Une excellente conférence de Philippe de Villiers. Vous l’avez vu et entendu à diverses reprises sur différents media, mais là, au salon du livre de Renaissance Catholique, vous découvrirez un PDV plus intime, encore plus libéré et qui parle, comme il se défini lui-même, en « chien d’avalanche » !
Quelques semaines après l’énorme succès de son ouvrage “Le moment est venu de dire ce que j’ai vu”, Philippe de Villiers est allé à la rencontre de ses lecteurs au Salon du Livre de Renaissance Catholique. L’occasion pour lui de s’amuser des politiques qu’il dépeint mais aussi… d’annoncer une suite…
Zoom : Philippe de Villiers : “Le moment est venu de les déférer pour haute trahison” (11-12-2015)
« Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit accomplir » a dit Joseph de Maistre. Celle de la France est d’exécuter les gestes de Dieu, « Gesta Dei per Francos ».
Et le grand Philosophe d’ajouter. « Le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires et la protection accordée à la France en sort aussi ; mais ces deux prodiges réunis se multiplient l’un par l’autre, et présentent un des spectacles les plus étonnants que l’œil humain ait jamais contemplés » (Considérations sur la France, ch. II, p. 8 et p. 27.).
Philippe de Villiers est sur la bonne voie… On peut dire ça comme ça…
Quoique pour certains que je connais (eh non ! vous n’aurez aucun nom ! je précise qu’il ne s’agit pas de votre serviteur) et non des moindres, Ph. de V. constitue ce qu’il convient d’appeler un « leurre » dans la mesure où il ne va peut-être pas encore jusqu’au bout de certaines conclusions…logiques. Mais laissons lui le temps de la réflexion, de la méditation et de l’analyse finale et voyons surtout s’il ne cherche pas, dans les mois ou années à venir à revenir en politique par des chemins de traverse ou des sentiers très détournés ! Ce retour serait alors, à mon humble avis, la plus grande erreur de sa part car, lorsqu’on se laisse « reprendre » par le système, il ne vous lâche plus…jusqu’à l’impénitence finale.
Je ne vais ni analyser sa conférence ni revenir systématiquement sur les points forts et la ligne directrice de sa pensée car les lecteurs le feront tout aussi bien que moi, surtout s’ils sont attentifs à ses démonstrations.
Néanmoins il faut bien avoir à l’esprit que ce qui compose son auditoire appartient au vaste champ de la droite dite nationale et va sans doute même un peu au-delà. Outre que certains n’auront de cesse, l’âme pavée des meilleurs intentions, d’exercer sur lui d’amicales pressions afin qu’il refasse de la politique, puisque paraît-il la politique c’est très important, ce que je me garderai bien de nier. Nous autres catholiques providentialistes, antilibéraux et semper idem, devons, quoiqu’il arrive, garder toujours présent à l’esprit que nous sommes en France et que le problème politique français est inséparable, quoi qu’on dise ou qu’on ait oublié, de ce choix divin qui s’est concrétisé par la loi salique et le baptême de Clovis et de tous ses gens. Le Trône et l’Autel, la doctrine des Deux Glaives ne doivent un seul instant déserter nos esprits : oui, cela n’a jamais été aussi dur, aussi surréaliste même dans ce monde moderne ultra-technicisé, ultra-conformiste, ultra-libéral et ultra-humaniste.
Ce sont précisément ces phares qui doivent surmonter nos autels personnels et ne nous pas faire perdre de vue le cap ultime qui est celui du salut à la fois individuel et collectif. Le règne du Sacré-Cœur n’est que cela mais pas moins que cela !
Dans un bel élan de son style oratoire si particulier , Philippe de Villiers a rappelé qu’en France c’est GESTA DEI PER FRANCOS et rien d’autre, même si j’aurais tendance, presqu’instinctivement , à remplacer « DEI » par « Daemoni » !!! La France fera son chemin de Damas (avec ou sans Bachar !!! hihi !) mais nous n’en savons encore ni l’heure ni le jour. Bien des épreuves et des châtiments attendent encore notre Occident spirituellement mort et intellectuellement avachi…pour paraphraser à la fois Soljenytsine et De Villiers.
J’ai bien aimé cette comparaison avec la dormition de la T. Ste Vierge, sauf que cette dernière était dans un état d’impeccabilité absolue alors que notre pauvre France en est encore très loin…… D’où la nécessité des châtiments, car l’enfant qu’on ne corrige pas non seulement ne s’amende pas mais devient bien pire avec le temps qui passe……
Je crois donc plutôt que nous sommes en état de collapsus profond et comme possédés par des entités démoniaques. La différence avec la dormition, c’est que lorsque nous allons nous réveiller de ce très long cauchemar, cela va faire très très mal !!!!… Beaucoup vont en mourir…et là ce ne seront plus les kalachnikov de l’État Islamique mais la colère de Dieu qui aura fait son travail de tri et de sélection. Craignons alors de ne pas être de ces bonnes herbes qu’on jette avec l’ivraie……
Oremus……
Deux réserves : la politique n’est pas « l’art des causes », ce qui ne veut pas dire grand chose, « la Chine c’est l’avenir », mais c’est un encore un peu coco.
