Archive for the ‘Saint-Dominique’ tag
Le mois le plus long…
BRÈVE :
Le jour le plus long ne compte que 24 heures ; par contre, chaque année, le mois le plus long compte 33 (trente trois) jours. En effet le mois du Très Saint Rosaire, octobre, se termine le 2 novembre… N’oublions pas cependant que le mois de novembre, mois des morts, commence le premier, soit le jour de la Toussaint.
Conservons les usages catholiques ! Sainte Thérèse de Jésus disait :
« Je donnerais ma vie pour la plus petite des rubriques de la Sainte Église. »
Les adeptes de la secte de Vatican II, pour plaire aux apostats et aux renégats, rejettent non seulement les rubriques mais encore les cérémonies si chères à nos pères dans la Foi…
“Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits”
“IL RESTE À PEINE UNE CENTAINE DE PRÊTRES QUI NE SOIENT PAS SÉDUITS”
Les Fidèles de Sainte Pétoche
Ils étaient 37 au départ. Nous avions osé penser et dire, que s’ils devaient sortir de l’anonymat ils ne seraient pas dix à la fin.
Trois sont sanctionnés, “relevés de leur apostolat”, pour être précis. La bombe finit en pétard. C’était évident dès le départ car il y manquait deux vérités essentielles à défendre, bafouées sans arrêt par les clercs.
1° Pas un mot sur le problème n° 1 : celui de l’invalidité des nouveaux rituels des sacrements, surtout celui des sacres épiscopaux. Depuis la trahison d’Avrillé, plus personne ne veut en parler. Ils savent tous qu’aucun sacre n’utilise Pontificalis Romani depuis bien longtemps mais tout cela à leurs yeux n’a aucune importance ! Aveugles ? ou pire ?
2° Surtout ne pas dire que les papes conciliaires, ne sont pas des papes catholiques et que donc l’église Conciliaire ne peut être la Sainte Église Catholique. Ils n’ont pas compris qu’avant-hier il fallait plier le genou devant Baal, hier consacrer deux grains d’encens aux idoles : deux gestes n’ayant qu’un but : reconnaître ces fausses autorités. Aujourd’hui il faut là encore reconnaître l’autorité de ces usurpateurs, de ces ennemis, vrais dévots de L’Adversaire.
Formés à Écône, leur théologie est trop courte pour en faire des Confesseurs de la Foi. Dévots de sainte Pétoche, donneront-ils leur démission, et les 34 autres ne rentreront-ils pas dans le rang ? L’abbé Méramo n’a-t-il pas confié à un ami que “s’il avait su combien sa vie actuelle était dure, il n’aurait jamais quitté l’ambiance douillette de la FSSPX” ?
* * * * *
Il est temps de rappeler ce passage de Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, au chapitre LXIV, que nous conseillons de relire entièrement.
Durant l’octave de la fête de saint Jean l’Évangéliste en cette année 1820 où la Haute-Vente était en pleine activité, la Vénérable eut des visions touchant l’Église et les assauts qui allaient lui être livrés. « Je vis, dit-elle, la Basilique Saint-Pierre (figurant, comme nous l’avons déjà observé, l’Église romaine, l’Église catholique), une énorme quantité d’hommes travaillant à la renverser ». On sait qu’au commencement du XIIIe siècle, Innocent III eut une vision symbolique toute semblable. Les murailles de la basilique de Latran, mère et maîtresse de toutes les églises, lui paraissaient s’entr’ouvrir. Saint Dominique et saint François vinrent la soutenir. Catherine Emmerich dira plus tard qu’elle vit aussi à côté des démolisseurs d’autres hommes occupés à faire à l’Église de Saint-Pierre des réparations. Ici elle ajoute :
Le lecteur ne doit pas perdre de vue que ceci fut écrit par Clément Brentano en 1820 sous la dictée de Catherine Emmerich. Pouvait-on mieux décrire ce que personne ne soupçonnait alors ? Était-il possible de mieux voir et de mieux dire par qui et comment la guerre contre l’Église serait conduite ? Nous voyons aujourd’hui qu’un plan de destruction a été tracé à l’avance avec une sagesse diabolique. Nous voyons que les ouvriers chargés de l’exécution, sont répartis sur toutes les contrées du monde, que les rôles ont été distribués et que chacun a reçu signification de la besogne qui lui incombe. Ils piochent à la place qui leur est marquée ; ils s’arrêtent quand les circonstances le demandent pour reprendre ensuite le travail avec une nouvelle ardeur. Dans tous les pays catholiques, l’assaut est mené simultanément ou successivement :
contre la situation que le clergé séculier occupait dans l’État et les diverses administrations ;
contre les biens qui lui permettaient de vivre, de rendre à Dieu le culte qui lui est dû, d’enseigner la jeunesse et de soulager la misère ;
contre les ordres religieux et les congrégations.
