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Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

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Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

 

Sermon de l’abbé Louis J. Campbell

(préfacé par Thomas A. Droleskey, Ph.D.,

responsable du site catholique américain www.Christorchaos.com)


 

L’abbé Louis J. Campbell, pasteur du Saint Jude Shrine (sanctuaire de saint Jude) à Stafford (Texas), élevé au saint Sacerdoce le 3 septembre 1961 dans l’Ordre de Saint Augustin (dans la province canadienne de Nouvelle-Écosse), m’a permis de publier son sermon de ce jour, vingt-cinquième Dimanche après la Pentecôte (messe du cinquième Dimanche après l’Épiphanie), qui résume d’une manière à la fois succincte et très claire la situation à laquelle nous devons faire face aujourd’hui. Je le remercie de m’avoir autorisé à mettre cet important sermon à la disposition des lecteurs de notre site.

 
la parabole du bon grain et de l’ivraie
 

La parabole que Jésus nous conte aujourd’hui sur la mauvaise graine qui pousse à côté de la bonne ne saurait nous surprendre, car nous savons fort bien qu’en ce bas monde, les méchants côtoient les bons. Mais lorsqu’on y regarde de près, on constate que Jésus parle non pas du monde, mais de l’Église. Car dans le champ de l’Église elle-même, le démon a planté sa mauvaise graine, dont Judas fut le prototype : « Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… » (Jn. 13 : 2).

 

Bien sûr, Notre Seigneur parlait non seulement des temps apostoliques, mais aussi de chaque âge de l’Église, jusqu’au temps de la moisson. Mais si les « mauvaises herbes » n’ont pas encore été mises en gerbes pour être brûlées, cela signifie qu’elles sont toujours parmi nous, en train de tramer leurs complots maléfiques afin de séduire l’innocent et de susciter la révolution.

 

« Mais comment peut-il y avoir de mauvaises herbes dans l’Église ? » Il y a une Révolution au sein de l’Église. La révolution n’est autre que le renversement et le remplacement de l’ordre préexistant. C’est ce qu’a accompli la Révolution française de 1789, qui a renversé la monarchie et l’Église en France, exécutant un roi et une reine innocents, des milliers d’évêques, de prêtres et de religieux, des centaines de milliers de citoyens français innocents. La Révolution fut en définitive l’œuvre de la franc-maçonnerie, que l’Église avait déjà condamnée un demi-siècle auparavant.

 

Mais les révolutionnaires n’allaient pas s’arrêter là. Un prêtre français apostat, le chanoine Roca, déclarait déjà, à la fin du dix-neuvième siècle : « Le culte divin tel que la liturgie, le cérémonial, le rituel, tels que les prescriptions de l’Eglise romaine les règlent, subira une transformation à la suite d’un concile œcuménique […] La papauté tombera, elle mourra sous le couteau sacré que les Pères du dernier concile forgeront. Le César pontifical est l’hostie consommée pour le sacrifice. » (Évêque Rudolph Graber, Athanasius and the Church of Our Time, page 35). Un franc-maçon français de premier plan (1) (Yves Marsaudon, “L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition”), a écrit en 1908 : « Le but n’est plus de détruire l’Église, mais plutôt de se servir d’elle en l’infiltrant » (Évêque Graber, pages 38 et 39).

 

Tel était déjà le plan des sociétés secrètes maçonniques depuis des générations. Elles devaient poser des pièges au clergé dans les sacristies, les séminaires et les monastères, afin de lui faire suivre « une révolution en tiare et en chape […] en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques » (instruction permanente de l’Alta Vendita).

 

La franc-maçonnerie étant la “matrice”, ainsi que le Pape Pie XII l’a appelée, le communisme fut une “retombée” de ce qui s’était passé avant lui en France. En 1936, le Parti Communiste ordonna que des jeunes gens compétents fussent préparés secrètement à entrer dans des séminaires et des monastères pour y être ordonnés prêtres. Manning Johnson, ancien membre du Parti Communiste d’Amérique, fit en 1953 la déposition suivante devant la Commission sur les activités anti-américaines de la Chambre des Représentants (HUAC) :

 

« Aux États-Unis, les dirigeants communistes se sont rendu compte que dans ce pays, la tactique d’infiltration devait s’adapter aux conditions américaines […] Aux stades précoces, il fut décidé qu’avec les seules forces modestes dont ils disposaient, les communistes devraient concentrer leurs agents dans les séminaires. La conclusion pratique qu’en tirèrent les dirigeants rouges fut que ces institutions permettraient à une petite minorité communiste d’agir sur l’idéologie des futurs ecclésiastiques dans un sens favorable aux visées communistes […] Cette politique consistant à infiltrer les séminaires réussit au-delà des espérances communistes. »

 

Mme Bella Dodd, elle-même membre éminent du Parti Communiste, se convertit au catholicisme en 1952 et commença dès lors à révéler les tactiques du Parti : « Au cours des années trente, nous avons placé des centaines de jeunes gens dans le sacerdoce afin de détruire l’Église de l’intérieur […] À l’heure actuelle, ils occupent les plus hauts postes de l’Église. » À l’avenir, selon elle, « on ne reconnaîtra plus l’Église catholique ». Cela, c’était des dizaines d’années avant l’ouverture du Concile Vatican II ;

 

« Selon quelqu’un qui a assisté aux conférences de Bella Dodd (le Frère Joseph Natala), l’intention était de détruire non pas l’institution de l’Église, mais plutôt la Foi des fidèles, voire d’utiliser, si possible, ladite institution pour détruire la Foi en promouvant une pseudo-religion : quelque chose qui ressemblerait au catholicisme, mais qui ne le serait pas en réalité. La Foi étant détruite, Dodd explique que l’on instillerait dans l’Église un complexe de culpabilité […], que l’on présenterait “L’Église du passé” comme étant oppressive, autoritaire, pleine de préjugés, arrogante en tant que prétendu possesseur unique de la vérité, et responsable des divisions entre familles religieuses au cours des siècles. Cela s’imposerait pour faire honte aux dirigeants de l’Église, les amenant ainsi à l’“ouverture au monde”, de même qu’à une attitude plus souple vis-à-vis de toutes les religions et philosophies. Les communistes exploiteraient alors cette ouverture dans le but de miner l’Église. »

 

N’avons-nous pas été témoins de tout cela ? Une fois implantées, ces « mauvaises herbes », évêques et cardinaux maçonniques et(ou) communistes, firent carrière à Rome, et en 1961, lors de l’ouverture de Vatican II, ils s’unirent pour arracher aux véritables évêques et cardinaux la maîtrise des débats, appliquant de la sorte leur programme de destruction de la Foi. Le cardinal Léon-Joseph Suenens put ainsi se vanter que Vatican II avait été 1789 dans l’Église. Après le Concile, le Grand-Orient de France fit état d’une « gigantesque révolution dans l’Église », qu’il considérait comme « un prélude à la victoire » (Évêque Graber, page 71).

 

Les prêtres, les évêques et la papauté elle-même ont été les premières victimes de la Révolution. Mais leur désastreux échec avait été prophétisé dans les Saintes Écritures, et il était connu de l’Église primitive. Le grand Cardinal Manning (1808-1892), écrivant sur les enseignements des premiers Pères de l’Église, a écrit ceci :

 

« Rome apostasiera de la foi, écartera le Vicaire du Christ et retournera à son paganisme primitif […] L’Église sera ensuite dispersée, rejetée dans le désert et restera pour un temps – comme à ses débuts – invisible, cachée dans des catacombes, des repaires, des montagnes, des  cachettes ; pendant un temps, elle sera en quelque sorte balayée de la surface de la terre. Tel est le témoignage des Pères de l’Église primitive » (Cardinal Henry Edward Manning, The Present Crisis of the Holy See, 1861, Londres : Burns and Lambert, pages 88 à 90).

 

Nous pouvons trouver quelque réconfort dans le fait que l’“église” à la ruine de laquelle nous assistons actuellement n’est pas la véritable Église, mais la fausse église maçonnique. Notre meilleure défense contre le mal et cette fausse église réside dans le Saint Sacrifice de la Messe. Mais nous avons aussi le Saint Rosaire, par lequel Notre Dame devient « redoutable comme une armée rangée en bataille ». Puisse-t-elle, par la puissance de Dieu, avec saint Michel et tous les Saints Anges, ainsi qu’avec nos prières, être victorieuse dans la bataille !

 

 

 

_____

 

 

Source : http://christorchaos.com/FatherLouisJ.CampbellontheWheatandtheCockle.html

 

Traduction : CatholicaPedia.net

Un grand merci à notre traducteur professionnel.

 

 


[1] NdT : Combien il nous coûte d’écrire « un franc-maçon français », ce grotesque oxymore (tel « un socialiste intelligent ») dont l’auteur (américain : on voudra donc bien lui pardonner) ne nous épargne pas la lecture !…

Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

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Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

ou florilège des aberrations d’un laïc déguisé en pontife de la secte conciliaire…

 

Dans un long article, M. l’Abbé Jean-Pierre Boubée (F$$PX) nous dresse un petit catalogue hallucinant de notre Bergoglio, clown jésuite et moderniste qui « mène la barque de Pierre sur les récifs » (JP. Boubée dixit !).

pagliaccio-Francesco

J’ai résumé pour vous la substantifique moelle de ce travail clérical afin de mieux mettre en relief l’aberration criminelle qui consiste, pour les évêques et prêtres de la F$$PX à qualifier ces personnages apostats du titre de catholique et de leur attribuer toute l’autorité dont ils sont ipso facto déchus en raison même de leur apostasie.

Mes éventuels petits commentaires sont en vert.

 


 

1/ le pape François ébranle les certitudes les mieux établies de l’Église catholique.

Comme vous le constatez, ça commence très fort !!!

 

2/ Bergoglio admire Henri de Lubac et Michel de Certeau.

et l’Abbé nous dit : « cela ne laisse pas présager d’une forte orthodoxie »

C’est le moindre que l’on puisse dire !!!

 

3/ Bergoglio fait plus penser à un vieux curé de campagne qu’à un Souverain Pontife…

Oui, sauf que nos curés de campagne avaient la foi catholique dans leur immense majorité ! Cette comparaison est pour le moins inadéquate…

 

4/ Bergoglio dit que l’esprit missionnaire est une pompeuse absurdité.

Quoi d’étonnant de la part d’un apostat ?

 

5/ Bergoglio est résolument œcuméniste sans état d’âme.

Il ne fait en cela que suivre les pères du conciliabule Vatican II…

 

6/ Bergoglio est injuste envers les siècles de chrétienté, nous dit l’Abbé.

Il pratique un socialisme christianisant et est favorable à l’éradication de toute forme de pouvoir temporel.

 

7/ Bergoglio détruit les repères moraux du Bien et du Mal.

Et ils appellent cet homme un « Pontife » ???

 François clown par Foi V2.6

8/ Bergoglio infuse dans l’esprit des fidèles une confusion morale ou amorale propre au modernisme, en pratiquant le tour de force rhétorique qui permet de confondre tous les domaines et de justifier tous les désordres.

Et ils appellent ce personnage « Votre Sainteté » ?

 

9/ Bergoglio confond regard de Dieu (sur nos personnes) et jugement de Dieu (sur nos actions) et blasphème en laissant entendre que Dieu aime l’action mauvaise ou le péché.

Refus de juger, cet usurpateur ne peut remplir une mission catholique !

 

10/ Bergoglio pratique la méthode jésuitique qui consiste à répondre à une question par une autre question. Ce faisant il entraîne l’interlocuteur vers une interrogation existentielle qui le culpabilise.

Ce vrai « pape d’eux » est un redoutable…jésuite !!!

 

11/ Bergoglio, comme tout bon moderniste, est centré sur l’homme et son contexte. Tout l’ordre divin disparaît alors.

Bishop of Rome

 

12/ Bergoglio, comme tout bon progressiste affirme que proclamer des certitudes serait une « transmission désarticulée », alors que l’essentiel c’est de prêcher l’amour.

Pour cet apostat, toute certitude dogmatique relève de « l’orgueil et de la maladresse » !

 

13/ Dans une vision obstinément phénoménologique, Bergoglio nie la distinction entre l’ordre des substances et celui des accidents. Cette tournure d’esprit est au service de la révolution qui ébranle les certitudes de Foi et de raison au profit d’un devenir annoncé comme meilleur.

Qu’attendre d’autre d’un moderniste jésuite et d’un progressiste bon teint ?

 

14/ Bergoglio privilégie le « peuple de Dieu » au détriment de la hiérarchie.

Avec Bergoglio le « sentire cum Ecclesia » devient affectif et fondé sur une expérience communautaire.

