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“Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits”

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IL RESTE À PEINE UNE CENTAINE DE PRÊTRES QUI NE SOIENT PAS SÉDUITS

Les Fidèles de Sainte Pétoche

Ils étaient 37 au départ. Nous avions osé penser et dire, que s’ils devaient sortir de l’anonymat ils ne seraient pas dix à la fin.

Trois sont sanctionnés, “relevés de leur apostolat”, pour être précis. La bombe finit en pétard. C’était évident dès le départ car il y manquait deux vérités essentielles à défendre, bafouées sans arrêt par les clercs.

1° Pas un mot sur le problème n° 1 : celui de l’invalidité des nouveaux rituels des sacrements, surtout celui des sacres épiscopaux. Depuis la trahison d’Avrillé, plus personne ne veut en parler. Ils savent tous qu’aucun sacre n’utilise Pontificalis Romani depuis bien longtemps mais tout cela à leurs yeux n’a aucune importance ! Aveugles ? ou pire ?

2° Surtout ne pas dire que les papes conciliaires, ne sont pas des papes catholiques et que donc l’église Conciliaire ne peut être la Sainte Église Catholique. Ils n’ont pas compris qu’avant-hier il fallait plier le genou devant Baal, hier consacrer deux grains d’encens aux idoles : deux gestes n’ayant qu’un but : reconnaître ces fausses autorités. Aujourd’hui il faut là encore reconnaître l’autorité de ces usurpateurs, de ces ennemis, vrais dévots de L’Adversaire.

Formés à Écône, leur théologie est trop courte pour en faire des Confesseurs de la Foi. Dévots de sainte Pétoche, donneront-ils leur démission, et les 34 autres ne rentreront-ils pas dans le rang ? L’abbé Méramo n’a-t-il pas confié à un ami que “s’il avait su combien sa vie actuelle était dure, il n’aurait jamais quitté l’ambiance douillette de la FSSPX ?

* * * * *

Il est temps de rappeler ce passage de Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, au chapitre LXIV, que nous conseillons de relire entièrement.

Anne Catherine Emmerich

Durant l’octave de la fête de saint Jean l’Évangéliste en cette année 1820 où la Haute-Vente était en pleine activité, la Vénérable eut des visions touchant l’Église et les assauts qui allaient lui être livrés. « Je vis, dit-elle, la Basilique Saint-Pierre (figurant, comme nous l’avons déjà observé, l’Église romaine, l’Église catholique), une énorme quantité d’hommes travaillant à la renverser ». On sait qu’au commencement du XIIIe siècle, Innocent III eut une vision symbolique toute semblable. Les murailles de la basilique de Latran, mère et maîtresse de toutes les églises, lui paraissaient s’entr’ouvrir. Saint Dominique et saint François vinrent la soutenir. Catherine Emmerich dira plus tard qu’elle vit aussi à côté des démolisseurs d’autres hommes occupés à faire à l’Église de Saint-Pierre des réparations. Ici elle ajoute :

« Des lignes de manœuvres occupés au travail de destruction s’étendaient à travers le monde entier, et je fus étonné de l’ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de l’édifice de gros morceaux. Ces sectaires sont en grand nombre et parmi eux il y a des apostats. En faisant leur travail de démolition, ils semblaient suivre certaines prescriptions et certaines règles. Ils portent des tabliers blancs, bordés d’un ruban bleu et garni de poches. Ils ont des truelles fichées dans leur ceinture. Ils ont d’ailleurs des vêtements de toute espèce. Il se trouve parmi eux des personnages distingués entre les autres, grands et gros [1], avec des uniformes et des croix, lesquels toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main à l’œuvre, mais ils marquaient sur les murs de l’église, avec la truelle, ce qu’il fallait démolir. Je vis avec horreur qu’il y avait aussi parmi eux des prêtres catholiques. (Elle dit un autre jour qu’elle saisissait sur les lèvres de ces ecclésiastiques les grands mots maçonniques, lumière, science, justice, amour). Souvent, quand les démolisseurs ne savaient pas bien comment s’y prendre, ils s’approchaient, pour s’en instruire, d’un des leurs, qui avait un grand livre où avait été tracé tout le plan à suivre pour les destructions, et celui-ci marquait exactement, avec la truelle, le point qui devait être attaqué ; et bientôt un quartier de plus tombait sous leur marteau. L’opération allait tranquillement son train et marchait à coup sûr, mais sans éveiller l’attention et sans bruit, les démolisseurs ayant l’œil au guet [2] ».

Le lecteur ne doit pas perdre de vue que ceci fut écrit par Clément Brentano en 1820 sous la dictée de Catherine Emmerich. Pouvait-on mieux décrire ce que personne ne soupçonnait alors ? Était-il possible de mieux voir et de mieux dire par qui et comment la guerre contre l’Église serait conduite ? Nous voyons aujourd’hui qu’un plan de destruction a été tracé à l’avance avec une sagesse diabolique. Nous voyons que les ouvriers chargés de l’exécution, sont répartis sur toutes les contrées du monde, que les rôles ont été distribués et que chacun a reçu signification de la besogne qui lui incombe. Ils piochent à la place qui leur est marquée ; ils s’arrêtent quand les circonstances le demandent pour reprendre ensuite le travail avec une nouvelle ardeur. Dans tous les pays catholiques, l’assaut est mené simultanément ou successivement :

contre la situation que le clergé séculier occupait dans l’État et les diverses administrations ;

contre les biens qui lui permettaient de vivre, de rendre à Dieu le culte qui lui est dû, d’enseigner la jeunesse et de soulager la misère ;

contre les ordres religieux et les congrégations.

