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SCOOP : Mgr LEFEBVRE ET SEDEVACANTISME SONT INCOMPATIBLES !!!!
QUI L’EÛT CRU ????????????….
Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer maintes fois, les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray… La Sapinière (.info) nous avait donné aussi un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.
Aujourd’hui, Pierre Legrand nous donne un nouvel article où il est une nouvelle fois question des frasques de « J.R. » — l’auteur caché de La Porte Latine —, dit Le Perroquet de Suresnes… L’homme orchestre par excellence, l’éminence grise du ralliérisme de l’abbé Lorans à Menzingen, tandis que † Bernie Fellay le couve et le couvre !…
Cave Ne Cadas
SCOOP : Mgr Lefbvre et sedevacantisme sont incompatibles !!!!
Qui l’eût cru ????????????….
ou quand “Ennemont” cite Mgr Lefebvre dans un but bien précis !
« …il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas Pape. Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement. Notre Seigneur lui a promis d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?
Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement. Si l’on nous a persécutés, si maintenant on nous traite comme des gens qui sont presque hors de l’Église, pourquoi ? Parce que nous sommes restés catholiques… »
(Mgr Lefebvre en 1986)
L’incorrigible “Ennemond”, âme damnée de la mouvance traditionaliste una cum et ralliée de fait, nous balance, croyant bien faire, des extraits de paroles de Mgr Lefebvre qui sont à l’analyse assez révélatrices ET du malaise ET du déni qui n’ont que trop présidé à la Fraternité depuis ses origines…
“Ennemond” dégaine tout de suite son arme de destruction massive en nous affirmant que « sédévacantisme » et lefebvrisme sont parfaitement incompatibles !
Ne pas « reconnaître » le « pape » et donc son autorité ainsi qu’adhérer à la thèse du R.P. Guérard sont des crimes inexpiables qui valent excommunication majeure et expulsion pure et simple de la congrégation “Fraternelle”…
Il faut donc citer le Pontife au canon de la Messe et signer une « profession de foi » avant toute ordination….histoire de tenir les troupes par un pernicieux serment.
“Ennemond” le malicieux en appelle au contexte pour dédouaner Mgr L. d’avoir, au cours de ses nombreuses conférences et entretiens, pris quelques libertés de « nuances, de doute et d’interrogations » qui loin de signifier ce qu’elles signifiaient était à réinterpréter dans un contexte forcément et obstinément una cum ! Voilà qui est admirable ! La modération de la pensée de Monseigneur par le contexte !!! Le tout assorti de l’aveu que les condamnations du « sédévacantisme » par Monseigneur sont bien plus nombreuses que ses doutes et interrogations.
Lorsqu’on s’est forgé une idole, il est vrai qu’il faut ensuite l’honorer d’un culte public même si la tentation est parfois grande d’être quelque peu transgressif, même par hypothèse ou par doute…..
Ensuite nous entrons dans le vif du sujet car “Ennemond” le fourbe cède la parole à Mgr Lefebvre, ayant bien pris soin de nous rappeler auparavant que les propos du prélat sont comme sacralisés par la proximité de son décès !
La nature même du vocabulaire employé par le prélat démontre l’ambivalence foncière des termes appartenant à l’Église éclipsée et pouvant donc être interprétés comme des signifiants à géométrie variable selon l’auditoire auquel on s’adresse et son degré de « conscientisation » de la crise…
« La Sapinière » met en garde contre le blogue « Credidimus Caritati » du Perroquet de Suresnes
Nous vous avons déjà maintes fois parler des frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray…
Le site « La Sapinière » a mis en garde hier, le 9 octobre 2013, contre le blogue « Credidimus Caritati ((Credidimus Caritati. La devise épiscopale choisie par Son Excellence Monseigneur Lefebvre nous le décrit parfaitement. Il était, en effet, un homme de foi profonde, d’une foi vivante qui le plaçait en Dieu, au centre du foyer d’amour qu’est la Trinité Sainte. Credidimus Caritati, nous avons cru à l’amour de Dieu pour nous et notre vie entière en porte le sceau… [Abbé Yves le Roux])) qui prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement (pour le fidèle pidiste) toute autre : ce blogue est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blogue (se demande « La Sapinière ») ? L’innommable (dixit « La Sapinière », alors que nous l’avons déjà nommé et dénoncé…) Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny… »
Bien sûr que les textes qui sont publiés sur ce faux « amour de Dieu » de blogue (Credidimus Caritati) sont falsifiés par les « truqueurs masqués » que sont le J.R. “Perroquet de Suresnes” et le “kapo de Menzingen”…l’abbé Christian Thouvenot !
Pour preuve, il n’y a qu’à comparer la version « officielle » qu’ils publient avec la version non censuré de ces textes que nous avions eu l’audace de publier (ainsi que nos confrères de Virgo-Maria et des Éditions Saint-Remi) et qui « circulent toujours sous le manteau » dorénavant…
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Mise en garde contre la malhonnêteté du blog Credidimus Caritati de M. Jacques-Régis du Cray et de M. l’abbé Thouvenot suivie d’une supplique à Mgr Fellay
Le blog Credidimus Caritati prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement toute autre : ce blog est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blog ? L’innommable Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny…
Ce membre du GREC, excommunié par la Sapinière comme fauteur de libéralisme, a préféré cette fois-ci inoculer son venin de manière anonyme. L’œuvre a reçu le Placet de la Maison Générale qui a chargé M. l’abbé Thouvenot d’en assurer la relecture et la censure.
Pour saisir la supercherie de ce blog, un exemple récent montrera comment il tire les citations dans le sens qui l’arrange. Il suffira, à lui seul, à comprendre que nous avons affaire à des hommes de partie, et non de vérité, qui défigurent la pensée et l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Le 21 septembre 2013, Credidimus Caritati livrait un article intitulé : « Mgr Lefebvre face aux crises internes » qui consistait en des extraits d’une conférence du 20 septembre 1977.