Qu’attendre d’autre de la part d’un antipape révolutionnaire ?

 

15/ Pour Bergoglio, ce qui est « vieux » n’est plus adapté à l’existentiel !

Bergoglio nie le rôle de la Tradition et bafoue par là même l’influence surnaturelle de l’Esprit Saint.

Progressisme révolutionnaire…du passé faisons table rase…!

 

16/ Bergoglio partage un certain illuminisme avec le theilardisme.

Ténébreuse alliance de la gnose et du modernisme….

 


 

Après cette énumération édifiante de l’Abbé Boubée, on peut réellement s’interroger sur la véritable localisation du mystère d’iniquité : ceux qui se mettent gravement en dehors de l’Église, de par leur modernisme et progressisme forcené, ou ceux qui, comme les traditionalistes insultent leur Dieu en nous disant depuis si longtemps que ces gens-là sont toujours l’Église et qu’ils conservent toute leur autorité apostolique…à laquelle les traditionalistes s’empressent d’ailleurs de désobéir lorsqu’ils le jugent nécessaire selon leurs propres critères qu’ils croient être ceux de l’Église…?

Après avoir lu tout cela, poser la question n’est-ce pas y répondre ?

La simplicité de la foi l’exige.

 

 

Vatican d’EUX : La nouvelle curie de Bergo(go)glio prend forme…

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www.chiesa.espressonline.it

Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome

Journal du Vatican / Voici comment la nouvelle curie prend forme

La réforme d’ensemble est encore à venir. Mais, pour le moment, pape François avance à sa guise. En semant la terreur chez les nombreux dirigeants qui sont encore en attente d’être confirmés dans leurs fonctions. Les développements de l’affaire Chaouqui.

par Sandro Magister

magister

Ndr du CatholicaPedia Blog : Sandro Magister est un “vaticaniste” conciliaire… comme tel, son langage est faussé par le fait que l’église Conciliaire n’est plus (pas) l’Église catholique ! Nos lecteurs habituels connaissent les « pièges » de ce langage mais nous mettons en garde le lecteur novice ou occasionnel (conciliaire peut-être ???) qui  pourrai penser que l’église Conciliaire soit l’Église catholique ; que le pape soit Pape ; que les évêques soient Évêques ; que les prêtres soient Prêtres…etc. etc. etc. Alors qu’il n’en est rien ! et que depuis la réforme Pontificalis Romani du 18 juin 1968 « Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. » (abbé Yves Maury)

Ce langage truqué désigne donc : l’église Conciliaire pour l’Église catholique : un pape conciliaire pour un laïc déguisé en Pape portant une soutane blanche : un évêque conciliaire pour un laïc déguisé en Évêque portant une soutane (colorée quand il en porte une…) ; un prêtre conciliaire pour un laïc déguisé en Prêtre portant la soutane ou pas… etc.

 

Cité du Vatican, le 22 octobre 2013 – Avec pape François une “révolution évangélique” s’est amorcée, a déclaré de manière péremptoire, à la fin du mois d’août, l’Uruguayen Guzman Carriquiry Lecour, secrétaire de la commission pontificale pour l’Amérique latine et par conséquent le laïc le plus élevé en grade au Vatican, très lié au souverain pontife actuel depuis des années.

L’un des effets de cette “révolution” peut être perçu dans la série de décisions prises à un rythme rapide par l’évêque de Rome dans le but de modeler une curie romaine à son image et à sa ressemblance, qui donne ainsi suite à ce qui lui a été demandé par une bonne partie des cardinaux qui l’ont élu.

En effet, même si Jorge Mario Bergoglio continue à préférer se définir comme “évêque de Rome” et à signer uniquement du simple nom de François sans faire suivre celui-ci des lettres “PP” qui signifient pape, il se comporte, en ce qui concerne le gouvernement des organes centraux de l’Église, d’une manière nettement plus décidée que son prédécesseur Benoît XVI.

 

Deux exemples illustrent bien ce changement de rythme.

 

Lorsque Joseph Ratzinger fut élu pape, il avait probablement déjà en tête le nom de celui qui serait son secrétaire d’état. Mais celui qu’il avait choisi, le cardinal Tarcisio Bertone, ne succéda à Angelo Sodano que le 15 septembre de l’année suivante, dix-sept mois plus tard.

À la fin du mois de septembre, le cardinal Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a raconté à la chaîne de télévision catholique canadienne « Salt and Light » que, lorsqu’il fut invité à déjeuner, le 17 mars dernier, par pape Bergoglio qui avait été élu quatre jours plus tôt, celui-ci avait déjà en tête, lui aussi, le nom du nouveau secrétaire d’état. Et en effet, le 15 octobre dernier, après sept mois seulement de pontificat, le cardinal Bertone a été remplacé par l’archevêque vénitien Pietro Parolin (qui prendra matériellement possession de son poste dès qu’il aura surmonté les suites d’une intervention – « sans gravité » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican – qu’il a subie au service de chirurgie hépatobiliaire de l’hôpital de Padoue).

D’autre part pape Ratzinger, qui a une très grande sensibilité liturgique, attendit presque deux ans et demi avant de changer de maître des cérémonies pontificales. Il appela à Rome le Génois Guido Marini, dernier diacre caudataire du cardinal ultraconservateur Giuseppe Siri, en remplacement de son presque homonyme Piero Marini, ancien secrétaire et fidèle d’Annibale Bugnini, le véritable architecte de la réforme liturgique postconciliaire, qu’un Paul VI « repentant » envoya finir ses jours dans la lointaine nonciature de Téhéran. Et lorsque, en octobre 2008, Benoît XVI nomma également cinq nouveaux consulteurs du service des cérémonies pontificales, il choisit des ecclésiastiques ayant une sensibilité traditionnelle semblable à celle de Marini (Guido).

En revanche pape Bergoglio, qui d’ailleurs ne semble pas mettre la liturgie au nombre de ses priorités, a profité immédiatement du fait que les consulteurs choisis par son prédécesseur étaient arrivés au terme de leur mandat de cinq ans. Et c’est ainsi que, au bout de sept mois de pontificat seulement, il a voulu – ce qui est significatif – les remplacer tous. En allant jusqu’à rappeler au service l’une des victimes du changement intervenu cinq ans plus tôt, le père Silvano M. Maggiani, chef de service à la congrégation pour le culte divin et allié historique de Marini (Piero).

D’autre part s’il est vrai que Benoît XVI a changé au bout de quelques mois de pontificat le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, en transférant au diocèse d’Assise le titulaire de l’époque, l’archevêque Domenico Sorrentino, qu’il considérait comme n’étant pas en harmonie avec sa propre sensibilité liturgique, il est tout aussi vrai que, dans le même laps de temps, pape François a déjà transféré à des postes de moindre importance non pas une mais bien trois personnalités de haut niveau : le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, considérés comme figurant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine en ce qui concerne la sensibilité théologico-liturgique.

Ces brusques changements d’affectation ne comportant pas de promotion, ainsi que le fait que, dans leur très grande majorité, les titulaires des postes de direction n’ont encore été confirmés que provisoirement – « donec aliter provideatur » – ont créé au sein de la curie un climat généralisé de terreur que n’atténue guère le qualificatif d’“évangélique” appliqué à la « révolution » en cours.

Bien évidemment, dans un climat de ce genre, le plus grand danger est d’être accusé d’être un agent ou un complice de toute action de résistance contre-révolutionnaire, qu’elle soit réelle ou imaginaire.

 

*

 

Un exemple éclairant à cet égard, même s’il est mineur, est celui de la jeune Francesca Immacolata Chaouqui, que le pape a nommée membre de la commission consultative en charge des activités économico-financières du Vatican, sur les indications du secrétaire de cette commission, Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, qui fait partie de la fraternité sacerdotale de la Sainte-Croix, Opus Dei. Il ne semble pas vraisemblable – mais cela a pourtant été écrit – que la dame en question ait été invitée à plusieurs reprises à prendre des repas avec le pape. Il apparaît, en revanche, que sa cote n’a pas été entamée par les articles qui – entre autres – l’indiquaient comme étant la source de tweets insultants pour le cardinal Bertone et l’accusaient d’avoir violé le secret auquel elle était tenue en diffusant par e-mail des documents confidentiels concernant la commission.

chaouqui

Il y a en effet au Vatican des gens qui sont arrivés à la conviction que cette dame est victime d’un complot “contre-révolutionnaire” et que ses tweets et son courrier e-mail ont été manipulés par le biais de manœuvres provenant de Grande-Bretagne. Il n’y a pas grand monde pour ajouter foi à cette version qui fait penser à un film d’espionnage mais, en l’absence d’un signal clair du pape à ce sujet, la majeure partie des membres de la curie aime mieux faire semblant d’y croire. Notamment afin de ne pas connaître, dans le monde ecclésiastique, un destin semblable à celui que semble avoir connu, dans le monde des médias, le chroniqueur qui avait fourni les principaux détails à propos de l’affaire Chaouqui et dont la signature semble avoir disparu du quotidien et de l’hebdomadaire qui avaient publié ses articles documentés.

 

*

 

Pour en revenir à des questions – peut-être – plus sérieuses, on peut ajouter que l’importante nomination du Brésilien Ilson de Jesus Montanari, 54 ans, appartenant au clergé du diocèse de Ribeirão Preto (dans l’état de São Paulo), au poste de secrétaire de la congrégation pour les évêques a également été révolutionnaire à sa manière.

Révolutionnaire non pas tant en raison de la relative jeunesse de celui qui a été nommé. Ses quatre prédécesseurs immédiats ont été appelés à ce poste respectivement à 72, 71, 64 et 71 ans ; mais en 1990 Francis J. Rigali, qui était alors archevêque et président de l’académie pontificale ecclésiastique, fut lui aussi nommé à ce poste à 54 ans.

Ni en raison du fait que Montanari n’est pas encore évêque. Giovanni Battista Re ne l’était pas non plus quand il fut nommé en 1987, à l’âge de 53 ans, par Jean-Paul II. Et Ernesto Civardi ne l’était pas davantage quand il fut choisi en 1967, à l’âge de 61 ans, par Paul VI.

Mais, à cette époque, Re était déjà présent à la curie depuis seize ans et il y avait huit ans qu’il était assesseur, c’est-à-dire numéro trois, de la secrétairerie d’état. Quant à Civardi, il travaillait depuis 1934 à la sacrée congrégation consistoriale (l’ancien nom de la congrégation pour les évêques) et il en était sous-secrétaire depuis 1965.

En revanche Mgr Montanari travaille à la congrégation pour les évêques depuis à peine cinq ans, en qualité de simple attaché de secrétairerie de seconde classe. Il effectue donc un bond qui ne semble pas avoir de précédents. Et qui paraît préluder à des changements radicaux concernant la trentaine de cardinaux et d’évêques qui composent actuellement la congrégation et qui, eux aussi, sont tous suspendus au « donec aliter provideatur ».

Il semble évident que la nomination du nouveau numéro deux de la “fabrique” d’évêques est un choix très personnel de Bergoglio, qui a dû faire la connaissance du prêtre brésilien lorsqu’ils logeaient tous les deux à la Domus Internationalis Paulus VI de la via della Scrofa, résidence habituelle du cardinal archevêque de Buenos Aires quand il venait à Rome et résidence de Montanari depuis que celui-ci travaille à la curie.

C’est dans cette même Domus de la via della Scrofa que Bergoglio a fait la connaissance de Mgr Battista Ricca, directeur de cette résidence ainsi que de la maison Sainte-Marthe au Vatican, qu’il a promu au rang de prélat « ad interim » de l’IOR, par un geste très personnel qui a suscité l’étonnement parmi les nonces qui avaient eu Ricca comme collaborateur et qui en avaient dénoncé à Rome les comportements répréhensibles.

 

*

 

Enfin une mesure qui, sans être révolutionnaire, est tout de même surprenante, est l’élévation à la dignité épiscopale – rendue publique le 15 octobre – du nouveau secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le père Fernando Vérgez Alzaga, nommé le 30 août.

Cette mesure ne s’explique pas tant par le fait que l’ecclésiastique en question est un religieux espagnol membre des Légionnaires du Christ : ce n’est pas pour cette raison que le pape l’a choisi, mais parce qu’il le connaît depuis l’époque où Vérgez était le secrétaire particulier du cardinal argentin Eduardo Pironio, pour qui Bergoglio avait beaucoup d’estime.

Ce qui est inhabituel, en revanche, c’est la lettre par laquelle le pape a voulu expliquer l’ordination épiscopale de Vérgez.

