à conduire un seul et même troupeau tout en en confortant inlassablement l’unité. Si l’unité n’interdit pas la diversité, elle ne tolère en revanche que passagèrement la désobéissance. Dans ce contexte, deux hypothèses sont donc à évaluer pour ce qui regarde les perspectives de la Fraternité Saint-Pie X : une première consiste à adopter une posture d’attente de la surprise stratégique, celle qui verrait un pape providentiel plier devant l’expertise doctrinale de la Fraternité Saint-Pie X ; c’est la voie qu’emprunte visiblement l’Institut, et une seconde tendrait à poursuivre le débat doctrinal avec Rome tout en acceptant les conditions de réintégration fixées par l’Église. En résumé, la deuxième option exigerait un acte d’obéissance authentique.

L’auteur de ces lignes veut placer son espérance dans une hypothèse réaliste, celle de la tradition en marche depuis de nombreuses années au sein même de l’Église, celle-là même susceptible de contribuer au lent mais nécessaire renouveau de l’Église… avec l’humilité, la patience et la douceur qui sied au chrétien comme le rappelle Mgr Di Noia dans sa récente missive aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Cet évêque a été récemment mandaté par le pape Benoît XVI pour continuer à tendre la main aux brebis égarées, c’est à dire aux instituts et communautés traditionnelles tentés par l’indépendance vis-à-vis du pontife.

• L’involution des buts

Aussi imperceptible que cela puisse paraître et bien que démenti par l’équipage, le navire « Fraternité Saint Pie X » confirme un net changement de cap et l’adoption d’une stratégie, sinon cohérente du moins extrêmement périlleuse. Poussées à préciser leurs motivations au fil de l’eau, par une Rome alternant douceur et fermeté au cours des deux dernières décennies, les autorités de l’institut sacerdotal ont entamé, presqu’ « à l’insu de leur plein gré » serait-on tenté de dire, une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur. À bout d’arguments sur les tares comportementales, spirituelles, doctrinales, théologiques, avérées ou réelles mais virant constamment à une forme de diabolisation de la curie romaine, ces autorités ainsi qu’une immense majorité de prêtres se sont progressivement enfermées dans un discours inquisiteur dépourvu de toute charité et d’ouverture sur ce qui pouvait encore se faire, se dire ou s’écrire de bon, de beau ou de bien dans l’Église. Embarquées dans cette dialectique, les communautés de fidèles sont de plus en plus travaillées par le phénomène d’endogénéité et se recroquevillent sur elles-mêmes. Le temps n’est plus à l’expansion spectaculaire des années 80. L’incapacité à une quelconque remise en question du discours officiel devient flagrante. L’enjeu n’est plus le sacerdoce, l’enjeu est de sauver l’Église ! D’autres communautés traditionnelles ont par ailleurs, depuis 1988, pris le relais expansionniste de ce qu’il est convenu d’appeler « la Tradition », cette fois au sein même de l’Église.

La politique américaine en Irak ou en Afghanistan fournit une image de ce type de glissement stratégique qui tend à embourber les forces d’intervention sur un théâtre d’opération. Il s’agit de la dérive ou de l’involution des buts de guerre. Les premières interventions s’inscrivent dans un but clairement affiché tandis que de nouveaux apparaissent toujours plus flous à mesure que les forces d’intervention s’installent et tentent de conquérir le terrain. Sur les théâtres mentionnés, il s’agissait originellement de détruire des terroristes sur leurs lieux de repli (objectif clair) puis progressivement de rétablir l’état de droit et favoriser l’érection d’un nouveau mode de gouvernance étatique suivant un modèle démocratique (objectif flou).

Aussi risquée et salutaire fut l’œuvre de Mgr Lefebvre pour le sacerdoce, aussi dangereuse et manipulatrice s’est-elle malheureusement transformée dans les mains de clercs grignotés par l’orgueil, année après année de refus du bras romain aussi ferme que protecteur.

• Tu es Petrus

Il est donc urgent que les skippers, les membres d’équipage, les passagers des chaloupes et autres canotiers qui s’inscrivent dans le sillage du navire qui fait fausse route réagissent et incitent fortement le capitaine à redresser la barre. Car le risque est grand d’embourber l’ensemble des troupes dans un funeste isolement de type sectaire, aussi confortable intellectuellement et matériellement puisse-t-il être.

Au-delà de la richesse et de la nécessité d’entretenir le débat théologique sur les écarts du Concile Vatican II, l’enjeu semble plutôt clair : il s’agit de raccompagner dans la bergerie romaine quelques centaines de prêtres et milliers de fidèles. Installer ses brebis dans une stratégie d’attente, c’est inexorablement accentuer les effets du manque de nourriture car en montagne, un troupeau en attente est un troupeau mort !

Joannes TRAME

http://tradinews.blogspot.fr/2013/02/joannes-trame-quelles-perspectives-pour.html

LE VOLEUR CONTINUE DE VOLER… ET LE TRAÎTRE… DE TRAHIR !

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Le Voleur Continue de Voler… Et le Traître… De Trahir !

Déclarations Insolites de Mgr Fellay à l’Égard du “Renoncement” de Benoît XVI

 

Monseigeur Fellay :

« J’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape »

Monseigneur Fellay est le supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X fondée par Monseigneur Lefebvre. Il revient, pour Nouvelles de France, sur les tentatives de rapprochement de la FSSPX avec Rome qui ont marqué le pontificat de Benoît XVI.

 
 

Monseigneur, apprécieriez-vous le fait que le dernier acte majeur du pontificat de Benoît XVI puisse être la réintégration de la Fraternité Saint Pie X ?

Un bref instant, j’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape. Cela étant, je vois difficilement comment cela peut être possible. Il faudra probablement attendre le prochain Pape. Je vais même vous dire, au risque de vous surprendre, il y a des problèmes plus importants pour l’Église que celui de la Fraternité Saint-Pie X et c’est, d’une certaine manière, en les réglant, que le problème de la Fraternité sera réglé.

Certains disent que vous souhaitez que Rome reconnaisse le rit ordinaire comme illicite, pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?

Nous sommes bien conscients qu’il est très difficile de demander des autorités une condamnation de la nouvelle messe. En réalité, si ce qui doit être corrigé l’était, ce serait déjà un grand pas.

Comment cela ?

Cela peut être réalisé par une instruction de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Ce n’est pas si compliqué en fin de compte. Je pense qu’il y a des changements importants à effectuer à cause des graves et dangereuses déficiences, qui font que ce rite est condamnable. L’Église peut très bien effectuer ces importantes corrections sans perdre la face ou son autorité. Mais je note actuellement l’opposition d’une partie des évêques à la demande légitime du Pape de corriger, au canon de la messe, la traduction du « pro multis » par « pour beaucoup » et non pas « pour tous », traduction fausse que l’on retrouve dans plusieurs langues.

Souhaitez-vous revenir sur le Concile Vatican II ?

