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16. Octobre : Saint Michel au péril de la mer

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16. Octobre : Saint Michel au péril de la mer.

 

Le 16 octobre de l’an de grâce 708 (ou peut-être 709), l’évêque d’Avranches Saint Aubert, à la suite de l’apparition de l’archange Saint Michel, consacra sur le Mont Tombe, rocher de la côte normande, un premier sanctuaire en l’honneur du Prince de la Milice céleste.

L'Archange, vainqueur de Satan au dessus du Mont Saint-Michel

Le Mont Tombe dominait alors de sa masse rocheuse une forêt et des landes qui furent peu après englouties par un raz de marée. Le Mont devint une île et fut dès lors souvent appelé « Saint-Michel-au-péril-de-la-mer ».

Abbaye puissante et lieu de pèlerinage jadis renommé dans toute la Chrétienté, le Mont-Saint-Michel — bien qu’aujourd’hui dépouillé de ses moines, partiellement détruit, irrémédiablement affligé par les pillages de la révolution, souillé par de multiples profanations et livré à des hordes touristiques rarement intelligentes — ne cesse cependant pas de répéter à ceux qui sont capables d’ouvrir les oreilles de leur âme les leçons de son majestueux silence :

« Lorsque les flots menaçants montent inexorablement, lorsque la terre sous vos pas perd toute consistance, lorsque les éléments contraires vous encerclent, lorsque vos mains tremblantes ne trouvent plus rien de solide pour s’y cramponner… ne perdez cependant pas courage. Levez les yeux et appelez à votre aide l’Archange victorieux ! Invoquez le Prince des armées célestes ! Confiez-vous en sa sainte garde, et laissez-vous saisir par sa force invincible : la foi en Celui qui est le seul Fort, le seul Puissant, le seul Roi pour l’éternité ; Celui qui n’à point d’égal — « Quis ut Deus ? » — et qui est le Sauveur aimant de ceux qui se confient en Lui. »

Nous sommes en effet tous menacés par des flots en furie, nous sommes tous exposés « au péril de la mer », une mer d’iniquité qui voudrait submerger le monde et engloutir les âmes dans d’effrayants abîmes.

 

Collecte de la Messe propre de l’apparition de Saint-Michel au Mont Tombe :

« Dieu éternel et tout puissant qui, par un privilège sans pareil, avez daigné nous réconforter par la glorieuse apparition du Bienheureux Archange Michel, accordez-nous sur la terre le constant appui de son actuelle protection, et dans le Ciel la joie éternelle à ses côtés. Nous vous le demandons par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

 

 

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BABYLONE A VOLÉ LE NOM DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM

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Important

 

Babylone a Volé le Nom de la Nouvelle Jérusalem

 

Comment l’Église est-Elle Éclipsée ?

 

L'Église éclipsée

par Amabilus Manziaci

 

« Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème,
ayant sept têtes et dix cornes » (Apo, XVII, 3).

 

 

Notre-Dame de La Salette aurait-elle confondu les Tartuffes de la « Tradition » et autres Bourgeois Gentilshommes de la théologie ?

ND de La Salette

Comprendre le Dépôt de la Foi implique de remonter aux principes les plus élevés. Le premier d’entre eux appartient au domaine de l’histoire : connaître et assimiler les circonstances historiques de la Révélation. C’est en vertu de l’acte de Foi que nous consentons à ne pas pouvoir remonter au-delà de ce premier axiome (1). Le deuxième principe qui lui est subordonné, dépend de l’ordre de la philosophie. L’intelligence théologique est bâtie avec et sur lui, mais c’est encore en vertu de l’acte de Foi que nous décidons d’assujettir notre discours philosophique au principe premier du donné transcendant et historique de la Révélation (2).

À partir de ces fondements, nous concevons en premier lieu, le Dépôt de la Foi, et en particulier, nous concevons l’Église sous son rapport semper idem ab initio. En second lieu, nous observons un fait nouveau ; ce fait peut être désigné sous le terme de « désordre », en ce sens qu’il signifie un fait où la pérennité d’une entité et l’intangibilité de sa définition, se trouvent confrontées à une conjoncture semblant les contredire. Cette réalité de scandale, — de « pierre qui risque de faire chuter » — reste pour nous à éclaircir et à qualifier au regard d’un ensemble de faits procédant antérieurement de l’entité de l’Église semper idem.