Certains y ont vu une “excusatio non petita” ayant pour but de justifier l’attribution de l’épiscopat à un ecclésiastique particulièrement apprécié par le pape, même s’il exerce une fonction éminemment administrative à laquelle, en principe, on n’aurait plus tendance – d’après les intentions attribuées à Bergoglio lui-même – à associer la dignité épiscopale.

Pour d’autres observateurs, en revanche, la lettre expliquerait la valeur avant tout pastorale de cette nomination, à la lumière du fait que le gouvernorat compte des milliers d’employés qui doivent faire l’objet d’un suivi y compris dans le domaine spirituel, contrairement aux autres secrétaires “administratifs” qui ne sont pas encore évêques, comme ceux de l’APSA [Administration du patrimoine du siège apostolique] et de la préfecture des affaires économiques, qui n’ont pas une charge pastorale analogue.

Quelle que soit la véritable interprétation de la lettre de François, reste le fait que le secrétaire général du gouvernorat a reçu formellement, à partir de maintenant, une espèce de juridiction spirituelle sur les employés du Vatican, alors que, depuis la naissance de l’État de la Cité du Vatican, il était prévu à cet effet un vicaire général du pape chargé des fidèles qui se trouvent à l’intérieur des murailles léonines. Celui-ci se trouve être actuellement l’archiprêtre de la basilique vaticane, le cardinal Angelo Comastri.

Il s’agit en tout cas, pour cette affaire, d’un petit détail de la « révolution évangélique » entreprise à la curie par pape Bergoglio.

Le plus important est encore à venir.

Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350628?fr=y

 

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À propos des affaires Ricca et Chaouqui, d’autres détails sur www.chiesa :

> Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur (26.8.2013)

Et sur le blog Settimo Cielo :

> Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte (18.9.2013)

Sandro Magister termine l’article de son blogue italien par cette anecdote :

chaouqui

Parmi ses titres vantés, Chaouqui évite, cependant, d’inclure l’honneur mérité qui lui a été décerné en Août par l’Association Américaine Go-Topless :

« Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule assistante féminine nommé par le Vatican, d’avoir montré librement son torse nu. Il est temps de mettre fin à des millénaires de valeurs “morales” répressives imposées par l’Église catholique. Les droits topless (seins nus) égaux constitutionnels impliquent une véritable séparation de l’Église et de l’État ! Jour Go-Topless, le 25 août 2013 ».

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À propos des changements introduits jusqu’à présent à la curie romaine :

> Focus VATICAN

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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.

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Les derniers trois articles de www.chiesa :

18.10.2013
> Non au prosélytisme. Oui à la mission
Le premier est « une solennelle sottise », a dit pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l’expansion missionnaire de l’Église, racontées aujourd’hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu’ici ignorés.

15.10.2013
> Martini pape. Le rêve devenu réalité
Jésuite, archevêque de Milan et cardinal, il fut, au cours des pontificats de Wojtyla et de Ratzinger, celui de leurs opposants qui faisait le plus autorité et qui était le plus applaudi. Ses fidèles voient aujourd’hui en François l’homme qui a recueilli son héritage. Et qui le met en pratique.

11.10.2013
> Les aumônes et la liturgie, telles que François les veut
Il a envoyé son aumônier à Lampedusa parmi les réfugiés. Il a jeté le trouble chez les personnes attachées à la tradition. Le cri d’alarme d’un liturgiste « ratzingerien »

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Pour d’autres informations et commentaires, voir le blog que tient Sandro Magister, uniquement en italien :

> SETTIMO CIELO

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22.10.2013

 

 

Vatican d’Eux : Potins Cléricaux Conciliaires

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François Bergoglio

À l’occasion de la « solennité de la Toussaint », François ZérØ célèbrera la Synaxe à 16h au cimetière du Verano de Rome. (!!!)
Pour le 2 novembre, jour où l’Église commémore tous les fidèles défunts, aucune “messe” n’est annoncée. Cet anti-Pape ne participera qu’à un « moment de prière » dans les Grottes vaticanes, à 18h.
Est-on en train d’assister à l’officialisation de 50 années de dérives liturgiques ? C’est la question que se posent désormais bon nombre de “prêtres” (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) – et aussi de fidèles laïcs -, essentiellement de la jeune génération.

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Un grand changement de société : autrefois, les fidèles venaient à la Messe avec un missel. (Oui, mais c’était « avant » !!!) Aujourd’hui, ils y viennent avec l’appareil photo. L’instrument indispensable pour une « participation active » à un spectacle qui fait passer la dimension proprement liturgique de la célébration au second plan pour bon nombre de fidèles, clercs y compris…

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Les modes anti-liturgiques se succèdent.
Il y a quelques années, le « Je confesse à Dieu » avait disparu des messes (Synaxes conciliaires !!!). Depuis un certain temps, il a refait presque partout son apparition. Idem pour le rite du lavement des mains (le « lavabo »). Et qui se souvient des années où les prêtres (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) invitaient les fidèles à chanter avec eux le « par lui, avec lui et en lui » alors que le Siège apostolique avait clairement demandé de mettre un terme à cette pratique ? Aujourd’hui, cela ne se fait plus guère. Sauf peut-être dans quelques rares paroisses… retardataires.
Mais aujourd’hui, une nouvelle mode a cours : celle qui consiste à reprendre comme acclamation de l’Évangile l’ « alleluia » chanté avant l’Évangile.

* * *

Un prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre) explique pourquoi, selon lui, les “évêquesde France ne sont pas pressés de proposer une nouvelle version en français du Missel romain qui soit conforme au Missel de référence en latin.
Simplement parce qu’en publiant une nouvelle version, les “évêques” seraient obligés de dire aux “prêtres” qu’il faut s’en tenir au « nouveau » Missel pour célébrer l’Eucharistie.
« S’en tenir au Missel » ? Voici des années que cela ne se fait plus en France !
On devine donc le grand embarras de leur “épiscopat”.

* * *

« L’Église est apostolique à cause de son lien profond et constitutif avec les Apôtres, choisis, appelés et envoyés par Jésus. Elle est fondée sur leur prédication et l’autorité que Jésus leur a donnée.
Elle est comme un édifice formé de pierres vivantes que sont les chrétiens, et dont la pierre angulaire est Jésus. L’Église est apostolique en ce sens qu’elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit Saint, l’enseignement, le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres.
Elle conserve la Sainte Écriture, la doctrine, les Sacrements, le ministère des Pasteurs, de telle sorte que nous puissions être fidèles au Christ et participer à sa vie.
L’Église est apostolique, car elle est envoyée pour porter l’Évangile au monde entier.
Une Église qui s’enferme sur elle-même et sur son passé trahit sa propre identité.
Découvrons alors toute la beauté et la responsabilité d’être Église apostolique. » (papeFrançois ZérØ)

pagliaccio-francesco

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La pastorale de papeFrançois ZérØ ne cesse d’interroger de nombreux fidèles qui ne se satisfont pas que du côté « people » de l’actuel pontificat et s’inquiètent de l’émergence d’un relativisme doctrinal conquérant au sein de l’église Conciliaire.
Lire ici l’analyse de Sandro Magister.

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Entièrement nul et totalement vain

(selon les paroles mêmes de Léon XIII)

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory

Church of Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street, Soho, City of Westminster, London

Une première pour le “nouveau rite de la messe” que pourront célébrer d’anciens anglicans passés au catholicisme.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior

En 2009, Benoît XVI avait autorisé la création d’une structure ecclésiale propre à ces anglicans qui désiraient entrer dans l’Église catholique (l’église Conciliaire qui n’est pas l’Église catholique). Ce nouveau rite qui sera en usage est une adaptation des normes issues du « Book of Common Prayer » en usage dans le monde anglican depuis 1962 et de celles contenues dans le Missel Romain.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior
Jeudi soir (10 octobre 2013), la première messe catholique selon ce nouveau rite a été célébrée à Londres, plus précisément à l’église « Notre-Dame de l’Assomption et de S. Grégoire » à Soho.

« La messe a été célébrée par l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton. Elle a été offerte en l’honneur du bienheureux John Henry Newman, patron de l’ordinariat, dont la fête est le 9 Octobre. » Précise le site de l’ordinariat : http://www.ordinariate.org.uk/news.

John-Henry Newman by Sir John Everett Millais

Les décisions prises en 2009 par Benoît XVI permettent à ces fidèles de conserver leurs traditions anglicanes tout en étant en communion avec le Pape. L’ordinariat personnel de Grande Bretagne créé à cette occasion compte selon ses propres chiffres 1300 membres laïcs et 60 prêtres.
En 2011, a été érigé un ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles sous le nom de « Our Lady of Walsingham » ; en 2012 d’autres ordinariats ont vu le jour pour les États-Unis et l’Australie. À eux aussi il a été conseillé d’utiliser le nouveau rite.

The Roman Rite was officially introduced at the church of Our Lady of the Assumption and St Gregory, Warwick Street, London, on Thursday 10 October

(Communiqué de presse officiel de l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham)

Un nouveau texte de la messe catholique qui intègre des prières anglicanes centenaires dans le rite romain a été officiellement présenté dans une église de Londres, le jeudi 10 Octobre.

La nouvelle liturgie historique, connue comme l’utilisation de l’ordinariat, a été conçu pour les ordinariats personnels ….

(…)

Il [l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton] a commencé avec les mots de la prière commune du livre de l’église d’Angleterre, sanctifié par des générations d’anglicans :

« Dieu tout-puissant, à qui tous les cœurs soient ouverts, tous les désirs connus, et dont aucun secret caché sont : Nettoyer les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit, que nous pouvons parfaitement t’aimer et dignement magnifier ton saint Nom … »

D’autres passages du Livre de la Prière commune comprenait les Paroles de Consolation et la Prière de d’Approche Humble :

« Nous ne prétendons pas à venir à ce ton tableau, Ô Seigneur miséricordieux, confiants en notre propre justice, mais dans ton collecteur et grandes compassions … »

Les éléments traditionnels du Rite romain, comme le Dernier Évangile et les Prières préparatoires au Pied de l’Autel, les options dans l’utilisation de l’ordinariat, ont également été inclus.

Le sermon fut prêché par Mgr Andrew Burnham, Assistant de l’Ordinaire et membre du groupe de travail spécial mis en place par Rome qui a conçu la nouvelle utilisation.

Dans son homélie, Mgr Burnham a déclaré : « … Avons-nous, dans l’ordinariat, imaginé notre propre “herméneutique de la rupture” ? Certes, nous avons rompu avec l’église d’Angleterre, dans lequel la plupart d’entre nous avaient passé la plupart de nos vies. Nous avons rompu avec trop de la trajectoire de la révision liturgique anglicane moderne … Mais … nous avons plus vraiment découvert à la place de rupture “une herméneutique de la continuité”, c’est que nous avons trouvé un moyen de réunir éclat linguistique de Cranmer, et se sentir à la traduction , avec l’ancien Canon de la messe, prier partout en Angleterre depuis l’époque de saint Augustin jusqu’à la Réforme, c’est un millier d’années. Et que ce Canon continue d’être prié tout au long de l’Église universelle. Il y a une continuité pour vous. »

Mgr Burnham a conclu son homélie par ces mots : « Il y a plusieurs contextes dans lesquels l’utilisation de l’ordinariat sera en effet d’habitude. Il est d’autres où il sera célébré rarement. Mais cela fait partie de qui nous sommes, notre ADN anglicane, et ce que nous apportons, et il prendra sa place, aux côtés des Vêpres, et du “Festival of Nine Lessons and Carols”, comme quelque chose qui était autrefois simplement anglicane et fait maintenant partie de le trésor-boutique de toute l’Église universelle ».

La messe a été suivie d’une réception médiatique organisée par les Amis de l’Ordinariat Charité. (Voir les photos sur leur compte Flickr : http://www.flickr.com/photos/ukordinariate/sets/72157636413428123/)

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Pour aller plus loin :

Ordinariate Expats : http://ordinariateexpats.wordpress.com/

Official Introduction of the Ordinariate Use

Personal Ordinariate of Our Lady of Walsingham : http://www.ordinariate.org.uk/home

http://www.ordinariate.org.uk/news

Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street sur Facebook : https://www.facebook.com/warwickst

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L’église Conciliaire ordonne un séminariste marié

 

Le premier homme marié à devenir prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!) a été ordonné le 15 septembre en Grande-Bretagne. Uni à une certaine Janina, père de deux enfants, le Canadien Andrew Harding se préparait à devenir “prêtre anglican” — une dénomination protestante qui autorise le mariage de ses prélats — quand il s’est finalement tourné vers l’église Conciliaire. La permission de devenir “prêtre” lui a été spécialement accordée par le “pape” émérite Benoît XVI. Son ordination, dans l’église Notre-Dame des Victoires de Southwell, dans le Nottinghamshire, a été conduite par l’“évêque” (laïc conciliaire déguisé en pitre-évêque !!!) de Nottingham en personne, Malcolm McMahon. Le père Harding était auparavant un membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, créé justement par le “pape” démissionnaire pour accueillir les anglicans qui ont choisi de se tourner vers le catholicisme.

