20567

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘mœurs’ tag

Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !

with 18 comments

 

D’actualité !

 

Les invasions étrangères : punition des peuples hérétiques !

 

Paris détruite

 

Il y a de bonnes raisons de penser que les invasions étrangères sont une punition permise par Dieu pour punir les peuples apostats. En de nombreux endroits de l’Ancien Testament, Dieu punit les peuples impies, ou le peuple d’Israël lorsque celui-ci était infidèle à l’Alliance par de telles invasions.

Il y a tout lieu de penser que cette punition est toujours risquée par les peuples apostats de la Nouvelle Alliance. Comme nous allons le voir, pratiquement tous les peuples ayant été catholiques puis cessé de l’être ont connus différentes invasions non-chrétiennes ou extra-européennes ; ce qui fut rarement le cas des peuples fidèles à la foi catholique.

Saint Salvien (390, mort vers 484), évoque cette hypothèse. Né sur les bords du Rhin, marié, puis prêtre, moine à Lérins et à Marseille ; apologiste et moraliste, il est fêté le 22 juillet. Il a laissé des Lettres et deux ouvrages : De gubernatione Dei (Du gouvernement de Dieu) et Adversus avaritiam (Contre l’avarice) où il fait un tableau satirique des mœurs de la société romaine au Ve siècle, auxquelles il oppose la pureté de mœurs chez les barbares. Et il voit dans les invasions barbares, conformes à un plan de la Providence, le salut du peuple romain. En lire plus sur Salvien de Marseille ici en pdf.

 

 

*
*     *

 
Continuez la lecture de l’article sur le pdf :

 

Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !

Les invasions étrangères : punition des peuples apostats !

 

 

Ludovicus : MISE AU POINT

with 22 comments

ERRATUM

 

Suite à la reprise d’une citation fautive du P. Calmel sur le site CatholicaPedia Blog, dans un commentaire de Gilbert Chevalier, suite à un échange de courriels avec le Père Pierre-Marie, suite à l’envoi de l’original (ci-dessous) il s’avère que le P. Calmel pensait que le pape pouvait faillir dans la foi en-deçà de l’infaillibilité, et donc je me vois obliger de revoir ma position le concernant.

Ludovicus

 


P.S. :

Ayant repris la citation du P. Calmel donnée par Gilbert Chevalier, je l’ai envoyée au Père Pierre-Marie o.p. (Geoffroy de Kergorlay) avec la question, qu’ils ne veulent jamais considérer : comment un apostat doublé d’un traître peut-il être pape ? La seule réponse que j’ai obtenue, c’est que ma citation était fautive et qu’il m’envoyait l’original copie d’Itinéraires. Sur ce je lui ai à nouveau envoyé cet original, commenté (cf. ci-dessous), avec la remarque que le Père Calmel déraillait en ce qui concerne le Magistère Ordinaire universel et que cela ne remettait nullement en cause la validité de ma question. Sa réponse fut :

GEOFFROY-DE-KERGORLAY

« Cela est un peu léger ».

 

 

Voici d’abord le commentaire de Gilbert Chevalier :

 

Gilbert CHEVALIER lien permanent
octobre 1, 2014

CONCLUSION

Du père Calmel ce texte lisez,
Et après cela, vous-mêmes concluez.

« Le moderniste a ceci de commun avec d’autres hérétiques, qu’il refuse toute révélation chrétienne. Mais parmi ces hérétiques, il présente ceci de particulier qu’il dissimule son refus. Le moderniste, on ne le saura jamais suffisamment, est un apostat doublé d’un traître. Saint Pie X, dans sa lucidité, avait bien vu ce qui était en train de se préparer. Le modernisme n’est pas seulement une hérésie classique : pire encore, il est toutes les hérésies sans en être une en particulier, quoique la pire de toutes. C’est pour cela qu’on a tant de peine à trouver des hérésies explicites chez eux ; s’il était si facile de débusquer des hérésies évidentes dans les thèses modernistes, le modernisme ne serait pas si pernicieux. On ne doit donc pas considérer les modernistes comme des catholiques qui se trompent, mais, à l’instar de saint Pie X, les considérer comme les tenants de toutes les hérésies, et par conséquent les tenir pour les pires ennemis de l’Église dans laquelle ils se sont infiltrés pour la détruire. Le moderniste, pour ne pas être mis hors de l’Église, reconnaît d’abord toute sa doctrine et l’ensemble de la structure ecclésiastique ; ensuite et peu à peu, il travaille à vider de leur vraie signification tous les dogmes et à détourner de sa fonction la structure de l’Église ; enfin, une fois au pouvoir, il éjecte les vrais catholiques hors de cette même structure ; et pour couronner le tout, il va même jusqu’à mettre dehors le véritable Dieu pour le remplacer par une vague divinité panthéiste. On peut se demander avec saint Pie X, si une telle crise n’est pas celle qui doit précéder l’arrivée du fils de perdition. En effet, une fois le terrain bien disposé, le temps pour l’Antéchrist de s’asseoir dans le temple vide et de se faire passer pour Dieu lui-même devient propice. »

(Le R.P. Calmel, dans sa préface du catéchisme de Lémius, lequel catéchisme explique « Pascendi » de saint Pie X en questions-réponses)

 

N’avais-je pas raison de dire
Tout ce qu’ici j’avais à dire ?

