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28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

 

28 avril : Anniversaire du Dies Natalis de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

 

Nous fêtons cette année le tricentenaire du Dies natalis (1) du Révérend Père de Montfort.

Louis-Marie de Montfort

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (2) est né le 31 Janvier 1673 à Montfort sur Meu, en Bretagne, Missionnaire Apostolique, fondateur des prêtres Missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles de la Sagesse, il est mort à St Laurent sur Sèvre (Vendée) le 28 avril 1716.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a été béatifié par Léon XIII, le 22 janvier 1888, et il a été canonisé par Pie XII, le 20 juillet 1947.

 

Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde,
ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort,
détermine l’époque de leur glorification….

Cardinal Pie

 

 

Dans « Vie du vénérable Louis-Marie Grignion de Montfort : missionnaire apostolique, fondateur des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie et de la Congrégation des Filles-de-la-Sagesse » M. l’abbé Pauvert, curé de Châtellerault, écrit en Préface de son édition de 1875 :

Le Souverain Pontife a déclaré que le Vénérable serviteur de Dieu Louis-Marie Grignion de Montfort a pratiqué toutes les vertus d’une manière héroïque.

Venerable LM Grignion

Ce Décret solennel prouve qu’il n’y a aucun doute sur la sainteté de sa vie et de sa mort, et que ses vertus ont été assez héroïques et assez opportunes pour être dans notre siècle une glorification de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une preuve de l’énergie de sa grâce, une protestation contre les iniquités contemporaines, par conséquent un exemple et un nouveau stimulant de vertu pour les fidèles.

Monseigneur l’Évêque de Poitiers, dans un de ses éloquents panégyriques, dit ces belles paroles :

« Si les saints n’apparaissent pas fortuitement sur la scène du monde, ce n’est pas non plus le hasard qui, après leur mort, détermine l’époque de leur glorification. Dans le ciel des élus comme au firmament visible, c’est sur un signal du Très-Haut que les étoiles longtemps cachées et comme endormies dans un point reculé de l’espace, accourent en criant : Nous voici, et qu’elles commencent de briller pour celui qui les a faites : Stellae vocatae sunt et dixerunt : adsumus ; luxerunt ei cum jucunditate, qui fecit illas (Bar. III, 35).

Des rapports secrets et permanents ont été établis entre l’Église triomphante et l’Église militante, et quand Dieu nous destine de nouveaux combats sur la terre, presque toujours il nous montre de nouveaux alliés et de puissants protecteurs dans les cieux. »

C’est aussi sous ce rapport que cette cause a été envisagée à Rome.

« L’époque la plus glorieuse pour la France est le siècle de Louis XIV. Tous les genres de gloire s’y trouvent concentrés : victoires éclatantes, agrandissement du royaume, fin des guerres civiles, honneur et protection accordés au commerce, aux arts et aux sciences, réunion d’hommes célèbres dans l’armée, dans la magistrature et le clergé, construction de monuments splendides, gloire de la France rayonnant dans toutes les parties du monde. Mais, sous ces dehors brillants, on voyait poindre des germes de désordre ; trop concentré dans la recherche du luxe, de la richesse et de la gloire, le peuple français se détournait des pensées austères de la religion et du désir de ses fins immortelles.

Les voluptés et les délices franchissaient la cour qui les avait vues naître, corrompaient les âmes et préparaient la dissolution des mœurs. En un mot, malgré l’éclat du siècle de Louis XIV, la France laissait prévaloir chez elle les trois concupiscences dont parle l’apôtre bien-aimé : celle de la chair, celle des yeux, et l’orgueil de la vie qui vient du monde et non du Père.

« Mais Dieu, qui ne manque jamais à son Église et qui lui suscite des hommes choisis pour les besoins de leur époque, envoya à ce peuple séduit un homme dont toute la vie prêchait la folie de la croix. Tous les yeux se tournèrent vers cet homme puissant en œuvres et en paroles, dont les discours rappelaient les saintes pensées de la foi et inculquaient l’humilité et l’austérité de la loi évangélique. Dieu lui donna une manière d’être profondément ennemie des tendances de son époque : il ne voyait que par la foi, ne recherchait que la bassesse, n’aspirait qu’à la souffrance, et méprisait toute considération humaine.