En dépit de toutes les réserves que l’on peut avoir vis-à-vis d’un homme politique de la République — fût-il retiré des voitures —, je crois en l’honnêteté foncière de Philippe de Villiers. Et je crois en sa sincérité quand il dit ne pas avoir la moindre envie de retourner dans la mare aux couleuvres, dont il a dû avaler un si grand nombre. Certes, il ne veut pas insulter l’avenir et n’exclut pas d’emblée que des événements chaotiques encore inimaginables puissent le sortir de sa retraite vendéenne, où réside l’œuvre de sa vie, mais on sent bien qu’il en sortirait à reculons. L’homme est en train de se débarrasser peu à peu de toutes les sourdines que lui imposait sa condition antérieure, et il laisse enfin parler le fond de sa pensée… Peut-être pas encore le tréfonds, à cause des lois liberticides qui lui vaudraient une arrestation immédiate par la police politique du régime totalitaire en place…
Ce que je retiens de cette conférence très intéressante (dans laquelle l’orateur ne peut éviter des redites par rapport à ses interventions antérieures), c’est d’abord son humour corrosif. Le passage sur les deux jumeaux maléfiques Jubius et Fappé est un monument de rosserie particulièrement réjouissante. Mais je retiens surtout ce qu’il a d’ores et déjà compris au sujet de la secte conciliaire (sans préjudice d’autres illuminations futures). À savoir que les pantins de ladite secte suivent servilement les consignes de la Secte des sectes en vue de la disparition, ET des nations, ET du catholicisme. Il n’est que de lire leurs dernières déclarations pour se convaincre que ces gens-là constituent désormais une courroie de transmission de la machine globalisante en train de se mettre en place. Je pense non seulement à l’inénarrable « Mgr » Trente-Trois, mais aussi aux autres crapules mitrées qui, depuis Rome jusqu’au dernier néo-diocèse de notre pays, relayent avec zèle la pensée unique et obligatoire de type Com 21, No Frontiers et No limits, non sans travailler d’arrache-pied — dans la même logique — à l’instauration d’une religion noachide destinée à offrir un marche-pied à l’Antéchrist.
Philippe de Villiers est ce que les Anglo-saxons appellent un très efficace « whisle blower », c’est-à-dire un donneur d’alerte. Ne serait-ce qu’à ce titre, on doit lui savoir gré d’avoir écrit ce livre tonitruant, qui a heureusement trouvé son lectorat.
Cher François T. j’ai apprécié toutes vos pertinentes remarques et appréciations au sujet de Philippe de Villiers et je peux souscrire à votre intervention puisque nos points de vue se rejoignent dans un bel élan d’optimisme tempéré par ce rôle de donneur d’alerte que vous lui prêtez.
Je serai moins enthousiaste concernant son lectorat car, comme il l’avoue lui-même dans d’autres interventions, seule une partie comprendra véritablement la portée de son message.
Et je pense que les « illuminations futures », si elles arrivent, élimineront encore davantage de lecteurs du « champ visible de la lumière »…mais nous n’en sommes pas encore là…
2017 semble résonner dans maints esprits comme une date à la fois maléfique et quasi-prophétique où la conjonction des possibles rendra toute prospective d’avenir fort aventureuse…
Quant à ce qui retient vraiment notre attention — le retour hypothétique en politique — je me permettrai d’émettre quelques nuances car, si l’honnêteté de Philippe de Villiers n’est pas en effet en cause ici, l’on ne saurait être d’une prudence extrême concernant la rouerie démoniaque d’un système qui est passé maître dans la manipulation des âmes, des esprits, des affects et des intelligences… Il ne faut jamais se départir de sa très longue cuiller…et encore mieux vaut-il ne pas se risquer à l’employer !…
Ainsi l’honnêteté présupposée de Ph. de Villiers ne le dédouane pas d’une position de fond et de principe qui n’est encore qu’en gestation et que son art oratoire et son sens de l’humour corrosif habillent encore d’un vêtement un peu trop ample pour un homme au passé si controversé.
