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Quelques œuvres “décalées” de Bergo(go)glio alias papeFrançois — (III)

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Poursuivons notre petit tour des déviations de Bergo(go)glio alias papeFrançois… Sandro Magister, dans la revue (conciliaire) en ligne Chiesa.it, veut nous faire croire que papeFrançois ne donne pas la communion :

Parce que, dit-il, des pécheurs publics non repentis pourraient se glisser parmi les fidèles et qu’il ne veut pas favoriser leur hypocrisie. Le cas des politiciens catholiques partisans de l’avortement

Ce qui, nous allons le voir et totalement faux !

 

Pourquoi le pape François ne donne pas la communion  ((Texte tout à fait conciliaire, fait par un conciliaire… où les mots pape, communion, hostie consacrée, etc. n’ont pas de valeurs réellement catholique du fait de l’invalidité des sacrements conciliaire… Cf. Rore-Sanctifica.org))

 

Parce que, dit-il, des pécheurs publics non repentis pourraient se glisser parmi les fidèles et qu’il ne veut pas favoriser leur hypocrisie. Le cas des politiciens catholiques partisans de l’avortement.

par Sandro Magister

ROME, le 9 mai 2013 – Il y a, dans les messes célébrées par le pape François, une particularité qui suscite des questions restées jusqu’à présent sans réponse.

Lorsque vient le moment de la communion, le pape Jorge Mario Bergoglio ne la distribue pas lui-même mais il laisse à d’autres le soin de donner aux fidèles l’hostie consacrée. Il s’assied et attend que la distribution du sacrement soit achevée.

Les exceptions sont rarissimes. Aux messes solennelles, le pape, avant de s’asseoir, donne la communion à ceux qui l’assistent à l’autel. Et dernièrement, lors de la messe du Jeudi Saint, célébrée à la prison pour mineurs de Casal del Marmo, il a voulu donner lui-même la communion aux jeunes détenus qui se sont approchés pour la recevoir.

Bergoglio n’a donné, depuis qu’il est pape, aucune explication explicite à ce comportement.

Mais il y a, dans un de ses livres publié en 2010, une page qui fait pressentir les motifs qui sont à l’origine de cette attitude.

Ce livre est un recueil d’entretiens qu’il a eus avec le rabbin Abraham Skorka de Buenos Aires.

Celui qui était alors l’archevêque Bergoglio déclare, à la fin du chapitre consacré à la prière :

« David avait commis l’adultère et il avait commandé un homicide ; nous le vénérons quand même comme un saint parce qu’il a eu le courage de dire : ‘J’ai péché’. Il s’est humilié devant Dieu. On peut commettre des fautes énormes, mais on peut aussi le reconnaître, changer de vie et réparer le mal que l’on a fait. Il est vrai que, parmi les paroissiens, il y a des gens qui ont tué non seulement intellectuellement ou physiquement mais aussi de manière indirecte, par une mauvaise gestion des capitaux, en payant des salaires injustes. Ils sont membres d’organisations de bienfaisance, mais ils ne paient pas à leur personnel ce qui lui revient, ou ils le font travailler au noir. […] Nous connaissons parfaitement le curriculum de certains d’entre eux, nous savons qu’ils prétendent être catholiques mais qu’ils ont des comportements indécents dont ils ne se repentent pas. C’est pour cette raison que, dans certaines occasions, je ne donne pas la communion, que je reste en arrière et que je laisse ceux qui m’assistent dans la célébration de la messe le faire, parce que je ne veux pas que ces gens s’approchent de moi pour la photo. On pourrait également refuser la communion à un pécheur notoire qui ne s’est pas repenti, mais il est très difficile de prouver ces choses-là. Recevoir la communion, cela signifie recevoir le corps du Seigneur, avec la conscience de former une communauté. Mais si un homme, plutôt que d’unir le peuple de Dieu, a fauché la vie d’un très grand nombre de personnes, il ne peut pas recevoir la communion, ce serait totalement contradictoire. On trouve ce genre de cas d’hypocrisie spirituelle chez un grand nombre de gens qui trouvent refuge dans l’Église mais qui ne vivent pas selon la justice demandée par Dieu. Et ils ne donnent aucun signe de repentir. C’est ce que l’on appelle communément mener une double vie. »

Comme on peut le constater, Bergoglio expliquait en 2010 son refus de donner personnellement la communion par un raisonnement très pratique : « Je ne veux pas que ces gens s’approchent de moi pour la photo ».

En pasteur expérimenté et en bon jésuite qu’il est, il savait que, parmi ceux qui s’approchaient pour recevoir la communion, il pouvait y avoir des pécheurs publics non repentis qui se prétendaient par ailleurs catholiques. Il savait que, dans cette situation, il serait difficile de leur refuser le sacrement. Et il savait quels effets publics cette communion pourrait avoir, si elle était reçue des mains de l’archevêque de la capitale de l’Argentine.

On peut en déduire que Bergoglio perçoit le même danger depuis qu’il est pape, et même encore davantage. Et que, pour cette raison, il adopte le même comportement prudent : « Je ne donne pas la communion, je reste en arrière et je laisse faire ceux qui m’assistent ».

Les péchés publics que Bergoglio a donnés comme exemples, dans son entretien avec le rabbin, sont l’oppression des pauvres et le refus de donner un juste salaire à l’ouvrier. Deux péchés qui figurent traditionnellement parmi les quatre qui « crient vengeance au Ciel ».

Mais, au cours de ces dernières années, un raisonnement semblable a été appliqué par d’autres évêques à un autre péché : le soutien public apporté aux lois favorables à l’avortement par des politiciens qui se proclament catholiques.

Cette controverse-là a eu son épicentre aux États-Unis.

En 2004, celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, fit parvenir à la conférence des évêques des États-Unis une note dans laquelle étaient formulés les « principes généraux » relatifs à cette question.

La conférence des évêques décida d’ »appliquer » au cas par cas les principes rappelés par Ratzinger en confiant à « chaque évêque le soin de formuler des jugements pastoraux prudents en fonction des circonstances spécifiques auxquelles il serait confronté ».

Depuis Rome, le cardinal Ratzinger accepta cette solution et déclara qu’elle était « en harmonie » avec les principes généraux de sa note.

En réalité, les évêques des États-Unis ne sont pas unanimes. Certains, même parmi les conservateurs, comme les cardinaux Francis George et Patrick O’Malley, sont peu enclins à « faire de l’eucharistie un champ de bataille politique ». D’autres sont plus intransigeants. Lorsque le catholique Joe Biden fut choisi comme vice-président par Barack Obama, Charles J. Chaput, qui était alors évêque de Denver et qui est aujourd’hui archevêque de Philadelphie, déclara que le soutien apporté par Biden au « droit » à l’avortement constituait une grave faute publique et que « pour cette raison, celui-ci devrait, par souci de cohérence, s’abstenir de se présenter pour recevoir la communion ».

