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SCOOP : Mgr LEFEBVRE ET SEDEVACANTISME SONT INCOMPATIBLES !!!!
QUI L’EÛT CRU ????????????….

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Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer maintes fois, les frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du CrayLa Sapinière (.info) nous avait donné aussi un florilège de ses débordements dans la presse et l’Internet.

 

Aujourd’hui, Pierre Legrand nous donne un nouvel article où il est une nouvelle fois question des frasques de « J.R. » — l’auteur caché de La Porte Latine —, dit Le Perroquet de Suresnes… L’homme orchestre par excellence, l’éminence grise du ralliérisme de l’abbé Lorans à Menzingen, tandis que † Bernie Fellay le couve et le couvre !…

Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny, alias Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)

Jacques-Regis du Cray,
alias Côme de Prévigny,
alias Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)

Cave Ne Cadas

 

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SCOOP : Mgr Lefbvre et sedevacantisme sont incompatibles !!!!
Qui l’eût cru ????????????….

 

ou quand “Ennemont” cite Mgr Lefebvre dans un but bien précis !

 

 

« …il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas Pape. Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement. Notre Seigneur lui a promis d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?

Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement. Si l’on nous a persécutés, si maintenant on nous traite comme des gens qui sont presque hors de l’Église, pourquoi ? Parce que nous sommes restés catholiques… »
(Mgr Lefebvre en 1986)

 

J.R. du Cray, dit Le Perroquet de SuresnesL’incorrigible “Ennemond”, âme damnée de la mouvance traditionaliste una cum et ralliée de fait, nous balance, croyant bien faire, des extraits de paroles de Mgr Lefebvre qui sont à l’analyse assez révélatrices ET du malaise ET du déni qui n’ont que trop présidé à la Fraternité depuis ses origines…

“Ennemond” dégaine tout de suite son arme de destruction massive en nous affirmant que « sédévacantisme » et lefebvrisme sont parfaitement incompatibles !

Ne pas « reconnaître » le « pape » et donc son autorité ainsi qu’adhérer à la thèse du R.P. Guérard sont des crimes inexpiables qui valent excommunication majeure et expulsion pure et simple de la congrégation “Fraternelle”…

Il faut donc citer le Pontife au canon de la Messe et signer une « profession de foi » avant toute ordination….histoire de tenir les troupes par un pernicieux serment.

“Ennemond” le malicieux en appelle au contexte pour dédouaner Mgr L. d’avoir, au cours de ses nombreuses conférences et entretiens, pris quelques libertés de « nuances, de doute et d’interrogations » qui loin de signifier ce qu’elles signifiaient était à réinterpréter dans un contexte forcément et obstinément una cum ! Voilà qui est admirable ! La modération de la pensée de Monseigneur par le contexte !!! Le tout assorti de l’aveu que les condamnations du « sédévacantisme » par Monseigneur sont bien plus nombreuses que ses doutes et interrogations.

Lorsqu’on s’est forgé une idole, il est vrai qu’il faut ensuite l’honorer d’un culte public même si la tentation est parfois grande d’être quelque peu transgressif, même par hypothèse ou par doute…..

Ensuite nous entrons dans le vif du sujet car “Ennemond” le fourbe cède la parole à Mgr Lefebvre, ayant bien pris soin de nous rappeler auparavant que les propos du prélat sont comme sacralisés par la proximité de son décès !

La nature même du vocabulaire employé par le prélat démontre l’ambivalence foncière des termes appartenant à l’Église éclipsée et pouvant donc être interprétés comme des signifiants à géométrie variable selon l’auditoire auquel on s’adresse et son degré de « conscientisation » de la crise…

Mgr Marcel Lefebvre

 

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Invitation : JUBILÉ NOTRE-DAME DU PUY

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Avis Important

 

Jubilé Notre-Dame du Puy-en-Velay

 

Notre-Dame du Puy-en-Velay

Monseigneur Morello viendra de Patagonie pour présider le pèlerinage organisé par le Padre Rigoberto Sanchez d’Abbaretz (44170) à l’occasion du jubilé exceptionnel de 2016 à Notre-Dame du Puy. Rendez-vous le 31 mars pour faire les dévotions le 1er avril.

Mgr Morello

On sait que ce jubilé n’a lieu que si le Vendredi-Saint tombe le 25 mars jour de l’Annonciation. Cela n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Le prochain sera en 2157.