Mgr Lefebvre y évoque la situation au séminaire qui est difficile en raison des oppositions. « Ici au séminaire » comme « en France », « il y a des divisions ». « C’est fatal » dit Mgr Lefebvre, « ce sont les conditions dans lesquelles se trouve l’Église actuellement qui veulent cette poussière de divisions ». « Même les bonnes réactions, se voient sous des angles différents, des manières différentes, des méthodes différentes. Et on se divise ». « Fatalement, il y en a qui sont d’accord, pas d’accord et pas tout à fait d’accord, pas tout à fait contre, etc. C’est fatal. » « C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. […] »
Et là étrangement, le blog fait une coupure pour reprendre la conférence au passage où Mgr Lefebvre parle de « certains séminaristes qui se sont durcis » en suivant « les idées du Père Barbara ». Mgr Lefebvre estime que leurs positions sont « excessives de dureté contre le pape, contre les évêques ». Puis le blog finissait la conférence sur les « manques de charité ». « Personnellement je me vois obligé en conscience, dit Mgr Lefebvre, de sévir contre ceux qui apportent cet esprit excessif dans une dureté, une attitude à mon avis non conforme à l’esprit sacerdotal, non conforme à l’esprit pastoral, une attitude exagérée vis-à-vis de tous ceux qui ne pensent pas comme eux, une attitude qui n’est pas chrétienne. Je me vois obligé de sévir. C’est pourquoi j’ai demandé à trois séminaristes de ne pas revenir cette année-ci au séminaire. D’autre part, je ne puis pas non plus tolérer des séminaristes qui ne pensent pas comme nous, qui ne nous suivent pas, qui ne sont pas d’accord pour les ordinations, qui ne sont pas d’accord pour l’incardination, qui ne sont pas d’accord pour dire qu’il y a quand même dans les sacrements nouveaux des choses inquiétantes et qui rendent certainement invalides un bon nombre des sacrements. Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? »
Le blog aurait pu, mais il ne l’a pas fait, pour montrer la complexité de la situation, rappeler que le 24 février 1977, Mgr Lefebvre concédait aux séminaristes d’Écône : « La question est donc en définitive : le Pape Paul VI a-t-il été ou est-il encore le successeur de Pierre ? Si la réponse est négative, notre attitude sera celle des périodes « sede vacante », cela simplifierait le problème. Certains théologiens l’affirment s’appuyant sur les affirmations de théologiens du temps passé, agréés par l’Église, et qui ont étudié le problème du Pape hérétique, schismatique ou abandonnant pratiquement sa charge de Pasteur suprême. Il n’est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l’Église. Car elle a pour elle des arguments sérieux. Nombreux en effet sont les actes de Paul VI qui, accomplis par un Évêque ou un théologien, il y a vingt ans, eussent été condamnés comme suspects d’hérésie, favorisant l’hérésie. »
Mgr Lefebvre préféra cependant une deuxième hypothèse (le pape libéral et double) qu’il expose avant de concéder une deuxième fois : « s’il apparaissait qu’il est contraire aux promesses faites par Notre Seigneur Jésus-Christ qu’un Pape soit profondément libéral, alors il faudrait se ranger à la première hypothèse. Mais cela ne semble pas évident. »
Intéressons-nous maintenant à la coupure. Pourquoi avoir interrompu la conférence par « […] » ? Certaines coupures sont légitimes quand le texte est trop long et qu’elles ne changent rien à l’argumentation. Mais ce n’est pas le cas ici. On a tout simplement supprimé un paragraphe qui aujourd’hui gêne, car Mgr Lefebvre y condamne la conduite de Mgr Fellay. Voici le texte omis :
« C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. Après le départ de l’abbé Masson qui était quand même le directeur du séminaire, et à ce moment-là le séminaire était beaucoup moins nombreux, il a par conséquent emmené avec lui, je dirais, une bonne partie du séminaire si on peut dire : huit ou neuf élèves avec lui. Et puis, après ma déclaration du 21 novembre, il y a des professeurs qui n’ont pas été d’accord, professeurs qui auraient voulu que j’accepte le Concile. J’aurais dû manifester mon acceptation totale du Concile et ne m’opposer qu’aux interprétations fâcheuses du Concile. Je n’ai pas pu accepter une formule de ce genre parce que, en conscience et en vérité, je ne crois pas qu’on puisse accepter une formule uniquement de ce genre : Dire c’est un Concile comme les autres, et qu’on doit l’accepter comme les autres, et qu’il n’y a que les interprétations et abus sortis du Concile ! Alors devant cette différence de convictions, et bien il y a quatre, sinon cinq, professeurs qui sont partis et qui ont emmené, encore une fois, avec eux sept, huit, dix séminaristes. Ils ont voulu eux aussi, croyant bien faire, je pense qu’ils ont fait cela en conscience, ils ont cru pouvoir faire aussi un séminaire. Ils ont voulu faire un séminaire à Pouilly en Auxois, ils voulaient réunir les séminaristes qui quittaient le séminaire. Ça ne s’est pas fait, mais il y a eu ce désir. Mais je dois reconnaître que cette fois-ci la rupture et la déchirure est encore plus profonde et plus grave. Je dois le reconnaître. Déchirure qui, cette fois, est venue lentement, s’est cristallisée, s’est durcie. En partie je pense que c’est dû au fait que certains professeurs n’étaient pas complètement d’accord avec moi sur ma déclaration du 21 novembre. Il y en a qui sont restés ici,… »
Mgr Fellay a fait exactement tout ce que rejetait Mgr Lefebvre ! Mgr Fellay, le 15 décembre 2008, a écrit au cardinal Hoyos : « Nous faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous exprimons des réserves ». Mgr Fellay a confié le 11 mai 2012 à CNS : « Le pape dit que le concile doit être replacé dans la grande tradition de l’Église, qu’il doit être compris en accord avec elle. Ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement d’accord, entièrement, absolument. » Mgr Fellay a confié à un médiat américain : « Beaucoup sont ceux qui comprennent le Concile de travers. […] Après les discussions, nous nous sommes rendu compte que les erreurs que nous croyions comme issues du concile en fait ne sont pas issues de lui mais de la commune interprétation qu’on en a fait de lui ». (Mgr Fellay, YouTube, Traditionalist leader talks about his movement, Rome) Mgr Fellay a écrit, le 15 avril 2012, une déclaration doctrinale disant : « L’entière tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du concile Vatican II lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église implicitement présents en elle non encore formulés. » Mgr Fellay a écrit, le 27 juin 2013, une déclaration qui enterre celle du 21 novembre 1974 de Mgr Lefebvre en omettant volontairement de distinguer ouvertement l’Église Catholique de toujours de « l’Eglise conciliaire » et en admettant que la « cause » des erreurs qui ravagent l’Église catholique se trouve dans les documents du Concile mais sans admettre pour autant que les erreurs elles-mêmes s’y trouvent (c’est le choix de textes sans erreurs qui causerait l’erreur). De même, Mgr Fellay admet que le texte Conciliaire sur la liberté religieuse conduit à la dissolution du Christ-Roi, mais il refuse de dire que ce texte est cette dissolution.
En conséquence nous adressons cette supplique à Mgr Fellay et à ses partisans par ces paroles de Mgr Lefebvre de 1983 : « Alors je vous demande de méditer sur ces choses-là, et d’être loyaux, d’être loyaux dans vos pensées, vous avez tout de même une conscience. Si vraiment vous vous dites : je ne suis pas d’accord avec ce qui se fait ici… mais dites-le tout simplement. Allez ailleurs, mais ne restez pas, je vous en supplie… » Mgr Lefebvre s’étonnait : « Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? » Le drame, aujourd’hui, c’est qu’il s’agit, non de séminaristes, mais du Supérieur général, des Assistants, de certains supérieurs majeurs, de prieurs… Chers confrères, si vous ne suivez plus Mgr Lefebvre, que faites-vous dans la Fraternité ? Allez à Rome, dans les diocèses, chez les ralliés, où vous voulez… mais laissez nous tranquille ! Si comme l’abbé Pfluger vous croyez que « nous souffrons d’un défaut, du fait de notre irrégularité canonique » (Kirchliche Umschau, 17 oct. 2012). Si vous pensez comme lui que « ce n’est pas seulement l’état de l’Eglise postconciliaire qui est imparfait, le nôtre l’est aussi » d’où « l’obligation de surmonter la crise » « en voulant surmonter notre état canonique anormal » ! Eh bien partez, personne ne vous retient. Mais cessez, par vos silences et votre influence, de « défigurer et de mutiler la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. »
Un prêtre du district de France
Suivre le permalien
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Ce « prêtre du district de France » découvre benoitement que Mgr Fellay est un « Truqueur mitré » selon le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay :
« Truqueur Mitré » ! : « “Pour qui donc nous prend-il, ce truqueur mitré ?” c’est le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay : http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf
Pour Bergoglio Dieu n’est pas CATHOLIQUE ! …alors nous, que sommes nous ?
Le quotidien italien (gauchiste) « La Repubblica » a publié mardi 1er octobre un long entretien de son fondateur, Eugenio Scalfari, avec le pape (antipape) argentin…
Le journal progressiste conciliaire « La Croix » rapporte l’événement :
« Je me sens à l’aise en écoutant vos questions et en cherchant avec vous les chemins le long desquels nous pouvons, peut-être, commencer à faire un bout de route ensemble », avait écrit papeFrançois dans une lettre à Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica , publiée le 11 septembre dernier dans les colonnes du quotidien italien de gauche, en réponse aux éditoriaux de cet intellectuel athée.
Le pape a poursuivi ce « bout de route » en recevant mardi 24 septembre Eugenio Scalfari dans sa résidence de Sainte-Marthe au Vatican pour un long entretien publié mardi 1er octobre en Une de La Repubblica .
…et ne trouve rien d’anormal quand Bergo(go)glio déclare :
« Pas un Dieu catholique »
Dans cet entretien-fleuve, qui rappelle celui récemment donné aux revues jésuites, papeFrançois évoque aussi les grands saints qui l’inspirent – saint François d’Assise et saint Augustin –, il reparle de sa jeunesse et de ce qu’il a ressenti lors de son élection comme pape (antipape), entre autres. Il confesse enfin croire en Dieu, « non en un Dieu catholique – il n’existe pas un Dieu catholique, il existe Dieu ».
