13487

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘Judas’ tag

Judas l’a fait pour 30 pièces d’argent… Bergoglio l’a fait gratuitement …

with 19 comments

 

« Sur la terre comme au ciel »Un correspondant du CatholicaPedia Blog nous communique avoir trouvé dans Israël Magazine (1), un intéressant article de Lydie Türkfeld intitulé : « Sur la terre comme au ciel, entretiens, entre le cardinal Jorge Bergoglio, ancien archevêque de Buenos Aires, (devenu pape François) et le rabbin Abraham Skorka, Docteur en chimie, rabbin de la communauté Benei Tikva et professeur de littérature biblique et rabbinique au séminaire latino américain de Buenos Aires (dont il occupe aussi le rectorat) », à propos de l’ouvrage récent de Jorge Bergoglio (2) .

« Israël Magazine » - Le magazine du Proche Orient et du Monde Juif

Allez voir : http://www.israelmagazine.co.il/sur-la-terre-comme-au-ciel/

 

L’“archevêque” Bergoglio a donc été l’auteur de la promotion de ce rabbin juif « Pro-homosexuel » au Grand Séminaire de la ville.

 Le "cardinal" Jorge Bergoglio

« Le cardinal Jorge Bergoglio », poursuit Lydie Türkfeld, « s’est en effet investi dans l’établissement de « ponts » entre les religions, soutenant par exemple la création de l’Institut de dialogue interreligieux, fondé par les instances juives et musulmanes en 2006 à Buenos Aires…prouvant sa volonté de contact rapproché avec les représentants de la communauté juive… « Sur la Terre comme au Ciel »…constitue un ouvrage riche de multiples enseignements, prodigués par deux  grands  « esprits libres » du monde religieux. »

 

Les juifs et le Talmud, par l’abbé Flavien <abbr>BRENIER</abbr>Mais, contrairement à ce que l’on croit généralement, le Judaïsme moderne n’a plus rien à voir avec l’Ancien Testament. Ainsi que le démontre l’abbé Flavien Brénier dans son ouvrage « Les juifs et le Talmud », cette religion est uniquement talmudique, c’est-à-dire exclusivement appuyé sur la cabale.

“Pape” François, lorsqu’ il était “Archevêque” de Buenos Aires, avait donc nommé un juif cabaliste, à la tête de son grand séminaire.

 

Fallait le faire !!!

 

 * * *

Pour aller plus loin, voir : « Le Pape François et le Rabbin Skorka », la dernière Lettre de Serviam [n°30] :

 

 

Rappelons que l’Universidad Católica Argentina a décerné à Abraham Skorka un doctorat honoris causa de l’occasion du 50e Anniversaire du Concile Vatican II, le 11 octobre 2012. Ce doctorat fut remis au rabbin Skorka par son ami, le “cardinal” Bergoglio devenu depuis le “Pape” François.

Le rabbin Skorka est fait docteur honoris causa de l’Universidas Catolica Argentina

Le 11 octobre 2012 : le rabbin Skorka est fait docteur honoris causa de l’Universidas Catolica Argentina.
Ce titre lui fut remis par son ami le « Cardinal » Bergoglio.

 

Lors de cette cérémonie, le rabbin Skorka a fait un discours (3) d’environ 30 minutes devant le “cardinal” Bergoglio, le recteur de l’Université et le Nonce Apostolique dans lequel il insulta gravement l’Église Catholique :

1) Il reprit le vieille calomnie de Jules Isaac à savoir que l’antisémitisme du National-Socialisme aurait ses racines au sein même de l’Église Catholique « tuvo raíces en la teología que se fue desarrollando en la Iglesia Católica ».

2) Que tout chrétien ne connaissant pas l’essence judaïsme ne peut posséder l’essence du christianisme : « todo cristiano que no sabe la esencia del judaísmo, no sabe la esencia del cristianismo ».

3) Que nous sommes dans l’attente de la venue du Messie (dans le sens du judaïsme talmudique bien entendu) : « estamos esperando al Mesías. Él va a venir cuando Dios lo disponga ».

4) Il appela Jésus, son “pote”,collega”, affirmant que l’enseignement de Notre Seigneur sur l’amour se trouvait dans le Talmud !!! Comme si le Talmud ne comprenait pas les pires insultes envers Notre Seigneur !!!

5) Etc… (on pourrait aussi évoquer son exaltation à l’idéal du sionisme, …)

 

À la fin de ce discours, tout le monde applaudit grandement le rabbin, qui devant un parterre de soi-disant catholiques venant d’insulter Notre Seigneur et Son Église, de nier sa royauté sociale, …

Il est bon de souligner qu’en 2010, ce même rabbin avait pris position en faveur “de l’union entre les homosexuels” (4), faisant une distinction toute rabbinique entre les termes “union” et “mariage”. Rappelant que l’homosexualité était condamnée dans la Bible et le Talmud, il énonça “la réalité démocratique(!!!) actuelle pour approuver l’union (sic) entre les invertis. Comme on le voit, le rabbin Skorka était un parfait candidat pour être fait docteur par une université catholique !

Il est vrai que son ami de 20 ans, le “cardinal” Bergoglio, avait écrit dans le livre Entre ciel et terre, dans le chapitre 16 sur les relations homosexuelles : « C’est un fait sociologique que la cohabitation n’a certainement pas l’accomplissement et la grandeur du mariage… » (5) Phraséologie typiquement moderniste !!! Vivre en état de péché mortel n’a pas la même grandeur que de vivre en ayant reçu le sacrement de mariage !!! Est-il bien certain de cela ?

 


[1] D’octobre 2013, Baruch Éditions Ashod Israël

[2] Publié aux Éditions Robert Laffont, en mai 2013 : http://www.laffont.fr/site/sur_la_terre_comme_au_ciel_&100&9782221137901.html.

