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Vatican II & Révolution Française
Un correspondant, Martin, me communique une vidéo intéressante et bien faite, sur les points communs entre Vatican II (d’Eux) et la Révolution Française :
Vatican ² a été voulu par EUX… comme la Révolution dite Française avant ce conciliabule.
Il n’est pas une seule des grandes journées de la Révolution qui n’ait pas été, plus ou moins longtemps à l’avance, machinée et répétée dans les loges∴, comme on répète et comme on machine une pièce dans un théâtre…
21 janvier 1793, il y a 222 ans mourait martyr de la Foi Catholique le Roi Très Chrétien Louis XVI
In memoriam
Souvenons-nous, ce 21 janvier, il y aura 222 ans que mourait martyr de la Foi Catholique le Roi Très Chrétien Louis XVI.
Voilà les réflexions que Nous avons jugées les plus propres à vous offrir quelques consolations dans un si horrible désastre. C’est pourquoi, pour achever ce qui nous reste à dire, Nous vous invitons au service solennel que Nous célébrerons avec vous, comme de coutume, pour le repos de l’âme du roi Louis XVI. Quoique ces prières funèbres puissent paraître superflues, quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyr, puisque saint Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs, mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières, cependant cette sentence du saint docteur doit s’entendre et s’interpréter, non pas de celui qui est simplement réputé martyr par une personne purement humaine, mais de celui qui est formellement reconnu tel par un jugement du Saint Siège apostolique. En conséquence Nos vénérables frères, on vous indiquera par notre ordre le jour où Nous procéderons ensemble selon l’usage, dans Notre chapelle pontificale, aux obsèques publiques de Sa Majesté très chrétienne, Louis XVI, roi de France.
En téléchargement, connue mais pas assez, l’allocution du Pape Pie VI du 17 juin 1793 au sujet de cet assassinat.
Il y a 222 ans, le 21 janvier 1793 à 10h22, Louis XVI était exécuté par décapitation à Paris, sur la place de la Révolution (Paris) (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde).
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Louis XVI fut déclaré « martyr » par le Pape Pie VI.
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Ô jour de triomphe pour Louis XVI à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations, et la victoire au milieu de son supplice ! Nous avons la ferme confiance qu’il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable, que les anges ont tissu de lys immortels.
Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse”
Quand le Sel de la Terre parle de la “Thèse”……
Petit commentaire préliminaire : il convient de renvoyer dos à dos les tenants de la dite thèse et leurs doctes critiques envers celle-ci, en la personne des dominicains d’Avrillé.
Les mots et expressions mis en rouge, montrent à l’évidence que cette réfutation de la Thèse, ainsi que la Thèse elle-même, est :
— contraire au bon sens le plus élémentaire… ;
— contraire à la saine raison ;
— contraire au principe de non-contradiction ;
— participe de présupposés radicalement mensongers au regard de la doctrine catholique ;
— occulte complètement le caractère d’extinction de la Thèse émis par l’auteur même à l’origine de cette thèse… ;
— participe de la corruption doctrinale des notions d’autorité et d’intention ;
— évacue la finalité ultime du fait liturgique en tant que manifestation rituelle de la Vérité et donc de l’oblation pure…
Le Père Feeney, les “Frères” Dimond et l’enseignement de l’Église sur le dogme “Extra Ecclesiam nulla salus” et les baptêmes de désir et de sang
— Partie II —
Le Père Feeney, les “Frères” Dimond et l’enseignement de l’Église sur le dogme “Extra Ecclesiam nulla salus” et les baptêmes de désir et de sang.