Pour ce qui est de la France, le plan général de la guerre qui devait être livrée aux catholiques fut déposé sur le bureau de la Chambre des Députés, le 31 mai 1883 par Paul Bert. Dans l’exécution de ce plan, Ferry, Waldeck, Combes, Loubet, Briand, Clemenceau n’ont eu aucune politique personnelle. Ils ont exécuté ce dont le chef mystérieux avait tracé les lignes, allant consulter ses subalternes, les dépositaires de sa pensée, lorsqu’ils étaient hésitants ou entravés. Après les douze premières années de ce travail, l’épiscopat de France put dire : « Le gouvernement de la République a été la personnification d’un programme en opposition absolue avec la foi catholique. » Depuis lors, chaque année est venue abattre une nouvelle partie de l’édifice élevé par nos pères, l’Église de France. Catherine Emmerich voyait les Francs-Maçons et leurs aides distribués en diverses équipes ayant chacune une besogne déterminée. C’est ce que nous avons vu Gambetta a été chargé de la déclaration de guerre, Paul Bert a porté la pioche dans l’enseignement, Naquet dans la constitution de la famille, Jules Ferry dans le culte, Thévenet, Constans, Floquet, etc., ont chassé le clergé de toutes ses positions ; Waldeck-Rousseau s’est attaqué aux congrégations religieuses ; Combes, Clemenceau, Briand, ont fait et poursuivi la séparation de l’Église et de l’État.
Pour les travaux de démolition à l’intérieur de l’Église, il y a aussi les ingénieurs qu’il est facile de nommer : l’un s’attaque à l’Écriture Sainte, l’autre à la théologie, un troisième à la philosophie, celui-ci à l’histoire, celui-là au culte. Il y a surtout des associations internationales chargées, comme nous l’avons vu, de répandre dans le public, et particulièrement dans la jeunesse, l’esprit réfractaire au dogme.
Anne-Catherine, qui voyait ainsi les Francs-Maçons et leurs affidés ou leurs dupes s’acharner à démolir l’Église au dedans comme au-dehors, voyait aussi le clergé et les bons fidèles s’efforcer de les entraver dans leur travail et même de relever les ruines déjà faites, mais, dit-elle, « avec peu de zèle. Les défenseurs lui semblaient n’avoir, ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient absolument de quoi il s’agissait et combien grave était la situation. C’était déplorable [3] ».
Catherine Emmerich n’était point la seule personne à qui Dieu fit voir les menées de la Franc-Maçonnerie, afin de l’engager à combattre la secte par ses prières et ses sacrifices. Il y avait à Rome une pauvre femme, mère de famille, du nom d’Anne-Marie Taïgi, dont le P. Calixte, Trinitaire, a publié une vie, déclarée « conforme aux pièces du procès apostolique ». Le 27 juillet 1909, a eu lieu, chez le cardinal Ferrata, la réunion antépréparatoire à sa Béatification. Son historien nous dit : « Elle voyait surnaturellement les réunions des Francs-Maçons dans les différentes parties du monde ; elle assistait à leurs conciliabules, elle avait connaissance de leurs plans ; et, à cette vue, elle adressait à Dieu de ferventes prières et de généreuses immolations. Notre-Seigneur lui avait dit : « Je t’ai choisie pour te mettre au rang des martyrs… Ta vie sera un long martyre pour le soutien de la foi ». Elle avait accepté. Et, en plus d’une occasion, Dieu déjoua les projets de la secte, en considération de ses mérites. Ainsi, aux premiers jours du pontificat de Grégoire XVI (1831), une révolte armée ayant son point de départ à Bologne, s’étendit de proche en proche jusqu’aux portes de Rome. L’intention était de mettre la ville éternelle en révolution. Des témoins entendus au procès de Béatification affirmèrent que, dès les premiers jours de cette révolte, Anne-Marie prédit qu’elle échouerait. Elle avait eu l’assistance que son sacrifice était accepté.