Pour ce qui est de la France, le plan général de la guerre qui devait être livrée aux catholiques fut déposé sur le bureau de la Chambre des Députés, le 31 mai 1883 par Paul Bert. Dans l’exécution de ce plan, Ferry, Waldeck, Combes, Loubet, Briand, Clemenceau n’ont eu aucune politique personnelle. Ils ont exécuté ce dont le chef mystérieux avait tracé les lignes, allant consulter ses subalternes, les dépositaires de sa pensée, lorsqu’ils étaient hésitants ou entravés. Après les douze premières années de ce travail, l’épiscopat de France put dire : « Le gouvernement de la République a été la personnification d’un programme en opposition absolue avec la foi catholique. » Depuis lors, chaque année est venue abattre une nouvelle partie de l’édifice élevé par nos pères, l’Église de France. Catherine Emmerich voyait les Francs-Maçons et leurs aides distribués en diverses équipes ayant chacune une besogne déterminée. C’est ce que nous avons vu Gambetta a été chargé de la déclaration de guerre, Paul Bert a porté la pioche dans l’enseignement, Naquet dans la constitution de la famille, Jules Ferry dans le culte, Thévenet, Constans, Floquet, etc., ont chassé le clergé de toutes ses positions ; Waldeck-Rousseau s’est attaqué aux congrégations religieuses ; Combes, Clemenceau, Briand, ont fait et poursuivi la séparation de l’Église et de l’État.

Pour les travaux de démolition à l’intérieur de l’Église, il y a aussi les ingénieurs qu’il est facile de nommer : l’un s’attaque à l’Écriture Sainte, l’autre à la théologie, un troisième à la philosophie, celui-ci à l’histoire, celui-là au culte. Il y a surtout des associations internationales chargées, comme nous l’avons vu, de répandre dans le public, et particulièrement dans la jeunesse, l’esprit réfractaire au dogme.

Anne-Catherine, qui voyait ainsi les Francs-Maçons et leurs affidés ou leurs dupes s’acharner à démolir l’Église au dedans comme au-dehors, voyait aussi le clergé et les bons fidèles s’efforcer de les entraver dans leur travail et même de relever les ruines déjà faites, mais, dit-elle, « avec peu de zèle. Les défenseurs lui semblaient n’avoir, ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient absolument de quoi il s’agissait et combien grave était la situation. C’était déplorable [3] ».

AnnaMariaTaigiCatherine Emmerich n’était point la seule personne à qui Dieu fit voir les menées de la Franc-Maçonnerie, afin de l’engager à combattre la secte par ses prières et ses sacrifices. Il y avait à Rome une pauvre femme, mère de famille, du nom d’Anne-Marie Taïgi, dont le P. Calixte, Trinitaire, a publié une vie, déclarée « conforme aux pièces du procès apostolique ». Le 27 juillet 1909, a eu lieu, chez le cardinal Ferrata, la réunion antépréparatoire à sa Béatification. Son historien nous dit : « Elle voyait surnaturellement les réunions des Francs-Maçons dans les différentes parties du monde ; elle assistait à leurs conciliabules, elle avait connaissance de leurs plans ; et, à cette vue, elle adressait à Dieu de ferventes prières et de généreuses immolations. Notre-Seigneur lui avait dit : « Je t’ai choisie pour te mettre au rang des martyrs… Ta vie sera un long martyre pour le soutien de la foi ». Elle avait accepté. Et, en plus d’une occasion, Dieu déjoua les projets de la secte, en considération de ses mérites. Ainsi, aux premiers jours du pontificat de Grégoire XVI (1831), une révolte armée ayant son point de départ à Bologne, s’étendit de proche en proche jusqu’aux portes de Rome. L’intention était de mettre la ville éternelle en révolution. Des témoins entendus au procès de Béatification affirmèrent que, dès les premiers jours de cette révolte, Anne-Marie prédit qu’elle échouerait. Elle avait eu l’assistance que son sacrifice était accepté.

 

L’effort principal des démolisseurs a toujours porté sur la citadelle de la catholicité. Là nous avons vu que le Pouvoir occulte avait établi la Haute-Vente et, à sa tête, l’homme qui se faisait appeler par ses affiliés Nubius. De son côté, Catherine suivait les intrigues à Rome d’un homme puissant. « Je vis, dit-elle un jour, le Pape en prières. Il était entouré de faux amis. Je vis surtout un petit homme noir travailler à la ruine de l’Église avec une grande activité. Il s’efforçait de captiver les cardinaux par des adulations hypocrites ». Nos lecteurs se souviennent sans doute que dans sa lettre au Prussien Klauss, Nubius disait « Je passe quelquefois une heure de la matinée chez le vieux cardinal Somaglia, le secrétaire d’État ; je monte à cheval, soit avec le duc de Lavai, soit avec le prince Cariati, ou je rencontre souvent le cardinal Bernetti. De là je cours chez le cardinal Palotta ; puis je visite dans leurs cellules le procureur général de l’Inquisition, le dominicain Jabalot, le théatin Ventura ou le franciscain Orioli. Le soir, je commence chez d’autres cette vie si bien occupée aux yeux du monde ». Dans ces visites, dans ces conversations, il ne perdait jamais de vue la mission qu’il avait reçue, le but qu’il voulait atteindre et dont il disait à l’un des siens : « On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau, cher Volpa ».