 

 

Inscrivez-vous au plus tôt en prenant contact avec M. l’abbé Rui, 1 rue Boulay-Paty, 44170 Abbaretz et : marcoruialonso@hotmail.com.

 

 

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Par ailleurs Monseigneur conférera le sacrement de confirmation le dimanche 3 avril dans la chapelle d’Abbaretz. Invitez ceux qui souhaiteraient se faire confirmer ou reconfirmer s’ils avaient des doutes sur une confirmation conciliaire. Pour s’y préparer lire ce que Monseigneur Gaume enseigne sur la confirmation (ci-dessous).

Mgr Jean-Joseph Gaume

 

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Marquis de La Franquerie,
Jeanne d’Arc, la Pucelle :

Jeanne d'Arc

« De la France entière monte alors vers Dieu un hymne éperdu d’amour et de reconnaissance, car elle comprend que Jeanne est la libératrice tant attendue ! Clergé et fidèles multiplient oraisons, prières, processions ; de très nombreuses messes sont dites à l’intention de la Pucelle. Or c’est à ce moment qu’a lieu le grand pardon de Notre-Dame du Puy.

« Notre Dame était l’espérance des foules qui ne voulaient pas devenir anglaises. Elles attendaient de sa miséricordieuse intervention le miracle qui devait mettre fin à leurs maux et ressusciter la France. Elles se portaient au plus national de ses sanctuaires, à Notre-Dame du Puy. Elles espéraient d’En Haut à la suite du Grand Jubilé qui s’y célèbre toutes les fois que la solennité de l’Incarnation coïncide avec celle de la Rédemption, c’est-à-dire lorsque le 25 mars tombe le Vendredi Saint. Or la coïncidence devait avoir lieu en 1429

« Jeanne alors aux prises avec les docteurs de Poitiers qui lui demandaient les preuves de sa Mission, ne put s’y rendre en personne, mais elle y fut présente par ceux qui la touchaient de plus près.

« Sa mère, Isabelle Romée, franchit la distance qui sépare les bords de la Meuse du Mont Anis – cent vingt lieues – pour venir se mêler aux foules patriotiques, et recommander à Notre Dame de France la fille si aimée, cette pauvre Jeannette, qui venait de partir avec des hommes d’armes, routant dans sa tête le plus délirant des desseins, s’il n’était pas divin. Pauvre mère ! Comme la prière devait jaillir de son cœur, ardente et embrasée !

« Jeanne était présente par les chevaliers qui l’avaient amenée de Lorraine. Ils étaient au jubilé du Puy. Tout porte à croire que la jeune fille les avait priés de l’y représenter, et qu’avant de quitter Vaucouleurs, elle avait adressé la même demande à sa mère qui venait de lui pardonner d’avoir fui, sans la prévenir, le foyer paternel. Ce qui est certain, c’est que Notre Dame du Puy envoya à l’Héroïne celui qui devait recevoir ses confidences intimes durant sa vie guerrière, son confesseur et aumônier Frère Pasquerel » (1).

 

 

 

 

 

 


[1] R. P. Ayroles, s.j., Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France, pages 80 et 81.

 

 

L’autisme règne chez les clercs…

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L’autisme règne chez les clercs…

 

De polars cléricaux en polars monastiques (nous y reviendrons), dignes des meilleurs « SAS » de Gérard de Villiers, le petit monde du Tradiland (1) de la FSSPX en parvient à un autisme de plus en plus flagrant et va même, ce qui est inouï, jusqu’à faire l’impasse totale sur les travaux de Rore Sanctifica au sujet de l’invalidité radicale des ordinations conciliaires.

 

Dans un long texte, les prêtres anti-ralliéristes découvrent grâce à un site anglo-saxon intitulé « TRUETRAD » que les ordinations « posent des doutes dans l’église Conciliaire » ! Mieux vaut tard que jamais !