L’effort principal des démolisseurs a toujours porté sur la citadelle de la catholicité. Là nous avons vu que le Pouvoir occulte avait établi la Haute-Vente et, à sa tête, l’homme qui se faisait appeler par ses affiliés Nubius. De son côté, Catherine suivait les intrigues à Rome d’un homme puissant. « Je vis, dit-elle un jour, le Pape en prières. Il était entouré de faux amis. Je vis surtout un petit homme noir travailler à la ruine de l’Église avec une grande activité. Il s’efforçait de captiver les cardinaux par des adulations hypocrites ». Nos lecteurs se souviennent sans doute que dans sa lettre au Prussien Klauss, Nubius disait « Je passe quelquefois une heure de la matinée chez le vieux cardinal Somaglia, le secrétaire d’État ; je monte à cheval, soit avec le duc de Lavai, soit avec le prince Cariati, ou je rencontre souvent le cardinal Bernetti. De là je cours chez le cardinal Palotta ; puis je visite dans leurs cellules le procureur général de l’Inquisition, le dominicain Jabalot, le théatin Ventura ou le franciscain Orioli. Le soir, je commence chez d’autres cette vie si bien occupée aux yeux du monde ». Dans ces visites, dans ces conversations, il ne perdait jamais de vue la mission qu’il avait reçue, le but qu’il voulait atteindre et dont il disait à l’un des siens : « On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau, cher Volpa ».
Le 15 novembre 1819, la Vénérable dit : « Il me faut aller à Rome (en esprit comme toujours). Je vis le Pape faire trop de concessions dans d’importantes affaires traitées avec les hétérodoxes. Il y a à Rome un homme noir qui sait beaucoup obtenir par des flatteries et des promesses. Il se cache derrière des cardinaux ; et le Pape, dans le désir d’obtenir une certaine chose, a consenti à une autre chose qui sera exploitée d’une manière nuisible. J’ai vu cela sous la forme de conférences et d’échange d’écrits. Je vis ensuite l’homme noir se vanter plein de jactance devant son parti. « Je l’ai emporté, dit-il, nous allons voir bientôt ce qu’il adviendra de la Pierre sur laquelle est bâtie l’Église ». Mais il s’était vanté trop vite. Il me fallut aller trouver le Pape. Il était à genoux et priait. Je lui dis (de la manière qu’elle-même a déjà expliquée), ce que j’étais chargé de lui faire savoir. Et je le vis tout à coup se lever et sonner. Il fit appeler un cardinal qu’il chargea de retirer la concession qui avait été faite. Le cardinal entendant cela, fut tout bouleversé et demanda au Pape d’où lui venait cette pensée. Le Pape répondit qu’il n’avait point à s’expliquer là-dessus. « Cela suffit, dit-il, il en doit être ainsi ». L’autre sortit tout stupéfait.
« Je vis beaucoup de gens pieux qu’attristaient fort les intrigues de l’homme-noir. Il avait l’air d’un Juif. »
Elle constatait un jour en ces termes les effets de cette conspiration et de cette propagande, jusque dans le clergé : « Je vois que dans cet endroit (?) l’on mine et l’on étouffe la religion si habilement Qu’Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits (par les idées modernes que les Juifs ont déclaré avoir intérêt à propager). Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s’étendre de plus en plus ». Elle ajoute : « J’espère pouvoir aider ceux qui résistent à ces séductions en prenant sur moi les douleurs de la Passion du Christ. Et quand elle eut dit cela, on vit son corps se raidir et prendre la position d’une personne étendue sur la croix. Une sueur froide découla de son front, sa langue s’engourdit. Cela dura dix minutes et se répéta trois fois le même jour. À la fin, elle s’affaissa et resta plusieurs jours dans un état d’anéantissement dont elle ne sortit que par la bénédiction de son confesseur. « Continuez, lui dit Jésus dans une circonstance semblable, continuez à prier et à souffrir pour l’Église. Elle remportera la victoire malgré ses abaissements momentanés, car elle n’est pas une institution humaine. »
Anne-Catherine avait terminé le récit de sa grande vision de 1820 par des paroles de consolation. Après avoir dit : « J’ai sous les yeux le tableau des démolitions de l’Église de Pierre et des manèges de l’homme-noir, » elle avait ajouté : « Je vois comment À la Fin Marie étendit son manteau au-dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. » Nous venons d’entendre Notre-Seigneur lui mettre au cœur la même espérance.
Pour comprendre et ne pas suivre n’importe qui, nous vous proposons ci-dessous La Conjuration AntiChrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, fin du chapitre LXIV et chapitre LXV de Mgr Delassus.
[1] Cette apparence extérieure leur était donnée aux yeux de la Voyante, sans doute, pour indiquer la place plus ou moins importante qu’ils occupaient dans la secte.