Le 15 novembre 1819, la Vénérable dit : « Il me faut aller à Rome (en esprit comme toujours). Je vis le Pape faire trop de concessions dans d’importantes affaires traitées avec les hétérodoxes. Il y a à Rome un homme noir qui sait beaucoup obtenir par des flatteries et des promesses. Il se cache derrière des cardinaux ; et le Pape, dans le désir d’obtenir une certaine chose, a consenti à une autre chose qui sera exploitée d’une manière nuisible. J’ai vu cela sous la forme de conférences et d’échange d’écrits. Je vis ensuite l’homme noir se vanter plein de jactance devant son parti. « Je l’ai emporté, dit-il, nous allons voir bientôt ce qu’il adviendra de la Pierre sur laquelle est bâtie l’Église ». Mais il s’était vanté trop vite. Il me fallut aller trouver le Pape. Il était à genoux et priait. Je lui dis (de la manière qu’elle-même a déjà expliquée), ce que j’étais chargé de lui faire savoir. Et je le vis tout à coup se lever et sonner. Il fit appeler un cardinal qu’il chargea de retirer la concession qui avait été faite. Le cardinal entendant cela, fut tout bouleversé et demanda au Pape d’où lui venait cette pensée. Le Pape répondit qu’il n’avait point à s’expliquer là-dessus. « Cela suffit, dit-il, il en doit être ainsi ». L’autre sortit tout stupéfait.

« Je vis beaucoup de gens pieux qu’attristaient fort les intrigues de l’homme-noir. Il avait l’air d’un Juif. »

Ailleurs elle dit encore de ce même personnage « Le petit homme-noir, que je vois si souvent, a beaucoup de gens qu’il fait travailler pour lui sans qu’ils sachent dans quel but. Il a aussi ses affidés dans La Nouvelle Eglise des Ténèbres », c’est-à-dire si nous ne nous trompons, dans ce que l’on a appelé le catholicisme libéral, puis la démocratie chrétienne, le naturalisme et enfin le modernisme.

Un autre jour, parlant encore de l’homme-noir, la Vénérable dit : « Je le vis opérer beaucoup de soustractions et de falsifications ». Elle le voyait, ajoute son historien, faire disparaître certaines pièces, en dénaturer d’autres, obtenir la destitution des hommes en place qui le gênaient dans ses desseins. » Elle voyait des conseillers du Pape gagnés par ses séductions, favoriser les menées de la secte. Ils s’efforçaient de soustraire à la connaissance du Pontife les démarches entreprises dans un but hostile à l’Église, celui, par exemple, d’unir les croyances catholique, luthérienne et grecque dans une même Église, dont le Pape destitué de tout pouvoir séculier, ne serait que le chef apparent. » Nos lecteurs savent que la secte a élargi aujourd’hui ses idées. Ce qu’elle veut maintenant, ce n’est plus seulement la fusion des confessions chrétiennes, c’est la destruction de toutes les barrières, dogmatiques et autres, pour permettre à tous les hommes de se trouver unis en un catholicisme qui, pour les contenir tous, ne professerait plus rien, n’exigerait plus l’adhésion à aucun dogme. « D’un lieu central et ténébreux, disait encore Anne-Catherine (sans doute le lieu où l’homme-noir présidait, où la Haute-Vente délibérait), je vois partir des messagers qui portent en divers lieux des communications. (Nous avons vu dans la correspondance des membres de la Haute-Vente qu’elle avait, par les Juifs qui en faisaient partie, des rapports avec tous les pays). Ces communications, je les vois sortir de la bouche des émissaires comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage ».

Elle constatait un jour en ces termes les effets de cette conspiration et de cette propagande, jusque dans le clergé : « Je vois que dans cet endroit (?) l’on mine et l’on étouffe la religion si habilement Qu’Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits (par les idées modernes que les Juifs ont déclaré avoir intérêt à propager). Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s’étendre de plus en plus ». Elle ajoute : « J’espère pouvoir aider ceux qui résistent à ces séductions en prenant sur moi les douleurs de la Passion du Christ. Et quand elle eut dit cela, on vit son corps se raidir et prendre la position d’une personne étendue sur la croix. Une sueur froide découla de son front, sa langue s’engourdit. Cela dura dix minutes et se répéta trois fois le même jour. À la fin, elle s’affaissa et resta plusieurs jours dans un état d’anéantissement dont elle ne sortit que par la bénédiction de son confesseur. « Continuez, lui dit Jésus dans une circonstance semblable, continuez à prier et à souffrir pour l’Église. Elle remportera la victoire malgré ses abaissements momentanés, car elle n’est pas une institution humaine. »

Anne-Catherine avait terminé le récit de sa grande vision de 1820 par des paroles de consolation. Après avoir dit : « J’ai sous les yeux le tableau des démolitions de l’Église de Pierre et des manèges de l’homme-noir, » elle avait ajouté : « Je vois comment À la Fin Marie étendit son manteau au-dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. » Nous venons d’entendre Notre-Seigneur lui mettre au cœur la même espérance.

Pour comprendre et ne pas suivre n’importe qui, nous vous proposons ci-dessous La Conjuration AntiChrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, fin du chapitre LXIV et chapitre LXV de Mgr Delassus.

 

 

 


[1] Cette apparence extérieure leur était donnée aux yeux de la Voyante, sans doute, pour indiquer la place plus ou moins importante qu’ils occupaient dans la secte.

[2] Dans la préface de ses Œuvres pastorales, Mgr Isoard écrivait en 1884 : « Ils savent très nettement, très exactement ce qu’ils veulent faire, les hommes qui travaillent à effacer toute trace de religion en France. Le but exécrable qu’ils se sont marqué, ils ne le perdent point de vue. Ils ont un plan de campagne. Les grandes lignes de ce plan sont tracées définitivement depuis plus de cent années. Les opérations particulières sont fixées depuis plus de quarante ans. Les moindres détails d’exécution sont arrêtés depuis quatorze ans.