Et c’est à l’aune de ce rapport, double et hiérarchisé, que nous pouvons tenter de nous éclairer à l’unique lumière du Dépôt de la Foi, quittes à devoir jeter un regard critique sur les diverses thèses émises dans la « tradition ». Si chacune allègue rendre compte avec pertinence de la situation de l’Église depuis 1958, toutes participent d’une déficience commune ; vouloir accommoder toujours plus le Catholicisme à une agression qui devient de plus en plus intransigeante (3).

Notre propos veut compléter et préciser nos aperçus précédents intitulés : « Les mille erreurs des traditionalistes » et « Ces traditionalistes qui talmudisent le Droit divin »(4) sur le plan historique, théologique et métaphysiques. Il embrassera d’abord la portée du concept d’Église semper idem depuis 1958, puis les conséquences que le désordre suscite au sein de l’Église, et enfin les réactions autodestructrices qu’il inspire dans les esprits traditionalistes.

 

Sommaire :

  1. Voir l’Église semper idem en deçà de l’Église « en désordre ».

Pourquoi l’Église ne peut pas changer.

Ôter son masque à la Rome de Noé, Sodome et Babylone, qui prétend que l’Église change.

Nostalgie de l’Église « en ordre », les traditionalistes adhèrent au Leurre Conciliaire perpétuel.

  1. Le désordre, c’est l’Église éclipsée par le Leurre d’« un milieu Conciliaire organisé »

Comment se pose le problème entre les notions de « toujours » et de « désordre ».

La Thèse absurde d’une succession pontificale errant à long terme.

  1. Les diversions traditionalistes d’un grand désordre falsificateur.

 

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* * *

 

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Written by Iéschoua incorrect

juin 19th, 2015 at 11:58 pm

Posted in Amabilus Manziaci,Droit Divin,Église Éclipsée,La Question

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Un aveugle fou… jugé par d’autres aveugles… Ils vont tous dans la fosse !

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WILLIAMSON évêque catholique ? Que nenni !!! CQFD………

 

Mgr Richard Nelson WilliamsonChers lecteurs, Dieu ne laisse pas ses fidèles et adorateurs sans aucune lumière.

Car l’Esprit Saint, qui est l’ESPRIT DE VÉRITÉ, veille sans cesse pour garder jalousement le dépôt de la foi et surtout pour exciter les cœurs fidèles et de bonne volonté à toujours l’aimer davantage…ce dépôt…en esprit de vérité.

Pas d’amour véritable sans amour de la vérité. Car en Dieu coexistent éternellement ces deux réalités.

Comme nous l’allons voir, ce sont nos “frères et sœurs” dans la foi qui nous donnent les éléments certains du naufrage dans la foi de nos évêques traditionalistes. Mais objecteront certains, ils n’arrivent pas encore aux mêmes conclusions que nous, l’on ne peut donc pas les appeler frères dans la foi… L’amour est patient car la vérité est immuable et ne change pas… Aimons-les donc pour ce qu’ils sont capables de devenir et non pas pour ce qui nous sépare gravement encore d’eux, car contrairement aux hérétiques et apostats, eux ne rejettent pas a priori la vérité, ils la cherchent avec bonne volonté mais ont encore peur de conclure pour des raisons psycho-affectives que Dieu seul jugera au for interne… Oui, je sais, ils sont encore très tordus et donc toxiques !… Mais notre attention se porte ici plus particulièrement sur un évêque. Entre tordus, la compétition fait rage ! Et le traditionalisme de se décomposer chaque jour davantage… Néanmoins, notre attitude, charitable car sans concession, peut être déterminante afin que l’Esprit Saint daigne éclairer leur âme et leur intelligence, lever leurs doutes, calmer leurs craintes et exalter leur espérance. Oremus. (Qu’est-ce que je vais prendre !!!)

D’aucuns encore vont me dire que parler de naufrage dans la foi est excessif et qu’il ne faut pas éteindre la mèche qui fume encore….

