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Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!

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Quand la bêtise se prend pour une huître perlière !!!

ou l’effarante niaiserie du traditionalisme ordinaire.

 perle et huitre

Voici quelques perles rares qu’il me faut non seulement vous faire admirer mais vous livrer à domicile afin que vous les enfermiez dans votre coffre-fort personnel !

Par les temps qui courent on ne sait quels trésors de sottises, de stupidité, d’idiotie et d’imbécillité risquent de nous être livrés, dans leur bel écrin traditionaliste, dans les mois ou les semaines à venir. Allez ! Vous trouverez bien encore une petite place dans votre coffre pour ces petits joyaux !….

Le premier texte (source : TradiNews/Le Forum Catholique) que je vous propose est d’un certain “Nemo” (clown1) qui sévit sur un forum dit catholique. Si la qualité de ses perles est proportionnelle à l’énormité des bêtises qu’elles recèlent, alors nul doute que les siennes sont d’un orient très rare, d’une irisation subtile et d’une couleur des plus délicates ! Le poids d’une perle s’évaluant en grains, l’on pourra dire que ce Nemo a de nombreux grains !!!!

Le second texte (source : TradiNews/Le Rocher), plus sérieux, est de Mgr Fellay, en personne. Nous ne prendrons pas de gants mais des pincettes afin de ne pas heurter les âmes trop sensibles, comme on dit !

Afin de ne pas lasser mes lecteurs et de ne pas leur imposer, malgré le Carême, la prose indigeste de ces messieurs, j’ai choisi des extraits significatifs qui, comme toute huître perlière, cache des trésors inestimables de crétinerie traditionaliste qu’il nous faudra gober en même temps que le mollusque réjouira nos papilles égrillardes qui n’en pourront mais…!

 

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Written by Pierre Legrand

avril 6th, 2014 at 12:01 pm

Posted in Abbé Pellouchoud,FSSPX,Le Rocher,Mgr Fellay

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Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII

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Pour comprendre Vatican II (d’Eux) et surtout Jean XXIII lire la meilleure étude sur ce “pape” :

http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf

LE PAPE DU CONCILE

Par M. l’Abbé Francesco Ricossa

 

Présentation et réflexions de L-H REMY

En croyant et faisant ce qui a toujours été cru et fait, on ne peut se tromper.

Ma bibliothèque contient un peu plus de 8 mètres de livres concernant le Concile et l’après-concile. En cinquante ans, je les ai tous lus. A mon sens quatre livres priment : Le Rhin se jette dans le Tibre de Ralph Witlgen, Pierre M’aimes-tu ? de l’abbé Leroux, L’Église éclipsée des Amis du Christ-Roi et Iota Unum de Romano Amerio [1].

L’étude de M. l’abbé Ricossa est de la même importance. Elle représente un très gros travail. Rien d’étonnant qu’il ait mis dix ans (1990 – 1999) pour écrire ces 23 chapitres. Par contre, on regrette qu’il n’ait pas continué depuis 10 ans, car on attendait sa conclusion !

 

Le concile Vatican II, est certainement un des événements les plus graves de toute l’Histoire, plus important que la Révolution dite française. Il a eu pour effet de remettre en question la Vérité, et pour conséquence de transmettre, au monde contemporain et donc ! à un pouvoir occulte, la chaire de Vérité confiée à la sainte Église Catholique. Il s’est ensuivi la mise en place d’une société multiraciale et religieuse en marche vers la République Universelle et la Religion Universelle, dont on commence juste à découvrir les méfaits. Quand Dieu ne règne pas par les bienfaits de Sa présence, Il règne par les méfaits de Son abscence (Cardinal Pie).

 

Revenons aux principes. Il faut toujours y revenir : ils nous permettent de ne pas errer sur le vrai, sur le faux, sur le bien, sur le mal, sur l’ami, sur l’ennemi.

— Le premier : la sainte Église catholique est divine et ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Elle est UNE, elle ne peut pas changer.

— Un second : « Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la souveraine vérité et le motif propre de la foi ». Léon XIII, Satis cognitum

— Un troisième : saint Paul, Galates, I, 8 : « mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! »

— Et encore saint Paul, II Thimotée, IV, 1-4 : « Je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne : prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d’instruction. Car un temps viendra où (les hommes) ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l’oreille leur démangeant, et ils détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables ».