Ordination of Andrew HardingPour la première fois en Angleterre, un homme marié est devenu prêtre conciliaire (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!), sans avoir été ordonné auparavant dans l’église Anglicane. Andrew Harding, un Canadien marié et père de deux enfants a été ordonné le 15 septembre 2013 à Southwell.

Andrew Harding s’est tourné vers l’église Conciliaire lors de sa formation au sacerdoce anglican en Angleterre. Il a reçu une autorisation spéciale du “pape” émérite Benoît XVI pour être ordonné prêtre dans l’église Conciliaire (qui n’est pas l’Église catholique).

Le nouveau “prêtre” est membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, mis en place par Ratzinger-Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l’église Conciliaire.

Durant ce même week-end, “Mgr” Keith Newton, responsable de l’ordinariat a adressé une lettre aux fidèles les encourageant à soutenir le groupe en soulignant qu’un certain nombre de ses “prêtres” mariés avait connu une grande incertitude financière.

http://www.cath.ch/detail/un-séminariste-marié-ordonné-prêtre
 

Written by Cave Ne Cadas

octobre 21st, 2013 at 10:37 pm

Posted in église Anglicane,église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Joseph Ratzinger,Potins Cléricaux

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Pour Bergoglio Dieu n’est pas CATHOLIQUE ! …alors nous, que sommes nous ?

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la Repubblica.it tagline 24 ore su 24

Le quotidien italien (gauchiste) « La Repubblica » a publié mardi 1er octobre un long entretien de son fondateur, Eugenio Scalfari, avec le pape (antipape) argentin

Le journal progressiste conciliaire « La Croix » rapporte l’événement :

« Je me sens à l’aise en écoutant vos questions et en cherchant avec vous les chemins le long desquels nous pouvons, peut-être, commencer à faire un bout de route ensemble », avait écrit papeFrançois dans une lettre à Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica , publiée le 11 septembre dernier dans les colonnes du quotidien italien de gauche, en réponse aux éditoriaux de cet intellectuel athée.

L'intellectuel athée Eugenio Scalfari

Le pape a poursuivi ce « bout de route » en recevant mardi 24 septembre Eugenio Scalfari dans sa résidence de Sainte-Marthe au Vatican pour un long entretien publié mardi 1er octobre en Une de  La Repubblica .

…et ne trouve rien d’anormal quand Bergo(go)glio déclare :

« Pas un Dieu catholique »

Dans cet entretien-fleuve, qui rappelle celui récemment donné aux revues jésuites, papeFrançois évoque aussi les grands saints qui l’inspirent – saint François d’Assise et saint Augustin –, il reparle de sa jeunesse et de ce qu’il a ressenti lors de son élection comme pape (antipape), entre autres. Il confesse enfin croire en Dieu, « non en un Dieu catholique – il n’existe pas un Dieu catholique, il existe Dieu ».

Les deux hommes devraient continuer leur « bout de route » ensemble puisqu’à la fin de leur conversation, le pape indique qu’ils parleront la prochaine fois « du rôle des femmes dans l’Église », répétant que l’Église est un mot « féminin ». (Ça La Croix conciliaire progressiste aime bien ! — plus que tout…le « rôle des femmes dans l’Église »)

Sébastien Maillard (à Rome)

La Vrai Réforme...

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-poursuit-son-dialogue-avec-un-non-croyant-2013-10-01-1030416

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Le-pape-Francois-poursuit-son-dialogue-avec-un-non-croyant_article_popin

Extrait de « l’interview croisé » Scalfari-Bergo(go)glio :

Bergo(go)glio : « … À mon tour, maintenant, de vous poser une question : vous, laïc, qui ne croyez pas en Dieu, en quoi croyez-vous ? Vous êtes un écrivain et un penseur. Vous croyez sûrement en quelque chose, vous avez sûrement des valeurs dominantes. Ne me répondez pas par des mots comme honnêteté, recherche, vision du bien commun, qui sont autant de principes et de valeurs essentiels. Non ce n’est pas le sens de ma question. Je vous demande ce que vous pensez de l’essence du monde, ou plutôt, de l’univers. Vous vous êtes sans doute demandé, comme tout le monde, qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons. Un enfant se pose déjà ces questions. Et vous ? »

Eugenio Scalfari

Scalfari : Je vous suis reconnaissant de m’avoir posé la question. Voici ma réponse : je crois dans l’Être, c’est-à-dire le tissu d’où jaillissent les formes, les Entités.

« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique (!!!!), car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur (? Grand Maître de l’Univers ??? franc-Mac le père François ???). Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »

Nous sommes éloignés dans les pensées, mais semblables en tant que personnes, animées inconsciemment de nos instincts qui se transforment en pulsions, en sentiments, en volonté, en pensée et en raison. En cela, nous sommes semblables.

« Mais ce que vous appelez l’Être, pouvez-vous me dire comment vous le définissez en pensée ? »

L’Être est un tissu d’énergie. Énergie chaotique mais indestructible et dans un état de chaos perpétuel. De cette énergie émergent les formes quand l’énergie arrive au point d’explosion. Les formes ont leurs propres lois, leurs champs magnétiques, leurs éléments chimiques, qui se combinent de manière aléatoire, évoluent et enfin s’éteignent mais leur énergie ne disparaît pas. L’homme est probablement le seul animal doué d’une pensée, du moins sur notre planète et dans notre système solaire. J’ai dit qu’il est animé d’instincts et de désirs mais j’ajoute qu’il porte en lui une résonance, un écho, une vocation de chaos.

« Bien. Je ne vous invitais pas à résumer votre philosophie et ce que vous m’avez dit me suffit. J’observe pour ma part que Dieu est lumière qui illumine les ténèbres même s’il ne les dissipe pas, et qu’une étincelle de cette lumière divine est au-dedans de chacun d’entre nous. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme d’autres, s’éteindra mais la lumière de Dieu, elle, ne s’éteindra pas, qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous. »

* * *

Vous pouvez télécharger l’article complet de « La Repubblica » ou le lire en ligne à la source ci-dessous :

Le “Pape” à Scalfari : « Ainsi je changerai l’Église »

EXCLUSIF Dans Repubblica, le dialogue avec François : « Repartir du Concile, s’ouvrir à la culture moderne ». L’entretien au Vatican après la lettre de Bergoglio à Repubblica : « Essayer de vous convertir ? Le prosélytisme est une pompeuse absurdité. Il faut se connaître et s’écouter les uns les autres » par EUGENIO SCALFARI :

Traduzione di Isabelle Marbot-Bianchini

Source : http://www.repubblica.it/cultura/2013/10/01/news/le_pape_a_scalfari_ainsi_je_changerai_l_glise-67693549/

* * *

Pour l’anecdote : Radio Vatican a censuré l’interview et supprimé un passage hallucinant de papeFrançois dans son compte rendu :

On peut lire ici le long compte-rendu signé Radio Vatican de cette interview : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-sa-vision-de-leglise-et-du-monde

Radio Vatican a censuré ce passage hallucinant de l’antipape François Ier :

Votre Sainteté, existe-t-il une vision unique du Bien ? Et qui en décide ?
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. »

Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée. La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience. A mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »

Autre … de Bergo(go)glio… mais il n’en est pas à une près !

L'antipape Bergo(go)glio-François 1er

Le prosélytisme est « une bêtise magistrale » ou « une pompeuse absurdité«  (!!! « Allez donc, enseignez toutes les nations… » [Mat.28:19] a dit Notre Seigneur à Ses Apôtres…mais ça c’était avant… C’était pour l’Église catholique…)

Et d’aucuns persistent encore à soutenir qu’il ne peut y avoir deux églises… Une Église catholique et une église Conciliaire !!! comme le pitre Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), alias Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny…qui n’a rien compris à l’éclipse de l’Église dénoncée par Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette.

Si vous affirmez qu’il y a deux Églises distinctes et séparées : l’une catholique, l’autre conciliaire, que l’une a été fondée par le Christ, ayant pour pasteur les papes jusqu’au Concile, que l’autre est une invention née du Concile, se pose alors la grave conclusion : le pape actuel ne serait que le chef de la seconde Église, que certains qualifient de « secte conciliaire » dont le souverain pontife serait alors le gourou… Et l’Église catholique dans tout cela ? Son pasteur légitime ne serait donc plus le pape ? On est non seulement dans le sédévacantisme mais en affirmant que l’Église n’a plus de tête, plus de réalité, ou une réalité plus ou moins diffuse, on est presque dans « l’ecclesiovacantisme ».

(…)

Nous ne pouvons donc pas concevoir deux entités parfaitement distinctes, bien individuées et identifiables, mais plutôt un être moral unique, le seul réel, l’Église catholique, mais empoisonné aujourd’hui par un esprit étranger et ennemi qui tend à le corrompre et à le détruire.

De fait ni la Rome moderniste, ni l’Église conciliaire n’ont un être distinct et séparé de celui de la Rome éternelle et de l’Église catholique. Elles ne peuvent en avoir, comme le mal ne peut exister qu’en empruntant son être au bien qu’il veut détruire, et qu’il ne peut détruire sans se détruire lui même…

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=732429

(Nous y reviendrons…)

 


 

Mise à jour

Pour désamorcer le début de scandale qu’a provoqué l’interview-dialogue avec François…et les propos « hasardeux » (volontairement…comme des ballons d’essais ???) de celui-ci, embarrassé, le Vatican (d’Eux…faux-jetons !!!) a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication.

 

La vraie fausse interview du pape François

(tu parle !)

C’est Jean-Marie Guénois qui le dit :

« Formules chocs, dialogue très vivace, entre le pape François et Eugenio Scalfari, 89 ans, laïque et anticlérical affiché, fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, l’«interview» publiée sur trois pages, mardi 1er octobre, a fait sensation. Petit florilège de citations attribuées au Pape : « Dieu n’est pas catholique » ; « les chefs de l’Église ont souvent été narcissiques » ; « quand je me trouve confronté à un clérical, je deviens soudainement anticlérical » ; « la vision vaticano-centriste (de la curie, NDLR) néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer » ; « les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis ce temps il a été fait assez peu dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Devant la verdeur du texte, un doute s’est installé, mercredi, à Rome (plus menteurs qu’Eux, tu meurs) sur les conditions de recueil de cette interview. Embarrassé, le Vatican a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication. Que le texte n’avait « pas été revu par le Pape ». Que « sans être une encyclique » « la substance de l’entretien » y était mais que le document n’avait « pas d’autorité » particulière. Le Figaro a interrogé Eugenio Scalfari sur les conditions de recueil de cet entretien. Celui-ci a confirmé jeudi que « l’interview n’a pas été enregistrée et qu’aucune note n’a été prise » mais que le texte, affirme-t-il, a été « approuvé » par le Pape « avant publication ». Un texte, donc, intéressant mais à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. »

Et Le Monde précise :

« sur la forme, l’exercice a frisé l’amateurisme : le pape n’a pas demandé à relire la retranscription de la conversation qu’il a eue avec le directeur de la Repubblica, a reconnu mercredi le porte-parole du Vatican. L’un des plus sérieux vaticanistes italiens y a relevé des incohérences, notamment la description d’une scène, lors du conclave, sur un balcon… qui n’existe pas. Un détail fâcheux qui pose plus largement le contrôle de la parole papale. »

Michel Janva du Salon Beige

LOL

 

« MALGRÉ TOUS CEUX QUI S’Y VOUDRONT OPPOSER »

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« Malgré Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »

 

Sacré-Cœur

Depuis un certain temps — et parallèlement à l’émergence d’un site (blogue) “Le Grand Réveil”“Révélations pour la fin des temps” – d’un certain Louis d’Alencourt “(futur) apôtre des derniers temps” (1) (!!!) — un nombre croissant de lecteurs du CatholicaPedia Blog nous font des remarques et commentaires sur leur ferme croyance en « La fin des temps » et « Le règne de l’Antéchrist » en faisant tout simplement l’impasse sur le « Règne du Sacré-Cœur » qui doit venir et qui sera illustrée par le « règne du Grand Pape et du Grand Monarque ». Or comme nous l’avons déjà répété, leur interprétation (ou ferme croyance) des textes catholiques par rapport à la situation actuelle est faussée à la base par une erreur de position (actuelle) sur l’échelle du temps !