Entendons-nous bien : proclamer la vérité n’a JAMAIS éteint les mèches qui fumeraient encore… Ici même, nous qui nous voulons catholiques semper idem, n’éteindront jamais les mèches…à condition qu’elles fument encore…là est toute la question !

Au for externe, chacun sera libre, après une lecture attentive et charitable de cet article de se prononcer sur la mèche “qui fume encore”…et de déclarer en conscience qu’elle ne fume plus !… À condition aussi d’en assumer toutes les conséquences pratiques…

Au for interne, que nul ne s’arroge ce droit car il n’appartient qu’à Dieu…qui aime d’un amour tout particulier ses consacrés.

Les plus critiques me diront que mon titre d’article semble indiquer clairement une position partisane au for externe… C’est bien possible… Petit privilège de celui qui s’exprime par écrit, un titre ne saurait orienter définitivement les esprits véritablement libres car fidèles aux impulsions de l’Esprit de Vérité. Aussi revendiqué-je ce droit et cette liberté chrétienne d’exprimer mon avis à travers une formulation ou un titre d’article.

La notion de “conversion” est tellement galvaudée au sein de la secte et de certaines chapelles dites traditionalistes, que je réclame ici un appel à la conversion d’un évêque dont on penserait objectivement qu’il n’est plus — stricto sensu — catholique…

Je vais laisser la parole d’abord à Mgr Williamson puis à la très intéressante critique — quoique aussi très tordue sous certains rapports — de ses propos.

Qu’on ne perde pas de vue l’unique question qui se présente avec intérêt à nous : la mèche fume-t-elle encore ? Si la réponse est oui, alors tout est possible et la conversion est l’aboutissement obligé d’un tel drame épiscopal… Si la réponse est non, ne faut-il pas alors en conclure au moins qu’il faut se séparer (si ce n’est déjà fait !) et fuir ce personnage, véritable danger subtil et permanent pour la foi ?

Chacun veillera donc à étayer solidement sa prise de position personnelle sur des critères objectifs basés sur la foi de toujours.

C’est ce que j’ai peut-être eu la faiblesse de discerner à travers ce long article de la dissidence traditionaliste…. 

Les âmes sensibles m’en voudront beaucoup……… Tant pis pour moi !

 Pierre LEGRAND

(Je mettrai quelques annotations en vert et accentuerai les aberrations en rouge)

 


 

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La FSSPX : un vrai panier de crabes fraternels !

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La FSSPX : un vrai panier de crabes fraternels !

 

Ou lorsque le fruit est mur, il faut sans tarder commencer à le déguster… Tant il est vrai qu’à Rome de nombreux « gourmets » sont à l’affût…

 

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Les opposants-résistants à Mgr Fellay et consorts nous rappellent que :

Le 6 juillet 1988, des supérieurs de la Fraternité Saint Pie X avaient signé le texte suivant dont voici un extrait :

« En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. »

 

« C’était le bon temps… » nous disent-ils sans rire… En lisant ce texte, on peut mesurer le changement de mentalité (sic!) de la FSSPX, ajoutent-ils… Et encore : « N’oublions pas de prier pour les prêtres, afin qu’ils y voient clair et aient un sursaut. (sic!) Vont-ils tous se laisser avoir ? (sic!) Personne ne va donc rien faire ? Les capucins de Morgon vont-t-il se taire ? Et les Bénédictins ? »

Alors me direz-vous que se passe-t-il au sein de la FSSPX ? Voici :

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Nouvelle Réfutation des « coquins d’Avrillé »…

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Encore eux ! toujours eux !

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

« Sel de la terre » n° 91 – Hiver 2014-2015

 

p. 174-175 (article non signé)

Quand les prêcheurs se sont vus obligés de contredire publiquement le pape…

 

Les DOMINICAINS sont combattants de la foi. C’est leur vocation dans l’Église. Lorsque la foi est en danger, ils ont le devoir spécial de parler. Parfois, c’est un devoir crucifiant, mais c’est leur mission : ils ne peuvent rejeter leur croix propre.

