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L’Église est éclipsée… le monde est dans la consternation
L’Église est éclipsée…
le monde est dans la consternation
M. l’abbé Grossin fait un commentaire sur la dernière intervention de Mgr Sandborn.
Elle nous a paru intéressante.
Mgr Sandborn n’a pas tout compris ou ???????
…la Thèse est grotesque.
Quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?
À cette question Mgr Guérard avait répondu : nulle.
Et donc la thèse s’éteint dans le temps ?
Oui.
Alors 50 ans après, la Thèse est éteinte depuis longtemps.
(Ndlr du CatholicaPedia : les accentuations sont de nous)
50 ans de Vatican II
Sermon de Mgr Donald Sanborn, donné le 22 novembre 2015.
Abbé Grossin
Admin
Ce sermon tranche sur tout ce que l’on peut entendre ou lire du côté de la F$$PX. Sa fermeté et sa clarté réjouit les cœurs catholiques qui aiment la vérité et détestent les hérésies modernistes de Vatican II. Cela, c’est la première impression que l’on a si l’on ne creuse pas et que l’on ne cherche pas plus loin. Ce sermon satisfera 99% des catholiques “non una cum” qui le trouveront formidable.
Personnellement, il ne me satisfait pas et ce sur quoi je m’écarte de Mgr Sanborn réside dans Ce qu’il ne dit pas, alors que je suis complètement d’accord avec ce qu’il dit à 100 %.
Je m’explique.
La F$$PX publie une énième Réfutation du sédévacantisme
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous avons présenté le 22 décembre, et la publication (retardée !) d’une énième Réfutation du sédévacantisme par la F$$PX — préfacée par son Excellence Bernie Fellay le destructeur, comme pour apporter les gages nécessaires — que nous vous présentons aujourd’hui… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent d’y voir clair
(suite)
Tandis que les néo-tradis John Salza et Robert Siscoe se débattaient avec le « processus d’édition » de leur nouvel ouvrage contre le sédévacantisme, dont la publication (prévue mi-décembre) se heurtait à des « retards imprévus » [qu’ils attribuent au Diable !], nous vous présentons ci-dessous les divers arguments qu’ils présentent dans leur livre de 700 pages.
Tout d’abord, voici la présentation qu’ils en font sur leur site de promotion et de vente :
Vrai ou Faux Pape ?
Réfutation du sédévacantisme
et d’autres erreurs modernes
par John Salza et Robert Siscoe
Avant-propos de Son Excellence Bernard Fellay
qui écrit :
« Une réfutation complète et définitive, fermement enraciné dans l’ecclésiologie, depuis longtemps nécessaire.
Nous prions donc que Vrai ou faux pape ? trouve sa place chez de nombreux catholiques de bonne volonté.
Le livre de Messieurs Salza et Siscoe va sûrement fournir beaucoup de précision au lecteur. »
« True or False Pope ? » (vrai ou faux Pape ?) est la réfutation du sédévacantisme la plus documentée, détaillée et systématique qui soit. Dans cet ouvrage de sept cents pages, John Salza et Robert Siscoe présentent des déclarations émanant de Papes, de conciles œcuméniques et de Docteurs de l’Église que vous ne trouverez jamais sur un site sédévacantiste. Au moyen de citations directes des principaux apologistes actuels du sédévacantisme, Salza et Siscoe révèlent comment les tenants de cette théorie ont déformé les enseignements de leurs Papes et théologiens favoris, en particulier saint Robert Bellarmin, et aussi comment ils vont jusqu’à se contredire entre eux. L’ouvrage révèle également les nombreuses tactiques calamiteuses auxquelles recourent les sédévacantistes afin de « prouver » la justesse de leurs vues, c’est-à-dire de défendre l’indéfendable.
Les auteurs commencent par démontrer que le sédévacantisme aboutit logiquement à une négation hérétique des attributs (visibilité, indéfectibilité et infaillibilité) de l’Église, ainsi que des marques de cette dernière, notamment l’apostolicité. Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. Ils analysent ensuite d’une manière très détaillée ce que fait l’Église dans l’éventualité d’un Pape hérétique, en se fondant sur les enseignements de tous les théologiens classiques ayant traité de la question. Puis, après une explication très importante de la portée de l’infaillibilité (papale, conciliaire, disciplinaire, nouvelle Messe, canonisations), ils réfutent les arguments des sédévacantistes contre les nouveaux rites de consécration épiscopale et d’ordination des prêtres. Enfin, ils concluent en affirmant la position des Catholiques traditionnels, qui consiste à reconnaître tout en résistant, et ils exposent par le menu les fruits amers du sédévacantisme.
