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L’orgueil et la déchéance de la vieille France et de la Nouvelle-France

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Maître Dominique GodboutVoici la conférence de (†) Maître Dominique Godbout en 1997 à Montréal sur l’orgueil et la déchéance de la vieille France et de la Nouvelle-France. Maître Godbout affirme l’initiation maçonnique de Louis XVI.

 

 

L’orgueil et la déchéance de la vieille France et de la Nouvelle-France de Cave Ne Cadas sur Vimeo.
 

L'orgueil et la déchéance de la vieille France et de la Nouvelle-France

 

Le livre capital de notre ami Maître Godbout (†), L’orgueil et la déchéance (50 pages, 36 € aux ACRF), qui donne les documents prouvant les trahisons qui ont mérité les châtiments de la Révolution, révèle (en citant Louis Amiable), que Louis XVI était franc-maçon. Cette accusation ayant choqué plusieurs lecteurs, voici les éléments que nous avons trouvés à ce sujet.

 

Louis XVI & Bourbons francs-maçons par Louis-Hubert Remy

 

 

 

Lecture et Tradition, juin 2014

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Lecture et Tradition

Nouvelle série, n° 38, juin 2014

 

Lecture et Tradition N°38

 

L’équipe de Lecture et Tradition, par deux de ses plus anciens collaborateurs, vient, lors de son dernier numéro consacré à la présentation de deux livres sur le Concile, de prendre des positions qui seront « l’objet de quelques désaccords ou de virulentes désapprobations ».

Nos positions sont connues. Elles sont autrement précises. Quand Jean-Baptiste Geffroy (JBG), repris par Jérôme Seguin (JS), parle de bourbier conciliaire cette image me paraît bien insuffisante. De plus, pour un catholique habitué à un vocabulaire très strict, elle ne veut rien dire. C’est ce qui nous différencie.

De même parler de « 50 années de délabrement » c’est minimiser une situation bien plus grave. On a vu se mettre en place une destruction systématique des “sacrements”, des catéchismes, des dogmes, des missions, des séminaires, des bibliothèques, etc., etc. en un mot : de tout. On voit le résultat 50 ans après : des séminaires vides, des églises vides, des dizaines de milliers de “prêtres” défroqués (1), une chrétienté dans un état déplorable, une haine de ʺla Foi de toujoursʺ. Dernier exemple, le diocèse de Poitiers supprime 604 paroisses pour n’en retenir que 28 sur les deux départements de la Vienne et des Deux-Sèvres. On a retenu le nom de saint Jean XXIII pour une de ces paroisses mais pas celui de saint Hilaire (2).

C’est beaucoup plus qu’un délabrement, c’est une démolition, une destruction, un massacre, un carnage, pour une mort voulue, obstinément voulue. C’est le fruit de démons menteurs, de démons tueurs, d’ennemis irréductibles qui ont apparemment réussi à faire disparaitre la Sainte Église de Dieu !

 

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Written by Louis-Hubert REMY

août 4th, 2014 at 8:28 pm

Posted in Lecture et Tradition,Vatican d'Eux

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Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!

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Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!

ou l’effarante niaiserie du traditionalisme ordinaire.

 perle et huitre

Voici quelques perles rares qu’il me faut non seulement vous faire admirer mais vous livrer à domicile afin que vous les enfermiez dans votre coffre-fort personnel !

Par les temps qui courent on ne sait quels trésors de sottises, de stupidité, d’idiotie et d’imbécillité risquent de nous être livrés, dans leur bel écrin traditionaliste, dans les mois ou les semaines à venir. Allez ! Vous trouverez bien encore une petite place dans votre coffre pour ces petits joyaux !….

Le premier texte (source : TradiNews/Le Forum Catholique) que je vous propose est d’un certain “Nemo” (clown1) qui sévit sur un forum dit catholique. Si la qualité de ses perles est proportionnelle à l’énormité des bêtises qu’elles recèlent, alors nul doute que les siennes sont d’un orient très rare, d’une irisation subtile et d’une couleur des plus délicates ! Le poids d’une perle s’évaluant en grains, l’on pourra dire que ce Nemo a de nombreux grains !!!!

Le second texte (source : TradiNews/Le Rocher), plus sérieux, est de Mgr Fellay, en personne. Nous ne prendrons pas de gants mais des pincettes afin de ne pas heurter les âmes trop sensibles, comme on dit !

Afin de ne pas lasser mes lecteurs et de ne pas leur imposer, malgré le Carême, la prose indigeste de ces messieurs, j’ai choisi des extraits significatifs qui, comme toute huître perlière, cache des trésors inestimables de crétinerie traditionaliste qu’il nous faudra gober en même temps que le mollusque réjouira nos papilles égrillardes qui n’en pourront mais…!

 

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Written by Pierre Legrand

avril 6th, 2014 at 12:01 pm

Posted in Abbé Pellouchoud,FSSPX,Le Rocher,Mgr Fellay

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AUTOPSIE D’UN DÉSARROI DE L’ÂME
ou l’art de corrompre la notion de charité

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Sur son blog, et dans un long texte tout rempli de reproches à l’égard des “semeurs de discorde et de zizanies”, Monsieur Clément Lécuyer vole au secours, en les nommant par leur thèse, des clercs et des fidèles qui ont choisi d’expliquer la vraie foi et la vraie doctrine à travers la grille de lecture de cette thèse, dite de Cassiciacum.

Autrement dit, Monsieur Lécuyer entreprend, bien imprudemment de mettre sur la place publique (celle de son blog) des reproches évangéliques et moraux à l’adresse d’une “disputatio” qui non seulement relève de la polémique doctrinale (serait-elle désormais interdite dans ce qui reste d’Église ?), mais ne fut initiée par le webmestre du blog en question (CatholicaPedia) qu’en raison de la nature polémique que prenait tout naturellement toute évocation de cette mouvance dans les dialogues et messages échangés entre catholiques non una cum. Comme si l’una cumisme était en quelque sorte la panacée à tout expliquer et à tout rassembler !

Outre que Monsieur Lécuyer s’arroge en quelque sorte l’initiative de parler et de défendre cette catégorie de clercs et de fidèles, qui est bien assez grande pour se défendre elle-même, Monsieur Lécuyer part de présupposés dont nous allons démontrer toute l’inanité, la fausseté et la dangerosité.

Par un premier appel, assez téméraire, au “bon sens”, expression vaseuse (s’agit-il là du “sensus fidei” au sens strict ? On peut en douter) , bons sens dont il est d’ailleurs supposé qu’il est majoritaire chez les catholiques, Monsieur Lécuyer semble partir du principe que tout catholique, et a fortiori “non una cum”, se doit d’être uni dans “un esprit de foi et de charité”.