[3] On pourra lire un compte-rendu détaillé en langue espagnol de ce discours sur le site suivant : http://pagina-catolica.blogspot.com.ar/2012/11/rabino-ofende-la-iglesia-en-la-uca.html

[4] http://www.prensajudia.com/shop/detallenot.asp?notid=19608

[5] « It is a sociological fact that co-habitation certainly does not have the fullness, or the greatness of marriage…. »

 

Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

with 33 comments

Sur la parabole du bon grain et de l’ivraie

 

Sermon de l’abbé Louis J. Campbell

(préfacé par Thomas A. Droleskey, Ph.D.,

responsable du site catholique américain www.Christorchaos.com)


 

L’abbé Louis J. Campbell, pasteur du Saint Jude Shrine (sanctuaire de saint Jude) à Stafford (Texas), élevé au saint Sacerdoce le 3 septembre 1961 dans l’Ordre de Saint Augustin (dans la province canadienne de Nouvelle-Écosse), m’a permis de publier son sermon de ce jour, vingt-cinquième Dimanche après la Pentecôte (messe du cinquième Dimanche après l’Épiphanie), qui résume d’une manière à la fois succincte et très claire la situation à laquelle nous devons faire face aujourd’hui. Je le remercie de m’avoir autorisé à mettre cet important sermon à la disposition des lecteurs de notre site.

 
la parabole du bon grain et de l’ivraie
 

La parabole que Jésus nous conte aujourd’hui sur la mauvaise graine qui pousse à côté de la bonne ne saurait nous surprendre, car nous savons fort bien qu’en ce bas monde, les méchants côtoient les bons. Mais lorsqu’on y regarde de près, on constate que Jésus parle non pas du monde, mais de l’Église. Car dans le champ de l’Église elle-même, le démon a planté sa mauvaise graine, dont Judas fut le prototype : « Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… » (Jn. 13 : 2).

 

Bien sûr, Notre Seigneur parlait non seulement des temps apostoliques, mais aussi de chaque âge de l’Église, jusqu’au temps de la moisson. Mais si les « mauvaises herbes » n’ont pas encore été mises en gerbes pour être brûlées, cela signifie qu’elles sont toujours parmi nous, en train de tramer leurs complots maléfiques afin de séduire l’innocent et de susciter la révolution.

 

« Mais comment peut-il y avoir de mauvaises herbes dans l’Église ? » Il y a une Révolution au sein de l’Église. La révolution n’est autre que le renversement et le remplacement de l’ordre préexistant. C’est ce qu’a accompli la Révolution française de 1789, qui a renversé la monarchie et l’Église en France, exécutant un roi et une reine innocents, des milliers d’évêques, de prêtres et de religieux, des centaines de milliers de citoyens français innocents. La Révolution fut en définitive l’œuvre de la franc-maçonnerie, que l’Église avait déjà condamnée un demi-siècle auparavant.

 

Mais les révolutionnaires n’allaient pas s’arrêter là. Un prêtre français apostat, le chanoine Roca, déclarait déjà, à la fin du dix-neuvième siècle : « Le culte divin tel que la liturgie, le cérémonial, le rituel, tels que les prescriptions de l’Eglise romaine les règlent, subira une transformation à la suite d’un concile œcuménique […] La papauté tombera, elle mourra sous le couteau sacré que les Pères du dernier concile forgeront. Le César pontifical est l’hostie consommée pour le sacrifice. » (Évêque Rudolph Graber, Athanasius and the Church of Our Time, page 35). Un franc-maçon français de premier plan (1) (Yves Marsaudon, “L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition”), a écrit en 1908 : « Le but n’est plus de détruire l’Église, mais plutôt de se servir d’elle en l’infiltrant » (Évêque Graber, pages 38 et 39).

 

Tel était déjà le plan des sociétés secrètes maçonniques depuis des générations. Elles devaient poser des pièges au clergé dans les sacristies, les séminaires et les monastères, afin de lui faire suivre « une révolution en tiare et en chape […] en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques » (instruction permanente de l’Alta Vendita).

 

La franc-maçonnerie étant la “matrice”, ainsi que le Pape Pie XII l’a appelée, le communisme fut une “retombée” de ce qui s’était passé avant lui en France. En 1936, le Parti Communiste ordonna que des jeunes gens compétents fussent préparés secrètement à entrer dans des séminaires et des monastères pour y être ordonnés prêtres. Manning Johnson, ancien membre du Parti Communiste d’Amérique, fit en 1953 la déposition suivante devant la Commission sur les activités anti-américaines de la Chambre des Représentants (HUAC) :

 

« Aux États-Unis, les dirigeants communistes se sont rendu compte que dans ce pays, la tactique d’infiltration devait s’adapter aux conditions américaines […] Aux stades précoces, il fut décidé qu’avec les seules forces modestes dont ils disposaient, les communistes devraient concentrer leurs agents dans les séminaires. La conclusion pratique qu’en tirèrent les dirigeants rouges fut que ces institutions permettraient à une petite minorité communiste d’agir sur l’idéologie des futurs ecclésiastiques dans un sens favorable aux visées communistes […] Cette politique consistant à infiltrer les séminaires réussit au-delà des espérances communistes. »

 

Mme Bella Dodd, elle-même membre éminent du Parti Communiste, se convertit au catholicisme en 1952 et commença dès lors à révéler les tactiques du Parti : « Au cours des années trente, nous avons placé des centaines de jeunes gens dans le sacerdoce afin de détruire l’Église de l’intérieur […] À l’heure actuelle, ils occupent les plus hauts postes de l’Église. » À l’avenir, selon elle, « on ne reconnaîtra plus l’Église catholique ». Cela, c’était des dizaines d’années avant l’ouverture du Concile Vatican II ;

 