[2] Dans la préface de ses Œuvres pastorales, Mgr Isoard écrivait en 1884 : « Ils savent très nettement, très exactement ce qu’ils veulent faire, les hommes qui travaillent à effacer toute trace de religion en France. Le but exécrable qu’ils se sont marqué, ils ne le perdent point de vue. Ils ont un plan de campagne. Les grandes lignes de ce plan sont tracées définitivement depuis plus de cent années. Les opérations particulières sont fixées depuis plus de quarante ans. Les moindres détails d’exécution sont arrêtés depuis quatorze ans.
[3] Le 4 décembre 1820 : « Elle eut une vision et un avertissement touchant plusieurs prêtres qui, bien que cela dépendit uniquement d’eux, ne donnaient pas ce qu’ils auraient dû donner avec l’aide de Dieu ; elle vit aussi qu’ils auraient à rendre compte de tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu’ils ne distribuent pas quoique la force de la main de Jésus soit en eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus » (II, p 358)
AVRILLÉ : Lettre aux tertiaires de Saint Dominique ; revue et commentée…
Une lettre parlante… que nous vous présentons « commentée » :
* * *
Dominicains d’Avrillé – Lettre aux tertiaires de Saint Dominique
Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?
Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique – Noël 2011
Dans son « discours-programme » du 22 décembre 2005, le pape Benoît XVI disait que l’interprétation des nouveautés enseignées par le concile Vatican II (1) doit repousser « l’herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition » tandis qu’elle doit affirmer « l’herméneutique du renouveau dans la continuité ». En termes plus simples : le concile Vatican II ne doit pas être interprété dans le sens d’une rupture mais dans le sens d’une continuité avec la Tradition.
Aussitôt, dans les milieux ralliés, ce fut un cri de triomphe : le nouveau pape ne veut pas rompre avec le passé de l’Église, il met un coup de frein et va ramener l’Église à la Tradition. Cette « herméneutique » de la pensée de Benoît XVI est en fait un tragique contre-sens.
D’abord, les faits n’ont montré en rien un retour à la Tradition. Benoît XVI continue inexorablement la politique de Jean-Paul II, nous l’avons vu en octobre dernier avec le renouvellement du scandale d’Assise. Il aurait suffit de lire les écrits du cardinal Ratzinger pour s’y attendre : « Si par restauration on entend un retour en arrière, alors aucune restauration n’est possible. […] Non, on ne retourne pas en arrière et on ne peut y retourner (2) ».
Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?
Certains diront : il y a quand même eu le Motu Proprio autorisant la Messe traditionnelle, la levée des excommunications, les discussions doctrinales sur le Concile avec la Fraternité.
- Au sujet du Motu Proprio, le pape n’a accordé la Messe traditionnelle qu’à ceux qui ne rejetaient pas la nouvelle, il n’y a donc pas grand changement : « Les fidèles qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent jamais venir en aide ou appartenir à des groupes qui nient la validité ou la légitimité de la sainte Messe ou des sacrements célébrés selon la forme ordinaire » (Motu Proprio n° 19).
- Pour ce qui est de la levée des excommunications, sa portée est quand même limitée du fait que les excommunications de 1988 – et d’abord celle de Mgr Lefebvre – n’ont pas été déclarées nulles et injustes, et du fait que le ministère des évêques et prêtres de la Tradition est toujours déclaré illégitime : Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei a réaffirmé clairement qu’il était défendu aux catholiques de participer à la messe ou de recevoir les sacrements des prêtres de la Fraternité, car – pour lui – ceux-ci sont canoniquement irréguliers (ce qui est exact du point de vue conciliaire !) (3). Il n’y a peut-être plus d’excommunication de droit (officiellement du moins, car ces excommunications étaient invalides (Non ! nulles et non avenues…) dans la réalité), mais puisque les fidèles sont avertis de ne pas fréquenter les chapelles de la Tradition, il reste une excommunication de fait ! (ce qui est une conséquence logique…)
- Quant aux discussions doctrinales, on se demande quelle a été leur utilité (4) dans la mesure ou?, après deux années de discussions, Rome ne trouve rien de mieux à dire que : « Nous sommes prêts à vous reconnaître à condition d’accepter le Concile (5). (Ce qui prouve bien qu’à la base le principe d’un dialogue doctrinal était mauvais et corrompu… !)
Donc, rien n’a changé à Rome depuis Mgr Lefebvre.
Alors que signifie cette « herméneutique de la continuité » qui est le programme de Benoît XVI ?