Il est bien évident que dans l’absolu ce précepte divin doit guider tout croyant. Mais St Paul ajoute aussitôt que ce précepte ne vaut que si les croyants sont “unis dans la foi” c’est à dire dans une foi rigoureusement identique dont les fruits naturels sont la patience, l’entraide et …la charité ! Nous voyons donc qu’à la suite de Notre-Seigneur, St Paul place de toute évidence la foi comme critère premier et absolu de la charité et autres vertus communautaires.

Ce socle qu’est la foi est indissociable de la charité qui n’est pas d’abord l’amour du prochain mais l’amour de Dieu et le respect de ses commandements.

Ainsi peut-on jusqu’à aller transporter des montagnes – grand miracle de la foi s’il en est ! – et, pour autant ne pas avoir la charité et donc ne pas plaire à Dieu ! Ni d’ailleurs à son prochain puisqu’on refuse de lui communiquer cette foi coupée de la charité.

Ensuite les évangiles nous expliquent que cette unité de l’Esprit dans la foi ne peut se conserver que dans le lien de la paix, cette paix étant elle-même la résultante de l’union dans la foi et dans la charité. Tout se tient ! Et il serait vain de vouloir choisir à la carte l’humilité pour les uns, la patience pour d’autres, la douceur ou la charité pour d’autres encore. Notons bien que l’écriture nous donne la recette qui va gommer en quelque sorte les différences de talents, de caractères et d’humeurs par l’affection qui porte aux autres une attention bienveillante et va même jusqu’à leur prêter des qualités et vertus qu’ils ne possèdent guère et des mérites qu’ils ne méritent pas. Cet état d’esprit véritablement chrétien ne peut s’épanouir pleinement que dans la foi qui n’est rien d’autre alors que se mettre, corps et âme, au service du Seigneur ! Et se mettre “au service du Seigneur” ce n’est pas moins que plaire à Dieu et faire, dans l’abandon de soi-même, toute Sa Volonté et rien que Sa Volonté. La référence aux temps antiques ne retranche rien mais n’ajoute rien non plus à cette considération que pour assurer son salut il nous faut de toute manière paire à Dieu et lui faire la première place dans nos vies. Les premiers chrétiens il est vrai donnaient souvent en plus de leur personne dans les cirques païens !

En appeler sans cesse à la vertu de charité sans rappeler qu’il ne peut y avoir de véritable charité que dans la foi pure et partagée me parait être une vision quelque peu réductrice de cette intention louable.

Monsieur Lécuyer, non content de se faire l’apôtre d’une charité approximative, plus affective et rassembleuse que divinement normée, se plaît ensuite à nous asséner des lieux communs comme l’existence sur le Net et dans les blogs catholiques des “querelles”, “divisions” et “polémiques inutiles” en prétendant que cela nuit par définition à “l’esprit de charité”. Nous ne reviendrons pas encore sur la conception qu’il en a et ne retournerons pas le couteau dans la plaie.

Ensuite il nous parle de “points de désaccord” comme si il s’agissait là d’une incongruité voire d’un scandale entre chrétiens ! L’angélisme de M. Lécuyer ne laisse pas de surprendre lorsqu’on connait les propres paroles du Christ sur ce sujet ! Mais là où M. Lécuyer passe les bornes c’est lorsqu’il nous affirme du haut de sa chaire que les désaccords portent sur des sujets “secondaires” au point de vue théologique ! Qu’en sait-il ? Que sait-il de la vérité ? Que n’a-t-il déjà pris part à une polémique de fond sur ce sujet en particulier ? Eh oui, il ne le peut car il serait alors acculé à choisir son camp !!!! Prendre part à une polémique c’est automatiquement se déterminer en vertu de son libre-arbitre intellectuel et moral en faveur d’une doctrine, d’une thèse ou d’un point de vue dont l’enjeu est la foi ou plus exactement l’intégrité de la foi ! Aucun d’entre nous ne se permet de juger les fidèles guérardiens au for interne ou de leur prêter a priori les plus noires intentions. Chaque être humain est libre de se tromper mais il doit en assumer les conséquences dans la mesure de sa compréhension intellectuelle de sa perception du problème. S’il se trompe de bonne foi ou par ignorance le devoir de ses frères consistera à lui faire les remontrances nécessaires pour le remettre dans la bonne voie. S’il se trompe de mauvaise foi, il en assumera toute la responsabilité devant Dieu et c’est de notre devoir de le lui rappeler.

L’âpreté des polémiques, l’acuité des querelles autour de la fameuse thèse montre bien, contrairement à ce que vous affirmez M. Lécuyer, que ce sujet n’apparait pas comme secondaire à la plupart des intervenants de la “disputatio” !!!  Car dans secondaires il y a comme un relent d’“inutile”, de “pas important” et presque de “futile”.

Parler ensuite de “contre-témoignage” revient à parler pour ne rien dire puisque vous ne précisez pas pour quel “parti” ce contre-témoignage exerce ses méfaits !!! (mais le lecteur attentif le devine bien vite !!!!)

Mais cela ne serait encore rien si quelques lignes plus bas, vous vous permettez d’attaquer le “devoir d’état” des fidèles, vous arrogeant le droit de leur dénier en ce domaine toute légitimité d’intervention, au nom de quoi on se le demande, pour des personnes que vous ne connaissez même pas pour la plupart, et dont vous mettez en doute systématiquement la compétence… au prétexte fallacieux et clérical que ce sont des sujets pointus en quelque sorte réservés à des clercs ou des théologiens patentés ! Lorsque je lis ça j’ai l’impression que la mesure est comble et que nous ne vivons pas dans le même siècle ! Loin de moi la prétention de dire que tous les fidèles (et clercs également) sont ou doivent être théologiens et que ne l’étant pas ces fidèles ou ces clercs devraient s’interdire des sujets “pointus” et toute forme de polémique… Il est clair que dans votre approche des choses tous ces gens vont être ravis d’apprendre (et je ne dirai pas “moi le premier” puisque je ne suis pas “théologien” !) qu’ils n’ont AUCUNE compétence et que vous les renvoyez, avec le droit de se taire, directement dans leurs foyers et à leur devoir d’état ! Vous prenez ainsi le risque de réactions très… cinglantes !!!! Mais n’étant pas là pour vous plaindre ou vous défendre, je continue ma petite promenade de santé parmi votre prose “non una cum”.