[3] Le 4 décembre 1820 : « Elle eut une vision et un avertissement touchant plusieurs prêtres qui, bien que cela dépendit uniquement d’eux, ne donnaient pas ce qu’ils auraient dû donner avec l’aide de Dieu ; elle vit aussi qu’ils auraient à rendre compte de tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu’ils ne distribuent pas quoique la force de la main de Jésus soit en eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus » (II, p 358)

 

Written by Cave Ne Cadas

mars 9th, 2013 at 1:04 pm

Posted in Franc-Maçonnerie,Mgr Delassus

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Courrier des Lecteurs : Le début des châtiments ?

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Avis d’un lecteur :

Avant-hier, le 10 février (c’est-à-dire la veille de l’annonce de la démission de B16 !), sur son forum Fecit, en réponse à un message (convenu ?) d’un intervenant intitulé « Ambiance morose… ou fin de règne », le trise sire Ennemond (disciple des abbés Celier et Lorans, agents occultes du Vatican), écrit cette chose étrange :

 

« Et le Saint Esprit ?

Pas de désespoir, ce n’est pas chrétien.

Nous risquons de traverser ces prochains jours des zones de turbulence, ce n’est pas le moment de déprimer, mais de garder l’équilibre et de mettre sa ceinture : Amour de la foi, de la Tradition, de la vérité, des dogmes, sans pour autant brader l’un d’entre eux : la primauté de Pierre, même si nous nous faisons crosser par quelques-uns de ses représentants ».

 

Il ne dit pas « ces prochains mois » ou « ces prochaines années » mais « ces prochains jours » !

 

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=25147

 

En 2012, des rumeurs avaient été lancées sur un futur assassinat de Ratzi.

Assassinat ou pas, le « pontificat » de Benoît 16 prendra donc fin le 28 février.

Le « conclave » de faux cardinaux se réunira ensuite 15 à 20 jours après, soit entre le 15 et 20 mars.

 

Pendant ce temps-là, le 20 et 21 mars Obama se rendra en visite en Israël, essentiellement pour parler de l’Iran.

Certes, les US se disent encore réticents pour des frappes contre l’Iran mais le vice-président, Joe Biden, déclara lors de sa visite à Paris lundi dernier que « la fenêtre diplomatique se referme ».

 

Il suffirait donc d’un acte de provocation délibéré du Mossad (déguisé en « attentat islamique ») au moment de la visite d’Obama en Israël pour décider les US à attaquer la Syrie et l’Iran immédiatement.

L’embrasement de la région (et du monde ?) empêcherait alors le déroulement du « conclave » laissant les catholiques « una cum » désemparés.

 

Le début des châtiments ?

 

Sodalitium : Décès de l’abbé Luigi Villa

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Dans un communiqué publié ce jour, Sodalitium émet de graves réserves sur Don Luigi Villa décédé dimanche dernier (18 novembre). Son acceptation tant du Concile Vatican II, que de la réforme liturgique qui en suivi et du nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, sont des faits que nous ignorions et qui ne transpiraient pas dans ses écrits ou études qui restent néanmoins tout à fait exceptionnels et de grandes qualités. Nous nous associons donc d’autant plus à la demande de Sodalitium à ses lecteurs (et aux nôtres) de prier pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.

Nous ne pouvons que déplorer une nouvelle fois, que les travaux du Comité International Rore-Sanctifica n’aient pas été étudiés comme il le faut par les clercs ! Un personnage comme Don Luigi Villa, Docteur en Théologie, aurait été tout à même de les comprendre et de les approuver, et de ce fait aurait pu avoir une position plus conforme à ses actions.

* * *

Aux premières heures du dimanche 18 novembre, est décédé l’abbé Luigi Villa, prêtre fondateur des “Operaie di Maria Immacolata” (Œuvres de Marie Immaculée) et directeur du mensuel de Brescia “Chiesa viva (Église vivante). L’abbé Villa était né à Lecco le 3 février 1918, et a été ordonné prêtre le 28 juillet 1942, dans l’Institut missionnaire fondé par le Père Comboni. En 1956, il quitta l’Institut religieux missionnaire, et fut incardiné successivement dans les diocèses de Ferrare, de Chieti et enfin de Brescia, où il s’établit définitivement. Docteur en Théologie, fondateur, dès 1967, de la maison d’éditions “Civiltà, il fut très estimé à Rome sous le Pontificat de Pie XII : au premier Congrès International d’Études du Mouvement “Chiesa viva”, qui se tint à Rome du 1er au 4 octobre 1974, l’abbé Villa put compter, entre autres, sur la participation des cardinaux Ottaviani, Parente, Palazzini et Oddi, ainsi que celle de théologiens tels le Père Roschini, le Père Fabro, le Père Joseph de Sainte Marie (Salleron), l’abbé Luc Lefèvre (de la “Pensée Catholique”) et de beaucoup d’autres, même étrangers ; de manière surprenante, il reçut aussi des lettres d’encouragement du cardinal vicaire, Poletti, et du cardinal Seper. En effet, bien que se situant dans le sillon de l’enseignement de Pie XII, et bien que critiquant l’après-Concile, l’abbé Villa, à travers les pages de sa revue “Chiesa Viva”, dont le premier numéro remonte à septembre 1971, demeura longtemps parmi ceux qui acceptaient tant le Concile Vatican II, que la réforme liturgique et le nouveau missel, qu’il a, entre autres, continué à utiliser habituellement, même quand sa revue, en perdant ainsi appuis et approbations, commença à critiquer toujours plus le Concile et la réforme liturgique. Il le fit, aussi, en dénonçant les infiltrations maçonniques dans l’Église – comme l’avait déjà fait l’abbé Putti avec son bimensuel antimoderniste “Si si no no” (publication née en 1975 à Grottaferrata) – mais en péchant souvent par un manque total de sens critique et de vérification des sources, jetant ainsi parfois le discrédit sur ce qu’aurait été une bataille antimaçonnique bien plus efficace. L’autre incohérence qui, à notre avis, a miné le travail de l’abbé Villa a été celle, déjà signalée, d’attaquer à juste titre le Concile Vatican II et ses réformes, mais de demeurer en même temps en communion avec les auteurs de ces réformes, qu’il dénonçait pourtant ouvertement ces dernières années, et tout en restant, nous le répétons, de manière inexplicable, lié au nouveau rite qu’il condamnait pourtant dans ses écrits ou dans ceux de ses collaborateurs.