En ce qui concerne Vatican II, comme pour la messe, nous estimons qu’il est nécessaire de clarifier et de corriger un certain nombre de points qui sont soit erronés, soit conduisant à l’erreur. Cela étant, nous ne nous attendons pas à ce que Rome condamne Vatican II avant longtemps. Elle peut rappeler la Vérité, corriger discrètement les erreurs en sauvegardant son autorité. Toutefois, nous pensons que la Fraternité apporte sa pierre à l’édifice du Seigneur en dénonçant certains points litigieux.

Concrètement, vous savez bien que vos revendications ne seront pas satisfaites du jour au lendemain.

Certainement, mais au fur et à mesure, elles le seront, je pense. Et il y aura un moment, où la situation deviendra acceptable et nous pourrons être d’accord, même si aujourd’hui cela ne semble pas être le cas.

Vous avez rencontré Benoît XVI dès les premiers mois de son pontificat, pouvez-vous nous dire quel a été votre sentiment à son endroit à ce moment-là ?

Je peux dire que j’ai rencontré un Pape qui avait un désir sincère de réaliser l’unité de l’Église, même si nous n’avons pas réussi à nous accorder. Mais croyez bien que je prie pour lui tous les jours.

Quel a été, selon vous, l’acte le plus important de son pontificat ?

Je pense que sans conteste, l’acte le plus important fut la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum qui accorde aux prêtres du monde entier la liberté de célébrer la messe traditionnelle. Il l’a fait, il faut le dire, avec courage car il y avait des oppositions. Je pense d’ailleurs que cet acte portera des fruits très positifs à la longue.

 

Source Nouvelles de France : http://www.ndf.fr/nos-breves/15-02-2013/mgr-fellay-jai-pense-quen-annoncant-sa-renonciation-benoit-xvi-ferait-peut-etre-un-dernier-geste-envers-nous-en-tant-que-pape#.USDsume8CSo

Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

« On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. » (Jérôme Bourbon.)

 

(…) Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjections. (…) ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’Elle (l’Église) désire de plus sacré. (…) — Exorcisme de Léon XIII.

 


 
 

Il est manifeste que non seulement nous vivons et sommes au cœur de la Grande Apostasie, mais qu’en plus les fruits pervers du criminel aveuglement de la tradition dans son immense majorité consistent en ce formidable et cataclysmique déni de l’état dans lequel se trouve l’Épouse du Christ, déni qui appelle les plus grands et les plus effroyables châtiments qui n’épargneront personne pas même le tout petit carré (que je distingue du petit « reste » évoqué dans plusieurs prophéties) de ceux qui y voient clair et résistent – auront résisté – jusqu’au bout.

La cécité spirituelle, l’abrutissement des intelligences touchent tous les domaines, des plus terre à terre jusqu’aux plus sacrés et religieux. Cette décomposition générale du bon sens et du sensus fidei est la marque spécifique de la fin des temps des nations.

Il n’est pas du tout anodin que le mot « transfusion » soit employé par Léon XIII et qu’il s’accompagne des mots très ciblés de mental (qui renvoie à mentalité) et corruption par le cœur (qui renvoie non seulement au péché contre l’Esprit Saint mais aussi au règne infernal du psycho-affectif dominant au détriment de la « veritas est adæquatio intellectus et rei »). Il y a transfusion lorsque le sang d’un organisme est entièrement remplacé par celui d’un autre. Comme il s’agit ici dune transfusion au sens figuré ou plus exactement spirituel, il convient d’abord de changer de fond en comble les mentalités afin que l’organisme ne donne pas lieu à des phénomènes de rejet et que cette transfusion soit durable et définitive. Ne vous y trompez pas ! Ces opérations magiques et initiatiques commencent au sein d’une minuscule « élite » et se diffusent tout doucement ensuite au sein des peuples en suivant tout le parcours hiérarchique nécessaire à une si longue et sérieuse opération. Le rôle plus spécifique des loges consistera à adapter et peaufiner les ordres, consignes et slogans à l’usage du vulgaire en tenant compte non seulement des circonstances mais aussi de l’avancée des progrès dans la lente alchimie du Grand Œuvre pour changer les mentalités.

Pour avancer le travail dans la bonne direction (car il n’y a jamais de recul véritables, mais des reculades mineures et calculées), l’esprit maçonnique doit auparavant utiliser tous les leviers possibles qui vont rendre possible la « corruption par le cœur ». Ces leviers, au sein de notre société moderne apostate, sont innombrables : médias, politiques, faits divers, mode, musique, art, mœurs « libérées », éducation, traditions locales, nostalgie sociétale, etc… Tous ont en commun le fait qu’ils majorent et/ou exploitent systématiquement tout ce qu’il y a dans l’être humain d’irrationnel, d’affectif et de psychologique (d’où la multiplication des fameuses « cellules psychologiques »).

Et les traditionalistes, dans leur ensemble, n’échappent pas à cette « règle ». Je dirai même, qu’en raison de leur légitime « nostalgie » et défense d’un certain passé, ils sont bien plus encore exposés au « travail psycho-affectif » que d’autres couches de la population. C’est ainsi que le piège de l’aveuglement s’est refermé sur eux ! Le déni est un enfermement psychologique particulièrement sournois, car quasiment indétectable par ceux qui en souffrent et difficilement décelable par des observateurs plus ou moins extérieurs.

C’est donc par la corruption du cœur, celle qui touche et transforme alchimiquement les affects humains, que l’on atteint plus sûrement la sphère intellectuelle. Cette dernière sera attaquée, « transfusée » que dans la mesure où l’on aura préparé le terrain de l’affect. On ne peut changer les mentalités que si ce changement passe d’abord par le cœur ! L’homme, à l’image de Dieu, ne se résume pas à un corps ou à une intelligence. (Ni bête, ni ange !) Ce qui lui permet de correspondre au « divin incarné » c’est précisément le « passionnel » qui l’anime et fait le lien entre son âme et son intelligence et ses fonctions animales et vitales. Ainsi notre corps ne sera le « temple de l’Esprit Saint » que dans la mesure où nos passions – toujours désordonnées à cause du péché originel – seront à l’écoute harmonieuse et du corps et de l’âme (dont l’intelligence n’est qu’un attribut). Le Verbe Incarné nous donne le modèle parfait d’équilibre de ce vers quoi nous devons tendre jusqu’à notre dernier souffle. Lorsque nous sommes en état de grâce nous correspondons, même pour un très court instant, à ce que Dieu attend vraiment de nous. L’équilibre sera bien vite rompu dès que notre affect prend plus (ou moins !) de place qu’il ne doit dans notre vie spirituelle.

La « passion » en état de désordre entraîne toujours une sorte de déni. C’est à partir de ce dernier que l’on peut en déduire qu’il y a rupture d’équilibre soit chez autrui soit dans sa propre vie. Mais pour cela il faut faire une sérieuse introspection, un authentique examen de conscience. L’orgueil (intellectuel) et l’attachement (affectif) à des erreurs connues sont les principaux obstacles à cet examen. Le déclin programmé de la confession a également quasiment supprimé ou dévoyé ce salutaire exercice.