Les deux hommes devraient continuer leur « bout de route » ensemble puisqu’à la fin de leur conversation, le pape indique qu’ils parleront la prochaine fois « du rôle des femmes dans l’Église », répétant que l’Église est un mot « féminin ». (Ça La Croix conciliaire progressiste aime bien ! — plus que tout…le « rôle des femmes dans l’Église »)
Sébastien Maillard (à Rome)
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Extrait de « l’interview croisé » Scalfari-Bergo(go)glio :
Bergo(go)glio : « … À mon tour, maintenant, de vous poser une question : vous, laïc, qui ne croyez pas en Dieu, en quoi croyez-vous ? Vous êtes un écrivain et un penseur. Vous croyez sûrement en quelque chose, vous avez sûrement des valeurs dominantes. Ne me répondez pas par des mots comme honnêteté, recherche, vision du bien commun, qui sont autant de principes et de valeurs essentiels. Non ce n’est pas le sens de ma question. Je vous demande ce que vous pensez de l’essence du monde, ou plutôt, de l’univers. Vous vous êtes sans doute demandé, comme tout le monde, qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons. Un enfant se pose déjà ces questions. Et vous ? »
Scalfari : Je vous suis reconnaissant de m’avoir posé la question. Voici ma réponse : je crois dans l’Être, c’est-à-dire le tissu d’où jaillissent les formes, les Entités.
« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique (!!!!), car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur (? Grand Maître de l’Univers ??? franc-Mac le père François ???). Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »
Nous sommes éloignés dans les pensées, mais semblables en tant que personnes, animées inconsciemment de nos instincts qui se transforment en pulsions, en sentiments, en volonté, en pensée et en raison. En cela, nous sommes semblables.
« Mais ce que vous appelez l’Être, pouvez-vous me dire comment vous le définissez en pensée ? »
L’Être est un tissu d’énergie. Énergie chaotique mais indestructible et dans un état de chaos perpétuel. De cette énergie émergent les formes quand l’énergie arrive au point d’explosion. Les formes ont leurs propres lois, leurs champs magnétiques, leurs éléments chimiques, qui se combinent de manière aléatoire, évoluent et enfin s’éteignent mais leur énergie ne disparaît pas. L’homme est probablement le seul animal doué d’une pensée, du moins sur notre planète et dans notre système solaire. J’ai dit qu’il est animé d’instincts et de désirs mais j’ajoute qu’il porte en lui une résonance, un écho, une vocation de chaos.
« Bien. Je ne vous invitais pas à résumer votre philosophie et ce que vous m’avez dit me suffit. J’observe pour ma part que Dieu est lumière qui illumine les ténèbres même s’il ne les dissipe pas, et qu’une étincelle de cette lumière divine est au-dedans de chacun d’entre nous. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme d’autres, s’éteindra mais la lumière de Dieu, elle, ne s’éteindra pas, qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous. »
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Vous pouvez télécharger l’article complet de « La Repubblica » ou le lire en ligne à la source ci-dessous :
Le “Pape” à Scalfari : « Ainsi je changerai l’Église »
EXCLUSIF Dans Repubblica, le dialogue avec François : « Repartir du Concile, s’ouvrir à la culture moderne ». L’entretien au Vatican après la lettre de Bergoglio à Repubblica : « Essayer de vous convertir ? Le prosélytisme est une pompeuse absurdité. Il faut se connaître et s’écouter les uns les autres » par EUGENIO SCALFARI :
Traduzione di Isabelle Marbot-Bianchini
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Pour l’anecdote : Radio Vatican a censuré l’interview et supprimé un passage hallucinant de papeFrançois dans son compte rendu :
On peut lire ici le long compte-rendu signé Radio Vatican de cette interview : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-sa-vision-de-leglise-et-du-monde
Radio Vatican a censuré ce passage hallucinant de l’antipape François Ier :
Votre Sainteté, existe-t-il une vision unique du Bien ? Et qui en décide ?
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. »
Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée. La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience. A mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
Autre … de Bergo(go)glio… mais il n’en est pas à une près !
Le prosélytisme est « une bêtise magistrale » ou « une pompeuse absurdité« (!!! « Allez donc, enseignez toutes les nations… » [Mat.28:19] a dit Notre Seigneur à Ses Apôtres…mais ça c’était avant… C’était pour l’Église catholique…)
Et d’aucuns persistent encore à soutenir qu’il ne peut y avoir deux églises… Une Église catholique et une église Conciliaire !!! comme le pitre Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), alias Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny…qui n’a rien compris à l’éclipse de l’Église dénoncée par Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette.
Si vous affirmez qu’il y a deux Églises distinctes et séparées : l’une catholique, l’autre conciliaire, que l’une a été fondée par le Christ, ayant pour pasteur les papes jusqu’au Concile, que l’autre est une invention née du Concile, se pose alors la grave conclusion : le pape actuel ne serait que le chef de la seconde Église, que certains qualifient de « secte conciliaire » dont le souverain pontife serait alors le gourou… Et l’Église catholique dans tout cela ? Son pasteur légitime ne serait donc plus le pape ? On est non seulement dans le sédévacantisme mais en affirmant que l’Église n’a plus de tête, plus de réalité, ou une réalité plus ou moins diffuse, on est presque dans « l’ecclesiovacantisme ».
(…)
Nous ne pouvons donc pas concevoir deux entités parfaitement distinctes, bien individuées et identifiables, mais plutôt un être moral unique, le seul réel, l’Église catholique, mais empoisonné aujourd’hui par un esprit étranger et ennemi qui tend à le corrompre et à le détruire.
De fait ni la Rome moderniste, ni l’Église conciliaire n’ont un être distinct et séparé de celui de la Rome éternelle et de l’Église catholique. Elles ne peuvent en avoir, comme le mal ne peut exister qu’en empruntant son être au bien qu’il veut détruire, et qu’il ne peut détruire sans se détruire lui même…
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=732429
(Nous y reviendrons…)
Mise à jour
Pour désamorcer le début de scandale qu’a provoqué l’interview-dialogue avec François…et les propos « hasardeux » (volontairement…comme des ballons d’essais ???) de celui-ci, embarrassé, le Vatican (d’Eux…faux-jetons !!!) a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication.
La vraie fausse interview du pape François
(tu parle !)
C’est Jean-Marie Guénois qui le dit :
« Formules chocs, dialogue très vivace, entre le pape François et Eugenio Scalfari, 89 ans, laïque et anticlérical affiché, fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, l’«interview» publiée sur trois pages, mardi 1er octobre, a fait sensation. Petit florilège de citations attribuées au Pape : « Dieu n’est pas catholique » ; « les chefs de l’Église ont souvent été narcissiques » ; « quand je me trouve confronté à un clérical, je deviens soudainement anticlérical » ; « la vision vaticano-centriste (de la curie, NDLR) néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer » ; « les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis ce temps il a été fait assez peu dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Devant la verdeur du texte, un doute s’est installé, mercredi, à Rome (plus menteurs qu’Eux, tu meurs) sur les conditions de recueil de cette interview. Embarrassé, le Vatican a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication. Que le texte n’avait « pas été revu par le Pape ». Que « sans être une encyclique » « la substance de l’entretien » y était mais que le document n’avait « pas d’autorité » particulière. Le Figaro a interrogé Eugenio Scalfari sur les conditions de recueil de cet entretien. Celui-ci a confirmé jeudi que « l’interview n’a pas été enregistrée et qu’aucune note n’a été prise » mais que le texte, affirme-t-il, a été « approuvé » par le Pape « avant publication ». Un texte, donc, intéressant mais à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. »
Et Le Monde précise :
« sur la forme, l’exercice a frisé l’amateurisme : le pape n’a pas demandé à relire la retranscription de la conversation qu’il a eue avec le directeur de la Repubblica, a reconnu mercredi le porte-parole du Vatican. L’un des plus sérieux vaticanistes italiens y a relevé des incohérences, notamment la description d’une scène, lors du conclave, sur un balcon… qui n’existe pas. Un détail fâcheux qui pose plus largement le contrôle de la parole papale. »
Michel Janva du Salon Beige
Max Barret : « Les francs-tireurs »
Où il est une nouvelle fois question des frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray…
Le Courrier de Tychique N° 453 :
Les francs-tireurs.–
Le site « Crediditmus Caritati » (FSSP X) vient de publier – le 7 avril 2013 – une chronique intitulée « Il est dangereux de se constituer en francs-tireurs » tirée d’un texte de Mgr Lefebvre daté du 22 mars 1980. Elle est suivie d’un commentaire signé « CP »… J’y reviendrai…. Mais quel est donc celui qui se cache sous ce sigle ?