Ce qui est certain, c’est que lors de la messe d’inauguration du pontificat de François, le 19 mars dernier, le vice-président Biden et la présidente du parti démocrate Nancy Pelosi, qui est également une catholique pro-avortement, faisaient partie de la délégation officielle des États-Unis.

Et ils ont l’un et l’autre reçu la communion. Mais pas des mains du pape Bergoglio, qui était resté assis derrière l’autel.

Sandro Magister, « L’espresso »

* * *

Dans cette dernière phrase, Sandro Magister exonère papeFrançois en disant que ce n’est pas lui qui a donné la communion !Le fourbe ! C’est lui qui laisse faire !!!

Voyons maintenant les œuvres réelles de Bergo(go)glio, une image vaut mille mots ! Alors quand ont en a plusieurs…

La Vie, relate d’ailleurs événement :

Du côté d’une certaine frange intégriste, on ne se prive pas non plus de rapporter d’autres anecdotes. Ainsi, le site américain Tradition in Action rapporte-t-il comme une preuve accablante du modernisme du nouveau pape une série de photos où on le voit distribuer la communion dans la main. Le même site titrait quelques jours auparavant: « La révolution misérabiliste du pape Bergoglio ». « En moins d’une semaine depuis son élection le 13 Mars 2013, le pape François a déjà accompli plus de progressisme en changeant la papauté que ce qui a été fait dans les dernières décennies de Jean-Paul II et Benoît XVI combinés », tonne le blog.

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514-Communion02

 

À suivre pour de nouvelles Œuvres de Bergo(go)glio…

 

Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio

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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –

 

   Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.

   En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.

   Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.

   Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.

   Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.

   C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être una cum le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.

   Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.

   Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Verrua Savoia, 15 mars 2013.

 

Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.

 


Note du CatholicaPedia :

Nous avons reçu ce message d’un lecteur :

Voir le communiqué de l’Institut Mater Boni Concilii :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pas
l’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger lui
non plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer son
dialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Dame
déclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messe
et la liturgie…
Bien à vous

Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !

Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).

Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…

S’il y a bien UN motif pour être non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».

Abbé Ricossa : Marche arrière toute !

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Avant le conclave 2013, V 2.6, M. l’Abbé Ricossa a donné une interview sur les sites italiens Wakeupnews et Il secolo d’Italia.

Elle a été publiée par Clément LECUYER, sur Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE !

Lundi 11 mars 2013
Vers le conclave 2013 : la voix des sédévacantistes. Interview de Mr l’abbé Ricossa

Nous publions ci-dessous une interview de Mr l’abbé Ricossa parue sur des blogs italiens d’informations. Elle a été réalisée par le site wakeupnews et une partie par le site Il secolo d’Italia.

Nous remercions ici notre traducteur !

Vers le conclave 2013 : la voix des sédévacantistes

* * *

Marche arrière toute !

ou les « entrailles » de l’Église, vues par M. l’Abbé Ricossa (Institut italien Mater Boni Consilii)

 

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Dans son dernier entretien avec “Wakeupnews”, Monsieur l’Abbé Ricossa, chef de file des néo-guérardien, adeptes de la fameuse « thèse du pape materialiter »et directeur de la revue théologique Sodalitium, nous parle du prochain conclave et ce qu’il conviendrait d’en attendre.

 

L’Abbé commence par nous dire que les modernistes veulent détruire l’Église de l’intérieur.

Assurément, c’est en effet leur intention démoniaque. Mais nous nous savons que c’est impossible car l’Église a les promesses de la vie éternelle. On eût aimé que l’Abbé le rappelât très brièvement, car c’est un dogme de foi.

Ensuite l’Abbé nous parle des « obstacles » du prochain conclave des cardinaux. Il y voit principalement les erreurs contre la foi et la morale catholique, mais fait totalement l’impasse sur la qualité même de ces prétendus cardinaux dont la plupart tiennent leur ordination de rites parfaitement invalides car non catholiques. Verrua et ses partisans ne parlent jamais de ce problème qui est le véritable marqueur de cette fausse « église » de Vatican II !

En outre M. l’Abbé ne voit aucun programme qui puisse être capable d’extirper ces erreurs qui ont cours depuis près de 50 ans ! Nous lui ferons respectueusement remarquer qu’il serait vain et étrange pour le moins de vouloir chercher et trouver le remède au sein même de la secte apostate !!! Ou alors ce serait reconnaître implicitement qu’il « subsiste » dans cette hiérarchie apostate des germes véritables de restauration de l’Église. Ce qui est aberrant et de plus impossible en raison de la nature même du péché commis par tous ces clercs et leurs aînés depuis un demi-siècle. M. l’Abbé ne semble pas en être parfaitement convaincu… et nous allons voir un peu plus loin pourquoi.

« La faillite de Vatican II, de ce point de vue, est visible aux yeux de tous : il faut avoir le courage de l’admettre. Si on s’engage dans une voie sans issue, il ne reste plus qu’à faire marche arrière» nous déclare l’Abbé sans rire !

Fort d’enfoncer pour commencer une grande porte ouverte avec la visibilité de la faillite de Vatican II – à moins qu’il ne s’adresse principalement à « ceux d’en face » et « à ceux d’à côté » – l’Abbé nous dit qu’il faut faire marche arrière !!! Mais de qui et de quoi nous parle-t-il ? À en croire le début de sa phrase, il ne s’agit rien moins que de ceux d’en face… c’est-à-dire les conciliaires toutes tendances et sensibilités confondues. « Il ne reste plus » a toute l’apparence soit d’une formule magique soit d’une expression convenue et de pure convenance… Tout cela n’est pas sérieux de la part d’un prêtre se disant sédévacantiste (mitigé il est vrai…) et qui nous dit plus haut qu’il ne voit aucun programme susceptible de remédier à tous ces maux…

D’aucuns verront dans la suite une infirmation de mon analyse et ne manqueront pas de juger mes propos scandaleusement outranciers, irrespectueux et calomniateurs des intentions véritables de ce prêtre. J’ai l’habitude…

Mais poursuivons notre lecture sans lunettes roses, bleues ou violettes !

« Humainement parlant, je ne vois personne ! Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. (…) » poursuit l’Abbé sans se rendre compte qu’il se contredit – apparemment – avec sa « marche arrière » citée plus haut. En fait l’Abbé ne voit plus qu’une seule solution : c’est à Dieu en Personne de faire marche arrière car humainement il n’y a plus personne !!! Voilà qui est admirable ! Et jusqu’où ne va pas le volontarisme clérical lorsqu’il est en partie déconnecté de la réalité des choses !… La solution ? Mais c’est Dieu ! Oui, mais attention, nous les Abbés, nous dicterons à Dieu notre solution qu’il ne peut que trouver bonne puisque nous sommes des hommes de foi et de morale !!! Et voici les trois divines personnes embringuées, si j’ose dire, dans une aventure qu’elles ne contrôleront pas elles-mêmes puisque Verrua a déjà toute la solution ! Et St Paul est la caution évangélique de cette intervention de Dieu.

