Archive for the ‘mariage des prêtres’ tag
Rivarol : Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”
Jérôme BOURBON, dans le dernier “Rivarol” – N° 3152 du 31/7/2014 – à recueilli les propos de l’abbé Anthony CEKADA sur Bergo(go)glio.
Nota : Bien que l’abbé Cekada a publié en son temps une étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 (cf. Rore-Sanctifica) il est désolant que dans cette publication de RIVAROL celui-ci, tout en défendant la position sédévacantiste, ne précise pas (et entretient même la confusion) que l’église Conciliaire est une entité différente de l’Église catholique.
L’abbé Cekada a réalisé son étude érudite concernant l’invalidité des nouveaux “sacres” conciliaires de 1968 suite aux travaux du Comité International Rore Sanctifica :
S’il dit bien que cette Église (en utilisant justement un “É” majuscule blasphématoire !) n’est pas catholique, que « ce que dit Bergoglio n’est pas catholique »… « qu’il ne faut pas suivre Bergoglio pour rester catholique »… à aucun moment il ne précise que cette église n’est pas l’Église Catholique !
A-t-il compris le problème de l’éclipse ?
Nous regrettons donc que dans l’article que vous allez lire ci-dessous la typographie ne vous aide pas a définir clairement lorsqu’il parle de l’église Conciliaire ou de l’Église catholique… (Le problème peu venir aussi de Jérôme Bourbon & de Rivarol, auquel cas nous les encourageons à être plus précis !)
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3152 du 31/7/2014 au 3/9/2014
Abbé Anthony Cekada : “Bergoglio est un moderniste typique des années 1960-1970 !”
Un “prêtre” coquin de Miami change d’ “Église” pour épouser sa belle
Un “prêtre” coquin de Miami change d’ “Église” pour épouser sa belle
Suite de la série d’articles sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)
Quatrième et dernier (???) épisode, en 2009, un “prêtre” américain brise le vœu de célibat et provoque un scandale…
Alberto Cutié, alias Padre Alberto, est une figure ecclésiastique très connue aux États-Unis. Habitué des plateaux télé, il fait de la musculation, adore le disco (!!! Normalement, on n’adore que son Dieu…) et anime des émissions de radio et télévision. Il a défrayé la chronique en 2009 après avoir été pris en photo enlacé avec sa petite amie sur une des plages les plus fréquentées de Miami (Floride, sud-est).
Il n’en fallait pas plus pour choquer l’Amérique puritaine : un homme d’église pris en flagrant délit avec sa maîtresse dévêtue, en pleine séance de câlins au milieu d’une plage.
Plutôt que de nier, Padre Alberto avait d’abord choisi la voie du pardon. « Je m’excuse auprès de ceux qui auraient pu être heurtés ou attristés par mes actes », avait expliqué le “prêtre”. « Mon engagement pour servir Dieu est intact », explique le “prêtre” sur son site Internet.
Les images prises par des paparazzi et publiées par la revue espagnol TVNotas (le Paris Match [ou Voici] Mexicain !) montraient le père Alberto Cutié, en train d’embrasser fougueusement une jeune femme sur une des plages les plus fréquentées de Miami. Tous deux en maillot de bain. Le “prêtre” avait admis les faits et demandé “pardon” dans une lettre, en assurant que son « dévouement envers Dieu restait intact ».
Toutefois, l’archevêché de Miami avait déclaré qu’il ne pourrait plus dire la “messe” dans sa paroisse de San Francisco de Sales, où la gent féminine se pressait pour admirer ses beaux yeux bleus, selon des paroissiens. L’archevêque de Miami John Favalora avait alors déclaré (pour faire bonne figure) que le « père Cutié avait fait vœu de célibat et que tous les curés devaient tenir leur promesse avec l’aide de Dieu ».
La revue TVNotas affirme par ailleurs détenir une vidéo dans laquelle on voit le “prêtre” « introduire la main dans le bas du bikini de la femme ». La vidéo n’a pas été diffusée, mais des chaînes de télévision locales ont avoué qu’elle leur avait été proposée pour plusieurs centaines de milliers de dollars. (!!!)