Ce ne peut être que M. Côme de Prévigny, car ce jeune historien, bien connu sur la toile, signe ses écrits tantôt Ennemond, tantôt Jacques Régis du Cray, tantôt Côme de Prévigny sur les divers sites qu’il fréquente assidûment : « Fecit », « Forum catholique », « Fideliter », « La Porte Latine », « Rorate Caeli », tous proches de la Fraternité St Pie X ! On reste pantois devant une telle prolixité !
Dans une lettre récente adressée à M. l’abbé Lorans, un de ses confrères lui écrit : « Sur Internet, les interventions prétentieuses, quoique déficientes, de M. Jacques Régis du Cray ( Ennemond …de Prévigny…) qui, depuis 2007 n’a jamais manqué l’occasion de se rendre aux réunions du GREC font-elles partie de la communication officieuse de la FSSP X ? Comment ce jeune homme, à la théologie tout aussi chétive qu’hautaine aurait-il pu, seul, prétendre exercer un rôle de censeur de la Tradition ? » Là est bien le problème ! Et ce problème est grave. Il conforte la toute puissance de la nébuleuse « tradi » qui œuvre pour le ralliement, nonobstant l’enseignement de Mgr Lefebvre.
Rappel indispensable.
Il est donc reconnu que « depuis 2007, le personnage n’a jamais manqué l’occasion de se rendre aux réunions du GREC ». Pour les récents lecteurs de ce « Courrier », comme pour les plus anciens qui l’auraient oublié, il me paraît nécessaire de rappeler les objectifs de ce « GREC » (« Groupe de Réflexion Entre Catholiques »).
Fondé en 1997 au cours d’un repas chez Mme Huguette Pérol (auteur de nombreux livres et veuve de M. Bernard Pérol, ancien ambassadeur de Rome de 1988 à 1992) auquel participait, entre autres, le Père Lelong (Fondateur du Groupe d’Amitié Islamo-Chrétienne) et l’abbé Lorans (FSSP X) qui a donc été l’un des fondateurs de ce groupe, avec l’autorisation de Mgr Fellay ! Il s’était donné comme objectif d’œuvrer pour « une vraie réconciliation ». Après une lente maturation, une première séance élargie eut lieu le 23 mai 2000, trois mois avant le pèlerinage de la FSSP X à Rome à l’occasion du Jubilé ! C’est à partir de cette date que les rencontres « discrètes et amicales » s’intensifièrent. En 2004, les esprits étant jugés suffisamment prêts, il fut décidé d’inviter un plus grand nombre de participants, de sensibilités différentes, du diocèse de Paris, d’autres diocèses de France, de la Fraternité St Pie X, de la Fraternité St Pierre, de l’Institut du Christ-Roi, d’autres institutions ecclésiales, prêtres ou laïcs etc.… On y vit régulièrement M. Jacques Régis du Cray et l’abbé Célier qui figurent côte à côte sur une photo récente.
M. l’abbé Célier, photographié sans son habituel verre de rouge à la main, y semble d’ailleurs plus à l’aise que son féal compagnon, tellement « coincé » que je n’oserai jamais l’inviter à l’une de nos saines et joyeuses saucissonnades (hors Carême) !
Bien entendu, ce fraternel consensus n’avait d’autre but que de préparer le retour de la FSSP X « au sein de l’Eglise », les différences entre « traditionalistes » et « conciliaires » étant simplement comparables à celles entre une « Napolitaine » et un « Hollandais » (dixit Mme Pérol !) On en trouve la preuve dans l’ouvrage du RP Michel Lelong qui le déclare sans ambiguïté « Pour une nécessaire réconciliation » – G.R.E.C. – Préface de Don Eric de Lesquin. Un étonnant recueil de faits, étalés enfin au grand jour, devraient susciter une réflexion – amère – de tous les « accordistes » de bonne foi ! Presque tout ce qui était tenu secret y est dévoilé !
Le ralliement est donc bien programmé.
En effet, la lecture de l’ouvrage du Père Lelong lève toutes les ambiguïtés qui subsistaient encore. Elle révèle aussi les conditions dans lesquelles tout se tramait dans l’ombre, dans la discrétion. Aujourd’hui encore, on s’emploie à brouiller les cartes par un choix qui n’a rien d’innocent : la publication ciblée de déclarations de Mgr Lefebvre… toutes antérieures à 1988 ! Car, certes, Monseigneur a cherché à se rapprocher de Rome ; certes il a tout fait pour que ce soit envisageable ; certes il a cru que ce serait possible ; il est même allé jusqu’à apposer sa signature sur un protocole d’accord… qu’il a renié le lendemain matin après une nuit blanche. De Rome il m’avait téléphoné et m’avait annoncé qu’il était en discussion avec Rome ! C’est vrai ! Il souhaitait cette régularisation, mais pas à n’importe quel prix ! Et pour qu’il tienne au courant le misérable pécheur que je suis, il fallait bien qu’il rejette tout ce qui aurait pu ressembler à des tractations secrètes !
Seulement, le sacre des quatre évêques de la Fraternité a mis un terme à toutes ses tentatives, et il s’en est expliqué dans des termes qui ne laissent aucun doute sur sa détermination : « Je ne veux plus me laisser impressionner par les menaces ou par les offres de circonstance qui cachent de mauvaises intentions. Ils n’ont pas changé, sinon en pire, comment pourrions-nous collaborer avec ces pasteurs qui mènent à l’apostasie. » (Écône – 10 juin 1988) Aussi, ressortir aujourd’hui un texte sur les « francs-tireurs » qui date du 22 mars 1980 est plutôt malvenu, sinon malhonnête !
* * *
Quelques informations supplémentaire sur ce J.R. glanées sur le forum de la Gentiloup : Ennemond a un cousin diacre au Vatican
Eusèbe :
Sur le Forum Catholique, un fil qui montre qu’Ennemond a un cousin diacre au Vatican :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=712293
A Ennemond par Jacques (2013-03-19 12:34:02)
Je suppose que si vous avez regardé la messe d’intronisation du Pape, vous avez pu constater que notre cousin Antoine, ordonné diacre pour le diocèse de Versailles, et qui est encore étudiant à Rome était le Premier diacre qui assistait le Pape à l’Autel et portait le palium avant la Ste Messe.
La réponse d’Ennemond :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=712372
J’ai remarqué par Ennemond (2013-03-19 17:09:33)
Merci pour votre message, cher Jacques. J’ai vu sa présence en bonne place. Si, comme vous le dites, il « porte le palium » si jeune, Benjamin Octave risque d’être rapidement éclipsé !
Si je peux comprendre les motivations de certains ecclésiastiques (carrière, solution de facilité, modernisme), je ne voyais pas ce qui pouvait motiver l’acharnement d’Ennemond.
Ces messages donneraient une explication (faire que les membres de la famille se retrouvent dans la même barque ?)
Criton1963 :
Ennemond a aussi un oncle (maternel) qui a été le grand trésorier de Jean-Marie Lustiger puis de Monseigneur Vingt-Trois jusqu’en 2011 !
Il y aurait beaucoup à dire sur les relations de ce monsieur (l’oncle pas Ennemond) et … la rue Cadet, si vous voyez ce que je veux dire…
Dans toutes les familles, il y a du bon, du moins bon et quelquefois pire !
Il n’y a pas qu’Ennemond qui fasse de la généalogie.
C’est comme la photographie, tout le monde en fait.
Certains en font plus que d’autres, comme l’abbé Celier qui mitraillait tous les six mois environ à Sainte Germaine ses malheureux paroissiens alors que son vicaire célébrait sa messe…
Pas moyen d’échapper à la photo (de face et de profil). Ah les petites fiches.
Inutile de vous dire qu’aucune de ces photos n’ont été publiées dans une quelconque revue de la tradition (c’est pour son album personnel !).
Gentiloup :
Ne serait-ce pas un certain Bertrand ? Par contre je ne comprends pas ce que vous voulez dire à propos de la rue Cadet, ne connaissant pas Paris. Faut-il supposer qu’il y a un lien avec l’abbé Célier et avec le GREC ?
J’ai dans mes archives un fil de discussion qui date de début 2009, relevé sur le FC où il est question d’un « club 23 » en référence au cardinal, et qui s’avère au fil de la discussion être une autre façon de nommer le GREC… Étrange, Non ? Il y est également fait allusion à l’oncle Bertrand.