— et pour finir : La Foi catholique est d’une nature telle qu’on ne peut rien lui ajouter, rien lui retrancher ; ou on la possède tout entière, ou on ne la possède pas du tout. Telle est la foi catholique : quiconque n’y adhère pas avec fermeté ne pourrait être sauvé. Symbole de saint Athanase.

 

Soulignons (en pesant chacun des termes) l’un des trois serments faits par les Papes (dont Jean XXIII) lors de leur couronnement :

« Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique ». Ainsi vécut l’Église pendant 1958 ans.

Et comment omettre la bulle à perpétuité, si actuelle avec les événements, faite par Paul IV, que j’incite le lecteur à relire : http://www.a-c-r-f.com/documents/PAUL_IV-Cum_ex_Apostolatus.pdf

 

Forts de ces repères, il nous est impossible à la lecture de cette étude de M. l’abbé Ricossa, de ne pas voir qu’avec Jean XXIII, nos ennemis ont réussi à imposer un pape à eux, – comme l’écrit l’abbé Ricossa page 70 – : « le rêve de la révolution : avoir un “Pape” de son côté ; c’était le rêve des maçons Nubius et Volpe au siècle passé ; c’était celui des modernistes, exprimé par le “Saint” de Fogazzaro. Ce rêve s’est réalisé avec Jean XXIII ».

 

Comment est-ce arrivé ? M. l’abbé Ricossa, tout au long de son travail, cite dans la biographie du futur Jean XXIII, les événements, les choix de l’abbé (sous saint Pie X), puis du Monseigneur (sous Pie XI) et enfin du Cardinal Roncalli (sous Pie XII). L’homme vit comme il pense ; et en observant : dis-moi qui tu crosses ? je te dirai qui tu es, on finit par savoir le fond de la vraie pensée d’un personnage même rusé : Roncalli s’opposera toujours à ceux qui, comme saint Pie X et Pie XII, défendront la vérité. Il sera toujours ami des ennemis de saint Pie X et de Pie XII. Je renvoie le lecteur directement aux textes de M. l’abbé Ricossa, (j’ai souligné en gras rouge), toutes les trahisons en pensées et en actes de Roncalli. C’est indiscutable, cet antipape n’aura qu’un but : choisir et imposer ceux qui furent condamnés par ses prédécesseurs afin d’imposer ce qui avait été proscrit et détruire la sainte Église.

Comme le répète plusieurs fois M. l’abbé Ricossa ses actes n’étaient pas ceux d’un catholique, mais ceux d’un franc-maçon. Roncalli n’était plus un catholique.

Or pour être le Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Pape de la SAINTE Église, il y a deux conditions :

a) être un homme ; b) être catholique.

La seconde condition n’étant pas respectée, Jean XIII est un anti-pape et son concile, un conciliabule. Ce conciliabule a mis en place une nouvelle église, l’église Conciliaire, qui a ses papes, les papes conciliaires : Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II, Benoît XVI, tous faux papes, anti-papes.


 

Toute notre Foi le crie, tout depuis cinquante ans le prouve : Rome a perdu la Foi [2], la sainte Église est éclipsée [3]. Et tout ce qui vient de Rome depuis 50 ans est à rejeter, même les réformes liturgiques (comme les suivent la Fraternité Saint-Pie-X, M. l’abbé Belmont, etc. ! ! !) : la sordide, l’infecte, la répugnante église Conciliaire ne peut se confondre avec la sainte Église Catholique. Voilà la seule conclusion catholique !

Pourquoi M. l’abbé Ricossa attend-il dix ans pour conclure ? Aurait-il une autre conclusion ? Certes il y a encore beaucoup, beaucoup à écrire, serait-ce que sur le problème essentiel de l’invalide nouveau rituel des sacres qui permit la destruction quasi complète du sacerdoce [4].

Mais aveuglé par la thèse de Cassisiacum [5], et son indocilité à la sainte Vierge Marie, qui dans le message de La Salette, a tout expliqué (http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf), finira-t-il dans l’ambiguïté, dans l’omission et voire : dans le mensonge ?

Il n’y a qu’une vérité. Craignons de manquer à la Vérité. Prions pour nos prêtres.