Le très médiatique père Alberto critiquait publiquement de longue date, le célibat imposé aux prêtres. Depuis 2002, l’Église catholique américaine (l’église Conciliaire américaine) a été éclaboussée par de nombreux scandales impliquant des “prêtres” (des laïcs de l’église Conciliaire ! puisque celle-ci n’a plus de sacrements valides tout comme l’église Anglicane…) dans des affaires d’abus sexuels (pédérastes ou homosexuelles)…
* * *
Le “prêtre” catholique [conciliaire] change d’ “Église” pour épouser sa belle
Les photos montrant le père Alberto Cutié et une jeune femme tendrement enlacés sur une plage avaient fait scandale.
Quand le scandale des photos de paparazzi a éclaté, Padre Alberto se disait déchiré entre Dieu et sa belle, une Guatémaltèque dont il a avoué être tombé amoureux deux ans auparavant. Répudié par l’archevêque catholique de Miami, il a choisi de rejoindre l’église Épiscopalienne et « au sein de laquelle il poursuivra son “sacerdoce” ». Trois semaines plus tard, le plus célèbre “curé” de la communauté hispanique américaine n’a finalement renié ni l’un ni l’autre. Le 31 mai [2009], il a prononcé son premier sermon dans l’église de la Résurrection à Biscayne, une petite ville de Floride, mais il lui faudra se former pendant un an avant d’être autorisé à enfiler sa chasuble de “prêtre épiscopalien”.
L’église Épiscopalienne américaine, à mi-chemin entre le catholicisme romain et le protestantisme, présente l’avantage de ne pas imposer le célibat à ses membres. Le père Alberto a déjà officiellement présenté l’élue de son cœur à l’ “évêque” du diocèse. Ruhama Buni Canellis, une trentenaire divorcée (femme adultère donc !!! elle aussi…) qui élève seule un fils adolescent, semble ravie de la tournure prise par les événements.
« Fortes tentations » sous le soleil de Floride !
Les photos montrant l’homme d’église sur une plage début mai [2009] embrassant une jeune femme en bikini avaient suscité une grande émotion chez les catholiques (conciliaires). Padre Alberto est une célébrité dans la communauté hispanique, qui compte des millions de fidèles à travers tous les États-Unis. Le quadragénaire aux yeux bleus fréquente volontiers les soirées de la jet-set locale, a écrit un best-seller intitulé “Vraie vie, vrai amour” et donne des conseils matrimoniaux à la télévision et la radio. On le surnomme « Padre Oprah », en référence à la célèbre animatrice de télévision américaine.
Certains fidèles se sont sentis trahis par les écarts de leur idole (!!!). Le clergé, arguant du vœu de célibat qu’Alberto Cutié avait prononcé en devenant “prêtre”, l’a fermement condamné, bien qu’il ait demandé pardon pour son péché. Mais des voix se sont élevées pour prendre la défense du pécheur. Certains ont évoqué les « fortes tentations » auxquelles était soumis, sous le soleil de Floride (!!!), cet homme qui entretient son physique en faisant de la musculation. D’autres ont dénoncé les règles « archaïques » de l’Église catholique (église Conciliaire ! on a dit !).
Depuis qu’il est tombé en disgrâce, le père Alberto a relancé malgré lui le débat sur le mariage des “prêtres” dans l’Église catholique. Il fut un temps, avant le XIIe siècle, où celui-ci n’était pas une hérésie, rappellent ses défenseurs. Aux États-Unis, on estime à 25 000 le nombre de “prêtres” catholiques (conciliaires) qui se sont défroqués pour se marier. Afin de calmer les passions, le père Alberto a affirmé ne pas vouloir s’ériger en apôtre du mariage, mais depuis le scandale, 74 % des personnes interrogées dans la région de Miami se disent opposées à l’obligation du célibat pour les prêtres. Un pourcentage en augmentation dans la communauté hispanique. La popularité du père Alberto n’y serait pas étrangère.