Tout s’enchaîne logiquement et l’on ne pourra corriger ses affects que si l’on se soumet à un examen rigoureux et que si l’on recherche d’abord quelles sont les vérités de foi intangibles que l’Église nous enseigne et nous a toujours enseigné. Pas celles de tel grand théologien, de tel évêque ou de tel « grand » chef de file ! Non ! Uniquement les vérités qui sont sûres à 100 pour cent et qui ont toujours été crues et enseignées partout et toujours dans l’Église.

Alors voyons pourquoi le déni des traditionalistes est un crime et un blasphème et pourquoi de par sa propre nature il requiert les plus grands châtiments. Et pourquoi nos ennemis de toujours s’appuient et se nourrissent de nos défaillances psycho-affectives pour mieux faire changer les mentalités et aboutir en fin de compte à l’ « homme nouveau » de la Kabbale.

Souvenons-nous toujours de l’affinité particulière qu’il y a entre l’affect et l’intellect. Vouloir déconnecter l’un de l’autre est une erreur anthropologique très grave. Erreur que ne font jamais nos ennemis… c’est-à-dire ceux qui veulent effacer toute trace de la civilisation chrétienne non seulement dans les têtes mais surtout dans les mœurs et les mentalités. La Synagogue, experte en psychologie, a compris que la « corde » qui nous relie plus sûrement à l’animal c’est précisément la « mentalité ». Il ne sert donc à rien de vouloir changer intellectuellement un homme si l’on ne transforme pas d’abord de fond en comble sa mentalité et tous les « réflexes » (proches de l’ « instinctif ») mentaux qui l’accompagnent.

Dans son exorcisme Léon XIII nous parle d’un « flot d’abjections ». Qu’est-ce au juste ? Et en quoi consiste-t-il ?

L’abjection c’est tout simplement ce que Dieu déteste le plus dans les fruits de l’abaissement que nous avons-nous-mêmes programmé en acceptant la corruption (et les corrupteurs !) et la transmutation (plus ou moins passive)  de nos mentalités. Les abjections dont parle le Pape sont des fruits que nous ne pouvons éviter car la ruine des intelligences et des mentalités mène de manière irrémédiable et quasiment irréversible à la corruption généralisée et donc à la production de fruits abjects car directement contraires à la Volonté de Dieu. Il est tout naturel que l’homme, à l’image de son créateur, soit en perpétuelle co-création. Lorsqu’il ne crée pas dans l’ordre du bien, il ne peut que s’adonner au mal dans l’ordre du non-être et du chaos.

Ainsi, l’homme, tiré du néant, produira des œuvres abjectes en raison de son affect dévoyé, de ses passions désordonnées et de sa mentalité tarée. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Notre-Seigneur, sous-entendu… rien faire de beau, de bon et de bien qui puisse être agréé par mon Père qui est dans les cieux… L’homme se glorifiera davantage de ses œuvres (mauvaises) qu’elles seront plus ou moins directement contraires à la Volonté de Dieu C’est ainsi ! Depuis la chute, nous sommes des rebelles-nés !

Toute « production » mauvaise, que ce soit dans l’ordre intellectuel ou l’ordre matériel ne mérite dans l’absolu qu’une seule chose : être aussitôt réduite à néant par le Tout-Puissant. L’Ancien Testament nous en montre quelques illustres exemples…

Sous la nouvelle loi, Dieu use la plupart du temps d’une (infinie) patience qui curieusement nous scandalise car nous avons tendance, sans nous en rendre compte, à faire avec Notre Père un coupable anthropomorphisme ! Là encore c’est ainsi ! mais « Qui est comme Dieu ? ».

Le Pape nous parle encore de « mains impies » et de désir sacré en ce qui concerne l’Église.

En effet les désirs les plus ardents, les plus intimes, les plus affectueux de Notre-Seigneur s’expriment non seulement par Sa parole mais aussi par Son Église, ses rites, ses sacrements et ses œuvres. C’est pourquoi l’on ne peut prétendre aimer pleinement N.S.J.C. sans aimer d’un même amour Son Épouse. Les quatre notes étant, a priori, un obstacle à toute dérive psycho-affective de la part des catholiques… Hélas ! Ce n’est plus le cas depuis que Notre Sainte Mère est éclipsée !

ET pourquoi est-elle éclipsée ? parce que des « mains impies » ont osé se porter à l’assaut de son dépôt sacré.

Dans un texte très révélateur, la Synagogue de Satan, nous donne à la fois une leçon de manipulation et prophétise l’abjection à venir (dont nous avons un bel exemple actuellement avec le « mariage » pour tous !)

Dans son blog, Jacques Attali, factotum doctrinaire des cercles mondialistes et judéo-maçonniques, annonce la couleur.

Après décryptage et analyse de texte, on retiendra sept niveaux principaux de la subversion de la pensée.

1/ la manipulation

2/ l’affirmation délictueuse

3/ l’affirmation péremptoire

4/ le glissement syntaxique

5/ le prophétisme menaçant et le cynisme œcuménique

6/ l’historisme païen et révolutionnaire

7/ l’eschatologie démoniaque

Dans ce texte il y a tout ou presque ! Tout ce qui a causé nos maux, tout ce qui nous menace, tout ce qui nous attend ! C’est un programme (presque) complet qui n’attend plus que d’être appliqué à la lettre et finalisé !

En l’état actuel des choses, des événements imminents et de l’état mental et intellectuel de nos contemporains et plus particulièrement des catholiques  traditionalistes, nous osons dire et affirmer, sans trop craindre de nous tromper, que ce plan, ce programme démoniaque ira sans doute jusqu’à sa consommation pour notre plus grand châtiment… et que rien ne pourra l’arrêter ! Pourquoi nous dira-t-on ? Parce qu’un tel programme, n’étant pas d’inspiration uniquement humaine, ne peut être contrecarré que par des moyens surnaturels de grande ampleur. Or ces moyens n’existent plus ! Ils sont neutralisés, de par la volonté de Dieu, à cause de l’éclipse généralisée de l’Église. C’est un châtiment. Et nous n’en mesurons pas encore toutes les implications pratiques et les désordres apocalyptiques qui s’en suivront, car nous vivons au jour le jour et avons perdu de vue le véritable sens de l’histoire et la vision que Dieu a de la marche en avant de l’humanité qu’il a créée par pur amour. L’absence de Dieu et de Sa Providence laisse à notre monde aucune échappatoire si ce n’est dans sa misérable quête en avant des signes  d’une « fin du monde » purement matérielle et si peu spirituelle. Mais revenons au blog de Jacques Attali.

1/ Attali et consorts sont des manipulateurs. Ils nous montrent toute leur perversité en dissimulant leur pensée et en occultant que ce sont eux les premiers qui ont pensé à dévoyer le mot « mariage » pour mieux le désacraliser et le resacraliser ensuite au profit du Très Bas pour lequel ils travaillent manifestement.

Ainsi, feignant de croire et de faire accroire que ce sont les autorités religieuses, et elles seules, qui ont été horrifiées par l’usage de ce mot « mariage », ils dévoilent ainsi à l’initié qui sont les véritables inventeurs de cette dérive sémantique sacrilège.

