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Jean Madiran : un sous-marin ennemi !

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Voici pour finir sur Madiran, deux documents importants à connaître.

Mgr Lefebvre avait tout vu en 1986 : La Salette !

Madiran l’a trahi et emmené beaucoup de fidèles derrière lui…

un sous-marin ennemi !

L’amiral de Penfentenyo, a dit de lui :

« Madiran ? c’est un sous-marin, un jour il fera surface ! »

Il a fait surface au moment des sacres…

toujours DEUX écoles !

mais qu’elle est celle de la Vérité ?

* * *

LETTRE DE MGR LEFEBVRE À JEAN MADIRAN

 

Écône, le 29 janvier 1986

 

Bien cher Monsieur Madiran,

Dans les circonstances que l’Église traverse aujourd’hui, je rends grâces à Dieu que vous soyez présent par Itinéraires et le journal Présent.

Je crois sincèrement que vous êtes le seul parmi les écrivains, même dits traditionalistes, à voir clairement et à dénoncer avec une parfaite justesse l’entreprise diabolique et maçonnique qui se réalise actuellement par le Vatican et la grande majorité des évêques (1).

Le plan annoncé dans les Actes de la Haute Vente et publié par ordre du pape Pie IX se réalise aujourd’hui sous nos yeux. J’étais la semaine dernière à Rome, appelé par le cardinal Gagnon, qui m’a remis la lettre que je vous communique ci-joint. Un réseau très bien organisé tient en main toute l’activité de la curie, intérieure et extérieure.

Le pape est un instrument de cette mafia (2), qu’il a mise en place et avec laquelle il sympathise. On ne peut espérer aucune réaction de sa part, au contraire. L’annonce de la réunion des religions à Assise en octobre, décidée par lui (3), est le comble de l’imposture et de l’insulte à Notre-Seigneur. Rome n’est plus la Rome catholique. Les prophéties de Notre-Dame de la Salette et de Léon XIII dans son exorcisme  (4), se réalisent. “Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé… ”

C’est Léon XIII aussi qui avait interdit le “congrès des religions” qui devait avoir lieu à Paris en 1900 à l’occasion de l’Exposition universelle, comme il avait eu lieu à Chicago en 1893.

Vous verrez, dans la réponse à notre lettre, que le cardinal Ratzinger s’efforce une fois de plus de dogmatiser Vatican Il. Nous avons affaire à des personnes qui n’ont aucune notion de la Vérité. Nous serons désormais de plus en plus contraints d’agir en considérant cette nouvelle Eglise conciliaire comme n’étant plus catholique.

 

Nous ne pouvons plus, sans manquer gravement à la vérité et à la charité, donner à entendre à ceux qui nous écoutent ou qui nous lisent que le pape est intouchable, qu’il est plein de désirs de revenir à la Tradition et que c’est son entourage qui est coupable, comme le font La Pensée Catholique, L’Homme Nouveau et tant d’autres apparemment traditionalistes.

 

J’espère que cette assemblée des religions, en attendant le Comité des religions siégeant au Vatican, va leur ouvrir les yeux.

 

† Marcel Lefebvre

 


[1] Malheureusement au moment des sacres, Jean Madiran trahira Mgr Lefebvre !

[2] L’organisation du jubilé 2000 et la réunion interreligieuse du Mont Sinaï démontrent que Jean-Paul Il est le cerveau et le chef de toute cette mafia.

[3] Sur ordre de la Franc-Maçonnerie.

[4] Version originale de 1903.

 

 

* * *

Sel de la Terre n° 1, deuxième trimestre 1992,
pages 114-118

* Note historique et doctrinale sur l’église Conciliaire

 

Par Jean Madiran, Itinéraires n° VI, Été 1991.

Une bonne critique de cet éditorial est déjà parue dans “Controverses (n° 37 et n° 40), sous la plume de monsieur l’abbé Simoulin. Si nous nous permettons quelques considérations supplémentaires, c’est pour compléter l’article sur « L’ecclésiologie comparée » qu’on peut trouver dans ce n° du “Sel de la terre”.

En lisant cet éditorial, la première réflexion qui vient à l’esprit est celle-ci : nous avons eu une « nouvelle Messe » qui se prétendait l’héritière de l’ancienne, un « nouveau catéchisme », un « nouveau code de droit canon » etc…, aurions-nous aussi un « nouvel Itinéraires » ? Il suffit en effet de comparer cet article de Jean Madiran avec ce qu’il écrivait dans « l’ancien Itinéraires », par exemple dans l’éditorial du « Supplément-Voltigeur » n° 39 de Juin 1976 (on le trouve reproduit dans le n° spécial d’Itinéraires de Décembre 1976 « la condamnation sauvage de Mgr Lefebvre »), pour être frappé de l’évolution de la pensée du chroniqueur. Comparons les deux formules :

ANCIENNE FORMULE


Juin 1976


“HORS DE QUELLE ÉGLISE ?”