(D’après : New York, Adèle Smith ; lefigaro.fr — Publié le 13/06/2009)
* * *
Le « scandale » a fait resurgir dans l’opinion publique le débat sur les supposés problèmes créés par la contrainte de célibat imposé aux “prêtres” dans l’Église catholique. Le père Cutié, âgé de 40 ans alors, s’est marié dans la matinée du 16/06/09 au civil avec sa fiancée originaire du Guatemala Ruhama Buni Canellis.
Le père Alberto Cutié s’est marié mardi 16 juin 2009 après avoir changé d’Église, a rapporté la presse locale
Le père Cutié, âgé de 40 ans [en 2009], s’est marié dans la matinée du 26 juin 2009 au civil avec sa fiancée originaire du Guatemala Ruhama Buni Canellis, 35 ans [idem], à Coral Gables, une ville située près de Miami (Floride, sud-est), selon l’édition électronique du Nuevo Herald.
Le père Cutié avait rejoint fin mai l’église Épiscopale — branche américaine de l’église Anglicane qui n’oblige pas au célibat — après le scandale provoqué début mai par des photos le montrant en maillot de bain en train d’embrasser fougueusement Ruhama Buni Canellis en bikini sur une des plages les plus fréquentées de Miami.
Le 26 juin 2009, Alberto Cutié et Ruhama Buni Canellis se sont mariés dans une cérémonie à l’église de Saint-Bernard de Clairvaux à North Miami Beach. “Bishop” (Faux “évêque” Épisco-Anglican puisque « absolument nul et totalement vain » : l’abbé Antoine Cékada) Frade officiait, assisté par le Rt. Rev Onell Soto (retraité “évêque” épiscopal du Venezuela) et plusieurs autres membres du clergé Épiscopal.
Un bébé est arrivé comme un cadeau de Noël pour le mariage… Le 30 Novembre, Ruhama a donné naissance à une fille Camila Victoria.
(Comme un cadeau de Noël, effectivement !)
Le 31 mai 2012, le “prêtre” épiscopal a annoncé ensuite qu’ils attendaient leur deuxième enfant dans une interview avec le magazine People en espagnol :
« Nous considérons que c’est un cadeau de l’enfant Jésus que nous obtenons un autre enfant dans cette période particulière. C’est le meilleur cadeau de Noël que nous puissions recevoir ».
Le couple, qui s’est marié en 2009, a déjà une fille d’un an appelé Camila Victoria et un adolescent Christian Norton, fils de Ruhama d’une précédente union.
Lors d’une cérémonie intime dans son église épiscopale à Miami, le “prêtre” cubano-américain Alberto Cutié a baptisé dimanche 15 juillet 2012 son fils, Alberto Felipe.
Dans l’église de la Résurrection à Biscayne Park, en Floride, l’eau bénite a coulé dimanche matin sur la tête d’Alberto Felipe, un mois et demi, qui était baptisé par son père, le révérend Alberto Cutié.
Entouré de sa femme, Ruhama Cutié, de sa fille aînée Camila Victoria qu’il a également baptisé l’année dernière, âgée aujourd’hui de 18 mois et de son beau-fils Christian Norton, entre autres, des parents, amis et plus de 100 paroissiens de son église, le révérend embrassa tendrement Alberto Felipe à côté des fonts baptismaux et l’a levé au-dessus de sa tête pour le montré à la congrégation.
« Puisse cette lumière, la lumière de la foi et du baptême, le mener à la lumière qui ne finit jamais, à la lumière de la vie éternelle », a déclaré Cutié après avoir allumé les bougies qu’il a donné aux parrains et marraines de l’enfant : la sœur du “prêtre”, Alina Cutié Rodríguez ; le mari de celle-ci, Freddy Rodríguez ; les frère et sœur de Ruhama, Hermes Canellis et Ileana Canellis.
Tous étaient heureux d’assister à ce dernier chapitre de la vie de Cutié, celui qui après avoir admis qu’il avait une liaison avec sa femme de maintenant, s’est détourné de l’Église catholique romaine (de l’église Conciliaire, bien sûr !) et a rejoint le siège Épiscopal avant de l’épouser en Juin 2009.