Mais tout fidèle tant soi peu sensé doit se poser la question : la solution de Dieu pour Son Église peut-elle être un seul instant équiparée à celle des hommes, mêmes les plus saints, les plus savants ou les plus pieux ?

Alors certains me diront qu’ils ne voient aucune contradiction entre une marche arrière et une solution proposée par Dieu. Oui, sauf que la solution, même si nous en avons – hélas – une assez claire idée de par les prophéties privées ou apparitions mariales, nous n’avons aucune certitude, pour ne pas dire aucune connaissance de la solution que FINALEMENT Dieu choisira pour restaurer Son Église.

Plus loin l’Abbé emporté dans son élan a quelques expressions malheureuses que nous lui pardonnerons bien volontiers dans le contexte d’un entretien oral : « portant l’Église à la ruine » … « un vrai pape »… « ait le courage de revenir à la tradition »… « un tel pontife… serait un miracle de Dieu »… « événement salvateur »….

Le langage humain a ceci de particulier qu’il traduit plus ou moins admirablement des concepts qui ne sont concevables que dans un cerveau humain, mais qu’il reflète aussi le climat psycho-affectif qui baigne habituellement les schémas de pensée d’un individu.

Véritable « détecteur de mensonge » lexical, le langage nous trahit tous plus ou moins dans nos aspirations les plus profondes, les plus cachées et nos affects les plus avouables et/ou inavouables Depuis Babel, nos mots sont les reflets obligés de notre chute ! À une époque où le verbe s’exprime sans complexe, sans vertu et sans pudeur, à une époque où les médias ont investi ce vecteur de la pensée idéologique, il convient de prendre garde à ce que nous disons et écrivons, sachant néanmoins que tout être pensant est faillible en ce domaine comme en d’autres.

L’Abbé a tout de même un éclair de lucidité lorsqu’il nous dit qu’il craint que nous ne « touchions le fond » AVANT ce fameux évènement salvateur évoqué plus haut.

Mais on sent bien que dans sa pensée ce fond doit être le déclencheur et le géniteur obligé de cet « évènement salvateur ». Encore une fois, Dieu est mis à contribution : on veut bien quelques châtiments éventuels mais ensuite on appliquera « notre » solution ! Nous sommes décidément, depuis le péché originel, assez incorrigibles ! Nous retombons sans cesse dans les mêmes illusions ! Vous noterez en outre que l’Abbé « craint » mais n’est pas sûr à cent pour cent de la réalité des châtiments qui vont s’abattre sur le monde ! Il y a comme une timide réticence ou restriction de pensée que l’on comprend mieux quand on sait quels sont les aspirations secrètes de ce clerc.

À la fin l’Abbé nous montre vraiment le bout de son nez pour qui a appris à lire autrement que sur la page sms d’un portable dernière génération !

Après un excellent rappel, qu’on aurait aimé voir un peu plus haut et surtout au bon endroit, l’Abbé nous affirme que les modernistes sont dans les « entrailles de l’Église » et se permet, un peu imprudemment, de paraphraser St Pie X qui en effet déclara :

« Ennemis de l’Église, certes les modernistes le sont, et à dire qu’elle n’en a pas de pires on ne s’écarte pas du vrai. Ce n’est pas du dehors, en effet, on l’a déjà noté, c’est du dedans qu’ils trament sa ruine ; le danger est aujourd’hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l’Église ; leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où la frapper. » (Pascendi-1907)

Certains « mots-clés » vont nous dévoiler la véritable pensée – quasi subliminale – de l’Abbé.

Après avoir rappelé que l’Église NE PEUT PAS être divisée, notre clerc nous dit que les modernistes sont « dans les entrailles de l’Église » ! C’est subtil mais parlant ! L’Abbé Ricossa croit que les modernistes sont dans les entailles de l’Église alors que St Pie X nous dit clairement que c’est du dedans que les modernistes trament la ruine de l’Église, ce qui n’est pas la même chose ! Lorsqu’on lit sérieusement le Pape, on ne peut qu’en déduire que les modernistes, « ennemis de l’Église », donc IPSO FACTO EN DEHORS de ladite Église, constituent un danger pour l’Église et que ce danger est PRESQUE arrivé AUX ENTRAILLES de l’Église et aussi aux veines…

En nous disant  que les modernistes SONT DANS LES ENTRAILLES DE L’ÉGLISE, l’Abbé commet un abus de langage et s’écarte dangereusement de ce que St Pie X a voulu nous faire comprendre. Sa syntaxe imprudente est révélatrice du fond réel de sa pensée. L’Abbé ne croit pas vraiment que les modernistes sont en dehors de l’Église mais qu’ils sont comme une espèce de « tumeur » qui a envahi jusqu’aux entrailles et veines de l’Église ! C’est pourquoi l’Abbé croit en un événement salvateur qui consisterait SOIT à chasser ces modernistes qui occupent les entrailles de l’Église SOIT à les convertir afin qu’ils restent dans cette Église qu’auparavant ils persécutaient !!! C’est subtil, mais je pense que vous aurez saisi que les intentions induites par sa thèse obligent notre clerc à raisonner de cette façon. Ce qui est réjouissant c’est que cet esprit brillant et cultivé est capable lui aussi de se dévoiler sans le vouloir vraiment ! Nous ne sommes pas dupes de « leur » solution et sachons ce qu’elle vaut vraiment.

On comprend mieux maintenant pourquoi la caution paulinienne est indispensable à l’Abbé Ricossa !!!

St Pie X, divinement inspiré, sait de foi certaine que les modernistes ne peuvent être en aucune manière au sein de l’Église, puisque par définition ils sont en dehors, mais que c’est le DANGER qu’ils représentent qui est arrivé jusqu’aux entrailles mêmes de l’Église. Or que sont les entrailles de l’Église ? C’est tout le « système digestif », celui qui nourrit et apporte les nutriments essentiels de la foi et évacue les scories qui viendraient corrompre son système. En un mot, c’est le Magistère de l’Église et à sa tête le Pape !

Ainsi voyons-nous que le mot choisi par St Pie X est admirable de justesse car il permet de raisonner en termes quasiment physiologiques, à l’instar d’une Église incarnée.