Vous vous plaignez ensuite de l’obstination de certains fidèles car, dites-vous, c’est une perte de temps et d’ardeur ! Permettez-moi de sourire pour détendre un peu le débat ! D’abord si obstination il y a c’est que certains fidèles la prennent comme une vertu, voire une nécessité pour la défense de la foi et non des élucubrations, même pieuses et savantes, de certains sectaires. Ensuite on sent bien que dans votre choix de ce mot vous y mettez une connotation d’entêtement. Concernant vos amis guérardiens vous eussiez plutôt sans doute employé le terme de “ténacité” s’il n’y avait dans votre discours un seul parti à blâmer… comme toujours ! Vous auriez au moins pu faire semblant de distribuer équitablement vos coups puisqu’il paraît que vous ne partagez pas la Thèse de nos amis de l’IMBC. Cette disparité dans l’opprobre est pour le moins étrange… ne trouvez-vous pas ? Ça vous classe un homme en un tour de main !

Ah ! les esprits belliqueux ! Vous en avez plein la bouche de ce vocable agréable si nécessaire à votre rôle de bon apôtre des catholiques non una cum. C’est d’ailleurs pour cette raison que vous fondâtes votre blog afin de mieux contrôler et corriger tous les esprits belliqueux que vous détectâtes alors dans les rangs épars du traditionalisme rebelle…

Pour vous un “belliqueux” se trompe toujours de combat ! Voilà une belle conception libérale qui neutralise toutes les occasions d’attaquer ou de se défendre.

En réalité votre una cumisme est au for externe un club de Bisounours dans lequel tout baigne dans le meilleur des mondes et qui donne au quidam d’en face l’aspect clinquant et impeccable d’un ashram féerique d’où toute violence, y compris verbale, serait bannie. Vous me rappelez ce gourou ridicule qui “exterminait” cent fois par jour des dizaines d’extraterrestres depuis son Mandarom avec son arme apocalyptique mais faisait régner la terreur de l’emprise psychique et sectaire la plus folle au sein de sa “communauté” religieuse… Tirons à vue sur les extraterrestres conciliaires mais surtout ne faisons pas de vagues chez nous et continuons à adorer et servir notre Grand Gourou ! Inutile de vous dire que vous et moi sommes à des milliers d’années-lumière de partager une conception belliciste commune ! Ne savez-vous pas que l’ennemi du genre humain peut être partout y compris dans nous-même et que là encore Notre-Seigneur ne nous a que trop mis en garde contre ceux qui veulent tuer les âmes plutôt que les corps ? N’y a-t-il que des saints parmi nous ? Sommes-nous assez saints nous-mêmes pour rejeter d’un revers de main ces considérations ?

Votre citation du pape Paul V illustre d’ailleurs assez bien votre état d’esprit ; ce que vous voudriez, ce que vous réclamez au plus intime de vous-même c’est un décret de neutralité, c’est un pacte de non-agression qui feraient de nos bons catholiques non una cum des émasculés perpétuels et des borgnes spirituels incapables de discerner aucun critère de vérité hormis ceux qui seraient communs au gros de la troupe ! Une sorte de consensus mou qui reviendrait en fait à restituer de manière subtile aux clercs l’autorité et la puissance qu’ils ont en partie perdues depuis un demi-siècle en raison de leurs trahisons, lâchetés ou manigances. Vous seriez en ce cas un allié au moins subjectif du cléricalisme dominateur sur les consommateurs de sacrements que nous sommes et que nous aurions dû rester éternellement. Malheureusement Cher Monsieur Lécuyer, l’éclipse de l’Église est passée par là, vous le savez bien, et nous ne sommes plus sous Pie XII !!!

Non contente d’être inutile…belliqueuse…non charitable… la polémique est pour vous “stérile” c’est à dire qu’elle ne peut rien enfanter et, en admettant même qu’elle le puisse (par miracle ?), elle n’enfantera jamais rien de bon et, pire encore, sera entièrement aux mains du Prince de ce monde “séducteur du monde entier” !!! Ne voyez-vous pas l’outrance intrinsèque de vos propos et leur exagération en raison même de leur fausseté historique et intellectuelle ? Mais il est vrai que votre site se définit d’abord comme “politique” et à ce titre il vous faut respecter sans doute de ténébreuses alliances pour servir des desseins non moins ténébreux car tout ce qui ne participe pas à la vraie recherche de la vérité sous le regard de la foi fait le jeu du démon ! Voyez là-dessus on peut se rejoindre !

Et lorsque vous nous dites « refusant de reconnaître une quelconque autorité aux ennemis de l’Église siégeant à Rome » j’en déduis que vous devez alors être mal renseigné sur vos amis guérardiens et sur l’autorité matérialiter qu’ils accordent aux hiérarques conciliaires en attendant une hypothétique décision de l’Église déclarant qu’ils sont à nouveau catholiques puisque convertis ! Mais alors me direz-vous tout cela est bien secondaire et nous partageons l’essentiel de la foi ! Et même si c’était le cas, permettez-moi d’abord d’être en désaccord avec vous (ai-je le droit ?) et d’avoir une conception divergente de la pureté de la foi, surtout lorsque celle-ci s’appuie aussi sur la doctrine des Pères et des Papes.

Le jour où nous partagerons rigoureusement la même foi, le jour où les guérardiens ne diront plus de nous que nous sommes schismatiques, luthériens et ennemis de Dieu, alors nous serons, si les circonstances l’exigent, prêts à mourir les uns pour les autres en vertu même du précepte divin que nous rappelle si bien Tertullien.

Priez pour moi !

Pierre Legrand.

 

 

 * * *

Quand certains catholiques non una cum se trompent de combat

Alors que chaque jour qui passe voit l’apostasie prospérer à travers le monde et tandis qu’une multitude de péchés, d’abominations et de sacrilèges sont commis quotidiennement, interrogeons-nous sur l’attitude des catholiques restés fidèles à la vraie foi et à la vraie doctrine. Par leurs actions, attitude et prières, consolent-ils Notre-Seigneur ou au contraire, se joignent-ils à la masse de ces semeurs de discorde et de zizanie ? 

  
Je vous laisse poursuivre la lecture sur le blog de l’auteur : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-quand-certains-catholiques-non-una-cum-se-trompent-de-combat-118609903.html

 

Written by Pierre Legrand

juin 27th, 2013 at 11:42 pm

Posted in Polémique

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L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière

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J’ai réagi (à ma manière comme d’habitude !) à la petite lettre de l’Abbé Grossin.

J’ai bien conscience que je vais révolutionner (encore une fois !) le landernau sédévac clérical…

 

Pierre Legrand

* * *

 

L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière à venir le rejoindre en Bretagne !

Bientôt une nouvelle et bretonne « Fraternité Non Una Cum » !???

 

 

Dans une lettre ferme et courageuse, M. l’Abbé Grossin appelle les trois prêtres-rebelles de la FSSPX à quitter cette Société de vie fraternelle et sacerdotale à laquelle ils appartiennent pour aller le rejoindre en Bretagne, « le temps de s’organiser ».