* * *
Pour une information plus complète sur ce « GREC » (« Groupe de Réflexion Entre Catholiques »)… nous vous conseillons de lire (ou relire) les articles de nos confrères de Résistance Catholique :
Le Père Lelong, Le G.R.E.C. Et La FSSPX
— 28 janvier 2012 —
La subversion de la FSSPX par le cercle du G.R.E.C.
— 14 avril 2012 —
Ainsi que les trois « Commentaire Eleison » que Mgr Williamson vient de consacrer à ce sujet :
LE PERROQUET DE SURESNES EXCOMMUNIÉ !
Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray… La Sapinière (.info) nous donne ici un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.
Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray suivi du Décret de son excommunication
M. Jacques-Régis du Cray est un jeune historien devenu théologien du net et censeur de la Tradition. Sous divers noms, ce membre de GREC écrit très librement un peu partout : Fecit, Forum Catholique, Si scires…, Credidimus Caritati, Fideliter, La Porte Latine, Rorate Coeli…
1. Il adultère les textes de Mgr Lefebvre
Pour lui :
« la période la plus célèbre de la vie de Mgr Lefebvre nous a paru – historiquement parlant – secondaire. » [La Porte Latine, 18 septembre 2012]
La résistance à la révolution dans l’Église et l’opération survie seraient donc secondaire historiquement parlant. De qui se moque-t-on ?
M. Jacques-Régis du Cray, comme DICI d’ailleurs, ne fait référence à Mgr Lefebvre que sur des textes d’avant 1988. En bref, on loue et fait connaître « l’opération suicide » et on occulte « l’opération survie ». Sa mémoire est donc très sélective :
« Vous parlez de la dénonciation de sectes maçonniques ou sataniques au Vatican qui serait absolument nécessaire à vos yeux. Il me semble qu’elle relève justement d’un argumentaire périlleux dans la mesure où nous n’avons pas de preuves d’une grande évidence. Je n’ai guère enquêté moi-même et je n’ai pas trouvé la littérature complotiste très convaincante. Il y a certes un faisceau de soupçons qui montre que l’influence néo-moderniste au sein de l’Église est le fruit de l’ennemi commun plus que celui du Saint Esprit. Et des personnes mesurées comme NN.SS. Fellay ou de Galarreta ne se perdent pas dans ce genre d’explications qui font sombrer les esprits dans un complotisme les desservant généralement. D’une certaine manière, peu importe si la personne a fait un pacte avec le démon ou non. Le problème, c’est qu’elle nuit à l’Église et à la société. C’est ainsi que procédait Mgr Lefebvre. » [Ennemond – Fecit, 30 juillet 2012]
Avant d’écouter Mgr Lefebvre, notez bien que ces phrases assassines veulent sous-entendre que Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Williamson ne sont pas « des personnes mesurées ». Voyons maintenant le sens de la mesure chez Mgr Lefebvre.
« Je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église. Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée par cette contre-Église que nous connaissons bien et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme a été élaboré dans les loges maçonniques et qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. […] La liberté religieuse, c’est une idée maçonnique… La déclaration des Droits de l’Homme, l’œcuménisme… idées maçonniques… Laïcisation des États… idée maçonnique ! Ce sont des idées maçonniques ! Ils finissent par être au service de la Franc-maçonnerie, et je vous assure qu’on a vraiment cette impression et de plus en plus à Rome. » (Mgr Lefebvre, Écône, 27 janvier 1986.)
M. Jacques-Régis du Cray se surpasse quand il prétend justifier l’abbé Bertrand Lundi portant, lors de son ordination par Mgr Fellay, une chasuble brodée aux armes de Benoît XVI sous le spécieux prétexte que le Samedi Saint 1980, Mgr Lefebvre avait béni un cierge pascal portant les armes de Jean-Paul II qui était au début de son pontificat.
« En arborant le blason pontifical, l’abbé Lundi est dans la continuité de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et de son fondateur. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 31 janvier 2013]
Là encore de qui se moque-t-on ? À quand une image du bienheureux Jean-Paul II pour le pèlerinage de Chartres ?
2. Il juge nos évêques avec une étrange légèreté.
Ce jeune homme dit de Mgr Tissier de Mallerais qu’il n’a ni « le charisme d’un leader ni l’entièreté » qu’on lui prête. Au sujet de Mgr de Galarreta : « il est discret » et « ne revendique absolument aucun pouvoir. » [Ennemond, Fecit, 19-01-2012].
« Mgr Lefebvre est un pragmatique. La seule exigence qu’il ait laissée, c’est pour les évêques la fidélité au supérieur général. » [Ennemond – Fecit, 23 avril 2012]
La seule ? Dans sa Lettre aux futurs Évêques, Mgr Lefebvre parle bien de soumission au « Supérieur Général » mais « dans la foi catholique de toujours ». Il précisait aussi de « déposer la grâce de l’épiscopat » dans les mains d’un « successeur de Pierre parfaitement catholique ». Que devaient donc faire nos trois évêques face à Mgr Fellay qui voulait se soumettre à Benoît XVI qui n’était pas « parfaitement catholique » ? Être fidèles au supérieur général ou lui résister ?
En ce qui concerne Mgr Williamson, c’est la suspicion et le dénigrement habituel. Mais pour Mgr Fellay, notre jeune homme ne tarit pas d’éloges.
3. Il favorise un culte malsain de la personnalité
« Pour ma part, je sais gré à Mgr Fellay de son commandement équilibré de ces dernières années qui a permis que la messe soit rendue aux prêtres du monde entier, qui a permis que la Fraternité soit affranchie d’une étiquette infamante. Certains le trouvent peut-être un peu lent dans ses décisions, mais le temps qu’il consacre à la réflexion est très profitable. Je dois dire que si d’autres devaient être à sa place, je ne sais pas ce qu’ils auraient donné. Être chef ne s’improvise pas. Pour gouverner, il faut être un homme de prière. Il faut savoir gérer des hommes, savoir gérer de l’argent. Dans le cas de la FSSPX, il faut être polyglotte. Il faut également avoir des notions de droit canon et de théologie. Mgr Lefebvre s’étonnait lui-même au soir de sa vie de voir ces talents réunis dans la personne de ce jeune évêque. Sans doute a-t-il des défauts, mais il est une des rares personnes à réunir toutes les qualités pour gouverner une structure comme la Fraternité. » [Ennemond – Fecit, 7 octobre 2012]
Les trois autres évêques ne sont-ils pas eux aussi « homme de prière » ayant « des notions de droit canon et de théologie » et « polyglotte » ? Pour gouverner, faut-il être aussi un homme de mensonge et de compromis ? Il semble que M. du Cray adopte la stratégie de La Porte Latine ou de Nouvelles de Chrétienté : Plus les défaillances et la duplicité du Supérieur Général apparaissent au grand jour, moins on répond aux arguments et plus on augmente le nombre et la taille des photographies de Mgr Fellay dans les publications.
4. Il défend malhonnêtement un pape moderniste
Pour M. Jacques-Régis du Cray, parler de « la Rome fornicatrice » relève de la « dérive verbale et théologique ».