Cette opposition flagrante et visible, qui était une censure des mœurs contemporaines, fournit aux ennemis de la doctrine et de la morale évangéliques une occasion de persécuter cet homme, de calomnier ses actions et ses paroles, de blâmer ses démarches comme singulières et déplacées. Cette persécution était si artificieuse qu’elle influença des hommes prudents et pieux qui le repoussaient ou le traitaient durement, en sorte qu’il souffrit de la part des bons et des méchants.

Admirable économie de la Providence ! Cet homme, tiré du monde pour confondre par la folie de la croix la sagesse du monde, devint, par la persécution, plus conforme à l’image de celui qui fut détesté et poursuivi par les hommes. »

Si la vie du V. Montfort fut une protestation contre le sensualisme de ses contemporains, l’Église, en proclamant ses vertus héroïques, nous donne une leçon et un exemple dont nous avons aussi grand besoin que les Français du XVIIIe siècle. Les germes de corruption qui ne faisaient qu’éclore se sont épanouis en toute liberté. Le besoin de la jouissance, l’horreur de la privation sont aujourd’hui le mobile de notre activité fiévreuse. C’est le but de l’énergie sociale et individuelle, c’est là que tendent les découvertes industrielles, les théories politiques et scientifiques. La morale elle-même s’est énervée : elle ne cherche plus sa sanction dans l’idée de Dieu et l’espoir de la récompense infinie ; elle n’impose le devoir et la répression des appétits que comme une condition de paix et de bien-être ici-bas ; elle nie la parole de l’Évangile qui avait dit : Heureux ceux qui pleurent ; elle soutient l’affirmation contraire et dit : Heureux ceux qui sont dans la joie ; elle étouffe l’idée surnaturelle dans son atmosphère sensualiste.

À notre époque, il faut donc étudier ces héros de la croix qui ont suivi de plus près la trace de leur maître. …

(…)

Dieu est admirable dans ses Saints. Ils sont le chef-d’œuvre de la sagesse et de la miséricorde infinie …

(…)

Nous avons trois preuves péremptoires de la mission céleste du V. Montfort : l’existence de ses deux congrégations, les miracles opérés par son intercession, le jugement de l’Église …

(…)

Il est une autre preuve de la mission du V. Montfort ; moins visible que les autres, elle n’échappe pas aux observateurs attentifs.

Lorsque les révolutionnaires de 93 promenèrent sur la France leurs fureurs impies, beaucoup de provinces courbèrent la tête, quelques-unes applaudirent ; deux seulement, la Vendée et la Bretagne, dirent comme les Machabées :

« Il vaut mieux mourir que de voir l’opprobre de notre nation ».

Pour quel motif ces deux contrées limitrophes, mais séparées par une barrière infranchissable, celle du langage, lancèrent-elles au combat leurs catholiques populations ? Parcourez notre histoire : à aucune époque, ont-elles été signalées comme plus pieuses que les autres ? S’étaient-elles jamais mises à la tête du mouvement religieux ? À la brillante période des croisades, ont-elles envoyé de plus nombreuses phalanges sous les étendards de la croix ? Non ; recueillez toutes les complaintes vendéennes, pas une seule qui en ait gardé le souvenir. Lisez les nombreuses ballades bretonnes, si soigneusement conservées ; une seule y fait allusion, encore c’est pour décrire les malheurs qui ensanglantèrent le manoir breton, pendant que le châtelain guerroyait outre-mer. Ont-elles fourni plus de chevaliers aux ordres militaires ? Non encore, puisque la langue bretonne n’était pas comptée au nombre de celles qui donnaient des électeurs pour le choix du grand Maître de Malte.

Il faut donc en conclure que cette exaltation et cette intrépidité de l’esprit religieux dans les provinces de l’Ouest sont dues à des causes récentes et presque contemporaines. La Bretagne le dut aux prédications de Michel le Nobletz, du P. Maunoir et du P. Bernard.