NOUVELLE FORMULE


Été 1991


“NOTE HISTORIQUE ET DOCTRINALE
SUR L'ÉGLISE CONCILIAIRE”

Paul VI accuse Mgr Lefebvre de "se placer hors de l'Église". Mais hors de laquelle ? Il y en a deux. Et Paul VI n'a pas encore renoncé à être le pape de ces deux Églises simultanément. Dans ces conditions, "hors de l'Église" demeure équivoque et ne tranche rien.


Qu'il y ait présentement deux Églises, avec un seul et même Paul VI à la tête de l'une et de l'autre, nous n'y sommes pour rien, nous ne l'inventons pas, nous constatons les faits.


 

Plusieurs épiscopats qui se déclarent en communion avec le pape, et que le pape ne rejette point de sa communion, sont objectivement sortis de la communion catholique. (...) Oui, mais prévaricateurs, déserteurs, imposteurs, Paul VI reste à leur tête sans les désavouer ni les corriger, il les garde dans sa communion, il préside à cette Église-là aussi. (...)


 

Si le concile a été constamment interprété comme il l'a été, c'est avec le consentement actif ou passif des évêques en communion avec le pape. Ainsi s'est constituée une église conciliaire, différente de l'Église catholique. (...)


 

Il y a deux Églises sous Paul VI. Ne pas voir qu'elles sont deux, ou ne pas voir qu'elles sont étrangères l'une à l'autre, ou ne pas voir que Paul VI jusqu'ici préside à l'une et à l'autre, c'est de l'aveuglement, et dans certains cas peut-être un aveuglement invincible. Mais, l'ayant vu, ne pas le dire serait la complicité de son silence à une anomalie monstrueuse.

Il était d'une grande commodité, pour le langage et le raisonnement, de nommer l’ "Église conciliaire" comme si elle constituait une réalité substantielle. Mais l'inconvénient serait d'oublier qu'elle n'est point un sujet subsistant en face d'une autre Église. Bien ou mal nommée, et quelque soit le sens que l'on donne à cette expression, l'église conciliaire n'est qu'un état de l'Église catholique : l'accident d'une substance. (...)


 

Ces deux Rome ne sont pas substantiellement distinctes l'une de l'autre. Il n'existe que l'unique Rome, plus ou moins atteint par la "tendance néomoderniste", comme un individu est plus ou moins profondément atteint par une maladie. Plus ou moins malade, l'unique Rome est celle du pape. D'ailleurs, si par impossible il existait deux Rome subsistantes l'une en face ou à côté de l'autre, celle du pape serait forcément la vraie (1).


 

(...) Se représenter aujourd'hui une Église conciliaire comme distincte, la faire consister en une Église visible du Pape et des évêques au point que reconnaître leur juridiction, y demeurer ou s'y replacer devrait être tenu pour le signe visible de l'adhésion à la maladie conciliaire, voilà une conséquence exorbitante qui se trouverait nécessairement impliquée, il me semble, dans un concept d’ "église conciliaire" hypothéqué par une erreur philosophique, fût-elle inconsciente, sur la substance et ses accidents.

 

Il y a plus qu’une nuance entre les deux articles de Jean Madiran. Est-ce le fait de s’être « replacé sous la juridiction » de l’église Conciliaire qui aurait eu pour conséquence de donner les premiers symptômes de « la maladie conciliaire » ? Nous en trouvons trois pour notre part :

1- L’évolution de la pensée. Il suffit de comparer les deux formules pour le constater. Peut-être, en fin logicien, notre auteur arrivera à montrer qu’il a évolué sans se contredire : mais en cela aussi il imitera l’église Conciliaire qui prétend défendre la liberté religieuse et l’œcuménisme sans contredire le Magistère antérieur.

2- L’absence de saine philosophie. Prétendre qu’une société (être moral) est une substance (être physique) relève d’une curieuse philosophie. Un élève de deuxième année d’un séminaire catholique (et non conciliaire !) saurait expliquer qu’une société est une union morale de personnes et donc, par définition, elle est de l’ordre des accidents (2) : elle est une union accidentelle de substances, mais non pas une substance.

