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Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

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L’abbé Méramo a envoyé l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol à notre confrère Radio Cristiandad (La Voz de la Tradición Católica).

Du pur LHR dans le texte ! jugez-en vous même…

[audio:http://catholicapedia.net/audio/MgLefebvrecontraiglesiaextracto.mp3|titles=Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire|artists= MGR LEFEBVRE ]

Voici le message envoyé par l’abbé Basilio Méramo à Fabián Vazquez le directeur de Radio Cristiandad :

Cher Fabián :

Je vous envoie l’enregistrement d’une des conférences aux séminaristes de Monseigneur Lefebvre à Écône le 8 Juin 1978, pour publication une fois traduite en espagnol. Alors les fidèles de la tradition catholique pourront apprécier la vue de Mgr Lefebvre sur la Rome moderniste montrant clairement et fermement que c’est une Contre-Église, fruit et image de la franc-maçonnerie, qui règne à Rome. Pour preuve, nous avons l’œcuménisme, la nouvelle messe et la liberté religieuse qui sont quelques-unes de ses réalisations.

On voit aussi, par contraste, comme ils sont loin d’agir de ce point de vue (approche) par leurs actes, Mgr Fellay et compagnie, ceux qui prétendent être les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre, mais qui font tout le contraire, et en réalité trahissent et détruisent son œuvre, en utilisant son autorité, son prestige et sa renommée.

Comme ils sont loin les hauts dirigeants de la Fraternité Saint-Pie X de la vision et de la détermination qui ont caractérisé Mgr Lefebvre, au point qu’aujourd’hui, pour Mgr Fellay, il ne s’agit plus d’être d’accord avec 95% de Vatican II, mais il l’accepte maintenant totalement à 100%. Parce que le problème n’est pas les erreurs du Concile, mais l’interprétation du Concile qui en est faite, c’est ce que le Cardinal Ratzinger et aujourd’hui Benoît XVI a toujours dit. Là-dessus, témoigne le changement intellectuel de Mgr Fellay, en assumant après deux ans de négociations avec Rome, la vision “Ratzingeriana” et son herméneutique dialectique.

P. Basilio Méramo
Bogotá, le 28 Septembre 2012

 

Et voici le texte de ce morceau d’éloquence et de bravoure de Mgr Lefebvre (tenu secret et caché depuis 34 ans par “les continuateurs et les disciples de Mgr Lefebvre”) :

Mgr Lefebvre et la Contre-église Conciliaire : contrefaçon de l’Église

 

Par contre je pense qu’à la prochaine rencontre, ou avant la prochaine rencontre d’ailleurs, s’ils me demandent vraiment ce colloque, c’est moi qui leur poserai des questions. C’est moi qui les interrogerai, pour leur dire : Quelle Église êtes-vous ? À quelle Église avons-nous affaire — moi je voudrai savoir —, si j’ai affaire à l’Église catholique, ou si j’ai affaire à une autre Église, à une Contre-Église, à une contrefaçon de l’Église ?Or je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Église et non pas à l’Église catholique. Pourquoi ? Parce-ce qu’ils n’enseignent plus la foi catholique. Ils ne défendent plus la foi catholique. Non seulement ils n’enseignent plus la foi catholique et ne défendent plus la foi catholique, mais ils enseignent autre chose, ils entraînent l’Église dans autre chose que l’Église catholique. Ce n’est plus l’Église catholique. Ils sont assis sur le siège de leurs prédécesseurs, tous ces cardinaux qui sont dans les congrégations et tous ces secrétaires qui sont dans ces congrégations ou à la secrétairerie d’État ; ils sont bien assis là où étaient leurs prédécesseurs, mais ils ne continuent pas leurs prédécesseurs. Ils n’ont plus la même foi, ni la même doctrine, ni la même morale même que leurs prédécesseurs. Alors ce n’est plus possible. Et principalement, leur grande erreur, c’est l’œcuménisme. Ils enseignent un œcuménisme qui est contraire à la foi catholique.

Et je dirai : – Que pensez-vous des anathèmes du Concile de Trente ? Que pensez-vous des anathèmes de l’Encyclique “Autorem Fidei” sur le Concile de Pistoie ? Que pensez-vous du “Syllabus” ? Que pensez-vous de l’Encyclique “Immortale Dei” du Pape Léon XIII ? Que pensez-vous de la “lettre sur le Sillon” par le Pape Saint Pie X ? de l’Encyclique “Quas Primas” du Pape Pie XI, du “Mortalium Animos” justement du Pape Pie XI contre l’œcuménisme, contre ce faux œcuménisme ? et ainsi de suite… Pensez-vous tout cela ? Qu’ils me répondent ! Qu’ils me répondent s’ils sont toujours d’accord avec tous ces documents des papes, avec tous ces documents officiels qui définissent notre foi. Ce ne sont pas des documents quelconques, ce ne sont pas des allocutions ou des conversations privées des papes, ce sont des documents officiels qui engagent l’autorité du pape. Alors ?…

Je pense que l’on peut, que l’on doit même croire que l’Église est occupée. Elle est occupée par cette Contre-Église. Par cette Contre-Église que nous connaissons bien et que les papes connaissent parfaitement et que les papes ont condamnée tout au long des siècles. Depuis maintenant bientôt quatre siècles, l’Église ne cesse de condamner cette Contre-Église qui est née avec le protestantisme surtout, qui s’est développée avec le protestantisme, et qui est à l’origine de toutes les erreurs modernes qui a détruit toute la philosophie et qui nous a entraînés dans toutes ces erreurs que nous connaissons et que les papes ont condamnées : libéralisme, socialisme, communisme, modernisme, sillonisme et que sais-je ? Et nous en mourons. Les papes ont tout fait pour condamner cela. Et voilà que maintenant ceux qui sont sur les sièges de ceux qui ont condamné ces choses-là sont maintenant d’accord pratiquement avec ce libéralisme et avec cet œcuménisme. Alors nous ne pouvons pas accepter cela.

Et plus les choses s’éclairent, et plus nous nous apercevons que ce programme qui a été élaboré dans les loges maçonniques – tout ce programme, toutes ces erreurs ont été élaborées dans les loges maçonniques – et bien on s’aperçoit tout doucement et avec des précisions de plus en plus grandes qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican. Et que maintenant quand on se trouve devant un secrétaire de congrégation ou un cardinal qui se trouvent assis dans le siège ou dans le bureau où se trouvaient de saints cardinaux, des cardinaux qui avaient la foi de l’Église et qui défendaient la foi de l’Église et qui étaient des hommes d’Église, et bien on se trouve devant un franc-maçon ! Alors est-ce que c’est la même chose ? Alors c’est bien, ils brandissent la même obéissance. Oui, autrefois, on nous disait d’obéir à la foi, on nous faisait faire le serment anti-moderniste, on nous faisait faire des professions de foi, et tout cela, mais maintenant ces gens-là, quelle foi ils nous demandent de professer ? Ce n’est plus la même. Alors on brandit toujours : obéissance, obéissance, obéissance ! Ah ! oui, mais quand même… Obéissance à l’Église, oui ! Obéissance à ce que l’Église a toujours commandé, oui ! Obéissance à la foi de l’Église, oui ! Mais obéissance à la Franc-Maçonnerie, non ! C’est cela, vous savez, c’est sûr !

Dernièrement on m’a apporté des documents qui semblent tout à fait véridiques, des documents qui montrent des correspondances entre Bugnini et le grand-maître de la Maçonnerie sur toute la réforme liturgique, dans lesquels le grand-maître de la Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer la réforme du fameux Rorca, le prêtre apostat qui, lui, avait prédit déjà tout ce qui devait se faire et avait déjà prévu tout ce qui devait se faire lorsque le Vatican serait occupé par la Maçonnerie : – Voilà ce qu’il faut faire. Et alors maintenant le grand-maître de la Franc-Maçonnerie demande à Bugnini d’appliquer cela ! Et le grand principe : il faut arriver à la “naturalizatione del Incarnatione”, donc désurnaturaliser l’Incarnation. Donc on arrive au naturalisme. Et il faut appliquer les principes de la langue vernaculaire, de la démultiplicité des rites, de la démultiplicité de la liturgie pour rendre la liturgie complètement confuse et mettre la confusion partout, et les oppositions entre les différents rites.

Bugnini répond qu’il est tout à fait d’accord pour cela, mais qu’il faudra un certain temps. Il faudra peut-être dix ans, mais en l’espace de dix ans, il y arrivera, et qu’avec la confiance que lui accordent particulièrement le Cardinal Lercarro et même le Pape Paul VI, avec cette confiance qu’il a, il est assuré de pouvoir arriver à ses fins. Et il nomme tous ceux avec lesquels il travaillera dans la Curie romaine, tous ceux qui, eux aussi, ont des attaches à la Maçonnerie, alors qu’il pourra travailler avec eux. Mais il faudra en placer certains, il faudra les mettre dans des congrégations afin de pouvoir mener le travail à bien. Il faut que toutes les congrégations soient plus ou moins infiltrées et noyautées par les membres de la Maçonnerie qu’il nomme : untel, untel, untel… Il faudra chasser celui-ci parce qu’il nous gêne, est contre nous, alors il faudra le faire mettre dehors. Il faudra supprimer la congrégation des rites – il met – mais ce n’est pas la congrégation des rites, c’est la congrégation des sacrements. Il a réussi à supprimer la congrégation des sacrements pour tout mettre sous la congrégation des rites, par conséquent tout mettre sous son autorité. Tout cela, il le dit dans les lettres au grand-maître de la Maçonnerie. Alors, qu’est-ce que vous voulez ? L’obéissance ? Ah ! non ! Qu’on ne nous parle pas d’obéissance !

 

On veut bien obéir, bien sûr. Nous sommes les plus obéissants à l’Église et à tout ce que l’Église a toujours enseigné, toujours voulu, mais pas à des hommes qui travaillent à la destruction de l’Église à l’intérieur de l’Église. L’ennemi est à l’intérieur de l’Église. Le Pape Pie X l’avait annoncé. La Salette l’avait annoncé. Fatima l’a annoncé. Tout a été annoncé de manière publique. On sait que l’ennemi va s’introduire à l’intérieur de l’Église. Eh bien, il y est ! Il y est !

Alors qu’ils ne viennent pas demander d’arrêter les ordinations ! Qui demande d’arrêter les ordinations ? Qui demandent de ne plus faire de bons prêtres ? Qui ? C’est le Saint-Esprit ou c’est le diable ? C’est clair, c’est clair ! Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander à un évêque de ne plus faire de bons prêtres ? Est-ce qu’un pouvoir normal dans l’Église peut demander une chose pareille ? Demander de supprimer les séminaires, séminaires qu’ils savent bons ? Ils le savent, ils l’ont dit. Ils ont dit que c’était de bons séminaires. Ils savent que la doctrine qu’on vous enseigne est la vraie doctrine. Ils le savent, ils l’ont écrit, ils le savent parfaitement. Ils l’ont écrit dans le rapport des visiteurs. Les visiteurs l’ont dit. Ils ont fait un excellent rapport en faveur du séminaire. C’est ce que le Cardinal Garonne m’a dit à moi-même quand il m’a demandé de venir à Rome. Il a dit : – Oui, le rapport est bon. Nous savons que le séminaire est bon, etc. etc. Alors pourquoi fermer le séminaire ? Tout simplement parce que nous ne voulons pas suivre ces orientations maçonniques de l’œcuménisme, et toutes ces orientations nouvelles qui s’étaient forgées dans les loges maçonniques. Alors on veut fermer le séminaire. Et bien non, ce n’est pas possible ! Cela, ça ne vient pas du Saint-Esprit, ça ne vient pas de l’Église. Ce n’est pas l’Église qui nous demande de fermer le séminaire. Ce n’est pas l’Église. Ce n’est pas le pape en tant que pape, ceux qui sont là en tant qu’ils sont vraiment les successeurs de ceux qui étaient avant eux, non ! C’est une loge maçonnique qui est arrivée à pénétrer à l’intérieur du Vatican et qui mène tout, et qui évidemment ne peut pas nous sentir. C’est clair, c’est évident. Nous faisons obstacle à leur plan, à leur plan de destruction du sacerdoce, de destruction de la messe, de destruction de la liturgie. C’est évident.

Alors, est-ce que nous devons obéir ? Moi je crois en conscience devant le Bon Dieu, quand il me dit : – Réfléchissez bien devant Dieu en conscience à ce que vous faites… Et bien oui, j’ai tout réfléchi devant le Bon Dieu. Si je me trompe, que le Bon Dieu me donne la lumière pour me montrer que je me trompe, mais je ne crois pas. Je crois vraiment qu’en faisant ce que je fais, en ordonnant les prêtres que je vais ordonner, je crois que je sers l’Église. Je sers l’Église. Je ne le ferais pas si j’avais seulement un instant la pensée que ça pouvait être contraire au bien de l’Église, et bien je m’abstiendrais bien sûr de faire des choses pareilles ! C’est trop grave. Mais c’est bien le contraire !