Cet ouvrage pionnier démontre que la thèse sédévacantiste constitue une réaction excessive à la crise dans l’Église, qui s’apparente à la « religion réflexive » du protestantisme. Cela explique pourquoi les sédévacantistes sont divisés en nombreuses factions et sectes opposées les unes aux autres et se condamnant mutuellement, certaines d’entre elles ayant même élu leurs propres « Papes ». Le livre souligne aussi que l’Église subit actuellement une Passion mystique analogue à celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Comme ceux qui avaient perdu leur foi dans le Christ pendant la Passion, les sédévacantistes ont perdu leur foi en l’Église, Son Corps Mystique. Et ce faisant, ils ont pris rang parmi les plus grands persécuteurs de l’Église. Quelle que soit la perspective qu’on adopte sur la crise de l’Église, quiconque lira ce livre en conclura avec la plus grande certitude que loin de constituer une solution à cette crise, le sédévacantisme — l’une des grandes erreurs modernes de notre temps — ne saurait être adopté ou défendu de bonne foi par aucun Catholique véritable.
Rappels :
- Promotion de « True or False Pope ? » par The Remnant
- Interview de Salza et Siscoe par CFN au sujet de leur livre (lien en anglais)
- « Sedevacantism, Fatima & Masonry » (John Salza), TCK Radio ; (lien vidéo en anglais)
Source : http://www.trueorfalsepope.com/
* * *
Williamson, le leurre permanent…
Williamson, le leurre permanent…
Le site “Égalité et Réconciliation” (1) publie, ce 11 février 2015, un entretien avec Mgr Williamson…
Dans cet entretien — qui va en séduire plus d’un — Williamson (le leurre selon VM) occulte l’essentiel ! — qu’il connait très bien, ayant été de nos amis un certain temps, mais il n’en dit rien ! (voir le développement plus bas).
Williamson, c’est le meilleur !… il est très fort…
Voici la présentation qu’en fait “Égalité et Réconciliation” (E&R) :
Entretien exclusif avec Monseigneur Richard Williamson
Propos recueillis par E&R Île-de-France
Monseigneur Richard Williamson est un évêque catholique britannique.
Sacré en 1988 par le fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X, Mgr Marcel Lefebvre, Richard Williamson est excommunié par l’Église catholique (la secte Conciliaire) la même année en raison d’un vice de procédure dans la consécration (la permission du pape n’avait pas été obtenue). Une excommunication non-reconnue par la Fraternité, qui n’empêche pas Mgr Williamson de continuer ses activités, et qui sera levée en 2009.
Fin 2008, Mgr Williamson accorde une interview à la télévision suédoise, au cours de laquelle il affirme que le Concile de Vatican II a provoqué « le chaos théologique que nous avons aujourd’hui » et dénonce l’actuelle « dictature du relativisme » imposée par « les évêques libéraux ».
Dans cette même interview, il fait part de doutes historiques qui lui coûteront une cabale médiatico-juridique durant de longues années :
« Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz. (…) Je pense que 200 000 à 300 000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz. »
Le tollé est immédiat, et la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X, par l’intermédiaire de son supérieur général Bernard Fellay, se désolidarise complètement de Mgr Williamson. Celui-ci exprime par la suite ses regrets d’avoir pu causer des souffrances par ses propos, mais ne les rétracte pas, s’attirant les foudres du cardinal Philippe Barbarin (un laïc déguisé en évêque de la secte Conciliaire), Primat des Gaules, et du Vatican. Suite à l’intervention d’Angela Merkel quelques jours plus tard, l’évêque britannique est sommé par le Vatican de renier publiquement ses propos sur la Shoah. Mais Mgr Williamson ne se rétracte toujours pas, ajoutant même :
« Il s’agit de preuves historiques, pas d’émotions. Et si je trouve des preuves alors je rectifierai. Mais cela va prendre du temps. »
Cette démarche d’historien lui coûtera son poste en Argentine, et lui vaudra même son expulsion du pays. Mgr Williamson a été condamné en avril 2010 par le tribunal de Ratisbonne (Allemagne) pour « incitation à la haine raciale », mais le jugement a été annulé en appel en février 2012 en raison de l’incapacité de l’accusation à prouver que l’interview pour la télévision suédoise avait été diffusée en Allemagne.