La Vendée le dut exclusivement au V. Montfort et à ses successeurs, qui firent passer leur foi et leur enthousiasme dans l’âme des prêtres et des paysans vendéens. C’est du pays où existait la maison mère de son ordre que partit le premier signal qui commença cette guerre de géants où gain de cause resta aux vaincus. Vers 1797, en voyant ces campagnes incultes, ces granges brûlées, ces villages veufs de leurs 400 mille habitants tombés sous le plomb ou sous le fer, les sages de l’époque déploraient ce sang versé pour rien : ils ne savaient pas que Dieu le conserve comme un trésor quand il a coulé pour la justice. La Vendée était à terre, mais sa sublime plaidoirie restait sans réponse. Elle avait prouvé que le sol français tremblera toujours sous les pas des oppresseurs de la vérité catholique ; tandis que la main du premier Consul semblait ouvrir les églises désertes et les cathédrales dévastées, c’étaient Cathelineau, Bonchamp, Larochejaquelein, Lescure, Charrette, d’Elbée, c’étaient ces laboureurs martyrs enfouis sous leurs sillons ensanglantés, c’étaient tant de pieuses paysannes, tant de pures jeunes filles guillotinées, fusillées ou noyées dont les ombres héroïques agitaient sur leurs gonds rouillés les portes de nos églises, les ouvraient à deux battants et y faisaient entrer à flots les populations redevenues catholiques. Sans cet immense holocauste, des législateurs révolutionnaires n’auraient jamais deviné la force latente du catholicisme. Dieu, d’ailleurs, n’eût pas laissé finir si vite ces saturnales où des impies dansaient les pieds dans le sang.

Les martyrs de la Vendée jouèrent auprès de la justice divine le rôle de ces victimes de l’Apocalypse qui disaient à Dieu : « Jusques à quand, Seigneur, qui êtes saint et vrai, ne faites-vous pas justice et ne vengez-vous pas notre sang ? » Cette vengeance miséricordieuse ne se fit pas attendre.

Que ce mépris de la mort, que cette foi ardente, que cette haine de l’impiété soit l’œuvre de Montfort et de ses fils qui continuèrent à évangéliser ces contrées, tous l’attestent, amis et ennemis, et les Pères du Concile provincial de Poitiers, demandant la béatification du V. Montfort, et les documents que Gensonne et autres fournirent à la Convention, et l’incendie de la maison de Saint-Laurent, le massacre des religieuses et des frères, et le martyre de deux missionnaires égorgés comme propagateurs du fanatisme dans la Vendée.

Toutes ces preuves de la sainteté et de la mission divine du V. Montfort ne sont plus nécessaires après le Décret du Souverain Pontife qui proclame ses vertus héroïques…

 

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Conférence de Philippe de Villiers

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Une excellente conférence de Philippe de Villiers. Vous l’avez vu et entendu à diverses reprises sur différents media, mais là, au salon du livre de Renaissance Catholique, vous découvrirez un PDV plus intime, encore plus libéré et qui parle, comme il se défini lui-même, en « chien d’avalanche » !

Quelques semaines après l’énorme succès de son ouvrage “Le moment est venu de dire ce que j’ai vu”, Philippe de Villiers est allé à la rencontre de ses lecteurs au Salon du Livre de Renaissance Catholique. L’occasion pour lui de s’amuser des politiques qu’il dépeint mais aussi… d’annoncer une suite…

 

Zoom : Philippe de Villiers : “Le moment est venu de les déférer pour haute trahison” (11-12-2015)

 

 

« Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit accomplir » a dit Joseph de Maistre. Celle de la France est d’exécuter les gestes de Dieu, « Gesta Dei per Francos ».

Et le grand Philosophe d’ajouter. « Le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires et la protection accordée à la France en sort aussi ; mais ces deux prodiges réunis se multiplient l’un par l’autre, et présentent un des spectacles les plus étonnants que l’œil humain ait jamais contemplés » (Considérations sur la France, ch. II, p. 8 et p. 27.).

 

Bannière « Gesta Dei Per Francos »

Bannière « Gesta Dei Per Francos » des Amis du Christ Roi de France

 

 

Quand La Vierge Marie revient sur terre pour nous…

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La Très Sainte Vierge Marie est revenue sur terre dans différentes Apparitions.
Rue du Bac à Paris, à La Salette, à Pontmain, à Fatima, à Beauraing, à Banneux…
Elle vient nous délivrer ses Messages.

« Quand La Vierge Marie revient sur terre pour nous… » de Cave Ne Cadas sur Vimeo.