Et ils ajoutent sans rire que :

« Nous disons seulement qu’il y a un doute positif et que ce doute est suffisant pour nécessiter qu’on réordonne sous condition (laquelle ?) les prêtres venant de l’église Conciliaire. »

Et, plus loin :

« Pour cette raison, il est crucial pour le salut de tout catholique que ses prêtres soient validement ordonnés. Parce que la révolution conciliaire a maintenant 50 ans et parce que cette révolution est un mauvais arbre, qui ne peut produire que de mauvais fruits (Mat. 7,18), le but de cet article est de développer la discussion, et d’arriver à la vérité, en ce qui concerne un des mauvais fruits de la révolution post-conciliaire : c’est-à-dire le nouveau rite de l’ordination institué par le Pape Paul VI en 1968. »

Et nos bons abbés nous avertissent que :

« Les résultats présentés ici vont affecter certains lecteurs plus que d’autres. (Tiens ! tiens !) Certains assistent au nouvel ordo missae, au moins quelquefois. Beaucoup d’autres assistent exclusivement à la messe traditionnelle mais, en maints endroits, cette messe est dite par des prêtres qui ont été ordonnés selon le nouveau rite (sic !) et sont « venus à la tradition » plus tard. »

 

Mais chers amis lecteurs, ne vous semble-t-il pas que nous sachions tout cela déjà depuis un bon bout de temps ???

Nos bons abbés ne lisaient-ils pas les meilleures feuilles et études à ce sujet ??? ET voilà où ils en sont réduits en 2013 ! À découvrir, bien imparfaitement, le problème majeur de la crise de l’Église : celui de l’extinction du sacerdoce valide ! Ce serait seulement pitoyable, s’ils n’allaient en plus rechercher chez les autres – ceux qui en gros pensent comme eux et sont infestés des mêmes tares originelles – la solution demi-vérité à leur interrogation…

 

Après de longs développements indigestes et peu probants sur le sens des mots qui varie selon l’église dont on parle, ils en viennent, sur la pointe des pieds, à nous proposer ce résumé de leur pensée hésitante :

« En résumé, la forme du nouveau rite de l’ordination n’accomplit pas la même chose parce qu’elle ne signifie pas la même chose que la forme du rite catholique traditionnel de l’ordination. »

 

Cette culture théologique du doute, nous laisse un sentiment de malaise et de conviction inachevée.

Toutefois nos abbés se rattrapent un peu par la très longue citation de Michael Davies et ses sept exemples.

Les dix-sept points qui suivent (dont certains ont été “pompés” dans les tomes de Rore-Sanctifica !), ainsi que les notes finales, montrent à l’évidence que tous les doutes des abbés devraient être définitivement levés. C’est pourquoi nous incitons le lecteur à les lire avec intérêt, même si ces points lui paraissent être des redites de ce qu’il a lu dans le passé !

Reste une dernière et épineuse question que nos bons abbés se gardent bien de soulever : après tout ce qu’ils viennent de nous fournir comme preuves évidentes de l’invalidité des ordinations et rites conciliaires, comment peuvent-ils encore accorder la moindre autorité à une hiérarchie elle-même invalide et tombée dans l’apostasie ?

P. Legrand


Appendice 2 – Comment l’église conciliaire a enlevé du nouveau rite d’ordination toute référence claire à ce qui est l’essence du prêtre catholique. Exemples

 

Michael Davies donne le résumé suivant du rite d’ordination de l’église conciliaire :

« Le rite d’ordination traditionnel a été remodelé de la manière la plus drastique et, suivant l’exemple de Cranmer, cela a été accompli principalement par la soustraction de prières et de cérémonies en usage précédemment, prières et cérémonies qui donnaient une signification sacerdotale explicite à la formule indéterminée spécifiée par Pie XII, comme forme essentielle… Cette formule déclare en effet que les candidats à l’ordination doivent être élevés à la prêtrise – mais c’est aussi ce que dit le rite anglican. Dans le contexte du Pontifical romain traditionnel il n’y avait pas le moindre soupçon d’ambiguïté – dans le nouveau rite il y en a certainement. » OOM, p. 74.

 

Exemple I : la tradition (c. à d. la remise) de la patène et du calice au nouveau prêtre. Dans le rite d’ordination catholique traditionnel, l’évêque donne à chaque prêtre le calice contenant du vin et de l’eau, et la patène avec une hostie. Chaque nouveau prêtre les prend entre l’index et le majeur, de manière à toucher à la fois la patène et le calice, pendant que l’évêque dit à chacun : « Recevez le pouvoir d’offrir à Dieu le Sacrifice et de célébrer la Messe tant pour les vivants que pour les morts au nom du Seigneur. » Cette prière montre ce qu’est l’essence du sacerdoce et elle a été abolie dans le nouveau rite.