« Je suis heureuse et en paix », a déclaré un Ruhama souriante après la “messe”, qui a été suivie d’une petite réception à l’église, située au nord de Miami. « Aujourd’hui est un jour de nombreuses bénédictions. Nous sommes heureux. » a-t-elle dit.
Photos : Hector Torres & YAMPhotography ©
Happy end !
(Potins Cléricaux)
* * *
Ordonné “prêtre” de l’église conciliaire dans l’archidiocèse de Miami le 13 mai 1995 – donc totalement invalide depuis la réforme Pontificalis Romani du 18 juin 1968 – le Padre Alberto a reçu bien sûr, une formation somme toute conciliaire…où l’on voit que pour eux (Eux !) « toutes les religions sont des visages différent du même dieu » (1) ! Aussi, il n’est pas surprenant, pour eux (Eux !) de passer d’une secte (qu’ils croient Église !) à l’autre pour des convenances personnelles.
Il a été officiellement reçu en tant que “prêtre” de l’église Épiscopale (totalement invalide également puisque Anglicane !) le 29 mai 2010 par “Mgr” Leo Frade dans le diocèse de Floride du Sud.
[1] Selon l’église Conciliaire de France (Quel est le sens de l’œcuménisme ? – Eglise Catholique en France) :
« Dans le monde, les Chrétiens représentent une diversité. L’œcuménisme exprime la recherche de communion entre Protestants, Anglicans, Orthodoxes et Catholiques.
L’unité se construit :
– Par la prise de conscience de ce qui se vit de la foi reçue du Baptême dans chacune des confessions chrétiennes.
– Par la prière et l’appel à la conversion adressés à chaque communauté et à l’ensemble de leurs membres.
– Dans la recherche et la relecture patiente de l’histoire pour résoudre les problèmes de division.
– En acceptant de légitimes divergences.
Ce dialogue dans le respect des différences reconnaît et permet d’accroître une réelle communion, entre tous les chrétiens (Protestants, Anglicans, Orthodoxes et Catholiques) qui partagent la même foi en Dieu, Père, Fils et Esprit et le Baptême d’eau. »
Et dans la pensée et le langage de nombreux conciliaires on trouve et on entend :
« N’attends pas que j’essaie de te prouver que ma religion (chrétienne) est la meilleure ! »
« Le Christianisme est-il vraiment une voie privilégiée pour aller à Dieu ? Les autres religions ne sont-elles pas également bonnes ? »
papeFrançois, pas si opposé au mariage des prêtres…
papeFrançois…pas si opposé au mariage des “prêtres” catholiques [conciliaires]
Suite de la série d’articles sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)
Deuxième épisode, Bergo(go)glio pas aussi inflexible que ses prédécesseurs sur la question du mariage des prêtres.
pape François ne semble pas aussi inflexible que ses prédécesseurs sur la question du mariage des prêtres. Dans un livre de conversations paru en 2012, Sobre el Cielo y la Tierra (Sur le Ciel et la Terre), il aborde le sujet du célibat et avoue même avoir eu le béguin pour une fille lorsqu’il était séminariste. La conversation entre Jorge Bergoglio et un rabbin, Abraham Skorka, a été publiée par le site catholique d’informations Aleteia.
Alors qu’il était encore archevêque de Buenos Aires, Jorge Bergoglio raconte avoir déjà été tenté dans son célibat lorsqu’il était jeune :
« Quand j’étais séminariste, j’ai été ébloui par une fille que j’avais rencontrée au mariage d’un oncle. J’avais été surpris par sa beauté, sa brillance intellectuelle… eh bien, j’ai été renversé pendant un bon moment. Je ne cessais de penser et penser à elle. Quand je suis retourné au séminaire après le mariage, je n’ai pas pu prier pendant une semaine parce que, quand j’essayais de le faire, la fille me venait en tête. J’avais besoin de repenser à ce que j’étais en train de faire, j’étais toujours libre car j’étais un séminariste, donc j’aurais pu rentrer à la maison et voilà. Je devais réfléchir de nouveau à mon choix. J’ai choisi de nouveau – ou je me suis laissé choisir par – le chemin religieux. »
Dans la suite de l’entretien, il fait preuve d’une certaine ouverture d’esprit face au mariage des prêtres, en déclarant que la tradition du célibat « est une question de discipline », et que donc « cela peut changer ».