 

 

LA « GRANDE NOUVELLE » DE LA SALETTE EST-ELLE UN ORACLE DIVIN ?

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Après Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat poursuivons quelques temps avec Maurice CANIONI dans son dernier livre :

 

Dieu Sera Servi et Glorifié

Par Maurice CANIONI

(Extraits)

 

Canioni : Dieu sera servi et glorifié

 

INTRODUCTION

La Sainte Église est Maîtresse par son pouvoir doctrinal, sanctificateur, législatif et coercitif ; elle est Reine car toutes les nations, doivent lui être « assujetties et lui obéir (Dan. 7, 27). »

La concorde de la Sainte Église et de la puissance civile est voulue par Dieu. Elle est éminemment aimable et désirable, car elle concourt à la Gloire de Dieu, édifie le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, facilite aux individus, aux familles, aux sociétés l’acquisition du nécessaire à la vie temporelle dans la paix sociale, et surtout à chaque personne la poursuite du salut éternel.

Veuillot par NadarDans L’illusion libérale, Louis Veuillot décrit admirablement cette alliance des deux forces : la tiare et l’épée, la parole de Vérité et le bras séculier :

« La société chrétienne, dans l’état normal, se maintient et s’étend au moyen de deux forces qui doivent être distinctes non séparées, unies non confondues, subordonnées non égales. L’une est la tête, l’autre le bras ; l’une est la parole suprême et souveraine du pontife, l’autre la puissance sociale. La société chrétienne étant premièrement et avant tout chrétienne, soumet tout à cette première loi ; et elle met toutes choses en leur place, parce qu’elle met d’abord à sa place son seul vrai Seigneur et Maitre, Jésus-Christ. Elle le met à sa place souveraine dans la société comme tous les fidèles le mettent à sa place souveraine dans les âmes [et dans la famille] ; et de là naissent l’ordre, la liberté, l’unité, la grandeur, la justice, l’empire, la paix. Ainsi, à travers et malgré les déchirements suscités par les passions de l’infirmité humaine, se forma dans sa variété magnifique cette communauté de l’Europe qu’on pût appeler la République ou même la Famille chrétienne ; œuvre merveilleuse, brisée par l’hérésie lorsque la paix intérieure et le progrès des arts lui promettaient la gloire d’étendre au genre humain tout entier le bienfait de la Rédemption. […] Ces deux pouvoirs unis, distincts et subordonnés, par lesquels la société chrétienne se régit, c’est ce que l’on appelle les deux glaives. Car la parole ne serait rien, si elle ne pouvait être, à certain moment, aussi un glaive. La mansuétude du Christ a voulu deux glaives pour que la répression tombât plus tardive et pût être prévenue. Le premier glaive, celui qui ne déchire que les ténèbres, demeure au pouvoir patient et infailliblement éclairé du Pontife. L’autre, le glaive matériel, est dans la main du représentant de la société, et afin qu’il n’erre pas, il doit obéir au commandement du Pontife. C’est le Pontife qui le fait sortir du fourreau et qu’il y fait rentrer. Son office est de réprimer l’erreur agressive, une fois définie et condamnée, de la lier, de l’abattre ; de donner protection à la vérité, soit qu’elle ait besoin de se défendre, soit qu’elle se trouve dans la nécessité d’attaquer à son tour. La main séculière doit faire passage à la vérité, assurer la liberté de ses enseignements, garder au loin la vie de ses ambassadeurs et de ses disciples (1). »

La Révolution de 1789 a déclenché le paroxysme de la guerre à mort entre les deux postérités (Gen. 111, 15). Dans le but d’instaurer l’imperium de Satan sur les nations et sur l’humanité, les gouvernants qui en sont issus pervertissent les cœurs et les intelligences par les lois et l’instruction, corrompent le christianisme par les modes et les principes maçonniques, instrumentalisent l’Église pour l’affaiblir, l’isoler du peuple chrétien et l’éliminer. Confronté au mépris, à la haine et à la violence des États antichristiques, le Saint-Siège proclama fidèlement la Vérité mais, en pratique, fit preuve d’esprit de conciliation et, au prix de grands sacrifices, « pour le bien et la paix du monde », dira Pie XI, pactisa avec ses ennemis.