En effet, selon leur dire, si les événements que nous vivons leur donne le sentiment de la venue imminente de l’Antéchrist celle-ci ne doit intervenir qu’à la 7ème époque – dans les temps eschatologiques – selon l’Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean écrit en 1650 environ par le Vénérable Barthélemy Holtzhausen (2) alors que nous n’en avons pas encore fini de la 5ème époque :

 

Notre époque, la cinquième, est celle de l’Église de Sardes. C’est la période purgative, précédant la période de consolation que sera l’Église de Philadelphie et qui sera illustrée par le règne du Grand Pape et du Grand Monarque, courte période avant la dernière, l’Église de Laodicée, temps de désolation où régnera l’antéchrist.

La ville de Sardes était la ville de Crésus, ville réputée pour ses activités commerciales et industrielles. La rivière qui y coulait s’appelait le Pactole. Le culte qui s’y célébrait, était le culte gnostique de Cybèle, et les prêtres étaient des eunuques accoutrés en femme. Un de leurs rites était de baiser la terre quand ils arrivaient dans un lieu (3). Enfin, le mot Sardes veut dire principe de beauté. Car cette époque annonce et sert de base à la suivante, l’Église de Philadelphie.

Cette cinquième époque commence à Charles-Quint, (1500-1558), et finira au grand Monarque. Saint Vincent Ferrier, (1355-1419), la précéda et fut appelé « l’ange de l’apocalypse », car il annonça cette période particulièrement destructrice. Un autre dominicain, Savonarole, considéré comme un saint par son Ordre (et par d’autres, comme saint Philippe Néri), fut certainement l’opposant le plus lucide à l’ère moderne qui vit la renaissance du paganisme. En attaquant les Médicis, famille qui fit autant de mal à la papauté qu’au trône de France, il sut désigner, à travers eux et l’académie florimontaine, ancêtre des sociétés secrètes, les destructeurs de toute la société chrétienne. En ayant fêté le 23 mai 1998, le cinquième centenaire de son martyr, puissions-nous avoir mérité un aussi beau défenseur de l’honneur de Dieu.

 

Le mot Philadelphie veut dire amitié entre les frères, c’est-à-dire amitié entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. Au cours du cinquième âge, ce fut bien souvent la lutte entre ces deux pouvoirs, à un point tel qu’elle détruisit les deux pouvoirs. En cette sixième période, qui sera le Règne du Sacré-Cœur, les deux pouvoirs, dont les chefs seront choisis par Dieu, travailleront en pleine union et subordination.

Il est important de souligner que ce Règne du Sacré-Cœur a été promis tellement de fois, que la répétition de cette promesse nous assure de Son avènement.

C’est pourquoi il est impossible que nous soyons dans les temps eschatologiques. Nous n’attendons pas l’antéchrist. Nous attendons le Règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui sera dirigé par Son Vicaire, le Grand  Pape et par Son LieuTenant, le Grand Monarque.

Enfin, la dernière période sera celle de la désolation, le mot Laodicée voulant dire vomissement. Ce sera le règne de l’antéchrist.

(Interprétation de l’Apocalypse par le Vénérable Barthélemi Holzhauser)

http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C039_LHR_Holzhauser_48p.pdf

 

 

Pour exemple, nous trouvons encore dans les commentaires les plus récents :

tolot lien permanent

(…) Pour moi nous arrivons à la grande tribulation avec le faux prophète (François et ses acolytes) et le l’antichrist

 

Abenader lien permanent

septembre 16, 2013

Laugier, vous êtes l’alter ego de Bontemps. Lui avec sa fou-thèse, vous avec vos foutaises.

Vous croyez qu’il va venir d’où, votre règne ? Il va sortir de quel chapeau magique ? Vous êtes aveugle au point de ne savoir ni voir que le Règne du Sacré-Cœur est déjà écoulé ? Dix-sept siècles de chrétienté, ça vous parle pas ?

Lorsque l’Antéchrist va débarquer, ce qui est imminent, il vous fera miroiter des règnes de (faux) sacrés-cœurs, et vous, la gueule toute enfarinée, vous y courrez, vous prosterner devant le faux grand-roi et le faux grand-pape que cet homme d’iniquité vous donnera.

On parie ?

 

Abenader lien permanent

septembre 16, 2013

Très cher M. Rémy, Pax Xti tecum.

Tout d’abord je tiens à vous remercier du fond du cœur pour vos travaux, qui ne sont pas pour rien dans le décillement et la tombée des écailles de mes yeux. Que le Bon Dieu vous le rende au centuple ici bas, et encore plus dans l’Éternité.

Ensuite, je ne suis pas, comme vous le prétendez, compétent. J’ai seulement deux choses qui sont des grâces inestimables en ces temps si troublés : la grâce de tenir la foi catholique, et celle d’avoir les idées claires.

Je ne conçois pas les prophéties relatives au Règne du Sacré-Cœur et au « grand pape » et « monarque » comme vous. En effet, je considère que le Règne du Sacré-Cœur est déjà passé, et qu’il s’est accompli ici-bas deux mille ans : ce fut toute la chrétienté.

Je crains que les personnes qui attendent le GP et le GM ne se fourvoient et rêvent d’un paradis terrestre qui évacuerait la Croix salvatrice. Car Notre-Seigneur doit régner, certes, mais Il règne par la Croix ! (Regnavit a ligno Deus). Et ce rêve ressemble étrangement à mes yeux au rêve des talmudistes et de leur (faux) messie tout temporel. Voyez ce que nous dit saint Jérôme, en son commentaire sur Sophonie : « Les Juifs s’attribuent, avec le Messie qu’ils pensent devoir venir (encore dans le futur), tous ces biens que, nous qui avons reçu le Christ, avons déjà acquis. Si donc certains Chrétiens,  et surtout les nouveaux sages, dont je tairai le nom afin de ne pas paraître vouloir leur nuire, estiment que cette Prophétie n’est pas encore accomplie,  qu’ils sachent qu’ils portent faussement le nom de Chrétiens,  eux dont l’âme est juive et à qui il ne manque plus que la circoncision. »

Car soyons clairs, d’où pourraient-ils sortir, les grands pape et monarque ? Regardez l’état de la France, autrefois Fille aînée de l’Église : elle est devenue la fille traînée du monde.

Des Nations catholiques européennes, il ne reste rien. Au contraire, elles font tout pour se rouler dans la fange purulente de Bélial.

Le Règne du Sacré-Cœur qu’il faut attendre pour le futur est un Règne tout spirituel. Car pour le temporel, à mon sens, il est déjà accompli. Je me base pour dire ceci sur la sentence de Pie XI, in Quas Primas : « Le Christ est enfin reconnu comme Roi des Cœurs à cause d’une charité qui dépasse toute conception – Eph. 3,19 -, et d’une douceur et bienveillance qui attire les cœurs.
Car nul jusqu’ici n’a été aussi aimé dans le passé par toutes les nations ou ne pourra en être autant aimé dans le futur que le Christ-Jésus ! »

Me basant sur le Concile de Trente, je puis dire que les trois signes de la fin des temps sont : 1. l’évangélisation de toute la terre ; 2. l’apostasie des Nations ; 3. la venue de l’Antéchrist.

Pour ma part, je considère que nous sommes à la charnière des points 2. et 3. L’évangélisation du globe est accomplie, et les Nations autrefois catholique ont apostasié. Il ne reste que la venue de l’homme d’iniquité, qui est imminente (saint Pie X, il y a un siècle, se demandait déjà si, au vu du délabrement de la société – en son temps déjà ! que dirait-il aujourd’hui – il n’était pas déjà né.

Mais il y a plus. Il y a des prophéties, tenues pour proche de la foi par les saints Pères et Docteurs de l’Église pour les terribles temps à venir : celles concernant le retour d’Enoch et d’Elie, ce dernier devant revenir pour, selon les dires de notre divin Maître, « rétablir toutes choses ».

Voilà les pistes qu’il faut suivre, car elles nous sont tracées par notre Mère la sainte Église, plutôt que des rêves qui sont, à mon sens, dangereux, car pouvant faire l’objet de pièges tendus par l’Antéchrist pour faire chuter des âmes.

Que Dieu vous garde et vous bénisse, cher M. Rémy.

! VIVA CRISTO REY !

 

Louis-Hubert Remy lui a apporté une réponse intelligente :

 

Remy Louis-Hubert lien permanent

septembre 17, 2013

Abenader et 3-Fert,
Lisez le document que je vous conseille avant d’écrire des bêtises : Le-Sacre-Coeur.pdf
Pourquoi N-S intervient-Il en 1689 si le règne du Sacré-Cœur est déjà accompli depuis 2000 ans ?
Que dit-Il ? Est-ce accompli depuis ?
Au travail et on en reparle.

 

* * *

Sainte Marguerite-Marie Alacoque : Visitandine à Paray-le-Monial

 

« Je Régnerai Malgré Mes Ennemis Et Tous Ceux Qui S’Y Voudront Opposer »

 

À la fin du XVIIè siècle, le Sacré-Cœur confie ses volontés à Sainte Marguerite-Marie, religieuse française de la Visitation de Paray-le-Monial. Ce choix de Dieu mérite ici une attention spéciale, un essai d’explication (tant de fois exprimée par de puissantes voix) car dans le concert des nations (4) qui, toutes ont leur partition à jouer, Dieu a regardé la France comme son instrument de prédilection (5), et le Sacre de ses Rois, par le pacte passé, en fait l’“épée de Dieu”, et leur assure la victoire dans les guerres justes.

L’histoire religieuse de la France révèle, en effet, que cette nation a toujours été l’objet des prévenances divines, et ce, dès son évangélisation au 1er siècle, par les plus proches amis de Jésus ; puis par sa charte fondamentale, l’extraordinaire pacte de Reims avec Clovis et saint Remi ; par les grands règnes de Charlemagne et de saint Louis ; par la mission exceptionnelle de sainte Jehanne d’Arc ; par ce rôle de soutien et de défense du Saint Siège ; par son rayonnement culturel et missionnaire ; enfin par les nombreuses visitations de la Vierge Marie. Aujourd’hui encore, où cette malheureuse France renie allègrement son passé religieux, elle compte, ce semble, toutes proportions gardées, le plus de fidèles et de vocations authentiquement catholiques, car « Dieu, comme le dit le Marquis de la Franquerie, n’oublie pas le “Gesta Dei per Francos”. Il n’y a pas là matière à s’enorgueillir, c’est le choix de Dieu : bonheur si la France y répond, malheur si elle s’y dérobe, c’est là tout le testament de Saint Remi.

Paray-le-Monial, dont Léon XIII dit qu’après le Calvaire et l’Eucharistie, il n’y a pas eu sur le monde de fait plus grand… », s’inscrit dans cette vocation.

 

 Sainte Marguerite-Marie Alacoque et le Sacré Cœur de Jésus

La Promesse Du Règne

 

L’évêché d’Autun, pour la promesse du Règne, extrait quatre citations significatives :

« Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer ».

— Elle l’entendait lui répéter ces paroles : « Le ciel et la terre passeront, et non mes paroles, sans effet ».

« Il régnera, cet aimable Cœur, malgré Satan ! Ce mot me transporte de joie ! »

« Enfin, Il régnera, ce Divin Cœur, malgré ceux qui s’y voudront opposer. Satan demeurera confus avec tous ses adhérents ! »

 

Voici la plus consolante des promesses ! En effet, devant le spectacle du monde contemporain où tout, absolument tout s’oppose aux desseins du Sacré-Cœur, où tout semble humainement perdu, Notre Seigneur nous dit par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie :

« …et que malgré les oppositions et contradictions que l’on y pouvait former, Il régnerait et se ferait connaître et aimer, même de ceux qui s’y opposeraient… » (Lettre 111)

 

Et si nous désespérions, à cause de cette longue attente de plus de trois siècles, écoutons plutôt cet autre conseil de la Sainte :

« Ne nous affligeons pas, si nous ne voyons pas sitôt nos désirs accomplis pour la gloire de ce Divin Cœur, lequel n’en permet le retardement que par plaisir qu’Il prend à voir augmenter notre ardeur et empressement pour cela, et aussi afin que la ferveur de cette Sainte Dévotion dure plus longtemps, en nous accordant peu à peu les choses que nous souhaitons, quoique pourtant Il me presse continuellement pour le faire connaître et aimer ». (Lettre 112).