M. l’Abbé Grossin félicite tout d’abord ces prêtres, non pas de la rigueur et de l’intransigeance de leur foi, mais de leur réaction aux « mensonges et trahisons de ce prélat félon ».

Ensuite, dans un long développement, l’Abbé appuie ses encouragements sur son expérience personnelle qui remonte à mars 2000. Il décrit par le menu le tribunal qui, selon lui, serait assimilable à celui de Caïphe et Anne du temps de la vie publique de NSJC.

On pardonnerait bien volontiers à l’Abbé cette légère outrance historique, si son cas personnel s’était soldé par une condamnation pure et simple à être conduit manu militari au Golgotha !

Grâce à Dieu il n’en fut rien et son exclusion de la FSSPX fut un petit présent accordé par le Ciel !

Mgr Fellay a selon l’Abbé accordé à ce dernier la faculté de dire sa messe « non una cum » le “pape” régnant. Il lui a même accordé la faculté de rester tel qu’il est dans la Fraternité, la seule restriction étant cette fameuse culture du secret, inhérente au formidable déni de cette même société sacerdotale. L’Abbé a bien sûr refusé cette culture du secret et a préféré partir, ce qui ne saurait qu’entraîner notre approbation.

Fort de la ligne générale pour laquelle il a été sacré évêque, Mgr Fellay ne pouvait faire autrement que de faire respecter à tout prix cette culture du secret sans laquelle le formidable déni serait une bombe à implosion rapide au sein et au cœur même de ladite société.

Loin de moi de vouloir dédouaner de quoi que ce soit Mgr Fellay, mais je n’accepte plus ces charges continuelles sur le dos d’un seul homme, pour, avec des qualificatifs « extrêmes » (traitre, félon,..), faire en sorte qu’on oublie la lourde responsabilité de tous ceux qui l’ont précédé à la tête de la FSSPX. Je sais que je suis en train de commettre l’un de ces crimes contre la pensée unique du religieusement correct au sein du traditionalisme et que je vais m’attirer la haine cordiale, mondaine et durable de tous les tradis qui n’aiment pas qu’on parle de leurs prêtres et évêques de mauvaise manière !

Mgr Fellay faisant bien entendu exception… (haro sur le baudet !)

M. l’Abbé Grossin d’ailleurs eut été mis dehors avec peut-être encore moins de ménagements et d’« ouvertures non una cum » si son exclusion avait eu lieu du temps de Mgr Lefebvre !!! Mais peut-être avec plus d’onction et de paternalisme ? Pas sûr….

L’appel à vivre dans le mensonge permanent, cher M. l’Abbé, est constitutif de l’existence même de la FSSPX. Il n’est pas une demande scandaleuse qui s’adresse à chaque prêtre mais il vise absolument tous les clercs qui, en connaissance de cause, adhèrent à cette Fraternité.

Que ne vous êtes-vous posé cette question préliminaire avant que de signer votre pernicieux serment avec la Frat. !!! Mais à tout pécheur miséricorde (l’enfer est pavé des meilleures intentions…) et les jeunes prêtres ne sont pas toujours armés pour affronter les « hauts fonctionnaires » et « grands prêtres » de la tradition !

La lucidité soudaine ne donne aucun droit de cracher dans la soupe… mais de changer aussitôt de restaurant. Une erreur reste une erreur et l’on ne saurait reproduire en système pour tout autre prêtre un parcours atypique qui s’est soldé par un départ…

Ainsi, fort de son expérience personnelle, M. l’Abbé « encourage vivement les 3 prêtres (identifiés !) à quitter au plus vite la FSSPX ». Bien !

À ce stade on me permettra de pousser un peu plus loin la réflexion et de ne pas me contenter d’un vœu pieu de M. l’Abbé. Car rien n’indique que ces prêtres pourront et auront les moyens immédiats, tant spirituels que matériels, de quitter leur chère « paroisse » ! Au demeurant ils ne sont pas encore passés, sauf erreur de ma part, entre les mains d’Anne et de Caïphe ! Ils n’ont donc pas encore « votre expérience » M. l’Abbé et pour cause…

Là où le bât blesse c’est qu’on est en droit de s’interroger sur la lecture qu’a faite notre Abbé sédévacantiste de la Lettre Ouverte de ces trois Abbés. « Ne tergiversez pas »… leur dit notre ami l’Abbé ! Alors je pose la question : y a-t-il dans leur lettre la moindre expression qui pourrait trahir la moindre idée de tergiversation ? La réponse est non !

Une lecture honnête et objective de cette lettre ouverte permet à tout lecteur impartial d’observer que le groupe des 37 :

1/ assure Mgr F. de sa totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre : pourriez-vous à l’heure actuelle souscrire, M. l’Abbé Grossin, à une telle « assurance » ? ! !

2/ les abbés veulent que « tout rentre dans l’ordre » (sous-entendu l’ordre instauré par la FSSPX !) : est-ce pour vous assez clair M. l’Abbé ?

3/ « Rome et Mgr Lefebvre ont toujours utilisé un langage clair » : je vous laisse apprécier si ces prêtres ne sont pas attachés à un certain passé (mythique ?) de la FSSPX

4/ « en aucune façon vous ne pouvez changer la nature de notre combat » : sont-ce là des propos de prêtres qui sont prêts à quitter le navire ?

5/ « vous devez renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée » : est-ce encore plus clair ?

Au risque de lasser le lecteur, je vais arrêter là ma « pêche à la ligne » d’expressions révélatrices.

Je mets bien sûr au défi M. l’Abbé Grossin de subodorer dans ce texte la moindre velléité de la part de ces prêtres de quitter la FSSPX, sauf à peut-être s’arroger le droit d’en refonder une (canal historique !?) à leur exclusif bénéfice ! En langage maritime c’est ce qu’on appelle une mutinerie, les mutins étant fondés à s’accaparer la propriété du navire tant qu’ils ne se font pas prendre… mais ce qui ne leur donnera jamais pour autant un titre authentique de propriété !

L’Abbé Grossin eut été mieux inspiré de s’interroger gravement sur les intentions véritables de ces prêtres et de leur faculté réelle à analyser les causes profondes de ce désamour de leur Fraternité au lieu de faire de son expérience personnelle un argument pour les convaincre.

Les prêtres de La Sapinière montrent dans leurs écrits qu’ils tiennent par-dessus tout à « ne pas nuire au bien commun de leur société » donc, en bonne logique, à écarter ou ramener à résipiscence tous ceux qui seraient tentés de le faire…

M. l’Abbé fait donc l’impasse sur les possibilités qu’ont tous ces prêtres de briser définitivement le fameux déni, cause de tous les aveuglements spirituels d’une Fraternité qui devient une hydre à plusieurs têtes… Chaque tête se réclamant de la fidélité au fondateur et persuadée en toute bonne foi (?) d’incarner à elle seule la véritable défense de l’Église…

Véritable querelle des « Anciens et des Modernes », cette bataille interne n’a pas fini de faire couler l’encre de nos clercs et l’hydre n’a pas fini de se quereller avec elle-même !