Si vous avalez une boulette de poison qui met votre vie en péril, direz-vous ou votre médecin dira-t-il que cette boulette fait partie prenante de votre corps même si elle en est « l’ennemi terrible » ? Assurément non ! Il vous prescrira un remède capable d’expulser à vie ce corps étranger et non pas « tumeur » comme nous le dit l’Abbé, « éminence circonscrite » nous dit le Littré…

Il est donc pour le moins téméraire, voire imprudent, pour ne pas dire prétentieux, de vouloir PARAPHRASER un saint dans l’expression divinement inspirée de sa pensée !

Nous attendons de l’Abbé Ricossa qu’il nous dise clairement si, selon son entendement, les modernistes, font ou non partie de l’Église, Une, Sainte, Catholique et Apostolique… et, s’ils en font tout de même partie, bien que non catholiques, leur appartenance à la Sainte Église n’est que matérialiter !!!!!!!!…

L’Abbé conviendra au moins avec moi que dire que la « tumeur se cache » ne correspond nullement à la réalité de la vie ecclésiale telle qu’elle est perçue par les catholiques qui ont conservé le sensus fidei minimum.

Pour la suite… « Grand arbre » ou « Petit troupeau » ? Nous laissons le soin à M. l’Abbé Ricossa de dicter sa solution à Dieu le Père qui ne manquera pas de l’écouter avec une sollicitude toute formaliter !!!

 

P.Legrand

 * * * * *

 

Publié par Clément LECUYER, sur Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE !


Lundi 11 mars 2013

Vers le conclave 2013 : la voix des sédévacantistes. Interview de Mr l’abbé Ricossa

Nous publions ci-dessous une interview de Mr l’abbé Ricossa parue sur des blogs italiens d’informations. Elle a été réalisée par le site wakeupnews et une partie par le site Il secolo d’Italia.

Nous remercions ici notre traducteur !

Vers le conclave 2013 : la voix des sédévacantistes

File photo of an aerial view of St. Peter's square in Rome

– Les jours du conclave 2013 approchent ; jeudi soir (28/02) le siège sera vacant et les préparatifs s’accéléreront alors. Ce ne sont pas seulement les cardinaux qui s’activent ces jours-ci, mais c’est bien l’ensemble de la chrétienté qui participe à un instant particulier durant lequel chacun est amené à analyser l’actuelle situation [de l’Église] et à en faire une projection dans l’avenir.

Un de ces milieux ecclésiastiques est l’Institut Mater Boni Consilii, principal représentant du sédévacantisme italien. Les sédévacantistes – comme ils l’expliquent sur leur site, décelant des erreurs incontestables [dans les définitions de leur doctrine] aussi bien dans les propositions que dans les réalisations des documents du Concile Vatican II – soutiennent que Paul VI et tous les papes qui lui succédèrent ne possèd(ai)ent pas la véritable autorité pontificale. Ils considèrent donc comme étant vacant le siège apostolique et attendent que cessent d’être enseignées des erreurs et des hérésies, par une rétractation de celles-ci et par un retour aux précédents enseignements du catholicisme. Pour eux, le conclave 2013 est une bonne opportunité de faire entendre leur voix concernant l’avenir de l’Église.

Wakeup News a interviewé Don Francesco Ricossa, supérieur de “Mater Boni Consilii” et directeur de Sodalitium, revue théologique de cet institut.

> Sur votre site est rapportée une position très dure envers la renonciation de Benoît XVI, dans la continuité de votre position de critique des pontificats et de l’Église post-Concile [Vatican II]. Pourquoi croyez-vous inopportun cette approche des systèmes séculaires ?

Je dois dire avant tout que nous ne critiquons pas l’Église Catholique, mais les modernistes qui veulent La détruire de l’intérieur. Ceci étant dit, une des clés de lecture de Vatican II est justement cette ouverture au monde et cette attaque de la primauté du Pape (avec la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale) promue par les évêques et théologiens du Nord de l’Europe. Le théologien Ratzinger, partisan convaincu de la collégialité, se considère comme un évêque qui, tout comme les autres évêques d’après le Concile, doit démissionner. Déjà, beaucoup de cardinaux ont souhaité que ses successeurs l’imitent et que ce choix personnel devienne une nouvelle procédure moralement obligatoire, en vue d’un ultérieur “revirement” de la Papauté.

L’occasion du Conclave 2013 peut être un moment pour repenser aux motifs qui vous ont poussé à faire votre choix et, si possible, de dévier les obstacles. Quels sont ces obstacles et, d’une autre part, les signes positifs du Collège des cardinaux ?

Les obstacles, ce sont les erreurs contre la Foi et la morale catholique enseignées abondamment, impunément et à tous les niveaux, depuis 50 ans. Je ne vois aucun programme qui aurait pour but d’extirper les erreurs, bien au contraire : beaucoup voudraient en ajouter de nouvelles…

> Pour le nouveau pape nombreux sont les défis qui l’attendent ; quels sont les priorités que vous identifiez pour l’Église du proche futur et comment les affronteriez-vous ?

Un vrai et authentique successeur de Pierre et Vicaire du Christ a le devoir de conserver intact le dépôt de la vérité divinement révélée, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes : « Allez, enseignez, baptisez […] celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné ». La faillite de Vatican II, de ce point de vue, est visible aux yeux de tous : il faut avoir le courage de l’admettre. Si on s’engage dans une voie sans issue, il ne reste plus qu’à faire marche arrière.

> Entre les cardinaux de l’Église catholique, voyez-vous à ce moment une quelconque figure ouverte au dialogue et qui, si elle était élue au pontificat, pourrait conduire correctement l’Église et vous donner un moyen de reconnaître pleinement l’autorité ?

Humainement parlant, je ne vois personne ! Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. La grâce de Jésus-Christ a transformé en un instant le pharisien Saul, persécuteur des chrétiens, au grand Saint Paul, apôtre des Gentils. Il ne reste qu’à prier et à faire pénitence.

> Ratzinger, souvent considéré comme « orthodoxe » par rapport au mondialiste Wojtyla, était-il, au contraire, un fervent partisan du Concile Vatican II, qui est encore une autre “démocratisation” de l’Église ?

Tous les successeurs de Paul VI ont conçu leur mission dans un seul but : appliquer les innovations du Concile Vatican II. Et ils l’ont fait d’une manière évidente, portant l’Église à la ruine. Benoît XVI, en particulier, était très sensible à la question de la “collégialité épiscopale” : l’Église ne doit pas être une monarchie (avec la primauté du pape), comme l’a voulu Jésus-Christ, mais un organe collégial permanent. Lors du Concile, le jeune théologien Ratzinger s’opposa même à la “nota praevia”, qui modérait la collégialité enseignée par Lumen gentium et que Paul VI avait voulu pour obtenir les votes même des Pères conciliaires, lesquels, fidèles à la Tradition et à la Papauté, s’opposaient à la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale

> Quel genre de pape serait en mesure d’enrayer le grave déclin ecclésiastique dans l’Église ?