Enfin, les faits sont évidents maintenant, les effets de cette réforme et de cette persécution de l’Église à l’intérieur de l’Église sont clairs pour tout le monde, ça devient de plus en plus clairs. Il suffit de lire la Documentation catholique à chaque fois pour s’apercevoir combien les idées fausses sont infiltrées dans les documents épiscopaux, dans tous les documents, toutes ces commissions théologiques. Lisez celui qu’on a donné à midi, des commissions de théologie. Mais c’est plein d’erreurs, c’est un esprit faux, un esprit qui n’est pas du tout l’esprit de l’Église ! Alors c’est pour cela que nous n’hésitons pas un instant et j’espère que le Bon Dieu continuera à nous bénir !

Le Bon Dieu aurait continué à les bénir si Mgr Lefebvre avait clairement dit que le Siège était vacant !

Bien sûr la Loge l’aurait éliminé… mais avec la grâce de Dieu sont œuvre aurait été sauvé alors qu’aujourd’hui elle est moribonde.

En ce jour de Commémoration de tous les fidèles défunts, prions aussi pour le repos de l’âme de Monseigneur Marcel Lefebvre.

Written by Cave Ne Cadas

novembre 2nd, 2012 at 6:58 pm

Posted in Abbé Méramo,FSSPX,Mgr Lefebvre

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LA CONSÉCRATION DE LA RUSSIE SERAIT-ELLE POSSIBLE AUJOURD’HUI ?

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En complément de l’article précédent sur « Le troisième Secret de Fátima » voici l’article essentiel de M. l’abbé Méramo sur la consécration de la Russie demandée par Notre-Dame à Fátima en 1917 :

La Consécration de la Russie

Serait-elle Possible Aujourd’hui ?

abbé Basilio Méramo

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Dans une partie du monde catholique actuel, y compris bon nombre de secteurs « traditionalistes », il est monnaie courante d’entretenir l’illusion puérile que la consécration de la Russie serait possible aujourd’hui. Ces nostalgiques, ces « prestidigitateurs » du message de Fátima méconnaissent la grammaire le plus élémentaire, car il est évident qu’ils divaguent faute de comprendre à quoi renvoie le « futur imparfait ». Ce dernier peut transmettre plusieurs nuances ; entre autres, il peut signifier un souhait, une possibilité, quelque chose d’inachevé ou d’incertain, par exemple : « tu ne tueras point, tu ne jureras pas en vain ». Cela veut-il dire que ceux à qui s’adresse cet ordre ne tueront jamais ou ne jureront jamais en vain ? Le « futur imparfait » peut aussi véhiculer une idée de conjecture ou de probabilité, pour indiquer le caractère probable ou possible d’une action et formuler une hypothèse, lorsque le locuteur n’est pas certain de ce qu’il dit et lui confère donc une note conditionnelle. Il y a enfin ce que l’on peut appeler « futur impératif », qui a un sens prospectif et un caractère modal d’obligation équivalant à un impératif et qu’on emploie pour donner – par le biais d’une loi ou d’un commandement quelconque – un ordre catégorique d’une très grande force supposé ne laisser aucune faculté de dérobade ou de révolte ; il reste cependant toujours possible de l’exécuter ou non. Ce fut le cas de l’ordre en forme d’interdit donné par Dieu à nos premiers parents dans le Jardin d’Eden.

La phrase : « Le Saint-Père me consacrera la Russie » ne veut pas dire que le Saint-Père ne refusera ou ne négligera pas de faire ce qui a été ordonné, car il y a là une idée de conjecture, une probabilité… ce qui s’est d’ailleurs vérifié depuis. En outre, Notre Dame a donné à cette phrase un sens quasi potentiel, presque désidératif ; sinon, pourquoi a-t-elle laissé planer la possibilité d’une non-exécution de cet ordre ? « … je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si mes demandes sont acceptées, la Russie se convertira et il y aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres […] diverses nations seront détruites. » Malheureusement, ces erreurs ont déjà été répandues à travers le monde, et nous devrions même nous demander si l’Occident naguère chrétien n’est pas plus corrompu que ne l’était l’URSS aujourd’hui disparue. En outre, il est clair qu’avec l’adverbe « sinon », Notre Dame a introduit le second terme d’une alternative.

Il peut y avoir aussi un « futur imparfait » de valeur concessive : « Même si vous ne vous conformez pas à ce que je demande, il se produira ceci… »

« Pour les sauver [les hommes], Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront, et on aura la paix ! La guerre va finir ; mais si l’on ne cesse pas d’offenser Dieu, une autre, pire, va commencer sous le règne de Pie XI. Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et contre le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés ; le Saint Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties. Finalement, mon Cœur Immaculé triomphera. »

Ce dernier futur –  « triomphera » – a, quant à lui, une valeur absolument catégorique, puisqu’il s’agit de la parole de Notre Dame et que c’est de Notre Dame et d’elle seule que dépend la réalisation de ce qui est annoncé là.

Il est donc évident que même si l’on n’accomplit pas ce que désire Notre Dame, son Cœur Immaculé triomphera en fin de compte. Quand ? À la fin, c’est-à-dire à l’unisson avec le triomphe du Christ-Roi, autrement dit lors de la Parousie de Notre Seigneur. Tout le reste n’est qu’élucubrations prétentieuses et déductions ridicules dénotant des esprits fiévreux, appauvris, déstructurés, de même qu’un sens commun déficient.

Cela montre bien que notre époque continue à souffrir d’une absence de vision apocalyptique, alors que l’Apocalypse est justement au centre même de la question. Ou bien on approfondit cette dernière sur le plan théologique en faisant une exégèse consciencieuse et réussie du texte de saint Jean, qui fait l’objet d’une vaste littérature, ou bien la Parousie arrivera alors que l’on continuera de penser à la consécration dès lors caduque, anachronique et impossible de la Russie.

 

Andrés Carballo

 

 

 

Cet important éclaircissement d’Andrés Carballo m’en a beaucoup appris au sujet d’un problème que me posait depuis quelque temps la consécration de la Russie évoquée dans le troisième Secret de Fátima. Car en réalité, cette consécration annoncée ne cadrait pas avec la situation que nous connaissons actuellement. En outre, à partir de 1940, les erreurs de la Russie allaient se répandre dans le monde, la Deuxième Guerre mondiale donnant le signal de leur déchaînement. Donc, à partir de cette date, toute consécration devenait tardive, et les conditions posées par Notre Dame n’étaient plus réunies, même avec la consécration effectuée par Pie XII le 7 juillet 1952 ainsi qu’avec les deux précédentes faites par ce même Pape, qui dataient des 31 octobre et 7 juillet 1942 ; indépendamment de la question de savoir si ces consécrations ont été faites ou non selon les exigences de la très Sainte Vierge, elles furent tardives (post factum) dans la mesure où elles étaient censées éviter ce qui se déchaînait déjà ; en effet, celui qui aurait dû y procéder – et avant 1940 – n’était autre que Pie XI, mais la volonté expresse de la Reine des Cieux n’ayant pas été respectée, les maux commencèrent alors à s’abattre sur le monde, maux qu’il était absurde de prétendre éviter alors qu’ils étaient déjà là.

Le problème – et il est grave –, c’est que la plupart des prêtres et des fidèles ont une conception éculée de Fátima et de la consécration de la Russie, car ils croient que celle-ci serait possible aujourd’hui encore, comme si nous ne supportions pas déjà les ultimes conséquences du non-respect des demandes de Notre Dame ; pour pieuse qu’elle paraisse, cette croyance est d’une sottise affligeante, car elle suscite de fausses attentes et espérances qui sont hors de propos, séparées du contexte actuel, comme si nous ne souffrions pas de tous les maux annoncés, maux qu’il aurait été possible d’éviter si la consécration avait été faite avant 1940, année où ils avaient déjà commencé.

 

C’est triste à dire, mais cela dénote l’infantilisme spirituel de la grande majorité du clergé, qui n’évalue pas avec sagesse et profondeur de vue le moment historique que nous vivons. De plus, cela nuit à la compréhension et à l’interprétation des faits historiques en dénaturant le message (la prophétie apocalyptique) de Fátima, qui n’a été donné que pour confirmer celui de La Salette ; à savoir que l’Église serait éclipsée et que Rome perdrait la foi et deviendrait le siège de l’Antéchrist, paroles terribles que peu d’esprits ont su élucider par manque de clarté et de vision apocalyptique. Tout cela présente l’inconvénient supplémentaire de nous faire vivre un rêve pieux, mais dépourvu de toute vérité.

En ce qui me concerne, je n’ai jamais réussi à faire cadrer la phrase « Le Saint-Père me consacrera la Russie » avec le contexte historique où nous vivons. En effet, à quoi pouvait bien servir la consécration après que l’hécatombe eut commencé ? Il était trop tard pour l’empêcher ; au mieux, on pouvait atténuer, mais en aucun cas supprimer les maux qu’il fallait endurer de toutes manières dans la mesure où l’on n’avait pas prêté attention à la voix du ciel.

D’autre part, quel genre de consécration pouvait-on attendre des “papes” conciliaires et postconciliaires et de tout l’épiscopat qui les suit dans leur erreur ? Tout espoir de ce genre est absurde, puisque les personnages en question font précisément partie du grand châtiment annoncé à Fátima, où fut prédite une perte quasi totale de la foi. Et comme nous l’avons déjà dit, même si Pie XII avait procédé correctement à la consécration demandée, il était déjà tard pour le faire ; en effet, cette dernière était censée éviter les maux, non les atténuer ou les diminuer, car la Volonté divine était d’enrayer miraculeusement – par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie et pour l’honneur de la Mère de Dieu – les maux que la Russie s’apprêtait à répandre, ainsi que de montrer au monde le caractère miraculeux de cette intercession.

Les éclaircissements grammaticaux d’Andrés Carballo montrent donc que cet avenir ne peut se réaliser de manière infaillible, contrairement à ce que nous pensions presque tous jusqu’à présent, mais qu’il représente une simple potentialité intrinsèque, ainsi que l’auteur l’explique en termes aussi clairs que lapidaires.

Euréka ! ai-je envie de crier, car à mes yeux, ce « mystère » (ou plutôt ce problème) auquel je ne voyais aucune explication, est à présent tout à fait surmonté.

L’annonce par Sœur Lucie de la conversion finale de la Russie signifie non pas qu’on devra cet événement à une consécration, mais qu’en fin de compte et en dépit de tout, la Russie se convertira comme se convertiront les Juifs et tous les peuples, et qu’il n’y aura donc plus alors qu’un seul pasteur et un seul troupeau.

Enfin, il ne faut pas confondre avec les canons russes les maux que la Russie propage et inflige, car ces maux sont dus non pas à des canons, mais au communisme et à l’humanisme athée. Il va de soi que cet humanisme se présente sous des dehors moins rugueux et plus avenants, ceux de la démocratie anthropothéiste vantée aussi bien par le capitalisme que par le communisme, et même par la nouvelle religion que proclament l’église Conciliaire et la Rome moderniste antéchristique.

On doit tenir compte aussi du fait que toute prophétie en la matière est subordonnée à la grande prophétie publique et scripturaire de l’Église qu’est l’Apocalypse, unique livre prophétique du Nouveau Testament, avec lequel il importe donc que tout concorde. Le problème est qu’on déplore un manque d’exégèse apocalyptique dans les milieux cléricaux, depuis longtemps allergiques à tout ce qui parle d’Apocalypse et de Parousie. Voilà pourquoi la plupart des « fátimologues » sont à côté de la plaque.

Il ne reste plus qu’à attendre le triomphe simultané des Saints Cœurs – le Cœur Immaculé de Marie et le Sacré Cœur de Jésus –, qui se produira en fin de compte et en dépit de la grande hécatombe apocalyptique, de la grande tribulation, de la grande apostasie, de l’abomination de la désolation dans le Lieu Saint et du mystère d’iniquité. Ce sera alors le jour de la glorieuse Parousie.

 

 

Basilio Méramo
Bogotá, le 30 août 2012

En la fête de sainte Rose de Lima

 

 

Le troisième Secret de Fátima

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Un fidèle de la Tradition fréquentant de manière forcée la F$$PX (pour les sacrements) a rencontré un dimanche un ermite-pèlerin promouvant ce papier (digne d’intérêt selon lui) et dont le combat pour la vérité et l’Église est sa raison de vivre. Il nous demande la diffusion de ce texte qui est sans doute importante (au moins pour l’ermite-pèlerin).

Voici son témoignage :

« Voici le document remis par l’ermite américain se réclamant du 3ème secret [de Fátima] que nous avons longuement reçu Dimanche dernier dont je vous ai parlé.

« Son message est que Benoit XVI ne manifestant pas la Foi catholique, il est inapte à faire la consécration de la Russie demandée par N-D. On ne saurait donc prier à cette intention, en particulier via les « croisades du Rosaire » de la FSSPX ; plus largement, on ne peut s’unir à lui d’aucune manière que ce soit en l’état des choses.

« Sa demande est de le traduire ce message simple et vrai dans la langue du pays traversé et conformément à son sens, et de le diffuser au titre de la défense de la Foi et de l’Église ; il voue désormais sa vie à cela, sans aucune ressource que sa Foi et sa volonté.

« Je vous laisse voir ce que vous pouvez faire dans ce sens et vous remercie d’avance de sa part.

« En union de prières et de combat,

                                               signé »

* * *

Une remarque s’impose d’emblée : Cet ermite américain se réclamant du 3ème secret de Fátima pense visiblement que l’église Conciliaire « est » l’Église Catholique… Il méconnait de toute évidence le fait de « l’éclipse » ! (et donc le message de la Salette).