C’était à Avignon, au temps du pape Jean XXII, ami et protecteur de l’Ordre Dominicain, et qui avait canonisé saint Thomas d’Aquin. En Allemagne et en Italie, les Frères Prêcheurs se faisaient les défenseurs intrépides du Saint-Siège, en face des prétentions de l’empereur Louis de Bavière. Cela avait déclenché contre eux les plus terribles persécutions : chassés de leurs couvents, maltraités, tournés en dérision, les religieux erraient comme des proscrits dans les campagnes, où les habitants n’osaient même pas leur prêter abri.

Les choses en étaient là lorsqu’un incident malheureux mit l’Ordre entre le marteau et l’enclume : le pape, pour lequel les frères enduraient mille persécutions, se mit à défendre publiquement une thèse des plus hasardeuses. Pour Jean XXII, s’appuyant sur quelques textes patristiques peu clairs, les âmes ne jouiraient pas de la vision béatifique qu’après la résurrection générale. Il avait beau déclarer que c’était une opinion personnelle qu’il soumettait au jugement de l’Église, il avait pour cette opinion toute la tendresse exclusive d’un père, et il se mit à la défendre avec une ténacité peu commune. Il y eut de grands remous, jusqu’à la cour du roi de France (Philippe VI) et à l’Université de Paris. Certains clercs se prirent à défendre le pape et en reçurent quelques avantages. Le maitre de l’Ordre, Barnabé de Verceil, arrivant à Avignon en plein tumulte, eut la franchise et le courage de manifester publiquement son étonnement et sa désapprobation d’une telle nouveauté doctrinale. Le pape le punit en lui interdisant de rentrer dans son pays – l’Italie. Deux Maitres en théologie de notre ordre, ayant pris le relais de leur Supérieur général pour défendre la vérité, furent jetés en prison.

Lutter à la fois contre l’empereur et contre le pape, contre un pape qui jusqu’ici les aimait et avait été leur protecteur, jamais les Prêcheurs ne s’étaient trouvés en pareille situation. Il faut dire qu’ils surent tenir l’équilibre : défendre le Saint-Siège en ce en quoi il devait être défendu, et sauver en même temps la vérité compromise par une opinion personnelle du successeur de Pierre, au risque de paraitre ingrats envers leur bienfaiteur. Louis de Bavière fut si émerveillé du dévouement désintéressé des frères que, malgré sa haine contre eux, il ne put s’empêcher de les admirer et de dire publiquement : « Vraiment, cet Ordre est bien l’Ordre de la Vérité ».

Comment tout cela se termina-t-il ?

Barnabé de Verceil n’en vit pas la fin sur cette terre. Il mourut en exil (à cause du pape) à Paris, au couvent Saint Jacques, le 10 janvier 1332.

Le trouble continuant à grandir, le roi de France demanda à l’université de Paris de trancher la question. Le 19 décembre 1333, vingt-neuf maitres en théologie réunis par Philippe VI au château de Vincennes, déclarèrent en sa présence et en présence d’une nombreuse assemblée de princes, d’évêques, de religieux, de fideles, que les âmes exemptes ou délivrées du purgatoire jouissaient de la vision béatifique de l’essence divine. Ils envoyèrent au pape une lettre pleine de soumission et de déférence, ne jugeant pas sa personne*, insistant même – pour le ménager – sur le fait qu’il avait toujours considéré son opinion comme privée, mais affirmant sans ambigüité qu’il n’était pas possible de la soutenir au nom de l’Église. Jean XXII fit une rétractation solennelle de sa thèse sur son lit de mort, un an plus tard, le 3 décembre 1334, en présence de cardinaux et prélats, et de notaires publics**.

 

* Ils n’en avaient pas le pouvoir : le pape ne peut être jugé par personne de son vivant. « Le premier siège n’est jugé par personne » (canon 1556 du code de Droit canon de 1917).

** Nous nous sommes inspirés, pour cet article, de l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86.

Fin de citation de l’article du Sel de la terre

 

 

* * *

 

Réponse d’un simple laïc à l’article mensonger et calomniateur des dominicains (?) d’Avrillé, car : « Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce qu’étant la Vérité même vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi)

 

Mes Pères,

N’ayant pas et n’ayant pas pu vérifier dans l’ouvrage du père MORTIER O.P., Histoire des Maitres Généraux de l’Ordre des Frères Prêcheurs, Paris, Alphonse Picard, 1907, t. III, « Barnabé de Verceil (1324-1332), Quinzième Maitre Général », chapitre IV : « La vision béatifique », p. 63-86, je ne sais ce que vous entendez par : Nous nous sommes inspirés, où commence, où finit l’inspiration ? Qu’avez-vous ou que n’avez-vous pas trafiqué ? Vous connaissant on peut s’attendre à tout !