« Selon quelqu’un qui a assisté aux conférences de Bella Dodd (le Frère Joseph Natala), l’intention était de détruire non pas l’institution de l’Église, mais plutôt la Foi des fidèles, voire d’utiliser, si possible, ladite institution pour détruire la Foi en promouvant une pseudo-religion : quelque chose qui ressemblerait au catholicisme, mais qui ne le serait pas en réalité. La Foi étant détruite, Dodd explique que l’on instillerait dans l’Église un complexe de culpabilité […], que l’on présenterait “L’Église du passé” comme étant oppressive, autoritaire, pleine de préjugés, arrogante en tant que prétendu possesseur unique de la vérité, et responsable des divisions entre familles religieuses au cours des siècles. Cela s’imposerait pour faire honte aux dirigeants de l’Église, les amenant ainsi à l’“ouverture au monde”, de même qu’à une attitude plus souple vis-à-vis de toutes les religions et philosophies. Les communistes exploiteraient alors cette ouverture dans le but de miner l’Église. »

 

N’avons-nous pas été témoins de tout cela ? Une fois implantées, ces « mauvaises herbes », évêques et cardinaux maçonniques et(ou) communistes, firent carrière à Rome, et en 1961, lors de l’ouverture de Vatican II, ils s’unirent pour arracher aux véritables évêques et cardinaux la maîtrise des débats, appliquant de la sorte leur programme de destruction de la Foi. Le cardinal Léon-Joseph Suenens put ainsi se vanter que Vatican II avait été 1789 dans l’Église. Après le Concile, le Grand-Orient de France fit état d’une « gigantesque révolution dans l’Église », qu’il considérait comme « un prélude à la victoire » (Évêque Graber, page 71).

 

Les prêtres, les évêques et la papauté elle-même ont été les premières victimes de la Révolution. Mais leur désastreux échec avait été prophétisé dans les Saintes Écritures, et il était connu de l’Église primitive. Le grand Cardinal Manning (1808-1892), écrivant sur les enseignements des premiers Pères de l’Église, a écrit ceci :

 

« Rome apostasiera de la foi, écartera le Vicaire du Christ et retournera à son paganisme primitif […] L’Église sera ensuite dispersée, rejetée dans le désert et restera pour un temps – comme à ses débuts – invisible, cachée dans des catacombes, des repaires, des montagnes, des  cachettes ; pendant un temps, elle sera en quelque sorte balayée de la surface de la terre. Tel est le témoignage des Pères de l’Église primitive » (Cardinal Henry Edward Manning, The Present Crisis of the Holy See, 1861, Londres : Burns and Lambert, pages 88 à 90).

 

Nous pouvons trouver quelque réconfort dans le fait que l’“église” à la ruine de laquelle nous assistons actuellement n’est pas la véritable Église, mais la fausse église maçonnique. Notre meilleure défense contre le mal et cette fausse église réside dans le Saint Sacrifice de la Messe. Mais nous avons aussi le Saint Rosaire, par lequel Notre Dame devient « redoutable comme une armée rangée en bataille ». Puisse-t-elle, par la puissance de Dieu, avec saint Michel et tous les Saints Anges, ainsi qu’avec nos prières, être victorieuse dans la bataille !

 

 

 

_____

 

 

Source : http://christorchaos.com/FatherLouisJ.CampbellontheWheatandtheCockle.html

 

Traduction : CatholicaPedia.net

Un grand merci à notre traducteur professionnel.

 

 


[1] NdT : Combien il nous coûte d’écrire « un franc-maçon français », ce grotesque oxymore (tel « un socialiste intelligent ») dont l’auteur (américain : on voudra donc bien lui pardonner) ne nous épargne pas la lecture !…

Petrus – Le F. C. – FSSPX : le verrou a sauté !

with 2 comments

Le grand retour de Petrus sur Le Forum Catholique

Petrus, (alias Jérôme Bourbon), plutôt discret depuis la crise de 2004 (départ des Abbés de Tanouarn et Laguérie…) sort de sa réserve pour défendre son “héros” Mgr Williamson.

Nous avons reçu d’un correspondant la remarque pertinente suivante :

Le sédévacantiste « PETRUS » brûle les étapes en prenant fait et cause pour Mgr Williamson, dont il omet de rappeler que ce dernier est, au même titre que les Fellay, Galarreta et Tissier, des créatures consentantes de 40 ans de lefebvrisme… Lisez plutôt.

[Petrus – Le Forum Catholique] FSSPX : le verrou a sauté !

SOURCE – Petrus – Le Forum Catholique – 25 octobre 2012


Il a osé ! Après lui avoir ôté tout ministère, l’avoir confiné dans une mansarde à Londres, l’avoir isolé de ses confrères, avoir voulu en faire un mort vivant, Bernard Fellay a officiellement exclu Richard Williamson de la FSSPX. Le message est clair. Si un évêque choisi et sacré par Mgr Lefebvre peut être exclu, jeté à la rue, sans argent et sans sécurité sociale, à 72 ans et demi, en toute charité chrétienne bien sûr après 40 ans à la Fraternité, après avoir été professeur puis directeur de plusieurs séminaires, à plus forte raison les prêtres qui oseraient critiquer le tyran de Menzingen, le tartuffe mitré seront impitoyablement chassés. Il est vrai que le petit Suisse à la voix hypnotique est un orfèvre en matière d’exclusions et de procédés staliniens : il avait envoyé des vigiles et des chiens à l’abbé Philippe Laguérie au prieuré de Bruges, il avait renvoyé au moyen d’un simple fax l’abbé Paul Aulagnier qui fut pourtant dix-huit ans durant le supérieur du district de France de la FSSPX, il sanctionne aujourd’hui sans pitié les (rares) prêtres qui osent dénoncer ouvertement sa honteuse politique de ralliement à la Rome moderniste, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie.

Politique ralliériste qui, n’en doutons pas, ne s’est jamais vraiment interrompue et qui va reprendre de plus belle après l’éviction de Mgr Williamson. C’était le verrou qu’il fallait faire sauter pour complaire aux occupants du Vatican et à nos “ frères aînés dans la foi ” qui font la pluie et le beau temps à Rome comme ailleurs, la Shoah étant aujourd’hui la religion mondiale qui se substitue au sacrifice du Golgotha. Ce n’est plus la Passion et la mort du Christ en croix qui est l’événement central de l’histoire, c’est l’“Holocauste”. Il faut donc être sot pour ne pas voir les implications théologiques de cette contre-religion, véritable machine de guerre contre le catholicisme, arme de destruction massive de la foi catholique.