 

Le nouvel ordinal garde cette cérémonie mais substitue la prière suivante à celle qui vient d’être citée : « Acceptez du saint peuple de Dieu les dons qui doivent lui être offert. Sachez ce que vous faites et imitez le mystère que vous célébrez : modelez votre vie sur le mystère de la croix du Seigneur. » Nouveau rite d’ordination, § 26. La prière catholique traditionnelle est tout à fait incompatible avec la conception conciliaire du prêtre. La prière de remplacement de l’ordinal moderne s’ajuste confortablement à ce sens conciliaire.

 

Commentaire de Davies : « C’est très important de noter que les protestants évangéliques, qui nient toute distinction d’essence entre prêtres et laïcs, sont prêts à accepter une ‘tradition’ du calice et de la patène pourvu qu’elle ne soit accompagnée d’aucune prière suggérant que le prêtre nouvellement ordonné a été investi d’un sacerdoce ministériel (externe) lui donnant des pouvoirs refusés au laïc, en particulier celui d’offrir le sacrifice… Le révérend (protestant) Peter Toon écrit qu’une telle cérémonie indiquerait que l’Eglise a donné au nouveau prêtre le droit de ‘‘présider à la Sainte Communion’’. S’il n’y a pas d’allusion au sacerdoce ministériel dans le reste du service, aucun sacerdoce ministériel ne peut être vu dans la remise du calice. » OOM, p. 87.

 

Exemple II : la prière après la vêture dans le rite d’ordination traditionnel est incompatible avec la définition du ‘prêtre’ dans l’église conciliaire ; elle a donc été éliminée du nouveau rite.

Dans le rite catholique traditionnel de l’ordination, l’évêque dit une prière incluant la référence au Saint Sacrifice de la Messe pendant lequel un prêtre « transforme par une sainte bénédiction le pain et le vin en le corps et le sang de votre Fils en faveur de votre peuple. » Cette prière, incompatible avec la définition du prêtre de l’église conciliaire, a été abolie.

 

Exemple III : la traditionnelle bénédiction finale.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque donne cette bénédiction : « que la Bénédiction du Dieu tout puissant, le † Père, le † Fils et le Saint † Esprit descende sur vous, afin que vous soyez bénis dans l’Ordre sacerdotal et que vous puissiez offrir, pour les péchés et les offenses du peuple, des hosties agréables au Dieu tout puissant, à qui appartient honneur et gloire dans les siècles des siècles. » Cette bénédiction n’est pas conforme à la définition conciliaire du prêtre, parce qu’elle renvoie à « l’ordre sacerdotal » qui offre le « sacrifice propitiatoire pour les péchés et les offenses du peuple. » L’ordinal moderne abolit cette bénédiction.

 

Exemple IV : la transmission cérémonielle du pouvoir d’absoudre les péchés.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, chaque nouveau prêtre s’agenouille devant l’évêque qui impose ses deux mains sur la tête de chacun à son tour et dit : « Recevez le Saint Esprit. Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez. » Le nouveau rite d’ordination abolit cette cérémonie qui manifeste clairement un pouvoir du prêtre qui le sépare des laïcs.

 

Exemple V : le changement du « dernier avis » de l’évêque.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque prévient les nouveaux prêtres qu’offrir le Saint Sacrifice de la Messe est « une charge assez dangereuse » et qu’ils doivent apprendre le cérémonial auprès d’autres prêtres expérimentés avant de prendre une responsabilité si redoutable (voir le rite traditionnel du dernier avis de l’évêque). Cet avis est incompatible avec la notion conciliaire du prêtre parce qu’il n’y a pas de « danger » à offrir un simple repas commémoratif. Cet avis a été aboli dans l’ordinal moderne.

 

Exemple VI : l’onction.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque oint les mains des nouveaux prêtres, spécialement les pouces et les index qui vont toucher les hosties. Pendant l’onction de chaque prêtre il dit : « Daignez, Seigneur, consacrer et sanctifier ces mains par cette onction et notre bénédiction. » Il fait ensuite le signe de la croix sur les mains de chaque prêtre et continue : « Afin que tout ce qu’elles béniront soit béni, et que tout ce qu’elles consacreront soit consacré et sanctifié au nom de Notre Seigneur Jésus Christ. » Cette prière a été supprimée de l’ordinal moderne parce qu’elle est incompatible avec la conception du sacerdoce de l’église conciliaire. Le rite moderne d’ordination prescrit l’onction des paumes sans mention spéciale des pouces et index (nouveau rite §24). Par omission, cette suppression de l’accent catholique mis sur les ‘doigts sacerdotaux’ manifeste encore l’opinion conciliaire du sacerdoce.