Nous ne savons pas quelle suite auront les œuvres qu’il a fondées au cours de son long apostolat terrestre, œuvres qui, ces dernières années, lui avaient attiré la faveur de plusieurs sédévacantistes étrangers, ignorants des réelles positions de l’abbé Villa. Eu égard au passé, malgré les critiques inévitables, on ne peut ignorer un aussi long et courageux travail de la part d’un prêtre quiavec l’intention de défendre la Foia su renoncer aux honneurs du monde et à une avantageuse et tranquille carrière ecclésiastique. C’est pourquoi, la revue “Sodalitium”, née seulement en 1983, adresse un respectueux salut à l’un des pionniers de la défense de la Tradition catholique en Italie, et demande à tous ses lecteurs une prière pour le repos de l’âme sacerdotale de l’abbé Luigi Villa.

http://www.sodalitium.eu/index.php?pid=141

Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

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L’abbé Méramo a envoyé l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol à notre confrère Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica).

Du pur LHR dans le texte ! jugez-en vous même…

[audio:http://catholicapedia.net/audio/MgLefebvrecontraiglesiaextracto.mp3|titles=Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire|artists= MGR LEFEBVRE ]

Voici le message envoyé par l’abbé Basilio Méramo à Fabián Vazquez le directeur de Radio Cristiandad :

Cher Fabián :

Je vous envoie l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol. Alors les fidèles de la tradition catholique pourront apprécier la vue de Mgr Lefebvre sur la Rome moderniste montrant clairement et fermement que c’est une Contre-Église, fruit et image de la franc-maçonnerie, qui règne à Rome. Pour preuve, nous avons l’œcuménisme, la nouvelle messe et la liberté religieuse qui sont quelques-unes de ses réalisations.

On voit aussi, par contraste, comme ils sont loin d’agir de ce point de vue (approche) par leurs actes, Mgr Fellay et compagnie, ceux qui prétendent être les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre, mais qui font tout le contraire, et en réalité trahissent et détruisent son œuvre, en utilisant son autorité, son prestige et sa renommée.

Comme ils sont loin les hauts dirigeants de la Fraternité Saint-Pie X de la vision et de la détermination qui ont caractérisé Mgr Lefebvre, au point qu’aujourd’hui, pour Mgr Fellay, il ne s’agit plus d’être d’accord avec 95% de Vatican II, mais il l’accepte maintenant totalement à 100%. Parce que le problème n’est pas les erreurs du Concile, mais l’interprétation du Concile qui en est faite, c’est ce que le Cardinal Ratzinger et aujourd’hui Benoît XVI a toujours dit. Là-dessus, témoigne le changement intellectuel de Mgr Fellay, en assumant après deux ans de négociations avec Rome, la vision “Ratzingeriana” et son herméneutique dialectique.

P. Basilio Méramo
Bogotá, le 28 Septembre 2012

 

Et voici le texte de ce morceau d’éloquence et de bravoure de Mgr Lefebvre (tenu secret et caché depuis 34 ans par “les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre”) :

Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

 

Par contre je pense qu’à la prochaine rencontre, ou avant la prochaine rencontre d’ailleurs, s’ils me demandent vraiment ce colloque, c’est moi qui leur poserai des questions. C’est moi qui les interrogerai, pour leur dire : Quelle Église êtes-vous ? À quelle Église avons-nous affaire — moi je voudrai savoir —, si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre Église, à une Contre-Église, à une contrefaçon de l’Église ?Or je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Pourquoi ? Parce-ce qu’ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils ne défendent plus la foi catholique. Non seulement ils n’enseignent plus la foi catholique et ne défendent plus la foi catholique, mais ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs, tous ces cardinaux qui sont dans les congrégations et tous ces secrétaires qui sont dans ces congrégations ou à la secrétairerie d’État ; ils sont bien assis là où étaient leurs prédécesseurs, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont plus la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale même que leurs prédécesseurs. Alors ce n’est plus possible. Et principalement, leur grande erreur, c’est l’œcuménisme. Ils enseignent un œcuménisme qui est contraire à la foi catholique.

Et je dirai : – Que pensez-vous des anathèmes du Concile de Trente ? Que pensez-vous des anathèmes de l’Encyclique “Autorem Fidei” sur le Concile de Pistoie ? Que pensez-vous du “Syllabus” ? Que pensez-vous de l’Encyclique “Immortale Dei” du Pape Léon XIII ? Que pensez-vous de la “lettre sur le Sillon” par le Pape Saint Pie X ? de l’Encyclique “Quas Primas” du Pape Pie XI, du “Mortalium Animos” justement du Pape Pie XI contre l’œcuménisme, contre ce faux œcuménisme ? et ainsi de suite… Pensez-vous tout cela ? Qu’ils me répondent ! Qu’ils me répondent s’ils sont toujours d’accord avec tous ces documents des papes, avec tous ces documents officiels qui définissent notre foi. Ce ne sont pas des documents quelconques, ce ne sont pas des allocutions ou des conversations privées des papes, ce sont des documents officiels qui engagent l’autorité du pape. Alors ?…

Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée. Elle est occupée par cette Contre-Église. Par cette Contre-Église que nous connaissons bien et que les papes connaissent parfaitement et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Depuis maintenant bientôt quatre siècles, l’Église ne cesse de condamner cette Contre-Église qui est née avec le protestantisme surtout, qui s’est développée avec le protestantisme, et qui est à l’origine de toutes les erreurs modernes qui a détruit toute la philosophie et qui nous a entraînés dans toutes ces erreurs que nous connaissons et que les papes ont condamnées : libéralisme, socialisme, communisme, modernisme, sillonisme et que sais-je ? Et nous en mourons. Les papes ont tout fait pour condamner cela. Et voilà que maintenant ceux qui sont sur les sièges de ceux qui ont condamné ces choses-là sont maintenant d’accord pratiquement avec ce libéralisme et avec cet œcuménisme. Alors nous ne pouvons pas accepter cela.

Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme qui a été élaboré dans les loges maçonniques – tout ce programme, toutes ces erreurs ont été élaborées dans les loges maçonniques – et bien on s’aperçoit tout doucement et avec des précisions de plus en plus grandes qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. Et que maintenant quand on se trouve devant un secrétaire de congrégation ou un cardinal qui se trouvent assis dans le siège ou dans le bureau où se trouvaient de saints cardinaux, des cardinaux qui avaient la foi de l’Église et qui défendaient la foi de l’Église et qui étaient des hommes d’Église, et bien on se trouve devant un franc-maçon ! Alors est-ce que c’est la même chose ? Alors c’est bien, ils brandissent la même obéissance. Oui, autrefois, on nous disait d’obéir à la foi, on nous faisait faire le serment anti-moderniste, on nous faisait faire des professions de foi, et tout cela, mais maintenant ces gens-là, quelle foi ils nous demandent de professer ? Ce n’est plus la même. Alors on brandit toujours : obéissance, obéissance, obéissance ! Ah ! oui, mais quand même… Obéissance à l’Église, oui ! Obéissance à ce que l’Église a toujours commandé, oui ! Obéissance à la foi de l’Église, oui ! Mais obéissance à la Franc-Maçonnerie, non ! C’est cela, vous savez, c’est sûr !

Dernièrement on m’a apporté des documents qui semblent tout à fait véridiques, des documents qui montrent des correspondances entre Bugnini et le grand-maître de la Maçonnerie sur toute la réforme liturgique, dans lesquels le grand-maître de la Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer la réforme du fameux Rorca, le prêtre apostat qui, lui, avait prédit déjà tout ce qui devait se faire et avait déjà prévu tout ce qui devait se faire lorsque le Vatican serait occupé par la Maçonnerie : – Voilà ce qu’il faut faire. Et alors maintenant le grand-maître de la Franc-Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer cela ! Et le grand principe : il faut arriver à la “naturalizatione del Incarnatione”, donc désurnaturaliser l’Incarnation. Donc on arrive au naturalisme. Et il faut appliquer les principes de la langue vernaculaire, de la démultiplicité des rites, de la démultiplicité de la liturgie pour rendre la liturgie complètement confuse et mettre la confusion partout, et les oppositions entre les différents rites.

Bugnini répond qu’il est tout à fait d’accord pour cela, mais qu’il faudra un certain temps. Il faudra peut-être dix ans, mais en l’espace de dix ans, il y arrivera, et qu’avec la confiance que lui accordent particulièrement le Cardinal Lercarro et même le Pape Paul VI, avec cette confiance qu’il a, il est assuré de pouvoir arriver à ses fins. Et il nomme tous ceux avec lesquels il travaillera dans la Curie romaine, tous ceux qui, eux aussi, ont des attaches à la Maçonnerie, alors qu’il pourra travailler avec eux. Mais il faudra en placer certains, il faudra les mettre dans des congrégations afin de pouvoir mener le travail à bien. Il faut que toutes les congrégations soient plus ou moins infiltrées et noyautées par les membres de la Maçonnerie qu’il nomme : untel, untel, untel… Il faudra chasser celui-ci parce qu’il nous gêne, est contre nous, alors il faudra le faire mettre dehors. Il faudra supprimer la congrégation des rites – il met – mais ce n’est pas la congrégation des rites, c’est la congrégation des sacrements. Il a réussi à supprimer la congrégation des sacrements pour tout mettre sous la congrégation des rites, par conséquent tout mettre sous son autorité. Tout cela, il le dit dans les lettres au grand-maître de la Maçonnerie. Alors, qu’est-ce que vous voulez ? L’obéissance ? Ah ! non ! Qu’on ne nous parle pas d’obéissance !

 

On veut bien obéir, bien sûr. Nous sommes les plus obéissants à l’Église et à tout ce que l’Église a toujours enseigné, toujours voulu, mais pas à des hommes qui travaillent à la destruction de l’Église à l’intérieur de l’Église. L’ennemi est à l’intérieur de l’Église. Le Pape Pie X l’avait annoncé. La Salette l’avait annoncé. Fatima l’a annoncé. Tout a été annoncé de manière publique. On sait que l’ennemi va s’introduire à l’intérieur de l’Église. Eh bien, il y est ! Il y est !