Très significatif à cet égard, est l’article de Mgr Ocariz paru dans l’Osservatore Romano du 2 décembre dernier. Mgr Ocariz faisait partie de la commission des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi en charge des discussions doctrinales avec la Fraternité. Nous avons distribué et étudié ce texte capital en réunion de Tiers-Ordre (6). Nous en rappelons donc seulement ici les principaux passages :
1. « Le concile Vatican II n’a défini aucun dogme (plus exactement les dogmes en question sont à présent appelés à subir les justes évolutions d’une époque donnée… !!!), au sens ou il n’a (d’où il apparait que sous un certain rapport le Magistère est au-dessus des dogmes !) proposé aucune doctrine au moyen d’un acte définitif (et pour cause !!!). Toutefois, le fait qu’un acte du Magistère de l’Église ne soit pas garanti par le charisme de l’infaillibilité ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme faillible (7), au sens ou? il transmettrait une doctrine provisoire (admirez la contradiction dans les termes résolue par son contexte dialectique !) ou encore [de simples] opinions autorisées. Toute expression du Magistère authentique (l’est-il ? toute la question est là !) doit être accueillie pour ce qu’elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un “charisme de vérité” (et toc !) (Dei Verbum 8), “pourvus de l’autorité du Christ” (bigre ! ce n’est pas rien !) (Lumen Gentium 25), “sous la lumière du Saint- Esprit” (ibid.) (8). » (Comment résister à une telle « trinité » ?!)
2. « Au concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal. (Donc les nouveautés ont une prétention doctrinale qui peut être éclairée positivement pourvu qu’on y mette un peu de « bonne volonté » ! Alors que les dogmes, c’est plus délicat… il faut les « traiter à part » et avec grande ruse et subtilité, c’est-à-dire en les conservant intégralement mais en les vidant de leur substance grâce à tout ce qu’on vient de lire précédemment !) […] Certaines d’entre elles ont été et sont encore l’objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. […] L’attitude catholique, compte tenu de l’unité du Magistère (admirons la fausseté intrinsèque de cette assertion !), consiste à chercher une interprétation unitaire (c’est leur obsession car c’est le critère objectif et obligatoire de leur légitimité !) dans laquelle les textes du concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. (Tout est une question de lumière et d’éclairage n’est-ce pas !) […] Des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d’une façon ou d’une autre, la non-contradiction avec la Tradition (mais ces mêmes « espaces » ne peuvent-ils aussi avoir vocation à démontrer la contradiction ? Ce n’est pas évoqué !) de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires. […] A cet égard, il ne semble pas superflu (sic !) de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. » (Vous savourerez comme moi cet argument spécieux et typiquement moderniste.)
3. « Cette adhésion au Concile ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d’obéissance. (Intéressante distinction ! car ils savent comme nous que la foi est en déclin mais que l’obéissance qui fait appel à des ressorts humains beaucoup plus basiques fonctionne toujours et encore mieux… surtout, paradoxalement, chez beaucoup de « tradis » !) Elle n’est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance (sic !) en l’assistance divine au Magistère, et donc dans la logique et sous la mouvance de l’obéissance de la foi (9). » (Admirable « trinité » de critères objectifs diaboliquement hiérarchisés !!! Quand comprendra-t-on que cette contre-Église inversée utilise toutes les ressources logiques et doctrinales de la véritable Église dont elle apostasie dans les faits toute la foi traditionnelle… ?). Cela rappelle le temps où Mgr Lefebvre se rendait à Rome pour montrer l’opposition doctrinale entre les nouveautés du Concile et l’enseignement constant de l’Église, et ou? il s’entendait toujours répondre : « Obéissez, obéissez, obéissez ! » (CQFD !)
Nous espérons que vous avez maintenant compris le raisonnement, et ce que signifie « l’herméneutique de la continuité » : le pape et le Concile sont le Magistère, ils parlent avec l’autorité du Christ, donc ils ne peuvent pas se tromper. (Ce qui est exact et parfaitement catholique !) Si certaines nouveautés du Concile vous semblent en contradiction avec l’enseignement du Magistère précédent, eh bien ! vous vous trompez, car ce n’est pas possible. (Ce qui est parfaitement exact… dans une Église en ordre !) Donc, revoyez votre copie, et nous vous accordons généreusement la liberté de vous mettre au travail, mais seulement pour montrer que, finalement, ces nouveautés ne sont pas en contradiction mais sont en continuité avec la Tradition.
C’est ce qu’a fait Le Barroux aussitôt son ralliement, par exemple, lorsque dom Gérard a demandé au père Basile de faire une thèse pour prouver la continuité de la liberté religieuse de Vatican II avec la Tradition. Campos aussi, etc.