Le Congrès juif mondial l’a dit, il est content de l’exclusion de l’“évêque négationniste”, le Vatican aussi salue cette “bonne nouvelle”. Et le porte-parole du district allemand de la FSSPX, de concert avec la Rome apostate, considère que cette nouvelle va favoriser, faciliter les discussions entre Menzingen et le Vatican. Tout laisse à penser que l’exclusion de Mgr Williamson a été une monnaie d’échange entre Fellay et la Rome moderniste, les trente deniers de Judas en quelque sorte ((C’est ce que nous disions hier !)).

Les prêtres de la FSSPX n’ont qu’à bien se tenir. Sinon ils savent qu’ils seront expulsés, à la rue. Déjà des prêtres nous ont confié que le climat était irrespirable dans les prieurés, qu’il fallait se méfier de tout le monde, que la délation fonctionnait à grande échelle. Des prêtres ont délocalisé leur adresse mail du prieuré chez des fidèles de crainte d’être espionnés par les agents du despote de Menzingen. Un prêtre a reçu récemment une monition canonique car il avait adressé un texte anti-ralliement à quelques confrères et l’un d’eux l’a dénoncé en haut lieu. Voilà où nous en sommes dans la FSSPX de Bernard Fellay. Cela rappelle les grandes heures de l’automne 2004 au moment de l’affaire Laguérie quand un prêtre de Saint-Nicolas nous confiait qu’il devait faire très attention à ce qu’il disait sur le parvis sur le sujet car tout était répété à Menzingen. Lorsque l’on n’évolue pas dans la vérité, on devient tyrannique. Un libéral est faible avec les ennemis mais impitoyable avec les antilibéraux. Bernard Fellay est vraiment l’évêque Cauchon du XXIe siècle, celui qui vend ses frères.

Comme c’était prévisible les imbéciles, les libéraux, les mondains, les traîtres, les carriéristes, ceux qui veulent se faire bien voir et donner des gages à l’illuminé de Menzingen, à celui qui, dans Cor Unum en février 1997 faisait grand cas d’une fausse mystique suisse se déchaînent contre Mgr Williamson. L’homme est à terre, quasiment abandonné de tous. Voilà encore qu’on l’insulte et qu’on le calomnie.

Même si je ne partage pas, tant s’en faut, toutes les positions de Mgr Williamson, je voulais lui dire ce soir en ces heures tristes, alors même qu’il est lâché par tout le monde, y compris par ses deux confrères dans l’épiscopat qui montrent une fois de plus, une fois de trop, qu’ils ne sont que des pleutres qui ne méritent que mépris, je voulais lui dire ma sympathie, ma compassion, mon affection. Lui dire que lorsque l’on est victime de l’injustice d’un tyran sans cœur, sans principe et sans honneur, l’ami et l’associé du sioniste Maxmilien Krah, grand donateur de l’armée de Tsahal qui massacre les Palestiniens, le propagateur des croisades sacrilèges du Rosaire, odieuses insultes à la Mère de Dieu, et que l’on accepte chrétiennement cette épreuve on se rapproche forcément de Jésus-Christ souffrant. Après tout nous vivons plus que jamais le Samedi Saint de l’Église militante. Toutes les résistances, vraies ou apparentes, cèdent, s’effondrent, trahissent. C’est vrai en politique, c’est vrai en religion, c’est vrai dans tous les domaines. On ne peut plus faire confiance à aucune structure, à aucun chef. L’Église est éclipsée, partout Satan mène le bal mais nous savons qu’un jour prochain le Christ reviendra en gloire et en majesté rendre à chacun ce qui lui est dû et mettre un terme à ce monde satanique dans lequel il nous faut tant bien que mal survivre.

Petrus.

Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.


New York : Pour le Congrès juif mondial, l’exclusion de Mgr Williamson survient « trop tard »

« Cette mesure aurait dû être prise il y a des années déjà »

New York, 25 octobre 2012 (Apic) Le Congrès juif mondial (CJM) à New York, estime que l’exclusion, le 24 octobre 2012, des rangs de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de l’évêque négationniste Richard Williamson, survient « trop tard ».

http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=236613

 


 

Mgr Fellay poursuit des tractations en coulisses dans le but de se rallier à la secte conciliaire

without comments

Il s’avère que Fellay, de la néo-FSSPX, poursuit des tractations en coulisses dans le but de se rallier à la secte conciliaire.

Mgr Tissier clame : « J’ai un immense chagrin » à propos du mensonge que son Supérieur a fait aux évêques de la néo-FSSPX

 

Envoyé par les Pères de TRADITIO

Bernie Fellay, l’évêque-Judas de la néo-FSSPX,
s’est rendu à la conférence du 13 juin 2012 avec l’intention de brader sa fraternité à la secte conciliaire.
Mais, ô surprise ! Benoît-Ratzinger l’a envoyé rebondir.
Cependant, Fellay n’abandonne pas, car il souhaite désespérément achever la mise en œuvre de son
« Programme Hindenburg » avant le décès de Ratzinger.
Il lui faudra pourtant affronter alors des personnages tels que Gerhard Muller, n° 3 du néo-Vatican, qui est son ennemi déclaré… et peut-être le futur pape conciliaire.

 

Ainsi que nous en avions averti nos lecteurs, il se confirme que Bernie Fellay n’a pas renoncé à ses rêves de pourpre cardinalice conciliaire. Nous avions prédit que le Chapitre extraordinaire de début juin 2012, qui fut très diviseur selon des informations internes, serait préparé par ce menteur compulsif qu’est le néo-évêque Fellay – dit « le falsificateur » – pour aboutir à une « réunification » de la néo-FSSPX. Nous avions dit que ce poseur essayait seulement de faire mousser à son avantage le fait que ses projets de braderie avaient lamentablement échoué. Et puis, Fellay a commencé à expulser ou à exiler tous les évêques de la Fraternité et une trentaine de prêtres qui s’étaient opposés à son « Programme Hindenburg », parce qu’ils voulaient conserver son caractère traditionaliste à la congrégation de Mgr Lefebvre.