 

Notre espérance, puisons-la dans cette promesse, promesse que sainte Marguerite-Marie cite une trentaine de fois dans ses écrits (6), et qui, dit-elle, la rassurait et la confortait dans une confiance inébranlable dans les plus pénibles oppositions à ses demandes. Aussi exhortait-elle à prier le ciel sans relâche pour l’avènement du Règne du Sacré-Cœur. (Cf. lettre 52).

« Ne crains rien, je régnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer » (Autobiographie 92)

 

À la lumière des autres citations, cette affirmation du Sacré-Cœur, car c’est Dieu qui parle, est à examiner de plus près. Faisons d’abord un peu d’explication de texte, car ces paroles divines, sainte Marguerite-Marie en pesait toute l’importance puisqu’elle les rapporte fidèlement au style direct. La cadence de la phrase, c’est-à-dire des propositions, la simplicité et la précision des termes, l’impératif et le futur, rendent cet oracle si clair, net et concis qu’il n’est plus possible de l’oublier. Et que dire du ton dont Notre-Seigneur usait ? Suave et fort, n’en doutons point, car à la puissance du Verbe Divin qui tranche, dut s’ajouter la douceur de l’amour qui réconforte. Cet oracle, qui ne pouvait que rassurer sainte Marguerite-Marie, comme elle l’affirme et que Notre-Seigneur dans sa pédagogie lui répétait si souvent, est bien fait du même coup pour prévenir les fauteurs et pour enraciner les fidèles, dans la confiance inflexible de Son Règne, afin qu’aux heures les plus sombres, ils s’en souviennent et qu’ils y répondent : « Que Votre Règne arrive » avec une ardeur accrue.

 

 

Je régnerai

 

Ce futur prouve deux choses :

Sainte Marguerite-Marie Alacoque1°) D’abord qu’au temps des apparitions, le Seigneur ne régnait pas comme Il l’aurait voulu : certes, Il avait des amis et même de grands amis comme saint Vincent de Paul mort en 1660, saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), le vénérable Claude de la Colombière confident de sainte Marguerite-Marie et bien des religieuses de la Visitation et des Jésuites selon Notre-Seigneur dans ses colloques avec la Sainte, mais que de mondains, de libertins et d’âmes frivoles, ne serait-ce qu’à la Cour de France.

« Voilà l’état où me réduit mon peuple choisi que j’avais destiné pour apaiser ma justice et il me persécute secrètement. S’il ne s’amende, je les châtierai sévèrement. Je retirerai mes justes et j’immolerai le reste à ma juste colère qui s’embrasera contre eux ». (Écrit sur l’ordre de la mère de Saumaise n° 36).

 

Que de passages de ces “Écrits” confirment ces propos. Tous ne peuvent être cités hélas ! lettres n° 29-47-52 ; dans “Autobiographie” n° 108 ; dans “Fragment” III ; etc…)

 

Et la guillotine a fait son œuvre à la Révolution !

 

2°) Ensuite, que ce règne à venir n’est pas daté ; comme nous l’avons appris plus haut, sainte Marguerite-Marie le voit bien lointain et bien tardif. Mais Dieu, l’Éternel Présent et la Vérité même, ne parle pas pour ne rien dire (« En vérité, en vérité, je vous le dis »). Ce règne total est indubitable et scripturaire (« Donc tu es roi ? Tu le dis : Je suis roi »).

Au temps présent, Il ne règne pas plus et même moins car, après les enthousiasmes et les espérances qui jaillirent du culte du Sacré-Cœur dans les quatre coins du monde, ce règne n’a plus aucune assise sociale et existe si peu dans les cœurs (Cf. les messages de la Très Sainte Vierge, Rue du Bac, la Salette, Lourdes, Fatima…).

 

 

malgré mes ennemis et tous ceux qui s’y voudront opposer

 

Notre-Seigneur prend la peine de distinguer ici deux catégories de personnes, les ennemis et les opposants. Certes ils s’opposent tous, mais Notre-Seigneur marque une nette différence parce qu’Il affirme :

« Voilà les blessures que je reçois de mon peuple choisi. Les autres (les ennemis) se contentent de frapper sur mon corps, mais ceux-ci attaquent mon Cœur qui n’a jamais cessé de les aimer. Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier… » (Fragments III). « …Il se ferait connaître et aimer même de ceux qui s’y opposeraient » (Lettre 111)

 

1°) Qui sont ces ennemis ? Notre-Seigneur les nomme : Satan, ses suppôts, ses adhérents, en d’autres termes : “les ennemis visibles et invisibles”. Ennemis déclarés, ils sont foncièrement haineux envers Notre-Seigneur, son Église et tout ce qui, de près ou de loin rappelle la religion catholique. Il n’est pas difficile de les identifier : tous les impies, sectaires, libertaires de tout poil. Ils “bâtissent” la cité du mal, cité de Satan toujours en guerre contre la cité de Dieu. S’ils frappent fort et certes ils démolissent et tuent, cependant ils ne frappent que son “corps” comme vient de l’affirmer Notre-Seigneur qui ne manque pas de nous avertir par ailleurs : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme ». (Matt. X, 28). S’ils sont au faîte de la puissance, c’est bien parce que les veilleurs de la Foi se sont assoupis, endormis, à l’exemple des trois apôtres au jardin des olives, s’attirant le sévère reproche du Maître « Vous n’avez pu veiller une heure avec moi ». Sommeil prophétique dont le Sacré-Cœur demande réparation à sainte Marguerite-Marie, tant l’abandon de ses apôtres – une heure durant – lui causa d’amertume, et qui l’obligea, comme malgré lui, à cette semonce (Autobiographie 57).

 

2°) Et qui sont “ceux qui s’y voudront opposer” ? Ce ne sont pas des ennemis apparemment irréductibles, au contraire, ils acceptent que Dieu soit Dieu. Ils lui offrent leurs hommages, ils sont de l’Église, ils se veulent catholiques. Alors pourquoi attaquent-ils son Cœur à Notre Seigneur, ce “Cœur, roi et centre de tous les cœurs” ? « Mais mon amour cédera enfin à ma juste colère pour les châtier, ces orgueilleux attachés à la terre, qui me méprisent et n’affectionnent que ce qui m’est contraire, me quittant pour les créatures, fuyant l’humilité pour ne chercher que l’estime d’eux-mêmes, et leur cœur étant vide de charité, il ne leur reste plus que le nom de religieux ». (Fragments III).

Ceux-ci refusent les exigences de son Amour, — Il veut être aimé comme Il nous a aimés — parce qu’ils rejettent “ses volontés” pour faire la leur : aujourd’hui comme hier, ils ne veulent pas qu’Il règne, si ce n’est dans les sacristies et au Ciel tout de même !!! Là, ce règne, affaire de “sensibilité”, relégué au domaine privé et en un au-delà céleste, les arrange bien ou en tout cas, ne les dérange pas. Et interprétant faussement « Mon royaume n’est pas de ce monde », ils prétendent par des arguments spécieux, qu’un Règne ici-bas est absolument incompatible avec la société irréversiblement sécularisée.

Voilà donc tous les libéraux, clercs qui enseignent et fidèles enseignés ! Ils ne croient plus que la théologie, cette Maîtresse des sciences doit couvrir de son autorité et de ses lumières toutes les activités humaines ; et ils pensent leur religion selon la Philosophie et la Science, ces héritières de Descartes et du siècle des Lumières, ces nouvelles chaires de pseudo-vérités dont le seul principe unificateur – mais évidemment inavoué parce qu’inavouable au commun – est de nier Dieu.

« …Cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent » (7) dit le Sacré-Cœur, ils s’accommodent de la neutralité, cette tiédeur qui contente tout le monde, ils recherchent l’homme “sauveur”, ils “aident la Providence” : par leurs activités politiques (discours, propagande, votes), par toutes sortes de dévouements et générosités qu’ils considèrent comme leur devoir sacré ; ils voudraient en quelque sorte “baptiser la République”.

 

Voilà pour cette catégorie de gens dans l’ensemble. Quant aux clercs du genre, tant il est vrai qu’on n’est plus au moyen-âge, séduits qu’ils sont par les “bons Sa-Maritains” et Cie de la modernité, ils jouent de la philosophie comme ce “diable” de Paganini, du violon, flirtant avec l’aberration voire le mensonge ! Héritiers d’un trop long passé laïciste, de plus en plus vénéneux, ils n’échappent pas à la contagion, à la tentation de toutes ces déviances en “isme” qui ont bousculé scolastique et thomisme, formateurs des esprits justes et droits ! À quel déballage, à quelle débauche de faussetés en effet, ce XXè siècle et son rejeton, s’emploient-ils ? Faux principes, fausse Science, fausse Philosophie, l’erreur touche à tout et pourquoi pas à la Théologie (8) ? Et chez qui et par qui ? Mais chez et par des “catholiques” ! Quelle tristesse et pour tous et pour le Sacré-Cœur qui les aime !

En définitive, sans les principes vrais — le plus souvent en contradiction avec le principe de non contradiction — tous, les premiers mais plus encore les seconds sont dangereux : leurs arguments clinquants, leurs raisonnements, à l’aune de la prudence humaine, dévoient, dissolvent ce qui devrait être au contraire redressé et raffermi et détournent de la stricte vérité, donc des desseins de Dieu. Ne seraient-ce pas ces “puissances humaines”, là, qu’évoque sainte Marguerite-Marie dans sa lettre 111 à la mère de Saumaise ? :

« …Il faut vous dire que je me suis plainte quelquefois à Lui de ce qu’Il n’emploie pas des personnes d’autorité et de science, qui auraient beaucoup avancé les choses par leur crédit. Il me semble qu’Il m’a fait connaître qu’Il n’a que faire pour cela des puissances humaines, parce que la dévotion et le règne de ce Sacré-Cœur ne s’établiraient que par des sujets pauvres et méprisés, et parmi les contradictions, afin que l’on n’en attribuât rien à la puissance humaine… »

 

Et pourtant, ils se comportent en honnêtes hommes dans le monde, ils se disent et se croient bons chrétiens, fidèles à l’enseignement de l’Église sans se rendre compte qu’ils méritent le reproche de Notre-Seigneur à Saint Pierre : « Passe derrière moi Satan ! Tu me fais obstacle ». (Matt. XVI, 23). Ainsi leur conduite, malheureusement pour eux et pour tous, nie le Règne Social du Sacré-Cœur et le retarde.

 

À bien considérer l’actuelle situation du monde, on peut se demander jusqu’à quand le catholicisme va subsister dans une société dont toute l’organisation s’acharne à l’étouffer. Et Notre Seigneur d’ajouter : « Quand le Fils de l’homme viendra, pensez-vous qu’Il trouve de la Foi sur la terre ? » (Luc XVIII, 8). Oh ! certes cette question renvoie à la fin des temps, mais ici, elle a sa place, car à l’époque de sainte Marguerite-Marie, l’Église structurait encore la société ; depuis s’émancipant toujours plus des droits de Dieu et de l’Évangile, l’humanité va s’abîmant et l’Église, elle-même, s’écroule sous les coups de boutoir du naturalisme-paganisme. Mais puisque Notre-Seigneur a promis son assistance, il faut qu’il y ait des assistés et ce, jusqu’à la fin du monde : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation du siècle ». (Matt. XXVIII, 20). Affirmation qui confond toute espèce de négateurs, y compris ceux de bonne foi, qui n’attendent plus que l’Antéchrist ou situent après lui ce Règne du Sacré-Cœur, contrairement au sens des Écritures et des prophéties (Cf. le vénérable Holzhauser dans son “Interprétation de l’Apocalypse”). L’obstination de trois siècles de refus et certains signes précurseurs de l’Antéchrist les confortent dans la péremption de la Promesse et pourraient leur donner raison. Mais Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. D’ailleurs ne se présente-t-il pas dans l’avenir plus ou moins proche, comme l’indispensable garant de la restauration de la Foi pour qu’elle perdure jusqu’à la fin ? Actuellement il n’y a aucune hiérarchie structurant l’Église et l’Antéchrist n’aurait rien à persécuter que quelques fidèles sans chef(s), ce qui est dérisoire.

Extrait de « PhiletteMalgré tous ceux qui s’y voudront opposer” : les Promesses du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie, et surtout la promesse du Règne du Sacré-Cœur. ». Téléchargeable ci-dessous :

 

L’ « Interprétation de l’Apocalypse : par le Vénérable Barthélemy Holzhauser. Extraits concernant les cinquièmes et sixièmes âges. Suivis de quelques autres prophéties concernant les temps que nous vivons. Choix et annotations de Louis-Hubert Remy. » Est téléchargeable ci-dessous :

 

* * *

 

Malgré cela les négateurs (de bonne foi ???) qui vont à l’encontre du sens des Écritures et des prophéties continus à triturer “la doctrine des Saints Pères et Docteurs (de quoi Doc’ ???) concernant Hénoch et Elie” pour conserver leur position fausse contre la parole de Dieu !