Notre Dame de la Salette (1846) prédit l’éclipse de l’Église et l’apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist… L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »

En effet, l’ “Église” et le “Pape” dont parle l’auteur sont à ses yeux la véritable Église et le vrai Pape – erreur hélas fort répandue, et d’abord au sein de la FSSPX !…

Il n’a pas assez étudié le Magistère ; il sait voir les hérésies mais ne semble pas savoir qu’un vrai Pape ne peut être hérétique !!!

Dans un sens, “il est dans la consternation” ! n’ayant aucune connaissance du fond de la crise depuis Vatican d’Eux (et de la Sede vacante !)

 

… ce me semble être un conciliaire qui a gardé la Foi (et qui ne sait pas qu’il est dans l’église Conciliaire).

Je vous laisse découvrir son texte avant de voir avec l’abbé Basilio Méramo si la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

* * *

Le troisième Secret de Fátima

Par J. Malina, catholique

 

Le 25 septembre 1888, après avoir dit sa messe du matin, le Pape Léon XIII subit un choc qui provoqua son évanouissement, au point que les personnes présentes le crurent mort. Après être revenu à lui, il décrivit l’effrayante conversation qu’il avait entendue comme venant d’à côté du tabernacle.

Il s’agissait de deux voix, dont le Pape comprit clairement qu’elles étaient celles de Jésus-Christ et du démon. Ce dernier se vantait de pouvoir détruire l’Église si on lui accordait soixante-quinze ans réaliser son plan (ou cent ans, selon d’autres sources). Le démon demandait aussi la permission d’exercer « une plus grande influence sur ceux qui se mettront à mon service ». À ces demandes du démon, Notre Seigneur répondit : « Il te sera donné le temps et le pouvoir ».

***

« L’attaque des religions est au cœur de la révolution. Il ne doit pas y avoir de répit dans la guerre contre la religion, parce que tant que la religion existe, le communisme ne peut l’emporter. Nous devons intensifier l’oblitération de toutes les religions partout où elles sont pratiquées et enseignées. » Déclaration faite par Mikhaïl Gorbatchev le 15 décembre 1987 devant un groupe d’officiels du parti communiste, de cadres et de militaires soviétiques ou Ouzbékistan.

***

 
La vérité ne saurait changer avec le temps, et il est impossible qu’elle change jamais. Quiconque se hasarderait à soutenir la proposition inverse et à prétendre la faire accepter s’opposerait radicalement à notre vraie Foi catholique et apostolique.

Comme la vérité ne peut jamais changer, nous devons la regarder telle qu’elle est, et nous ne pouvons nous permettre la moindre compromission ou la moindre déviance par rapport à elle, car si nous le faisions volontairement et persistions à le faire, nous ne pourrions plus compter sur la protection de Celui qui est la Vérité, et nous deviendrions une proie facile pour le père du mensonge, le démon lui-même.

Cet impératif essentiel nous impose donc de rester particulièrement vigilants dans nos actions, nos paroles et nos actes, ainsi que de ne pas nous fier à notre jugement humain, mais de tout laisser dans les mains si aimantes de la grâce divine, cette voie de vérité qui, si nous la suivons jusqu’au bout avec obéissance, ne peut en aucun cas nous égarer, pas plus qu’elle ne peut elle-même s’égarer.

La grâce divine tire sa beauté du fait qu’elle nous est dispensée comme un vrai don de Dieu, de sorte que tout en étant surnaturelle dans chacun de ses attributs, cette aide divine (Arrêtons-nous à cela un moment) contribue à guider tous nos actes pour que nous soyons instruits ainsi en vérité et ne puissions errer en elle ou à travers elle. Il existe un autre moyen de comprendre cette vérité : nous pouvons considérer la vérité comme une forteresse divinement gardée dans laquelle aucun mensonge ne saurait pénétrer, de sorte que mensonges et injustices (qui viennent tous du démon lui-même par l’intermédiaire de ses collaborateurs volontaires, c’est-à-dire de ses esclaves) ne puissent y accéder d’aucune manière, pas plus qu’ils ne peuvent faire partie d’elle (qui est divinement protégée puisqu’elle n’est autre que la vérité et la justice de Dieu), dans la mesure où ce qui n’est pas de la Vérité ne peut, en vérité, avoir aucune part en elle ou avec elle.

Tel est le principe directeur qu’il nous faut garder sans cesse présent à l’esprit, car ainsi que Notre Seigneur nous l’enseigne dans le Saint Évangile (saint Matthieu 16: 7), aucun mal ne peut produire de bons fruits.

 

 

PARTIE 1 – Promotion de la Doctrine Satanique du Marxisme

Négation par Ratzinger de la Vraie Foi Catholique

Chers Frères et Sœurs dans la vraie Foi catholique, avant de lire les pages ci-après, veuillez vous assurer de conserver la pureté de vos âmes : priez au moins un Notre Père et un Je vous Salue Marie pour vous orienter dans cette publication afin que le démon ne puisse en pervertir votre compréhension. C’est un préalable essentiel avant de continuer à lire, car sans cela, vous ne pourrez pleinement appréhender la gravité des faits – la vérité elle-même –, et en fin de compte, le troisième Secret de Fátima ne sera pas entièrement clair à vos yeux. Veuillez donc prier avant de continuer à lire !

 

Le Cardinal Joseph Ratzinger (aujourd’hui Pape Benoît XVI) a écrit trois livres dont nous tirerons ici des citations : Les Principes de la Théologie Catholique (Téqui, 2005), Rapport Ratzinger (1985) et La Crise de l’Église.

Commençons par Les Principes de la Théologie Catholique.

À la page 15, le Cardinal Ratzinger écrit ceci :

« A. Qu’est-ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui ?

« Le problème

« La question de ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui […] une question qui est posée toujours et partout. Après mûre réflexion, on peut néanmoins conclure qu’elle n’a pas été formulée avec précision [c’est-à-dire en tant que question – note de l’éditeur]. Une formulation plus précise et plus exacte serait la suivante :

« Hier appartenant au passé, qu’est-ce qui constitue aujourd’hui encore la Foi catholique ?

« … on y décèle [dans la question – note de l’éditeur] une conscience de la nouveauté incomparable de la situation actuelle, d’un changement du monde et de l’humanité qui ne peut se mesurer selon les normes habituelles de changement historique telles qu’elles ont toujours existé, mais qui équivaut plutôt à une transformation conjoncturelle ne se prêtant à aucune comparaison.

« … Ce fait – que quelque chose d’entièrement nouveau arrive à l’homme et au monde dans une culture où l’autodétermination scientifique et technique devient de plus en plus totale – est la cause de la crise qui se produit dans une tradition n’ayant aucun scrupule à s’expliquer, s’il le faut, en référence aux schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs, mais qui ne peut découvrir aucune force contraignante dans l’histoire humaine en tant que telle et soulève donc à nouveau toute la question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, laquelle semble se caractériser sans équivoque par des normes clairement définies […]

« Cette conscience du changement, qui est ainsi la véritable force se trouvant derrière notre question, est en partie le simple reflet d’expériences particulières, mais aussi […] le produit de mouvements philosophiques qui se sont approprié ces expériences et ont fait d’elles toute la structure de la réalité […]

« Le tournant décisif est venu avec Hegel, depuis lequel l’être et le temps se sont de plus en plus entremêlés dans la pensée philosophique. L’être lui-même est maintenant considéré comme le temps […] le logos devient lui-même l’histoire. »

 

Arrêtons-nous un moment à ce passage. Quand on lit « schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs » ou « question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, etc. », une constatation s’impose. Le manque de vérité des propos de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et son insinuation transparente visant notre Mère la sainte Église Catholique Romaine, institution divine, parce qu’elle reconnaît l’immortalité de l’âme humaine – marquée au sceau du don divin qu’est la lumière de la raison, donc séparée des animaux par la grâce et les orientations de Dieu Lui-même –, assimilant du même coup cette âme humaine à un « animal supérieur » et mettant directement en cause la Sainte Église établie par Dieu et à jamais guidée par Lui, de même que sa validité, tout cela constitue une attaque directe non seulement contre Dieu, Notre Seigneur Lui-même, mais aussi contre l’ensemble de la Chrétienté… ces propos ont été tenus par celui-là même qui a reçu pour tâche (du moins le paraît-il) de protéger les vérités en question de toute attaque des ennemis, visibles et invisibles.

Comment une telle contradiction peut-elle s’expliquer le moins du monde, sinon par le fait que lui-même fait partie de ces ennemis, qu’il est sciemment au service du démon pour détruire l’Église catholique, tâche satanique qui ne pourra d’ailleurs jamais aboutir, car ainsi que l’a promis le Divin Rédempteur (saint Matthieu 16:18) : « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » ; à savoir l’Église de tous les temps, l’Église catholique.

Dieu étant Vérité, en tant que tel, Il ne peut changer et ne changera jamais, de sorte que l’être ne saurait être assimilé au temps, ou plutôt (pour être exact), il n’est pas possible, connaissant la vérité, de lui substituer une chose qui n’est pas elle ; là encore, voyons ce que l’on observe à cet égard : Dieu est Vérité, il n’existe pas en Lui le moindre changement, la moindre altération (épître de saint Jacques 1:17), et il est donc impossible de considérer un être sous une perspective aussi changeante que celle évoquée ci-dessus.

Le Cardinal Ratzinger continue en ces termes :

« … toutes ses objectifications [de cet être – note de l’éditeur] ne sont que des mouvements au sein du tout dont elles font partie […] l’interprétation catholique et l’interprétation protestante du Christianisme ont toutes deux un sens, chacune à sa manière propre ; elles sont véridiques dans leur moment historique, mais elle ne peuvent le rester qu’en étant abandonnées quand l’heure est venue et assimilées dans le nouveau tout en train de se former […] la Vérité devient fonction du temps ; le vrai n’est pas ce qui est simplement vrai, car la vérité n’est pas simplement ce qui est ; il l’est durant un certain temps, parce qu’il fait partie de la vérité, qui est en devenir. […] les contours entre le vrai et le faux sont moins nettement définis, […] l’attitude fondamentale de l’homme vis-à-vis de la réalité et de lui-même doit être altérée […] la fidélité à la vérité d’hier consiste précisément à abandonner celle-ci, en l’assimilant à la vérité d’aujourd’hui, assimilation qui devient la forme de la sauvegarde.

« Parmi les éléments constitutifs d’hier, ne peuvent être constitutifs d’aujourd’hui que ceux qui ont été assimilés depuis. »

 

Au vu de ce qu’a écrit là le Cardinal Ratzinger, nous pouvons considérer qu’aujourd’hui, soit nous nous assimilons à ce qu’il appelle la « vérité […] fonction du temps », faute de quoi nous ne mériterons plus ou n’aurons plus la permission d’exister en elle, à moins encore que nous ne soyons plus autorisés à préserver ce qui est la vérité à nos yeux, à savoir l’authentique Vérité catholique qu’enseigne et préserve notre Mère, la sainte Église catholique de toujours.

La situation est bien claire : il est essentiel de comprendre que cette erreur est extrêmement profonde et que tout ce qu’on nous permet, c’est de l’accepter, faute de quoi nous nous mettons en dehors de ce qui est la vérité aux yeux de personnes telles que l’actuel Pape Benoît XVI, alors que telle n’est pas la vérité, parce que Dieu est Vérité et qu’Il ne peut changer, point final ! Nous non plus, nous ne changerons pas, car pour nous, la vérité est plus précieuse que la vie elle-même ; car pour nous, qui voulons rester fidèles à Dieu, la vérité est un guide, et tous les mensonges seront toujours fermement rejetés par la grâce de Dieu !

Il importe, par conséquent, de se rendre compte et, plus encore, de soutenir que (par la grâce de Dieu) nous ne changerons jamais !

Le Cardinal Ratzinger poursuit sa réflexion :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation.

« La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. Elle est donc une réponse qui […] exige le progrès et interdit de s’attarder dans le statu quo […] La notion de vérité en vient à être considérée comme une expression du droit acquis propre à un moment historique particulier [on songe à la prise de pouvoir communiste dans le monde entier, organisée par les Russes et, aujourd’hui encore, menée clandestinement, avec à la clé le complet asservissement diabolique et athée de toutes les âmes humaines, si possible – note de l’éditeur] ; elle fait place à la notion de progrès ; le « vrai » est tout ce qui sert le progrès, c’est-à-dire tout ce qui sert la logique de l’histoire […] le droit acquis statique propre à un moment donné. »

 

Le martyre pour la vérité est précisément la force d’opposition à une telle démagogie, qui nous est présentée comme la « vérité », car ce n’est que par l’opposition la plus frontale à une attaque aussi nihiliste et diabolique contre la vérité que nous pourrons demeurer dans le domaine de celle-ci, c’est-à-dire avec Dieu le Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous autres catholiques ne saurions en aucun cas nous assimiler à cette doctrine diabolique (pas plus qu’à toute autre du même genre), qui nous est présentée dans de tels « écrits », quel que soit le nom qu’on lui donne – marxisme, communisme, athéisme, etc. – parce que selon nous, qui voulons rester fidèles à Notre Seigneur et ne servir que Lui à jamais, il n’y a pas le moindre changement dans la vérité, et celle-ci ne peut devenir – contrairement à l’erreur hérétique formulée par le Cardinal Ratzinger – « fonction du temps », c’est-à-dire, aux yeux de ces ennemis de la vérité, tout ce qui sert l’histoire du temps présent et tout ce qu’ils nous commandent de suivre, que cela soit la vérité ou non…

En d’autres termes, il ne peut y avoir, selon nous, de conciliation entre la vérité et des mensonges tels que celui-ci, car en acceptant une telle conciliation, nous deviendrions des ennemis de la Vérité Personnifiée, qui n’est autre que Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ.