Tout observateur attentif aurait pu s’en douter, car l’ambition que nourrit Fellay d’être reconnu de la secte conciliaire (qualifiée de « non catholique » par Mgr Lefebvre) est visible de tous, mais nous en avons confirmation à présent, et celle-ci nous vient même d’un évêque de la FSSPX. Fellay s’efforce à nouveau d’endormir les membres de la Fraternité avec des mensonges tandis qu’il poursuit en coulisses, avec la secte conciliaire, ces tractations dont ils ne veulent pas.

S’il est pressé, c’est pour la raison exacte que nous avions indiquée : Ratzinger est malade et va peut-être mourir avant la signature de tout « accord ». Or, même si un tel accord était signé avec lui, il serait sans doute annulé par son successeur. Le 29 août dernier, Mgr Tissier a révélé que son Judas de confrère tenait toujours beaucoup à conclure un accord ; à Écône, en Suisse, il a tenu à un prêtre de la Fraternité les propos suivants :

« J’ai un immense chagrin ; tous nos efforts visant à arrêter Mgr Fellay ont été vains. Il nous a ignorés, nous les trois autres évêques, il a ignoré ceux qui se sont déclarés contre ses projets au Chapitre Général. Il a ignoré la mort des autres organisations ayant conclu un accord avec Rome, il a ignoré les prêtres qui se sont élevés contre cet accord, il a ignoré les nombreux fidèles qui se sont opposés à lui. Mgr Fellay tient toujours autant à la conclusion d’un accord avec Rome, et il ne dévie pas d’un iota. Il a dit, après la fin du Chapitre Général, que nous devions conclure un accord maintenant ; selon lui, c’est maintenant le moment critique, avant que le Pape Benoît ne meure. »

 

Les discussions entre la néo-Fraternité et le Rome conciliaire vont reprendre en octobre 2012, et selon les nouvelles d’Écône, les évêques de la néo-Fraternité Saint-Pie X ont conclu d’ici là une sorte de trêve avec Fellay. Or, cette trêve arrive au pire moment, car l’heure est justement à l’action : il faut couper l’herbe sous le pied de Fellay avant qu’il ne nuise plus encore qu’il ne l’a fait jusqu’à présent à la Fraternité et aux principes de Mgr Lefebvre.

Le réseau TRADITIO a également appris une nouvelle inquiétante : Mgr Richard Williamson, évêque le plus âgé de la Fraternité, accomplit actuellement une tournée mondiale des popotes afin de réconcilier les prêtres « rebelles » à l’évêque-Judas. Selon nos informations, Williamson s’est lui-même « réconcilié » avec Fellay et a déjà visité le Mexique et le Brésil dans le but d’enrayer l’exode des prêtres de la Fraternité en train de quitter le bercail de son confrère. Si ces informations se vérifient, cela indiquerait que Williamson est revenu sur la promesse qu’il avait faite aux partisans de la Fraternité traditionnelle et de Mgr Lefebvre. Nous en attendons la confirmation certaine.

Mais la trahison de Fellay suscite quand même des réactions. Après des années d’avertissements de la part de TRADITIO, il s’est enfin levé une lame de fond, et des membres de la FSSPX ont lancé un « Mouvement de Résistance à Fellay ». Ce mouvement se manifeste en Grande-Bretagne, aux Philippines et aux États-Unis, surtout là où le Supérieur dictatorial de la Fraternité a expulsé et banni les meilleurs éléments de cette dernière, allant jusqu’à arracher Mgrs Tissier et de Galarreta de leurs régions d’origine.

Il se peut, cependant, que Fellay voie bientôt tous ses plans perfides réduits à néant, car Ratzinger entrevoit déjà les feux de l’enfer qu’il va probablement affronter sous peu à cause de sa complicité active dans la destruction de la Foi catholique ainsi que dans la subornation et le viol de milliers d’enfants par son clergé. Fellay devra alors traiter avec un nouveau pape, qui ne perdra aucun temps pour le déclarer – lui et sa Fraternité – personna non grata aux yeux de la secte conciliaire.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1209.htm#120902

Traduction : CatholicaPedia.net

 

NDLR du CatholicaPedia : les accentuations en couleur sont de nous.

Le prêtre dont il est question dans les propos tenus à Écône est l’abbé Joseph Pfeiffer dont le site Américain TrueTrad nous donne le détail (voir ci-dessous).

Concernant Mgr Williamson, nous ne pouvons que vous rappeler que Traditio “roule” pour “Willy” et qu’il en est son relais internet. De là, leur déception de le voir « revenu sur la promesse »… Si ces informations se vérifient !

 

À voir (ou à revoir) ; à lire (ou à relire) ; que celui qui a des yeux pour voir, voit, lise et comprenne :

Monseigneur Williamson : un leurre

http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

 

Et en particulier :

Mgr Williamson – Partie N°1 – 14 ans du jeu d’un politicien mitré contre Mgr Fellay

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-05-B-00-Mgr_Williamson-contre-Mgr_Fellay.pdf

Mgr Williamson – Partie N°2 – Le soutien de certains sédévacantistes à Mgr Williamson contre Mgr Fellay

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-10-A-00-Williamson-Traditio.pdf

Mgr Williamson – Partie N°3 – DIAPORAMA – Clés de lecture – Mgr Williamson

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-15-A-00-Williamson-Diaporama.pdf

Mgr Williamson – Partie N°4 Le loup devenu berger – Abbé Méramo – Abbé Aulagnier

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-18-A-00-Williamson-Loup.pdf