 

 

 

Certains se scandaliseront des propos tenus contre des religieux d’un ordre si prestigieux et si saint …dans le passé. La vraie question à se poser est : par qui le scandale arrive ? Et donc malheur à qui ?

 

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15 février 1559 : UNE LUMIÈRE POUR LES TÉNÈBRES CONCILIAIRES

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Demain 15 février 2015, Sa Sainteté le pape Paul IV fixait à jamais, il y a 456 ans, les règles canoniques qui permettent de discerner un vrai Pape d’un intrus.

 

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La Bulle “ Cum Ex Apostolatus ” du Pape Paul IV

Fixant à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le vrai Pape de l’intrus.

 

Sa Sainteté le pape Paul IV

Une Lumière Dans Les Ténèbres Conciliaires :
La Bulle “Cum Ex Apostolatus” Du Pape Paul IV
du 15 février 1559

 

Par M. l’Abbé Henri Mouraux †

 

Le 23 mai 1555, en pleine crise protestante, le Sacré Collège porte au Souverain Pontificat le Cardinal Jean-Pierre Carafa. C’est un Religieux à la volonté de fer, au sacerdoce d’une pureté angélique, un prélat savant et énergique à souhait. Il va incarner dans sa personne et son gouvernement la Contre-Réforme catholique en face des hérésies de Luther. Il coiffe la tiare sous le nom de Paul IV. Le 15 février 1559, il publie la Bulle « Cum ex Apostolatus » qui, dans une fidélité absolue à la tradition, fixe à jamais les règles canoniques qui permettent de discerner le prélat légitime de l’intrus. Deux principes dominent le texte dont nous reproduisons l’essentiel ci-dessous, à savoir :

  • Si le Pape ne peut être jugé par aucun tribunal humain, on DOIT cependant « le contredire s’il dévie dans les matières de FOI » ;
  • Si le Souverain Pontife lui-même a, avant son élection au trône de Saint Pierre, dévié dans la FOI, ou est tombé dans l’hérésie, « son Élection Est Nulle, Sans Valeur Et Non Avenue. Son pontificat ne peut être tenu comme légitime, en aucun de ses actes ».

 

Voici la traduction des passages essentiels de la Bulle :

§ 1 – Nous considérons la situation actuelle assez grave pour que le Pontife romain, Vicaire de Dieu sur la terre, revêtu de la plénitude du pouvoir sur les nations et les royaumes, juge de tous les hommes et ne pouvant être jugé lui-même en ce monde par personne, puisse toutefois être Contredit s’il Dévie dans la Foi.

 

§ 6 – Si jamais un jour il apparaissait qu’un évêque, faisant même fonction d’Archevêque, de Patriarche ou de Prélat ; qu’un cardinal de l’Église romaine, même Légat ; qu’un Souverain Pontife, lui-même, Avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au Souverain Pontificat, déviant de la Foi Catholique, soit tombé en quelque hérésie, sa Promotion ou Élévation, même si elle a eu lieu dans la Concorde et avec l’Assentiment Unanime des cardinaux, Est Nulle, Sans Valeur, Non Avenue. Son entrée en charge, gouvernement, administration, Tout Devra Être Tenu Pour Illégitime.

S’il s’agit du Souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, l’agenouillement devant lui, l’obéissance à lui jurée, même une courte durée de règne, que tout cela a convalidé son pontificat ; car celui-ci ne peut être tenu pour légitime en aucun de ses actes. De tels hommes, évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou même Souverain Pontife, ne peuvent être censé avoir reçu ou pouvoir recevoir Aucun Droit, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Toutes leurs paroles, faits et gestes, toute leur administration, tout est dénué de valeur, et ne confère par conséquent Aucune Autorité, Aucun Droit à Personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d’aucune déclaration ultérieure, privés par le fait même de toute dignité, place, honneur, titre, fonction, et pouvoir.

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