À propos des marxistes, le Cardinal Ratzinger a jugé bon d’insérer ici cet « examen de leur conscience » (inexistante), qui est un examen marxiste (autrement dit, communiste) :

« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation. La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. »

 

Cette idée de l’auteur démontre le bien-fondé de notre remarque ci-dessus : soit nous acceptons les mensonges sataniques de l’athéisme communiste (en fait, la pire hérésie qui ait jamais vu le jour), soit nous devrons subir les représailles que ce mal diabolique tentera de nous infliger, nous qui sommes fidèles à Dieu et à Lui seul.

Cependant, quiconque est de Dieu et veut L’aimer, Lui et Lui seul, ne peut se laisser subjuguer par le démon ni par quoi que produise le serpent infernal, y compris cette erreur particulièrement monstrueuse que l’esprit diabolique a toujours suscitée et qui a pour nom le communisme athée, avec toutes ses nuances et tous ses mensonges sataniques soigneusement masqués, que le démon et ses collaborateurs volontaires essayent de présenter comme la « vérité », mais qui restent bien visibles de ceux que la grâce indispensable de Dieu rend vigilants et auxquels elle permet de conserver inébranlablement leur vraie Foi catholique.

À mesure, donc, que nous continuerons d’expliquer la vérité du troisième Secret de Fátima, nous ne nous étonnerons pas de lire ce qui suit dans un autre écrit du Cardinal Ratzinger (extrait de sa brochure de 1980 intitulée « La Crise de l’Église », p. 7) :

« … il y a les chocs spirituels qui, ces dernières années, ont eu pour effet d’ébranler le schéma chrétien des choses. La faim dont souffrent des nations entières, et les misères de la guerre qui agissent sur elles comme un fléau, captivent littéralement notre attention et nous incitent à nous demander, en tant que chrétiens : quelle part avons-nous prise à cela ? »

« Quelle a été la contribution du christianisme au fait qu’un tel monde a été calmement accepté ? En vérité, quelle a été la contribution du christianisme au fait supplémentaire qu’à un degré terrible, il a pris part à la naissance d’un tel monde ?[1]

« La Foi chrétienne offre-t-elle vraiment une réponse valide à l’appel angoissé d’un monde tourmenté ?

« L’évangile du marxisme ne contient-il pas – tout bien considéré – le seul programme réaliste et honnête de nature à tenir la promesse d’un changement ?

« L’évangile marxiste de la libération pénètre actuellement par de véritables boulevards dans l’univers mental du christianisme. Le passage de l’orthodoxie – croyance correcte – à l’orthopraxie – action correcte – a suivi presque inévitablement, alors même que le message officiel du christianisme apparaît insoutenable [!!!!], ce qui fait de la validité pratique le seul critère en dernier ressort […] Tout ce qui survit concrètement de l’évangile de Jésus est son impulsion sociale. Dieu est devenu un simple mot codé pour désigner notre solidarité humaine, tandis que Jésus symbolise uniquement la tâche révolutionnaire à accomplir [!!!!] la transformation des structures sociales existantes et la collaboration dans l’action militante visant à rendre le monde meilleur. »

 

Que pourrait-on nous ajouter de plus complet ou de plus révélateur à cela ? Il reste pourtant à poser la question suivante : le Pape Benoît XVI adhère-t-il à l’heure actuelle, pleinement ou en partie, à la doctrine diabolique du marxisme-léninisme, c’est-à-dire au communisme athée ?

Il ne suffit pas de le déterminer en fonction des citations ci-dessus, et pour la sécurité de nos âmes immortelles, au lieu de nous laisser entraîner dans le péché mortel de la détraction, nous devons juger à la lumière de notre vraie Foi catholique.

Nous devons absolument satisfaire à ce préalable.

Il nous est permis non pas de juger une personne, mais uniquement de mettre en lumière ses intentions, ses propos, ses actions, etc. Il est évident que le Cardinal Ratzinger ne possède pas la vraie Foi catholique, car dans le cas contraire, il n’aurait pas écrit les livres en question, il aurait dénoncé directement les doctrines communistes et marxistes tout en mettant l’Église en garde contre elles, comme son devoir envers Dieu le lui impose.

Or, manifestement, il reste silencieux à ce sujet et n’accomplit donc pas en la matière son devoir de prélat. Cependant, nous ne pouvons ni ne devons nous demander pourquoi, car il nous serait tout simplement impossible de répondre à cette question. C’est ainsi : il a bel et bien écrit tout cela, mais nous ne savons pas pour autant s’il est simplement un hérétique, un apostat de la vraie Foi catholique, ou bien un communiste croyant vraiment que la seule voie à suivre par l’humanité est l’acceptation entière de la diabolique doctrine athéiste du communisme comme de tout ce qui s’ensuit, et que la Foi catholique de tous les temps doit être rejetée et complètement abandonnée.

Gardons-nous bien, par conséquent, de tomber nous-même dans une erreur de jugement privé. L’unique pouvoir de statuer sur cette question (en vérité et en toute sécurité) appartient à notre Mère la saint Église catholique romaine, qui est guidée par la lumière et le pouvoir surnaturels du Saint-Esprit et sous la direction de laquelle aucune âme ne peut s’écarter de la vérité. L’Église elle-même est seule autorisée à statuer sur cette question. Point final ! Nous expliquerons cela dans la conclusion du présent essai.

Le Cardinal Ratzinger a traité également, dans son ouvrage de 1987 Les Principes de la Théologie Catholique, de certains aspects de la Foi catholique. Or, il est permis de déclarer que le contenu de ce livre est hérétique, c’est-à-dire opposé à la vraie Foi catholique de tous les temps ; il est donc évident que l’auteur ne possède pas celle-ci, mais qu’il en cultive une version manifestement pervertie.

Par égard pour la vérité et pour défendre la Foi catholique de tous les temps, nous citerons les erreurs et indiquerons ensuite le bon enseignement correspondant ; ainsi, les mensonges hérétiques ne pourront se répandre, et ils seront réprouvés du même coup en se trouvant confrontés à la vérité de notre Mère la Sainte Église.

 

À la page 27 de son livre, l’auteur traite ainsi du baptême :

« Bien que le baptême soit le sacrement d’entrée dans la communauté de la foi, il est […] resté plus ou moins à l’écart du renouveau de la conscience liturgique et théologique qui a eu lieu durant les dernières décennies […] on ne peut comprendre vraiment bien le baptême si on ne le considère que du point de vue liturgique dans le contexte du péché originel… »

 

« il se présente ici un obstacle des plus fondamentaux […] l’aliénation intime de ce sacrement en particulier, une aliénation qui a sa source dans l’attitude moderne envers la vie.

« Que peuvent bien avoir quelques gouttes d’eau avec la relation d’un individu à Dieu, avec le sens de sa vie, avec son itinéraire spirituel ? Telle est la question qui, de nos jours, s’avère être une pierre d’achoppement pour un nombre croissant de personnes…

« Des théologiens pastoraux se sont récemment déclarés d’avis que le baptême et l’imposition des mains (comme dans la confirmation et les saints Ordres) étaient passés dans les usages parce qu’à l’époque, la plupart des chrétiens ne savaient pas écrire

« … Les sacrements en tant que stade préliminaire de la bureaucratie ? […] nous devons garder constamment à l’esprit la question de savoir si le baptême est remplaçable ou non. »

 

Eh bien, non, telle n’est pas la vérité !

Sans le baptême, on ne peut entrer dans le royaume des cieux. La preuve – donnée par Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ – en est consignée sans ambiguïté dans la Sainte Écriture et expliqué par l’enseignement du catéchisme. [Ainsi que le souligne le saint Concile de Trente, par exemple :

(Évangile selon saint Jean, 3: 3 et 5)

« Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité, je te le dis, nul, s’il ne naît de nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu.” »

« Jésus répondit : je te le dis, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

 

L’Église enseigne ceci à propos des expressions « naît de nouveau » et « renaît » :

« Par ces mots, notre Sauveur a déclaré la nécessité du baptême ; et l’emploi du mot eau montre à l’évidence que l’application de celle-ci est nécessaire en même temps que sont prononcées les paroles. » (Voir aussi saint Matthieu, 28: 19.)

 

On en apprend davantage en se bornant à lire le Catéchisme du Concile de Trente, dans laquelle cette question est expliquée avec foi, sans la moindre erreur ni le moindre doute, par le pouvoir du Saint-Esprit. La simple lecture de ce que le Cardinal Ratzinger a écrit montre donc qu’il ne possède pas la vraie Foi catholique et que ses écrits ne reflètent en aucun cas cette dernière, notamment en ce qui concerne le sacrement du baptême, si essentiel à notre salut puisque sans lui, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu…

Comment est-ce possible, et qu’est-ce qui ne va pas ? Il n’est pas facile de répondre à cette question, et nous n’avons pas le droit de faire des spéculations en la matière, quel qu’en soit le sérieux apparent. Il va pourtant de soi non seulement que ce que nous lisons sous la plume du Cardinal est hérétique (c’est-à-dire opposé à la Foi catholique de tous les temps), mais aussi que l’intéressé n’essaye même pas de prodiguer le bon enseignement ni de l’expliquer en toute vérité.

Le plus sûr est de dire que le démon lui-même est ici au travail. Cet être infernal ne peut supporter ni la vérité, ni le fait que Notre Seigneur a détruit ses œuvres en mourant sur la Croix, payant ainsi le prix de la rédemption de l’humanité réclamé par la Justice divine à cause du péché originel d’Adam et donnant du même coup à chacun de nous une chance de sauver son âme pour Dieu (à condition de rester vraiment catholique et de demeurer au sein de la véritable Église catholique de tous les temps, hors de laquelle il n’est point de salut !). Le démon nous hait pour ce motif, et comme il se sait condamné à brûler pour l’éternité quand son temps sera échu, il tente de détruire d’ici là autant d’âmes que possible en influençant la hiérarchie de l’Église et en lui inspirant d’aussi diaboliques mensonges. Nous évoquerons également in fine la possibilité d’une influence diabolique au sein de l’Église actuelle, la raison pour laquelle cette influence s’exerce et comment elle le fait.

Note à l’attention des lecteurs : On trouve beaucoup d’autres choses erronées sous la plume de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, mais il n’est pas possible de les citer toutes ici, car la place et le temps nous manqueraient ; il est pourtant exact que non seulement ce livre-là est terrifiant du fait de son contenu hérétique, mais qu’en majeure partie, il n’offre rien de ce que l’on peut assurément qualifier de catholique… On est là en présence d’une « religion » entièrement différente, à savoir celle que pratique le Cardinal Ratzinger et qui n’est pas catholique.

 

Citons quand même encore quelques passages du livre en question :

« Le sacrement [du baptême], en tant que forme fondamentale de la liturgie catholique […] confère à la religion une dimension cosmique et historique et montre le cosmos et l’histoire comme le lieu de notre rencontre avec Dieu…

[…]

« … Le baptême établit une communion de nom avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sous ce rapport, il a quelque chose d’analogue à l’acte du mariage.

[…]

« Le fait d’être baptisé serait ainsi l’appel à partager la relation de Jésus à Dieu… »

 

Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question suivante : Notre Seigneur étant Dieu Lui-même, comment peut-on écrire qu’il ait une forme de relation avec Dieu sans l’expliquer pleinement et correctement ? Mais le Cardinal répond lui-même à cette question un peu plus loin, là encore de manière erronée :

« il sera toujours difficile à l’homme de dire la vérité et de demeurer en elle. C’est pourquoi il se réfugie dans le mensonge qui lui rendra la vie plus facile […] La vérité, si elle est maintenue avec constance, est toujours périlleuse…

[…]

« Et dans la mesure où [un homme] tient étroitement à lui-même, où il se cantonne dans la sécurité d’un mensonge, il se perd…

[…]

« Le baptême signifie, dans ces conditions, que nous nous perdons en tant que “je” indépendant et que nous nous retrouvons dans un nouveau “je”. C’est le sacrement de mort et – de ce fait, mis aussi uniquement de ce fait – le sacrement de résurrection…

[…]

« La formule baptismale, qui est, à proprement parler, un credo dialogique, présuppose un long processus d’apprentissage…

[…]

« il se peut que non seulement l’eau du baptême représente la mystère de la Croix de Jésus-Christ, mais qu’elle serve en même temps à rappeler les grandes expériences de la mort et du sauvetage vécues dans l’Ancien Testament – en particulier le miracle de la Mer Rouge – qui deviennent ainsi les figures et les présages de la Croix du Christ et qui la signalent comme étant le centre mystique de toute l’histoire du salut.