Il rappelle que le choix du célibat n’a été fait qu’à partir de l’année 1100, de manière progressive, opposant peu à peu l’Église d’Orient, qui autorise le mariage (précisément les églises byzantines, ukrainiennes, russes ou grecques-catholiques), et celle d’Occident qui le récuse. À propos des prêtres mariés d’Orient, ils sont pour lui « de très bons prêtres ».
Cependant, il continue « pour le moment [d’être] en faveur du maintien du célibat, avec tous ses pour et ses contre, parce que nous avons dix siècles de bonnes expériences plus que d’échecs. […] Pour l’instant, la discipline du célibat reste ferme ». Mais il laisse exister la possibilité d’un débat :
« Dans le catholicisme occidental, certaines organisations mettent la pression pour plus de discussion à propos de cette question. […] Si hypothétiquement, le catholicisme occidental revoyait la question du célibat, je pense qu’il le ferait pour des raisons culturelles, pas tellement comme une option universelle. »
Pour le vaticaniste Thomas Reese, interrogé par NBC News, ces remarques sont surprenantes car « les dernier papes avaient été très clairs sur le fait qu’ils n’étaient pas ouverts pour changer cela ou en discuter. […] On dirait qu’il pourrait vouloir en parler ».
Photo : pape François, le 14 mars 2013. REUTERS/Alessandro Bianchi
Source : http://www.slate.fr/lien/54863/pape-amoureux-jeunesse-pas-oppose-mariage-pretres
* * *
“Pauvre homme” a pensé sa sœur…
Lorsqu’elle a entendu le nom de son frère résonner au balcon de la basilique Saint-Pierre, Maria Elena Bergoglio, àgée de 65 ans, a fondu en larmes… Et elle a alors pensé : “pauvre homme”. Ce sont les premières confidences de l’unique parente du pape François – leurs trois autres frères et sœurs sont décédés – recueillies par des journalistes vendredi, à son domicile, dans une banlieue résidentielle de Buenos Aires. « Je n’ai même pas pu entendre son nom de famille, Bergoglio, ni François, son nom de pape, tellement je pleurais », raconte-t-elle notamment à “Paris Match” (), expliquant qu’il ne voulait pas devenir pape. « Quand on plaisantait ensemble de cette éventualité, il me disait : “No por favor !” », a-t-elle ajouté. « Une génération les sépare ». Avec onze ans d’écart, Maria Elena Bergoglio explique qu’elle n’a pas trouvé de compagnon de jeu en la personne de son frère durant leur enfance. Mais elle affirme qu’il a toujours été là pour elle. Interrogée sur les valeurs que veut défendre le nouveau pape, la sexagénaire s’est montrée gênée, puis a répondu : « Je sais quel est son vœu : travailler pour les pauvres, pour les plus marginaux (…) J’espère qu’il en aura la force. » …
* * *
60% des Français souhaitent un pape plus progressiste
60% des Français souhaitent que le nouveau pape François soit « plus progressiste » que son prédécesseur Benoît XVI, selon un sondage CSA pour BFMTV publié le soir du 13 mars 2013. 6% des sondés veulent un pape « plus traditionnel », 7% demandent que le successeur de Benoît XVI s’inscrive « dans le prolongement de son action », et 27% sont sans opinion. Ils sont 60% d’hommes et 61% de femmes à vouloir une politique « plus progressiste » du nouveau pape.