On dévoile ici une plaie que d’aucuns préféreraient sans doute laisser ensevelie sous la poussière des archives de la petite histoire ! Cependant, hier, aujourd’hui et demain sont un, et le courage de la vérité de l’histoire du temps passé est garant de celui de la vérité de l’heure présente. Depuis le Concordat de 1801, sous la contrainte des gouvernants issus de la Révolution, le Vatican, par volonté de résignation et d’accommodement, a laissé se distendre jusqu’à la rupture l’amarre qui retenait la société chrétienne solidement fixée au Port, c’est-à-dire le Droit chrétien public fondé sur la théologie et la loi ecclésiastique. Cette politique vaticane généra ce que l’on peut dénommer une antithèse entre la Parole de Vérité et les actes relevant des rapports avec la puissance civile antichrétienne.

Cette « fine diplomatie », menée opiniâtrement durant près de 150 ans, a sapé la résistance des autorités religieuses et celle des fidèles à la grande SÉDUCTION de la fin du temps des Nations (Lc. 21, 24). Elle a favorisé et accéléré la « défaite des saints » (Apoc. 13,7) en soumettant les baptisés, constitutionnellement, juridiquement, socialement, aux « pouvoirs établis » tous imbus « des valeurs et des principes » sataniques de la Révolution. Tôt ou tard, « les chefs, les conducteurs du peuple » devaient butter sur l’alternative, soit d’une remise en ordre RADICALE afin d’œuvrer réellement pour le règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, soit de fuir en avant en définissant, formulant, en principes et en droit, leur transmutation du royaume de Dieu en paradis socialiste et démocratique. La deuxième voie a été choisie en Vatican II qui a réalisé les épousailles des Princes de l’Église avec la démocratie de la maçonnerie universelle et transmué la religion de Jésus-Christ en un diabolique syncrétisme religieux. Contra factum non valet argumentum.

L’Église a perdu sa suprématie sur les Peuples, les Nations et les États quand elle a été privée de son bras séculier. « La force à sa place et faisant son office, voilà l’état régulier. […] Il faudrait (…) donner avec joie tout son sang pour remettre la force dans son sens légitime, pour l’attacher au seul service du droit. La force doit protéger, affermir, venger le plus grand, le plus illustre, le plus nécessaire droit de l’homme, qui est de connaitre et de servir Dieu ; elle doit mettre l’Église à même de dispenser ce droit à tout homme sur la terre. N’abandonnons pas cette vérité que le catholique libéral jette et noie dans le courant, avec tant d’autres (2). »

L’impuissance grandissante du Saint-Siège, sa collusion avec les ennemis du Christ-Roi, l’asservissement des nations chrétiennes aux puissances antichristiques, triple cause instrumentale de l’apostasie générale, étaient-ils inéluctables, irrémédiables ? Mysterium iniquitatis !

Pourquoi s’étonner ? C’est notre histoire depuis la fin du 17ème siècle, résumée dans la « grande nouvelle » apportée à La Salette. La sainte foi sera oubliée, le relâchement pour le service de Dieu sera universel ; les méchants se livreront à toutes sortes de crimes : le blasphème, la profanation du dimanche, la violation de l’abstinence et du jeûne, l’oubli de la prière ; les gouvernants se ligueront pour combattre Jésus-Christ ; les bruits de guerre rempliront la terre ; les mauvais livres abonderont, personne ne s’entendra plus, on ne verra qu’homicides ; une fausse lumière accumulera les ténèbres sur toute la terre, le Saint-Siège perdra la foi et l’Église sa visibilité ; de grands malheurs s’abattront sur l’humanité à la mesure de ses crimes qui percent la voûte des cieux. Nous sommes les témoins et les acteurs de ce drame de la fin des temps brossé par la Vierge à grands traits bibliques. Les hommes s’inquiètent et s’angoissent pour leur avenir ; ils espèrent un libérateur, un homme providentiel qui remettrait de l’ordre dans la maison de l’humanité : Satan se rendra roi du monde en la personne de l’Antéchrist.

Mais alors, le dernier jour du monde serait-il proche ? La Très Sainte Vierge ne le laisse pas entendre. Au contraire, elle promet le Règne de Dieu après la purification universelle et le renouvellement de toutes choses.

