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Les (nouvelles) perles de Mgr Williamson

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Les (nouvelles) perles de Mgr Williamson

Mgr Williamson nous honore de quelques perles choisies que je vous livre ci-dessous.

Égal à lui-même, ce personnage épiscopal très ?malicieux” tire les marrons de son feu en ayant soin de mettre ses gants de velours au-dessus de ses gants de fer ! On appréciera tout particulièrement son numéro de haute voltige concernant la « double-face » de Mgr Lefebvre et le bouquet final, discret et paternaliste, de son intervention !

Vous pouvez lire son intervention in extenso dans TradiNews.

« Sédévacantisme et libéralisme c’est face et pile d’une même pièce de monnaie ! (Vice-versa donc. C’est César qui va être content !) C’est apparemment surprenant (à qui le dites-vous Mgr !!!), mais un libéral peut se faire sédévacantiste et un sédévacantiste peut se faire facilement libéral. Me semble-t-il. (Cher lecteur savourons ensemble ce « me semble-t-il » !) Ce n’est pas ridiculiser les sédévacantistes (Non !… c’est juste les réduire à néant) qui sont beaucoup plus sympathiques que les libéraux ! (la brosse à reluire à présent) Parce que les sédévacantistes ont la foi (merci pour eux !), autrement les déficiences (admirons le choix lexical de Mgr !…) du pape ne feraient pas problème, et ils ont aussi de la logique. (sic !) Donc ils réfléchissent (non ? c’est trop d’honneur Mgr !) et ils ont la foi, beaucoup plus que les libéraux ! (aïe !) Les libéraux c’est la dissolution de toute pensée, la dissolution de toute vérité, la dissolution de toute doctrine. Et c’est ça qui est grave.

C’est que Mgr Lefebvre avait deux côtés, le côté colombe et le côté faucon. (bis repetita) C’était pour la doctrine un faucon ! Pour la pastoral c’était une colombe ! Et la colombe attirait parce que le faucon ne se montrait pas. Et on pouvait se laisser attirer par Mgr Lefebvre comme par la colombe catholique la plus attirante ! Mais on ne s’attendait pas à rencontrer en dessous ce faucon, mais c’est le faucon qui dirigeait la colombe et pas la colombe qui dirigeait le faucon. (Encore une fois l’analyse de Mgr résiste-t-elle, dans tous ses aspects, à l’épreuve des faits et à l’histoire ??? On peut légitimement en douter.)

Mais je crois qu’on peut penser que dans la personne de Mgr Lefebvre la colombe et le faucon n’étaient pas parfaitement intégrés. (Ça c’est ballot alors) C’est-à-dire que ça surprenait les gens lorsque le faucon paraissait (enfin les gens dont la « vocation » était d’être surpris !)

Je pense que chez Mgr Lefebvre la pastorale minait sa doctrine, une pastorale qui correspondait à une doctrine qui n’était pas la sienne. (Ciel ! Mgr psychanalyse son maître au risque de « miner » sa notoriété posthume. C’est audacieux !)

Je pense qu’il y a eu un aspect “cinquantiste” même chez Mgr Lefebvre. Et je crois que c’est cela qui a mis la pagaille, parce que la moindre faille dans un fondateur se montre inéluctablement par la suite. Il y a un dicton, très amusant, pas très élégant en espagnol : « Ce n’est que quand le singe monte dans l’arbre qu’on voit son derrière ! » (de là-haut Mgr appréciera très certainement !!)

Vous croyez qu’il s’agit d’une déficience d’ordre doctrinale plutôt que du domaine pastoral ? Réponse de Mgr :

En l’occurrence, oui ! Parce que toute pastorale correspond à telle doctrine ! Et il faudrait réfléchir davantage (sic !) pour préciser davantage la chose (resic !), mais “le cinquantisme” était très répandu.

Évidemment, dire cela, c’est ne rien ôter à l’héroïsme de Mgr Lefebvre, à sa grande foi (déficiente doctrinalement ou non ?!!), à cet exploit incroyable (sic !) d’avoir construit une petite pyramide (Mgr aurait-il trop visité le Louvre ?) sous la grande pyramide qui faisait tout pour l’écraser, qui pesait avec tout son poids sur cette petite pyramide pour l’éliminer.

D’autre part le catholicisme des années 50 était bien trop proche de la falaise (sic !) autrement ça n’aurait pas pu tomber. Le catholicisme des années 50 était encore par rapport à ce qui a suivi, angélique, (?) mais il est responsable de ce qui a suivi. (Mgr nous emmène vers des précipices dambiguïté !)

Mgr Fellay, L’abbé Shmidberger et le pape actuel, (belle trilogie !) se ressemblent plus qu’ils ne se ressemblent pas ! On pourrait dire que Mgr Fellay est un moderniste qui ne se reconnaît pas. (Mgr ne fait pas dans la dentelle !) Il se veut catholique, je pense, il se pense catholique, mais il ne comprend pas ce que c’est. (Ça cest très ennuyeux !… Quid du choix de Mgr Lefebvre ?) Il ne comprend plus ce que c’est si jamais il l’a compris. (C’est de mal en pis !!)

(…) et il est tout-à-fait normal, malheureusement, que la Fraternité soit tombée, ou soit en train de tomber (…)

Faire passer dans la tête, il suffit de les faire asseoir sur les bancs d’école et on débite la doctrine et si les jeunes sont dans l’admiration devant le bon Monseigneur Lefebvre, c’est un homme tellement charismatique, tellement catholique, tellement doux, tellement bon, etc. etc. On accepte tout ce qu’il dit. Il dirait que 2+2 font 5 on le croirait ! Parce qu’il est Mgr Lefebvre ! (voilà qui va définitivement nous rassurer ! le charismatisme, la douceur, la bonté ne mèneraient quen enfer ? Mgr nous en dit trop ou pas assez)

Dieu sait s’il y a de braves (ironie méprisante ? Mgr nemploie pas ce mot par hasard !) prêtres dans toute la Fraternité et qui sont toujours braves, (sic !!!) mais pas assez braves pour percer (sic !) Mgr Fellay et son équipe, parce qu’il s’agit bien d’une équipe ! (Mgr veut-il dire « bande » ou « mafia » ???)

Alors qu’est-ce qu’il faut faire aujourd’hui pour aider la grâce de Dieu à constituer un reste du reste catholique sans que ce reste ne suive le même chemin funeste de l’Église avant le Concile et de la Fraternité sans Mgr Lefebvre ! (admirable opposition dialectique que nous fait là Mgr ! Ni lÉglise – davant le Concile !! – ni la Frat SANS Mgr L. mortel hélas !)

Le Bouquet Final de Mgr :

Honnêtement, je n’aime pas me mettre en avant.

Honnêtement je pense davantage à un maquis. (Corse ?!)

ce que j’envisagerais ce serait une structure sans autorité (sic !), mais avec paternité, avec paternité, oui ! (…) Il faut que tout reste discret.