 

Exemple VII : la monition aux ordinands.

Dans le rite catholique traditionnel d’ordination, l’évêque s’adresse aux ordinands en un sermon incluant ces mots : « Le Prêtre doit sacrifier, bénir, présider, prêcher, baptiser. » Cette monition a été abolie et remplacée par une ‘homélie’ au choix de l’évêque, sur les devoirs du prêtre.

 

Résumé

Davies évalue ainsi le rite moderne d’ordination : « Comme la précédente partie le précise, toutes les prières du rite traditionnel qui établissaient spécifiquement le rôle essentiel du prêtre en tant qu’homme ordonné pour offrir le sacrifice propitiatoire pour les vivants et pour les morts, ont été supprimées… La plus importante des raisons qui ont incité Léon XIII à déclarer invalides les Ordres Anglicans était l’élimination systématique de toute référence à la nature sacrificielle de la Messe dans les rites de communion et d’ordination de Cranmer. C’est un fait que j’ai étudié en détail dans Cranmer’s Godly Order et je ne vais pas le répéter ici. Les Réformateurs étaient prêts à accepter que l’Eucharistie soit un sacrifice de louange et de gratitude et rien d’autre… Si le nouveau rite catholique est considéré comme satisfaisant, alors toute l’argumentation d’Apostolicae Curae est sapée. Si le nouveau rite catholique, ayant été purgé de toute prière définissant les pouvoirs essentiels du sacerdoce, est valide, alors il n’y a aucune raison pour que [les divers ordinaux anglicans déclaré invalides par Léon XIII] ne soient pas valides eux aussi. »

 

 


 

[1] Il s’agit du site “contestataire” mais dans la ligne una cum de la F$$PX “Avec l’Immaculée

 

Written by Pierre Legrand

avril 9th, 2013 at 10:36 pm

Posted in Invalidité nouveaux sacrements,Rore Sanctifica

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Un lecteur de DICI qui ne s’en laisse pas conter !

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Un correspondant nous envoie son analyse sur l’auto-interview de Mgr Fellay après le Chapitre Général d’ « Affaires-Louches » de sa « Petite église de la néo-F$$PX ».

Nous la publions volontiers, ci-dessous :

Analyse d’un fidèle sur l’auto-interview de Mgr Fellay après le Chapitre

Le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à « l’apostasie silencieuse »

DICI : Comment s’est déroulé le Chapitre général ? Dans quelle atmosphère ?

Mgr Fellay : Dans une atmosphère assez chaude, parce que le mois de juillet est particulièrement torride, en Valais ! Mais dans une atmosphère très appliquée, sur le fond, car les membres du Chapitre ont pu échanger en toute liberté, comme il convient dans une telle réunion de travail.

« En toute liberté » : on voit bien ça d’ici… Avec la même liberté que celle reconnue aux trois autres évêques de s’exprimer par écrit comme ils ont jugé nécessaire de le faire conjointement ? Ou encore que celle laissée au plus « remuant » d’entre eux, exclu du Chapitre ? Ou encore que celle dont peuvent user des prêtres et des fidèles sèchement remis au pas ou carrément virés des prieurés ?

DICI : Les relations avec Rome ont-elles été traitées ? N’y avait-il pas de questions interdites ? Les dissensions qui se sont manifestées au sein de la FSSPX, ces derniers temps, ont-elles pu être apaisées ?

Mgr Fellay : Cela fait beaucoup de questions ! Au sujet de Rome, nous sommes vraiment allés au fond des choses, et tous les capitulants ont pu prendre connaissance du dossier complet. Rien n’a été mis de côté, il n’y a pas de tabou entre nous. Je me devais d’exposer précisément l’ensemble des documents échangés avec le Vatican, ce qui avait été rendu difficile par le climat délétère de ces derniers mois. Cet exposé a permis une discussion franche qui a éclairé les doutes et dissipé les incompréhensions. Cela a favorisé la paix et l’unité des cœurs, et c’est très réjouissant.