Leur cynisme n’a d’égal que la perversion de leur cœur. Ils opposent « droits et privilèges » liés à cette union et soi-disant étendus aux « couples » homosexuels (l’emploi du mot « couple » est à lui seul un intrus invisible, sorte de « réplicateur » implacable, introduit par une série de science-fiction américaine) au seul mot de mariage qu’ils distinguent subtilement de l’union devant le maire, car ces gens-là n’ignorent pas que ce mot s’accompagne obligatoirement d’une connotation réellement religieuse, le « mariage civil » n’étant que la première partie et/ou l’expression tronquée d’un usage uniquement religieux dès l’origine.

Dès l’apparition de la volonté gouvernementale de changer la loi, aucune bataille sémantique n’a été menée de front et collectivement par l’opposition (elle-même divisée) si ce n’est que par quelques individualités très isolées.

La victoire était déjà en germe dès le début ! Le mauvais exemple des autres pays ayant déjà accepté cette « révolution sémantique criminelle » empêchait en effet toute velléité d’opposition véritable. Les médias, véritables relais sataniques, ont admirablement joué le jeu, et très subtilement d’ailleurs, jouant de l’ambiguïté et employant tour à tour « mariage pour tous » « mariage gay » ou « union pour tous ! ».

Ne trouvez-vous pas étrange que, finalement, ce soit le mot « mariage » qui se soit imposé presque partout ? Et comme nous dit Attali, s’il donne les mêmes droits et privilèges que le mariage civil hétérosexuel… comment ne pas lui reconnaître ce droit au mot et le qualifier donc au même titre de « Mariage ». ET hop ! le tour est joué ! La manipulation a parfaitement réussie car toutes les conditions étaient requises pour qu’elle réussisse.

2/ Attali et consorts sont des délinquants de la pensée.

Pour eux cette querelle de mots (alors qu’il s’agit en fait d’un véritable crime sémantique aux implications gravissimes !) rend l’histoire ambigüe !! Rien de moins !

Et là nous disent-ils, il y a urgence. Les œuvres de ténèbres doivent toujours de faire dans l’urgence (du moins affirmée « pieusement ») car dans les faits il faut compter non seulement avec les tares nombreuses de l’humain mais aussi avec la Volonté de Dieu qui parfois contrarie tous ces beaux plans… lorsque les sociétés et les âmes cultivent encore quelques mérites…) ; et l’on sait que les initiés lucifériens qui œuvrent dans l’ombre n’ignorent pas qu’il leur faudra du temps… et même parfois beaucoup de temps. L’on m’objectera que tout s’accélère et que Notre-Seigneur a donné un temps compté à Lucifer pour détruire son Église. Certes. Mais encore une fois qui aurait l’audace et de préjuger de la patience, de la miséricorde de Dieu et de faire l’impasse sur les mérites et les souffrances cachées de quelques saints connus de Dieu seul ? Nous ne maîtriserons jamais ces paramètres ! grâce à Dieu !

3/ Attali et consorts affirment péremptoirement que seule la morale est religieuse ! en ajoutant subtilement « pour ceux qui le désirent » ! Ainsi les églises ne doivent plus être maître des mots du droit. Ils rappellent à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ILS ont gagné à la Révolution et que ce sont eux les maîtres qui doivent dicter quelle est la source du droit et qui en doit être le maître. L’allusion à la séparation de l’Église et de l’État – victoire maçonnique et judaïque – est plus que claire même pour ceux qui n’ont pas de culture historique ! On voit mieux ainsi toutes les conséquences… à plus d’un siècle de distance !!!

Enchainement logique : Attali et consorts nous proclament que « le droit est laïc ». Nous le savions déjà mais nous n’en mesurions pas peut-être toutes les terribles conséquences. Nous devons porter notre regard encore plus loin qu’eux, car nous nous avons les paroles de la Vie éternelle. Resterions-nous en retrait de ces enfants de ténèbres ? Honte à nous !

Mais, me direz-vous, quels sont les fruits abjects (Léon XIII) de telles affirmations ? La réponse est sévère : la disparition de toute morale ! La morale, cantonnée à la sphère privée et/ou religieuse est une abomination, toujours condamnée par l’Église. C’est contraire à la nature même de l’homme pécheur que de prétendre lui imposer une morale (chrétienne) de cette manière là !

« Seule la morale est religieuse » nous dit Attali. Prenons garde de prendre toute la mesure de la malice intrinsèque de cette formule ! Apparemment ce bout de phrase affirmative ne nie pas l’existence ou la possibilité d’existence d’une « morale ». Réfléchissons. Si la seule morale est religieuse c’est qu’elle ne peut pas l’être ailleurs ou bien alors qu’elle ne s’appellera plus « morale », ce terme étant réservé à la sphère religieuse. Si donc elle n’a plus d’existence légale dans la sphère sociétale, hormis la sphère religieuse, c’est qu’elle n’existe plus en tant que morale mais en tant que quelque chose d’autre. Il faudra donc lui trouver un nouveau nom.

À moins que… la « morale laïque » devienne la nouvelle norme religieuse puisque, dans les deux cas, seuls ceux QUI LE DÉSIRENT, mettront ces morales en pratique ! En somme c’est la morale à la carte… ou l’absence totale de morale… la seule morale en acte restant celle de la police (peur du gendarme) et de la justice !

Mais Lucifer finit toujours par nous montrer un petit bout de sa queue !

4/ Par un glissement sémantique inouï, Attali et consorts, conçoivent la société laïque comme le rempart contre les « derniers restes » (curieuse expression qui nous en rappelle une autre…) et non plus comme le respect (supposé) de toutes les religions et expressions des morales. Nous voilà prévenus et saurons nous en souvenir !

La « connotation religieuse » des fêtes catholiques est encore tolérée… à condition d’adopter un nom laïque !!! La fureur diabolique de la Synagogue n’a plus de bornes !

Il lui faut éradiquer jusqu’aux noms de fêtes qui pourraient encore rappeler leur lointaine origine religieuse ! Ainsi les « derniers restes » ne gêneront plus personne pour l’érection de la super religion mondialiste de Lucifer !

L’avantage, dans ce torrent de boue infernale, c’est que ces tristes suppôts ne nous cachent plus guère leurs véritables intentions. Ils sentent la victoire finale si proche…

Quant au « choix » que l’on donne au citoyen lambda de choisir ses « fêtes » il sera bien entendu subordonné à ce que toutes les tendances religieuses bénéficient de ce choix, y compris les religions non chrétiennes (ce qui est inouï !) puisque ces initiés nous citent Kippour, Aïd et… l’anniversaire du Dalaï-Lama !!! Syncrétisme démoniaque…et cynisme œcuménique. Nous allons y revenir.

5 et 6/ Attali et consorts prophétisent. Et font appel à la mémoire révolutionnaire et païenne.

Pour mieux se prémunir d’une critique sommaire voire primaire, ils affirment que leurs propositions ne sont pas le résultat d’un « caprice » de laïc. Et là où ça devient intéressant c’est lorsqu’ils démentent une victoire sur le religieux puisqu’ils déclarent qu’elle ne pourrait être qu’illusoire… Donc pour ces sectaires l’avenir du monde est religieux et le sera. Reste à savoir de quelle religion ils seront les « sectataires » et les prophètes ! Nous, nous le savons !