(Autrement dit Papy Williamson veut bien faire de la résistance, mais à sa façon, en restant déguisé en bon père de famille !!!…)

je crois d’une part que la résistance, maintenant, doit être discrète pour ne pas trop aliéner les gens qui pensent qu’elle n’est pas nécessaire, (à quels gens Mgr pense-t-il ???!) mais d’autre part, elle doit exister et se faire sentir. (sic !)

 

Le “Joyeux Noël” de Jean-Paul Sartre

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Écrit en 1940 pendant sa captivité en Allemagne, voici un texte de Jean-Paul Sartre sur Noël . Étonnant, non ?

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Le “Joyeux Noël” de Jean-Paul Sartre

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Athée, critique de l’aliénation religieuse… et auteur d’une très belle description de la Nativité. C’est en 1940, alors qu’il est prisonnier en Allemagne que le futur auteur de L’Être et le Néant signe cette « crèche vivante » à la demande de ses compagnons de détention. Cette expérience contribue à faire muer cet individualiste en philosophe de la liberté.

« Mais, comme c’est aujourd’hui Noël, vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la crèche. La voici. Voici la Vierge et voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin mais vous le trouverez peut-être un peu naïf. Voyez, les personnages ont de beaux atours mais ils sont tout raides : on dirait des marionnettes. Ils n’étaient sûrement pas comme ça. Si vous étiez comme moi dont les yeux sont fermés… Mais écoutez : vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi. La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage c’est un émerveillement anxieux qui n’a paru qu’une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois et elle lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Et par moments, la tentation est si forte qu’elle oublie qu’il est Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : mon petit ! Mais, à d’autres moments, elle demeure tout interdite et elle pense : Dieu est là – et elle se sent prise d’une horreur religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant terrifiant. Car toutes les mères sont ainsi arrêtées par moments devant ce fragment rebelle de leur chair qu’est leur enfant et elles se sentent en exil à deux pas de cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent des pensées étrangères. Mais aucun enfant n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère car il est Dieu et il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une dure épreuve pour une mère d’avoir honte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments, rapides et glissants, où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « Ce Dieu est mon enfant. Cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux et cette forme de sa bouche c’est la forme de la mienne. Il me ressemble. Il est Dieu et il me ressemble. » Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit. Et c’est dans un de ces moments-là que je peindrais Marie, si j’étais peintre, et j’essaierais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant-Dieu dont elle sent sur ses genoux le poids tiède et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

Et Joseph ? Joseph, je ne le peindrai pas. Je ne montrerai qu’une ombre au fond de la grange et deux yeux brillants. Car je ne sais que dire de Joseph et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer et il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu, combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu a éclaté comme une bombe dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté. Et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera pour apprendre à accepter. »

Extrait de Bariona, ou le jeu de la douleur et de l’espoir, de Jean-Paul Sartre, in Théâtre complet, pp. 1163-1165, Pléiade © Éditions Gallimard.

 

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Jean-Paul Sartre, le philosophe de la liberté, athée, auteur d’une description émerveillée de la crèche de Noël et de la nativité du Christ ? On a du mal à le croire. Et pourtant, ce texte est extrait d’une pièce de théâtre, Bariona, ou le jeu de la douleur et de l’espoir, écrite, mise en scène et jouée par Sartre – grimé en Balthazar, le Roi mage ! – en 1940, alors qu’il était prisonnier au Stalag XII-D de Trèves, en Allemagne. À l’approche de Noël, des compagnons de captivité, dont beaucoup sont catholiques, sollicitent Sartre pour qu’il écrive une pièce qui leur redonnerait espoir.

Source : http://www.philomag.com/les-idees/le-joyeux-noel-de-jean-paul-sartre-6448

Mgr Lefebvre ou Mgr Lefebvre ?

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Mgr Lefebvre ou Mgr Lefebvre ?

TradiNews nous gratifie d’un très large extrait d’un texte emblématique de Mgr Lefebvre d’AVANT les sacres. Le « pragmatisme de précaution » de Mgr s’y révèle en clair pour les lecteurs… attentifs.

Si Mgr a pu varier au fil des ans ou plus exactement si Mgr a su faire évoluer sa pensée et sa conviction intime EN PRIVÉ notamment (comme le démontrent d’autres écrits, déclarations et témoignages…) il faut se résoudre à constater que DANS LES FAITS et face au public des fidèles traditionalistes cette ligne de conduite officielle, que je qualifierai de « déni prudentiel » (partagé à l’époque par un bon nombre de fidèles), s’est toujours imposée au sein de la FSSPX soit par Mgr et ses directives personnelles, soit par des relais efficaces dans les derniers mois de sa vie et surtout après son décès par tous les héritiers de son œuvre, clercs et laïcs.

Il n’échappera à personne que ce n’est pas sans raison profonde que TradiNews met en avant un tel document ! Ce faisant, et sans avoir l’air de se compromettre, ce blog nous rappelle les « fondamentaux » qui, au-delà de leurs différences et de leurs sensibilités, unissent tous les traditionalistes qui se refusent à franchir la ligne taboue et maudite du sédévacantisme !

Les passages-clé ont été mis en couleur afin de faciliter une rapide analyse de texte.

1983 [Mgr Lefebvre, fsspx] « Ils sont pratiquement schismatiques puisqu’ils ne reconnaissent pas le pape… »

SOURCE – Mgr Lefebvre, fsspx – 20 mai 1983


 

Alors, vous le savez bien, que beaucoup de nos confrères aux États-Unis avaient cet esprit, cet esprit sédévacantiste puisque je leur ai fait signer même une lettre, il y a de cela 3-4 ans. Je leur ai fait signer un engagement comme quoi ils ne parleraient plus ouvertement, de manière publique, contre le pape, d’une manière continuelle, pour dire qu’il n’y avait pas de pape, ce pape est hérétique, etc. et puis qu’ils donneraient la solution aux gens qui demandent : – Est-ce qu’il y a un pape ou est-ce qu’il n’y a pas de pape ?… qu’ils accepteraient de donner la solution que donne la Fraternité. Alors ils ont réfléchi pendant une nuit pour savoir s’ils acceptaient ou s’ils n’acceptaient pas. Alors je leur ai dit : – Si vous n’acceptez pas, demain vous n’êtes plus dans la Fraternité ! Vous êtes dehors de la Fraternité ! J’en ai assez des réclamations des fidèles, tous les fidèles me réclamant, m’envoyant des lettres : – Est-ce que c’est la position de la Fraternité qui dit qu’il n’y a pas de pape, qu’il n’y a plus de sacrements… Alors que ce n’est pas notre position, qu’elle était prêchée par ces confrères. J’ai dit : – J’en ai assez. C’est fini, je veux que ça cesse ! Alors ils m’ont signé le papier. Le lendemain ils ont signé le papier. Ils s’y sont tenus plus ou moins, du moins apparemment, mais dans le privé leur position était toujours la même, leurs sentiments étaient toujours les mêmes. Ils n’ont pas changé de sentiments. Non seulement ils n’ont pas changé de sentiments, mais au séminaire — je l’ai appris ces derniers temps — que l’abbé Sanborn, directeur du séminaire, donc à qui je confie mes séminaristes qui sont des séminaristes qui viennent vers la Fraternité, qui ont confiance en moi, qui viennent dans notre séminaire de la Fraternité. Je les confie à l’abbé Sanborn qui fait des conférences contre la liturgie qu’on fait à Écône ! Pour prouver que la liturgie qu’on fait à Écône est mauvaise ! Écoutez, alors, ça ne va plus comme cela ! J’ai été un peu tolérant, j’ai toléré un peu et je m’aperçois qu’au fond j’ai eu tort de tolérer. J’aurais dû intervenir tout de suite, dire : – Non, nous prenons la liturgie de Jean XXIII, les quatre livres de Jean XXIII. Et personne ne fera autrement. Et bien, j’ai été large, je n’ai pas voulu avoir des difficultés, m’opposer à ces confrères et puis maintenant ça se retourne contre la Fraternité.


