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Ludovicus : MISE AU POINT

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ERRATUM

 

Suite à la reprise d’une citation fautive du P. Calmel sur le site CatholicaPedia Blog, dans un commentaire de Gilbert Chevalier, suite à un échange de courriels avec le Père Pierre-Marie, suite à l’envoi de l’original (ci-dessous) il s’avère que le P. Calmel pensait que le pape pouvait faillir dans la foi en-deçà de l’infaillibilité, et donc je me vois obliger de revoir ma position le concernant.

Ludovicus

 


P.S. :

Ayant repris la citation du P. Calmel donnée par Gilbert Chevalier, je l’ai envoyée au Père Pierre-Marie o.p. (Geoffroy de Kergorlay) avec la question, qu’ils ne veulent jamais considérer : comment un apostat doublé d’un traître peut-il être pape ? La seule réponse que j’ai obtenue, c’est que ma citation était fautive et qu’il m’envoyait l’original copie d’Itinéraires. Sur ce je lui ai à nouveau envoyé cet original, commenté (cf. ci-dessous), avec la remarque que le Père Calmel déraillait en ce qui concerne le Magistère Ordinaire universel et que cela ne remettait nullement en cause la validité de ma question. Sa réponse fut :

GEOFFROY-DE-KERGORLAY

« Cela est un peu léger ».

 

 

Voici d’abord le commentaire de Gilbert Chevalier :

 

Gilbert CHEVALIER lien permanent
octobre 1, 2014

CONCLUSION

Du père Calmel ce texte lisez,
Et après cela, vous-mêmes concluez.

« Le moderniste a ceci de commun avec d’autres hérétiques, qu’il refuse toute révélation chrétienne. Mais parmi ces hérétiques, il présente ceci de particulier qu’il dissimule son refus. Le moderniste, on ne le saura jamais suffisamment, est un apostat doublé d’un traître. Saint Pie X, dans sa lucidité, avait bien vu ce qui était en train de se préparer. Le modernisme n’est pas seulement une hérésie classique : pire encore, il est toutes les hérésies sans en être une en particulier, quoique la pire de toutes. C’est pour cela qu’on a tant de peine à trouver des hérésies explicites chez eux ; s’il était si facile de débusquer des hérésies évidentes dans les thèses modernistes, le modernisme ne serait pas si pernicieux. On ne doit donc pas considérer les modernistes comme des catholiques qui se trompent, mais, à l’instar de saint Pie X, les considérer comme les tenants de toutes les hérésies, et par conséquent les tenir pour les pires ennemis de l’Église dans laquelle ils se sont infiltrés pour la détruire. Le moderniste, pour ne pas être mis hors de l’Église, reconnaît d’abord toute sa doctrine et l’ensemble de la structure ecclésiastique ; ensuite et peu à peu, il travaille à vider de leur vraie signification tous les dogmes et à détourner de sa fonction la structure de l’Église ; enfin, une fois au pouvoir, il éjecte les vrais catholiques hors de cette même structure ; et pour couronner le tout, il va même jusqu’à mettre dehors le véritable Dieu pour le remplacer par une vague divinité panthéiste. On peut se demander avec saint Pie X, si une telle crise n’est pas celle qui doit précéder l’arrivée du fils de perdition. En effet, une fois le terrain bien disposé, le temps pour l’Antéchrist de s’asseoir dans le temple vide et de se faire passer pour Dieu lui-même devient propice. »

(Le R.P. Calmel, dans sa préface du catéchisme de Lémius, lequel catéchisme explique « Pascendi » de saint Pie X en questions-réponses)

 

N’avais-je pas raison de dire
Tout ce qu’ici j’avais à dire ?

Gilbert Chevalier
l’Aveugle-Vendéen
(16/04/2014)

 

Et voici ensuite le document du Révérend Père Calmel qui écrivait cet article intitulé “Le modernisme actuel” dans la revue Itinéraires n°184, Juin 1974, p. 141-153)


 

*   *
 * 

 

Vous avez bien lu :

 

Le Père Roger-Thomas CalmelPour une part, mais pour une part seulement, la ques­tion de l’autorité du chef visible de l’Église se trouvera résolue si nous savons que dans certains cas l’exercice de son autorité peut être mauvais. Le dogme de foi défini au Concile premier du Vatican nous oblige de distinguer l’in­faillibilité, laquelle ne fait aucun doute dans certaines conditions données, de l’impeccabilité laquelle n’est pas un privilège papal ; Il Peut Donc Arriver au Pape de Faillir, Non Seulement dans l’Ordre des Mœurs, Mais, Jusqu’à un Certain Point, Dans l’Ordre de la Foi Elle-Même [Cette affirmation n’est pas catholique]. Or à partir d’une certaine gravité dans les défaillances du pape en tant que gardien de la foi, à partir d’un certain seuil, l’épreuve est à la limite de nos forces. Nous savons, nous savons désormais d’expérience, qu’il ne nous suffit point, pour la supporter sans fléchir, d’avoir une juste notion, une notion chrétienne de l’autorité réservée au pape et de l’obéissance que nous lui devons. La prière seule nous permettra d’accueillir cette épreuve, venue par le chef visible de l’Église, de telle sorte que nous vivrons plus que jamais de la vie de l’Église. Par suite de la défaillance du chef visible [Si le chef défaille, surtout dans la foi il cesse d’être chef], nous sommes obligés, plus que jamais, de nous tenir très proches du chef invisible et victorieux, Notre-Sei­gneur Jésus-Christ. Nous sommes obligés, plus que jamais, de mettre notre recours et de trouver notre refuge dans le Cœur Immaculé de la Mère du Souverain Prêtre, la Vierge de la Compassion et du Cénacle, dont la supplication est toute-puissante sur le cœur de son Fils.