Deuxième prophétie en filigrane : il se peut bien que les autres religions, dans leur bon droit (laïc !), ne réclament un jour le même traitement que pour les fêtes catholiques. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils seront plus nombreux que les catholiques. Vous pensez à une religion en particulier ? Rassurez-vous, moi aussi ! Voilà pourquoi ils nous parlent de Salut public, nous replongeant ainsi brutalement dans nos « racines » révolutionnaires. Quand on sait que le Comité du même nom a sur la conscience la plupart des crimes de la terreur…

Cette religion, à laquelle vous pensez, ne plaît guère aux cénacles mondialistes car elle est expansionniste et nataliste. C’est pourquoi César est en fin de compte invoqué afin qu’on lui rende ce qui lui revient : la direction de l’Empire et la sauvegarde de son temple initiatique, à savoir la sacro-sainte Laïcité !

Depuis deux siècles l’avancement du plan luciférien est inscrit sur le fronton de nos lieux officiels et même de certaines de nos églises ! Après la victoire de la LIBERTÉ (XIXe et moitié du XXème siècle), nous venons de connaître celle de l’ÉGALITÉ (qui va se conclure par le « mariage » pour tous !) et nous allons très prochainement entre dans la phase de la FRATERNITÉ. Souvenons-nous que pendant la révolution de 1789, ce mot de Fraternité était la plupart du temps accompagné de la formule « OU LA MORT ».

Ces rappels à l’historique révolutionnaire et au paganisme césarien ne sont pas innocents…

7/ Attali et consorts nous prédisent, avec une ironie toute luciférienne, un monde démo(n)cratique, une église sans prêtres et une « fraternité » agissante.

À ceux qui auraient encore la faiblesse de penser que la fille ainée de l’Église c’est la France, Attali et consorts rappellent vertement que les privilèges de la noblesse ayant été abolis, il ne saurait être question de considérer comme toujours vivaces ceux du clergé. Il est clair que ce clergé dont on parle ne peut être que le clergé catholique !

Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de véritable clergé dans les autres religions et que la France n’est plus la fille ainée de l’Église… puisque les privilèges ont été abolis.

Ce raisonnement de serpent a le mérite de ne pas nier frontalement la position de fille ainée mais de la révoquer en droit par le biais d’un autre corps : celui de la noblesse. Ce faisant, ces messieurs nous donnent une petite leçon d’histoire en nous rappelant la hiérarchie sacrale qui présidait à l’ordre d’Ancien Régime dont le Roi était la clé de voute, véritable évêque du dehors puisque sacré avec un cérémonial tout à fait particulier. En outre on nous fait bien sentir que les « générations à venir » (lisez : les mentalités transformées par « eux » !) ne seront plus capables du tout de concevoir quelque confusion en ce domaine… La religion sera donc exclusivement l’apanage de la sphère privée. ET, cerise sur le gâteau, on nous annonce même, dans un délire prophétique luciférien, que bientôt les mots eux-mêmes ainsi que les rites n’auront plus aucun sens pour nos (futurs ?) contemporains. Très logique !

Pas de rite sans mot, véhicule de la pensée. Ainsi nous voyons par quel biais l’Église est mise sous le boisseau ; ce programme est déjà fort avancé si l’on se réfère, non seulement aux futures lois mortifères (« mariage » pour tous) mais surtout à l’invalidité radicale des rites conciliaires aussi bien que pour la plupart des sacrements que pour l’ordination des prêtres et le sacre des évêques.

Ainsi, nous dit-on très clairement, que ces mots et ces rites ne seront plus un danger (chez ces lucifériens de la Synagogue de Satan on croit au surnaturel) pour la … démocratie de demain (toujours à venir et toujours en marche, remarquez bien !) mais qu’au contraire la fameuse FRATERNITÉ y aura tout à gagner. Quel programme exaltant !

La réalisation du trinôme maçonnique requiert que soient accomplis les trois programmes : Liberté, Égalité et Fraternité. Tous trois nous relient à l’abjection décrite par Léon XIII.

Liberté : abjection de la destruction et du sacrilège (Révolution, Terreur)

Égalité : abjection de la subversion et de la corruption des mœurs et de la pensée

Fraternité : abjection du règne de la démo(n)cratie universelle et de l’apparition de l’Antéchrist.

Nous venons tout juste d’entrer dans le glorieux cycle de la Fraternité ! Serrez vos ceintures !

Il ne faut donc pas nous étonner d’entrer dans une ère proprement totalitaire où la fraternité obligatoire deviendra, avec ses modes de pensées et sa « mentalité » forgée dans les loges et la Synagogue, la règle de vie des habitants de cette planète qui n’auront plus qu’à accueillir comme leur Sauveur l’Antéchrist en personne.

À l’heure où nos clercs se répandent à loisir en complaintes logorrhéiques en tous genres sur les malheurs des temps et réclament à grands flots d’écrits et de sermons qu’on reconnaisse soit leurs pratiques traditionnelles, soit leurs œuvres pie, soit leurs oppositions farouches et fondées, à l’heure où chacun croit être fidèle à sa religion, à celle de son fondateur, à son « évêque », à telle ou telle chapelle, tel prêtre, tel ou tel gourou de pacotille ou non, à l’heure où les aveugles conducteurs d’aveugles n’ont jamais été aussi nombreux et quasi-invisibles dans ce qui nous reste d’Église, à l’heure où la volonté de puissance et de paraître des uns n’a d’égale que l’entêtement des autres à ressasser toujours les mêmes erreurs de jugement et de pensée, à l’heure où le traditionalisme n’a jamais été aussi proche d’un châtiment bien mérité, Léon XIII, d’heureuse et de malheureuse mémoire, et la Synagogue, nous donnent des pistes pour le véritable combat, sachant néanmoins qu’il sera gravement amputé de sa face surnaturelle, selon les saints décrets divins. Mais pour l’honneur et l’amour de ce Dieu qui s’est incarné pour nous, nous devons, quoiqu’il arrive continuer le bon combat sans pour autant tomber dans les pièges et les écueils si chers à une certaine « tradition ».

Ces pièges et ces écueils, de nombreux auteurs bien plus compétents que moi en ont parlé. Je ne leur ferai pas l’indélicatesse de les plagier maladroitement.

La Grande Apostasie nous enserre de plus en plus dans ses tentacules nauséabondes. Restons fermes dans la Foi ! Et n’oublions pas que la vraie bataille commence par celle des mots ! C’est « eux » qui nous le disent.

Jadis on mourrait pour une cause, un chef, un étendard ou une idée. Bientôt nous faudra-t-il peut-être accepter le Grand Sacrifice juste pour un mot !?

En toutes choses il nous faudra bien faire la Volonté de Dieu.

Merci de votre indulgente attention.


 

Extrait pris dans le blog de Jacques Attali : Laïciser l’État, enfin !