« “Les laïcs peuvent être trompés, mais les clercs se trompent difficilement sans être de mauvaise foi, surtout si cela dure longtemps” (Mgr de Castro-Meyer). En effet un clerc a tous les livres disponibles pour vérifier sa position. » (citation tirée de la page 72 du livre “Quarante ans d’erreurs. Réfutation des arguments erronés concernant l’infaillibilité de l’Église” de l’abbé Michel Marchiset)
Partie II : La chaîne catholique et le boulet de l’hérésie
Être créé, l’homme a une intelligence limitée. Nous en faisons l’expérience quotidiennement. En effet, n’utilisons-nous pas de multiples objets (voiture, téléphone, ordinateur, …) dont nous ne pourrions expliquer tous leurs fonctionnements internes si l’on nous le demandait ? Certains d’entre nous pourraient probablement – avec un certain effort – acquérir la connaissance du fonctionnement de plusieurs de ces objets. Mais il est évident que nous ne pourrons jamais acquérir personnellement la connaissance du fonctionnement de tous les objets qui nous entourent. Notre intelligence et notre mémoire sont bien trop limitées pour cela. De même, l’homme se rend compte qu’il est bien loin de comprendre tous les phénomènes naturels qui l’environnent (avalanche, tremblement de terre, …). Au contraire, plus il réfléchit à certains de ces phénomènes, plus il est à même de mesurer son ignorance face à la création (Prenons pour seul exemple, le Linceul de Turin. L’étude de cet objet a ouvert beaucoup plus de questions qu’elle n’en a résolues) et à fortiori face à son Créateur.
L’homme n’est qu’une créature. La contemplation des œuvres de son Créateur devrait donc l’amener à une grande humilité.
S’il en est ainsi des choses naturelles, qu’en est-il alors des choses surnaturelles et en particulier de ce que l’on nomme les “mystères” dans la religion catholique ?
Devant les mystères révélés par Dieu, l’acte de foi est nécessaire. Nous croyons d’une foi surnaturelle le mystère de la Sainte Trinité, le mystère de l’Incarnation, le mystère de la Rédemption, … Credo. « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper et ni nous tromper. »
Pourtant, à première vue, un seul Dieu en trois personnes, un Dieu qui s’incarne, un Dieu qui meurt sur une croix, …, tout ceci semble défier notre raison !!! Et pourtant, nous y croyons ! Nous y croyons non à cause de notre intelligence mais à cause de l’autorité de celui qui nous a révélé ces mystères, c’est-à-dire Dieu lui-même ! Credo.
Ces vérités transmises par Dieu nous sont également enseignées par son Église. D’où la nécessaire soumission à l’Église et à son enseignement. Credo. L’histoire des hérésies n’est rien d’autre que l’histoire de la non soumission de l’intelligence des hérésiarques au magistère de l’Église.
Voici ce que le grand Bossuet enseignait à ce sujet :
« Quand donc nous nous mettons à raisonner, nous devons d’abord poser comme indubitable que nous pouvons connaître très certainement beaucoup de choses, dont toutefois nous n’entendons pas toutes les dépendances ni toutes les suites. C’est pourquoi la première règle de notre logique, c’est qu’il ne faut jamais abandonner les vérités une fois connues, quelque difficulté qui survienne, quand on veut les concilier ; mais qu’il faut au contraire, pour ainsi parler, tenir toujours fortement comme les deux bouts de la chaîne quoiqu’on ne voie pas toujours le milieu par où l’enchaînement se continue. »
Prenons quelques exemples pour illustrer les propos de Bossuet. Voici deux bouts d’une même chaîne qui ont toujours posé problème à nos intelligences :
- La Providence de Dieu et notre liberté
- La toute-puissance de Dieu et le mal dans le monde
- L’infinie bonté de Dieu et l’enfer
Sur le dernier exemple donné, le raisonnement de bon nombre de nos contemporains est de nier l’existence de l’enfer (ou bien de le déclarer “vide”) ce qui est évidemment une hérésie. Dieu est certes miséricordieux mais il est également juste.
Revenons-en maintenant au Père Feeney :
Le magistère de l’Église nous enseigne que hors de l’Église, il n’y a pas de salut : “Extra Exclesiam nulla salus”. Voici le premier bout de notre chaîne.
Le magistère de l’Église nous enseigne également que l’ignorance invincible excuse l’homme de sa non-appartenance à l’Église (Pie IX, Allocution Singulari quadam du 9 décembre 1854). Voici le deuxième bout de notre chaîne.
Le premier bout de cette chaîne n’exclut pas le second bout, contrairement à ce que font les successeurs du Père Feeney. Ces derniers refusent de poser l’acte de foi pourtant indispensable face à l’enseignement du Magistère sur l’ignorance invincible.