[…]

Et alors on s’est aperçu justement de tout ce qu’ils avaient préparé déjà de longue date. Ils se doutaient, ils désiraient en définitive un certain temps faire une rupture, peut-être pas maintenant, peut-être plus tard. Moi j’ai provoqué la rupture un peu plus tôt encore. J’aurais dû le faire avant, bien sûr. Je regrette de ne pas avoir été plus ferme dès le début. Mais, vous savez, j’espérais toujours que les choses s’arrangeraient. Et alors, ils ont préparé les choses de telle sorte que, légalement, les propriétés sont dans leurs mains ! C’est encore une chose invraisemblable… mais enfin, il n’y a pas de problème pour ça, ce sera facile de prouver que les propriétés sont à la Fraternité, je ne pense pas qu’il sera très difficile à prouver, mais enfin c’est pour montrer la conscience avec laquelle ils travaillaient pour arriver à une rupture future, en gardant tous les biens de la Fraternité. Incroyable, invraisemblable !… Alors ils auraient voulu garder le nom de la Fraternité, garder mon nom devant les fidèles, et tout ça, pour que tout se passe bien et puis qu’eux soient les maîtres de tout l’apostolat, de toute la manière dont se faisait le séminaire, les prieurés, etc. Ce n’est pas possible, ce n’est pas honnête, ce n’est pas normal… et c’est surtout contraire à mes convictions. Ce n’est pas une question de conscience, encore une fois, je l’ai dit. C’est une question objective. Je ne veux pas être schismatique. Je ne veux pas être schismatique. Or ils sont pratiquement schismatiques puisqu’ils ne reconnaissent pas le pape et ne prient pas pour le pape, il n’y a aucun sacrement qui soit valide, pratiquement, et ils ne veulent pas reconnaître la liturgie de Jean XXIII qui est la liturgie tridentine. Alors ils font qu’ils disent aussi que le Pape Jean XXIII n’était pas pape. Alors où est-ce qu’on va ? Alors Pie XII, puisqu’ils n’acceptent pas non plus la liturgie de Pie XII pour la Semaine Sainte, donc Pie XII n’est pas pape non plus… Alors où est-ce qu’on va avec tout ça ? Il n’y a plus moyen, c’est de la folie, on ne raisonne plus… Alors c’est vraiment le schisme.

Moi, je ne veux pas, d’une part, qu’ils entraînent tous les fidèles dans le schisme, en mon nom, au nom de la Fraternité, au nom de Monseigneur Lefebvre. Ça je ne peux pas accepter une affaire pareille. Je ne veux pas que les gens deviennent hérétiques, mais je ne veux pas non plus qu’ils deviennent schismatiques. On veut rester dans l’Église catholique. Et les gens le comprennent très bien. Si on avait là-bas dix prêtres pour remettre tout de suite là-bas en place, tous les gens voudraient rester avec nous, la plupart, 90%… Les gens saisissent très bien ces choses-là. Ils ne veulent pas devenir schismatiques non plus. Ils ne veulent pas se séparer du pape. Ils ne veulent pas dire qu’il n’y a pas de pape. Ils veulent bien que l’on ne soit pas d’accord avec le pape, comme nous le sommes, mais ils ne veulent pas qu’il n’y ait pas de pape. Ils n’acceptent pas ça.

Austremoine, la carotte et le bâton…

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Austremoine, la carotte et le bâton…

Le triste sire Austremoine (forum Fecit) ne recule devant aucun procédé pour dire et redire sa condamnation du sédévacantisme et nous rappeler très opportunément la position de Mgr Lefebvre et donc de la FSSPX depuis toujours. Maniant le paradoxe avec brio, il n’hésite pas à nous gratifier de soi-disant « principes de base », montrant par là-même qu’il a mal lu ou mal assimilé « Le libéralisme est un péché » de Don Sarda y Salvani… faisant du subjectivisme l’un des péchés capitaux du sédévacantisme ! Ce qui est un comble…

Pour l’accusation ridicule de « schisme » (« définition la plus stricte », nous dit Austremoine !), on se remémorera les paroles de Mgr Lefebvre à ce sujet…

Cette quinzaine de lignes discrédite ce personnage qui, avec tous ses semblables, continuera à en appeler au « pape » dans une quête sans fin « aux problématiques graves » !!!…

Ce document pitoyable, publié sur TradiNews, nous donne une idée de l’état mental et intellectuel d’une certaine « tradition »….

* * *

[Austremoine – Fecit] Différencier les personnes de leurs actes

SOURCE – Austremoine – forum Fecit – 11 décembre 2012


 

[…] Il me parait important dans toute discussion de bien séparer les personnes (sic !), que Dieu seul jugera car seul lui en connait le for intérieur, et les actes de ces personnes, qui eux, peuvent être vus et jugés par ceux qui les voient.

Si on ne respecte pas ce principe de base on tombe dans le subjectivisme, car on ne considère plus l’acte en lui-même mais on le voit en fonction d’un présupposé d’une personne que l’on connait peut-être très mal. (Quelle confusion dans cet esprit ! Austremoine devrait relire « Le libéralisme est un péché »… il y a urgence !)

Des sédévacantistes édifiants (des noms !!! 🙂 ) il y en a certainement, tout comme il y a des orthodoxes d’une grande sainteté (???), bien plus saints que des catholiques. (Alors pourquoi se donner la peine d’être catholique ?! Austremoine est-il conscient des énormités qu’il énonce ??!) Qu’il y ait des prêtres édifiants qui soient sédévacantistes ne fait pas du sédévacantisme une position respectable ou possible (sic !), et encore moins catholique. (Car pour ces gens-là, seul le sédévacantisme est l’ennemi absolu, radical !) Combattre une erreur ce n’est pas nécessairement combattre les personnes. (Ce n’est plus une lacune, c’est un gouffre intellectuel !) Même l’Église ne condamne les personnes qu’en dernier recours, et c’est l’Église !

Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70, (et après plus rien ? plus aucun doute ? Austremoine se moque de ses lecteurs !) doute qui ne s’est jamais reproduit puisque toutes ses paroles sur le sujet après cet épisode condamne (sic !) fermement le sédévacantisme. Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire.

Et une fois de plus, le sédévacantisme ne remet pas en question l’autorité du pape (faut-il mieux en rire ?) d’une façon ou d’une autre puisqu’il considère qu’il n’y a pas de pape. (Catholique, encore eût-il fallu le préciser !) Aucun sédévacantiste ne reconnait Benoit XVI comme pape. Et pour eux le problème n’a rien à voir avec le Concile (sic !!!), car la plupart refuse de reconnaître même Jean XXIII comme pape. (Sans commentaires…)

Donc dire que les sédévacantistes sont schismatiques rentre la définition la plus strict de ce qu’est un schismatique. Qu’ils ne se considèrent pas comme schismatiques est sans doute la cas pour un grand nombre d’entre eux, qu’ils soient de bonne foi est certainement la réalité (sic !!!) vu la crise profonde de l’Église, cela ne fait pas moins que le sédévacantisme, l’acte d’adhésion (sic !) en lui-même au sédévacantisme, en mettant de côté toutes les considérations personnelles, constitue en lui-même un acte schismatique.

Que le problème ne soit pas simple (rien n’est simple pour des esprits tordus ou/et aveuglés) est évident, une crise comme celle que nous vivons ne peut que soulever des problématiques graves, mais comme le disait Mgr Lefebvre faisant écho au songe de Saint Don Bosco, nous avons 3 points d’attache dans cette crise : la sainte Vierge, l’eucharistie, et le pape.

Sources :

http://tradinews.blogspot.fr/2012/12/austremoine-fecit-differencier-les.html

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23576

http://www.fecit-forum.org/forum.php?id=23514

 

 

Un monument de sophismes !

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Un monument de sophismes !

Encore la démonstration que plus rien de vraiment catholique ne peut plus sortir de la F$$PX . Un astre mort ne donne plus de lumière et s’effondre sur lui-même : c’est un trou noir !!! Il aspire et attire encore tout ce qui a le malheur de s’approcher de lui de trop près : le mauvais, le très mauvais et le moins mauvais…

Ce malheureux Abbé Ortiz, malgré d’évidentes « bonnes intentions », nous en donne une magistrale démonstration dans ce long (encore un de plus !) document :

Abbé Juan Carlos Ortiz, (F$$PX) – La nouvelle “herméneutique” de Mgr Fellay – La Fraternité a-t-elle changé de position ?

SOURCE — Abbé Juan Carlos Ortiz, F$$PX — décembre 2012


Padre Juan Carlos Ortiz

Malgré certains discours récents qui se veulent rassurants, la Fraternité Saint Pie X continue de traverser la crise interne la plus grave, tant par sa profondeur que par son étendue, qu’elle ait jamais connue.

Cette crise est particulièrement grave car elle provient justement de graves défaillances, notamment de Mgr. Fellay et de ses deux Assistants, tant dans le domaine doctrinal que dans celui de la prudence. Voilà la cause principale du désarroi des membres de la Fraternité.

Certains sont tentés de croire que, puisque jusqu’à présent il n’a pas eu d’accord pratique avec Rome, le danger est passé… Mais il ne faut pas conclure si vite !

Malgré les apparences, les supérieurs de la Fraternité n’ont pas rétracté leur nouvelle conception sur le rôle que doit jouer la Tradition dans l’Église, et en particulier sur ses rapports avec l’église conciliaire. De plus, ils sont loin d’avoir assumé leur responsabilité personnelle dans cette crise interne due à leurs agissements imprudents.

Il est bon de se pencher de près sur deux aspects très importants de cette crise interne pour ne pas sous-estimer les effets néfastes qu’elle continue encore de produire dans la Fraternité et dans les rangs de la Tradition.

Le premier aspect, plus général, concerne le rôle capital que joue la Fraternité dans la résistance à l’église conciliaire et dans la sauvegarde de la Tradition Catholique. Si la Fraternité tombe, ce sera aussi le dernier bastion de la Tradition qui tombera.

Le deuxième aspect, plus spécifique, concerne le changement grave opéré par Menzingen à propos du rôle principal de la Fraternité face à cette crise de l’Église : il s’oppose nettement à celui que lui donnait Mgr Lefebvre.

Ce changement est cependant très subtil, et peut être difficile à percevoir pour certains, car tout en affirmant qu’ils ne veulent pas abandonner le combat doctrinal, ces supérieurs ont fait de la reconnaissance canonique la priorité essentielle de la Fraternité. Des aspects doctrinaux font certes encore partie de leur ordre du jour, mais ils sont placés au second plan. Ainsi, tout doit être « repensé » en fonction de cette nouvelle priorité.

Ce changement trahit chez eux un « légalisme » dont souffrirent toutes les communautés traditionnelles qui se sont ralliées à Rome depuis 1988. Comme eux, ils ont fini par se sentir « coupables » d’être exclus par l’église officielle, avec qui ils rêvent d’être « réconciliés » à tout prix.

Nous connaissions « l’herméneutique de la continuité » de Benoit XVI par laquelle il avait conçu une nouvelle interprétation qui voudrait intégrer l’église conciliaire dans la tradition de l’Église.

Les autorités de Menzingen, pour justifier leur changement de position, ont aussi conçu une nouvelle « herméneutique » ou « réinterprétation » du rôle principal de la Fraternité, par laquelle ils veulent intégrer la tradition dans l’église Conciliaire. (Mais oui M. l’Abbé… pour la convertir !!!!)

Cette herméneutique demande que l’on fasse une « relecture » déformée de ce que Mgr Lefebvre entendait comme prioritaire pour la Fraternité, par exemple, en ne citant que ce qu’il disait avant sa rupture avec Rome en 1988, ou ses paroles plus conciliantes sur les autorités officielles de l’église.

Ainsi donc, ce que l’on rejetait énergiquement autrefois de l’église conciliaire est maintenant « repensé » avec une optique d’acceptation, sinon totale, au moins « partielle » ou « sous certaines conditions » des idées conciliaires.

Il faut remarquer que les autorités de la Fraternité trahissent cette nouvelle attitude, plus par ce qu’ils ne disent pas sur les autorités conciliaires, par omission (péché par…), que par ce qu’ils disent d’elles.

À part quelques phrases ici ou là plus fermes (pour rassurer les plus « durs » chez nous), on constate depuis longtemps une attitude « positive » concernant les discours et agissements des autorités conciliaires, et en particulier de Benoît XVI.