Sans vouloir faire de peine excessive à un abbé ami, on attendait de la part d’un prêtre « non una cum » une vision plus large, plus acérée, plus affinée et objective du véritable problème des prêtres « à la marge » de la Fraternité.

Mais sans doute touche-t-on du doigt l’un des mystères de notre traditionalisme qui semble comme atteint d’un étrange « syndrome de Stockholm à rebours » dès qu’il s’agit de prêtres qui sont « passés » par les fourches caudines de la Fraternité…

J’assure néanmoins M. l’Abbé Grossin de mes encouragements et de mes prières.

 


 

NB : les soulignés et couleurs sont de nous.

 

Lettre ouverte à messieurs les abbés Pinaud, Salnave et Rioux.

Votre « mise à pied » m’a été connue par Internet, tout comme la cause de votre sanction, votre lettre ouverte à Mgr Fellay. Je tenais à vous féliciter pour avoir (enfin) réagit aux mensonges et aux trahisons de ce prélat félon.

Votre passage devant le « pseudo-tribunal » de cet évêque sans juridiction sera éventuellement pour vous l’occasion de témoigner de la Vérité et de la Foi en rejetant et condamnant avec force la secte noachide qui occupe le Vatican.

 

Treize ans après moi, vous serez « jugés » par les fils spirituels d’Anne et de Caïphe. Le 12 mars 2000, à la fin de la neuvaine de la grâce de saint François-Xavier, j’ai comparu par surprise devant le tribunal improvisé de Mgr Fellay, qui m’avait convié à une entrevue entre lui et moi. Finalement, je me suis retrouver devant trois prêtres plus Mgr Fellay. J’étais seul et sans avocat. Tout a été noté par le « greffier » improvisé qu’était M. l’abbé Loïc Duverger. Bien entendu, je n’ai jamais reçu aucune copie de cette « audience ». Si vous allez devant ce « tribunal », n’oubliez pas d’amener votre propre enregistreur. Après trois heures de discussion vaine, de guerre lasse, Mgr Fellay m’a proposé un « marché » qu’il vous proposera sans doute aussi. « Restez dans la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X tel que vous êtes en disant la messe “non una cum” mais ne le dites jamais à personne ! » Voilà la droiture et l’honnêteté de cet évêque. Il propose à l’un de ses prêtres de vivre dans le mensonge permanent. Étonnez-vous ensuite qu’il mente aux uns et aux autres. Bien sûr, j’ai refusé ce marché infâme et j’ai quitté définitivement cette société de mensonge.

 

Je vous encourage vivement à la quitter au plus vite. Ne tergiversez pas, il est déjà tard. La Vérité vous rendra libres, les fidèles vous en seront reconnaissants. (sic !) Si vous ne savez où aller dans l’immédiat, je vous accueille chez moi en Bretagne, que vous connaissez si bien, le temps de vous organiser. Que votre exemple serve à réveiller les autres confrères et à raffermir les genoux chancelants !

En union de prière avec saint François-Xavier.

 

Abbé X. Grossin

 

http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-mr-l-abbe-grossin-ecrit-une-lettre-ouverte-aux-abbes-pinaud-salnave-et-rioux-convoques-au-tribuna-116005242.html
 
 

OBAMACARE DANS LA FSSPX

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OBAMACARE dans la FSSPX, analyse du Sermon des dernières ordinations de Mgr Fellay (Écône, 29 juin 2012) (Audio : DICI)

Lu sur le site tradionaliste anglophone (forum pro-FSSPX) Ignis Ardens

 

(traduction)

Félicitons cet internaute courageux d’avoir écouté Mgr Fellay ânonner ses effroyables platitudes à raison de trois mots à la minute…

Avant propos pour mieux connaître les motivations de l’auteur :

Certes, mes remarques sont très orientées. Voici en quoi : Menzingen est déjà bien avancée dans la folie ainsi que dans l’autodestruction de la FSSPX, et c’est avec cette idée en tête que j’ai lu le sermon de Mgr Fellay. Honnêtement, j’ignore si celui-ci peut encore sauver sa réputation ou comment il peut recoller les morceaux d’une FSSPX désormais en miettes. Cela me rend très triste, et non pas heureux, mais ne m’enlève ni ma paix, ni ma foi, ni mon espérance.

Je pense que bien des gens sont peut-être sur le point de perdre la foi. Beaucoup ont tout misé sur la FSSPX. Ils l’ont suivie avec une loyauté inébranlable et inconditionnelle, et elle vient de changer sous leurs yeux, ce à quoi ils n’étaient tout simplement pas préparés. Traverser semblable épreuve revient à passer un véritable test pour la foi, et chacun d’entre nous le fait à sa manière.

Je veux croire que chaque catholique de tradition conserve sa foi en Rome, telle que Notre Seigneur la concevait aux fins de la mission qu’Il a confiée à saint Pierre. Cette foi, cette croyance en la papauté conçue comme un roc, confrontée à la corruption complète née du Concile, se montre dans les âmes par une myriade d’effets. Il existe d’innombrables manières de réagir aux scandales et aux trahisons. Qui peut les compter ? Qui suis-je pour juger de ce qui se passe dans le cœur d’autrui ? D’une certaine manière, tout catholique de tradition est entièrement assimilable à la blessure profonde et saignante infligée à son cœur par l’infidélité des pontifes romains.

J’irai même jusqu’à dire que l’amour ardent et sans réserve que Mgr Fellay professe extérieurement pour Rome prend sa source dans le cœur blessé de ce prélat.

Je suis prêt à reconnaître que je me suis trompé à propos de tout ce que j’ai pu écrire en la matière sur ce forum. Je suis prêt à faire miennes les paroles de l’abbé Damian Fox : « Je ne dis pas que j’ai raison, mais… ». En outre, si j’ai eu tort, je m’engage à le soutenir avec encore plus d’ardeur et de persévérance que je n’en mets à démontrer que Menzingen est en train de se fourvoyer.

Je suis prêt à admettre qu’on nous a donné une traduction provisoire du sermon de Mgr Fellay. Je me bornerai à signaler que désormais, Mgr Fellay est certainement au courant de l’émoi, de la méfiance et du scandale qui agitent la FSSPX et l’ensemble de la mouvance traditionaliste. Il sait que la division de la Fraternité, cet événement terrible qui est sûrement en horreur à Dieu, est déjà bien amorcée. C’est pourquoi il a du moins l’obligation absolue d’apaiser les rumeurs, de parler aux membres de la Fraternité et au public avec toute la clarté voulue. Le secret qu’il a entretenu est en grande partie à l’origine des difficultés actuelles. Beaucoup se sont dits écœurés par son sermon, justement parce qu’ils n’y trouvaient pas les traces de l’injonction « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Ces gens lui demandent de tout dévoiler et de dire toute la vérité. Peut-on sérieusement le leur reprocher ?