« L’un des prêtres formant cette petite mouvance a parlé dans l’une de ses dernières déclarations de « la Rome fornicatrice ». Au-delà de l’impossibilité à éprouver un amour pour Rome – Rome éternelle qui, à moins d’être sédévacantiste, se perpétue en la personne de Benoît XVI – son auteur montre qu’il a malheureusement franchi la ligne rouge de ce qui est permis. » [Ennemond – Le Forum Catholique, 26 décembre 2012 : “Cette réaction de Mgr Williamson n’agit qu’à la marge…”]
Mgr Lefebvre a-t-il lui aussi, dans sa Lettre aux futurs Évêques, « franchi la ligne rouge de ce qui est permis » en parlant :
« de la Rome antichrist. Cette Rome moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican II sur la liberté religieuse » ? (29 août 1987)
M. Jacques-Régis du Cray sait remarquer l’hétérodoxie du cardinal Martini qui ne se réfère dans ses écrits à :
« aucune allusion au paradis ou à l’enfer », qui n’emploie « dans les centaines de pages qu’une seule fois l’expression ‘péché originel’ et, lorsqu’il le fait, ce n’est pas pour signifier le péché d’Adam, mais pour qualifier ‘la rupture quasi définitive avec Israël, rupture qui est vraiment le péché originel commis au début de l’Église’ » (Côme de Prévigny – Fideliter – novembre/décembre 2012)
Mais pourquoi alors encense-t-il le philosémite Benoît XVI oubliant que ce dernier est tout aussi hétérodoxe ? Quand il s’agit de Benoît XVI, il parle de « différends » et non plus « d’hétérodoxies ». Malgré cette mémoire sélective, il n’hésite pas à donner des leçons de romanité :
« Si le seul nom ou l’image du vicaire de Jésus Christ, malgré les différends qui peuvent être réels, suscitent une répulsion plus qu’un sentiment filial, il y a danger. » [Ennemond – Fecit, 8 janvier 2013]
On lit aussi sous la plume de notre théologien du ralliement les délires suivants :
« C’était le 29 août 2005. À l’époque, deux communiqués, l’un de Rome, l’autre de Menzingen, indiquaient à l’unisson qu’il était convenu de « procéder par étapes » dans la résolution des problèmes. […] Au printemps 2012, la détermination de Benoît XVI semble être telle que la FSSPX n’aura peut-être même pas la possibilité de choisir. Le statut va lui tomber dessus, de gré ou de force. Le pape désire sa régularisation de manière résolue, qu’elle accepte le Concile ou non, qu’elle continue à rejeter la nouvelle messe ou pas. Sans doute ne partage-t-il pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples, selon laquelle la liberté religieuse porte un coup fatal à l’esprit missionnaire. […] En régularisant la Fraternité, alors même que les discussions doctrinales ont échoué, il laisse tout de même entendre qu’on peut être d’Église et ne pas épouser les idées du dernier concile, paraissant du coup optionnel comme la nouvelle messe l’est depuis cinq ans. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 23 avril 2012]
Peut-on tordre la vérité avec plus de cynisme ? Des lunettes roses font voir à notre théologien le monde à l’envers ! Car c’est la messe catholique qui est devenu optionnelle depuis qu’elle est extraordinaire ! Comment peut-il aussi laisser entendre qu’on peut être d’Église en épousant les idées du dernier concile. Quand il dit que Benoît XVI ne « partage pas la pensée de Marcel Lefebvre et de ses disciples » sur « la liberté religieuse », pourquoi oublie-t-il de préciser que cette pensée est celle de l’Église et que Benoît XVI s’oppose à la pensée de l’Église catholique ?
5. Il favorise les accordistes
« L’abbé Simoulin, directeur de 1988 à 1996 à la suite de l’abbé Lorans, a même assisté en compagnie de l’abbé Schmidberger aux derniers instants du fondateur. » « Les supérieurs du séminaire sont ceux qui l’ont vraiment connu de très près et qui ont reçu le plus d’indications pour l’avenir ». [Ennemond – Fecit, 14 mai 2012]
Qu’est que cela prouve sur leur fidélité aujourd’hui dans le combat doctrinal et antilibéral ? Et les trois évêques opposés à la politique de Mgr Fellay n’ont-ils pas eux aussi « vraiment connu de très près » Mgr Lefebvre et n’ont-ils pas eux aussi « reçu des indications pour l’avenir » ? Voilà le genre de venin que distille ce jeune homme qui manipule l’opinion par des futilités sentimentales.
6. Il favorise la recherche perpétuelle d’un accord pratique
Bien placé et directement informé, il écrit sans la moindre hésitation :
« Entre Rome et Menzingen… l’accord était virtuellement conclu. Benoît XVI l’avait rêvé – les cardinaux l’auraient fait. » [Côme de Prévigny – Rorate Caeli, 26 juin 2012] « Tous les journaux avaient eux-mêmes titré que le texte de Mgr Fellay avait été validé et que c’était désormais une question de jours. » [Ennemond – Fecit, 21 octobre 2012]
Après avoir rappelé les propos de l’abbé Nély le 21 juin sur l’échec de l’accord, il précise :
« Il me semble que le pape, qui a misé gros dans cette affaire ne se satisfera pas, au bout de douze années de pourparlers, d’une issue que tous prédisaient imminente. À cet égard, on relira la conclusion du communiqué de la FSSPX qui se termine ainsi : « À l’issue de cette réunion, il a été souhaité que se poursuive le dialogue qui permettra d’aboutir à une solution pour le bien de l’Église et des âmes. » [Ennemond, Fecit, 22 juin 2012]
Pour lui
« le problème est politique » « car il relève d’un rapport de force entre la partie progressiste de la Curie et la partie conservatrice. L’une refuse à tout prix la reconnaissance de la FSSPX, l’autre la souhaite ». [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]
Mais les deux parties sont modernistes et conciliaires. Attribuer le retournement de situation à l’aile progressiste c’est tromper les lecteurs sur le modernisme profond des conservateurs et de Benoît XVI qui sont tous attachés à Vatican II. Malgré ce fait, il pronostique :
« Les générations de progressistes disparaissent, leurs successeurs plus conservateurs montent dans la hiérarchie et le travail de sauvegarde assuré par la Fraternité Saint-Pie X est toujours plus reconnu. Un jour ou l’autre les deux lignes vont se croiser ». [Rorate Coeli, Côme de Prévigny 12-04-2012]
Nous sommes donc dans un dialogue perpétuel :
« Il est vrai que le 13 juin dernier, le cardinal William Levada avait remis à Mgr Bernard Fellay supérieur de la FSSPX, un texte à ratifier. Contre toute attente, alors que les pronostics étaient optimistes, des exigences nouvelles et surprenantes étaient ajoutées au texte et faisaient l’impasse sur neuf mois de pourparlers. […] Le dernier communiqué de la FSSPX indique qu’elle va transmettre une déclaration à Rome. Ce texte va sans doute servir de fondement aux prochaines relations. Ceux qui pensent qu’il en est le point final, que les responsables de la Fraternité ont définitivement abandonné l’idée de mettre fin aux injustices qui les accablent et celle de restaurer pleinement la Tradition de l’Église à Rome, risquent d’en être pour leurs frais dans les jours et semaines qui viennent. » [Côme de Previgny – Rorate Caeli, 15 juillet 2012]
Toutes ces interventions officieuses et personnelles révèlent en fait la pensée officielle de la Maison Générale. M. Jacques-Régis du Cray remarque avec finesse :
« La déclaration du chapitre général ne parle pas du moment opportun d’un accord. Elle dit simplement qu’en attendant ce retour, la Fraternité conservera (régularisée ou non) la Tradition constante de l’Église comme guide. Le problème de la régularisation est disjoint et la déclaration ne fait pas du retour à la Tradition la condition à la résolution canonique. » [Ennemond – Fecit, 6 août 2012]
Et cerise sur le gâteau :
« Dans un entretien à une chaîne allemande, Mgr Müller parle de la FSSPX et des relations du S.-Siège avec elle, et Reuters titre : “Rupture des discussions entre le Vatican et les traditionalistes”. Pourtant, quand on lit ses réponses, on a bel et bien l’impression qu’il envisage tout de même une régularisation ». [Ennemond – Fecit – 5 octobre 2012]
Conclusion
Menzingen n’hésite pas à mettre en garde les fidèles contre Internet, contre les sites résistants, les forums… Certes tout cela n’est pas sans danger. Mais quand il s’agit de M. Jacques-Régis du Cray, il semble que tout danger disparaisse pour la simple raison qu’il défend la ligne courbe de Menzingen. Il a accès aux archives de la Fraternité grâce à l’abbé Lorans qui le guide et le téléguide. Il peut caricaturer prêtres et évêques, il n’a aucune sanction à craindre. Il peut juger de tout et de tous, il peut manipuler et déformer sans vergogne, il peut parler comme un prophète puisqu’il en sait plus que n’importe quel prêtre, car pour lui il n’y a pas de secret. Il est la voix de son maître : l’abbé Lorans, chargé de la communication de la Fraternité.
Récemment les supérieurs des États-Unis, de Pologne et d’Italie ont menacé et parfois privé de sacrements des fidèles qui relayaient des informations manifestant les ambiguïtés, les défaillances et les duplicités de la Maison Générale. La Sapinière, elle, se souvient de l’exhortation de notre fondateur dans sa « Lettre aux futurs Évêques » :
« Je vous conjure de demeurer attachés à la Fraternité sacerdotale St Pie X […] vous souvenant de cette parole de saint Paul aux Galates (I-8/9) : “Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !” Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure, si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. ».