Alors, le tapis rouge est déroulé et tous les honneurs vous sont accordés : bénédiction abbatiale, consécration épiscopale, reconnaissance immédiate de votre Institut comme étant de droit pontifical, etc. Il faut dire qu’en tentant de prouver que les nouveautés de Vatican II ne sont pas en opposition avec la Tradition, vous avez rendu le plus éminent des services à la Révolution dans l’Église. Alors, vous méritez bien quelque récompense.
Mais ce sont les trente deniers de Judas ; et des chaînes d’or qui vous empêchent désormais de continuer le combat de la Tradition. Mgr Ocariz veut enfin terminer sur une note heureuse : (10) « En examinant le Magistère du pape et l’adhésion que lui a donné l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté (sic !!!) devrait [alors] se changer en une adhésion sereine et joyeuse (sic !!!) au Magistère. »
Et de toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus (car ils ont tout prévu !!) : obéissez ! Sinon vous risquez d’être de nouveau condamnés comme l’a été Mgr Lefebvre en 1988, « excommunié » pour avoir « une notion incomplète de la Tradition » : incomplète parce qu’il ne voulait pas y insérer de force le concile Vatican II.
( Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique, Noël 2011 )
(1) Pensons ici à l’œcuménisme, à la liberté religieuse, à la collégialité, par exemple.
(2) Cardinal RATZINGER, Entretiens sur la foi, p. 40. Il faut ajouter que la pensée du pape n’a pas changé depuis le temps ou il était cardinal. Il a fait rééditer toutes ses œuvres passées en précisant qu’il pensait toujours la même chose.
(3) Interview sur Radio-Vatican, le 1er décembre 2010.
(4) Nous ne critiquons pas ici le bien fondé de ces discussions. Essayer de convertir la Rome moderniste par l’argumentation doctrinale n’est pas en soi mauvais; et toutes les précautions prudentielles ( ???) avaient été prises pour que ces discussions ne soient pas dangereuses.
(5) Sermon de Mgr FELLAY à Écône le 8 décembre 2011.
(6) Ceux qui n’ont pu assister à ces réunions peuvent nous le commander.
(7) Comprenne qui pourra : ce n’est pas parce que le Concile n’est pas infaillible qu’il pourrait être faillible.
(8) Mgr Ocariz a totalement oublié la réserve du concile Vatican [ I ] au sujet des déclarations des papes : « Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine ; mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Constitution dogmatique Pastor aeternus du 18 juillet 1870. FC 481, DS 3070).
(9) Comprenne qui pourra, une fois de plus : ce n’est pas une adhésion de foi, mais finalement cela revient à une adhésion de foi.
(10) Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du pape JEAN-PAUL II.
FraternityLeaks : Les manœuvres de Menzingen
À l’heure où Benoît 1er de Vatican d’Eux est empêtré dans un VatiLeaks par son majordome, Bernard Fellay nouveau Prélat (non “nominé” officiellement !) doit faire face à un FraternityLeaks qu’il avait prévu pour endormir les fidèles devant la bronca de certains opposants à son projet de Ralliement.
Tout étant consommé depuis un certain temps, comme nous l’avons annoncé (voir les archives du blog) Menzingen a décidé de faire – apparemment – un pas en arrière pour pouvoir faire ses trois pas en avant afin de conduire le troupeau d’aveugles à la fosse ((Mgr Fellay, le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse. « Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39)).
Le forum américain CathInfo.com a publié hier, le 25 juin 2012, une Lettre Circulaire (n°2012-06-SP 4) aux Supérieurs de districts, séminaires et maisons autonomes : http://www.cathinfo.com/catholic.php/Letter-of-Menzingen-new
John Daly est du même avis que nous :
Ce document estampillé « CONFIDENTIEL » et « DOCUMENT INTERNE » a été de suite repris par de nombreux Fora et il a été publié ce matin sur le Forum Catholique puis sur Tradinews.