 * * *

De l’internaute : « candomino » –  29 juin 2012 :

Beaucoup de gens – ma pauvre mère y compris – croyaient qu’ObamaCare ((NdT : Surnom donné à une réforme très socialisante du régime de remboursement des soins de santé que le Président Obama (qui est démocrate) insiste pour faire passer, bien que la majorité du peuple américain la rejette et que le Congrès (à majorité républicaine) la combatte. La Cour Suprême vient de valider cette réforme. Poursuivant toutefois leur lutte acharnée, les opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. Il est question ici du parallèle que l’on peut établir entre ce projet de réforme (qui équivaudrait à une sorte de ralliement des États-Unis à l’idéologie socialiste) et le projet d’accord de la FSSPX avec la Rome apostate conçu par la hiérarchie de la Fraternité ainsi que par les personnages infiltrés en son sein. Il est probable que cette question constituera l’un des principaux thèmes de la campagne présidentielle qui s’annonce aux États-Unis, tout comme l’éventuel ralliement de la FSSPX à la secte conciliaire constituera le thème essentiel du prochain Chapitre général. De la Fraternité.)) serait bloqué par les ordures mécréantes qui siègent à la Cour Suprême des États-Unis. Beaucoup croyaient que nous allions échapper à cette inquiétante manœuvre de juridisme diabolique. Beaucoup annonçaient les signes certains de son échec imminent.

Mais elle n’avait jamais été menacée, et elle a réussi. Les nombreuses personnes qui annonçaient son échec ont tout simplement pris leurs désirs pour des réalités.

Il me semble distinguer une situation analogue au sein de l’Église, et c’est pourquoi je continuerai d’affirmer que le projet d’accord entre la Fraternité et Rome n’est pas enterré :

 

Sermon ((NdT : Sermon prononcé à Écône le 29 juin 2012 par Mgr Bernard Fellay, lors de la cérémonie des ordinations. Il s’agit en fait d’une transcription-traduction anglaise de certaines parties du sermon prononcé en français par l’évêque. Cette transcription-traduction est ici retraduite en français, mais dans le respect du discours oral comme de son style.)) :

« Et lorsque nous célébrons cette Fête de saint Pierre et saint Paul, nous ne pouvons pas ne pas penser à Rome. Et nous ne pouvons oublier cet amour que notre fondateur avait pour Rome, et qu’il a voulu, et qu’il voulait inculquer à ses fils. Nous sommes romains ! Et ça, nous ne pouvons pas le lâcher ! »

Traduction possible :

Nous ne pouvons pas lâcher notre désir de réconciliation avec la Rome conciliaire.

Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’on va aimer les erreurs ; bien sûr que non ; on en souffre. »

 Flagrante omission :

Certes, nous ne pouvons aimer les erreurs, et certes, nous en souffrons, mais il est également certain que nous ne cesserons jamais d’y résister, de prêcher contre elles et d’œuvrer à la défaite du royaume de Satan, qui a pénétré dans la bergerie et s’est étendu au monde entier.

 Remarque :

La phrase citée ci-dessus relève d’une théologie boiteuse, n’est qu’une semi-vérité ; autrement dit, ce n’est pas une vérité du tout. Souffrir est le fait d’un patient, sûrement pas celui d’un agent. Or, les catholiques doivent à la fois agents et patients. Nous souffrons de ce dont Dieu veut et permet que nous souffrions, mais jamais sans agir en même temps de façon positive, pour défendre l’Église et la Foi contre les ennemis de Dieu et les nôtres, dans la plénitude de la charité de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En cette vallée de larmes, notre charité, notre vertu est militante, bien qu’elle sa place dans la paix éternelle. Telle est la sagesse de Dieu, en Qui il n’est pas de contradiction. Dieu ne donne pas la paix comme Dieu la donne (Jean, 14 :27).

 Sermon :

« Mais il ne faut pas ses laisser – disons – dégoûter par ce qui se passe, au point de tout envoyer promener. »

 Remarque :

Oh !! Cette déclaration n’est-elle pas extrêmement significative ?! « Envoyer promener » quoi ??….

Mgr Fellay nous exhorte à ne rien envoyer promener. Il se présente ainsi à nous en chef exemplaire. Il affirme implicitement qu’il existe une tentation d’envoyer promener quelque chose. Examinons donc cette exemplarité pour en saisir le sens. L’orateur veut-il dire que nous ne devons pas envoyer promener notre résistance publique, claire, cohérente, véhémente et sans compromission aux erreurs modernes qui empoisonnent sans cesse davantage l’Église et les âmes ?  Je ne le pense pas. Cela me semble impossible.

Car comment peut-il nous exhorter à ne rien envoyer promener ce qu’il a lui-même déjà envoyé promener ? Un royaume ne peut subsister s’il est divisé contre lui-même.

Mgr Fellay a envoyé promener la résistance classique de la Tradition catholique. Il a tant laissé se refroidir sa rhétorique qu’on ne peut plus le distinguer à présent d’un apologiste conciliaire. Il se contredit aussi bien en paroles qu’en actes, comme en attestent les volumes entiers de preuves que des prêtres et des laïcs ont pris la peine de compiler. S’il est toujours un soldat du Christ, alors il est un soldat occulte, car ses actions publiques ne sont pas celles d’un inébranlable défenseur de la Foi. Il ne se montre implacable qu’avec ceux qui refusent de suivre la nouvelle ligne du modernisme pratique néo-traditionnel. Il ne punit sans pitié et ne contredit que les membres de la FSSPX qui, en conscience, font ce qu’ils jugent nécessaire pour ne pas sombrer dans l’abandon du bon combat contre les ennemis de Dieu.

Non, il ne peut pas à la fois envoyer promener la défense militante de la Foi et nous exhorter à ne pas le faire, car il s’agit là – par définition – d’une absurdité, d’une violation des principes d’identité et de non-contradiction.

Il veut donc forcément dire que nous ne pouvons envoyer promener autre chose, qui est la réconciliation avec la Rome moderniste. La phrase en question ne saurait rien signifier d’autre, ainsi qu’en témoigne le reste de son sermon.

 Sermon :

« Non, il faut maintenir, et c’est ce que nous essayons de faire. »

Remarque :

Maintenir quoi ? Maintenir le cap adopté il y a au moins douze ans. Menzingen a mis le cap sur Rome. Menzingen l’a maintenu et le maintient encore aujourd’hui.