Un vrai Pape, digne vicaire du Christ et digne successeur de Saint Pierre. Et par conséquent un pontife qui, se rendant compte que la voie ouverte par Vatican II mène à la ruine, ait le courage de revenir à la tradition. Un tel un Pontife serait un miracle de Dieu et trouverait devant lui un ennemi terrible. Je crains que, avant cet évènement salvateur, nous ne touchions le fond.

> Le schisme dans l’Église entre catholiques traditionalistes et modernistes, est profond et semble irrémédiable. “Toute maison divisée contre elle-même périra” ?

L’Église n’est pas divisée, Elle est une et Elle ne peut périr parce que “les portes de l’enfer ne prévaudront pas.” Les modernistes ne sont pas catholiques. Ils sont “dans les entrailles de l’Église”, en paraphrasant le Pape saint Pie X, comme une tumeur qui se cache dans le corps malade. Le modernisme n’édifie pas, il démolit et s’autodétruit. L’Église va survivre, mais il nous faut éradiquer le modernisme agnostique. Ensuite l’Église réapparaîtra comme un grand arbre ou au contraire, comme un petit troupeau: mais cela n’a pas d’importance, car Elle sera en tous cas le troupeau du Christ.

Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-vers-le-conclave-2013-la-voix-des-sedevacantistes-interview-de-mr-l-abbe-ricossa-116094297.html

Petit Conte Angevin…

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Un ami du CatholicaPedia, que nous appellerons “Le visiteur”, nous a envoyé ce “Petit Conte Angevin” .

 

PETIT CONTE ANGEVIN

 

En ce dimanche de Lætare, pour bien marquer ma réaction contre les mensonges de Mgr Fellay révélés par les « 37 prêtres », je suis allé chez les durs de durs de la « Tradition » : à Avrillé.

Quel bonheur de se sentir enfin chez des religieux qui se battent pour la Vérité à temps et à contretemps ! Et puis j’ai eu d’autant plus de chance que le prédicateur était le fondateur et ancien prieur : le père Innocent-Marie.

Comment, vous ne voyez pas de qui il s’agit ? Allons réfléchissez un peu…

C’est lui qui a fait publier dans le Sel de la terre n° 53 (été 2005), quand il était encore prieur, un article épatant qui expliquait que le 3ème message de Fatima tel qu’il avait été « révélé » par Ratzinger était authentique !

Vous ne voyez toujours pas ? Allons, encore un effort…

C’est lui qui a fait publier une étude très brillante dans le Sel de la terre n° 59 (hiver 2006-2007), selon laquelle il n’y aurait qu’une seule hiérarchie pour deux Églises !

Alors, la mémoire vous revient ? Toujours pas ? Persévérons…

C’est encore lui qui a permis la publication d’un article ouvertement rallieur dans le n° 70 (automne 2009), signé d’un courageux anonyme « AZERTY ». Des fois qu’on me reprocherait mon anonymat…

 

Bon, alors si vous ne voyez toujours pas, c’est Avrillé qui a répandu dans la Tradition l’idée que les sacrements conciliaires étaient valides, ce qui permet aujourd’hui à Mgr Fellay d’accueillir des prêtres conciliaires sans les réordonner.

Et puis c’est enfin le père Innocent-Marie lui-même qui a reproché au père Jean OFM, de Morgon, de s’être levé contre Mgr Fellay le 5 février 2009 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lors d’une réunion des différentes congrégations. Ce même jour, à un ami qui suggérait que le père Jean avait eu beaucoup de courage dans le combat de la foi, le père Innocent-Marie, d’un ton superbe, lui répliqua : « Mais Monsieur, qui êtes-vous pour parler ainsi ? Moi, j’ai 40 ans de combat derrière moi ! »

Effectivement, le père Innocent-Marie a bien ses années de combat derrière lui, et toutes ces années l’ont bien usé…

 

Ce matin donc, je me rends au sanctuaire de la Tradition véritable, pure et dure.

Et ces dominicains (qui ont reçu leur habit des mains de dom Gérard) sont des THÉ-O-LO-GIENS ! Alors forcément, ils pensent. Plus que moi !

Au début  d’ailleurs,  j’ai  compris : il nous a parlé de la secte conciliaire. Chapeau, Ce n’est pas très fellaysien !

Et puis après, j’ai fini par décrocher : il a dit qu’il fallait prier pour l’élection du « Pape ». Alors moi, qui ne suis ni théologien ni très intelligent, je me suis dit : Pourquoi prier pour l’élection du chef de la secte conciliaire ? Et puis que faut-il demander à Dieu ? Quand il s’agit de l’élection d’un pape catholique, on prie pour qu’il soit le meilleur. Mais quand on prie pour l’élection du chef d’une secte, sans doute faut-il demander à Dieu qu’il soit le pire, pour que la secte disparaisse ?

J’étais vraiment très perturbé : le père Innocent-Marie nous aurait-il demandé de prier pour que le successeur de Ratzinger soit pire que celui-ci qui était déjà pire que Wojtyla d’après ce qu’il nous a expliqué ?

Et puis après, bien que je ne sois pas théologien ni très intelligent, j’ai compris !!!

En effet, je me suis souvenu qu’en 2007, il croyait déjà qu’il n’y avait qu’une seule hiérarchie, donc un seul Pape, pour deux Églises. Alors évidemment, il faut prier pour que ce chef fabuleux soit au service de tous, sans faire de jaloux : pour glorifier et honorer Dieu, et tout faire pour sauver les âmes d’un côté, et pour se révolter et adorer Satan, et perdre les âmes de l’autre côté.

Maintenant que je fais des progrès en théologie, j’ai enfin compris pourquoi les cardinaux avaient besoin de longues « congrégations générales » avant le conclave, car avouons-le, la tâche du futur double-pape ne sera pas facile !

 

Continuons le bon combat… avec Avrillé ?

Le visiteur

“Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits”

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IL RESTE À PEINE UNE CENTAINE DE PRÊTRES QUI NE SOIENT PAS SÉDUITS

Les Fidèles de Sainte Pétoche

Ils étaient 37 au départ. Nous avions osé penser et dire, que s’ils devaient sortir de l’anonymat ils ne seraient pas dix à la fin.

Trois sont sanctionnés, “relevés de leur apostolat”, pour être précis. La bombe finit en pétard. C’était évident dès le départ car il y manquait deux vérités essentielles à défendre, bafouées sans arrêt par les clercs.

1° Pas un mot sur le problème n° 1 : celui de l’invalidité des nouveaux rituels des sacrements, surtout celui des sacres épiscopaux. Depuis la trahison d’Avrillé, plus personne ne veut en parler. Ils savent tous qu’aucun sacre n’utilise Pontificalis Romani depuis bien longtemps mais tout cela à leurs yeux n’a aucune importance ! Aveugles ? ou pire ?