« Que cette conversion soit un événement de mort, que la voie de la vérité et le danger de l’amour mènent à travers la Mer Rouge, que la Terre Promise ne puisse être atteinte que par la passion mortelle de la vérité…

[…]

« La Foi est un don reçu par l’intermédiaire de la communauté [il veut parler de l’Église – note de l’éditeur], qui est elle-même donnée. [note de l’éditeur : NON ! La véritable Foi catholique ne vient ni de la « communauté » ni par son intermédiaire, mais constitue un don direct de Dieu !]

[…]

« Quiconque est conscient des situations contradictoires dans lesquelles la Chrétienté se trouve aujourd’hui [!!!!], ainsi que de la manière dont ses structures monarchiques et nationalistes en sont venues à la faire apparaître comme une dépendance [dans le désaccord – note de l’éditeur] de la pensée marxiste, pourrait bien être tenté de considérer la foi des chrétiens comme un inutile placebo que toute personne a le loisir d’utiliser à sa guise parce qu’il n’a aucun contenu propre.

« … il existe aussi une opinion […] selon laquelle la croyance en Dieu n’est que l’expédient d’un groupe social particulier, dans la mentalité duquel elle peut pleinement s’expliquer et avec la disparition duquel, de même, elle disparaîtra […] Elle a été inventée [cette croyance en Dieu] pour s’assurer une domination et maintenir l’homme dans la servitude des puissants… »

 

Je n’invente rien : il a vraiment couché sur le papier ces propos démagogiques, que tout catholique peut lire de ses propres yeux, ce qui est véritablement horrifiant. Telle est la véritable signification du 3ème Secret de Fátima dans la vie courante.

Il est vrai qu’aussitôt après cette incroyable assertion, le Cardinal a écrit : « … qu’un monde sous l’empire de Dieu est très différent d’un monde sans Dieu, que rien ne reste pareil si l’on retire Dieu », mais cela ne suffit pas à croire que [celui qui est aujourd’hui le Pape] possède effectivement la vraie Foi catholique. Si tel était le cas, il n’aurait rien écrit de ce qui est cité ci-dessus, et il n’aurait pas permis que les fidèles catholiques puissent le lire et en être ainsi empoisonnés. Le démon est à l’œuvre ici, c’est absolument évident.

Je dois être honnête avec vous, mes chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique : je ne me doutais nullement que les choses allaient si mal et depuis si longtemps, mais si l’on considère les scandales (visites de mosquée, rassemblements « interreligieux » d’Assise, etc.), on en arrive à la conclusion que les maux dont notre mère la Sainte Église est affligée par le biais de ces personnages sont réels et proviennent du démon en personne.

Il n’est pas possible de se borner à prétendre que comme le Cardinal Ratzinger (aujourd’hui, Pape Benoît XVI), ils ont juste perdu la foi, car cet exemple parmi d’autres de leurs méfaits prouve à l’évidence qu’ils n’ont même pas reçu la vraie Foi catholique et qu’il ne veulent ni la recevoir de Dieu, ni la pratiquer ; en fait, il va de soi qu’ils luttent efficacement et systématiquement contre notre mère la Sainte Église, et que – comme le Cardinal Ratzinger l’admettait alors, du moins dans cet ouvrage – en adhérant aux hérésies protestantes, dont celles de Luther (tout comme lui, qui reconnaît avoir des amis protestants), ils transforment depuis de nombreuses années déjà l’Église catholique en une secte protestante, ce qui – là encore – est l’œuvre du démon et rappelle l’avertissement divin reçu par Sa Sainteté le Pape Léon XIII et évoqué au début du présent article.

 

Comment s’opposer à cela, vous demandez-vous ? Priez le rosaire et sanctifiez-vous afin que le démon ne puisse vous pervertir, vous et surtout votre âme immortelle, avec les mensonges sataniques qu’il a répandus en se servant de ses collaborateurs volontaires, hérétiques et apostats. Aujourd’hui lus que jamais, le moyen de préserver votre âme de la perdition éternelle consiste à pratiquer la vraie Foi catholique et à rejeter sans cesse tout mensonge satanique de ce genre.

 

 

PARTIE 2 – L’Hérésie Arienne et le « Concile » Vatican II

 

Dans son ouvrage sur les principes de la théologie catholique, le Cardinal Ratzinger a formulé d’autres hérésies, cette fois sur la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il suffit de lire ces pages effrayantes, dans lesquelles il nie indirectement, ou même presque directement cette divinité, pour constater une nouvelle fois la signification véritable du châtiment divin annoncé dans le troisième Secret de Fátima, à savoir celui réservé à ceux dont Dieu prévoyait qu’ils ne voudraient pas Le défendre – Lui, Sa Vérité, Sa Justice et Sa sainte Église catholique romaine – contre Son ennemi absolu, le démon et les collaborateurs volontaires de ce dernier.

C’est le châtiment infligé à ces âmes qui osent se prétendre catholiques, mais restent dans l’apathie, l’indifférence ou, du moins, l’inaction tandis que leur arche du salut, notre mère la Sainte Église, est démolie par ses ennemis ; c’est le démon qui est à l’origine de tels maux !

Voici encore un extrait de l’ouvrage intitulé Les Principes de la Théologie Catholique, par le Cardinal Ratzinger, qui cite un certain Heisenberg sans paraître en désaccord avec lui !

« Peut-il être exact de dire que « Dieu » est seulement fonction d’une praxis particulière ? Dieu [peut-il être] relégué au même niveau de réalité que certains nombres imaginaires du domaine des mathématiques qui n’existent pas comme nombres naturels, mais sur lesquels on a construit des branches entières des mathématiques, de sorte que “de tels nombres existent après tout” […] Ne serait-ce pas possible dans le domaine de la religion également […] de considérer l’expression “il y a” [note de l’éditeur : ce qui signifie évidemment Dieu Lui-même, qu’Il existe ou non !!!!] comme une montée dans l’abstraction ?

[…]

« Dieu est-il une sorte de fiction morale dans le cadre de laquelle il est possible de présenter le contexte spirituel d’une manière abstraite et synoptique ? »

 

Priez le rosaire et sanctifiez-vous ainsi, car il n’est pas de remède plus efficace à des maux tels que ceux-ci. Certes, nous ne sommes pas qualifiés pour prononcer un jugement privé sur de tels écrits, qui frisent l’hérésie, voire l’athéisme, mais la véritable Église catholique ne nous permet pas d’y prêter attention et encore moins de les accepter, quand bien même ils émanent d’un prélat visible de l’Église, qui se trouve être aujourd’hui le Pape. Le seul moyen de traduire cet homme en justice serait la tenue d’un concile légal de la véritable Église catholique romaine. En effet, s’il est vrai que nous ne sommes autorisés (j’insiste à nouveau là-dessus) ni à prononcer un jugement privé contre le personnage en question, ni à lui dénier son autorité (toute autorité venant de Dieu), il est non moins exact que nous ne sommes pas libres non plus de prêter l’oreille à des propos hérétiques aussi manifestement opposés à la vraie Foi catholique…

 

Quelque désaccord que le Cardinal Ratzinger ait pu avoir avec de telles manifestations anticatholiques d’erreur, d’hérésie et d’athéisme, il n’avait le droit ni de les reproduire, ni de les laisser publier et lire par des laïcs catholiques, parce que ces mensonges sataniques constituent une attaque contre la vérité et qu’il a ainsi laissé libre cours à ladite attaque, ce qui est un grand mal ! Aucun catholique digne de ce nom ne pourrait écrire de telles choses (comme celles qu’a écrites le Cardinal Ratzinger) et demeurer catholique. Point final !

Le Cardinal Ratzinger poursuit en confirmant l’hérésie arienne :

« … Jésus [Avis de l’éditeur aux vrais catholiques : rappelez-vous que les Dix Commandements parlent plutôt de Notre Seigneur] est vraiment « Fils » dans toute son existence, celui qui reçoit son être intérieur d’un autre »

 

Selon l’enseignement de notre mère la Sainte Église Catholique Romaine (cf. notamment la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin), Dieu est Son propre Être, Sa propre Essence, Sa propre Existence. Aussi n’est-il pas possible de dire que Notre Seigneur Jésus-Christ « reçoit son être intérieur d’un autre » ; c’est là, en effet, une hérésie manifeste, un déni de la divinité du Christ par le Cardinal Ratzinger (qui écrit même par ailleurs que Notre Seigneur était un « Juif radical » !). Encore une fois, seul un concile légal de la véritable Église catholique, et non pas n’importe quel individu, pourra prononcer un jugement légal à ce sujet, mais nous devons cependant nous mettre en garde les uns les autres contre de tels errements, car la véritable Église catholique est en danger ; nous en avons même le devoir devant Dieu !

Il existe bien d’autres écrits hérétiques dus au Cardinal Ratzinger et de sa négation directe ou indirecte de la divinité du Christ, ou du moins de la reproduction par ses soins d’« enseignements » hérétiques émanant d’athées et de non-catholiques qu’il a laissés se présenter ouvertement comme tels pour l’« édification » des fidèles catholiques. Pire encore, il a reproduit de tels écrits sous l’appellation de « perspectives » ou de « points de vue », comme si les hérétiques et athées en question avaient la moindre autorité pour enseigner la vérité, alors même qu’ils ne sont pas de Dieu et ne peuvent donc la posséder ni l’enseigner, puisque Dieu est la Vérité. Soyons cependant bien clairs : quoique l’on frise le blasphème en laissant traiter Notre Seigneur de révolutionnaire sous prétexte que tel ou tel libre-penseur athée se l’est permis, nous ne pouvons prononcer de jugement en la matière, car c’est à notre mère la Sainte Église et à elle seule de le faire par le biais d’un concile légal.

La dernière erreur que l’on doit au Cardinal Ratzinger est en rapport avec le « concile » Vatican II. Dans le « rapport Ratzinger », l’auteur a autorisé la publication de ce mensonge direct de son cru, affirmant publiquement ainsi la véritable apostasie de celui qui était alors cardinal et qui est aujourd’hui connu comme étant le Pape Benoît XVI :

« Vatican II est aujourd’hui dans la pénombre […] Par l’« aile conservatrice », il est […] perçu comme la cause de la décadence actuelle de l’Église catholique, et même jugé comme une apostasie eu égard à Vatican I et au Concile de Trente […] il convient de dire que Vatican II est soutenu par la même autorité que Vatican I et le Concile de Trente […] et pour ce qui est aussi de son contenu, Vatican II est dans la stricte continuité des deux précédents conciles, dont il incorpore les textes mot pour mot sur des points décisifs… »

 

 

CONCLUSION

Il suffit de regarder cette photographie de celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI pour constater qu’il n’est pas catholique, car aucun catholique véritable ne se laisserait souiller par une « croix » protestante et ne porterait le vrai crucifix à la place. Elle est tirée d’une brochure du Vatican qui est tombée accidentellement entre les mains de l’auteur du présent article ; il est toutefois évident que Dieu a voulu la publication de cette preuve déplorable et incontestable pour que les vrais catholiques soient amplement convaincus que l’auteur a bien interprété le troisième Secret de Fátima. La photographie en question le prouve encore plus amplement et vient s’ajouter aux citations ci-dessus, tirées des livres écrits par le Cardinal Ratzinger.

 

Nous devrons tous passer un jour devant le tribunal de Notre Seigneur. Or, ce jour-là, je ne voudrais surtout pas entendre de Sa bouche que j’ai fait partie des silencieux qui ont laissé entraîner notre mère la Sainte Église dans un marécage aussi diabolique, un véritable cloaque d’erreurs et de mensonges sataniques (athées, hérétiques, etc.) et que je n’ai rien fait, ou si peu, pour les combattre, ou bien encore que je les ai laissés se développer sans leur opposer la vérité catholique de toujours, c’est-à-dire notre vraie Foi catholique.

 

Il y a une remarque à faire avant de conclure : L’hérésie fellayenne (que son auteur, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la FSSPX, a créée et entretient) selon laquelle Dieu entend les prières des pécheurs non repentants, c’est-à-dire, en l’espèce, selon laquelle Dieu acceptera la consécration à venir de la Russie (proposée derechef) au Cœur Immaculée de Notre Dame par le Pape (Benoît XVI) et les évêques (y compris les hérétiques modernistes de l’église conciliaire), cette consécration devant produire le miracle de la conversion de la Russie toujours communiste, qui deviendra un État catholique.

Quiconque a gardé la vraie Foi catholique doit bien se rendre compte, au vu des citations hérétiques, athéistes et pro-marxistes de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, que tant que ces dernières resteront lisibles de tous, tant qu’elles ne seront pas publiquement dénoncées par celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI et tant que celui-ci n’aura pas affirmé pleinement et inconditionnellement la véritable Foi catholique, il demeurera impossible que Dieu accomplisse un tel miracle, car ainsi que nous le lisons au chapitre neuf de l’Évangile selon saint Jean, Dieu n’entend pas les pécheurs ; autrement dit, Il ne répond pas à leurs prières.

 

Évangile selon saint Jean, IX, 30-33 :

« Cet homme leur répondit : “Il est étonnant que vous ne sachiez pas d’où il est, et cependant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.” »

 

 

C’est une hérésie de prétendre que Dieu pourrait accomplir un tel miracle alors que dans le même temps, connaissant parfaitement la vérité au sujet de ces apostats, Mgr Fellay sait qu’il ne se sont pas repentis pleinement et – comme cela s’impose – publiquement, qu’ils ne se sont pas amendés, qu’ils n’ont pas réparé entièrement les torts qu’eux-mêmes ont causés à la vraie Foi catholique et à notre sainte mère la véritable Église catholique romaine durant toutes les années qui se sont écoulées depuis Vatican II.