 

CHAPITRE I

 

La « Grande Nouvelle »
de la Salette
Est-Elle un Oracle Divin ?

 

Notre-Dame de La Salette

« Et Bien, Mes Enfants.
Vous le Ferez Passer à Tout Mon Peuple »

 

Dans le cours de cette étude, nous appliquerons fréquemment les paroles de Notre-Dame de La Salette aux évènements et à la tragique situation ecclésiale actuelle. Nous pensons en effet qu’il y aurait grande imprudence et sûrement inconvenance, sinon du mépris envers la divine Marie, de ne pas éclairer par ses avertissements la « crise affreuse » que nous traversons, et de ne pas voir en eux une confirmation du jugement théologique que nous devons porter sur ce drame sans précédent. Certains clercs et laïcs, bien que se disant dévots de La Salette, se récrieront : Le Message de la Vierge de La Salette n’est pas un oracle divin, il n’est qu’une révélation privée ; par conséquent nous sommes tenus à certaines réserves dans son utilisation et son interprétation ; on ne peut, sans analogies imprudentes ou prophétisme de mauvais aloi, en voir la réalisation dans l’évolution ecclésiale du dernier siècle et demi, ni l’appliquer aux gravissimes et inouïs désordres actuels.

 

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Written by Cave Ne Cadas

juillet 11th, 2015 at 11:00 pm

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Ralliement F$$PX : Éclipse Totale !

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Mise à Jour du dimanche 23 novembre 2014

Contacté, l’abbé de Cacqueray dément en nuançant : ce n’est pas encore signé mais très très imminent et renvoie — hélas sans humour ! — aux deux communiqués, de Rome et de Menzingen, après la dernière réunion-farce. Alors qu’ils suent la fausseté et la manip’, l’un comme l’autre ! Mentalement tout est déjà fait et le seul fait de rencontrer ces « anti-christ » est une trahison envers le fondateur qui les qualifiait déjà ainsi, avec justesse, il y a vingt ans : que dirait-il à ce jour ?

 
scoop_blanc

Nous recevons ce matin le message suivant d’un ami bien informé et de source sûre…

 

Objet : ralliement

Chers amis, ce message global, en toute hâte, juste après avoir reçu l’autorisation de la part de mon informateur, de le diffuser : l’abbé de Cacqueray, désormais novice chez St François, et donc libéré de toute contrainte, vient de téléphoner à M. Hubert Guillemin, de Brest, pour lui dire que Menzingen avait signé avec Rome. C’est fait !

 

Par ailleurs, l’abbé Morel, du district des E.U., prêtre « conciliaire » réordonné sub conditione, a reçu de ses anciens confrères minutanti de la Curie l’information suivante : la Fraternité envoie à Rome depuis quelques jours les CV de tous ses prêtres, pour préparer leur intégration.

 

Autrement dit, nous entrons maintenant dans l’Éclipse Totale de l’Église !

Éclipse totale du soleil (l'Église catholique)

Il ne nous reste plus — comme les sous-mariniers — qu’à « Partir ». Quitter le quai, la lumière, les bruits du monde…plonger pour partir vraiment, longtemps, enfin… car ce sera maintenant « L’heure des ténèbres » ! et préparer nos « cierges de la Chandeleur ».

Jusqu’au tout dernier moment, chacun aura profité d’être à terre pour téléphoner à ses proches, avec lesquels il n’y aura plus de contact pendant de longues semaines…

Padre Pio écrit ceci entre février et mai 1950 :

« Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.

L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.

Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible. Mes Anges qui seront les exécuteurs de ce travail sont prêts. Ils prendront un soin spirituel d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi et qui ne croiront pas à Mes Prophéties.

Des ouragans de feu seront lancés des nuages et s’étendront à la terre entière. Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits. Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.

Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création. Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas. Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère. Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.

La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre. Fermez toutes les portes et les fenêtres. Ne parlez à personne de l’extérieur. Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés. Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.

Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint. La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas. Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.

Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre. Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume. Satan triomphera mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.

Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre. Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.

Il faut prier ! Dites pieusement le chapelet en commun si possible, ou seul, mais dites-le bien. L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.

Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour. L’humanité est pire que lors du déluge.
L’humanité étouffe dans le marasme du péché. J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde. »

Depuis l’éruption solaire survenue le 24 octobre 2014… On assiste sur Internet à des rumeurs de « 3 jours de ténèbres » pour décembre 2014 qui aurait pour origine une tempête solaire. Selon les sites Internet qui ont relayé l’information, une tempête solaire devait priver la Terre de lumière pendant trois jours complets, les 21, 22 et 23 décembre 2014. (Étonnant, n’est-il pas !!!?)

 

* * *

 

Suite du message de notre correspondant ami :

Enfin, le site « Un évêque s’est levé » est remplacé — avantageusement — par « Reconquista.blog ». Vous y trouverez, dans la marge de droite, un article très éclairant sur « Mgr F. et l’éthique du commerce » (ou quelque chose d’approchant) : on y apprend de l’abbé Girouard, interrogeant l’abbé Wegner, que la nouvelle tactique de la Fraternité sort toute armée des conseils d’un expert en commerce. Il faut, dit-il, pour lever l’hypothèque du papisme [car les conciliaires sont des fanatiques du pape, et ses hérésies leur importent peu], être dans la place. Le fruit romain est mûr (décadence morale absolue – cf. B.XVI claustré pour cause d’inculpation !-, finances à zéro, cardinaux jouisseurs et incrédules… etc, etc) et l’héritier sera le prélat sérieux, bonne morale et bonne messe, qui sera là au jour de la passation de pouvoir.

 

Église en déshérence, Fellay légataire universel par captation d’héritage, dirait le juriste.

À quand Fellay Ier ?

Je résume, allez y voir !!!

Avec cela vous êtes au courant de (presque) tout avant tout le monde.

Amitiés à vous tous.

 


 

Nous savions que la gente-dame « Gentiloup » avais sabordé son forum fin octobre… (suite aux rumeurs d’Internet sur les « 3 jours de ténèbres » pour décembre 2014 qui aurait pour origine la tempête solaire…?) mais de là à dire qu’il « est remplacé — avantageusement — par “Reconquista.blog”« … ce blogue (http://cristiadatradicinalista.blogspot.fr/) est tenu par La (fausse) Résistance.

Ce blogue propose en effet dans sa colonne de droite une série de sites de la « Résistance francophone » dont « Institut Chrétien de Recherches et d’Études Sociales » propose ce vieil article de juillet 2013 :

Mgr Fellay vient d’épouser l’Éthique des Affaires

La nouvelle a été révélée par l’abbé Girouard, dans son sermon du 2 juin 2013. Ce prêtre canadien, résistant au vent de ralliement qui balaie la FSSPX, a rendu compte d’un fait important expliquant la nouvelle attitude de Menzingen vis-à-vis de la Rome conciliaire. De quoi s’agit-il ?

(http://www.icres.pro/article-mgr-fellay-vient-d-epouser-l-ethique-des-affaires-119054049.html)
 

R.P. Roger-Thomas Calmel : BRUMES DU « RÉVÉLATIONISME » ET LUMIÈRE DE LA FOI

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Le R.P. Roger-Thomas Calmel, O. P.

 

Brumes du « Révélationisme »

Et Lumière de la Foi

Par le Père Roger-Thomas Calmel, O. P.

Itinéraires
Itineraires N° 181 (mars 1974)
N° 181 (mars 1974)

 

J’appelle « révélationisme » une confiance désordonnée dans les révélations privées ; confiance qui n’est pas assez éclairée et rectifiée par la raison et par la foi.

L’expérience montre que les chrétiens atteints soit d’« apparitionisme » soit de « révélationisme » sont gens difficiles à guérir.

Je voudrais au moins que leur maladie ne soit pas trop contagieuse, et c’est pourquoi je rédige cette note.

Pour sûr je ne reproche pas à ces frères dans la foi de croire au merveilleux d’ordre privé, ni à son rôle indispensable dans l’Église, mais bien de le situer pratiquement au-dessus de l’Écriture et de la Tradition ; ensuite d’équiparer les faits merveilleux les plus différents ; enfin de laisser désorbiter leur vie intérieure par le merveilleux, au lieu de la mettre sous l’empire des vertus théologales qui sont le centre véritable de toute vie dans le Christ.

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