2° Surtout ne pas dire que les papes conciliaires, ne sont pas des papes catholiques et que donc l’église Conciliaire ne peut être la Sainte Église Catholique. Ils n’ont pas compris qu’avant-hier il fallait plier le genou devant Baal, hier consacrer deux grains d’encens aux idoles : deux gestes n’ayant qu’un but : reconnaître ces fausses autorités. Aujourd’hui il faut là encore reconnaître l’autorité de ces usurpateurs, de ces ennemis, vrais dévots de L’Adversaire.

Formés à Écône, leur théologie est trop courte pour en faire des Confesseurs de la Foi. Dévots de sainte Pétoche, donneront-ils leur démission, et les 34 autres ne rentreront-ils pas dans le rang ? L’abbé Méramo n’a-t-il pas confié à un ami que “s’il avait su combien sa vie actuelle était dure, il n’aurait jamais quitté l’ambiance douillette de la FSSPX ?

* * * * *

Il est temps de rappeler ce passage de Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, au chapitre LXIV, que nous conseillons de relire entièrement.

Anne Catherine Emmerich

Durant l’octave de la fête de saint Jean l’Évangéliste en cette année 1820 où la Haute-Vente était en pleine activité, la Vénérable eut des visions touchant l’Église et les assauts qui allaient lui être livrés. « Je vis, dit-elle, la Basilique Saint-Pierre (figurant, comme nous l’avons déjà observé, l’Église romaine, l’Église catholique), une énorme quantité d’hommes travaillant à la renverser ». On sait qu’au commencement du XIIIe siècle, Innocent III eut une vision symbolique toute semblable. Les murailles de la basilique de Latran, mère et maîtresse de toutes les églises, lui paraissaient s’entr’ouvrir. Saint Dominique et saint François vinrent la soutenir. Catherine Emmerich dira plus tard qu’elle vit aussi à côté des démolisseurs d’autres hommes occupés à faire à l’Église de Saint-Pierre des réparations. Ici elle ajoute :

« Des lignes de manœuvres occupés au travail de destruction s’étendaient à travers le monde entier, et je fus étonné de l’ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de l’édifice de gros morceaux. Ces sectaires sont en grand nombre et parmi eux il y a des apostats. En faisant leur travail de démolition, ils semblaient suivre certaines prescriptions et certaines règles. Ils portent des tabliers blancs, bordés d’un ruban bleu et garni de poches. Ils ont des truelles fichées dans leur ceinture. Ils ont d’ailleurs des vêtements de toute espèce. Il se trouve parmi eux des personnages distingués entre les autres, grands et gros [1], avec des uniformes et des croix, lesquels toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l’œuvre, mais ils marquaient sur les murs de l’église, avec la truelle, ce qu’il fallait démolir. Je vis avec horreur qu’il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques. (Elle dit un autre jour qu’elle saisissait sur les lèvres de ces ecclésiastiques les grands mots maçonniques, lumière, science, justice, amour). Souvent, quand les démolisseurs ne savaient pas bien comment s’y prendre, ils s’approchaient, pour s’en instruire, d’un des leurs, qui avait un grand livre où avait été tracé tout le plan à suivre pour les destructions, et celui-ci marquait exactement, avec la truelle, le point qui devait être attaqué ; et bientôt un quartier de plus tombait sous leur marteau. L’opération allait tranquillement son train et marchait à coup sûr, mais sans éveiller l’attention et sans bruit, les démolisseurs ayant l’œil au guet [2] ».

Le lecteur ne doit pas perdre de vue que ceci fut écrit par Clément Brentano en 1820 sous la dictée de Catherine Emmerich. Pouvait-on mieux décrire ce que personne ne soupçonnait alors ? Était-il possible de mieux voir et de mieux dire par qui et comment la guerre contre l’Église serait conduite ? Nous voyons aujourd’hui qu’un plan de destruction a été tracé à l’avance avec une sagesse diabolique. Nous voyons que les ouvriers chargés de l’exécution, sont répartis sur toutes les contrées du monde, que les rôles ont été distribués et que chacun a reçu signification de la besogne qui lui incombe. Ils piochent à la place qui leur est marquée ; ils s’arrêtent quand les circonstances le demandent pour reprendre ensuite le travail avec une nouvelle ardeur. Dans tous les pays catholiques, l’assaut est mené simultanément ou successivement :

contre la situation que le clergé séculier occupait dans l’État et les diverses administrations ;

contre les biens qui lui permettaient de vivre, de rendre à Dieu le culte qui lui est dû, d’enseigner la jeunesse et de soulager la misère ;

contre les ordres religieux et les congrégations.

Pour ce qui est de la France, le plan général de la guerre qui devait être livrée aux catholiques fut déposé sur le bureau de la Chambre des Députés, le 31 mai 1883 par Paul Bert. Dans l’exécution de ce plan, Ferry, Waldeck, Combes, Loubet, Briand, Clemenceau n’ont eu aucune politique personnelle. Ils ont exécuté ce dont le chef mystérieux avait tracé les lignes, allant consulter ses subalternes, les dépositaires de sa pensée, lorsqu’ils étaient hésitants ou entravés. Après les douze premières années de ce travail, l’épiscopat de France put dire : « Le gouvernement de la République a été la personnification d’un programme en opposition absolue avec la foi catholique. » Depuis lors, chaque année est venue abattre une nouvelle partie de l’édifice élevé par nos pères, l’Église de France. Catherine Emmerich voyait les Francs-Maçons et leurs aides distribués en diverses équipes ayant chacune une besogne déterminée. C’est ce que nous avons vu Gambetta a été chargé de la déclaration de guerre, Paul Bert a porté la pioche dans l’enseignement, Naquet dans la constitution de la famille, Jules Ferry dans le culte, Thévenet, Constans, Floquet, etc., ont chassé le clergé de toutes ses positions ; Waldeck-Rousseau s’est attaqué aux congrégations religieuses ; Combes, Clemenceau, Briand, ont fait et poursuivi la séparation de l’Église et de l’État.

Pour les travaux de démolition à l’intérieur de l’Église, il y a aussi les ingénieurs qu’il est facile de nommer : l’un s’attaque à l’Écriture Sainte, l’autre à la théologie, un troisième à la philosophie, celui-ci à l’histoire, celui-là au culte. Il y a surtout des associations internationales chargées, comme nous l’avons vu, de répandre dans le public, et particulièrement dans la jeunesse, l’esprit réfractaire au dogme.