En lieu et place de l’acte de foi qu’ils refusent de poser, ils s’érigent en “Super Magistère” jugeant ainsi eux-mêmes ce qui doit être cru ou non dans le magistère de l’Église. Ils agissent ainsi exactement comme les membres de la FSSPX qui eux aussi se permettent de juger ce qui est – selon eux – bon, moins bon voire mauvais dans le Magistère de l’Église. Ainsi, nous avons le loisir de découvrir que le Pape Pie IX – pour ne prendre qu’un seul exemple – a enseigné à plusieurs reprises l’erreur (sic) !!! Après plus de 150 ans, il était donc temps que quelqu’un réagisse contre ce scandale. Grâces soient donc rendues à Dieu d’avoir suscité les “Frères” Dimond et l’abbé Marchiset pour suppléer aux carences de Pie IX et des véritables Papes qui lui succédèrent, saint Pie X en tête !!
Leur péché (ceux des successeurs du Père Feeney) est d’aller directement contre la vérité connue. Ces vérités sont enseignées dans tous nos catéchismes. Et pourtant, ils les nient pertinacement. Ce sont de véritables aveugles conduisant des aveugles.
Chers lecteurs, ne riez pas ! Comme nous le montrerons bientôt, tous les catéchismes de ces 200 ans dernières années comportent – selon les successeurs du Père Feeney – des hérésies graves contre la foi. Et même celui du Concile de Trente ! Vraiment, une fois de plus, louons le Bon Dieu de nous avoir suscité les “Frères” Dimond et l’abbé Marchiset, véritables marteaux (1) contre l’hérésie !!
En refusant les deux bouts de la chaîne catholique, ces bien tristes personnages se proposent d’exporter à travers le monde le boulet de l’hérésie. À l’heure de l’Internet où jamais l’erreur n’a pu se propager aussi rapidement, quelle responsabilité !
Nordland.
(à suivre…)
[1] À ne pas confondre avec la saucisse de Morteau que l’on trouve également en Franche-Comté.
Vatican d’Eux : Le rabbin Rojzman offre une kippa à papeFrançois
L’agence de presse Zenit.org, créée par le journaliste espagnol Jesus Colina pour le compte de la « Légion du Christ » du très sulfureux père Marcial Maciel Degollado (D’ailleurs, en 2011, son Directeur Jesus Colina a démissionné pour protester contre la façon dont la Légion a caché des informations au sujet du fondateur Macial Maciel, ce qui a fissuré la confiance qu’un directeur d’agence de presse pouvait avoir dans cette institution.) qui diffuse des informations sur les activités du Vatican, nous informe dans sa publication du 25 octobre dernier que le François ZérØ de Vatican d’Eux à été honoré par le rabbin Rojzman, un argentin de ses amis… qui voit en lui un “pape” « qui abat les murs et construit des ponts » !!!
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Le rabbin Mario Rojzman offre une kippa au pape
Hommage au pape François qui abat les murs et construit des ponts
Rédaction
ROME, 25 octobre 2013 (Zenit.org) – Le rabbin Argentin Mario Rojzman a offert au pape François une kippa blanche, lors de l’audience générale de mercredi dernier, 23 octobre 2013, place Saint-Pierre.
Le rabbin, ami du cardinal Jorge Mario Bergoglio lorsqu’il était à Buenos Aires, était en effet présent parmi les quelque 100.000 personnes qui ont participé à cette audience.
Il a offert au pape une kippa, le traditionnel couvre-chef des juifs, tissée à la main, et de couleur blanche, avec le nom ‘François’ brodé en espagnol et hébreu.
« J’ai voulu que sur la kippa soient brodées les tables du décalogue et deux lions, avec le souhait biblique qu’ils leur donnent encore plus de force pour sa mission », explique le rabbin dans un entretien avec L’Osservatore Romano.
« Le pape a dit que dans chaque chrétien figure la racine juive et moi j’ajoute que dans chaque homme religieux figure François », poursuit le rabbin qui vit depuis plus de 10 ans à Miami.
Le pape François « est en train de changer radicalement la vision des rapports entre les religions, en abattant les murs et construisant des ponts entre les personnes », conclut-il.
Traduction d’Océane Le Gall
* * *
Trouvé sur le Net… ce commentaire d’un certain Bastiano qui fait une très bonne analyse de la nouvelle :
Je me souviens d’un cadeau similaire envers Jean-Paul II …
J’en déduis donc que le Rabbin en question pense que nous sommes juifs spirituellement à travers la figure sympathique de François, puisque dans chaque chrétien figure la racine juive … sauf que la racine a fini par pourrir, comme le figuier, car elle ne donnait pas de vrais fruits spirituels et que le nouvel Israël a toujours été considéré comme étant la religion issue de notre Seigneur Jésus Christ : la religion Catholique .