Mgr Williamson – Partie N°5 – La rose de la Round Table et le blason épiscopal de l’ex-anglican

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

Mgr Williamson – Partie N°6 – Le blason Rose+Croix de Luther et le blason épiscopal de Mgr Williamson

http://virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-A-00-Mgr_Williamson_Blason_de_Luther.pdf

Mgr Williamson – Partie N°7 – L’évêque ‘à la Rose’ a imposé et protégé dans la revue de la FSSPX aux États-Unis, et contre l’avis de l’abbé Scott, un militaire activiste néo-fasciste naturaliste : Mr J.Forrest Sharpe

http://virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-01-23-B-00-Mgr_Williamson-et-Sharpe.pdf

Mgr Williamson – Partie N°8 – L’(ex?) Anglican, l’évêque ‘à la Rose’ de la Fraternité, a imposé, dans le milieu de la FSSPX, Derek Holland, un activiste de la « nouvelle droite » payenne anglo-saxonne, un admirateur de Khadafi et de Khomeini

http://virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-03-10-A-00-Mgr_Williamson-et-Holland.pdf

* * *

Les violeurs-prédateurs homosexuels Urrutigoity, Ensey et Roberts, protégés, ordonnés et promus pendant 10 ans par Mgr. Williamson

Le clerc prédateur homosexuel Urrutigoity protégé par Mgr. Williamson

http://virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

Mgr Williamson (FSSPX) a accueilli et ordonné un clerc pédéraste, l’abbé Roberts

http://virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf

St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent

http://virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.pdf

 

* * *

 

 

 

TrueTrad.com – 29 août 2012

 

Selon Monseigneur Tissier, Mgr Fellay tient toujours à la conclusion d’un accord avec Rome. Ne vous laissez pas leurrer par la propagande et les paroles doucereuses qui viennent de la FSSPX et qui n’ont qu’un but : vous endormir. Mgr Fellay veut toujours un accord avec Rome et s’achemine silencieusement, mais sûrement dans cette direction. Voici la toute dernière preuve que nous en donne un lecteur, qui l’a recueillie de la bouche de l’abbé Pfeiffer.

 

« Lundi 27 août, l’abbé Joseph Pfeiffer a dit à une quinzaine d’entre nous à Sainte-Marie (Kansas) que le jour même ou la veille, Mgr Tissier de Mallerais s’était entretenu à Écône avec l’abbé Chazal (où celui-ci n’est pas encore persona non grata, semble-t-il, car sa procédure d’expulsion est inachevée). L’évêque a fait à l’abbé Chazal la réflexion suivante (reproduite ici par périphrase, mais avec fidélité) :

J’ai un immense chagrin ; tous nos efforts visant à arrêter Mgr Fellay ont été vains. Il nous a ignorés, nous les trois autres évêques, il a ignoré ceux qui se sont déclarés contre ses projets au Chapitre général. Il a ignoré la mort des autres organisations ayant conclu un accord avec Rome, il a ignoré les prêtres qui se sont élevés contre cet accord, il a ignoré les nombreux fidèles qui se sont opposés à lui. Mgr Fellay tient toujours autant à la conclusion d’un accord avec Rome, et il ne dévie pas d’un iota. Il a dit, après la fin du Chapitre général, que nous devions conclure un accord maintenant ; selon lui, c’est maintenant le moment critique, avant que le Pape Benoît ne meure. Il est prévu que les discussions entre la Fraternité et Rome reprendront en octobre.

 

L’abbé Pfeiffer a ajouté également que Mgrs Fellay et Tissier ont conclu une sorte de trêve d’ici là.

Que Dieu nous vienne en aide ! Esprit Saint, éclairez Mgr Fellay et montrez-lui sa folie avant qu’il ne soit trop tard. »

 

Source : http://www.truetrad.com/index.php/latestnews/168-8-29-12-bishop-tissier-says-bishop-fellay-still-very-committed-to-a-deal

Traduction : CatholicaPedia.net

Mise à jour : Depuis la traduction de cet article de TrueTrad.com et la publication ici-même, le lien ci-dessus est ‘mort’ (404 – Article not found) et l’article a été supprimé.

TrueTrad.com à publié hier, le 3 septembre, la mise au point suivante :

« Récemment, nous avons publié un article dans les Dernières Nouvelles indiquant que l’abbé Pfeiffer à St. Marys, KS avait dit que l’abbé Chazal lui a dit qu’il avait parlé avec Mgr Tissier à Écône. Pour l’instant cependant, nous avons retiré cette information afin de l’étudier plus en avant, parce que certains forums en ligne affirment que Mgr Tissier a écrit une note manuscrite disant que cette histoire est “totalement fausse”. Nous ne voulons certainement pas publier des articles qui ne sont pas corrects et nous nous excusons si notre article orignal n’était pas correct. »

http://www.truetrad.com/index.php/latestnews/172-9-03-12-clarification

La pantomime de l’expulsion de Monseigneur Williamson

without comments

L’abbé Méramo a adressé un message à Fabián Vazquez, le Directeur de Radio Cristiandad, au sujet de la forfaiture de Judas-Fellay lors de l’ouverture du Chapitre Général « d’Affaires-Louches » de la FSSPX qui se termine aujourd’hui – 14 juillet 2012, prise de la « bastille d’Écône »… Ah, ça ira… ça ira… ça ira…

* * *

La pantomime de l’expulsion de Monseigneur Williamson,
un abus que l’on cherche à couvrir
du pieux manteau du droit et de la justice

 

L’hypocrisise trône en majesté au « Chapitre général »

 

            Cher Fabián,

Comme la mesure consistant à expulser Mgr Williamson du Chapitre général fut à tous égards abusive et contraire au droit, Mgr Fellay – qui l’avait prise – a organisé un vote à seule fin de l’avaliser ; or, en tout état de cause, le Chapitre n’est habilité à exclure aucun de ses membres, qui ont tous le droit d’y siéger en vertu des Statuts de la Fraternité.