Sondage réalisé par internet mardi 12 et mercredi 13 mars 2013, auprès d’un échantillon représentatif de 987 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Quelques œuvres “décalées” de Bergo(go)glio alias papeFrançois — (I)
Dans une interview publiée récemment, le sosie-de-Karl-Marx Leonardo Boff a souligné comment le vrai libéral radical Jorge Mario Bergoglio est vraiment – et c’est quelqu’un qui sait :
« On peut s’attendre à une vraie surprise de la part de François. »
et :
« Par exemple, il y a quelques mois, il a explicitement permis à un couple homosexuel d’adopter un enfant. Il est resté en contact avec des prêtres exclus de l’église officielle pour s’être mariés. »
À noter que :
« À propos du nouveau Pape :
le point de vue de Boff »
Source RORATE CÆLI : « For the record: Boff speaks on the new Pope » ; traduction CatholicaPedia.net
Un lecteur nous a adressé la traduction en anglais du texte intégral de l’interview accordée par Leonardo Boff, ancien prêtre et gourou de la théologie de la libération, à Erich Follath, de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.
S : Professeur Boff, avez-vous été surpris, ravi ou horrifié quand vous avez appris qui avait été élu à Rome ?
Boff : J’espérais que le nouveau Pape prendrait le nom de François, et j’avais prédit que tel serait le cas. En ce sens, j’ai réagi avec une grande satisfaction, jointe à l’espoir que quelque chose allait enfin changer dans cette église tragiquement vétuste. Car le choix de ce nom est tout un programme : François d’Assise est pour une église des pauvres et des opprimés, pour la conscience environnementale et contre l’amour démesuré de la pompe et de la solennité.
Et n’êtes-vous pas déçu que le cardinal Odilo Scherer, de Sao Paolo, n’ait pas été l’élu du conclave ?
Boff : Seigneur ! Tout vaut mieux que Ratzinger sur le trône de Pierre, c’est certain, mais Scherer est un archi-conservateur qui a fait siennes toutes les positions de la curie. Je me réjouis que le nouveau Pape soit originaire d’Amérique du Sud, de la région du monde où il y a le plus de catholiques, et non pas – comme d’habitude – d’Europe. Il y a longtemps que la Chrétienté a son centre dans le Tiers Monde, et l’élection d’un Sud-Américain en tient compte. Mais ce qui est beaucoup plus important, c’est un autre changement : le passage à la vision d’une église sans prétentions, d’une église humble. Et c’est le genre d’église dont le nouveau Pape est partisan.
Le cardinal Bergoglio a critiqué les théologiens libertaires comme vous parce qu’ils sont trop à gauche, trop marxistes.
Boff : En Argentine, les théologiens qui font montre d’esprit critique ont adopté d’autres positions que celles prises au Brésil par mes amis et moi-même. Leur église n’est pas une église de la libération, c’est une « église du peuple », même sous une dictature. Ce n’est pas pour rien, après tout, que Bergoglio s’est fait connaître comme le « cardinal des pauvres ». Il est allé dans les quartiers misérables, il y a parlé aux gens, il a dénoncé l’injustice sociale, et il a mis ses paroles en pratique. Il vivait dans un petit appartement, faisait lui-même sa cuisine, ne se servait jamais d’une voiture officielle. Il a toujours été près du peuple, je le sais de ma propre expérience.
L’avez-vous [jamais] rencontré ?
Boff : Oui, il y a quelques années, lors d’une convention organisée en Argentine, où il faisait un exposé ; nous nous sommes tout de suite compris.
Vos propos semblent étonnement euphoriques si l’on songe que le nouveau Pape est un archi-conservateur qui s’oppose à la contraception, au mariage des prêtres, à l’extension du rôle des femmes dans l’église, au mariage homosexuel…
Boff : Cela, c’est que le Vatican a décrété ; tous les hauts dignitaires ont dû aller dans le même sens, et personne n’était autorisé à le mettre en cause. Cela peut changer à présent.
Avez-vous des raisons de croire que Bergoglio est plus libéral ?
Boff : Oui. Par exemple, il y a quelques mois, il a explicitement permis à un couple homosexuel d’adopter un enfant. Il est resté en contact avec des prêtres exclus de l’église officielle pour s’être mariés. Et personne n’a pu le persuader de modifier sa position, qui consistait à dire que nous devons être du côté des pauvres, même si cela doit aller jusqu’à s’opposer aux puissants.