Une preuve récente de ce « ramollissement » est sans doute le boycott par Menzingen des livres jugés trop « durs », écrits par Mgr Tissier et par M. l’abbé Calderón sur l’église conciliaire. Un autre exemple est le Symposium d’Angelus, du district des États-Unis, qui a choisi cette année comme thème « La Papauté », alors que nous commémorons le 50e anniversaire de l’ouverture désastreuse de Vatican II !

Certains pourraient alors se demander, pour quoi et de quel droit dénoncer cette nouvelle orientation dans la Fraternité ?

 

Je connais bien la Fraternité et son but, en étant membre prêtre depuis 28 ans. J’aime profondément la Fraternité dans laquelle je me suis engagé à vie. J’ai connu personnellement son Fondateur, qui m’a ordonné, et de qui j’ai toujours continué à étudier les écrits et les paroles. Et c’est par amour pour la Fraternité et par piété filiale envers Mgr Lefebvre, que je crois de mon devoir d’en parler publiquement. (Chassez l’affect chez les clercs, il revient toujours par la fenêtre !)

Il paraît évident que depuis plusieurs années il y a eu un changement fondamental, surtout chez Mgr Fellay et ses Assistants, quant au but principal de la Fraternité Saint Pie X dans ces temps de crise de l’Église : préserver intégralement la Tradition Catholique en combattant les ennemis de l’Église tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Le but fondamental de la Fraternité Saint Pie X dans cette crise de l’Église ne peut pas être changé, car il a été clairement tracé par son Fondateur dans beaucoup de ses écrits, homélies, conférences et agissements, surtout à partir de 1988. En conséquence, changer ce but dans des points importants serait s’écarter gravement de son Fondateur, et ainsi exposer la Fraternité à se suicider, en tombant entre les mains de la Rome moderniste, que la Fraternité combat depuis sa fondation. (= schisme patent et état d’esprit schismatique)

L’expérience nous montre que tous ceux qui se sont écartés de cette ligne tracée par Mgr Lefebvre ont fini par trahir le combat pour la Tradition.

Ce changement dans la Fraternité n’est nullement justifié, car ces dernières années nous n’avons vu dans l’église conciliaire aucun changement doctrinal ou pratique important dans le sens d’un retour réel à la Tradition par la condamnation des erreurs ou des reformes conciliaires.

Je voudrais appuyer ce que viens de dire en montrant comment les affirmations et agissements de Mgr Fellay et de ses Assistants sont totalement contraires à ce que Mgr Lefebvre a clairement affirmé. Et, même si Mgr Lefebvre n’en avait pas parlé explicitement, leurs changements s’opposent gravement au bien commun de la Fraternité et au simple bon sens.

1. UNE NOTION ERRONÉE DE LA VISIBILITÉ DE L’ÉGLISE.

Tout d’abord, il apparait très clairement que le point de départ de leur changement repose sur une notion erronée sur la visibilité de l’Église.

Dans leurs affirmations publiques ils décrivent la Fraternité comme « manquant » de quelque chose de fondamental en relation avec cette « visibilité » de l’Église. Ils parlent souvent de la Fraternité comme étant dans une situation « irrégulière », « anormale », « illégale », alors que tout cela, nous le savons, n’est qu’apparent.

L’abbé Pfluger affirme clairement cette erreur dans une interview récente : « Quant à nous, nous souffrons aussi d’un défaut, du fait de notre irrégularité canonique. Ce n’est pas seulement l’état de l’Église postconciliaire qui est imparfait, le notre l’est aussi. » Et plus loin : « L’obligation d’œuvrer activement pour surmonter la crise, ne peut être contestée. Et cette œuvre commence chez nous, en voulant surmonter notre état canonique anormal. » (Kirchliche Umschau, 17 octobre 2012)

Les autorités officielles de l’Église pendant des années ont stigmatisé la Fraternité de ces « défauts », au moyen d’accusations mensongères et des condamnations injustes, alors que nous savons, et l’avons montré clairement par nos écrits et par nos actes, que la Fraternité n’a jamais quitté le périmètre visible de l’Église Catholique ou commis aucun crime canonique. Par conséquent, nous n’avons pas besoin de surmonter un quelconque « handicap » ecclésial ou canonique en demandant d’être reconnus aujourd’hui par l’église conciliaire.

Sur ce point, ils répètent les mêmes affirmations erronées de Dom Gérard et des ralliés en 1988, auxquelles Mgr Lefebvre (conférence du 9 septembre 1988 ; Fideliter No. 66) et M. l’abbé Schmidberger (Fideliter No. 65) répondirent pertinemment peu de temps après le sacres des évêques.

Monseigneur Fellay à son tour affirmait récemment cette même erreur sur la nature de la vraie Église : « Le fait d’aller à Rome ne veut pas dire qu’on est d’accord avec eux. Mais, c’est l’Église. Et c’est la vraie Église. En rejetant ce qui ne va pas, il ne faut pas tout rejeter. Cela reste l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique. » (Flavigny, 2 septembre 2012) (sans commentaires… !!!)

Cet affirmation étonnante contredit ouvertement ce que Mgr Lefebvre disait sur l’église conciliaire, dans la conférence citée plus haut : « … c’est nous qui avons les marques de l’Église visible. S’il y a encore une visibilité de l’Église aujourd’hui, c’est grâce à vous. Ces signes ne se trouvent plus chez les autres. » (Alors… aucune conclusion logique ?!!)

Et Mgr Lefebvre de répondre explicitement a Dom Gérard, qui invoquait comme raison pour se rallier à la Rome moderniste, la nécessité de rejoindre « l’Église visible », avec ces paroles : « Cette histoire d’Église visible de Dom Gérard est enfantine. C’est incroyable que l’on puisse parler d’Église visible pour l’Église conciliaire, par opposition à l’Église catholique que nous essayons de représenter et de continuer. » (Fideliter, n. 70 juillet-août 1989, p. 6)

2. OBTENIR NOTRE « LÉGITIMITÉ » DE L’ÉGLISE CONCILIAIRE.

Et comme conséquence de cette première erreur, ils affirment qu’il ne suffit plus à la Fraternité de reconnaître la validité de l’autorité du pape et des évêques actuels, ni de prier publiquement pour eux, ni de reconnaître certains actes légitimes (quand ils sont en accord avec la Tradition). Pour eux il faut « aller plus loin » et demander à l’église conciliaire de nous donner cette « légitimité » qui nous manquerait ! (Absolument, si c’est « l’Église visible » !!!)

Ici encore ils s’écartent ouvertement de Mgr Lefebvre qui affirmait que, tant que la crise de l’Église perdure, nous n’avons pas besoin de reconnaissance de l’église conciliaire, car la légitimité authentique sera un jour confirmée logiquement lorsque les autorités de l’Église seront retournées à la saine doctrine.