Ce qui eût été licite (à condition d’être justifié par ailleurs), c’eût été d’expulser l’intéressé de la Fraternité, et même dans ce cas, il n’eût pas été permis par les Statuts de l’exclure d’un chapitre.

Un tel abus, que l’on cherche à couvrir du pieux manteau du droit et de la justice, a de quoi surprendre. Il démontre une fois de plus la manière d’agir pharisaïque de Mgr Fellay et de ceux qui se plient à ses décisions tyranniques.

La seule chose qu’ils auraient pu légalement se permettre – quelle que soit leur inimitié pour Mgr Williamson – aurait été, soit de supporter l’intéressé, soit de l’expulser pour une cause valable éventuelle, mais non de se livrer à toute cette pantomime consistant à prendre une mesure « de droit » qui ne tient précisément pas debout sur le plan juridique.

Cela, il fallait que ce soit dit.

Je vous donne l’accolade dans le Christ, et que Dieu vous bénisse !

 

Abbé Basilio Méramo
Bogotá, le 13 juillet 2012

AVRILLÉ : Lettre aux tertiaires de Saint Dominique ; revue et commentée

without comments

Une lettre parlante… que nous vous présentons « commentée » :

* * *

Dominicains d’Avrillé – Lettre aux tertiaires de Saint Dominique

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique – Noël 2011


 

Dans son « discours-programme » du 22 décembre 2005, le pape Benoît XVI disait que l’interprétation des nouveautés enseignées par le concile Vatican II (1) doit repousser « l’herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition » tandis qu’elle doit affirmer « l’herméneutique du renouveau dans la continuité ». En termes plus simples : le concile Vatican II ne doit pas être interprété dans le sens d’une rupture mais dans le sens d’une continuité avec la Tradition.

Aussitôt, dans les milieux ralliés, ce fut un cri de triomphe : le nouveau pape ne veut pas rompre avec le passé de l’Église, il met un coup de frein et va ramener l’Église à la Tradition. Cette « herméneutique » de la pensée de Benoît XVI est en fait un tragique contre-sens.

D’abord, les faits n’ont montré en rien un retour à la Tradition. Benoît XVI continue inexorablement la politique de Jean-Paul II, nous l’avons vu en octobre dernier avec le renouvellement du scandale d’Assise. Il aurait suffit de lire les écrits du cardinal Ratzinger pour s’y attendre : « Si par restauration on entend un retour en arrière, alors aucune restauration n’est possible. […] Non, on ne retourne pas en arrière et on ne peut y retourner (2) ».

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Certains diront : il y a quand même eu le Motu Proprio autorisant la Messe traditionnelle, la levée des excommunications, les discussions doctrinales sur le Concile avec la Fraternité.

  • Au sujet du Motu Proprio, le pape n’a accordé la Messe traditionnelle qu’à ceux qui ne rejetaient pas la nouvelle, il n’y a donc pas grand changement : « Les fidèles qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent jamais venir en aide ou appartenir à des groupes qui nient la validité ou la légitimité de la sainte Messe ou des sacrements célébrés selon la forme ordinaire » (Motu Proprio n° 19).
  • Pour ce qui est de la levée des excommunications, sa portée est quand même limitée du fait que les excommunications de 1988 – et d’abord celle de Mgr Lefebvre – n’ont pas été déclarées nulles et injustes, et du fait que le ministère des évêques et prêtres de la Tradition est toujours déclaré illégitime : Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei a réaffirmé clairement qu’il était défendu aux catholiques de participer à la messe ou de recevoir les sacrements des prêtres de la Fraternité, car – pour lui – ceux-ci sont canoniquement irréguliers (ce qui est exact du point de vue conciliaire !) (3). Il n’y a peut-être plus d’excommunication de droit (officiellement du moins, car ces excommunications étaient invalides (Non ! nulles et non avenues…) dans la réalité), mais puisque les fidèles sont avertis de ne pas fréquenter les chapelles de la Tradition, il reste une excommunication de fait ! (ce qui est une conséquence logique…)
  • Quant aux discussions doctrinales, on se demande quelle a été leur utilité (4) dans la mesure ou?, après deux années de discussions, Rome ne trouve rien de mieux à dire que : « Nous sommes prêts à vous reconnaître à condition d’accepter le Concile (5). (Ce qui prouve bien qu’à la base le principe d’un dialogue doctrinal était mauvais et corrompu… !)

Donc, rien n’a changé à Rome depuis Mgr Lefebvre.

Alors que signifie cette « herméneutique de la continuité » qui est le programme de Benoît XVI ?

Très significatif à cet égard, est l’article de Mgr Ocariz paru dans l’Osservatore Romano du 2 décembre dernier. Mgr Ocariz faisait partie de la commission des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi en charge des discussions doctrinales avec la Fraternité. Nous avons distribué et étudié ce texte capital en réunion de Tiers-Ordre (6). Nous en rappelons donc seulement ici les principaux passages :

1. « Le concile Vatican II n’a défini aucun dogme (plus exactement les dogmes en question sont à présent appelés à subir les justes évolutions d’une époque donnée… !!!), au sens ou il n’a (d’où il apparait que sous un certain rapport le Magistère est au-dessus des dogmes !) proposé aucune doctrine au moyen d’un acte définitif (et pour cause !!!). Toutefois, le fait qu’un acte du Magistère de l’Église ne soit pas garanti par le charisme de l’infaillibilité ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme faillible (7), au sens ou? il transmettrait une doctrine provisoire (admirez la contradiction dans les termes résolue par son contexte dialectique !) ou encore [de simples] opinions autorisées. Toute expression du Magistère authentique (l’est-il ? toute la question est là !) doit être accueillie pour ce qu’elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un “charisme de vérité” (et toc !) (Dei Verbum 8), “pourvus de l’autorité du Christ” (bigre ! ce n’est pas rien !) (Lumen Gentium 25), “sous la lumière du Saint- Esprit” (ibid.) (8). » (Comment résister à une telle « trinité » ?!)