Anne-Catherine, qui voyait ainsi les Francs-Maçons et leurs affidés ou leurs dupes s’acharner à démolir l’Église au dedans comme au-dehors, voyait aussi le clergé et les bons fidèles s’efforcer de les entraver dans leur travail et même de relever les ruines déjà faites, mais, dit-elle, « avec peu de zèle. Les défenseurs lui semblaient n’avoir, ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient absolument de quoi il s’agissait et combien grave était la situation. C’était déplorable [3] ».

AnnaMariaTaigiCatherine Emmerich n’était point la seule personne à qui Dieu fit voir les menées de la Franc-Maçonnerie, afin de l’engager à combattre la secte par ses prières et ses sacrifices. Il y avait à Rome une pauvre femme, mère de famille, du nom d’Anne-Marie Taïgi, dont le P. Calixte, Trinitaire, a publié une vie, déclarée « conforme aux pièces du procès apostolique ». Le 27 juillet 1909, a eu lieu, chez le cardinal Ferrata, la réunion antépréparatoire à sa Béatification. Son historien nous dit : « Elle voyait surnaturellement les réunions des Francs-Maçons dans les différentes parties du monde ; elle assistait à leurs conciliabules, elle avait connaissance de leurs plans ; et, à cette vue, elle adressait à Dieu de ferventes prières et de généreuses immolations. Notre-Seigneur lui avait dit : « Je t’ai choisie pour te mettre au rang des martyrs… Ta vie sera un long martyre pour le soutien de la foi ». Elle avait accepté. Et, en plus d’une occasion, Dieu déjoua les projets de la secte, en considération de ses mérites. Ainsi, aux premiers jours du pontificat de Grégoire XVI (1831), une révolte armée ayant son point de départ à Bologne, s’étendit de proche en proche jusqu’aux portes de Rome. L’intention était de mettre la ville éternelle en révolution. Des témoins entendus au procès de Béatification affirmèrent que, dès les premiers jours de cette révolte, Anne-Marie prédit qu’elle échouerait. Elle avait eu l’assistance que son sacrifice était accepté.

 

L’effort principal des démolisseurs a toujours porté sur la citadelle de la catholicité. Là nous avons vu que le Pouvoir occulte avait établi la Haute-Vente et, à sa tête, l’homme qui se faisait appeler par ses affiliés Nubius. De son côté, Catherine suivait les intrigues à Rome d’un homme puissant. « Je vis, dit-elle un jour, le Pape en prières. Il était entouré de faux amis. Je vis surtout un petit homme noir travailler à la ruine de l’Église avec une grande activité. Il s’efforçait de captiver les cardinaux par des adulations hypocrites ». Nos lecteurs se souviennent sans doute que dans sa lettre au Prussien Klauss, Nubius disait « Je passe quelquefois une heure de la matinée chez le vieux cardinal Somaglia, le secrétaire d’État ; je monte à cheval, soit avec le duc de Lavai, soit avec le prince Cariati, ou je rencontre souvent le cardinal Bernetti. De là je cours chez le cardinal Palotta ; puis je visite dans leurs cellules le procureur général de l’Inquisition, le dominicain Jabalot, le théatin Ventura ou le franciscain Orioli. Le soir, je commence chez d’autres cette vie si bien occupée aux yeux du monde ». Dans ces visites, dans ces conversations, il ne perdait jamais de vue la mission qu’il avait reçue, le but qu’il voulait atteindre et dont il disait à l’un des siens : « On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau, cher Volpa ».

Le 15 novembre 1819, la Vénérable dit : « Il me faut aller à Rome (en esprit comme toujours). Je vis le Pape faire trop de concessions dans d’importantes affaires traitées avec les hétérodoxes. Il y a à Rome un homme noir qui sait beaucoup obtenir par des flatteries et des promesses. Il se cache derrière des cardinaux ; et le Pape, dans le désir d’obtenir une certaine chose, a consenti à une autre chose qui sera exploitée d’une manière nuisible. J’ai vu cela sous la forme de conférences et d’échange d’écrits. Je vis ensuite l’homme noir se vanter plein de jactance devant son parti. « Je l’ai emporté, dit-il, nous allons voir bientôt ce qu’il adviendra de la Pierre sur laquelle est bâtie l’Église ». Mais il s’était vanté trop vite. Il me fallut aller trouver le Pape. Il était à genoux et priait. Je lui dis (de la manière qu’elle-même a déjà expliquée), ce que j’étais chargé de lui faire savoir. Et je le vis tout à coup se lever et sonner. Il fit appeler un cardinal qu’il chargea de retirer la concession qui avait été faite. Le cardinal entendant cela, fut tout bouleversé et demanda au Pape d’où lui venait cette pensée. Le Pape répondit qu’il n’avait point à s’expliquer là-dessus. « Cela suffit, dit-il, il en doit être ainsi ». L’autre sortit tout stupéfait.

« Je vis beaucoup de gens pieux qu’attristaient fort les intrigues de l’homme-noir. Il avait l’air d’un Juif. »

Ailleurs elle dit encore de ce même personnage « Le petit homme-noir, que je vois si souvent, a beaucoup de gens qu’il fait travailler pour lui sans qu’ils sachent dans quel but. Il a aussi ses affidés dans La Nouvelle Eglise des Ténèbres », c’est-à-dire si nous ne nous trompons, dans ce que l’on a appelé le catholicisme libéral, puis la démocratie chrétienne, le naturalisme et enfin le modernisme.

Un autre jour, parlant encore de l’homme-noir, la Vénérable dit : « Je le vis opérer beaucoup de soustractions et de falsifications ». Elle le voyait, ajoute son historien, faire disparaître certaines pièces, en dénaturer d’autres, obtenir la destitution des hommes en place qui le gênaient dans ses desseins. » Elle voyait des conseillers du Pape gagnés par ses séductions, favoriser les menées de la secte. Ils s’efforçaient de soustraire à la connaissance du Pontife les démarches entreprises dans un but hostile à l’Église, celui, par exemple, d’unir les croyances catholique, luthérienne et grecque dans une même Église, dont le Pape destitué de tout pouvoir séculier, ne serait que le chef apparent. » Nos lecteurs savent que la secte a élargi aujourd’hui ses idées. Ce qu’elle veut maintenant, ce n’est plus seulement la fusion des confessions chrétiennes, c’est la destruction de toutes les barrières, dogmatiques et autres, pour permettre à tous les hommes de se trouver unis en un catholicisme qui, pour les contenir tous, ne professerait plus rien, n’exigerait plus l’adhésion à aucun dogme. « D’un lieu central et ténébreux, disait encore Anne-Catherine (sans doute le lieu où l’homme-noir présidait, où la Haute-Vente délibérait), je vois partir des messagers qui portent en divers lieux des communications. (Nous avons vu dans la correspondance des membres de la Haute-Vente qu’elle avait, par les Juifs qui en faisaient partie, des rapports avec tous les pays). Ces communications, je les vois sortir de la bouche des émissaires comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage ».