Alors qu’ils ne viennent pas demander d’arrêter les ordinations ! Qui demande d’arrêter les ordinations ? Qui demandent de ne plus faire de bons prêtres ? Qui ? C’est le Saint-Esprit ou c’est le diable ? C’est clair, c’est clair ! Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander à un évêque de ne plus faire de bons prêtres ? Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander une chose pareille ? Demander de supprimer les séminaires, séminaires qu’ils savent bons ? Ils le savent, ils l’ont dit. Ils ont dit que c’était de bons séminaires. Ils savent que la doctrine qu’on vous enseigne est la vraie doctrine. Ils le savent, ils l’ont écrit, ils le savent parfaitement. Ils l’ont écrit dans le rapport des visiteurs. Les visiteurs l’ont dit. Ils ont fait un excellent rapport en faveur du séminaire. C’est ce que le Cardinal Garonne m’a dit à moi-même quand il m’a demandé de venir à Rome. Il a dit : – Oui, le rapport est bon. Nous savons que le séminaire est bon, etc. etc. Alors pourquoi fermer le séminaire ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas suivre ces orientations maçonniques de l’œcuménisme, et toutes ces orientations nouvelles qui s’étaient forgées dans les loges maçonniques. Alors on veut fermer le séminaire. Et bien non, ce n’est pas possible ! Cela, ça ne vient pas du Saint-Esprit, ça ne vient pas de l’Église. Ce n’est pas l’Église qui nous demande de fermer le séminaire. Ce n’est pas l’Église. Ce n’est pas le pape en tant que pape, ceux qui sont là en tant qu’ils sont vraiment les successeurs de ceux qui étaient avant eux, non ! C’est une loge maçonnique qui est arrivée à pénétrer à l’intérieur du Vatican et qui mène tout, et qui évidemment ne peut pas nous sentir. C’est clair, c’est évident. Nous faisons obstacle à leur plan, à leur plan de destruction du sacerdoce, de destruction de la messe, de destruction de la liturgie. C’est évident.

Alors, est-ce que nous devons obéir ? Moi je crois en conscience devant le Bon Dieu, quand il me dit : – Réfléchissez bien devant Dieu en conscience à ce que vous faites… Et bien oui, j’ai tout réfléchi devant le Bon Dieu. Si je me trompe, que le Bon Dieu me donne la lumière pour me montrer que je me trompe, mais je ne crois pas. Je crois vraiment qu’en faisant ce que je fais, en ordonnant les prêtres que je vais ordonner, je crois que je sers l’Église. Je sers l’Église. Je ne le ferais pas si j’avais seulement un instant la pensée que ça pouvait être contraire au bien de l’Église, et bien je m’abstiendrais bien sûr de faire des choses pareilles ! C’est trop grave. Mais c’est bien le contraire !

Enfin, les faits sont évidents maintenant, les effets de cette réforme et de cette persécution de l’Église à l’intérieur de l’Église sont clairs pour tout le monde, ça devient de plus en plus clairs. Il suffit de lire la Documentation catholique à chaque fois pour s’apercevoir combien les idées fausses sont infiltrées dans les documents épiscopaux, dans tous les documents, toutes ces commissions théologiques. Lisez celui qu’on a donné à midi, des commissions de théologie. Mais c’est plein d’erreurs, c’est un esprit faux, un esprit qui n’est pas du tout l’esprit de l’Église ! Alors c’est pour cela que nous n’hésitons pas un instant et j’espère que le Bon Dieu continuera à nous bénir !

Le Bon Dieu aurait continué à les bénir si Mgr Lefebvre avait clairement dit que le Siège était vacant !

Bien sûr la Loge l’aurait éliminé… mais avec la grâce de Dieu sont œuvre aurait été sauvé alors qu’aujourd’hui elle est moribonde.

En ce jour de Commémoration de tous les fidèles défunts, prions aussi pour le repos de l’âme de Monseigneur Marcel Lefebvre.

Written by Cave Ne Cadas

novembre 2nd, 2012 at 6:58 pm

Posted in Abbé Méramo,FSSPX,Mgr Lefebvre

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« Vatileaks » : Bernie Fellay, le benêt berné…

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« Vatileaks » : Des documents relatifs aux fuites du Vatican confirment que Benoît-Ratzinger n’a cessé d’exiger de Fellay l’acceptation des doctrines de Vatican II en tant que « condition sine qua non » d’un accord

 

Publié par les Pères du site Internet TRADITIO

Dans son nouveau livre « Sua Santità », le journaliste Gianluigi Nuzzi révèle,
en s’appuyant sur les documents « Vatikeaks », que Ratzinger n’a jamais eu l’intention de laisser Fellay et la néo-FSSPX esquiver les doctrines du concile moderniste Vatican II.
Fellay a eu raison de dire qu’il avait été « dupé » (c’est le mot qu’il a employé) par Ratzinger. Dommage qu’il lui ait fallu huit ans pour s’en rendre compte, alors que dès le début,
le réseau TRADITIO ne disait rien d’autre !

 

Pauvre Bernie Fellay ! On pouvait être sûr qu’il allait se faire « duper » (selon ses propres termes) par Benoît-Ratzinger quant à la cession de la néo-FSSPX à la secte conciliaire. Aujourd’hui, les documents « Vatileaks », que Fellay a si désespérément essayé de garder secrets (on comprend désormais pourquoi !), révèlent que Benoît-Ratzinger n’a jamais eu l’intention de laisser Fellay et la néo-FSSPX esquiver les « doctrines » du concile moderniste Vatican II.

La divulgation des documents « Vatileaks » est imputée à l’ancien majordome de Ratzinger, mais tout le monde sait, en Italie, qu’il n’est que le lampiste derrière lequel se cachent les cardinaux de la Curie, jusqu’au Secrétaire d’État. Les fuites en question ont été rassemblées dans un nouveau livre de Gianluigi Nuzzi intitulé « Sa Sainteté : Les documents secrets de Benoît XVI » (« Sua Santità : Le Carte Segrete di Benedetto XVI »). Un chapitre entier de l’ouvrage est consacré à la « crise Williamson » de 2009 ; il y est fait état d’une note du Secrétariat d’État de Ratzinger datée du 4 février 2009, soit trois années entières avant toutes ces stupides « négociations » de la néo-FSSPX avec la Rome conciliaire et les lâches efforts accomplis par Fellay pour bâcler un accord consistant à brader la néo-FSSPX, ce à quoi il n’a pas réussi en définitive.