« Dieu dit et Il fait ! Sainte Marguerite-Marie l’a suffisamment répété : ce Règne social du Sacré-Cœur sera. »

 

Abenader lien permanent

septembre 17, 2013

Pour M. Remy :

Oui cher Monsieur, j’ai bien lu votre document.

Je crains que la discussion soit inutile, car à chaque fois que je l’ai eue avec quelqu’un qui croit à ces histoires, cela finit toujours comme ça : « alors vous ne croyez pas au Règne du Sacré-Cœur ! ». Avouez que c’est désespérant… surtout quand en face, on oppose la doctrine des Saints Pères et Docteurs concernant Hénoch et Elie.

Mais bon, ce ne sont pas ces détails qui changent quoi que ce soit à la situation actuelle. Vous croyez à vos révélations privées, moi je crois à ce que me dit l’Église.

Cependant, il y a quelque chose que j’aimerais bien comprendre, et que jamais les tenants du GP et du GM n’ont réussi à m’expliquer : comment, techniquement, ces deux individus pourront bien apparaître publiquement et avoir les pouvoirs nécessaires à leur tâche ? De qui tiendront-ils mission ? Qui va bien pouvoir sacrer le GM ? Un des quatre fantastiques d’Écône ? Je ne sais pas, mais j’ai du mal à les considérer Fellay le félon à l’égal de Saint Rémy… Et qui va bien pouvoir élire le GP ? Un des « cardinaux » apostats qui ont élu Bergie ou Ratzouille ? Avouez qu’un Grand Pape élu par Ibn Barbarin, imam des Gaules, entre deux récitations de chahada, ça craint un max, comme disent les jeunes.

 

 

Alors, allons-y pour quelques explications qui ont bien sûr déjà été données mais le sieur Abenader ne “croyant qu’en l’Église” et non pas “aux révélations privées” les acceptera-t-il ?

 

(Je lui avais pourtant dit d’apprendre par cœur l’Interprétation de l’Apocalypse
Par le Vénérable Barthélemi Holzhauser
 !!! elles s’y trouvent…)

 

Bienheureuse Elisabeth Canori MoraÉlisabeth Canori Mora eut des visions capitales sur les événements actuels. Née à Rome, le 21 novembre 1774, de parents illustres, elle fut mariée à Christophe Mora, avocat à la Cour romaine, dont elle eut plusieurs enfants. Malgré les peines qu’elle éprouva de ceux-ci, mais surtout de son mari, elle marcha par la grâce du Seigneur, dans la voie des plus hautes vertus, et arriva au degré le plus élevé dans la vie contemplative, c’est-à-dire, jusqu’à l’union mystique. Elle entra, en 1820, dans le Tiers-Ordre séculier des Trinitaires-Déchaussés, et, le 3 février 1825, elle mourut dans la Ville-Éternelle, en grande réputation de sainteté, à l’âge de cinquante ans. Alors Christophe Mora se convertit, comme l’avait prédit sa sainte femme. Il entra dans les ordres sacrés, fut ordonné prêtre, et mourut Mineur-Conventuel.

Le procès de la béatification d’Élisabeth, introduit devant la Cour de Rome, rapporte qu’elle opéra beaucoup de guérisons miraculeuses, et qu’elle délivra le comte Jean-Marie de Mastaï-Ferretti, aujourd’hui Pie IX, des attaques d’épilepsie qui s’opposaient à son admission dans l’état ecclésiastique. C’est donc à tort que des écrivains attribuent cette guérison à la bénédiction du Pape Pie VII.

 

Dieu avait choisi Élisabeth comme une victime de propitiation pour Son Église, capable d’arrêter les vengeances divines que provoquent les iniquités des hommes. Voici un trait caractéristique de cette puissance d’expiation et d’intercession qu’il est important, à cette heure, de faire ressortir.

 

Le 24 janvier 1819, cette vénérable servante de Dieu fut avertie, dans son oraison, de se tenir prête au combat qu’elle allait soutenir pour l’Église, pour le Pape et pour les pécheurs. Alors Dieu permit que les démons se déchaînassent en grand nombre contre Élisabeth et qu’ils la déchirassent de mille horribles manières. Tant de tourments l’avaient rendue aveugle ; elle ne pouvait ouvrir la bouche, son palais était en lambeaux. Ses joues étaient brûlées, sa tête presque détachée du tronc et tout son corps pénétré, pour ainsi dire, du feu de l’enfer. Les angoisses de son âme étaient inexprimables. L’état de cette sainte femme était une sorte d’agonie. Toutefois le Seigneur ne cessait de la consoler intérieurement : Il lui faisait porter chaque jour par un ange la Sainte Eucharistie, et soudain Notre-Seigneur se présentait devant les yeux d’Élisabeth sous la figure de la divine Hostie. Par ce moyen, elle était de plus en plus encouragée à s’offrir généreusement en holocauste pour suspendre les effets de la justice de Dieu.

Élisabeth avait un inénarrable besoin d’être ainsi réconfortée. Sans ce secours céleste elle serait morte sous les coups des esprits infernaux, car, dans leur fureur, ils allèrent jusqu’à la clouer sur une croix et lui percer le cœur avec une lance ; ce qui la fit tomber dans un évanouissement qui paraissait mortel. Pendant cette agonie, Notre-Seigneur apparut rayonnant de lumière devant Sa généreuse épouse, Il la détacha lui-même de la croix et la guérit instantanément de toutes ses plaies. Il lui donna même un avant-goût de la vision béatifique. La sainte Vierge la visita également, puis saint Pierre, saint Paul et d’autres saints. Elle était comme noyée dans un océan de délices célestes. Alors Jésus lui dit entre autres choses :

« Ton sacrifice a fait violence à Ma justice irritée ; Je suspends le châtiment et laisse agir Ma miséricorde. Les chrétiens ne seront pas dispersés, ni Rome privée de ses Pontifes. Je réformerai Mon peuple et Mon Église. J’enverrai des prêtres zélés et Mon esprit renouvellera la face de la terre. Je rendrai la ferveur aux Ordres religieux et Je donnerai à mon Église un nouveau Pasteur rempli de Mon esprit ; par son zèle il sanctifiera Mon troupeau. »

 

Ce trait parle haut ; il nous enseigne donc que les âmes saintes, les âmes-hosties peuvent fléchir la colère de Dieu et détourner les calamités que méritent nos innombrables prévarications, ainsi qu’il est confirmé par ces paroles de Notre-Seigneur à Marie Lataste : « Ma fille, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière. »

Nous allons maintenant reproduire une vision symbolico-prophétique des plus menaçantes contre les méchants, en même temps que des plus consolantes pour les bons, puisqu’elle annonce le triomphe futur de l’Église après des châtiments effroyables.

En l’année 1820, le jour de la fête de saint Pierre, comme je priais, dit Élisabeth, pour les nécessités de l’Église et la conversion des pécheurs, parmi lesquels j’occupe la première place, je fus ravie en esprit et placée tout près de Dieu. Par une lumière infinie, je fus si intimement unie à Lui que je n’eus plus le sentiment de moi-même. La douce impression de l’amour de Dieu me remplit d’une joie et d’une satisfaction inexprimables. Cependant mon âme restait calme au milieu de ces divines tendresses, lorsqu’il me sembla voir le ciel s’ouvrir et en descendre le Prince des Apôtres, saint Pierre, environné d’une gloire et d’un grand nombre d’esprits célestes qui chantaient des cantiques. Le Bienheureux était revêtu de ses habits pontificaux. Il tenait en main le bâton pastoral et s’en servit pour tracer sur la terre une immense croix ; en même temps les anges chantaient ces paroles du psalmiste : Constitues eos principes super omnem terram, etc. Vous les établirez princes sur toute la terre (9).

Après cela l’Apôtre toucha avec son bâton les quatre extrémités de la croix, et au même instant apparurent quatre beaux arbres chargés de fleurs et de fruits. Ces arbres mystérieux avaient la forme d’une croix ; une lumière splendide les entourait (10). Alors je compris dans l’intime de mon âme que saint Pierre avait fait croître ces quatre arbres symboliques pour servir de lieu de refuge aux troupeaux des fidèles amis de Jésus-Christ et les préserver du châtiment épouvantable qui mettra la terre sens dessus dessous (11).

Tous les bons chrétiens seront donc abrités sous ces arbres, ainsi que les religieux et les religieuses qui auront fidèlement conservé dans leur cœur l’esprit de leur Ordre. Je dis la même chose à l’égard des bons ecclésiastiques séculiers et des autres personnes de toute classe qui auront gardé la foi dans leur cœur ; ils seront tous sauvés (12). Mais malheur aux religieux, malheur aux religieuses qui n’observent pas leur règle ! Trois fois malheur à eux ! car ils seront tous frappés du terrible châtiment. Je dis la même chose aux ecclésiastiques séculiers et aux gens du monde qui se livrent à la volupté et qui suivent les fausses maximes des idées modernes qui sont opposées aux saintes maximes de l’Évangile. Ces malheureux qui nient la foi de Jésus-Christ par leur conduite scandaleuse, périront sous le poids du bras vengeur de la justice de Dieu ; aucun d’eux ne pourra s’y soustraire.

Je vis les bons chrétiens, qui avaient cherché un refuge sous ces arbres mystérieux, sous la forme de belles brebis confiées à la garde de saint Pierre, leur bon Pasteur, lui témoigner la plus humble et la plus respectueuse obéissance. Dès que le Prince des Apôtres eut mis le troupeau de Jésus-Christ en sûreté, il remonta au Ciel, accompagné de la troupe des anges. À peine étaient-ils disparus que le ciel se couvrit de nuages tellement denses et sombres qu’il était impossible de les regarder sans effroi. Soudain, il s’éleva un vent terrible et impétueux dont le sifflement ressemblait au rugissement d’un lion en fureur. L’écho de ce bruit épouvantable retentissait par toute la terre. L’effroi et la terreur se répandront non seulement parmi les hommes, mais aussi parmi les animaux (13).

Tous les hommes seront en révolution les uns contre les autres et s’entre-tueront sans pitié. Durant cette guerre sanglante, la main vengeresse de Dieu tombera sur ces malheureux ; et par Sa puissance, Il punira leur orgueil et leur présomption. Il emploiera les puissances de l’enfer (14) pour exterminer ces impies et ces hérétiques qui voulaient renverser l’Église et la détruire jusque dans ses bases. Ces présomptueux croyaient, dans leur impiété, pouvoir renverser Dieu de Son trône ; mais le Seigneur méprisera leurs artifices, et, par un effet de Sa main toute-puissante, Il punira ces impies blasphémateurs en donnant aux puissances infernales la permission de sortir de l’enfer. D’innombrables légions de démons parcourront la terre et exécuteront les arrêts de la justice divine (15) par les grands désastres qu’ils occasionneront. Ils attaqueront tout et nuiront aux hommes, aux familles, aux propriétés, aux productions alimentaires, aux villes, aux villages ; rien de ce qui se trouve sur la terre ne sera épargné.

Dieu permettra que ces impies soient frappés de mort par la cruauté des démons, parce qu’ils se seront librement adonnés aux puissances infernales et qu’ils auront fait un contrat avec elles contre l’Église catholique.

Dieu voulant pénétrer davantage mon esprit du sentiment de Sa justice, me montra l’effroyable cachot : je vis dans les profondeurs de la terre une sombre et affreuse caverne d’où sortait un nombre infini de démons, qui, sous la forme d’hommes et d’animaux, venaient ravager le monde en laissant partout des ruines et des effusions de sang. Heureux les bons et vrais catholiques ! Ils ressentiront la puissante protection des apôtres saint Pierre et saint Paul, qui veilleront sur eux, afin qu’il ne leur arrive aucun dommage, soit dans leurs personnes, soit dans leurs biens. Les mauvais esprits saccageront tous les lieux où Dieu aura été outragé, méprisé, et blasphémé. Les édifices de ces endroits seront détruits et renversés : il n’en restera plus que des ruines.

 

Après ce châtiment effroyable, je vis le ciel s’ouvrir et saint Pierre descendre de nouveau sur la terre ; il était revêtu de ses ornements pontificaux et entouré d’un grand nombre d’anges qui chantaient des cantiques en son honneur, le reconnaissant ainsi pour souverain de la terre. Je vis aussi saint Paul descendre du ciel (16). Sur l’ordre de Dieu, il parcourut la terre en enchaînant les démons qu’il conduisit devant saint Pierre ; celui-ci leur ordonna de retourner dans l’enfer d’où ils étaient sortis.