 Sermon :

« Bien sûr, vous vous demandez : mais qu’est-ce qui se passe, justement, avec Rome ? Si, jusqu’ici, nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. »

 Remarque :

Cela, fort malheureusement, est une énorme et flagrante contre-vérité. Combien de communications émanant des autorités romaines nous a-t-on cachées au cours des douze années écoulées ? Combien de directives ? Quid de la teneur du Préambule doctrinal ? Quid de la teneur des « éclaircissements » ? Quid du texte des dispositions figurant dans la proposition du 15 juin ? Quid des paramètres structuraux de la prélature personnelle ?

En outre, si Menzingen a opéré en secret dans le but de se préparer juridiquement et financièrement à des batailles judiciaires au sujet des biens, elle a retenu ainsi des informations capitales à seule fin d’EMPÊCHER les membres et bienfaiteurs d’apprendre des faits propres à peser sur leurs décisions vis-à-vis de la Fraternité. Combien de bienfaiteurs ayant apporté leurs oboles au cours des dix dernières années auraient fait les mêmes dons s’ils avaient eu pleinement connaissance de tous ces faits ?

N’a-t-on vraiment rien à nous dire ?

Il y a de quoi pleurer.

Sermon :

« Jusqu’ici, les choses en sont au point où on peut dire… qu’elles sont au point mort. Dans le sens où il y a eu des va-et-vient, des échanges, effectivement, de courriers, de propositions, mais nous en sommes au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pouvoir accepter, ne pas pouvoir signer. Nous en sommes là, c’est tout. »

 Remarque :

Il existe d’innombrables manières d’écorcher un chat. Alors, que se passe-t-il si ne pouvons signer ce tas d’immondices qu’est l’accord Levada ?

Les trains et autres véhicules à grande vitesse s’arrêtent de temps à autre pour refaire le plein. En ce monde, où le mouvement, le repos et le changement alternent sans fin, s’arrêter signifie en réalité « s’arrêter un certain temps ». Rien n’est permanent, parce tout bouge, et tout continuera de bouger jusqu’à la consommation des siècles.

Nous sommes en panne de batterie et n’attendons pour repartir que l’arrivée des pinces crocodiles, voilà tout.

 Sermon :

« On voit bien, d’un côté, ce qui fait le compliqué de cette situation : ça fait deux ou trois ans que je dis que nous nous trouvons à Rome devant la contradiction. »

 Question :

Quelle contradiction ? Je ne comprends pas cette phrase.

Sermon :

« Depuis 2009, je le dis et je le répète. Eh bien, cela, on peut le dire, se vérifie tous les jours. »

 Question :

Qu’a-t-il dit ?

Sermon :

« C’est la situation de l’Église, qu’est-ce que vous voulez… »

Question :

Justement, quelle est la situation de l’Église ? Il manque de clarté au point de parler pour ne rien dire.

 Sermon :

« Il y en a qui tirent, qui veulent aller encore plus loin, dans le… on peut dire dans le progressisme et les conséquences du progressisme. »

 Question :

Je ne suis pas certain de comprendre. Veut-il dire que les libéraux poussent à un accord ?

 Sermon :

« Il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des corrections. Et nous, au milieu, nous venons comme une balle de ping-pong sur laquelle tout le monde tape. »

 Question :

« Corrections » rend ici un son très comique. Si, par « d’autres », il faut entendre ceux qui parlent haut et fort contre la politique de Menzingen, alors quelles « corrections » avons-nous donc réclamées à grands cris ? La seule correction à laquelle je peux penser consisterait, pour Menzingen, à changer de cap. Menzingen a dévié de sa route, ce qui nécessite une correction de cap. Nous demandons à Menzingen la correction que serait son retour au traditionalisme. Mais Menzingen ne voudra pas admettre qu’elle a dévié de sa route. En fait, dans toute son argumentation récente, Menzingen affirme que les traditionalistes ont soit dévié de leur route, soit manqué leur virage, parce qu’ils ne font plus voile vers Rome avec la marine suisse.

Le naufrage de la Fraternité par Fellay

Le naufrage de la Fraternité Saint-Pie X par le “Menteur de Menzingen”

Chose intéressante, si nous partons de l’idée que c’est là ce qu’a voulu dire l’orateur, nous pouvons en tirer deux conclusions : premièrement, Menzingen se perçoit comme étant à mi-chemin entre le libéralisme et le traditionalisme. Et l’on sait ce que cela signifie en réalité : Qui n’est pas avec Moi est contre Moi, car nul ne peut servir deux maîtres. Si Menzingen pense qu’il existe un juste milieu entre la Tradition et l’erreur, alors c’est qu’elle est déjà tombée dans l’erreur, parce que ce juste milieu n’existe pas. De tout ce qui a été dit dans ce sermon, cette phrase est la plus effrayante et la plus significative.

Deuxièmement, Menzingen se retrouve privée d’amarres. Elle n’est pas encore amarrée à Rome, et elle n’est plus amarrée à la Tradition. Elle dérive donc sur les flots. Sur le plan métaphysique, elle aspire à relâcher, et son cœur ne trouvera le repos qu’en faisant relâche… mais où exactement ?

Le cœur de Menzingen ne trouvera le repos qu’en faisant relâche à Rome. Cette Rome-ci, la Rome de Benoît XVI.

 Sermon :

« Nous savons qu’à la fin, à la fin, l’Église se retrouvera, et c’est à nous de maintenir dans notre cœur cette volonté de ne pas nous satisfaire d’un – disons – confort, d’une situation qui n’est tout simplement pas normale. »

 Remarque :

Ce mode de pensée est entaché d’une grave erreur. Ici et ailleurs, Mgr Fellay emploie le mot « confort ». Et ce qu’il entend par ce terme, c’est l’indépendance que la FSSPX a acquise de longue date vis-à-vis de Rome, empêchant celle-ci de se mêler de ses affaires. Or, on ne devrait jamais employer ce mot pour désigner la liberté des enfants de Dieu, d’abord parce que le confort est une notion subjective, tandis que la liberté est une notion objective ; ensuite, parce que même subjectivement, l’indépendance et la liberté vis-à-vis de l’oppression d’une hiérarchie inconsistante, cooptée et corrompue sont tout sauf consolantes. Ce mot est donc entièrement déplacé.

Mais si le mot en question sert à formuler une quelconque accusation (et je crois que c’est le cas), il prend alors une signification qui cadre bien avec la politique de Menzingen. Compris dans ce sens, il dénote une indolence spirituelle et un manque de charité. Il implique évidemment une fausse accusation, car c’est un vrai martyre de rester ferme dans la défense de la Tradition, mais ce martyre est utile, car beaucoup croiront grâce à lui.