Du temps de Mgr Lefebvre, il n’y avait pas de tabou, non seulement « entre nous » (le clergé), mais aussi vis-à-vis des fidèles. « Climat délétère » : la faute à qui ?… A-t-on vraiment dissipé tous les « doutes » et toutes les « incompréhensions » des participants ? Y compris ceux des neuf qui ont voté contre l’exclusion de Mgr Williamson ?  « La paix et l’unité des cœurs » vont-elles – oui ou non – dans le sens d’un ralliement quelconque ?… Là encore, on laisse les lecteurs de la Pravda-DICI dans le « doute » et l’« incompréhension », selon le célèbre mot d’ordre non dit et non écrit de la néo-Fraternité : « Payez, priez et taisez-vous ».


DICI : Comment voyez-vous les relations avec Rome après ce chapitre ?

Mgr Fellay : Toutes les ambiguïtés ont été levées chez nous. Nous ferons très prochainement parvenir à Rome la position du Chapitre qui nous a donné l’occasion de préciser notre feuille de route en insistant sur la conservation de notre identité, seul moyen efficace pour aider l’Eglise à restaurer la Chrétienté. Car, comme je vous l’ai dit récemment, « si nous voulons faire fructifier le trésor de la Tradition pour le bien des âmes, nous devons parler et agir » (voir entretien du 8 juin 2012). Nous ne pouvons garder le silence devant la perte de la foi généralisée, ni devant la chute vertigineuse des vocations et de la pratique religieuse. Nous ne pouvons nous taire devant « l’apostasie silencieuse » et ses causes. Car le mutisme doctrinal n’est pas la réponse à cette « apostasie silencieuse » que même Jean-Paul II constatait, en 2003.

L’ « apostasie silencieuse » dont parlait santo Subito (expert en la matière), à qui la doit-on, sinon à la Rome apostate et hérétique qui éclipse l’Église depuis un demi-siècle au moins ? Comment peut-on être naïf au point de compter sérieusement sur elle – qui l’a suscitée, organisée, institutionnalisée et imposée Urbi et Orbi – pour rétablir la Tradition ? Est-ce qu’on ne se moquerait pas un tout petit peu des fidèles en essayant de leur faire avaler l’énorme bobard selon lequel il suffirait d’être réintégré au sein de ce cloaque d’iniquité pour le purifier et le ramener à la vraie Foi comme au bon apostolat ? Les « prêtres ouvriers » avaient bien essayé de convertir le monde du travail… Total, ils sont devenus communistes ! Toutes les congrégations « tradi » qui se sont ralliées à Rome ont dû manger leur chapeau une fois plongées dans le cloaque conciliaire, et rien ne laisse espérer qu’il n’en irait pas de même avec la FSSPX, bien au contraire !

Dans cette démarche, nous entendons nous inspirer non seulement de la fermeté doctrinale de Mgr Lefebvre, mais aussi de sa charité pastorale. L’Eglise a toujours considéré que le meilleur témoignage en faveur de la vérité était donné par l’union des premiers chrétiens dans la prière et la charité. Ils ne faisaient « qu’un seul cœur et qu’une seule âme », nous disent les Actes des Apôtres (4, 32). Le bulletin de liaison interne de la Fraternité Saint-Pie X s’intitule Cor unum, c’est un idéal commun, un mot d’ordre pour tous. Aussi nous nous séparons avec force de tous ceux qui ont voulu profiter de la situation pour semer la zizanie, en opposant les membres de la Fraternité les uns aux autres. Cet esprit-là ne vient pas de Dieu.

Qui a opposé les membres de la Fraternité les uns aux autres en invitant le diable à dîner sans même se munir d’une longue cuiller, sinon la clique dirigeante actuelle, avec ses éléments gnostiques et maçonniques infiltrés en son sein ? Qui cherche à faire croire que la charité consiste à commencer par se taire quand on voit la vérité menacée ? Alors que tout chrétien sait qu’il ne peut y avoir de vraie charité sans la vérité et que celle-ci doit être criée sur les toits, surtout quand elle est en danger ?

DICI : Que vous inspire la nomination de Mgr Ludwig Müller à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ?