Puisque aucun supérieur ne se décide à faire taire ce jeune homme égaré, La Sapinière doit se résoudre à jeter l’anathème contre ce fauteur de libéralisme qui travaille à un ralliement de la Tradition à la Rome antichrist d’où le décret d’excommunication suivant :
Décret d’Excommunication de
Jacques-Régis du Cray
À l’Université d’été de la FSSPX en août 2012, à côté de l’abbé Celier
Jacques-Régis du Cray, historien séjournant à Paris, s’est rendu coupable à maintes reprises du péché public de libéralisme en publiant de nombreuses et dangereuses réflexions sur Internet et ailleurs. Ce fait est universellement connu. (Que l’on se rapporte au Catalogue des étrangetés de M. Jacques-Régis du Cray annexé au décret).
Pour écouler son poison libéral et se créer de nouveaux partisans, il n’a point hésité à imiter les méthodes modernistes :
« Le même multipliera ses pseudonymes, pour mieux tromper, par la multitude simulée des auteurs, le lecteur imprudent. » (Pie X, Pascendi)
M. Jacques-Régis du Cray se nomme en effet Ennemond, mais aussi Côme de Prévigny… et parfois il reste anonyme.
Ce jeune homme a pris l’habitude de parler, d’écrire avec plus de liberté qu’il ne convient à un catholique. Peut-être en est-il venu à se persuader qu’en cela il sert Dieu et l’Église : en réalité, il les offense, moins peut-être par ses œuvres mêmes que par l’esprit qui l’anime et par le concours qu’il prête aux audaces des libéraux.
Toutefois, on conservait l’espoir que, séduit peut-être par l’amour de la nouveauté plutôt qu’entraîné par la perversité d’esprit, il se conformerait à la réalité et aux amicales réflexions ; et c’est pourquoi l’on n’avait pas recouru jusqu’ici à des sanctions. Mais le contraire s’est produit ; Non seulement il n’a pas renoncé à son libéralisme, mais il n’a pas craint de le confirmer avec opiniâtreté dans de nouvelles prises de positions. Dernièrement sur le forum catholique, le 18 mars 2013, celui-ci a eu l’impudence de comparer saint Pie X à Jean-Paul Ier, à Benoît XVI et à François.
« Prenons garde, disait notre théologien du net, à ce qu’une déception d’autant plus marquée qu’elle est due au regret de perdre le pontife Joseph Ratzinger fasse déborder nos sentiments vers l’amertume. Dieu a donné saint Pie X en son temps, il l’a repris. Aujourd’hui il donne François Ier. Et il le retirera quand bon lui semblera. […] Tout est entre les mains de Dieu. Il me semble qu’un catholique doit savoir considérer avant tout dans le successeur de Pierre la personne qu’on nomme ‘notre Saint Père le Pape’. Voir dans les pontifes romains des saints avant que l’Église ne se prononce, ou voir en eux des apostats, en usurpant des prérogatives qui ne nous appartiennent pas, c’est malheureusement déjà sortir du droit chemin. »
Il est donc pleinement établi qu’il s’obstine dans son errance. En conséquence, la Congrégation de la Sapinière, pour ne pas manquer à sa mission, prononce une sentence d’excommunication, nommément et personnellement, contre l’historien Jacques-Régis du Cray. Elle le déclare solennellement excommunié. Par suite, il est à éviter et tous doivent l’éviter.
En conséquence, nos Vénérables Frères, les prieurs et prêtres de la Fraternité Sacerdotale saint-Pie-X veilleront à prendre sans autre retard des mesures efficaces. Outre le refus de la communion à M. Jacques-Régis du Cray pour péché grave et public de libéralisme, ils veilleront à ne plus lui permettre d’écrire dans nos revues (Fideliter…) et l’empêcheront de prendre la parole dans nos organisations (Universités d’été de Saint-Malo…). Nous les prions et les conjurons de ne pas souffrir que l’on puisse trouver le moins du monde à redire, en une matière si grave, à leur vigilance, à leur zèle et à leur fermeté.
Le Notaire de la Sapinière
FSSPX-ROME : le chaud et froid perpétuellement…
Accords FSSPX/Rome : le chaud et froid perpétuellement… Comment va-t-on en sortir ?
Titrait Riposte-Catholique qui rajoutait :
Ça ne cessera donc jamais : depuis septembre dernier, où le processus de reconnaissance de la FSSPX est enclenché, les chauds et les froids se suivent. Leur succession maintenant s’accélère : depuis un mois, nous avons droit à un coup de théâtre par semaine. Mgr Fellay va à Rome : c’est signé ! Patatras : le cardinal Levada a remonté la barre : tout repart à zéro ! Pas du tout : le Pape nomme Mgr Di Noia, pour régler l’affaire au plus vite ! Et puis, repatatras : le chapitre FSSPX a remonté à son tour la barre des « conditions » ! Etc.
Tout ceci est infiniment lassant, d’autant qu’en soi, le résultat final est évident pour tout le monde depuis la levée des excommunications des quatre évêques consacrés par Mgr Lefebvre. Théoriquement.
Suite aux révélations de dimanche (15 juillet 2012) sur le FraternityLeaks du site d’information Religión Digital qui annonçait la veille au soir (14 juillet 2012 à 21h, après la conclusion du Chapitre Général de la FSSPX) « Los lefebvrianos anunciarán mañana que dicen « no » a Roma » (Les lefèbvristes annonceront demain qu’ils disent « non » à Rome)…
“Côme de Prévigny”, alias Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), véritable agent subversif aux multiples pseudonymes, lançait le contre-feu d’après le site Rorate Cæli :
Les observateurs espagnols devraient prendre garde. Ce n’est pas la première fois qu’ils font erreur sur la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) au moyen de titres à l’emporte pièce et de renseignements mal compris. Il y a quelques mois, dans des conditions similaires, un confrère de José Manuel Vidal avait signifié que les pourparlers entre Rome et Écône avaient fini par échouer. Il a dû rebrousser chemin pour convenir de sa précipitation.
Il est vrai que le 13 juin dernier, le cardinal William Levada avait remis à Mgr Bernard Fellay supérieur de la FSSPX, un texte à ratifier. Contre toute attente, alors que les pronostics étaient optimistes, des exigences nouvelles et surprenantes étaient ajoutées au texte et faisaient l’impasse sur neuf mois de pourparlers. Avant même que le chapitre général ne se réunisse, le secrétaire général de la FSSPX était conduit à indiquer, dans une lettre datée du 25 juin, que la proposition romaine était « inacceptable ». Moins de quarante-huit heures après, le responsable du dossier, Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, était « coiffé » d’un vice-président qui prenait désormais les rênes du dossier. Une semaine plus tard, le cardinal Levada prenait quant à lui le chemin de la retraite.
Que la FSSPX allait indiquer que la proposition du prédécesseur ne convenait pas relève de l’évidence. L’affirmer, c’est enfoncer une porte ouverte. Et le pape l’a déjà pris en compte il y a plusieurs semaines puisqu’il a changé les interlocuteurs de la FSSPX en convenant que les anciens avaient échoué ce fameux 13 juin. En remettant l’affaire à un archevêque vice-président avec lequel il communique directement, et non plus seulement à un simple monsignore comme secrétaire, il reconfigure les relations avec la Fraternité sur d’autres bases.
Le dernier communiqué de la FSSPX indique qu’elle va transmettre une déclaration à Rome. Ce texte va sans doute servir de fondement aux prochaines relations. Ceux qui pensent qu’il en est le point final, que les responsables de la Fraternité ont définitivement abandonné l’idée de mettre fin aux injustices qui les accablent et celle de restaurer pleinement la Tradition de l’Église à Rome, risquent d’en être pour leurs frais dans les jours et semaines qui viennent. Mgr Lefebvre affirmait que la solution viendrait de Rome. C’est pour cette raison qu’il n’a jamais cessé d’y aller.
http://rorate-caeli.blogspot.com/2012/07/op-ed-english-francais-basis-for-future.html
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Ce « perroquet de Suresnes », de “fausse noblesse” (cf. R-C du 20/01/2012), flagorneur des clercs de Suresnes, constamment en extase devant Mgr Fellay – membre du Conseil d’administration du G.R.E.C. avec, en outre le Père Michel Lelong, Huguette Pérol, l’abbé Barthe et l’abbé Lorans (!)… –, ralliériste de la première heure dont ses écrits sur certains forums de discussion mais aussi sur La Porte Latine, sont destinés, par sa dialectique tout aussi perverse que spécieuse, à préparer les esprits de l’opinion au ralliement en se faisant le porte-voix officieux des clercs infiltrés.