Il est vrai que l’Église n’est pas seulement un corps moral, mais aussi un corps mystique. Cela signifie qu’en plus de l’union morale naturelle des personnes dans la recherche d’un même bien, il y a une union surnaturelle par la foi, si bien que l’unité du corps mystique est bien plus grande que celle de toute autre société humaine.

Mais la grâce ne détruit pas la nature, et cette unité reste de l’ordre accidentel. Pie XII l’explique très clairement dans l’encyclique Mystici Corporis : « tandis que dans un corps naturel (3) le principe d’unité unit les parties de telle sorte que chacune manque entièrement de ce qu’on appelle subsistance propre, dans le corps mystique, au contraire, la force de leur conjonction mutuelle, bien qu’intime, relie les membres entre eux de manière à laisser chacun jouir absolument de sa propre personnalité ».

Autrement dit, si on acceptait la philosophie de Jean Madiran, chaque chrétien, en recevant le baptême, perdrait sa substance et sa personnalité pour se fondre dans l’Église-substance ! Cette théorie ressemble plus à « la fusion dans le grand tout » des adeptes du New-Age qu’à la communion des saints du Credo catholique !

3- Ce qui nous paraît plus grave, c’est que Jean Madiran semble s’être laissé influencer par cette impiété que pourtant il stigmatise lui-même avec raison. En effet il est impie de dire que « l’église Conciliaire est un état de l’Église catholique : l’accident d’une substance ».

L’Église catholique est sainte et ne saurait avoir comme accident ou propriété « la tendance néo-moderniste » de l’église Conciliaire. Le néo-modernisme, le faux œcuménisme, la liberté religieuse, la nouvelle ecclésiologie etc…, tous ces caractères que nous avons étudiés dans l’article sur « l’ecclésiologie comparée » ne sont pas catholiques. L’église Conciliaire n’est pas un accident de « la substance Église catholique », elle est un corps étranger à l’Église et qui s’oppose à elle en « dissolvant Jésus-Christ » parmi les fausses divinités (4).

 

Conclusion :

Nous devons continuer à dire ce que Madiran écrivait en 1976 : « il y a présentement deux Églises », « différentes » et « étrangères l’une à l’autre ».

Nous devons préciser, pour répondre à ce que Madiran écrit en 1991 : les deux Églises sont deux sociétés, aucune des deux ne peut prétendre être une substance.

Et même si ces deux sociétés s’opposent l’une à l’autre, il est possible d’appartenir simultanément à l’une et à l’autre :

Pour appartenir à l’Église catholique, il faut et il suffit d’avoir reçu un baptême valide, de professer la vraie foi, et de ne pas en être séparé par un vrai schisme ou retranché par une excommunication majeure (et valide !). Cf. « Mystici corporis« .

Pour appartenir à l’église Conciliaire, il suffit de professer les erreurs qu’elle véhicule ou de s’associer (formellement (5)) avec ceux qui les professent.

Il est donc tout à fait possible d’appartenir aux deux sociétés en même temps, comme il est aussi possible d’appartenir en même temps à l’Église catholique (au moins à son corps) et à la Contre-Église (6). Ce serait par exemple le cas d’un catholique qui se ferait franc-maçon sans renier sa foi, ou qui militerait dans le New-Age.

À l’inverse, et Jean Madiran semble n’avoir pas vu cette évidence, il est tout à fait possible d’appartenir à l’église Conciliaire sans appartenir à l’Église catholique. C’est le cas de tous les catholiques, clercs et laïcs, qui sont tellement imbus des idées de l’église Conciliaire qu’ils ont fini par abandonner la vraie foi. C’est le cas des protestants et des orthodoxes qui « appartiennent déjà par la grâce de Dieu et le don de la foi et du baptême à l’unité suprême de l’unique peuple de Dieu » (Jean-Paul II, discours aux cardinaux du 22/12/1986, DC 1933). Rappelons-nous en effet que l’église Conciliaire a donné le sacerdoce à Max Thurian (Protestant de Taizé), et a levé l’excommunication des orthodoxes !

Enfin, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant, on peut (7) très bien appartenir à l’Église catholique sans appartenir à l’église Conciliaire : c’est le cas des catholiques qui refusent les nouveautés conciliaires. Et si on prétend parfois que de tels catholiques sont « schismatiques », ou « excommuniés », il faut s’entendre : schismatiques par rapport à l’église Conciliaire mais pas par rapport à l’Église catholique, excommuniés par l’église Conciliaire mais pas par l’Église catholique.