Très logiquement, la démarche révisionniste de Mgr Williamson l’a poussé à s’intéresser également aux événements du 11 septembre 2001. Dans son Kyrie Eleison du 1er octobre 2011, pour le dixième anniversaire des attentats, il déclare :
« Avant qu’il ne devienne “antisémite” de seulement poser la question, demandons-nous […] simplement quelle a été la réalité de cet événement. »
Et de compléter en évoquant des « preuves » que les attentats étaient un « inside job ».
E&R Île-de-France l’a rencontré en décembre 2014 pour un entretien exclusif.
Rencontre avec Mgr Richard Williamson par ERTV
- Télécharger la vidéo en mp4 (1.96 Go)
Comme le lecteur peut le constater… Mgr Williamson parle dans cet entretien de l’« église officielle », d’une « fausse église » aux mains de la Franc-Maçonnerie. « L’église officielle a été faussée » dit-il (et il met un “É” majuscule certainement… il y pense tellement fort qu’on l’entend jusqu’ici !). Se définissant comme « la voix dans le désert » actuel, il parle des trois grands mensonges d’aujourd’hui… mais il ne parle pas du mensonge primordial d’aujourd’hui !
Il parle de la Foi… de la foi et de l’humilité… « la solution n’est autre que la Foi catholique ! »
NON Williamson ! la foi n’assure pas la présence du Christ ressuscité parmi nous !
« Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ! » (2)
« Moi Christ ressuscité je serai avec vous jusqu’à la fin du monde » (3)
La foi n’assure pas la présence du Christ ressuscité parmi nous ! Ce n’est que le Sacerdoce qui assure cela !
Et Williamson n’en parle pas ! pour lui Giovanni Battista Montini (F∴) était le Pape Paul VI…
Pour lui, le clown blanc actuel est Pape !… (certes d’une « fausse église » mais « Église officielle » ; certes « ça ne correspond plus à la vrai Église »)…
Mais pour lui, c’est l’Église !
Alors que cette « Église officielle » éclipse (détruit pour lui) l’Église catholique en détruisant (effectivement) le Sacerdoce ! comme Rore-Sanctifia nous l’a prouvé.
« Moi Christ ressuscité je serai avec vous jusqu’à la fin du monde »
Même par UN seul prêtre VALIDE fût-il mauvais !
[1] « Égalité et Réconciliation » est une association politique fondée en juin 2007 par son président Alain Soral ainsi que par Jildaz Mahé O’Chinal et Philippe Péninque, deux anciens militants du Groupe Union Défense (GUD).
Elle est d’abord très proche du Front national (FN), avant de prendre ses distances avec lui. Si elle se définit comme « nationaliste de gauche », elle est classée à l’extrême droite par la plupart des observateurs, de même que son président Alain Soral dont elle a pour but de promouvoir les idées « sur la gauche du travail et la droite des valeurs ». Appelant à dépasser les clivages sur plusieurs plans — partisans, ethniques, religieux et sociaux —, elle entend lutter contre les libéraux-libertaires, le mondialisme et le sionisme ; certains observateurs considèrent qu’elle est antisémite. Sa faible base militante est compensée par un site Internet dont l’audience lui confère une forte visibilité.
[2] « Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire »… (Jn 15,5)
[3] « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous toujours jusqu’à la fin du monde. » (Mat 28, 18;20)
Le mystère d’iniquité est déjà parmi nous…
Le mystère d’iniquité est déjà parmi nous…
Chers amis lecteurs, j’ai trouvé sur un site concurrent, et qui aurait pu être ami, ce grand texte, tout à fait d’actualité en cette époque de châtiments, dont le plus terrible, « voisin de la damnation éternelle » est l’aveuglement spirituel.
J’ai mis en gras ou en couleur les passages et expressions qui m’ont paru être les plus emblématiques des réflexions et méditations que nous devons avoir sur l’état du monde présent, de la fausse église et de cette malheureuse tradition dont l’aveuglement spirituel, vrai châtiment, montre à l’évidence que le mystère d’iniquité est déjà à l’œuvre parmi nous…
Pierre Legrand.
À la Justice de Dieu
« QUI connaît la puissance de Votre colère ? Quelle terreur mesurera vos vengeances ? (psaume 89,13) Qui pourrait peser comme il le faut la grandeur et la multitude des supplices que Vous avez préparés aux pécheurs, et que Votre Toute Puissance leur infligera en son temps ?
« Car, comme Votre Miséricorde est infinie, Votre justice l’est aussi. Elle se manifeste en une infinité de manières, non seulement en l’autre vie, mais encore en celle-ci, qui néanmoins est à proprement parler le temps de la Miséricorde, afin que tous les hommes apprennent à Vous craindre, et que ceux qui ne sont pas touchés de Votre Douceur le soient du moins de Votre sévérité.