En fait ce document semble avoir été révélé par plusieurs sources ; les originaux sont dissemblables :
http://3.bp.blogspot.com/-fGvnp53sKl0/T-lNcnsz9aI/AAAAAAAACYo/zf8ozosWFGo/s1600/20120625_FELLAY.png
http://radiocristiandad.files.wordpress.com/2012/06/photo1.jpg
Il faut tout d’abord remarquer que cette lettre de Menzingen commence (point n°1) par affirmer « Mgr Fellay lui a aussitôt fait savoir qu’il ne pourrait pas signer ce nouveau document, clairement inacceptable. Le prochain Chapitre permettra de faire le point sur l’ensemble du dossier » ; ceci pour calmer le jeu de la bronca des opposants ! (au risque de porter la panique dans le camp des bellâtres ralliéristes en quête d’une reconnaissance romaine… voir à ce sujet le topic du Forum Catholique ! www.fecit-forum.org, lui, jette carrément l’éponge ! et annonce la fermeture provisoire ou définitive…)
Ensuite, (point n°2) la lettre de Menzingen annonce la “sanction” envers Mgr Williamson :
« Par ailleurs, j’informe tous les membres du Chapitre que, en vertu du canon 2331 § 1 et 2 (ne. 1373), le Supérieur général a privé de l’office de capitulant Mgr Williamson pour ses prises de position appelant à la rébellion et pour sa désobéissance continuellement répétée. Il lui a également défendu de se rendre à Ecône pour les ordinations. »
Alors là, nous nageons en plein délire ! La néo-Fraternité n’étant pas à une contradiction près, sanctionne des opposants – au processus de ralliement – alors qu’elle vient de déclarer nous ne pouvons pas signer… c’est clairement inacceptable… Tout cela démontre clairement que Richard Nelson Williamson fait bien partie du Plan (en tant que leader du “2ème anneaux” !). Il n’y a d’ailleurs aucune autre raison pour que Mgr Williamson reste dans la FSSPX alors qu’il est assigné en résidence (presque) surveillée à Londres par son rival Bernard Fellay !
Pour ce point n°2, il est intéressant de noter que le Canon 2331, paragraphe 1 et 2 (Nouveau Code de 1373) se réfère aux personnes qui incitent publiquement contre le Siège Apostolique ou un Ordinaire ((Nouveau C: 1373 Qui excite publiquement ses sujets à la contestation ou à la haine contre le Siège Apostolique ou l’Ordinaire à cause d’un acte du pouvoir ou du ministère ecclésiastique, ou bien qui incite les sujets à leur désobéir, sera puni d’interdit ou d’autres justes peines.
CIS 2344; CIO 1447
__________________
2331 – p.1 Ceux qui refusent obstinément d’obéir au Souverain pontife ou à leur propre Ordinaire, qui leur intime légitimement un ordre ou une défense, doivent être punis proportionnellement à la gravité de leur faute, sans même que les censures soient exclues.
p.2 Ceux qui conspirent contre l’autorité du Souverain pontife, de son légat ou de leur propre Ordinaire, ou contre leurs ordres légitimes, et aussi ceux qui provoquent les sujets à la désobéissance envers ces personnes, doivent être châtiés par des censures ou d’autres peines; de plus, s’ils sont clercs, qu’on les prive de leurs dignités, bénéfices et autres charges; s’ils sont religieux, qu’on les prive de voix active et passive et de leur office.
Droit canon 1917 – Titre 13 – Des délits contre l’autorité, les personnes ou les biens ecclésiastiques : 2330 – 2349
http://www.laportelatine.org/bibliotheque/DroitCanon1917/livre_quatrieme/cic1917_2330_2349.php)).
N’est-ce pas le même code de droit canon, qui prive la FSSPX de l’appartenance à l’Église catholique ? (puisqu’ils reconnaissent l’église Conciliaire comme étant l’Église catholique…)
Délirant !!!
Enfin au point n°3, la lettre de Menzingen confirme l’information que Résistance Catholique donnait dimanche : « Les prochaines Ordinations à Écône sous Haute Tension ».
« Enfin, Mgr Fellay a décidé de différer les ordinations des religieux dominicains d’Avrillé et capucins de Morgon, qui étaient prévues à Ecône le 29 juin prochain. Ce retard aux ordres lui a simplement été dicté par le souci de s’assurer de la loyauté de ces communautés, avant d’imposer les mains à leurs candidats (cf. 1 Tim. 5, 22). »
À ce sujet, nous renotons ce que nous disions plus haut sur les contradictions de la néoFSSPX !
Nous avons également reçu un message d’un dominicain d’Avrillé (les accentuations sont de nous) :
Message reçu d’un dominicain d’Avrillé :
Chers frères et sœurs en Saint-Dominique,
Je vous transmets des nouvelles graves du père Marie-Dominique que vous trouverez au bas du courrier, ainsi que les 2 textes joints qui donnent le point de vue des conciliaires sur les derniers faits et la suite possible des événements.
Au vu de la situation, je vous propose de nous unir aux autres fraternités du tiers-ordre en priant notre chapelet (ou un 2ème chapelet, c’est encore mieux) avec l’intention « Sauver la tradition » jusqu’au chapitre général de la FSSPX.