Gilbert Chevalier
l’Aveugle-Vendéen
(16/04/2014)

 

Et voici ensuite le document du Révérend Père Calmel qui écrivait cet article intitulé “Le modernisme actuel” dans la revue Itinéraires n°184, Juin 1974, p. 141-153)


 

*   *
 * 

 

Vous avez bien lu :

 

Le Père Roger-Thomas CalmelPour une part, mais pour une part seulement, la ques­tion de l’autorité du chef visible de l’Église se trouvera résolue si nous savons que dans certains cas l’exercice de son autorité peut être mauvais. Le dogme de foi défini au Concile premier du Vatican nous oblige de distinguer l’in­faillibilité, laquelle ne fait aucun doute dans certaines conditions données, de l’impeccabilité laquelle n’est pas un privilège papal ; Il Peut Donc Arriver au Pape de Faillir, Non Seulement dans l’Ordre des Mœurs, Mais, Jusqu’à un Certain Point, Dans l’Ordre de la Foi Elle-Même [Cette affirmation n’est pas catholique]. Or à partir d’une certaine gravité dans les défaillances du pape en tant que gardien de la foi, à partir d’un certain seuil, l’épreuve est à la limite de nos forces. Nous savons, nous savons désormais d’expérience, qu’il ne nous suffit point, pour la supporter sans fléchir, d’avoir une juste notion, une notion chrétienne de l’autorité réservée au pape et de l’obéissance que nous lui devons. La prière seule nous permettra d’accueillir cette épreuve, venue par le chef visible de l’Église, de telle sorte que nous vivrons plus que jamais de la vie de l’Église. Par suite de la défaillance du chef visible [Si le chef défaille, surtout dans la foi il cesse d’être chef], nous sommes obligés, plus que jamais, de nous tenir très proches du chef invisible et victorieux, Notre-Sei­gneur Jésus-Christ. Nous sommes obligés, plus que jamais, de mettre notre recours et de trouver notre refuge dans le Cœur Immaculé de la Mère du Souverain Prêtre, la Vierge de la Compassion et du Cénacle, dont la supplication est toute-puissante sur le cœur de son Fils.

 

 

LA QUESTION : Quand les “traditionalistes” dans l’erreur se font moucher par un “disciple pénitent”

with 18 comments

 

Blogue La Question

relance du fil de discussion sur La Question

Mgr Williamson : réponses aux erreurs des sédévacantistes | La Question : Actualité Religieuse

 

Réponses sur un blogue…

Les mille et une erreurs traditionalistes

 

Un certain Le disciple pénitent vient de relancer le fil de la discussion sur le sédévacantisme dans le blogue La Question.

 

* * *

Read the rest of this entry »

Written by Cave Ne Cadas

mars 7th, 2014 at 12:33 am

Posted in hérésies,Infaillibilité de l’Église,Invalidité nouveaux sacrements,La Question,Le disciple pénitent,Le Mystère d'iniquité,Polémique,sedevacance

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

without comments

Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».

Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.

EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?

 

 

Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :

« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».

Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :

– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;

– Elle est notre Mère ;

– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;

– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;

– Elle ne s’est jamais trompée ;

– Elle n’a jamais changé [1] ;

– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;

– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).

 

Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.

Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !

 

Mais quelle confusion dans sa tête !

– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;

– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;

– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.

 

Quant à nous, nous confessons que :

– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.

– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;

– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.

 

Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :

Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;

Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;

Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).

 

Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :

Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;

Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;

Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.

 

Comment reconnaître une fausse « Église » ?

Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :

« L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »

« Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».

 

De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?

– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?

– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?

– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?

– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?

– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?

 

Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :

– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;

– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;

– inversion des fins du mariage ;

– suppression des exorcismes du baptême ;

– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;

– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;

– retournement des autels face au peuple ;

– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;

– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;

– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;

– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;

– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;

– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;

– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;

– disparition des statues des sanctuaires ;

– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;

– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.

– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;

– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;

– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;

– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;

– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;

– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;

etc…[2]

 

Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?

Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !

D’où il ressort que :

Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !

Épilogue :

Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :

– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;

– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).

Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?

 

Jean-Christian Bernard

21 juin 2012

 


[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »

[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).