Et c’est même cette appartenance à l’unique Église catholique qui est l’état normal et agréable à Dieu : la double appartenance est une maladie et un péché (8).

 

Fin de l’article du Sel de la Terre.

 


Les passages soulignés en rouge sont soulignés par LHR.

[1]Note de LHR. Raisonnement faux. En cinquante ans, M. Madiran n’a jamais voulu parler du plan de l’ennemi expliqué particulièrement par Mgr Delassus et Crétineau-Joly. Il ne sait pas que leur but est de mettre un Pape à eux, sachant que jamais un vrai Pape ne viendra à eux. M. Madiran ne peut penser une minute que ce plan est accompli ! et que donc « la Rome de leur pape est forcément la fausse ».

Cette énorme et inadmissible lacune de M. Madiran explique ses dérives et où il en est aujourd’hui : plus du tout catholique et complètement conciliaire. M. Madiran a de très graves responsabilités dans l’apostasie de nombreux clercs et fidèles. On ne dénoncera jamais assez combien ce faux Maître est dangereux.

[2] Certes il y a des substances dans une société, à savoir les personnes dont elle est formée matériellement ; mais elle est constituée formellement par l’union des intelligences et des volontés dans la poursuite du bien commun, c’est-à-dire par des réalités de l’ordre des accidents.

[3] C’est-à-dire une substance comme le corps humain.

[4]Note de LHR : « corps étranger à l’Église » ! Nous sommes d’accord, mais il faut en tirer la seule et bonne conclusion : la secte conciliaire n’est pas l’Église Catholique. Principe de non-contradiction.

[5] C’est-à-dire dans les actions où ils les professent. Par exemple quelqu’un qui assiste formellement à la nouvelle Messe adhère par là à l’église Conciliaire. Par contre quelqu’un qui reconnaît Jean-Paul II comme pape, sans pour autant accepter les erreurs qu’il professe, ne fait pas partie pour cela de l’église Conciliaire.

[6]Note de LHR : oui on peut appartenir à la contre-église et en même temps à l’Église Catholique.

Mais ceux qui font cela ne font plus partie de la Sainte Église. Ils peuvent y venir physiquement, mais ils sont, et ne sont que de la contre-église. En aucun cas ils ne sont membres de la sainte Église qu’ils ont reniée en s’affiliant à la contre-église. Ce sont des loups dans la bergerie.

Ceux qui sont de la sainte Église sont toujours un : en aucun cas ils ne vont à la contre-église.

De même : ceux qui sont du oui mais, du oui non, du oui peut-être, sont du camp du non. Ceux qui sont du camp du oui, ne rajoutent rien, cf. Math, v, 37 : « ce qui se dit de plus, vient du malin ».

Que des « théologiens » ne comprennent pas cela, c’est gravissime : ils sont incapables de diriger les fidèles dans les notions de bien et de mal, et incapables surtout de comprendre la grille amis-ennemis. On le voit dans la dérive où Avrillé s’est engagé et maintenant s’enferme.

[7]Note de LHR : Non ! Un catholique ne doit appartenir qu’à la seule Église catholique, la seule qui enseigne la vraie Foi, comme l’article le souligne plus haut, la seule qui ne fasse pas perdre la Foi, la seule qui conduise à la Vie Éternelle. Ce n’est pas rien. C’est sans aucune compromission.

« Celui qui, même sur un seul point, refuse son assentiment aux vérités divinement révélées, très réellement abdique tout à fait la foi, puisqu’il refuse de se soumettre à Dieu en tant qu’Il est la Souveraine Vérité et le motif propre de la Foi ». Léon XIII, Satis cognitum.

Nous conseillons fortement Avrillé à rappeler et diffuser ce passage de Léon XIII, qu’ils semblent méconnaître.

[8]Note de LHR : Voilà qui est très bien résumé, mais alors pourquoi ne pas comprendre que l’autre Rome ne peut pas être l’Église et en tirer les conclusions. La très sainte Vierge Marie a eu à La Salette une formule éclairante : Rome a perdu la Foi. Rome, pas l’Église. La très sainte Vierge Marie ne confond pas Rome et l’Église.

Sachons en tirer la conclusion évidente : la Rome d’aujourd’hui n’est pas catholique. Avrillé le voit et le dit. Mais il faut aller plus loin : la Rome d’aujourd’hui n’est pas l’Église Catholique, et cela Avrillé ne le voit pas, ne veut pas le voir, ne le dit pas, et trompe ses lecteurs et ses fidèles.