L’avenir de la Tradition et in fine de la Sainte Eglise est en jeu. NSJC a promis que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre Son Eglise, c’est une vérité de Foi ; mais à quoi sera réduite cette Sainte Eglise si la FSSPX devait se rallier ?
Restons bien unis par la prière en Jésus et Marie.
Frère Louis-Marie.
Nota : je vous communique également le sermon que Mgr Tissier de Mallerais a prononcé lors des ordinations de Winona.
Sent: Sunday, June 24, 2012 8:58 PM
Subject: Fwd: Message du père Marie-Dominique
Chers Frères, Chères Sœurs,
Je vous fais suivre le message de Père Marie-Dominique, que vous devez sans doute avoir déjà reçu.
Pour répondre à notre Père Directeur, devant la gravité de cette situation et l’impossibilité d’agir directement en tant que laïcs, je proposerais que tous les tertiaires de l’Ordre se réunissent en une prière commune pour obtenir de NSJC, de Notre Dame et de notre Père saint Dominique, la fin de ce cauchemar… qui nous rejette 40 ans en arrière !
Lors de la dernière réunion TOP de la fraternité Sainte Catherine de Sienne, nous avions proposé et décidé que chaque tertiaire affecte à cette intention un chapelet pris sur son rosaire quotidien. Et l’intention était nommément : « sauver la tradition ».
Que pensez-vous d’étendre cette prière à tout le monde et de la maintenir jusqu’au Chapitre Général vers le 10 juillet (à préciser) ?
N’hésitez pas à proposer d’autre(s) action(s)…
Que saint Dominique nous conseille.
Fr Raymond top
Ps : il faudrait si possible donner votre avis par retour pour lancer l’information et la chaîne de prière dès demain
Début du message réexpédié :
De : Fraternité Saint Dominique <dominicains-avrille@wanadoo.fr>
Date : 24 juin 2012 16:36:18 HAEC
À : xxx
Objet : Message du père Marie-Dominique
Cher frère en saint Dominique,
diverses nouvelles de Rome ci-jointes, ne sachant ce qui se réalisera.
Côté Tradition, voici les nouvelles :
sachant notre position, et bien que nous ayons eu la délicatesse de ne faire encore aucune déclaration officielle, Mgr Fellay vient de nous notifier que nos trois frères ne seront pas ordonnés Diacres à Écône vendredi prochain. Il a communiqué aussi au père Antoine que ses trois frères ne seront pas ordonnés prêtres le 29 juin.
Nous avons été avertis juste une semaine avant les ordinations, alors que les différents frères étaient en retraite pour préparer leur âme à l’ordination.
Certaines familles ont réservé des places en avion pour venir des États-Unis, des hôtels ont été réservés, les premières Messes des Capucins préparées. Tout doit être annulé au dernier moment.
Jamais Mgr Lefebvre n’aurait fait une chose pareille.D’autre part, Mgr Tissier a été prié par le Supérieur de District des États-Unis, l’abbé Rostand, d’arrêter ses prédications aux U.S.A (où il soulevait l’enthousiasme) et de retourner aussitôt en Europe.
A Mgr Williamson, il est interdit de se rendre aux ordinations d’Écône le 29 juin, et il lui est interdit d’aller au Chapitre Général.
La répression communiste est en route.
Nous faisons ce que nous pouvons dans le milieu ecclésiastique. Si vous avez des idées de ce que peuvent faire les laïcs, n’hésitez pas à joindre le frère Pie-Marie Carpentier.
Avec mes prières,
Père Marie-Dominique +
3 pièces jointes :
Cal Burke_OpusDei.pdf ou : http://tradinews.blogspot.fr/2012/06/natalia-trouiller-la-vie-fsspx-le.html
Probable réponse de Mgr Fellay en juillet..pdf ou : http://tradinews.blogspot.fr/2012/06/apic-vatican-probable-reponse-de-mgr.html
Mgr Tissier – Winona – 15 juin 2012.pdf
* * *
Nous avions déjà dénoncé le double jeu et la responsabilité des Dominicains d’Avrillé :
C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !
Ici aussi, la vérité n’est pas dite !… et ils souhaitent certainement attendre l’officialisation prochaine du ralliement pour faire appel aux sacrements de leur mentor pour les ordinations reportées… et passer ainsi pour de fidèles résistants !
C’est la Guerre !
Depuis cinquante ans, on a vu l’application de ce terrible passage de la prophétie de La Salette : « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr ». N’est-ce pas d’actualité, plus encore aujourd’hui ?… Nous nageons dans le mensonge.
Notre Dame de La Salette, intercédez pour nous !