(Les soulignés et les couleurs sont de nous)

« Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Églises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot “mariage” pour qualifier cette union.

Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Églises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent (…)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalaï Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.

On rétorquera que la France est fille ainée de l’Église et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.

La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21ème siècle, aurait tout à y gagner ».

(Source : le salon Beige)


 
 
Mise à jour du 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes

Un correspondant ami du CatholicaPedia Blog nous adresse le message suivant :

Chers amis, ce texte dont j’ignore l’auteur est absolument remarquable, et j’aurais aimé être capable de l’écrire ! Je me suis néanmoins permis d’en être l’humble correcteur, car je trouverais dommage que quelques fautes (de ponctuation notamment) ou des coquilles diverses en gênent la bonne lecture, comme ce fut le cas pour le linguiste professionnellement déformé que je suis. C’est pourquoi j’ai pris la liberté d’en faire une version très légèrement révisée (en pièce jointe). Il importe de diffuser cela le plus largement possible dans la « tradisphère » !!

 
Bien amicalement

 

Signé
 

 

 

Written by Pierre Legrand

février 10th, 2013 at 12:12 pm

Posted in Jacques Attali

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Les réjouissants aveux d’AUSTREMOINE…

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Dans son « post » du 5 février sur TradiNews, intitulé Une FSSPX catholique les dérange ce plaisantin d’Austremoine nous délivre, à ses dépens, une bien réjouissante détente en nous livrant quelques “aveux” (non suivis d’effets…) de taille sur sa vision du catholicisme estampillé. Lisez plutôt :

«  (…) une hiérarchie qui se dit catholique mais qui ne l’est plus depuis le funeste Concile Vatican II. » (…)

(…)

« tant de papes et de Conciles… s’opposent de façon doctrinale et pratique aux délires conciliaires.

(…)

Déclarer la FSSPX schismatique est difficile, ils ne le peuvent (…) Et puis sur quelle base ? Sur la base d’une désobéissance à l’heure où des conférences épiscopales entières défient le pouvoir du pape ? Ce ne serait pas très crédible. (On notera le caractère particulièrement vicieux et odieux de ce faux raisonnement)

Une jeunesse en somme qui veut tout ce que le concile Vatican II a détruit. (…)

Dans cette nouvelle église de l’Homme qui s’est fait dieu, les atteintes au Vrai et Unique Dieu ne gênent pas.

Résumons la pensée d’Austremoine :

La hiérarchie actuelle n’est plus catholique depuis le Concile Vatican II et tous les Papes et tous les conciles d’avant Vatican II se sont opposé de façon doctrinale aux délires du dit concile. Comme les conférences épiscopales défient le pouvoir du pape en permanence, l’on ne saurait reprocher à la FSSPX de faire la même chose puisque c’est pour la bonne cause ! Dire qu’elle désobéit ne serait alors pas crédible.

Vatican II a (presque) tout détruit. Cette nouvelle église est celle de l’Homme qui se fait dieu.

Si avec tout ça (ou presque !!!) Austremoine n’est pas bientôt des nôtres… c’est à n’y rien comprendre !!! ne croyez-vous pas !???…

* * * * *

Nous vous signalons par la même occasion, le très bon article de notre confrère Clément LECUYER sur le même triste sire d’Austremoine :

Austremoine nie explicitement un dogme de l’Église

Alors que l’internaute « Austremoine » propage sur les forums et blogs supposés « traditionalistes » une doctrine clairement pernicieuse contre la foi, nous pensons qu’il est temps de montrer à tous à qui nous avons affaire. En dépit des fausses apparences, Austremoine est, qu’il en ait conscience ou non, un ennemi de la doctrine de toujours de l’Église, de cette doctrine immuable, découlant de la sainteté de l’Église catholique.

Le dernier exemple que nous mettrons ici en valeur est son reniement d’un dogme catholique. Dans un message posté sur le forum libéral FECIT, il compare le dogme de l’infaillibilité d’un Concile œcuménique approuvé par un Pape à une « ineptie » !

 

Un évêque catholique vient de nous quitter… RIP

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Mgr Vezelis est décédé le 1er janvier 2013,
Voici un de ses sermons.

Mgr Louis Vezelis, O.F.M.

Wikipédia :

Mgr Louis Vezelis, O.F.M., né le 29 janvier 1930 à Rochester, dans l’État de New York, décédé le 1er janvier 2013, était un évêque franciscain devenu sédévacantiste, qui pensait que l’Église catholique officielle était illégitime à cause des réformes de Vatican II et que le Siège de Pierre était donc vacant. Il fut sacré évêque par Mgr George Musey, un autre sédévacantiste.

Il disait que l’Holocauste était un canular et écrivait pour une revue négationniste, l’Institute for Historical Review (institut pour l’étude de l’histoire).

On voit aisément quels sont les journaux qui font acte d’obséquiosité devant ce canular de l’époque actuelle. Il s’agit du « Musée de l’Holocauste », construit sur un terrain public « généreusement » offert par le gouvernement des États-Unis […] Des citoyens américains bien informés ont manifesté [à Washington, DC le 22 avril dernier] contre les accusations historiquement fausses sans cesse colportées contre le peuple allemand et d’autres nations dont le seul crime fut de résister aux gangsters internationaux qui nomment facétieusement « communisme » leur mode d’exploitation.

 

Lignée épiscopale

 

Consacré par : Mgr George Musey
Consécrateur de :
Mgrs
Date de consécration
Gilles Butler : 24 août 2005
Luis Alberto Madrigal : 12 décembre 2007
Bonaventure Strandt : 15 août 2012

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Vezelis

 

***

 

Un très beau texte, peu optimiste, donc réaliste…

 

***

 

 

La grande apostasie est irréversible

Bishop Louis

par Mgr Vezelis (le 13 octobre 2005)