Mgr Lefebvre affirmait que nous n’avons pas besoin de l’église conciliaire pour nous donner une quelconque « légitimité » : « À quelle Église avons-nous affaire — moi je voudrais savoir, — si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre église, à une contre-église, à une contrefaçon de l’Église ?… Or je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église Catholique. » (18 juin 1978)

3. NÉCESSITÉ D’UN ACCORD PUREMENT PRATIQUE.

Ensuite, en partant de leur double erreur, ils prônent la nécessité absolue d’un accord pratique avec les autorités actuelles, sans accord doctrinal préalable, contrevenant ainsi à ce que Mgr Lefebvre avait explicitement affirmé, surtout après 1988, et ce que le Chapitre Général (qui, rappelons-le, a plus d’autorité qu’eux) avait décidé en 2006.

Leur recherche actuelle d’un accord purement pratique est d’autant plus surprenante lorsqu’on sait que les discussions doctrinales récentes entre notre Commission Théologique et le Vatican sont arrivées à la conclusion qu’un accord doctrinal avec l’église conciliaire est impossible !

Rechercher donc pour la Fraternité un accord purement pratique avec la Rome actuelle, qui continue à être dans l’erreur, équivaut à une « opération suicide », car nous nous trouverions « intégrés » dans l’église conciliaire, dont toute la structure tient non seulement son origine du concile, mais est faite pour mettre en place les réformes conciliaires et postconciliaires. Nous savons suffisamment ce qui est arrivé aux huit communautés traditionnelles qui se sont ralliées à cette église conciliaire sans accord doctrinal préalable pour savoir qu’il nous arriverait inéluctablement la même chose…

Mgr Lefebvre plaçait clairement, surtout après les sacres d’évêques, comme condition préalable à tout dialogue futur avec l’église conciliaire, de résoudre d’abord la question doctrinale : « Je poserais la question au plan doctrinal : Est-ce que vous êtes d’accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? … Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment anti-moderniste ? Est-ce que vous êtes pour le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Si vous n‘acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de réformer le Concile en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n’y a pas de dialogue possible. C‘est inutile. Les positions seraient ainsi plus claires. » (Fideliter n°66, nov.-déc. 1988, p. 12-13)

4. LE MIRAGE DE « FAIRE UN PLUS GRAND BIEN. »

Ensuite, et afin de trouver une justification « positive » pour négocier avec la Rome conciliaire, ils affirment que cet accord purement pratique permettrait de faire un plus grand bien, car en étant « dans l’église visible » ils pourront convertir l’église conciliaire à la Tradition… C’est exactement le même argument qu’utilisèrent Dom Gérard et les prêtres de Campos pour justifier leur ralliement à la Rome conciliaire !

Notre Fondateur répondait dans une interview à cette perspective trompeusement « optimiste » avec beaucoup de réalisme en disant que : « Se mettre à l’intérieur de l’Église, qu’est-ce que ça veut dire ? Et d’abord de quelle Église parle-t-on ? Si c’est de l’église conciliaire, il faudrait que nous, qui avons lutté contre elle pendant vingt ans parce que nous voulons l’Église catholique, nous rentrions dans cette église Conciliaire pour soi-disant la rendre catholique ? C’est une illusion totale ! ce ne sont pas les inférieurs qui changent les supérieurs, mais les supérieurs qui changent les inférieurs. » (Fideliter No. 70 Juillet-août 1989)

Et les faits nous montrent que le peu de bien que les ralliés ont pu faire depuis 1988 ne justifie pas le plus grand mal qu’ils ont fait en abandonnant leur critique des erreurs conciliaires et de la nouvelle messe, en justifiant les agissements des papes postconciliaires, etc.

5. DES CONDITIONS PRÉALABLES SUFFISANTES ?

Encore, pour justifier cet accord, ils affirment que des conditions préalables, comme celles fixées par le dernier Chapitre général de juillet 2012, seraient suffisantes pour ne pas tomber dans les mêmes pièges que les communautés ralliées.

Mais, à part le fait que ces conditions sont irréalistes et insuffisantes pour nous protéger contre une « assimilation » et une « neutralisation » par l’église conciliaire, le Chapitre général a oublié les deux conditions les plus importantes, clairement demandées par Mgr Lefebvre : la conversion des autorités officielles de l’église, c’est à dire, par leur condamnation explicite des erreurs conciliaires, et d’être exemptes du nouveau code de droit canon.

Mgr Lefebvre avait affirmé que même si la Rome moderniste nous accordait certaines conditions préalables, ce serait insuffisant pour signer un accord avec eux. Voici ce qu’il dit au Card. Ratzinger : « Éminence, voyez, même si vous nous accordez un évêque, même si vous nous accordez une certaine autonomie par rapport aux évêques, même si vous nous accordez toute la liturgie de 1962, si vous nous accordez de continuer les séminaires et la Fraternité, comme nous le faisons maintenant, nous ne pouvons pas collaborer, c’est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans deux directions diamétralement opposées : vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de la personne humaine et de l’Église, et nous, nous travaillons à la christianisation. On ne peut pas s’entendre. » (Retraite à Écône, 4 septembre 1987)

Aussi Mgr Lefebvre mettait la conversion de Rome comme condition essentielle pour faire un accord lorsqu’il adressait ces paroles aux quatre futurs évêques : « …confiant que sans tarder le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique, en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu’il la confirme. » (29 août 1987)

Et concernant le Code de droit canon, que Mgr Lefebvre disait être « pire que la réunion d’Assise », comment garderions-nous notre identité en continuant notre combat, si nous nous trouvons sous le régime la loi commune de l’église conciliaire qui est le nouveau Code de droit canon ? Ne voient-ils pas que le nouveau code a été précisément fait pour appliquer les reformes conciliaires et non pas pour sauvegarder la Tradition ?

6. VATICAN II EST SURMONTABLE !

Et pour surmonter l’impasse doctrinale qui représente le Concile Vatican II et le « magistère » post-conciliaire, on a vu partout dans leurs conférences, sermons et interviews un dessin explicite et répété de minimiser les erreurs conciliaires, afin de préparer les esprits à la réconciliation avec la Rome conciliaire.

N’a-t-on pas écouté avec stupéfaction Mgr Fellay, dans une interview au Catholic News Service, affirmer que « Le concile présente une liberté religieuse qui est en réalité très, très limitée ; très limitée » ? Et aussi affirmer que la conclusion des discussions doctrinales avec Rome était que « nous voyons que beaucoup de choses que nous aurions condamné comme étant du concile, en réalité ne sont pas du concile, mais qui viennent d’une compréhension commune de celui-ci. » ! Ou encore : « Le concile doit être mis DANS la grande Tradition de l’église, doit être compris à l’intérieur de celle-ci, et en relation avec celle-ci. Ce sont des affirmations avec lesquelles nous sommes totalement d’accord, totalement, absolument. » (11 mai 2012)

Et le seul texte (incomplet) connu du dernier préambule doctrinal qu’ils présentèrent à Rome en avril, et donné par l’abbé Pfluger dans une conférence, trahit non seulement le même désir de minimiser les erreurs conciliaires mais même de les accepter : « …l’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. » (St Joseph des Carmes, 5 juin 2012)

Le fait qu’ils aient laissé passer la réunion interreligieuse d’Assise III sans la condamner énergiquement n’était-il pas aussi un signe révélateur ? Ils ont même demandé à certains membres de la Fraternité de ne pas le faire.