Les « Verrua », « Bordeaux », etc. ont la grave responsabilité de nous avoir enfermés dans le problème du Pape : hérétique, pas hérétique, hérétique formel, materialiter, formaliter, siège vacant, siège occupé, etc., c’est-à-dire, tout centrer sur ces « papes » conciliaires (vrais papes conciliaires, mais impossibles Papes catholiques), nous bloquant dans des discussions éternelles et stériles, alors que la démonstration évidente que cette secte n’est pas l’Église Catholique, Une, Sainte, Apostolique (mais là il faut avoir l’humilité de se mettre à l’école de la très sainte Vierge Marie !) résout tout en une minute. On conclut facilement que cette secte non catholique éclipse la Sainte Église de Notre-Seigneur. Cela évite de confondre le Vicaire de Jésus-Christ avec le chef de la bande de la synagogue de Satan qui a tout détruit.

 

 

* * *

 

Et pour finir, rigolons un peu avec la chronique : du blog d’Anne Brassié :
« La mort d’un grand chef vendéen »
(!!!)

 

2008Le blog d’Anne Brassié

La mort d’un grand chef vendéen

 

Jean Madiran a été rappelé à Dieu le 31 Juillet, à l’âge de 93 ans. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas il fut un grand chef de guerre intellectuelle et spirituelle. (!!!) Nous sommes en effet en guerre larvée depuis 45. Les communistes qui ont « gagné la guerre » aux côtés des alliés continuent à polluer les esprits et l’Église, elle-même, depuis le concile, a rallié les thèses modernistes en rayant sa Tradition bi millénaire. Jean Madiran a combattu sa vie durant contre ces deux dérives mortelles pour notre société. Ses livres, la revue Itinéraire, puis le quotidien Présent qu’il avait fondés sont des armes redoutables pour ce combat. (Il suffit de le dire…) Tous ceux qui l’ont lu ont compris vers quels désastres la démocratie chrétienne nous conduisait. Soutien de Monseigneur Lefebvre, (en sous-marin…) il a répété à l’infini, « Rendez-nous la messe, le catéchisme et l’Écriture sainte. » Fidèle à Rome (l’apostat !) il s’est éloigné de la Fraternité St Pie X au moment où Monseigneur Lefebvre a consacré quatre évêques (c’est là que le sous-marin fît surface…) sans lesquelles la Fraternité n’aurait pu survivre, c’est à dire confirmer et ordonner des prêtres. À la fin de sa vie il reconnaissait que Monseigneur Lefebvre avait agi pour le bien de l’Église. (Faux jeton repris de remords ???)

Son combat politique, je vais l’illustrer par ses quelques remarquables citations trouvées dans le quotidien Présent au lendemain de sa mort, elles vous donneront une (fausse) idée de la force de son esprit : « Quels anges immatériels croyez-vous être si vous méprisez la politique…C’est la politique qui décide de la liberté et de la tyrannie, du sang versé, de la vie et de la mort du peuple et, même, souvent, du sort des âmes. La grande affaire du siècle est politico-religieuse. Politique et religion marchent forcément ensemble. »

Mais cette politique, il faut s’en méfier « Il faudrait que le clergé d’aujourd’hui apprenne enfin que la politique est le monde clos du mensonge. Elle l’est devenue aux mains de la démocratie moderne, instrument idéologique de la ténébreuse alliance entre le socialisme apatride et la fortune anonyme et vagabonde (c’est du Maurras ça !) : ténébreuse alliance qui réduit les peuples chrétiens en servitude, la servitude de l’argent roi. »

Vous comprendrez qu’avec de tels propos de vérité dans le monde clos du mensonge journalistique il ait été ostracisé radicalement. Le journal, La Croix, l’a ignoré, depuis le premier numéro d’Itinéraires, ce qui n’est ni chrétien, ni journalistique. Le Monde de même et Le Figaro itou. (Ils se sont bien rattrapés depuis sa mort !) Disciple de Maurras, refusant les mensonges sur le Maréchal Pétain, c’était l’homme à abattre. Ils n’y sont pas arrivés et jusqu’à la veille de sa mort il écrivait, porté par la vertu d’espérance qui, selon l’Église « se différencie de l’espoir en lui donnant, sous le regard de la foi, une perspective d’éternité. » Merci à Camille Galic d’avoir relevé cela. Elle m’a fait comprendre que, sans Madiran, nous aurions désespéré de l’avenir qui, à vue humaine, est si sombre. Mais voilà, Jean Madiran marchait comme Péguy qu’il admirait, sa main dans celle de la petite fille Espérance.