Mais ne l’a-t-on pas accusé de n’avoir pas assez protégé, et même d’avoir trahi deux des jésuites dont il était responsable à l’époque de la dictature militaire ?
Boff : je suis au courant de ces accusations ; en la matière, je suis du même avis qu’Adolfo Perez Esquivel, lauréat du Prix Nobel de la Paix, qui fut lui-même torturé en tant que dissident et qui connaît bien la question. Il a dit que des évêques avaient en effet soutenu la dictature, mais que Bergoglio n’en faisait pas partie.
C’est contredit par de proches parents des victimes.
Boff : Jusqu’ici, il n’y a eu aucune preuve concrète que Bergoglio ait mal agi. Au contraire, on a dit qu’il avait caché et sauvé plusieurs prêtres. J’ai moi-même rencontré Orlando Yorio, l’un des deux jésuites que Bergoglio aurait, paraît-il, trahis, et il ne m’a jamais fait part de telles accusations.
Quel conseil donneriez-vous au Pape François ? Que devrait-il commencer par faire ?
Boff : Il y a beaucoup à réparer dans l’Église catholique : elle est dans un état déplorable. Benoît XVI s’est surtout attaché à renforcer le pouvoir du Vatican ; il a gouverné avec une rigueur fondamentaliste, [ce fut] un ange de la mort au sein de l’église. Les huit années ou presque de son pontificat ont été encore pires que je ne le craignais, et mes craintes étaient pourtant assez vives. Le nouveau Pape devra dissiper les scandales, encourager une discussion ouverte et démocratique, sans le moindre tabou, sur le célibat des prêtres, la contraception, le rôle des femmes. Il devra répandre une atmosphère de renouveau. Je suis très optimiste à cet égard.
Quelles mesures devront le distinguer en tant que réformateur ?
Boff : Il doit décentraliser l’église, accorder plus de pouvoir de décision aux représentants de chaque continent et de chaque pays. Beaucoup de problèmes passent entièrement inaperçus derrière les murs du Vatican. Pourquoi ne pas organiser un synode en Asie ou en Afrique ? Pourquoi ne pas déplacer le centre des droits de l’homme dans l’église d’Amérique latine ?
Vous, plus que quiconque, connaissez les forces paralysantes du Vatican. Bergoglio n’a pas beaucoup de bons contacts au sein de la curie ; comment pourra-t-il pénétrer dans la mentalité insulaire de ses membres ?
Boff : Il est maintenant le Pape. Il peut tout faire. On peut s’attendre à une vraie surprise de la part de François. Mais cela passera par une rupture avec les traditions, par une mise à l’écart de la curie vaticane corrompue, par le passage à une église qui soit universelle, par la mise en relief de questions nouvelles et essentielles : le fossé entre riches et pauvres, l’inégalité devant la justice. Ce qui s’est produit à Rome est révolutionnaire : un religieux d’Amérique latine a été élu au siège de Pierre.
Croyez-vous que son prédécesseur va se mettre en travers de son chemin ?
Boff : Il est probable que non. Ratzinger est épuisé ; il va se retirer complètement. Il est très occupé par les préparatifs de sa grande rencontre avec le Seigneur.
Source : http://rorate-caeli.blogspot.com/2013/04/for-record-boff-speaks-on-new-pope.html
Traduction CatholicaPedia.net
Que notre traducteur soit ici encore une fois remercié.
* * *
Cérémonie homosexuel dans une basilique de Buenos Aires
Roberto Carlos Trinidad homosexuel lui-même a subit des interventions chirurgicales pour changer de sexe et devient « Florencia » Trinidad, ci-dessus à gauche dans la robe blanche. Il / elle a vécu avec un autre homme, Pablo Goycochea, depuis plus d’une décennie. « Florencia » est une star de la télé dans plusieurs séries sur Telefe – Canal 11 à la télévision Buenos Aires. Il ya quelque temps, le couple homosexuel a adopté (acheté) deux enfants nés le même jour dans une clinique qui fait l’insémination artificielle à San Diego, en Californie.
À suivre pour de nouvelles Œuvres de Bergo(go)glio…