Ce « perroquet de Suresnes », est donc de suite monté au créneau pour annoncer que l’information de Religión Digital serait (?) fausse et que « Ceux qui pensent qu’il en est le point final, que les responsables de la Fraternité ont définitivement abandonné l’idée de mettre fin aux injustices qui les accablent et celle de restaurer pleinement la Tradition de l’Église à Rome, risquent d’en être pour leurs frais dans les jours et semaines qui viennent. »
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Antoinette sur le Forum « lefebvristes.forum-box.com » de la gente dame “Gentiloup”, indiquait dimanche 15/07 à 13h :
« On m’a écrit aujourd’hui : le supérieur du district Europe Est, M. l’abbé Karol Stehlin a dit pendant la Messe en Pologne, qu’il n’aura pas d’accord avec Rome. »
Le 15/07 à 23h30 : « J’ai déjà posé une question aux Polonais – que pensent-ils du texte de Côme Prévigny
qui suit l’entretien matinal avec leur supérieur ? Je ne suis pas sure d’obtenir une réponse. »
Mais le 16/07 à 12h39 : « Selon dernier info, M l’abbé Karol Stehlin (Pologne) nie des informations précédentes : il n’a jamais dit que la FSSPX répondra NON à Rome.
Bon, si c’est comme ça je vous demande pardon de diffuser la joyeuse nouvelle trop tôt.
Je vois que nous ne serons jamais bien, clairement et ouvertement informés par nos supérieurs. Il faudra s’habituer d’être ballotter entre un « oui » et un « non » pendant des mois, voir des années, vivre avec et espérer en Bon Dieu. »
http://lefebvristes.forum-box.com/t235-Pas-d-accord-pour-le-raillement-info-vient-de-la-Pologne.htm
On souffle là encore « le chaud et le froid »…
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Entretien avec Mgr Fellay à l’issue du Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X (16 juillet 2012)
Pour Mgr Fellay, dans son auto-interview de DICI : « Toutes les ambiguïtés ont été levées chez nous » – « la position du Chapitre qui nous a donné l’occasion de préciser notre feuille de route » – « nous nous séparons avec force de tous ceux qui ont voulu profiter de la situation pour semer la zizanie »…
http://tradinews.blogspot.fr/2012/07/dici-entretien-avec-mgr-fellay-lissue.html
Cette auto-interview ne dit rien que nous ne sachions déjà ! Toujours la même vielle rengaine.
Et au sujet de Monsieur Ludwig Müller — totalement invalide ! voir son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org — :
DICI : Que vous inspire la nomination de Mgr Ludwig Müller à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ?
Mgr Fellay : L’ancien évêque de Ratisbonne, où se trouve notre séminaire de Zaitzkofen, ne nous apprécie pas, ce n’est un secret pour personne. Après l’acte courageux de Benoît XVI en notre faveur en 2009, il n’avait guère paru vouloir collaborer dans le même sens, et nous traitait comme des parias ! C’est lui qui déclarait alors que notre séminaire devrait être fermé et que nos étudiants devraient aller dans les séminaires de leur région d’origine, avant d’affirmer sans détour : « Les quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X doivent tous démissionner » ! (voir entretien dans Zeit Online du 8 mai 2009).
Mais plus important et plus inquiétant pour nous est le rôle qu’il va devoir assumer à la tête de la Congrégation de la Foi qui doit défendre la foi, dont la mission propre est de combattre les erreurs doctrinales et les hérésies. Car plusieurs textes de Mgr Müller sur la transsubstantiation véritable du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ, sur le dogme de la virginité de Marie, sur la nécessité pour les non-catholiques d’une conversion à l’Église catholique… sont plus que discutables ! Sans aucun doute, ils auraient fait autrefois l’objet d’une intervention de la part du Saint-Office dont est issue la Congrégation de la Foi qu’il préside aujourd’hui.
Ici, le terme correct, votre Excellence, est une hérésie !…
Plus loin : « Plus que jamais nous devons effectivement garder cette ligne de crête fixée par notre vénéré fondateur. » Ah ! cette ligne de crête !… et « Loin de nous l’idée de constituer une Église parallèle, exerçant un magistère parallèle ! » … Mais vous êtes déjà une « Petite église de la néo-F$$PX », puisque vous refusez de dire que vous êtes l’Église catholique qui ne veut pas avoir part avec l’église Conciliaire !
A propos des rumeurs…
Dans la foulée, DICI a publié un communiqué sur les rumeurs…
Cette photographie du 9 juillet 2012, prise dans l’église du Séminaire d’Ecône, montre un des membres du Chapitre général prêtant serment sur les Evangiles d’observer le secret d’office requis par le Droit canon, selon la pratique constante de l’Eglise.
Toutes les prétendues révélations sur le contenu de la déclaration du Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X que l’on peut lire ici ou là sur Internet, n’engagent que leurs auteurs en mal de publicité. Le communiqué de la Maison générale du 14 juillet 2012 annonce clairement que cette déclaration sera préalablement adressée à Rome, avant d’être rendue publique. C’est l’ordre normal, et il n’y sera pas dérogé pour satisfaire le besoin d’indiscrétions soi-disant sensationnelles.Le bien ne fait pas de bruit. En revanche, le mal ne se prive pas de faire circuler des bruits infondés et des rumeurs anonymes afin de diviser, d’opposer et de semer le trouble. On le reconnaît à ses fruits.
http://tradinews.blogspot.fr/2012/07/source-dici-16-juillet-2012-cette.html
Tout le monde rentre dans le rang ! Les purges pourront continuer.
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Les Communiqués se succèdent… Tout le monde rentre dans le rang ! (Je ne veux voir qu’une seule tête !)
[Abbé Juan Maria de Montagut, fsspx] Communiqué du supérieur de la FSSPX en Espagne et au Portugal
SOURCE – abbé Juan Maria de Montagut, fsspx – version française sur Fecit du communiqué espagnol – du 15 juillet 2012
L’, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X en Espagne et au Portugal enverra demain matin, 16 juillet, un fax au directeur de Religion Digital, M. José Manuel Vidal, exigeant de lui la correction de l’article titrant en date du 14 juillet : « Les lefebvristes vont annoncer demain qu’ils disent non à Rome » et dans lequel il fait état de l’intention supposée de l’abbé de Montagut d’annoncer publiquement une réponse officielle à la Congrégation à propos d’un éventuel accord avec le Saint-Siège.
http://tradinews.blogspot.fr/2012/07/ennemond-fecit-communique-du-superieur.html
[Abbé Karl Stehlin, fsspx] Communiqué du supérieur de la Maison autonome des Pays de l’Est – fsspx
SOURCE – Abbé Karl Stehlin, fsspx – version française sur Fecit du communiqué polonais – 17 juillet 2012
http://tradinews.blogspot.fr/2012/07/abbe-karl-stehlin-fsspx-communique-du.html
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Pour Max Barret c’est : Toujours le flou…
J’ai trouvé sur le site « catholicapedia.net » la déclaration ci-jointe du Supérieur de l’Espagne et du Portugal, M. l’abbé Juan Maria Montagut, qui affirme que « la hiérarchie de la FSSP X, réunie à Ecône, a décidé de dire « non » au Vatican ».
Je m’en suis réjoui !
Malheureusement, ce n’est pas qui ressort du dernier communiqué de Mgr Fellay … toujours aussi nébuleux.
Je viens de recevoir une lettre manuscrite du RP Maurice Avril, datée du 15 juillet. Il termine cette lettre par une question :
« Savez-vous quelle est la différence entre la Pentecôte et le Chapitre de la FSSP X qui vient de se terminer à Ecône ?… »
Et il m’en donne la réponse : « A la Pentecôte il y eut des langues de feu ; au Chapitre d’Ecône on n’a eu que des langues de bois ! »
Le Père Barrielle qui excellait dans l’explication des règles du « Discernement des Esprits » insistait beaucoup sur la 13ème Règle dont un passage est d’ailleurs mis en « gras » dans le célèbre « Livre Bleu » :
« Quand l’ennemi de la nature humaine veut tromper une âme juste par ses ruses et ses artifices, il désire, il veut qu’elle l’écoute et qu’elle garde le secret. (…) Mais « il sait que toute sa malice demeurera impuissante, du moment où ses tentatives seront découvertes et mises au grand jour. »
En matière de « secret », nous sommes abondamment pourvus !