Dieu jugera ceux qui mentent et trompent, ceux qui, quoique connaissant la vérité comme Mgr Fellay la connaît, n’en maintiennent pas moins des mensonges hérétiques. Quiconque suit le mensonge, n’aime pas la vérité et, de plus, n’est pas disposé à la défendre contre les mensonges hérétiques de toutes sortes aura à répondre de son attitude devant Dieu.

Veuillez vous demander où vous vous situez par rapport à Dieu, c’est-à-dire si vous aimez Notre Seigneur et notre mère la sainte Église ou si vous êtes soit trop paresseux pour apprendre la vérité, soit satisfait de tout ce qu’on vous dit, que ce soit la vérité ou non ; car votre conscience vous est témoin que votre choix déterminera ce que vous recevrez finalement en retour…

Sœur Lucie a révélé le troisième Secret de Fátima au Révérend Père Fuentes lors d’une entrevue qui a eu lieu en 1957 :

« … C’est au sein de l’Église elle-même que le démon a ses disciples et ses partisans, qui vont de l’avant avec une grande audace. En face d’eux, il y a       beaucoup de peureux qui n’ont pas le courage de prendre parti ! »

 

Or, c’est le Cardinal Ratzinger qui a maintenu sœur Lucie dans le silence durant toutes les années qu’elle a vécues après cette entrevue.

Tel est donc le troisième Secret de Fátima : le démon a installé aux plus hauts postes de l’Église ses collaborateurs volontaires, ceux qui connaissent la vérité, mais la nient dans leurs mauvaises actions. Ce sont les ennemis de l’Église, puisqu’ils servent le démon au lieu de servir Dieu.

S’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises actions, ils devront en supporter éternellement les conséquences, car ils brûleront à jamais en enfer !

 

Bien chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique, ne vous laissez pas entraîner dans ce marécage infernal, car vous vous trouveriez alors à l’endroit exact où le démon veut vous voir : dans le péché mortel d’hérésie consistant à accepter des mensonges sataniques au lieu de défendre et de sauvegarder la vérité – fût-ce au prix d’épreuves et de souffrances – en conservant jusqu’au bout un amour indéfectible pour Notre Seigneur.

In Christo et Maria, en toute sincérité

 

J. Malina, catholique

Post Scriptum : À l’heure actuelle, les communistes – ces ennemis de toute vérité et de toute justice – s’intéressent de très près aux organisations et aux groupes (présents et futurs) dont la plupart appartiennent (ou appartiendront) à la véritable Église catholique, dans le but de réunir des informations individuelles sur tous ces futurs opposants au communisme. Il est donc prudent – pour votre sécurité – de ne pas inscrire de données à caractère personnel sur des formulaires politiques ou religieux ; toutefois, il est nécessaire aussi de défendre la véritable Église catholique avec toute la vigueur et toute la force possibles, de rester à l’écart des sacrements douteux et des hérétiques, et il faut en outre protéger vos âmes de toutes les attaques du démon en priant le Rosaire. Amen.

 


Traduction : CatholicaPedia.net
Que notre traducteur soit ici remercié.

Original en anglais, disponible ici : http://catholicapedia.net/Documents/Fatima/The-Third-Secret-of-Fatima.pdf


[1] NdT : Cette phrase n’a aucun sens, car elle relève d’un raisonnement circulaire (d’une pensée qui « se mord la queue », en quelque sorte), mais faute d’un texte français officiel, on a dû la retraduire fidèlement de l’anglais…


 

Voyons donc maintenant, avec l’abbé Basilio Méramo si

la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?

Avant d’y revenir plus en détail, nous vous laissons découvrir ce texte, complémentaire mais essentiel pour la compréhension du problème car :

« Dans une partie du monde catholique actuel, y compris bon nombre de secteurs « traditionalistes », il est monnaie courante d’entretenir l’illusion puérile que la consécration de la Russie serait possible aujourd’hui. »

Written by Cave Ne Cadas

septembre 19th, 2012 at 12:51 pm

Posted in église Conciliaire,Fatima,FSSPX,Mgr Fellay

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CRISE-F$$PX : « ELLE SEULE PEUT VOUS AIDER »

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Déclaration suite à la Réunion de WASHINGTON DC

+“ONLY SHE CAN HELP YOU”+
Vienna, Virginia, 10th August 2012 Priest Meeting.

Déclaration de prêtres Lefebvristes “anti-accordistes”, de Vienne en Virginie, « Elle seule peut vous aider ».

Suite à la Réunion à Washington DC – les 8, 9 et 10 août 2012 – de prêtres fidèles à Mgr Lefebvre parmi lesquels les abbés Pfeiffer et Chazal (en danger d’expulsion).

Ils ont étudié les questions extrêmement sensibles de la crise actuelle de la F$$PX, et ont publié cette déclaration avec les décisions prises :

La Traduction est de CatholicaPedia ; que notre traducteur soit ici remercié.

Bravo à ces prêtres courageux !… mais qui croient encore que Benoît XVI est le Pape

* * *

« ELLE SEULE PEUT VOUS AIDER »

Réunion sacerdotale – Vienne (Virginie), le 10 août 2012

 

LA SITUATION PRÉSENTE

1. La déclaration de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X du 14 juillet 2012, bien qu’on y proclame la doctrine relative à la Divinité du Christ et à Son Royaume, va en fait dans la direction opposée en usant d’un langage ambigu et en préparant la soumission de la FSSPX aux autorités de « la Rome de tendances néo-modernistes et néo-protestantes » (Déclaration de 1974).

2. On observe depuis longtemps un glissement de la FSSPX vers Vatican II, et un silence croissant sur les scandales commis contre la foi au nom du Novus Ordo.

3. Il existe une illusion selon laquelle on peut se joindre à l’Église conciliaire sans accepter Vatican II.

4. Il est nécessaire de garantir aux âmes que le combat pour la Tradition catholique, maintenu par Mgr Lefebvre contre la Rome moderniste, se poursuivra.

5. Une nouvelle attitude de compromission infecte à présent la hiérarchie de la FSSPX.

6. Cette nouvelle attitude prévaut désormais dans les publications, sur les sites Internet, au sein des séminaires et en chaire.

7. Les prêtres qui résistent à cette attitude sont punis ou menacés de l’être, et dans tous les cas, on les réduit au silence. La crise actuelle exige une réaction publique des prêtres et des fidèles contre cette compromission avec la Rome moderniste.

8. De nombreux prêtres sont personnellement désillusionnés au sujet de Menzingen pour des raisons doctrinales, mais ils sont indécis ou soumis à des intimidations, et ils ne savent que faire.

9. Beaucoup de prêtres indépendants font plus ou moins confiance à la FSSPX et espèrent transmettre leurs paroisses à des confrères doctrinalement fiables.

10. On voit se substituer à la solution initiale de Fatima – c’est-à-dire la consécration de la Russie par le pape uni aux évêques – l’idée que la FSSPX peut négocier avec la Rome moderniste au point de lui faire réintégrer l’Église catholique.

11. On constate une volonté extrêmement imprudente de conclure un accord sur une « solution appropriée » qui équivaudrait à abandonner le troupeau aux « loups » des épiscopats diocésains.

 

DÉCLARATION

Le cœur de la Foi, ce sont la Divinité du Christ et Son Règne sur toutes les nations : « Opportet illum regnare ». Or, les erreurs de Vatican II constituent une attaque directe contre Sa Divinité et contre Son Règne social. Elles demeureront à jamais la Révolution de 1789 au sein de l’Église.

Le Vatican n’a fait que changer en pire depuis le Concile (davantage de dégâts, davantage d’hérésies, davantage de semi-modernisme effectif), à tel point que l’on peut répéter mot pour mot ce que Mgr Lefebvre a déclaré en 1974 et 1976 : « L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le pape, les évêques, prêtres ou fidèles adhèrent à cette nouvelle Église, ils se séparent de l’Église catholique » (29 juin 1976).

Le Pape a autorisé la vraie Messe, mais seulement comme élément du Panthéon des liturgies modernistes. En outre, il a bien montré qu’il adhérait à la fausse doctrine de la liberté religieuse en prêchant qu’elle était le modèle de la manière dont l’Église et l’État doivent organiser leur relation. Enfin, le Pontife n’a cessé de professer largement la doctrine de l’œcuménisme lors de ses visites dans les temples protestants, les synagogues et les mosquées, et Assise III confirme que l’esprit d’Assise est toujours vivant et se porte toujours très bien. Or, c’est cet esprit qui avait contraint Mgr Lefebvre à entreprendre son « opération survie », aujourd’hui en grand danger.

Le Fraternité actuelle cherche manifestement à se placer sous la coupe de cette Église conciliaire, garde de plus en plus le silence sur les abus de la hiérarchie conciliaire et use d’un langage ambigu au sujet des deux magistères opposés. En même temps qu’elle se montre toujours disposée à croire aux vertus d’un constant débat avec des membres impénitents de la hiérarchie conciliaire, elle réserve toutes ses foudres à ceux qui s’élèvent contre une aussi funeste réconciliation.

Nous devons attendre que Notre Dame convertisse le Pape et lui inspire de consacrer la Russie à son Cœur Immaculée en union avec tous les évêques, et nous devons persévérer dans la Charité de la Vérité comme dans la Vérité de la Charité, organisés en un corps uni de prêtres fidèles à la position qu’a toujours maintenue Mgr Lefebvre.

† Abbé Joseph Pfeiffer,
† Abbé Ronald J. Ringrose,
† Abbé Richard Voigt,
† Abbé David Hewko,
† Abbé François Chazal.

Sources :

CathInfo.com : http://www.cathinfo.com/catholic.php/Declaration-of-LeFebvre-Priests-Vienna-Viginia

Ignis Ardens : http://z10.invisionfree.com/Ignis_Ardens/index.php?showtopic=10466

PURGE-F$$PX : L’abbé François Chazal sur le point d’être expulsé…

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In persecutioneL’Abbé Chazal sur le point d’être expulsé de la F$$PXSeconde Monition Canonique et la réponse de l’abbé François Chazal à l’abbé Daniel Couture Supérieur du District d’Asie de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X


“c’est avec joie que je présenterai ma nuque au couperet”

« Cher Monsieur l’Abbé,

Le couperet est donc sur le point de tomber… si vous me refusez un procès en bonne et due forme, c’est avec joie que je présenterai ma nuque au couperet. »

La nouvelle est sortie hier sur les deux Forums américains CathInfo.com & Ignis Ardens. Nous vous donnons ci-dessous, la traduction de l’échange de lettre entre l’abbé Daniel Couture et l’abbé François Chazal.

On ne peut que s’étonner de cette nouvelle tracasserie purement procédurière et politique visant un prêtre de la F$$PX dont la résistance au ralliement dérange (c’est le moins qu’on puisse dire !…). Mais ce qu’il y a de plus renversant dans cette affaire, c’est de voir un « fils de Mgr Lefebvre » brandir contre l' »accusé » un article du “Code de droit canonique” de 1983, dont le fondateur de La Fraternité lui-même avait dit qu’il était pire que la messe de Paul VI !…

Quelle plus terrible condamnation anticipée peut-on voir, dans cette déclaration de Mgr Lefebvre, contre ceux de ses continuateurs supposés qui n’hésitent pas à se rallier à une ignominie post-conciliaire de plus pour mieux marginaliser et exclure un nouveau prêtre fidèle à la Tradition ?

La Traduction est de CatholicaPedia ; que notre traducteur soit ici remercié.

* * *

Abbé Couture vs Abbé Chazal

Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

SECONDE MONITION CANONIQUE

À M. L’ABBÉ FRANÇOIS CHAZAL

 

Cher Monsieur l’Abbé

 

Le 8 juin 2012, un précepte pénal et une première monition canonique ont été émis, avec l’accord du Supérieur général et de son Conseil, dans l’espoir que vous vous rendiez compte de la gravité des actions, déclarations et publications qui ont causé un grave scandale et un grand dommage spirituel à vos fidèles comme à votre apostolat.

Ce document vous a été remis en mains propres par l’abbé Thomas Onada le 9 juin 2012. Or, ce même jour, vous avez violé l’interdiction signifiée par le précepte pénal en vous rendant en avion à Hong Kong, puis en Corée et au Japon, contre l’ordre explicite que vous en aviez reçu de vous en abstenir.

En Corée, le 10 juin 2012, vous avez prononcé un sermon intitulé « Et après ? », que vous avez publié sur l’Internet. Vous avez ensuite distribué ce même document, ainsi qu’un autre document – intitulé « C’est la guerre » – dans les centres de messes de Tanay et Baguio, et vous avez affiché « Et après ? » à l’église Notre-Dame-des-Victoires, à Manille, le matin du dimanche 22 juillet 2012. Enfin, deux autres documents de votre cru, intitulés respectivement « J’accuse le Conseil » et « J’excuse le Concile », viennent d’être mis à leur tour sur l’Internet.