« Vous avez fait connaître Votre justice et Votre Colère contre le péché, lorsque, pour un seul péché, Vous avez précipité du ciel dans l’enfer tant de milliers d’anges incomparablement plus excellents que tous les hommes, et que Vous les avez condamnés à des supplices éternels, sans nulle espérance de pardon. Votre justice n’a été arrêtée ni par un grand nombre, ni par l’excellence et la beauté de leur nature, ni par l’étendue de leur génie, qui avait une claire connaissance de toutes choses. Vous n’avez eu nul égard aux louanges, aux bénédictions, à la reconnaissance, à l’honneur et à la gloire que Vous auriez pu recevoir d’eux durant toute l’éternité, si Vous leur aviez pardonné cette offense. Quelque grande que fût la perte d’un si beau chef-d’œuvre de Vos mains, et de la gloire qu’il eût pu Vous procurer, Vous avez mieux aimé subir cette perte que de pardonner cet unique péché.
Abbé BASILIO MÉRAMO : RÉPONSE AU SUJET DE LA PROPHÉTIE DU PÈRE PEL
Abbé Basilio Méramo :
Réponse au Sujet de la Prophétie du Père Pel
Nous nous référons au dernier commentaire ELEISON de Mgr Williamson, en date du 27 septembre 2014.
Il est très fréquent de mal interpréter par méconnaissance ou mauvaise vision, tel un nain qui voit et juge tout depuis sa petite taille, à moins d’être juché sur les épaules d’un géant et de voir ainsi mieux que ce dernier.
Aussi faut-il avoir l’humilité de Zachée (qui était de petite taille) et grimper sur un sycomore afin de voir venir d’en haut Notre Seigneur Jésus-Christ.
On confond normalement (ou plutôt anormalement) la fin des derniers temps apocalyptiques et la fin du monde (c’est-à-dire la fin de tous les temps).
Se recentrer sur l’essentiel
Petit commentaire : Ne serait-ce pas là en réalité le péché originel du traditionalisme, que de n’avoir pas voulu ou ne pas s’être donné les moyens de rejeter doctrinalement par la puissance de l’anathème tous ceux qui ne professaient plus la pure doctrine catholique ? En fait, par cette défection des meilleurs et de ceux qui au sein de l’Église étaient investi du sacerdoce plénier, le châtiment était déjà à l’œuvre puisque les vrais moyens de réagir se sont trouvés gravement en défaut… Lorsque les catholiques semper idem et antilibéraux rejettent absolument toute cette fausse église Conciliaire, ses “pontifes”, prélats, rites, sacrements, etc… ils rejettent par là-même toute velléité de pragmatisme et œuvrent indubitablement pour la véritable UNITÉ de l’Église en restant fermes sur les principes et résolument fermés à toutes les formes d’hérésie et d’erreur… Eux seuls semblent avoir compris la véritable signification du “nullam partem” ! En refusant de mettre cette priorité absolue au calendrier et à la source de sa réaction légitime contre la révolution en chape et en tiare, en adoptant tant dans les faits que dans les postures un pragmatisme et un attentisme dissolvants et blasphématoires, le traditionalisme, presque toutes tendances confondues, s’est volontairement (aveuglement-châtiment) privé des Moyens Surnaturels Exclusivement Catholiques de combattre réellement l’apostasie des antichrists de Rome et d’ailleurs…et, par le fait même, s’est coupé des canaux de la Grâce qui seule permet de voir clair et de marcher droit !
Sans cette intransigeance surnaturelle et de droit divin, le traditionalisme s’est retrouvé comme mort-né, sans fruits, balloté de chapelle en chapelle entre les mains du Diable, tout juste bon à faire le perroquet d’une foi mondaine et “libéralisée” et à n’être que le distributeur d’une liturgie et de sacrements, devenus au fil du temps et de l’extinction du sacerdoce valide, des leurres diaboliques…….
Un Principe divin incontournable…
ou comment ne pas mettre, comme les traditionalistes, depuis 50 ans, la charrue avant les bœufs…..et le pragmatisme à la place des principes !
Un principe divin, une règle de conduite valable pour tous en tous temps et en tous lieux.