Mais que l’on ne s’y trompe pas, ou que l’on n’essaie pas de nous tromper de part et d’autre …
Si l’intention est d’assimiler notre religion Catholique au judaïsme, pour en faire dans un futur proche, une sorte de religion de type noachique, ou des bné Adam (enfants d’Adam), comme un certain rabbin sur le Net le souhaite …le Ciel risque de détruire les ponts à contrario, et de construire les murs nous protégeant de l’erreur antichristique !
Ajoutant cela à la visite annoncée pour Mars 2014 en Terre Sainte, et pourquoi pas autour des fêtes des paques juives, pour fêter son l’anniversaire de la date de son premier pontificat, le 13 mars ?
À cette date ou autour de cette date les juifs célèbrent le jeûne d’Esther, Pourim, célébration du miracle qui a sauvé les juifs en Perse, vers l’an 480 avant l’ère courante, puis enfin Pessah, cette fois aux alentours du 15 avril 2014, Pessah signifie « Dieu est passé » (au-dessus des maisons, lors de la dixième plaie).
Pâques, dans notre religion, la première pleine lune, aura lieu le 15 avril 2014, et Pâques, le dimanche 20 avril 2014.
En 2014, les églises d’orient et d’occident célébreront Pâques le même jour.
Revenons un peu sur ce « cadeau » accepté.
Selon un Rabbin, la kippa a aussi une signification sociologique qui a évolué au cours des siècles. Originairement elle désignait les Sages, par opposition au personnes plus simples (am haarets), puis elle a séparé les Juifs des non Juifs, pour de nos jours de nouveau prouver un certain attachement à la tradition de la part de la personne qui la porte, blanche, elle pourrait signifier un renouveau …
De certains textes du Talmud, il ressort que Notre Seigneur Jésus-Christ a été jugé en tant que « messite oumadiah », c’est à dire comme un individu qui séduit les autres a se livrer a l’idolâtrie.
Des témoignages des Évangiles il ressort qu’il a enseigné que les lois de la Tora étaient caduques, qu’il s’est fait passer pour un prophète et pour le fils de Dieu…selon toujours eux.
Au jour d’aujourd’hui, la pensée est la même …
Nous dialoguons donc avec des gens qui rejettent notre religion et notre enseignement, mais qui nous font des cadeaux que nous acceptons, et apparemment, en sommes même fiers ; pourtant eux, et d’autres sont dans l’erreur, alors pourquoi ne pas leur dire la Vérité ? Celle des Apôtres et des martyrs par exemple ?
Qu’est-ce que ce dialogue avec les autres religions qui ne veulent pas de la nôtre, ni de son enseignement traditionnel, et considérant ainsi Notre Dieu en trois personnes ?
Ah …Bien sûr, suis-je bête ! L’Esprit Saint s’est trompé pendant des siècles et a finalement soufflé en vérité que depuis 50 ans ….
Évidemment cela change tout ! Et environ 18 millions de martyrs sont morts pour rien ?
Moi, on m’a toujours dit de ne pas dialoguer avec le Diable …alors j’en déduis que dans le dialogue avec les autres religions il se cache sous des aspects séducteurs pour mieux nous dévorer …
Sans moi donc … si ces religions ne reviennent pas au bercail ! Car enfin qui sont les brebis perdues nous ou les autres ?
(Bien que parmi nous il y en aient, mais c’est un autre débat) …
Et ils reviendront eux et tous les autres, les séduits, les rebelles, les ignorants, les vendeurs du Temple, car c’est une promesse de la Vierge Marie …Les écailles leur tomberont des yeux, et pas que chez eux …
Haut les Cœurs !
Bastiano
Une enyclique qui oblige à réfléchir…
Voici l’encyclique de Pie IX qu’on nous oppose parfois. Tronquée, la voici intégrale.
Et quand on réfléchit….
ETSI MULTA LUCRUOSA
21 novembre 1873
LETTRE ENCYCLIQUE DE NOTRE TRÈS-SAINT PÈRE LE PAPE PIE IX
À tous les patriarches, primats, archevêques, évêques et autres ordinaires qui sont en grâce et en communion avec le siège apostolique.
Pie IX Pape
Vénérables frères, salut et bénédiction apostolique.