Je vous adresse par la présente une deuxième et dernière monition canonique, conformément au canon 697 C.I.C. 1983 et au canon 660 C.I.C. 1917, pour vous demander de vous soumettre au précepte pénal du 8 juin 2012. Si vous en violez à nouveau les dispositions, le Supérieur général engagera une procédure pénale qui aboutira à votre renvoi de notre Fraternité pour votre désobéissance obstinée aux prescriptions légitimes des Supérieurs en matière grave et le grave scandale causé par votre comportement coupable, en vertu du canon 696 C.I.C. 1983 et du canon 656 C.I.C. 1917, ainsi qu’aux règles particulières de la Fraternité Saint-Pie X (cf. Chapitre général 2006, Cor Unum n. 85 ; modifications des Statuts, 4).

On vous a déjà notifié votre droit de vous défendre, y compris en recourant à un conseiller canonique. Vous avez aussi le droit, dans un délai de quinze jours à dater de la réception du présent document, de communiquer au Supérieur général, en personne ou par écrit, votre défense contre cette seconde monition canonique et le projet de votre renvoi. Toutes vos communications et réponses seront dûment examinées dans le cadre de cette procédure.

 

Fait à Manille, le 31 juillet 2012

Abbé Daniel Couture

 

* * *

À l’attention de Monsieur l’Abbé Daniel Couture

En présence de l’Abbé Michael Fortin

Vienne (Virginia), le 6 août 2012-08-09

 

Cher Monsieur l’Abbé,

 

Le couperet est donc sur le point de tomber. Vous avez bien voulu m’avertir que je pouvais présenter ma défense devant le Supérieur général avant qu’une action soit engagée. Je vous saurais gré de lui transmettre ceci, qui est mon ultime défense contre l’accusation de « désobéissance obstinée »  et de « grave scandale » causé par un « comportement coupable ».

Point n’est besoin que je réitère mon point de vue concernant le changement de position évident de la FSSPX vis-à-vis de Vatican II, à présent considéré par notre hiérarchie comme un concile amendable ou contournable, ou le fait que celle-ci s’abstient dangereusement de dénoncer le « Magistère » actuel, ou encore son désir de placer la Fraternité sous l’autorité de la Rome actuelle, qui est fornicatrice, sans même parler des perspectives nouvelles de voir nos maisons assujetties aux diocèses locaux, entre autres mesures équivalant pratiquement à des redditions.

Depuis mai dernier, aucune tentative de régler ces différends n’a abouti, et aucune réfutation écrite de mes quatre documents « C’est la guerre », « Et après ? », « J’excuse » et « J’accuse » n’a eu lieu jusqu’ici en vue d’isoler mes arguments et mes preuves pour mieux les réfuter.

Je pense que dans l’intérêt de votre cause, mieux vaudrait pour vous le faire à présent, faute de quoi vous risqueriez de montrer au monde que votre argumentaire se réduit à la guillotine. Beaucoup de prêtres de la Fraternité qui sont tout à fait d’accord avec ce que j’ai écrit dans ces quatre documents se retrouveraient sans protection doctrinale contre ce que vous percevez comme un « grave scandale », donc trouveraient encore plus d’encouragements à être en désaccord avec Menzingen, si je suis puni pour avoir été témoin d’une infidélité non réfutée jusqu’à présent.

Mais selon certains, le document « C’est la guerre » contient à lui seul trente-trois arguments, et toute l’affaire tient essentiellement au fait que la Rome moderniste et ses actions restent profondément imprégnées d’hérésie.

C’est pourquoi j’ai perdu tout espoir de vous voir publier une telle réfutation, qui soulève la question supplémentaire suivante : la publication de cette réfutation de la position officielle de Menzingen sous toutes les formes – tableau d’affichage, paroles verbales, Internet, etc. etc. » est-elle un « grave scandale », un « grand scandale » et une grave désobéissance envers la Fraternité ?

C’est à vous qu’il incombe de répondre à cette question, car vous savez à quel point notre fondateur en a fait plus que moi dans ce domaine : il a osé se dresser contre des papes, un concile, des évêques du monde entier et des théologiens.

Ma condamnation prendra donc tout son sens si la teneur des quatre documents en question est erronée, auquel cas j’obéirai toujours avec joie à mes supérieurs jusqu’à la fin de cette crise.

Enfin, je voudrais parachever ma défense en invoquant Notre Dame. Je ne comprends toujours pas comment la piété des fidèles envers Elle a été retenue comme instrument du projet de ralliement. Est-on bien conscient que celui qui aura à gérer la mise en œuvre du projet en question n’est autre que le préfet de la « Congrégation pour la défense de la foi », cet homme connu pour nier la virginité de Marie, Vierge et Mère ?  J’ai entendu dire, sortant directement « de la bouche du cheval » (le premier Assistant), que nous ne pouvions élaborer nos plans qu’à partir du triomphe de Notre Dame par-dessus l’institution de la Papauté. Or, je me souviens que Benoît XVI est le plus récent architecte en chef de l’ensevelissement du message de Fatima ; et qu’à la fin, au lieu que Notre Dame choisisse le moment et la nature de son triomphe, ce sera à nous de lui dire à quelles circonstances elle doit se conformer et, apparemment, dans quelles conditions la papauté se convertira.

En fait, si vous me refusez un procès en bonne et due forme, c’est avec joie que je présenterai ma nuque au couperet.

 

Reverenter ac devote,

In Iesu et Maria,

François Chazal †

 

Sources :

CathInfo.com : http://www.cathinfo.com/catholic.php/Fr-Chazals-2nd-Canonical-Warning-and-His-Response

Ignis Ardens : http://z10.invisionfree.com/Ignis_Ardens/index.php?s=33ec16769f5f637a63a6706fcc598138&showtopic=10449

FSSPX-ROME : Une autre opposition d’Asie

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Les sermons magistraux d’opposition à l’accord fsspx-rome se succèdent !

Après le sermon (d’1 h 23 mn) de très grande qualité de l’abbé François Chazal, les 18, 20 et 27 mai dernier en Asie ;

Avant celui de l’abbé Michel Koller – en France – de dimanche dernier ( Fête-Dieu ) que nous vous relations hier ;

C’est au tour de l’abbé Joseph Pfeiffer – également en Asie – de nous donner son sermon de la Pentecôte, capital lui aussi.

« Il n’en est pas question ! Mgr Fellay ! »

Dans le style de l’abbé Charles Coughlin ((L’abbé Charles Edward Coughlin est un prêtre catholique canadien, né le 25 octobre 1891 à Hamilton (Ontario) et mort le 27 octobre 1979 à Bloomfield Hills (Michigan, États-Unis).
Installé aux États-Unis, il fut un des premiers évangélistes à y atteindre une grande audience, grâce à la radio, pendant la période de la Grande dépression. Il devint une figure populaire de la radio dans les années 1930.)), l’abbé Joseph Pfeiffer (FSSPX) a prêché un Sermon puissant (1 h 14 mn) le jour de la Pentecôte 2012, dénonçant sévèrement les plans de réconciliation avec Rome de Mgr Fellay, Benoît XVI et du Vatican conciliaire.

Si le sermon de l’abbé Pfeiffer contient certaines erreurs – habituelles à la FSSPX – concernant le Magistère de l’Église et la juridiction universelle du pape, nous vous avons traduit ce sermon pour vous démontrer que certains membres de la FSSPX ne sont pas tous disposés à suivre Mgr Fellay dans le rapprochement avec Rome, et que sa gestion a compromis la vérité afin d’obtenir cet accord avec l’église Conciliaire.

L’abbé Joseph Pfeiffer est avec son frère Tim aux Philippines. Les deux Pfeiffer sont basés dans la ville de Davao, où ils ont ouvert le 3ème prieuré de la FSSPX aux Philippines.

L'abbé Joseph Pfeiffer, FSSPX, plaçant la Couronne d'épines sur une novice des Sœurs Dominicaine de Wanganui pendant la prise d'habit.

L’abbé Pfeiffer est un grand leader d’hommes. Il prêche par l’exemple. Il a construit la chapelle de Denver. Il a été des années en Inde avant les Philippines. Son frère construit des écoles.

 

La Traduction est de CatholicaPedia ; que notre traducteur soit ici remercié.

 

Sermon du Dimanche de la Pentecôte par l’abbé Joseph Pfeiffer

 

(du district d’Asie de la FSSPX)

Traduction française de la transcription d’un sermon prononcé en anglais

En voici quelques extraits :

Bien chers frères,

 Ce dimanche 25 mai marque la fin de la grande Croisade du Rosaire. En cette Fête de la Pentecôte, nous sommes censés avoir réuni nos cent-trente millions de Rosaires, ou quel que soit le nombre de Rosaires que nous sommes supposés avoir récités à ce jour. Et au cours des deux dernières semaines, il y a eu des annonces – surtout depuis la fin avril – concernant le grand miracle devant avoir lieu aujourd’hui. Peut-être ce miracle s’accomplit-il en ce moment même, car ici aux Philippines, il est dix-huit heures, tandis qu’il est est dix ou onze heures à Rome ; je veux parler du miracle de la régularisation de la Fraternité Saint-Pie X. On a dit que le Pape ferait sans doute une annonce d’ici aujourd’hui ; mais il y a quelques jours, Mgr Fellay a confié à l’un de nos trois autres évêques qu’il craignait que cela n’ait pas lieu en ce jour, à cause de la « fuite » des deux lettres…

(…)

Nous sommes dans les moments les plus périlleux depuis la fondation de la Fraternité, et l’on nous présente cela comme un miracle. Vous avez été préparés à ce jour par des tas de miracles.

(…)

Les discussions doctrinales, à présent : nous allons conclure un accord. Pourtant, après les discussions doctrinales, on nous avait dit : Rome n’a pas changé de position, Rome croit encore au modernisme, Rome rejette toujours la Foi, alors que la Fraternité défend toujours la Foi. Donc, rien n’a changé. C’est ce qu’avait dit Mgr Fellay.

Et voici que les choses ont changé depuis : nous allons maintenant devoir conclure un accord, nous allons maintenant être reconnus et régularisés, nous allons maintenant recevoir une prélature personnelle. Mais tous les documents sont secrets, toutes les communications sont secrètes, tout se passe dans le secret.

On n’observe pas le secret sur la vérité. On ne garde pas secret quelque chose de bien, on garde secret un mensonge, on garde secret quelque chose de mal, on garde secrète une tromperie. Ce qui explique le secret de ces dernières années, c’est que si Mgr Fellay, les abbés Pfluger et Nély et les autres supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X nous avaient dit la vérité avec audace il y a un ou deux ans, tout le monde se serait révolté. Au lieu de cela, on nous a dit : « Ayez confiance, vous ne connaissez pas tous les détails. Vous n’êtes que des moutons idiots, stupides, imbéciles, abrutis. Et tout ce que vous avez à faire, ce n’est pas penser, c’est payer, prier et obéir. Vous ne connaissez même pas votre Foi. Vous devez faire confiance à votre saint supérieur. Vous n’avez pas besoin de savoir ce qu’il fait de votre Foi. »

Il y a des communications secrètes. Sur quoi portent-elles ? Sur la Foi. Et ainsi que l’a dit Jésus-Christ, la Foi a pour vocation d’être placée non pas sous le boisseau, mais sur le chandelier. La Foi est censée être confessée et professée publiquement, jusqu’à la mort du croyant.

Il y a deux semaines encore, ils avaient évité l’hérésie, ils avaient évité les déclarations hérétiques. À présent, l’accord est pratiquement conclu. La trahison est pratiquement consommée. Et ils pensent que nous ne pouvons plus rien y faire. Et le poing d’acier de Menzingen est prêt à s’abattre sur nos têtes. En Amérique du Sud, l’abbé Cardozo, un prêtre argentin, je crois, a prêché contre l’accord en question il y a un mois et demi ; à présent, il ne peut plus dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, il vit en exil, dans un monastère. Préparons-nous à voir le poing d’acier frapper à nouveau. Ceux d’entre nous qui refusent de plier le genou, on leur a dit de garder le silence. Nous ne savons rien de l’accord, ni des circonstances qui l’entourent, ni des détails de l’opération. Et pourquoi n’en savons-nous rien ? Je vais vous le dire.

Lorsque Mgr Fellay s’est rendu en Autriche, il a parlé à un prêtre de l’accord, de la prélature personnelle. Ce prêtre a répété aux fidèles ce qu’il avait entendu, et il l’a mis sur l’Internet. Rappelez-vous qu’il ne s’agit que de rumeurs. Mais jusqu’à présent, toutes les rumeurs se sont avérées fondées, parce que Menzingen ne nous dit rien. Et quand une rumeur sort, Menzingen la confirme.

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Les erreurs, à présent. L’avertissement avait été donné par de nombreux prêtres et par les trois autres évêques : « Monseigneur, ne frayez pas avec les modernistes, car lorsqu’on couche avec un chien, on attrape des puces. Si nous concluons un accord avec Rome, nous entrerons dans le mystère romain et nous deviendrons des modernistes. Et les modernistes ne se feront pas catholiques pour autant »

Or, la promiscuité en question est désormais consommée. Le 11 mai 2012, CNS (Catholic News Service) était en visite à Menzingen (Suisse). De nombreux prêtres ont essayé d’appeler Menzingen au téléphone, mais sans que personne décroche. Les prêtres du Mexique, qui sont entièrement opposés à cet accord stupide, ont tenté de joindre Menzingen au téléphone, mais sans succès : Menzingen ne répond pas. En revanche, Menzingen a reçu Catholic News Service, qui est un organe de presse conciliaire et aux représentants duquel Mgr Fellay a beaucoup de temps à consacrer. Les caméras vidéo et les projecteurs qui s’allumèrent alors sont ceux d’un des moyens de communication les plus empreints d’hérésie libérale qui soient aux États-Unis.