Les couleuvres dorment de leur sommeil profond et je crois qu’il serait malvenu sur le plan d’une praxis résolument engagée de les réveiller par je ne sais quel prétexte d’« événements chaotiques » qui viendraient le « sortir de sa retraite vendéenne ». C’est peut-être sur ce point que nous divergeons un tantinet cher François T. Sortir du système n’est pas seulement un choix de circonstance, ni d’événementiel (avec tout le « passionnel que cela recouvre) mais un choix de principe fondé sur une doctrine antilibérale et une analyse contre-révolutionnaire sans ambigüité, sans remords et sans compromissions.
On ne saurait également trop prémunir notre Vicomte de ces « crapules mitrées » (l’expression est belle mais encore trop gentille !) que vous évoquez, cher François T. , et dont la force de nuisance peut encore avoir un impact pervers si subsiste dans son esprit le moindre relent de cette confusion qui consiste à confondre la secte conciliaire avec l’Église Catholique. Les milieux tradis et conservateurs qui entourent notre orateur de leurs sollicitudes et de leur écoute restent un danger potentiel qu’à mon sens il ne faut pas négliger.
Il n’empêche bien sûr que Philippe est sur la bonne voie et nous ne saurions trop l’encourager à y rester !
Tous les chemins ne mènent plus à ROME……
« l’ancien leader souverainiste revient sur tous ses combats contre l’Europe de Maastricht d’abord, mais aussi contre les pesticides fabriqués par les grands groupes qui déciment les abeilles. Toujours au nom d’une certaine idée de la France. Quitte à passer pour un Don Quichotte chouan qui chargerait les derniers moulins du bocage vendéen. »
Libération 06 octobre 2015.
Sans commentaire !!
Si Philippe de Villiers rappelle : « Le châtiment des Français sort de toutes les règles ordinaires et la protection accordée à la France en sort aussi ; mais ces deux prodiges réunis se multiplient l’un par l’autre… »
je n’observe en revanche, en ce qui me concerne, que le châtiment qui s’est déroulé et qui se poursuit comme suit :
— Dans l’arrière théâtre où siègent le Vrai « metteur en scène », et le faux, La Geste de Dieu par les Francs a été éclipsée par l’occulte Geste du diable par les franco-fraternels.
— Sur la scène, Le simulacre des Cinq « Républiques » Prétendues françaises (qui éclipsait la France-Royaume de J.C.) est aujourd’hui lui-même en cours d’éclipse au profit d’une supercherie de « république » islamo-cosmopolite.
— Sur l’avant-scène, le leurre de la démocratie représentative va être prochainement jeté aux orties, après avoir rendu tous les services qu’on attendait de lui. Une gouvernance scientifique et sécuritaire lui sera substituée.
Cette démocratie aura permis le génocide républicain d’environ 5 millions de français sur un siècle, puis, sur un demi-siècle, le « grand remplacement ». Il a lobotomisé les réflexes et les sentiments des Français rescapés, comme ceux des « grands remplaçants » ; ces derniers ont été en effet persuadés qu’ils étaient les seuls acteurs (moraux et religieux) de la razzia que la « Gesta du Démon » leur a purement et simplement offerte en réalité sur un plateau.
Et pire encore, cet abandon de la « Démocratie Française » sera plébiscité par cette masse confuse de minorités mixées : de fait, l’abstention massive, le vote « extrémiste », la « dissidence », « le populisme islamophobe » et surtout la disqualification, téléguidée en très haut lieu, d’une classe politicienne honnie : tout va concourir à ce qu’enfin les nouveaux « consommateurs de la politique » consentent unanimement à ce but qui a été prémédité à leur intention depuis longtemps.
Ce sera la gestion privatisée, « concertée », et dé-« régalianisée », des intérêts collectifs des citoyens cosmopolites des treize régions hexagonales, au moyen de fonctionnaires choisis par la Banque, et par des experts éclairant le relais mental opéré par des médias de plus en plus intrusifs… On sera donc loin de la « servitude volontaire » dont on nous rebat les oreilles, mais bien d’un quasi-désir de possession diabolique…puisque la Banque ne peut qu’inspirer des valeurs « bancaires » à cette nouvelle république : horizontalité, proximité, solidarité…
(N.B. de multiples et prétendus « sondages d’opinion publique » lancent d’ailleurs les idées de suppression de la démocratie classique et d’un gouvernement d’experts, entre autres…)
En conclusion, la protection accordée à la France qui sort de toutes les règles ordinaires confirme une fois de plus notre pensée de catholiques semper idem, antilibéraux et providentialistes. Il sera de plus en plus aveuglant qu’il n y a que deux esprits : celui du démon qui inspire le désespoir apocalyptiste, celui du Saint-Esprit qui oblige à penser qu’à l’heure ultime et fatale, seul un chef hors du commun, sorti du cloaque immonde où a sombré la France et derrière elle l’Europe, et qui sera voulu par le Bon Dieu, rétablira le rempart de la cité du Bien !