Elle constatait un jour en ces termes les effets de cette conspiration et de cette propagande, jusque dans le clergé : « Je vois que dans cet endroit (?) l’on mine et l’on étouffe la religion si habilement Qu’Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits (par les idées modernes que les Juifs ont déclaré avoir intérêt à propager). Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s’étendre de plus en plus ». Elle ajoute : « J’espère pouvoir aider ceux qui résistent à ces séductions en prenant sur moi les douleurs de la Passion du Christ. Et quand elle eut dit cela, on vit son corps se raidir et prendre la position d’une personne étendue sur la croix. Une sueur froide découla de son front, sa langue s’engourdit. Cela dura dix minutes et se répéta trois fois le même jour. À la fin, elle s’affaissa et resta plusieurs jours dans un état d’anéantissement dont elle ne sortit que par la bénédiction de son confesseur. « Continuez, lui dit Jésus dans une circonstance semblable, continuez à prier et à souffrir pour l’Église. Elle remportera la victoire malgré ses abaissements momentanés, car elle n’est pas une institution humaine. »

Anne-Catherine avait terminé le récit de sa grande vision de 1820 par des paroles de consolation. Après avoir dit : « J’ai sous les yeux le tableau des démolitions de l’Église de Pierre et des manèges de l’homme-noir, » elle avait ajouté : « Je vois comment À la Fin Marie étendit son manteau au-dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. » Nous venons d’entendre Notre-Seigneur lui mettre au cœur la même espérance.

Pour comprendre et ne pas suivre n’importe qui, nous vous proposons ci-dessous La Conjuration AntiChrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, fin du chapitre LXIV et chapitre LXV de Mgr Delassus.

 

 

 


[1] Cette apparence extérieure leur était donnée aux yeux de la Voyante, sans doute, pour indiquer la place plus ou moins importante qu’ils occupaient dans la secte.

[2] Dans la préface de ses Œuvres pastorales, Mgr Isoard écrivait en 1884 : « Ils savent très nettement, très exactement ce qu’ils veulent faire, les hommes qui travaillent à effacer toute trace de religion en France. Le but exécrable qu’ils se sont marqué, ils ne le perdent point de vue. Ils ont un plan de campagne. Les grandes lignes de ce plan sont tracées définitivement depuis plus de cent années. Les opérations particulières sont fixées depuis plus de quarante ans. Les moindres détails d’exécution sont arrêtés depuis quatorze ans.

[3] Le 4 décembre 1820 : « Elle eut une vision et un avertissement touchant plusieurs prêtres qui, bien que cela dépendit uniquement d’eux, ne donnaient pas ce qu’ils auraient dû donner avec l’aide de Dieu ; elle vit aussi qu’ils auraient à rendre compte de tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu’ils ne distribuent pas quoique la force de la main de Jésus soit en eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus » (II, p 358)

 

Written by Cave Ne Cadas

mars 9th, 2013 at 1:04 pm

Posted in Franc-Maçonnerie,Mgr Delassus

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Après un “pape” qui n’était pas évêque… y aura-t-il un “pape” non prêtre ?

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Après un “pape” qui n’était pas évêque

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y aura-t-il un “papenon prêtre ?

 

Le nouveau rituel conciliaire des ordinations et des sacres

 

POURQUOI Notre Seigneur Jésus-Christ a-t-il voulu laisser sur terre Sa Sainte Église après Son Ascension, en la fondant – par le Saint Esprit – le jour de la Pentecôte ?

Pour rendre au Seul Vrai Dieu Trine le Seul Culte Sacrificiel « de la Nouvelle et Éternelle Alliance » Qu’Il Exige en Toute Justice, Seul Culte Sacrificiel Par Lequel Notre Seigneur Vrai Dieu et Vrai Homme Peut Sauver les Hommes :

« Pourquoi suis-je venu sur terre : Pour Rendre Témoignage de la Vérité »

Pour être présent, en Vrai Dieu et Vrai Homme, en Jésus-Christ Incarné avec son Corps et Son Sang, à toutes les générations des hommes jusqu’à la Fin du Monde, par le Saint Sacrement, Fruit du Seul Véritable Sacerdoce Sacrificiel de Melchisédek Sacramentellement Valide.

« Sans Moi, vous ne pouvez rien faire »

« Je ne vous laisserai pas orphelins »

« Je serai avec vous jusqu’à la Fin du monde »

* * *

Les bonnes questions à se poser

1. Qui a créé les rituels d’ordination et de consécration utilisés depuis toujours par l’Église de Jésus-Christ ?

2. Étaient-ils efficaces ?

3. Pourquoi changer ?

4. Était-ce utile ?

5. Était-ce indispensable ?

6. Qui les a changés ?

7. L’intention qui a présidé à ces changements était-elle celle de l’Église de toujours ?

8. Si oui, pourquoi ne pas avoir laissé les deux rites ?

9. Si oui, pourquoi avoir en pratique interdit le rite de toujours ?

10. N’y avait-il pas une autre intention, une autre idée ?

11. Laquelle ?

12. Quel est le résultat ?


Présentation du Dossier

Pourquoi ce dossier ?

Ce dossier pose de très graves questions absolument décisives, complètement occultées, bien qu’elles aient fait autrefois l’objet de quelques études effectuées en leur temps par divers auteurs, études évidemment soigneusement passées sous silence.

Un dossier solide, documenté, irréfuté !

 

Les termes du problème

Après le concile Vatican II, Montini-Paul VI a modifié les rites de tous les sacrements. Une réforme aussi générale est pour le moins risquée. En effet, si quelque chose d’essentiel a été modifié, le nouveau rite n’est plus efficace, il ne produit plus la grâce ni l’effet sacramentel, car il n’est plus le rite que le Christ a institué.

 

Des conséquences incalculables

En a-t-il été ainsi dans la réforme du sacrement de l’ordre ?

Cette question est de la plus grande importance, car, dans ce cas, la transmission du sacerdoce ne serait plus assurée.

Les conséquences en seraient incalculables :

— plus de sacerdoce catholique,

— plus d’eucharistie : il faut un prêtre validement ordonné pour dire la messe,

plus de Saint Sacrement, assurant la présence réelle de Notre-Seigneur Dieu incarné,

— plus de sacrement de pénitence pour remettre les péchés,

— plus de confirmation pour les baptisés,

— plus d’extrême-onction pour aider les mourants.

 

 

 

Sous la direction de feu M. le curé Schoonbroodt,

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Les Pseudo « Consécrations Épiscopales » Sacramentelles Conciliaires Selon le Nouveau Rite Latin sont :

Absolument Vaines & Entièrement Nulles,
Mais Aussi Délibérément et Intrinsèquement Hérétiques et Sacrilèges