Alors une grande clarté apparut sur la terre ; elle indiquait la réconciliation de Dieu avec les hommes. Les anges conduisirent devant le trône du prince des apôtres le petit troupeau resté fidèle à Jésus-Christ. Ces bons et zélés chrétiens lui témoignèrent le plus profond respect, louant Dieu et remerciant l’apôtre de les avoir délivrés de la perte commune et d’avoir soutenu l’église de Jésus-Christ en ne souffrant pas qu’elle fût entraînée par la fausse doctrine du monde.

Saint Pierre choisit alors le nouveau pape

 

L’Église fut reconstituée, les ordres religieux rétablis ; et les maisons particulières des chrétiens devinrent semblables à des couvents, tellement étaient grands leur ardeur et leur zèle pour la gloire de Dieu.

Tel est le triomphe éclatant réservé à l’Église catholique. Elle sera louée, honorée et estimée de tous ; tous se livreront à elle, reconnaissant le Pape pour le Vicaire de Jésus-Christ. (17)

 

“Heureux les bons et véritables catholiques ! Ils auront pour eux la puissante protection des saints Apôtres Pierre et Paul qui veilleront sur eux afin qu’il ne leur soit fait aucun dommage, ni dans leurs personnes ni dans leurs biens.

À nous d’être de bons et véritables catholiques.

 

Il nous faut donc être un bon catholique pour supporter ce temps d’épreuve.

Il y a deux sortes de catholiques.

Les bons, qui n’ont qu’un souci : faire la sainte volonté de Dieu, et qui n’ont qu’une prière : Lui demander les grâces de bien connaître cette sainte volonté et de bien l’accomplir.

Les mauvais qui ne prient le Dieu très Bon, que pour Lui demander qu’Il réponde à leurs prières, à leurs volontés. Ces derniers étudient peu leur religion et sont attachés au monde.

Un certain nombre de comportements ne sont pas dignes d’un catholique. Par exemple croire que la secte conciliaire est la Sainte Église Catholique, voter, avoir la télévision, porter des pantalons (18) (pour les femmes), avoir la tête découverte à la messe, utiliser le pendule (19) ou consulter des magnétiseurs, éviter le jeûne eucharistique (jeûne de minuit), se confesser rarement, etcetc… C’est aux clercs d’enseigner ce que doit être le comportement d’un bon catholique. Malheur à eux s’ils n’assurent pas cet enseignement ou si leur enseignement est attiédi. Craignons le redoutable « Je vomirai les tièdes » (Apoc. III, 16), prophétie du Juste Maître, qui ne peut supporter un chrétien ne brûlant pas d’amour pour Lui, surtout en ces temps terribles.

 

 


[1] Nous avions déjà mis en garde contre ce blogue :

Malgré de bons articles, ce site “Le Grand RéveilRévélations pour la fin des temps –” est à lire avec précaution !

En effet, admirateurs de la prose de “Louis de Boanergès” alias Vincent Morlier (adepte de la thèse millénariste), les ou le rédacteur(s) de ce site font l’impasse sur le Règne du Christ-Roy et nous envoient prochainement directement au règne de l’Antéchrist…

 http://wordpress.catholicapedia.net/?p=7422

[2] Ce livre a mérité le jugement particulièrement élogieux que l’on peut lire dans Les Petits Bollandistes, septième édition (1878), tome 6, page 229 : “Holzhauser a laissé, entre autres ouvrages, une Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean, qui ne va que jusqu’au cinquième verset du quinzième chapitre, ouvrage étonnant, dit-on, et qui offre une si admirable concordance des temps et des événements, que les autres commentaires de ce livre sacré ne sont en comparaison que des jeux d’enfants”.

[3] Cela ne vous rappelle rien ? J.P.II ? baisait la terre partout où il allait (lorsqu’il descendait de son avion) !!!

[4] « nations » au sens biblique, à savoir « peuples ».

[5] Cf. L’année liturgique de Dom Guéranger.

[6] Lettres : 50-87-96-106-108-111-121-132-, liste qui est loin d’être exhaustive.(la numérotation est celle de Mgr. GAUTHEY dans “Vie et œuvres de Sainte Marguerite-Marie Alacoque” Tome II, 1920)

[7] « Je viens dans le cœur que je t’ai donné, afin que par son ardeur, tu répares les injures que je reçois de ces cœurs tièdes et lâches qui me déshonorent ».

[8] Cf. entre autres les différentes positions concernant le Pape et son infaillibilité etc.

[9] Le rédacteur des Ann. de la Sainteté au XIXe siècle explique ce passage en ces termes : “Cette croix mystérieuse, que l’apôtre saint Pierre fait sur la terre, est le signe des épreuves qui viendront sur tous les élus de Dieu. Les choses seront telles que la tribulation fondra sur tous ceux qui aimeront le bien. Personne ne pourra échapper à l’effet de ce signe, et quiconque s’efforcera de vivre selon la foi et l’Évangile sera assuré de trouver l’épreuve sous ses pas.

“Combien ce signe se réalise dans les temps où nous vivons ! Il est facile de constater que ceux qui aiment Dieu et sont fidèles dans la foi sont soumis à l’épreuve dans la mesure exacte des desseins célestes envers eux. La tribulation n’épargne personne, ni le Souverain-Pontife, ni les rois, ni les évêques, ni les religieux : il n’est fait aucune exception pour aucune classe, sexe ou condition. La croix est sur tous, plus ou moins, en rapport précis et dans la proportion des vues de Dieu, la grandeur des faveurs reçues du Ciel et la correspondance à la grâce. L’épreuve atteint de mille manières les enfants de Dieu dans notre époque, tantôt sous la forme de maladies, de souffrances variées et sans nombre, tantôt par des pertes de fortune et autres accidents divers qui nous font déchoir d’une situation acquise. Il y en a qui sont dans la tribulation par l’autorité qui leur fait sentir le poids de sa force, d’autres par des attaques de la part du prochain à l’égard de l’honneur et autres choses. Il semble qu’il est permis de dire qu’en ce moment la croix est sur toutes les âmes fidèles ; plus on regarde autour de soi et au loin, plus on constate que l’épreuve pèse sur toute chair parmi ceux qui servent Dieu. Mais, hâtons-nous de dire que c’est là une bénédiction ; ceux qui sont dans l’épreuve sont marqués par saint Pierre pour avoir une part spéciale à la protection divine”, comme l’annonce la suite du texte.

[10] Ces fleurs et ces fruits figurent les dons spirituels qui arrivent en abondance aux âmes qui ont soutenu avec patience et générosité les croix, les tribulations et les épreuves, car celles-ci sont des moyens de sanctification que Dieu ménage à Ses créatures pour les épurer, les embellir, les combler de Ses bénédictions et de Ses faveurs. Nous devons donc avoir d’autant plus de confiance dans la protection d’En-Haut que nous aurons été chargés d’un grand nombre de croix et que nous les aurons acceptées chrétiennement.

[11] Il ne faut pas s’imaginer que ces arbres et ces lieux de refuge, figurent des choses matérielles et des endroits particuliers où la protection de Dieu se manifestera de préférence. Ces symboles ont un sens spirituel qu’il est essentiel de bien saisir. Ainsi

1° les arbres mystérieux représentent les mérites de Jésus-Christ, et par ceux-ci les bénédictions célestes accordées aux âmes qui auront voulu profiter des épreuves semées sur le chemin de la vie. Il importe peu de fuir, car le danger pourra se trouver dans le lieu même où l’on cherchera un abri. Le point capital est donc de s’efforcer à mériter le secours du Ciel en résistant aux influences mortelles du monde et aux suggestions de Satan en pratiquant les devoirs de la religion, chacun selon sa vocation ;

2° le lieu de refuge c’est tout lieu de la terre, sans exception, où l’Esprit du Seigneur nous aura conduits, où la Volonté de Dieu nous aura appelés. Quant aux châtiments, ils éclateront lorsque tout sera prêt pour le salut de ceux qui doivent en être préservés.

[12]Ainsi ceux qui ont souffert pour Dieu et pratiqué la vertu seront préservés des châtiments ; car, dans le plan divin, ils doivent être les instruments de la régénération sociale et du triomphe universel de l’Église. Le texte, en disant « ils seront tous sauvés », ne doit pas être pris à la lettre, car il serait erroné de croire que, parmi les âmes saintes et les bons chrétiens, il n’y aura aucune victime, attendu que Dieu se réserve toujours des hosties d’agréable odeur quand Sa justice l’oblige à frapper l’humanité. Mais, comme la grâce divine se plaît longtemps à l’avance à préparer des âmes héroïques remplies de l’esprit d’immolation et s’efforçant de reproduire le divin modèle, soyons assurés que ces âmes choisies par une prédilection de Dieu, feront joyeusement et spontanément le sacrifice de leur vie dans le but d’atténuer les châtiments, de hâter l’exaltation de l’Église et d’obtenir la conversion des hommes. Méditons ces admirables paroles de Bossuet : « Dans ces terribles châtiments qui font sentir Sa puissance à des nations entières, Dieu frappe souvent le juste avec le coupable. Les mêmes coups qui brisent la paille séparent le bon grain : l’or s’épure dans le même feu où la paille est consumée, sous les mêmes châtiments par lesquels les méchants sont exterminés, les fidèles se purifient ».

[13]Ce passage se rapporte évidemment : 1° aux ténèbres des trois jours et des trois nuits annoncées par la Vén. Taïgi ; 2° au fléau prédit par le P. Clauti ; 3° au moyen imprévu que se réserve la Providence, selon le P. Coma ; 4° à l’orage extraordinaire dont parle Marianne de Blois ; 5° au moyen imprévu dont il est question dans la prophétie de sainte Catherine de Sienne ; 6° et à toutes les autres prédictions relatives au grand coup du Ciel qui amènera le triomphe miraculeux de l’Église. Nous pouvons, plus que jamais, juger de la miséricordieuse sollicitude du Seigneur, ainsi que de la grandeur et de la proximité des maux qui nous menacent, par les annonces multipliées que le Ciel en fait faire.

[14] Sainte Françoise de Rome dit qu’à l’époque des révolutions, Dieu permet, pour punir les péchés des hommes, que les démons, en grand nombre, sortent des enfers, et ce sont les plus méchants : ils se répandent alors partout, soufflant dans les cœurs les dissensions, les haines, la guerre civile, c’est ce qui donnerait l’explication des fureurs, des projets sanguinaires, des excès de toutes sortes qui se produisent dans ces temps malheureux.

[15] « Ceci est en accord avec les prophéties de la Vén. Taïgi. Les chefs et les agents de l’Association Internationale des Travailleurs sont en train de préparer les éléments de ces “innombrables légions” dans tous les États de l’Europe : cela est connu de tout le monde. Mgr Mermillod en traitant aussi magistralement qu’épiscopalement son thème favori : “La question ouvrière” vient, du haut de la chaire de Sainte-Clothilde de Paris, de faire retentir ces paroles : « L’Internationale, sachez le bien, est à la fois une doctrine qui s’affirme, une armée qui s’avance, une Église qui s’organise… Et savez-vous quel est le langage de la nouvelle église, des sociétés secrètes ? Viens avec nous, disent-elles à l’homme. Viens, nous t’apprendrons à haïr. Voici la torche et le fusil. Nous t’enseignerons à brûler des palais et à tuer des prêtres ». Et cette société, qui a aussi ses catacombes, cette société qui parait indomptée et invincible, monte aujourd’hui à l’assaut de l’ordre social. »

[16] Cette double apparition des saints Apôtres Pierre et Paul est confirmée par la Vén. Taïgi.

[17] Derniers avis prophétiques, Victor de Stenay, Paris, 1872.

[18] « Une femme ne portera pas un habit d’homme, et un homme ne mettra point un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahweh, ton Dieu » Deut, XXII, 5

[19]C’est un fléau nouveau dans nos milieux. Jamais nos pères n’auraient consulté un radiesthésiste. Il est facile de comprendre que ce n’est pas naturel. Le pendule répond à toute question par oui ou non. Il y a donc une intelligence derrière. Quelle est cette intelligence ? Il n’y a qu’une intervention non naturelle, et elle ne peut-être que diabolique.

Et que l’on ne parle pas de fluide, surtout quand on choisit avec le pendule tel ou tel médicament : où est le fluide ?

 
 

Written by Cave Ne Cadas

septembre 18th, 2013 at 12:16 am

Posted in Bienheureuse Canori Mora,Grand Monarque,Prophéties,Sacré-Cœur,Sainte Marguerite-Marie,Vénérable Holzhauser

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