            Bien chers amis en le Christ Jésus, la Foi est souvent mise à l’épreuve et renforcée dans les temps difficiles. La grande apostasie à laquelle nous assistons en offre un exemple d’actualité. Elle a changé pour toujours l’Église en un tout petit troupeau, par contraste avec les foules ayant apostasié et les innombrables âmes que de faux maîtres ont entraînées dans le schisme ; il n’est donc pas rare qu’à cause d’elle, les derniers vrais fidèles se retrouvent physiquement isolés des autres membres de l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Nos écoles naguère catholiques ne le sont plus désormais, parce que la doctrine catholique n’y est plus enseignée. Les églises construites par nos parents et grands-parents pour l’offrande du Sacrifice de la Messe ne servent plus à cette fin. Au lieu de cela, des parcelles-alibis de la vraie liturgie sont incorporées dans le magma des fausses doctrines concernant la Sainte Eucharistie. Certes, on prononce encore dans de nombreux endroits bien des paroles à consonance catholique. Mais ce n’est que pour mieux tromper les fidèles. Des femmes célibataires qui étaient autrefois de ferventes religieuses ont abandonné leur habit et se pavanent en « pasteurettes » semi-officielles. À certains endroits, même un prêtre valide se voit refuser l’honneur d’être appelé « Père » et reçoit à la place le titre de « ministre sacramentel », ce qui [en anglais seulement] a pour effet de supprimer toute indication de sexe. Bientôt, des femmes n’auront aucune peine à devenir « ministres sacramentels » […] Avec la falsification ou la complète négation de l’Écriture Sainte, on a ouvert la voie à n’importe quelle opinion révoltante. Nous assistons à la judaïsation de l’Église par l’antipape Joseph Ratzinger, sous le masque hypocrite de l’« œcuménisme ». La grande apostasie est un processus irréversible, parce que cette irréversibilité a été prédite dans l’Écriture sainte. Une fois qu’elle est en place, il ne peut y avoir de retour aux jours anciens où les catholiques étaient nombreux. Nos préoccupations actuelles ne doivent rien avoir de négatif. C’est perdre son temps que de regarder en arrière, quand nous allions tous en famille à l’église le dimanche, quand les bonnes religieuses se sacrifiaient non seulement pour dispenser une éducation scolaire profane, mais aussi pour enseigner à nos enfants les vérités de l’Église catholique. Il n’y a plus de religieuses catholiques ! De même qu’il n’y a plus d’écoles catholiques ! Il n’y a plus que des bâtiments portant parfois encore des noms de saint. Dès que la foi est partie, tout le reste suit, et il ne demeure que la coquille vide de ce qui fut. Une nouvelle religion, un nouvel esprit anime ceux qui continuent à s’appeler ouvertement « catholiques » et qui sont pourtant plus libéraux encore que les sectes protestantes les plus libérales. Que sont censés faire les catholiques isolés ? Comment peuvent-ils recevoir les Sacrements s’ils ne sont environnés que de schismatiques ou d’hérétiques, ni les uns ni les autres n’offrant des sacrements fructueux ou des sacrements tout court ? Notre Seigneur n’abandonnera pas ceux qui croient en Lui et qui L’aiment. Un vrai catholique est toujours relié en pensée à l’Église catholique romaine. Les techniques modernes viennent en aide à ceux qui veulent rester fidèles en ces temps d’épreuves. L’exemple du fonctionnaire royal doit donner du courage à tous ceux qui sont physiquement éloignés de tout vrai prêtre catholique : Notre Seigneur a guéri le fils du fonctionnaire royal sans se rendre physiquement chez celui-ci ; il savait, en effet, que Son pouvoir ne connaissait de barrières ni dans l’espace, ni dans le temps. Il fit don de ce pouvoir à Ses Apôtres et leur dit même qu’ils accompliraient des choses encore plus grandes. Est-il donc impossible à un vrai prêtre de l’Église catholique romaine d’inciter le fidèle isolé à recourir aux authentiques enseignements de l’Église concernant le désir spirituel de recevoir certains Sacrements ? Seuls ceux qui sont ignorants du Corps Mystique de Jésus-Christ ne comprennent rien à la miséricorde de Dieu.

 

Traduction CatholicaPedia.net

 

 * * *

The Great Apostasy is Irreversible-Bishop Vezelis

Bp. Louis Vezelis Dear Friends in Christ, Jesus, Faith is often tried and made strong in times of hardship. A case in point is the present Great Apostasy. Because of the Great Apostasy that has changed the Church forever into a very small flock as opposed to the great number that has apostatized and those that have been led into schism by false teachers, the remnant of the Church is often physically isolated from other members of the One, Holy, Catholic and Apostolic Church. Our once-Catholic schools are no longer Catholic because Catholic doctrine is no longer taught in them. There is no longer a reason for these schools because the true faith is not taught in them. They are nothing more than private schools where falsified history is taught. The churches built by our parents and grandparents for the offering of the Sacrifice of the Mass are no longer used for that purpose. Instead, token pieces of the true liturgy are embodied in the spread of false doctrines concerning the Holy Eucharist. True, many Catholic-sounding names are still used in many places. But, the reason for this is to keep the people deceived. Old maids who were once dedicated Religious have abandoned their religious garb and arrogantly parade as semi-official « pastorettes ». In some places, even the valid priest is not honored with the title « Father, » but now he is the « sacramental minister » – thus, erasing any indication of gender. Future « sacramental ministers » will easily be women…….. With the falsification or complete denial of Holy Scripture, the way has been made open for any outrageous conclusions. We see the judaizing of the Church with the antipope, Joseph Ratizinger, under the hypocritical disguise of « ecumenism ». The Great Apostasy is irreversible. It is irreversible because it has been foretold in the Holy Scriptures. Once it takes place, there is no « going back » to the old days when Catholics were numerous. Our concern today should not be negative. It is a waste of time to look back at those days when we all went to church on Sunday with our families; when the good Nuns sacrificed themselves to instill not only worldly knowledge, but above all to teach our children the truths of the Catholic Church. There are no Catholic nuns anymore! Just as there no Catholic schools anymore! What remains are only the buildings and sometimes the Catholic names of saints. Once the faith is gone, everything else is gone. There remains only the empty shell of what once was. A new religion, a new spirit animates those who openly call themselves « Catholic, » yet are more liberal than the most liberal of Protestant sects. What are isolated Catholics to do? How can they receive the Sacraments if all they have around them are heretics and schismatics _ Modernists and rabid Traditionalists _ neither group having either Sacraments or fruitful Sacraments? Our Lord will not abandon those who believe in Him and love Him. A true Catholic is only a thought away from a true representative of the Roman Catholic Church. Modern technology comes to the aid of those who would remain faithful in these trying times. The example of the ruler ought to give courage to all those who are physically separated from true Catholic clergymen. Our Lord cured the ruler’s son without physically going to the man’s house. Jesus did this knowing that His power could not be held within the bounds of space and time. He gave this power to His Apostles and even told them that they would do even greater things. Is it, then, an impossible thing for a true priest of the Roman Catholic Church to urge the isolated faithful to have recourse to the genuine teachings of the Church regarding the spiritual desire to receive certain Sacraments? Only those who are ignorant of the Mystical Body of Jesus Christ fail to comprehend the mercy of God.   10-13-05

 

 


 

De la lignée Thuc, par Mgr Moises Carmona, Mgr Vezelis était un franciscain de l’Ordre des Frères mineurs de stricte observance (o.f.m. – ordo fratrum minorum en latin).

Pierre Martin Ngô ?inh Thuc >> Moises Carmona >> George Musey >> Louis Vezelis

Fr Louis, le 16 juin 1956

Bishop_Louis_Consecration8-24-82

Consécration de Mgr Louis Vezelis le 24 août 1982

Recepcion_Solemnia

The Solemn Reception of His Excellency Bishop Louis Vezelis, OFM at the Mission of the Holy Name in Zapopan, Mexico; November, 2006.

 R-I-P

Les portes de l’enfer et Austremoine

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Notre confrère Clément LECUYERSédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE – publie un article intéressant sur le Triste Sire Austremoine intitulé « Les portes de l’enfer et Austremoine » :

Vendredi 21 décembre 2012

Les portes de l’enfer et Austremoine

Le sédévacantisme veut dire que le siège est vacant, qu’il n’y a pas de pape, que Benoit XVI n’est pas pape. Une telle position revient à considérer que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, ce qui est le refus d’un dogme de Foi.