 


 
[1]  http://www.a-c-r-f.com/documents/WILTGEN_Le-Rhin-se-Jette-dans-le-Tibre;http://catholicapedia.net/Documents/abbe_leroux/abbe_LEROUX_Pierre-M.aimes-tu.pdf ;

complétés par les documents : http://www.a-c-r-f.com/documents/VAQUIE-Concile_mechants.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/JEAN_XXIII_et_VATICAN_II_Sous_feux_Pentecote_luciferienne.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAMBER-Reforme_liturgique.pdf ;

http://catholicapedia.net/Documents/Dormann_Johannes/DORMANN-Etrange_theologie_JPII_esprit_Assise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/MICHAEL_SIMON-Satan_dans_lEglise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/RIEGNER-Ne_jamais_desesperer_ch4.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/AGNOLI-Maconnerie_conquete_Eglise.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/VACANT-Magistere_ordinaire_universel.pdf ;

http://www.a-c-r-f.com/documents/C.LEROUX_JEAN-XXIII-Initiateur-du-Changement-dand-L.Eglise.pdf

[2] « L’Eglise Catholique est morte dès le premier jour du Concile Vatican II. Elle a fait place à l’église œcuménique. Elle ne devrait plus s’appeler Catholique mais œcuménique » confidence de Jean Guitton, un expert en la matière, à sa secrétaire, Mlle Michèle Reboul.

[3] http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf et http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_date_de_l.eclipse.pdf

[4] Un ami, l’âme du travail de Rore sanctifica (http://www.rore-sanctifica.org/), démontre que le combat de la messe permit à l’ennemi d’occulter ce qui aurait dû être le vrai combat.

Il a une excellente image : pendant qu’on luttait pour sauver la pomme (la sainte messe), l’ennemi abattait le pommier (le sacerdoce). Il a fallu plus de trente cinq ans pour découvrir les dégâts, dégats malheureusement irréversibles.

Mais entre-temps, s’il y eut de bons combattants pour défendre la sainte messe, on éduqua une génération de sans-nerfs, et il n’y a plus de combattants pour sauver le sacerdoce, même parmi ceux qui en ont la charge.

[5] Qui n’est plus la thèse de Mgr Guérard des Lauriers. En juin 1985, à Lyon, je lui posai la question : quelle est la valeur des actes d’un « pape materialiter », il me répondit : nulle.  J’ajoutai : donc la thèse s’éteint dans le temps. Il approuva. Et la thèse, – qui n’était qu’une hypothèse -, réfutée depuis longtemps, est devenue obsolète : http://www.a-c-r-f.com/documents/soda-13_Mgr-G-de-L.pdf. La thèse de Cassisiacum n’est plus celle de Mgr Guérard, mais celle de Verrua qui trahit Mgr Guérard, prétendant lui être fidèle et le trahit encore plus en rejetant le message de La Salette : Mgr Guérard était un dévot fidèle de La Salette.

Pour M. l’abbé Ricossa, il semble que la valeur des actes d’un « pape materialiter » soit efficace, puisque la « thèse », cinquante ans après est toujours d’actualité. Elle a même évolué puisque du « pape materialiter », elle passe à « l’église materialiter ». Si la secte conciliaire est matériellement l’Eglise Catholique. Alors ? nous, que sommes-nous ?

Mais ne découvrons-nous pas, page 14 de ce texte, que Mgr Duchesne fut un historien « materialiter » mais pas « formaliter » ! ! ! M. l’abbé Ricossa est-il un homme « materialiter » ou « formaliter » ? ? ? Il semblerait que son intelligence ne soit que « materialiter » !

MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

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Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».

Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.

EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

 

 

Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :

« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».

Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :

– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;

– Elle est notre Mère ;

– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;

– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;

– Elle ne s’est jamais trompée ;

– Elle n’a jamais changé [1] ;

– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;

– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).

 

Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.

Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !

 

Mais quelle confusion dans sa tête !

– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;

– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;

– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.

 

Quant à nous, nous confessons que :

– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.

– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;

– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.

 

Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :

Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;

Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;

Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).

 

Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :

Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;

Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;

Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.

 

Comment reconnaître une fausse « Église » ?

Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :

« L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »

« Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».

 

De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?

– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?

– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?

– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?

– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?

– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?

 

Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :

– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;

– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;

– inversion des fins du mariage ;

– suppression des exorcismes du baptême ;

– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;

– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;

– retournement des autels face au peuple ;

– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;

– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;

– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;

– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;

– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;

– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;

– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;

– disparition des statues des sanctuaires ;

– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;

– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.

– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;

– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;

– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;

– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;

– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;

– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;

etc…[2]

 

Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?

Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !

D’où il ressort que :

Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !

Épilogue :

Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :

– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;

– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).

Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?

 

Jean-Christian Bernard

21 juin 2012

 


[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »

[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).