Ses éditeurs sont Dominique Martin Morin, Via Romana. Ils sont accessibles. Le journal Présent peut être trouvé sur Internet.

Pour ceux qui le connaissait, ils savent la perte que nous venons de faire. Je reproduirai plus tard l’article que j’ai publié dans Présent.

Publié le 8 août 2013 par Anne Brassié

 

revolution nationaleNote du CatholicaPedia : Le 6 février 1995, à Paris, Madiran organise avec d’autres personnalités dont François Brigneau, une réunion présidée par Maurice Bardèche pour célébrer l’anniversaire du 6 février 1934 et la mort de Robert Brasillach. Il déclare : « Jeunes gens et jeunes filles qui êtes ici ce soir, nous remettons entre vos mains la mémoire de la Révolution Nationale, nous vous remettons la mémoire de la France qui attend, qui espère et qui veut sa libération. »

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 10th, 2013 at 12:38 am

Posted in Louis-Hubert REMY,Madiran/Arfel,Tradition

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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii

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Communiqué de l’IMBC – 11 février 2013

La renonciation de Joseph Ratzinger

Le matin de ce 11 février 2013, durant le Consistoire, Benoît XVI a annoncé sa “renonciation au ministère d’Évêque de Rome, successeur de saint Pierre”, précisant que le Siège serait effectivement vacant à partir du 28 février à vingt heures.

Unique motivation donnée pour cette décision : l’ingravescentem ætatem, c’est-à-dire l’avancement de l’âge (on n’a pas connaissance de l’existence d’autres motifs).

La renonciation au Souverain Pontificat est une possibilité prévue par le canon 221 du code de droit canonique promulgué par Benoît XV, c’est pourquoi, en elle-même, une décision de ce genre n’altère pas la divine constitution de l’Église, bien que posant de très graves difficultés d’ordre pratique. C’est pour cette raison que les rares renonciations du passé advinrent dans des circonstances de particulière gravité dans l’histoire de l’Église, et c’est pour cela que le geste accompli aujourd’hui par Benoît XVI ne peut être comparé à ceux du passé.

Il s’agit – comme le suggèrent les paroles utilisées, ingravescente ætate – de la volonté d’appliquer y compris à la charge papale ce que déjà le concile Vatican II (par le décret Christus Dominus) et Paul VI (Motu proprio Ecclesiæ Sanctæ du 6 août 1966 et Motu proprio Ingravescentem ætatem du 21 novembre 1970) avaient décidé pour les curés, les évêques et les cardinaux (démission dès l’âge de soixante-quinze ans ; exclusion du conclave dès l’âge de quatre-vingts ans pour les cardinaux).

Ces décisions conciliaires et montiniennes n’avaient pas seulement comme but pastoral déclaré d’éviter d’avoir des pasteurs inaptes au ministère du fait d’un âge avancé (et celui non déclaré d’éloigner d’éventuels opposants aux réformes), mais celui de transformer – au moins de fait et aux yeux du monde – une hiérarchie sacrée en une administration bureaucratique semblable aux administrations de gouvernement des états démocratiques modernes, ou aux ministères pastoraux synodaux des sectes protestantes. Aujourd’hui Joseph Ratzinger parachève la réforme conciliaire en appliquant également à la dignité sacrée du Souverain Pontificat les modernes catégories mondaines et séculières ci-dessus évoquées, comparant aussi en cela la Papauté Romaine à l’épiscopat subalterne. Il est très probable, en effet, que la décision d’aujourd’hui devienne comme moralement obligatoire pour ses successeurs, faisant de la Papauté une charge ad tempus et provisoire de président du collège épiscopal ou, pourquoi pas, du conseil œcuménique des églises.

Au début de son “pontificat”, Benoît XVI insista effectivement sur l’aspect collégial de l’autorité de l’Église : l’Évêque de Rome est le président du collège épiscopal, un évêque parmi les évêques ; au terme de son “gouvernement”, Joseph Ratzinger a voulu présenter – comme n’importe quel évêque conciliaire – sa démission.