Ensuite, l’emploi du mot « normale » est également entaché d’erreur. Qu’est-ce qui est normal ? À quel point de vue envisager la normalité ? Forcément  au point de vue immuable de Dieu, selon Qui la Tradition est normale tandis que la Rome conciliaire est anormale. Dire de notre situation qu’elle est anormale, c’est de l’auto-dénigrement, de l’autodestruction, une négation de la vérité métaphysique. Combien l’emploi de ces deux termes peut être malheureux !

 Sermon :

« Il ne faut pas que, finalement, habitués, parce que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, on considère la situation dans laquelle on est comme normale. Ce n’est pas vrai, tout simplement pas vrai. »

 Remarque :

C’est la sagesse du monde, sûrement pas le Don de la Sagesse, qui fait dire une telle bêtise à l’orateur. On voit bien que Mgr Fellay use là de cette même rhétorique dont il use toujours. L’accord n’est pas enterré, braves gens. On ne retournera pas en arrière.

 Sermon :

« C’est normal qu’on cherche, en respectant toutes les conditions qui sont nécessaires, évidemment,  à récupérer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, qui est “catholique”. »

 Remarque :

Titre ? Quel titre revendique tout catholique ? Le seul qu’il lui soit permis de revendiquer : celui de catholique.

Avons-nous perdu ce titre ? fichtre non !

Qu’avons-nous perdu ? Nous n’avons perdu que les honneurs ecclésiastiques, la reconnaissance et les pouvoirs juridiques.

Mais tout cela est-il nécessaire pour rester catholique ? Fichtre non. Seules la Foi, l’Espérance et la Charité sont nécessaires pour rester catholique.

Il apparaît donc que Menzingen cherche à obtenir quelque chose du monde. Et nous devons fuir cela !

 Sermon :

« Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les modernistes ; ça n’a rien à voir. »

Remarque :

Apparemment, Menzingen a beaucoup réfléchi, ce qui l’amène à croire qu’elle traite et dialogue avec Rome sur un pied d’égalité dans le dialogue. Elle ne tardera pas à déchanter.

 Sermon :

« Mais c’est une situation difficile, difficile, qu’on sent partout électrique. On sent que le diable est déchaîné de tous les côtés… »

 Remarque :

Et alors ? Qu’y a-t-il là de nouveau ?

Sermon :

« … et donc, eh bien, c’est le moment de prier. »

Remarque :

Tous les moments sont bons pour prier. Mais pour quoi nous suggère-t-il de prier maintenant ?

Sermon :

« Voilà, c’est un moment difficile. »

Remarque :

Les choses sont difficiles quand on n’est pas résolu à maintenir la Foi à tout prix. Toutes sortes de difficultés se présentent à un esprit qui s’est écarté de la voie de la vérité.

Si Mgr Fellay était en paix avec Dieu, il aurait pu nous dire aujourd’hui qu’il était résolu en fin de compte à rejeter dorénavant l’idée de pactiser avec Rome. S’il était en paix, ses paroles auraient été sans équivoque. Mais elles sont entièrement imprégnées d’équivoque, et c’est de là que procèdent les difficultés. La vérité est simple, et sa défense est paisible. Dieu donne la paix. C’est le démon qui crée des difficultés.

 Sermon :

« Pour nous, de nous, on dit toutes sortes de choses. »

Remarque :

Il y a des choses à dire de cet homme pour que la vérité puisse être défendue.

Sermon :

« Mon Dieu, la seule chose que nous voulons, c’est, eh bien, de faire la volonté du Bon Dieu, c’est tout. »

 Remarque :

Et c’est exactement ce qu’il a dit dans sa lettre aux trois autres évêques. Il ne fait donc pas marche arrière. Il s’accroche à son cap.

 Sermon :

« La volonté du Bon Dieu, elle s’exprime dans les faits. »

Remarque :

Quels faits sont évoqués ici ? Aucun. Ainsi que d’autres l’ont déjà noté, tout cela n’a rien à voir avec la consigne « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non ». Les mots sont toujours enveloppés de pénombre. Ils sont ambigus. Ils appellent une analyse grammaticale.

Il a dit « nous ne pouvons pas signer », mais il n’a jamais dit « nous ne signerons pas ». S’il compte abandonner l’idée de signer, il aurait dû le dire explicitement, dissipant ainsi tous les doutes. Mais il ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, et il ne l’a pas fait.

 Sermon :

« Il est aussi très clair que nous ne pouvons apporter à toute l’Église un bien que en restant fidèles à cet héritage de Monseigneur. »

 Remarque :

Cette affirmation n’a aucune crédibilité, d’abord parce que Menzingen a abandonné il y a bien des années la fidélité à Mgr Lefebvre, ensuite parce qu’elle est très avancée dans le révisionnisme de la pensée « lefebvriste ». C’est ainsi qu’elle s’est opposée à la publication des enseignements du fondateur, pour s’assurer que nous ne puissions pas en profiter, et qu’elle a institué sa propre « herméneutique de la continuité », en vertu de laquelle nous recevons – grâce à l’abbé Celier – le code crypté permettant de déchiffre convenablement « le vrai Mgr Lefebvre ».

Lorsque Mgr Fellay nous dit que Menzingen reste fidèle à Mgr Lefebvre, cela peut vouloir dire n’importe quoi. La « fidélité à l’archevêque » a perdu toute sa signification exclusive.

 Sermon :

« De là viennent ces fameuses, je ne sais pas, “conditions”, “assurances”, que nous avons présentées plusieurs fois, qui doivent garantir que la Fraternité restera ce qu’elle est. »

 Remarque :

On nous répète ad nauseam que la FSSPX « ne change pas » ! Pourtant, nous voyons bien qu’elle a changé. Et nous savons que les « conditions et assurances » qui ont – paraît-il – été demandées à Rome sont autant de secrets, ne sont pas pour nos yeux. Aussi la phrase citée ci-dessus n’est-elle qu’une assertion gratuite démentie par les faits.

 Sermon :

« Si, à un certain moment, une collaboration est concevable, quand et comment elle le sera, eh bien, les circonstances le montreront. »

 Traduction possible :

L’accord n’est pas enterré. La porte reste ouverte. Les circonstances permettront un jour à Menzingen d’en finir une bonne fois pour toutes avec sa « misère anormale ».

 * * *

Bravo ! quelle intelligence dans l’analyse… bien que cet internaute soit « de la maison », il nous permet de comprendre le ressentiment des fidèles abusés par le “Menteur de Menzingen”.

Invitation à cet internaute : Rejoignez à la mouvance Catholici semper idem (sédévacantiste, pour que tout le monde comprenne) et embrassez la vérité entière sur l’église Conciliaire – Novus Ordo – et sur l’enseignement catholique !

Cave Ne Cadas