Et, ce qui est plus inquiétant, c’est que cette minimisation des erreurs du concile semble venir de loin… puisque Mgr Fellay affirmait déjà en 2001 (!) dans une interview que : « Accepter le concile ne nous fait pas problème, » « Cela donne l’impression que nous rejetons tout de Vatican II. Or, nous en gardons 95%. » (Quotidien suisse La Liberté, 11 mai 2001)

Au lieu d’écouter des avertissements répétés leur demandant de ne pas signer un accord pratique, ils ont dédaigneusement répondu à la lettre des trois évêques avec des paroles très dures… en insinuant qu’ils étaient « sédévacantistes », « schismatiques » et qu’ils transformaient les erreurs de Vatican II en « super hérésies. »

La liste serait trop longue pour citer d’autres affirmations de Menzingen qui vont dans le sens d’un affaiblissement de leurs positions doctrinales. On constate également un affaiblissement de la doctrine chez d’autres membres la Fraternité qui sont en faveur des accords. J’ai pu voir comment certains confrères, que je connaissais comme étant fermes dans leur condamnation du concile et des papes postconciliaires, ont maintenant des positions « édulcorées » et sont très en faveur d’un ralliement à la Rome moderniste…

7. GRAVES ERREURS CONTRE LA PRUDENCE.

En plus de leurs erreurs au niveau des principes, on peut constater des erreurs graves de jugement, qui ont été aussi la cause de la division interne la plus grave, en profondeur et en extension, que la Fraternité n’ait jamais connue.

Par des agissements imprudents, ils ont préféré sacrifier l’unité et le bien commun de la Fraternité pour suivre l’ordre du jour de la Rome moderniste, comme ils l’ont affirmé dans leur réponse à la lettre aux trois autres évêques de la Fraternité : « Pour le bien commun de la Fraternité nous préfèrerions de loin la solution actuelle de statu quo intermédiaire mais manifestement Rome ne le tolère plus. » (14 avril 2012)

Mgr Fellay indiqua aussi qu’il était presque « inévitable » qu’une partie de la Fraternité ne suivrait pas au cas d’un accord avec Rome : « Je ne peux pas exclure qu’il aurait peut-être une scission [dans la Fraternité]. » (Interview au Catholic News Service) et prit ainsi le risque de diviser gravement la Fraternité.

Ils ont donc préféré agir sans tenir compte des avertissements des trois autres évêques, de certains supérieurs et membres de la Fraternité et même des communautés traditionalistes amies, qui leur demandaient de ne pas signer un accord purement pratique.

Cette attitude a profondément choqué beaucoup de membres de la Fraternité et créé une division interne qui a gravement miné leur crédibilité à la gouverner, et de même, parmi les communautés amies, la confiance est toujours bien diminuée.

8. QUI A TROMPÉ QUI ?

Quand on entend leurs explications (excuses ?) depuis quelques mois à propos des supposées « vraies raisons » qui les ont emmenés si loin dans leurs concessions à la Rome moderniste, on s’aperçoit que ce ne sont pas tellement les autorités romaines qui les ont trompé, mais qu’ils se sont trompés eux-mêmes ! Car s’ils ont décidé, imprudemment, d’écarter les réponses qui leur venaient des canaux officiels du Vatican, concernant la vraie pensée du pape, pour privilégier d’autres canaux soi-disant « officieux » : cela n’améliore pas leur réputation de supérieurs prudents

Ainsi ils ont refusé de voir que tout ce que ces canaux « officieux » leur disaient était soit des commérages, soit de la manipulation, car leur désir d’arriver à un accord était devenu tellement une « obsession », qu’ils ont fini par tout croire ! À qui la faute ? à eux-mêmes !

Comment, dans un domaine si grave, ont-ils pu agir d’une façon si légère ? Dans n’importe quelle institution, même séculière, un tel agissement conduit inéluctablement à la démission des responsables, car la confiance a été trop atteinte. « On prend ses responsabilités », comme l’abbé Pfluger menaçait de le faire si les accords échouaient…

Au fait, s’ils n’ont pas donné leur démission, c’est parce qu’ils continuent à croire aux accords. Ils n’ont toujours pas tiré les leçons de leurs agissements ! Il est évident que, malgré certains obstacles, eux-mêmes et le Vatican feront tout pour « ressusciter » les conversations. L’expulsion de Mgr Williamson apparaît ainsi clairement comme un « signal révélateur » pour relancer les conversations, parce que cette expulsion était, au moins pour le Vatican, une condition sine qua non pour un accord.

En outre, nous trouvons chez Mgr Fellay un manque grave de jugement pratique sur les idées fausses du pape. Comment peut-il imaginer que Benoît XVI serait prêt à nous reconnaître « en laissant de côté notre acceptation du concile », comme il le lui a écrit en juin 2012 ? Ne savent-ils pas que le concile est « non-négociable » pour la Rome moderniste ? Est-ce naïveté de sa part, ou simplement prendre ses désirs pour des réalités ? En tout cas, en cela il manque gravement à la prudence dans des matières doctrinales.

9. DES PERSÉCUTIONS INJUSTES.

Et finalement, pour comble d’aveuglement et d’entêtement sur la voie de la « réconciliation » avec la Rome moderniste, ils ont entrepris des persécutions injustes, afin de supprimer toute opposition aux accords, autant au dedans qu’en dehors de la Fraternité. Depuis on a vu toute une série d’intimidations, de monitions, de mutations, de retardements aux ordres, d’expulsions de prêtres et même de l’un de nos évêques !

Ils persécutent et renvoient implacablement des personnes qui s’opposent à leur ralliement avec la Rome moderniste, et en même temps ils affirment cyniquement qu’ils ont l’intention de continuer à faire opposition… à l’intérieur de l’église officielle une fois qu’elle les aura reconnu !

En fin de comptes, ils ont établi un gouvernement autoritaire, voire une véritable dictature dans la Fraternité, afin d’écarter tout obstacle qui s’oppose à leurs plans de ralliement à la Rome moderniste.