Austremoine, forum FECIT

 

L’internaute « Austremoine » nous ressort donc ici ce vieil argument périmé de longue date car réfuté depuis longtemps. Rappelons encore une fois que la position sédévacantiste n’aboutit pas à considérer que l’Église n’existe plus ! Ceci est complètement faux ; mais Austremoine n’est pas à sa première contre-vérité, loin de là.

Jésus-Christ donne au Pape l’immortalité. Le Pape meurt … mais, remarquez-le bien, sa primauté n’est pas un privilège personnel. Elle survit à l’homme qui disparaît […] Le Pape est mort. Vive le pape !

Mgr Gibier,  l’Église et son œuvre, tome 4, 1905.

 

L’absence de pape ne signifie pas que l’Église cesse d’exister donc que les portes de l’enfer ont prévalu contre elle  ; le Siège Apostolique est une institution immortelle de nature perpétuelle.  Ceci n’est pas une opinion, c’est la doctrine catholique et le bon sens.

En effet, si l’Église venait à cesser d’exister lors d’une vacance du Siège Apostolique, cela signifierait logiquement qu’elle aurait disparu et ressuscité plus de 250 fois depuis sa fondation (puisqu’il y a eu la vacance du Siège apostolique a eu lieu plus de 250 fois dans l’histoire de l’Église à la mort des Souverains pontifes) ! Qui voudrait soutenir pareille absurdité ? Le Siège pontifical et l’Église catholique peuvent subsister temporairement sans Pape, et ce, peu importe la durée de vacance. Église visible est tantôt dotée, tantôt privée d’un Pape. Cela n’est nullement en contradiction avec la doctrine catholique.

C’est ce qu’affirme le Code de Droit Canonique de 1917, promulgué par le pape Benoît XV :

L’Église catholique et le Siège apostolique sont des personnes morales » (canon 100).

Une personne morale de droit ecclésiastique est de nature perpétuelle » (canon 102).

 

Donc étant de nature perpétuelle, l’Église catholique ne peut pas disparaître, fût-elle privée temporairement de Pape.

Dom Guéranger

… Qu’un Décius produise par ses violences une vacance de quatre ans sur le siège de Rome, qu’il s’élève des anti-papes soutenus les uns par la faveur populaire, les autres par la politique des princes, qu’un long schisme rende douteuse la légitimité de plusieurs Pontifes, l’Esprit-Saint laissera s’écouler l’épreuve, il fortifiera, pendant qu’elle dure, la foi de ses fidèles ; enfin, au moment marqué, il produira son élu, et toute l’Église le recevra avec acclamation. (Année liturgique, éd. 1867, mercredi de la Pentecôte) 

Cardinal Billot :

Dieu peut permettre que le Siège  apostolique demeure vacant assez longtemps. (De Ecclesio)

 

Et le Pape Paul IV précise que cette vacance peut durer fort longtemps. Si un usurpateur était élu illégitimement, le Siège serait vacant,  « et ce quelle que soit la durée de cette situation » (Cum ex apostolatus, § 6).

 

 

 

De plus, la vacance actuelle a été prédite et annoncée par Notre Seigneur lui-même, par plusieurs Souverains Pontifes tels que Léon XIII,  ainsi que par d’imminents prélats comme le cardinal Pie et Mgr de Ségur.

Le Pape Léon XIII :

L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. (Exorcisme de Léon XIII contre Satan et les anges apostats, 1884)

 

« D’après l’enseignement des apôtres, dit la voix des siècles, un jour viendra où Satan, plein de rage contre Jésus-Christ et les chrétiens, regagnera le terrain qu’il a perdu, affermira son règne et l’étendra au loin. Alors il se jettera sur Rome, parce qu’elle est sa rivale et le séjour des Pontifes. Il s’en rendra maître, chassera le Vicaire de Jésus-Christ, persécutera les vrais fidèles et égorgera les religieux et les prêtres ». Cornelius a Lapide, Suarez, saint Robert Bellarmin. Cité par Mgr Gaume, La Situation, p. 28, 1860.

 

 « Le Christ a permis ceci : que l’Antéchrist, tête de tous les schismatiques, siègerait dans le temple de Dieu, que les siens (les vrais chrétiens) seraient exilés, et que ceux qui ne sont pas les siens occuperaient un jour le siège de Pierre. » (Pierre le vénérable, De miraculis libri duo, livre II, ch.16; Bol. T.14, page 473).

 

Austremoine devrait savoir que prévaloir signifie remporter la victoire finale. Jésus-Christ n’a jamais dit que l’enfer ne gagnerait pas de victoire sinon Il aurait proclamé que « les portes de l’Enfer ne vaudront pas sur l’Église ». Bien au contraire n’a-t-Il pas déclaré ceci : « Lorsque le Fils de l’Homme viendra sur terre, trouvera-t-Il encore la foi » (Luc XVIII, 8) ?

Qu’Austremoine arrête donc de réitérer ses erreurs mensongères. Non seulement il propage l’erreur en affirmant que la position Sede Vacante considère que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, mais il devrait admettre plutôt que les faux « traditionalistes », dont il fait partie, soutiennent, eux, que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église. En effet, n’affirment-ils pas que l’Église catholique propage l’erreur depuis Vatican II ? Citons Léon XIII« Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ».   Voici la portée de cette divine parole : l’Église, appuyée sur Pierre, quelle que soit la violence, quelle,que soit l’habileté que déploient ses ennemis visibles et invisibles, ne pourra jamais succomber ni défaillir en quoi que  ce soit. » (Encyclique Satis Cognitus)

Par ses propos, Austremoine symbolise bel et bien cette dérive de cette fausse « Tradition » méprisant la doctrine traditionnelle de l’Église.

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Ndlr du CatholicaPedia Blog : Nous l’avons déjà dit « Austremoine est un âne… »

Et nous le mettons au défi de commenter (intelligemment s’il le peut !) le dernier texte de Mgr Marcel Lefebvre, écrit, 21 JOURS AVANT SA MORT, le 04 mars 1991 ! que nous avons publié le 15 décembre 2012…

Il ne s’agit pas là de n’importe quoi ! mais d’un document capital… manuscrit même de Monseigneur !

Lettre manuscrite de Mgr Lefebvre pour la Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

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LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE

 

Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

 

Monsieur l’Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d’origine italienne, recevant quotidiennement l’Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l’information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romaines sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l’Église par le Concile et continuée jusqu’à nos jours, qu’on ne peut s’empêcher de penser au Siège d’iniquité prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l’adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d’iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique.

Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de notre foi catholique. Le fait d’être assis sur les sièges de l’autorité n’est plus, hélas ! une garantie de l’orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. Le Pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d’avant le Concile.

Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l’entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel.

Le restaurateur de la chrétienté c’est le prêtre par l’offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l’enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C’est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi.

Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel “Veni Domine Jesu”, Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puissance, que votre Règne soit universel et éternel.

Écône, le 4 Mars 1991, Marcel Lefebvre