 

Tout le membre de phrase « … le Saint Père n’a pas l’intention de laisser de côté une condition indispensable… » (figurant dans le projet du Secrétariat d’État) a été biffé par Benoît XVI et remplacé (de sa propre main) par le texte suivant : « Une pleine reconnaissance du deuxième Concile du Vatican et du Magistère des Papes Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI est une condition indispensable à la reconnaissance de la Fraternité Saint-Pie X ».

 

Reconnaissant et confirmant l’exactitude de cette information, Mgr Tissier de Mallerais, de la néo-FSSPX, a admis dans une conférence prononcée en France le 16 septembre 2012, que les « croisades du rosaire » (bidon !) de Fellay n’avaient eu aucun impact. (Notre Dame connaissait sûrement la ruse de Fellay, et c’est ainsi qu’elle a répondu à sa prière : par une fin de non-recevoir !) Lors de cette conférence, Tissier a révélé ce qu’il appelait un « secret », à savoir que le 30 juin 2012 :

 

« [Benoît-Ratzinger] a écrit et signé de sa propre main une lettre dans laquelle il indiquait à notre Supérieur Général, Mgr [Bernard] Fellay : “Je vous confirme en fait [que] pour que [vous soyez] vraiment réintégré dans l’Église, il est nécessaire que vous acceptiez pleinement le deuxième Concile du Vatican et le magistère post-conciliaire” ».

 

En outre, Tissier a déclaré que la Rome conciliaire continuerait inévitablement à relancer la néo-FSSPX « pour nous amener au Concile ». À cela, Fellay doit répondre, une bonne fois pour toutes, un « Non » tonitruant, mais il est si infatué de Benoît XVI qu’il est personnellement et immuablement attiré dans les filets de la secte conciliaire. (Certaines informations figurant dans le présent commentaire ont été empruntées au journal La Stampa).

 

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1210.htm#121001

Traduction : CatholicaPedia.net

 

Chiarelettere: « Sua Santità » di Gianluigi Nuzzi

Comment se déroulent les discussions Rome-FSSPX

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Le blog Summorum Pontificum Observatus nous apprend trois anecdotes intéressantes et amusantes à propos des discussions doctrinales entre les théologies romains et ceux de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

  1. Selon l’abbé Grégoire Celier, membre de la FSSPX, les théologiens d’Ecône sont logés à la Maison Sainte-Marthe… lieu de résidence des cardinaux pour le conclave !
  1. Toujours selon l’abbé Celier, les mêmes théologiens ont célébré leur messe… dans la basilique Saint-Pierre, faute d’autels disponibles à la Maison Sainte-Marthe. Voilà qui en dit long sur la portée réelle des levées d’excommunication de janvier dernier. De toute évidence, les autorités romaines, sans l’avoir exprimé juridiquement, estiment que la FSSPX est bien une société interne à l’Église catholique.
  1. Enfin, selon l’abbé Claude Barthe, « vaticaniste renommé« , les discussions doctrinales sont filmées, vraisemblablement pour que Benoît XVI puisse suivre au jour le jour l’avancée des débats. Nous savions déjà que ces débats lui tenaient à cœur, en voici une éclatante confirmation.

Source : Osservatore Vaticano

Comment se déroulent les discussions à Rome

Ceux qui ont écouté lundi l’émission de Philippe Maxence, rédacteur en chef de l’Homme Nouveau, sur Radio Courtoisie, auront pu en savoir un peu plus sur l’organisation des discussions entre Rome et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X.

Lors de ce que le journaliste appelle le rendez-vous du « Club des hommes en noir », les auditeurs ont pu entendre une cohorte d’abbés : l’abbé Grégoire Celier de la Fraternité Saint-Pie X, l’abbé Chanut, prêtre diocésain, délégué à l’application du motu proprio dans son diocèse, l’abbé Guillaume de Tanoüarn de l’Institut du Bon Pasteur, l’abbé Claude Barthe, vaticaniste bien connu. Seul laïc présent, sous le prétexte étonnant qu’il est habillé aussi en noir : Daniel Hamiche, qui a parlé de son côté du retour à l’Église de certains anglicans.

Dans sa présentation de la commission FSSPX, l’abbé Celier a expliqué que celle-ci pouvait dans l’avenir changer de membres, en fonction des spécialités de chacun. Il a précisé qu’une sous-commission appuyait cette première commission et que des « experts » étaient également là pour pouvoir répondre aux demandes et questions des membres intervenant à Rome. On le voit donc les choses sont prises au sérieux du côté d’Écône et l’organisation est bien prévue.

L’abbé Celier, en réponse à une auditrice, a également précisé que les échanges ne se faisaient pas en latin et que même si l’ensemble des intervenants, romains ou de la Fraternité, comprenaient le français et l’italien, les interventions bénéficiaient de traductions simultanées, certains des experts présents ne maîtrisant pas assez ces deux langues.

Deux petits amusants : l’abbé Celier a précisé que la délégation de la Fraternité Saint-Pie X était logée à la Maison Sainte-Marthe, lieu où ont résidé les cardinaux pour le conclave. Les autels de cette maison étant pris pour les messes, celles des membres de la Fraternité ont été célébrées en la Basilique Saint-Pierre. L’autre anecdote a été rapportée par l’abbé Barthe qui a expliqué que les discussions étaient filmées, certainement pour que le pape puisse les voir.

Dans le même ordre d’idées, l’abbé Barthe analyse que ces discussions concernant Vatican II montrent que celui-ci n’est plus un dogme de foi et que d’ici quelques années la fonction magistérielle pourra reprendre toute sa vigueur. De la même manière, il estime qu’un accord entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X sera trouvé.

Source : Summorum Pontificum Observatus