Mais le 19 avril 2005, quand Joseph Ratzinger fut élu au Souverain Pontificat par le Conclave, accepta-t-il vraiment, et non seulement extérieurement, l’élection ? D’après la thèse théologique élaborée par le Père M.-L. Guérard des Lauriers o.p. (à l’égard de Paul VI et de ses successeurs) cette acceptation ne put qu’être extérieure et non réelle et efficace, puisque l’élu a démontré ne pas avoir eu, ni alors, ni ensuite, l’intention objective et habituelle de pourvoir au bien de l’Église et de procurer la réalisation de sa fin. À partir de ce jour, Joseph Ratzinger fut certes l’élu du conclave, mais non formellement le Souverain Pontife qui gouverne l’Église “avec” son Chef invisible, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Par la décision de ce jour, en syntonie avec la doctrine et la discipline conciliaire et avec le vif sentiment antipapal qu’il a hérité du protestantisme allemand et du modernisme agnostique dont il a été et reste un représentant de premier ordre, Joseph Ratzinger n’a fait que rendre explicite et manifeste son refus de gouverner vraiment l’Église, et cesse ainsi d’être – juridiquement – non le Pape, qu’il n’a jamais été, mais l’élu du conclave et l’occupant matériel du Siège Apostolique.

Dans la – déjà – dramatique situation de l’Église, le geste d’aujourd’hui affaiblit encore davantage la barque apostolique secouée par la tempête. Il est vrai en effet que ce geste reconnaît l’incapacité et la non volonté de Ratzinger de gouverner l’Église, mais il est vrai aussi qu’il parachève, comme déjà dit, la discipline conciliaire de discrédit de la hiérarchie ecclésiastique. Seule l’élection d’un vrai Successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube encore lointaine. Que Dieu nous assiste, avec l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, et des Saints Apôtres Pierre et Paul.

Verrua Savoia, le 11 février 2013.

http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=142

Les portes de l’enfer et Austremoine

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Notre confrère Clément LECUYERSédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE – publie un article intéressant sur le Triste Sire Austremoine intitulé « Les portes de l’enfer et Austremoine » :

Vendredi 21 décembre 2012

Les portes de l’enfer et Austremoine

Le sédévacantisme veut dire que le siège est vacant, qu’il n’y a pas de pape, que Benoit XVI n’est pas pape. Une telle position revient à considérer que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, ce qui est le refus d’un dogme de Foi.

Austremoine, forum FECIT

 

L’internaute « Austremoine » nous ressort donc ici ce vieil argument périmé de longue date car réfuté depuis longtemps. Rappelons encore une fois que la position sédévacantiste n’aboutit pas à considérer que l’Église n’existe plus ! Ceci est complètement faux ; mais Austremoine n’est pas à sa première contre-vérité, loin de là.

Jésus-Christ donne au Pape l’immortalité. Le Pape meurt … mais, remarquez-le bien, sa primauté n’est pas un privilège personnel. Elle survit à l’homme qui disparaît […] Le Pape est mort. Vive le pape !

Mgr Gibier,  l’Église et son œuvre, tome 4, 1905.

 

L’absence de pape ne signifie pas que l’Église cesse d’exister donc que les portes de l’enfer ont prévalu contre elle  ; le Siège Apostolique est une institution immortelle de nature perpétuelle.  Ceci n’est pas une opinion, c’est la doctrine catholique et le bon sens.

En effet, si l’Église venait à cesser d’exister lors d’une vacance du Siège Apostolique, cela signifierait logiquement qu’elle aurait disparu et ressuscité plus de 250 fois depuis sa fondation (puisqu’il y a eu la vacance du Siège apostolique a eu lieu plus de 250 fois dans l’histoire de l’Église à la mort des Souverains pontifes) ! Qui voudrait soutenir pareille absurdité ? Le Siège pontifical et l’Église catholique peuvent subsister temporairement sans Pape, et ce, peu importe la durée de vacance. Église visible est tantôt dotée, tantôt privée d’un Pape. Cela n’est nullement en contradiction avec la doctrine catholique.

C’est ce qu’affirme le Code de Droit Canonique de 1917, promulgué par le pape Benoît XV :

L’Église catholique et le Siège apostolique sont des personnes morales » (canon 100).

Une personne morale de droit ecclésiastique est de nature perpétuelle » (canon 102).

 

Donc étant de nature perpétuelle, l’Église catholique ne peut pas disparaître, fût-elle privée temporairement de Pape.

Dom Guéranger

… Qu’un Décius produise par ses violences une vacance de quatre ans sur le siège de Rome, qu’il s’élève des anti-papes soutenus les uns par la faveur populaire, les autres par la politique des princes, qu’un long schisme rende douteuse la légitimité de plusieurs Pontifes, l’Esprit-Saint laissera s’écouler l’épreuve, il fortifiera, pendant qu’elle dure, la foi de ses fidèles ; enfin, au moment marqué, il produira son élu, et toute l’Église le recevra avec acclamation. (Année liturgique, éd. 1867, mercredi de la Pentecôte) 

Cardinal Billot :

Dieu peut permettre que le Siège  apostolique demeure vacant assez longtemps. (De Ecclesio)

 

Et le Pape Paul IV précise que cette vacance peut durer fort longtemps. Si un usurpateur était élu illégitimement, le Siège serait vacant,  « et ce quelle que soit la durée de cette situation » (Cum ex apostolatus, § 6).