Mgr Fellay : L’ancien évêque de Ratisbonne, où se trouve notre séminaire de Zaitzkofen, ne nous apprécie pas, ce n’est un secret pour personne. Après l’acte courageux de Benoît XVI en notre faveur en 2009, il n’avait guère paru vouloir collaborer dans le même sens, et nous traitait comme des parias ! C’est lui qui déclarait alors que notre séminaire devrait être fermé et que nos étudiants devraient aller dans les séminaires de leur région d’origine, avant d’affirmer sans détour : « Les quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X doivent tous démissionner » ! (voir entretien dans Zeit Online du 8 mai 2009).

Mais plus important et plus inquiétant pour nous est le rôle qu’il va devoir assumer à la tête de la Congrégation de la Foi qui doit défendre la foi, dont la mission propre est de combattre les erreurs doctrinales et les hérésies. Car plusieurs textes de Mgr Müller sur la transsubstantiation véritable du pain et du vin au Corps et au Sang du Christ, sur le dogme de la virginité de Marie, sur la nécessité pour les non-catholiques d’une conversion à l’Eglise catholique… sont plus que discutables ! Sans aucun doute, ils auraient fait autrefois l’objet d’une intervention de la part du Saint-Office dont est issue la Congrégation de la Foi qu’il préside aujourd’hui.

Qui a nommé cet être abject (est-il seulement prêtre ?) à la place de Levada – qui le vaut presque –, sinon notre cher « Saint-Père », si conservateur, si ami de la Tradition, si soucieux de rendre à cette dernière la place qui aurait toujours dû être la sienne ?… « Quand le doigt montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »…

DICI : Comment se présente l’avenir de la Fraternité Saint-Pie X ? Dans son combat pour la Tradition de l’Eglise, est-elle toujours sur une ligne de crête ?

Mgr Fellay : Plus que jamais nous devons effectivement garder cette ligne de crête fixée par notre vénéré fondateur. C’est une ligne difficile à tenir, mais absolument vitale pour l’Eglise et le trésor de sa Tradition. Nous sommes catholiques, nous reconnaissons le pape et les évêques, mais devons avant tout conserver inaltérée la foi, source de la grâce du Bon Dieu. Il faut par conséquent éviter tout ce qui pourrait la mettre en danger, sans pourtant nous substituer à l’Eglise catholique, apostolique et romaine. Loin de nous l’idée de constituer une Eglise parallèle, exerçant un magistère parallèle !

« Nous reconnaissons le pape et les évêques », nous nous prosternons même devant eux à l’occasion, mais nous faisons volontiers le contraire de ce qu’ils prescrivent, continuant ainsi à commettre le péché originel de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, qui repose sur l’ambiguïté. Si le pape est le pape, il faut lui obéir en tout, car il est infaillible. S’il n’est pas infaillible, c’est qu’il n’est pas le pape, et il faut le dénoncer comme imposteur : « Que votre oui soit un oui, que votre non soit un non, tout le reste vient du démon ». Or, des « papes » manifestement faillibles depuis cinquante ans, avec une aussi impressionnante continuité anti-apostolique, que peuvent-ils être, sinon des antipapes, qu’il importe de dénoncer et de combattre à tout prix comme tels en exposant leur apostasie et leur hérésie par tous les moyens ?

Mgr Lefebvre a très bien expliqué cela, il y a plus de trente ans : il n’a voulu que transmettre ce qu’il avait reçu de l’Eglise bimillénaire. Et c’est tout ce que nous voulons à sa suite, car ce n’est qu’ainsi que nous pourrons aider efficacement à « restaurer toutes choses dans le Christ ». Ce n’est pas nous qui romprons avec Rome, la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité. Pour autant il serait irréaliste de nier l’influence moderniste et libérale qui s’exerce dans l’Eglise depuis le concile Vatican II et les réformes qui en sont issues. En un mot, nous gardons la foi dans la primauté du Pontife romain et dans l’Eglise fondée sur Pierre, mais nous refusons tout ce qui contribue à l’« autodestruction de l’Eglise », reconnue par Paul VI lui-même, dès 1968.

Qu’ajouter, sinon que la vacuité et l’inanité d’un tel raisonnement est consternante non seulement sur le plan de la foi, mais aussi sur celui de la seule raison ?…

Daigne Notre-Dame, Mère de l’Eglise, hâter le jour de son authentique restauration !

AMEN ! Et que Notre-Dame veuille bien commencer par restaurer un peu de jugeote à la tête de la Fraternité !…

Source : Dici n° 258