Bien que, dès le commencement de Notre long Pontificat, Nous ayons eu à souffrir pour diverses causes que Nous vous avons fréquemment exposées dans Nos lettres encycliques, des maux déplorables et cruels, cependant en ces dernières années la masse de Nos tribulations s’est tellement accrue, que Nous en serions presque accablé si la divine bonté ne Nous soutenait. Les choses en sont venues à ce point que la mort semble préférable à une vie agitée par tant de tempêtes, et que parfois Nous sommes forcé de Nous écrier, les yeux levés vers le ciel : « Mieux vaut pour nous mourir que d’être témoin des calamités des saints » (I Machab. 3, 59). Car depuis que Notre capitale prise les armes à la main, par la permission de Dieu, a été soumise au gouvernement d’hommes contempteurs du droit, ennemis de la religion, qui foulent indistinctement au pied les lois divines et humaines, presque pas un seul jour ne s’est écoulé sans qu’à Notre cœur déjà blessé de milles outrages et de mille injures quelque nouveau coup soit porté. Ils retentissent encore à Nos oreilles, les gémissements et les plaintes des hommes et des vierges des familles religieuses qui, expulsés de leurs demeures, réduits à l’indigence, sont pourchassés et dispersés comme des ennemis publics, ainsi que cela arrive partout où domine la faction qui aspire à bouleverser l’ordre social. Car ainsi que, au rapport de saint Athanase, le grand saint Antoine avait coutume de le dire, le démon hait tous les chrétiens ; mais les bons religieux et les vierges du Christ, il ne peut en aucune façon les supporter. Nous avons encore vu récemment, chose que Nous avions crue impossible, détruire et abolir Notre Université Grégorienne qui n’avait été instituée qu’afin que, selon la parole d’un ancien auteur parlant de l’école romaine des Anglo-Saxons, les jeunes clercs des régions même les plus lointaines, pussent venir s’y instruire dans la doctrine et la foi catholique pour que rien de fâcheux et de contraire à l’unité catholique ne fût enseigné dans leurs églises, et qu’il retournassent dans leurs patries fortifiés par ce moyen dans la foi. Ainsi, à mesure qu’avec une criminelle adresse on Nous retire peu à peu tous les moyens et instruments par lesquels il Nous est possible de gouverner et diriger l’Eglise universelle, on s’aperçoit clairement combien contraire à la vérité est ce qui a été affirmé que, par l’usurpation de notre capitale, la liberté du Pontife romain dans l’exercice de son pouvoir spirituel et dans ses rapports avec l’univers catholique, n’avait souffert aucun amoindrissement. En même temps, il devient chaque jour plus manifeste avec quelle vérité et quelle justice Nous avons maintes fois déclaré et affirmé que la sacrilège usurpation de Notre domaine avait pour but principal de briser la force et l’efficacité de Notre primauté pontificale, et de détruire enfin entièrement, si cela eût été possible, la religion catholique.
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* * *
Voici deux extraits de l’encyclique de Pie IX qui ressurgissent sous la plume des adversaires de ceux qu’on appelle injustement les sédévacantistes.
« Car tout en reniant et en renversant la véritable autorité de juridiction dans la personne du Pontife romain, et des évêques successeurs de saint Pierre et des Apôtres, et en la transférant au peuple, ou pour user de leur langage, à la communauté, ils rejettent avec opiniâtreté et attaquent le magistère infaillible et du Pontife romain et de toute l’Église enseignante, et, donnant un démenti au Saint-Esprit dont le Christ avait promis à l’Église l’assistance éternelle, par une audace incroyable, ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection. De là ils infèrent pour eux la nécessité de restaurer un épiscopat légitime en la personne de leur pseudo-évêque qui entrant, non par la porte, mais par un autre endroit, comme un voleur et un larron, a attiré sur sa tête la sentence du Christ qui le condamne ».
(…) « la doctrine catholique la plus élémentaire nous apprend que personne ne peut passer pour évêque légitime s’il n’est pas rattaché par la communion de foi et de charité à la pierre sur laquelle a été bâtie l’Église du Christ, s’il n’adhère pas au pasteur suprême auquel ont été confiées, pour les conduire au pâturage, toutes les brebis du Christ, s’il n’est pas lié à celui qui confirme ses frères qui sont en ce monde ».