« Le principe du pragmatisme, c’est de n’avoir pas de principes »
« Seuls les principes peuvent sauver les nations »
(Comte de Chambord)
Mgr Freppel remarquait avec raison que l’abandon des principes conduit inéluctablement aux catastrophes. On ne peut que craindre l’avertissement de saint Pie X : « Si la règle semble un obstacle à l’action, on se dit que dissimuler et transiger facilitent le succès : on oublie alors les règles sûres, on obscurcit les principes, sous prétexte d’un bien qui n’est qu’apparent. Que restera-t-il de cette construction sans fondations, bâtie sur le sable ? »
Le but de cette étude est de démontrer, que le principe sus-dit est absolument catholique, et ne peut souffrir ni abandon, ni exception, étant voulu de Dieu Lui-même.
I – La Révélation
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, c’est la volonté très ferme et explicite de Dieu, que les hommes qu’Il daigne gratifier de Sa pure et vraie doctrine se gardent absolument de frayer avec ceux qui en professent une autre différente, au risque de rentrer en collusion avec la partie adverse et de manquer ainsi aux devoirs de sa charge. C’est ce qu’on appelle la prévarication. C’est la toute première recommandation qu’Il tient à faire à Moïse, lorsqu’Il conclut l’alliance avec lui : « Garde-toi de t’allier aux habitants des pays où tu vas, de peur qu’’ils ne soient pour toi un piège. Mais vous renverserez leurs autels et briserez leurs idoles … » (Ex. 34, 11) Notre Seigneur, à son tour, mettra souvent en garde Ses disciples contre le levain de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens (Mt 16, 6 ; Mc 8, 15), contre les faux prophètes revêtus de peaux de brebis (Mt 7, 15) qui induiront beaucoup de gens en erreurs (Mt 24, 11) et même les élus si possible (Mt 24, 24). Les Apôtres seront si marqués par ces avertissements du divin Maître, qu’ils les transmettent avec force à leurs propres disciples : — « Je vous en prie, Frères, gardez-vous de ces scandaleux qui vont à l’encontre de la doctrine que vous avez reçue : évitez-les, car ces gens-là ne servent pas le Christ » (Rm. 16, 17). — « Je le répète : si quelqu’un vous prêche un évangile différent que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1, 9). — « Si quelqu’un vient à vous qui ait une doctrine différente, ne le recevez pas chez vous et ne le saluez même pas. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jn 10).
On pourrait ajouter d’autres passages de l’Écriture encore, ceux-là suffisent amplement, étant dictés par le Saint Esprit, pour nous convaincre que le devoir de nous garder des fauteurs d’hérésie (ou de religions fausses) est bien de droit divin.
II – La Tradition
Les premiers Pères de l’Église ne pouvaient pas oublier ces anathèmes doctrinaux, et ne purent que répéter sur tous les tons l’exhortation de saint Paul : « Fuis l’hérétique ! » (Tit. 3, 10). — « Fuyez les hérétiques, ce sont des successeurs du diable qui a réussi à séduire la première femme. » (St Ignace d’Antioche). — « Fuis tout hérétique ! » (St Irénée). — « Fuyez le venin des hérétiques ! » (St Antoine du désert). — « Ne t’assied pas avec des hérétiques ! » (St Ephrem). Et saint Vincent de Lérins tient à nous préciser : — « L’Apôtre commande cette intransigeance à toutes les générations » il faudra toujours anathématiser ceux qui ont une doctrine contraire à celle reçue ».
C’est pourquoi, au XIXe siècle, un Dom Guéranger écrira à Mgr d’Astros : « Un des moyens de conserver la foi, une des premières marques de l’unité, c’est la fuite des hérétiques. ». En effet, cette « première marque de l’unité » concerne évidemment l’unité de foi, la première note caractéristique de l’Église catholique, (une, sainte, catholique et apostolique) qui ne peut avoir « qu’un seul Seigneur et une seule foi » (Eph. 4, 5). Cette même Église, qui avertit solennellement les futurs sous-diacres ainsi : « Restez fermes dans la vraie foi catholique, car selon l’Apôtre, tout ce qui ne provient pas de la foi est péché (Ro. 14, 23), schisme, étranger à l’unité de l’Église ». Aussi pour mieux comprendre non seulement l’ancienneté, mais surtout le caractère absolu de notre principe, il nous faut garder bien gravé dans l’esprit que durant plus de mille ans de schisme entre les byzantins et Rome on n’a jamais, sans aucune exception, conclu un seul accord canonique avec des Uniates avant que ceux-ci n’aient pleinement reconnu la doctrine catholique sur les dogmes controversés (Filioque, Primat du Pape etc…).
D’après le Père Jean ; Février 2014