Ainsi donc, nous voyons comment Mgr Fellay et ses Assistants ont changé radicalement les principes et buts fondamentaux de la Fraternité établis par notre Fondateur dans cette crise de l’Église. Ils ont passés outre les décisions importantes du chapitre général de 2006, qui interdisait un accord pratique avec l’église officielle sans accord doctrinal préalable. Ils ont sciemment ignoré les avertissements des personnes prudentes qui leur conseillaient de ne pas passer d’accord pratique avec la Rome moderniste. Ils ont porté atteinte à l’unité et au bien commun de la Fraternité en l’exposant à un danger de compromis avec les ennemis de l’église. Et enfin, ils se contredisent eux-mêmes en affirmant le contraire de ce qu’ils ont dit il y a à peine quelques années !

Ils ont donc trahit l’héritage de Mgr Lefebvre, les responsabilités de leurs charges, la confiance de milliers de personnes et même de ceux qui, trompés par eux, continuent à leur faire confiance.

Ils ont manifesté une volonté déterminée d’emmener la Fraternité, coûte que coûte, au ralliement avec nos ennemis.

Peu importe si les accords avec l’église conciliaire ne sont pas encore conclus aujourd’hui, ou ne se feront pas dans l’immédiat, ou jamais… un danger grave demeure pour la Fraternité, car ils n’ont pas rétracté les faux principes qui ont guidé leurs agissements destructeurs.

Je constate aujourd’hui avec douleur qu’en voulant en quelque sorte identifier abusivement leurs jugements et décisions avec la Fraternité elle-même, ils ont fini par la confisquer, comme si elle était leur propriété personnelle, oubliant qu’ils n’étaient que des serviteurs nommés pour un temps déterminé.

Ce constat est d’autant plus douloureux et inquiétant, lorsqu’on sait que de la fidélité de la Fraternité à sa mission dépend le salut de tant d’âmes et aussi la restauration de l’Église toute entière. Que Dieu ait pitié de la Fraternité ! (Non ! Dieu aura peut-être pitié de certains clercs et fidèles, mais Il n’aura pas pitié de la Fraternité, parce que c’est impossible !)

Source : http://nonpossumus-vcr.blogspot.fr/2012/12/una-nueva-voz-se-levanta-habla-el-padre.html

* * *

Et bien sûr, Max Barret trouve cela bien !…

De : MAX BARRET <barret.max@free.fr>
Date : 10 décembre 2012 15:37
Objet : Information

Veuillez trouver en pièce jointe une étude fort importante de M. l’abbé Juan Carlos Ortiz (FSSP X).

L’abbé Ortiz fait preuve d’un grand courage pour publier cette analyse car il risque l’exclusion de la Fraternité dont il est un prêtre fidèle depuis 28 ans. Le fait est devenu courant. Il fut l’un des deux prêtres qui découvrirent la supercherie d’une « prêtresse » suisse… qui faisait l’admiration de Mgr Fellay ! Je puis envoyer la narration de cette lamentable aventure à ceux qui me le demanderont.

 

Written by Pierre Legrand

décembre 11th, 2012 at 1:31 pm

Posted in Abbé Ortiz,FSSPX,Opposition au Ralliement

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Les fruits très amers…

without comments

La lettre ouverte ci-dessous est en circulation dans plusieurs pays d’Amérique latine, elle est destinée à Mgr Fellay pour sa prochaine visite en Argentine…

Certains passages ont été mis en relief-couleur rouge par nos soins !

 les fruits de la connaissance ont un goût amer…

 

[Forum Non Possumus] Lettre de prêtres (F$$PX) du district d’Amérique du sud et du Mexique à l’occasion de l’arrivée de Monseigneur Fellay en Argentine

SOURCE – version française par le blog « Avec l’Immaculée » – 6 octobre 2012


« Voici le méchant en travail de l’iniquité ;
Il a conçu le malheur
Et il enfante le mensonge … » Psaume VII.15

Nous sommes un groupe de prêtres des districts d’Amérique du Sud et du Mexique. Avec le respect dû à votre épiscopat, pour le bien commun et le bien de votre âme, nous vous prions d’avoir le courage de vous excuser, vis-à-vis des évêques, des prêtres et des fidèles de vos erreurs dans le gouvernement de la Fraternité et de démissionner pour mettre fin à cet enfer de tromperies, de manque de clarté doctrinale et de manque de courage dans la défense de la Tradition. Il est clair que vous n’avez aucune autorité morale pour mener la lutte contre le modernisme. Comment un évêque, gardien de la Foi, peut-il se permettre de minimiser les erreurs nuisibles du concile Vatican II ? Comment l’homme qui est le chef de la Tradition (sic !) peut appeler le pape (sic !!!) Benoît XVI un homme « intègre », alors qu’il continue à enseigner des hérésies ? Et cette maladie est contagieuse : nous avons parmi nous des prêtres qui prêchent sur les « bons côtés » du Concile, la nécessité de « revenir » à l’église… Ils ne parlent plus de l’Église du Christ, par opposition à l’église conciliaire, mais ils les présentent comme une même Église. (Ils ont au moins l’avantage de la cohérence !…)

Jamais en 42 ans nous n’avons vécu en un tel état de méfiance, d’insécurité, d’espionnage, de peur d’expulsion ou de « mutations punitives ». Ce qui était autrefois une famille religieuse (?) est devenu un département stalinien (sic !), où l’on a peur de nommer notre Fondateur, au point d’avoir à se protéger par l’anonymat. Il n’y a plus aucune confiance envers les supérieurs ou envers les confrères ; la plupart d’entre nous passent leur temps à collecter des informations cachées, en utilisant des noms de code (sic !) pour survivre à la persécution déclenchée par le simple fait de s’opposer à ce gâchis causé par la lubie de contredire notre vénéré Monseigneur Lefebvre.


Le message que vous nous apportez
[en Argentine] ne nous intéresse pas. Le problème essentiel est que vous pensez et travaillez comme un moderniste, vous agissez comme un libéral, vous allez de contradiction en contradiction, de mensonge en mensonge, et cela se manifeste depuis que vous « avez décidé de vous tourner vers le pape » le Pape « intègre », et vous considérez, selon vos propres mots, que le Christ parle par sa bouche ! Quelle crainte filiale pourrions-nous avoir envers vous ? Comment faire pour restaurer la confiance perdue, si vous vous moquez de notre fondateur, si vous vous moquez de la confiance des prêtres et des fidèles… Confiance qui, chaque jour, baisse davantage. Combien de temps encore devrons-nous leur mentir et leur dire que tout va bien dans la Fraternité ? (Pauvres fidèles !!!) Nous avons perdu notre crédibilité et notre force dans la lutte contre l’erreur. (Voilà un constat plus qu’accablant !!!) Nous ne savons pas qui en est responsable, mais certainement pas le Dieu de Vérité. Ayez le courage et l’honnêteté de nous de nous laisser en paix, afin de ne pas causer des dommages supplémentaires.

Notre-Dame de Guadalupe, Impératrice de l’Amérique, priez pour nous ! (Sans commentaire…)

Vive le Christ-Roi !