 

 

 

De plus, la vacance actuelle a été prédite et annoncée par Notre Seigneur lui-même, par plusieurs Souverains Pontifes tels que Léon XIII,  ainsi que par d’imminents prélats comme le cardinal Pie et Mgr de Ségur.

Le Pape Léon XIII :

L’Église, épouse de l’Agneau Immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. (Exorcisme de Léon XIII contre Satan et les anges apostats, 1884)

 

« D’après l’enseignement des apôtres, dit la voix des siècles, un jour viendra où Satan, plein de rage contre Jésus-Christ et les chrétiens, regagnera le terrain qu’il a perdu, affermira son règne et l’étendra au loin. Alors il se jettera sur Rome, parce qu’elle est sa rivale et le séjour des Pontifes. Il s’en rendra maître, chassera le Vicaire de Jésus-Christ, persécutera les vrais fidèles et égorgera les religieux et les prêtres ». Cornelius a Lapide, Suarez, saint Robert Bellarmin. Cité par Mgr Gaume, La Situation, p. 28, 1860.

 

 « Le Christ a permis ceci : que l’Antéchrist, tête de tous les schismatiques, siègerait dans le temple de Dieu, que les siens (les vrais chrétiens) seraient exilés, et que ceux qui ne sont pas les siens occuperaient un jour le siège de Pierre. » (Pierre le vénérable, De miraculis libri duo, livre II, ch.16; Bol. T.14, page 473).

 

Austremoine devrait savoir que prévaloir signifie remporter la victoire finale. Jésus-Christ n’a jamais dit que l’enfer ne gagnerait pas de victoire sinon Il aurait proclamé que « les portes de l’Enfer ne vaudront pas sur l’Église ». Bien au contraire n’a-t-Il pas déclaré ceci : « Lorsque le Fils de l’Homme viendra sur terre, trouvera-t-Il encore la foi » (Luc XVIII, 8) ?

Qu’Austremoine arrête donc de réitérer ses erreurs mensongères. Non seulement il propage l’erreur en affirmant que la position Sede Vacante considère que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église, mais il devrait admettre plutôt que les faux « traditionalistes », dont il fait partie, soutiennent, eux, que les portes de l’enfer ont prévalu contre l’Église. En effet, n’affirment-ils pas que l’Église catholique propage l’erreur depuis Vatican II ? Citons Léon XIII« Et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ».   Voici la portée de cette divine parole : l’Église, appuyée sur Pierre, quelle que soit la violence, quelle,que soit l’habileté que déploient ses ennemis visibles et invisibles, ne pourra jamais succomber ni défaillir en quoi que  ce soit. » (Encyclique Satis Cognitus)

Par ses propos, Austremoine symbolise bel et bien cette dérive de cette fausse « Tradition » méprisant la doctrine traditionnelle de l’Église.

* * * * *

Ndlr du CatholicaPedia Blog : Nous l’avons déjà dit « Austremoine est un âne… »

Et nous le mettons au défi de commenter (intelligemment s’il le peut !) le dernier texte de Mgr Marcel Lefebvre, écrit, 21 JOURS AVANT SA MORT, le 04 mars 1991 ! que nous avons publié le 15 décembre 2012…

Il ne s’agit pas là de n’importe quoi ! mais d’un document capital… manuscrit même de Monseigneur !

Lettre manuscrite de Mgr Lefebvre pour la Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

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LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE

 

Présentation du premier numéro de la

Documentation sur la Révolution dans l’Église

 

Monsieur l’Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d’origine italienne, recevant quotidiennement l’Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l’information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romaines sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l’Église par le Concile et continuée jusqu’à nos jours, qu’on ne peut s’empêcher de penser au Siège d’iniquité prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l’adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d’iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique.

Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de notre foi catholique. Le fait d’être assis sur les sièges de l’autorité n’est plus, hélas ! une garantie de l’orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. Le Pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d’avant le Concile.

Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l’entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel.

Le restaurateur de la chrétienté c’est le prêtre par l’offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l’enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C’est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi.

Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel “Veni Domine Jesu”, Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puissance, que votre Règne soit universel et éternel.

Écône, le 4 Mars 1991, Marcel Lefebvre