1°. Nous partageons absolument cet enseignement de Pie IX, enseignement de la sainte Église catholique qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper. C’est l’enseignement de l’Église en ordre qui condamne avec juste raison la secte des « Vieux catholiques ». En 1873, la sainte Église n’avait rien changé depuis 1873 ans. Elle était toujours la même depuis que Notre-Seigneur l’a fondée, comme le rappelle Mgr Gaume dans La religion dans le temps et dans l’éternité [1] ou introduction a l’étude raisonnée du christianisme :
« L’admirable économie du christianisme que nous venons d’esquisser fut l’objet particulier des entretiens du Sauveur avec Ses Apôtres pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre Sa Résurrection et Son Ascension. C’est alors qu’il leur donna l’intelligence des Écritures et qu’Il les instruisit à fond des secrets du royaume de Dieu [2] ; voilà pourquoi nous plaçons à cette époque l’explication détaillée de TOUTE Sa doctrine.
« Le Sauveur ne Se contenta pas de dire en général : Celui qui ne croira pas sera condamné ; entrant dans le détail, Il enseigna à Ses Apôtres toutes les vérités qu’ils devaient prêcher au monde et que l’homme devait croire pour s’unir avec son Rédempteur, afin de participer au bienfait de la rédemption. Les Apôtres en composèrent un abrégé ».
2°. En 2013, comment se présente la situation ? L’église Conciliaire est-elle, en tout, identique à celle de Pie IX ? A-t-elle la même foi, les mêmes sacrements, la même hiérarchie, les mêmes catéchismes, la même grille amis-ennemis, etc. ? Évidemment NON pour les observateurs honnêtes. Le preuve, les preuves ont été mille fois données et nous y renvoyons le lecteur [3]. Plus particulièrement nous demandons au lecteur d’étudier avec attention le dossier Rore Sanctifica, disponible sur Internet, pour qu’il nous réfute, s’il le peut, l’étude sérieuse, conséquente, documentée, irréfutée à ce jour, sur le nouveau rituel du sacre des évêques imposé par Paul VI [4]. Quelques clercs s’y sont essayés et ce sans résultat, prouvant qu’un tel nouveau rituel ne pouvait venir de la sainte Église.
Benoît XVI est-il donc un vrai et fidèle successeur de Pie IX ? NON. L’église de Vatican II ne peut être la continuité de la sainte Église de Pie IX. Comme la très sainte Vierge Marie l’a annoncé à La Salette, l’Église est éclipsée.
3°. Il est donc évident que les situations de 1873 et de 2013 sont exactement inverses.
En 1873 Pie IX a raison de reprocher aux évêques dissidents leur jugement : « ils soutiennent que le Pontife romain, aussi bien que tous les évêques ensemble, les prêtres associés à eux dans l’unité de foi et de communion, sont tombés dans l’hérésie en acquiesçant aux définitions du concile œcuménique du Vatican et en les professant. C’est pourquoi ils nient aussi l’indéfectibilité de l’Église, disant avec blasphème qu’elle a péri dans l’univers entier, et que par conséquent son Chef visible et les évêques ont fait défection ». Ils ont tort de dire que le Pontife romain et les évêques sont tombés dans l’hérésie et ont fait défection.
En 2013, oui le Pontife qui est à Rome et les évêques sont hérétiques et ont fait défection.
Cette encyclique de 1873, qui s’applique dans l’Église en ordre et oblige les catholiques à s’y soumettre, ne s’applique pas en 2013, car la situation n’est pas la même et les reproches des évêques dissidents faux en 1873, se sont avérés justes en 2013.
[2] Act., i, 3. Tel est aussi le sentiment du Pape saint Léon : « Non ergo ii dies qui inter Resurrectionem Domini Ascènsionemque fluxerunt, otioso transiere decursu, sed magna in his confirmata sacramenta, magna sunt revelata mysteria ». Serm. 1, de Ascens.
[3] Par exemple : http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Petit_Catechisme_Syllabus.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BARBARA-Les_Papes_de_Vatican_II.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/R_P_BLIGNIERES-JPII_et_Doctrine_catholique.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_ZINS-Face_a_face.pdf
http://www.a-c-r-f.com/documents/Critique_catechisme_conciliaire.pdf
[4] À l’occasion du futur conclave de 2013, ce dossier a été rediffusé par le CatholicaPedia Blog : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=6559