2. « Au concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal. (Donc les nouveautés ont une prétention doctrinale qui peut être éclairée positivement pourvu qu’on y mette un peu de « bonne volonté » ! Alors que les dogmes, c’est plus délicat… il faut les « traiter à part » et avec grande ruse et subtilité, c’est-à-dire en les conservant intégralement mais en les vidant de leur substance grâce à tout ce qu’on vient de lire précédemment !) […] Certaines d’entre elles ont été et sont encore l’objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. […] L’attitude catholique, compte tenu de l’unité du Magistère (admirons la fausseté intrinsèque de cette assertion !), consiste à chercher une interprétation unitaire (c’est leur obsession car c’est le critère objectif et obligatoire de leur légitimité !) dans laquelle les textes du concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. (Tout est une question de lumière et d’éclairage n’est-ce pas !) […] Des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d’une façon ou d’une autre, la non-contradiction avec la Tradition (mais ces mêmes « espaces » ne peuvent-ils aussi avoir vocation à démontrer la contradiction ? Ce n’est pas évoqué !) de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires. […] A cet égard, il ne semble pas superflu (sic !) de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. » (Vous savourerez comme moi cet argument spécieux et typiquement moderniste.)

3. « Cette adhésion au Concile ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d’obéissance. (Intéressante distinction ! car ils savent comme nous que la foi est en déclin mais que l’obéissance qui fait appel à des ressorts humains beaucoup plus basiques fonctionne toujours et encore mieux… surtout, paradoxalement, chez beaucoup de « tradis » !) Elle n’est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance (sic !) en l’assistance divine au Magistère, et donc dans la logique et sous la mouvance de l’obéissance de la foi (9). » (Admirable « trinité » de critères objectifs diaboliquement hiérarchisés !!! Quand comprendra-t-on que cette contre-Église inversée utilise toutes les ressources logiques et doctrinales de la véritable Église dont elle apostasie dans les faits toute la foi traditionnelle… ?). Cela rappelle le temps où Mgr Lefebvre se rendait à Rome pour montrer l’opposition doctrinale entre les nouveautés du Concile et l’enseignement constant de l’Église, et ou? il s’entendait toujours répondre : « Obéissez, obéissez, obéissez ! » (CQFD !)

Nous espérons que vous avez maintenant compris le raisonnement, et ce que signifie « l’herméneutique de la continuité » : le pape et le Concile sont le Magistère, ils parlent avec l’autorité du Christ, donc ils ne peuvent pas se tromper. (Ce qui est exact et parfaitement catholique !) Si certaines nouveautés du Concile vous semblent en contradiction avec l’enseignement du Magistère précédent, eh bien ! vous vous trompez, car ce n’est pas possible. (Ce qui est parfaitement exact… dans une Église en ordre !) Donc, revoyez votre copie, et nous vous accordons généreusement la liberté de vous mettre au travail, mais seulement pour montrer que, finalement, ces nouveautés ne sont pas en contradiction mais sont en continuité avec la Tradition.

C’est ce qu’a fait Le Barroux aussitôt son ralliement, par exemple, lorsque dom Gérard a demandé au père Basile de faire une thèse pour prouver la continuité de la liberté religieuse de Vatican II avec la Tradition. Campos aussi, etc.

Alors, le tapis rouge est déroulé et tous les honneurs vous sont accordés : bénédiction abbatiale, consécration épiscopale, reconnaissance immédiate de votre Institut comme étant de droit pontifical, etc. Il faut dire qu’en tentant de prouver que les nouveautés de Vatican II ne sont pas en opposition avec la Tradition, vous avez rendu le plus éminent des services à la Révolution dans l’Église. Alors, vous méritez bien quelque récompense.

Mais ce sont les trente deniers de Judas ; et des chaînes d’or qui vous empêchent désormais de continuer le combat de la Tradition. Mgr Ocariz veut enfin terminer sur une note heureuse : (10) « En examinant le Magistère du pape et l’adhésion que lui a donné l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté (sic !!!) devrait [alors] se changer en une adhésion sereine et joyeuse (sic !!!) au Magistère. »

Et de toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus (car ils ont tout prévu !!) : obéissez ! Sinon vous risquez d’être de nouveau condamnés comme l’a été Mgr Lefebvre en 1988, « excommunié » pour avoir « une notion incomplète de la Tradition » : incomplète parce qu’il ne voulait pas y insérer de force le concile Vatican II.

( Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique, Noël 2011 )

 


(1) Pensons ici à l’œcuménisme, à la liberté religieuse, à la collégialité, par exemple.

(2) Cardinal RATZINGER, Entretiens sur la foi, p. 40. Il faut ajouter que la pensée du pape n’a pas changé depuis le temps ou il était cardinal. Il a fait rééditer toutes ses œuvres passées en précisant qu’il pensait toujours la même chose.

(3) Interview sur Radio-Vatican, le 1er décembre 2010.

(4) Nous ne critiquons pas ici le bien fondé de ces discussions. Essayer de convertir la Rome moderniste par l’argumentation doctrinale n’est pas en soi mauvais; et toutes les précautions prudentielles ( ???) avaient été prises pour que ces discussions ne soient pas dangereuses.

(5) Sermon de Mgr FELLAY à Écône le 8 décembre 2011.

(6) Ceux qui n’ont pu assister à ces réunions peuvent nous le commander.

(7) Comprenne qui pourra : ce n’est pas parce que le Concile n’est pas infaillible qu’il pourrait être faillible.

(8) Mgr Ocariz a totalement oublié la réserve du concile Vatican [ I ] au sujet des déclarations des papes : « Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine ; mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Constitution dogmatique Pastor aeternus du 18 juillet 1870. FC 481, DS 3070).

(9) Comprenne qui pourra, une fois de plus : ce n’est pas une adhésion de foi, mais finalement cela revient à une adhésion de foi.

(10) Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du pape JEAN-PAUL II.