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Rome croit dans le Modernisme. Rome déteste la Foi catholique. Rome réalise la prophétie que Marie a faite à Fatima en disant : « Rome perdra la Foi… » Et si nous nous unissons à Rome, nous perdrons, nous aussi, la Foi.

Marie en sait davantage sur Rome que Menzingen. Et la bienheureuse Vierge Marie, notre Sainte Mère, a dit à Quito (Équateur) il y a quatre cents ans, qu’à la fin du vingtième siècle, les prêtres perdraient la boussole, qu’ils perdraient la boussole divine, que l’Église s’en prendrait aux sept sacrements, qu’elle les violerait et détruirait tous, que les prêtres ne sauraient pas ce que cela veut dire d’être prêtre de Dieu et qu’il y aurait une grand apostasie. Voilà ce que la bienheureuse Vierge Marie a dit il y a quatre cents ans. Elle en savait plus, dès cette époque, que Menzingen n’en sait aujourd’hui, car elle a la Connaissance. En 1846, elle a dit encore qu’au vingtième siècle, « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ». Marie est plus compétente que Menzingen.

Selon Menzingen, les choses vont mieux à présent. Alors que selon la bienheureuse Vierge Marie, les choses ne pourront aller mieux tant que la Russie n’aura pas été consacrée à son Cœur immaculé. La Russie n’a pas été consacrée, et c’est pourquoi les choses ne vont pas mieux. Et si Mgr Fellay et son équipe croient que les choses vont mieux, c’est qu’ils ne pensent pas comme notre Sainte Mère. Nous nous en tiendrons donc à ce qu’a dit notre Sainte Mère. Après avoir déclaré cela à Quito, en Équateur, elle l’a répété dans le monde entier : elle a dit la même chose à La Salette, puis à Fatima, puis encore à Akita, au Japon, plus récemment encore, en 1973. Et voici ce qu’elle a dit en substance : lorsque le démon aura étendu ses conquêtes au maximum, lorsque nous traverserons les heures les plus sombres, lorsqu’il semblera que le royaume de l’enfer est sur le point de l’emporter et que le royaume des cieux va s’effondrer entièrement, c’est alors que viendra Mon heure, l’heure de Marie. Ce sera l’heure où Je montrerai Mon pouvoir de la plus magnifique manière et que J’écraserai la tête du serpent.

Que croyons-nous, fidèles de Marie ? Nous autres croyons que les choses vont continuer d‘empirer jusqu’à ce qu’Elle intervienne. À mesure que le monde sombre, notre cœur se dédouble : d’une part, nous sommes dans l’affliction, à cause du nombre d’âmes qui vont se perdre ; de l’autre, nous sommes emplis d’une immense confiance et d’une grande joie, parce que le fait que les choses empirent est un signe que la victoire de Marie approche. La tentation de l’adultère est une méthode classique, et c’est elle que Rome applique actuellement auprès de Menzingen : « Venez à Rome, mêlez-vous aux modernistes, vous pourrez exercer sur eux une influence salutaire, vous les saints prêtres, les merveilleux prêtres de la FSSPX. Vous allez nous rejoindre, et votre aura enveloppera les modernistes. Vous allez faire votre entrée, et [inintelligible] aussi saint : je crois que je vais cesser d’être modernistes, car je me sens un peu coupable de l’être. »

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Mais un autre moderniste s’avance. Il s’agit de l’abbé Celier. C’est la première fois qu’on le met en avant dans le monde anglophone. On peut le trouver sur le site Internet sspx.org. L’abbé Celier est un prêtre de la Fraternité Saint-Pie X ordonné par Mgr Lefebvre en 1986. En 2007, il a écrit un livre dans lequel il parle de l’union entre la nouvelle messe et l’ancienne Messe ; il y laisse entendre que l’on pourrait concevoir – entre l’ancienne et la nouvelle – une sorte de messe hybride permettant à l’une et à l’autre de s’enrichir mutuellement. Lorsqu’il a essayé de vendre son livre en France, les traditionalistes français ont failli le tuer. Il l’a donc laissé en suspens jusqu’à mai 2012.

Et voici que Mgr Fellay pousse à nouveau ce prêtre sur le devant de la scène. Mais cette fois, l’abbé Celier nous enseigne la bonne interprétation des enseignements de Mgr Marcel Lefebvre.

Nous savons tous que Mgr Lefebvre a dit non à la Rome néoModerniste. Nous savons qu’il a dit : N’ayez rien de commun avec l’hérésie conciliaire. Nous savons que contre tous les pronostics, il s’en est tenu fermement et sans équivoque à la vérité. Mais voici venir l’abbé Celier, qui nous conseille de reconsidérer la question : souvenons-nous, dit-il, que Monseigneur a déclaré cela en des temps particuliers, dans les circonstances concrètes qui étaient celles de 1975, puis de 1988. Or, savez-vous ce que c’est que ce discours de l’abbé Celier ? C’est tout bonnement l’hérésie du modernisme.

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Voici venir les cours de rééducation. En octobre 2012, il y aura une réunion à Kansas City, au siège du district américain de la FSSPX, et l’on y parlera de la papauté. On y trouvera une grande bannière ornée d’un portrait souriant du Pape Benoît XVI ; en revanche, aucun portrait de saint Pie X. On va nous y donner des leçons d’autorité papale pour nous « reformater ». Nous allons nous y instruire sur le danger du sédévacantisme, sur l’importance de l’obéissance, de l’obéissance et de l’obéissance… Surtout, ne pas faire passer la Foi avant l’obéissance !

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En ce mois de mai 2012, de très, très nombreux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sont inquiets et fermement opposés à cet accord. Mais ils ont peur aussi du poing d’acier de Menzingen, qui en a déjà écrasé quelques-uns. Je me rends en Amérique la semaine prochaine. Je serai de retour en principe le 6 juillet. Survivrai-je à ce mois ? Cet été sera peut-être celui du divorce. Et jusqu’au dernier moment, ils auront essayé de tenir cela secret…

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L’abbé Tim a signalé, dans un sermon qu’il prononçait la semaine dernière sur l’adultère, que ce dernier est un péché contre la famille. Il y a adultère quand un homme va avec une femme qui n’est pas son épouse. Mais un prêtre peut aussi tomber dans une forme d’adultère. Un prêtre est un homme de vérité, un fidèle de la Vérité, qui est Jésus-Christ. Et l’on dit de chacun de nous qu’il est un autre Christ, ce qui signifie qu’il est censé être une autre Vérité en marche. Qui voit un prêtre doit voir la vérité. Qui entend les paroles d’un prêtre doit entendre celles du Christ. Et les paroles du Christ sont celles de la vérité, parce qu’Il a dit : « Je suis la Vérité », non pas « Je suis l’obéissance » ou « Je suis l’autorité ». Il a dit : « Je suis la Vérité ».

Comment un prêtre peut-il tomber dans l’adultère ? L’abbé Time l’a dit la semaine dernière : un prêtre devient adultère quand la vérité qu’il a en tête y cohabite et s’y mélange avec l’erreur. On dit d’un homme vivant avec une femme qui n’est pas son épouse qu’il vit dans le péché. Un prêtre vit dans le péché quand il y a place dans son esprit pour la vérité d’un côté, et l’erreur de l’autre. Nous ne pouvons pas coucher avec les modernistes. Nous ne pouvons pas nous unir à eux, parce que si nous le faisions, la vérité qui est en nous serait détruite par l’erreur voisinant avec elle.

Que se passe-t-il quand un homme couche avec une femme qui n’est pas son épouse ? Tout d’abord, les enfants qu’ils procréeront ne seront pas légitimes. De même, quand un prêtre mêle la vérité à l’erreur, il ne peut avoir d’enfants légitimes dans la Foi. Sa Foi meurt. De plus, s’il y a des enfants, ce seront des bâtards.

La nouvelle messe est un rite bâtard. Les nouveaux prêtres sont des prêtres bâtards. Lorsqu’on se rappelle les jours anciens, nous dit-on, il faut se rappeler les circonstances d’alors. Si l’on est moderniste, il faut se rappeler les circonstances, mais si l’on est catholique, on ne doit se rappeler que la vérité. Et la vérité, c’est que Mgr Lefebvre a dit de la nouvelle messe qu’elle était un rite bâtard. Pourquoi a-t-il dit cela ? Parce que c’est une messe au cours de laquelle un prêtre catholique célèbre un rite protestant. Les mots-clés, en la matière, sont cohabitation catholiques-protestants, bâtardise, adultère.

Ndlr du CatholicaPedia : Encore une fois l’abbé ne parle pas de l’invalidité des sacrements depuis la réforme conciliaire de Pontificalis Romani !

Que va-t-il se passer ? Peut-être allons-nous devoir retourner aux catacombes. Beaucoup de prêtres en ont peur. Peut-être ne pourrons-nous revenir dans nos prieurés. Peut-être va-t-on nous jeter à la rue.

Il y a beaucoup d’opposants à l’accord en mai 2012, mais quand le couperet va tomber, combien maintiendront leur opposition ? En 1965, deux-cent-cinquante évêques ont déclaré, à la fin du Concile, qu’ils maintiendraient leur opposition à ce dernier. Deux-cent-cinquante ! En 1969, soit quatre ans plus tard, un seul d’entre eux a fondé un séminaire : un sur deux-cent-cinquante ! Puis, un second a maintenu la Tradition dans son diocèse. Et ce fut tout. Au total, donc, deux sur deux-cent-cinquante, alors qu’en 1965, tous étaient unis contre le Concile…

(…)

Dorénavant, il y aura au sein de la Fraternité des prêtres libéraux et des prêtres fidèles à Mgr Lefebvre. Jusqu’à présent, les prêtres intelligents et les prêtres stupides, les jeunes et les vieux, les paresseux et les travailleurs, tous avaient la même Foi. Mais on va maintenant les voir prendre deux directions différentes.

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Le Pape Benoît XVI est un maître du désastre. Il a divisé et détruit la Tradition au cours des vingt à trente dernières années. À présent, il maintient Mgr Fellay dans une désorientation diabolique. Il fait croire à l’évêque que ses nouveaux amis romains vont l’aider, qu’il va les aider en retour à devenir de bons catholiques et qu’il n’a plus besoin de ses anciens amis ni des trois autres évêques. Sauf miracle, on va assister à une purge : tel prêtre sera expulsé de la Fraternité parce qu’il est désobéissant, tel autre parce qu’il est fou, tel autre, parce que… vous voyez, on ne peut pas vous dire pourquoi, parce qu’il vaut mieux que vous ne le sachiez pas.

Nous devons rester fermes dans la Foi. Beaucoup d’âmes sont en grand danger aujourd’hui parce que Mgr Fellay a décidé de jouer avec le feu tout en gardant le sourire, fort qu’il est de ce qu’il croit être ses grâces d’état. Mais la Foi est plus grande que les grâces d’état. Et le père de famille n’a pas le droit de mettre sa famille en danger, Il n’a pas le droit de la faire se déchirer. Il n’a pas le droit de cultiver le compromis.

Quelles promesses lui a-t-on faites ? Ces gens-là ont menti aux autres. Ils ont détruit tous les autres. Vous savez que l’abbé Philippe Laguérie, supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, fondé en 2006, a appelé il a y a un mois l’abbé de Cacqueray. Celui-ci est supérieur du District de France, et il était allé le voir chez lui, à Bordeaux, en 2006. L’abbé Laguérie s’accrochait alors à sa chapelle, qu’il refusait de quitter. L’abbé de Cacqueray est entré seul dans la chapelle. Il a remonté l’allée centrale, de part et d’autre de laquelle étaient installés deux-cent-cinquante fidèles, tous partisans de l’abbé Laguérie. Il s’est campé devant tout le monde et a dit : « Monsieur l’abbé, sortez de cette église. C’est une église de la Fraternité Saint-Pie X. Vous ne suivez pas nos règles, alors sortez. Et vous, les fidèles, sortez aussi ! » L’abbé Laguérie lui a répondu : « Je suis heureux que vous soyez venu à moi comme un homme, que vous m’ayez parlé comme à un homme et que vous m’ayez condamné comme un homme. Je sors. » Et il est sorti.

Six ans après, l’abbé Laguérie appelle l’abbé de Cacqueray : « Vous souvenez-vous de moi, Monsieur l’abbé ? Je suis ce prêtre que vous avez chassé comme vous deviez le faire. Et je vous dis : ne passez pas d’accord avec Rome ! Moi, je l’ai fait. Nous avons conclu un accord avec elle y a six ans, et maintenant, elle nous écrase ! Vous avez vu le document du 23 mars dans lequel le cardinal [rectification : Mgr] “Pozzo le clown”  nous ordonne de vivre conformément à l’esprit du Summorum Pontificum, d’accepter la nouvelle messe, d’incorporer le catéchisme de l’Église catholique dans nos séminaires, d’y enseigner le modernisme et toutes ces saloperies. [Lettre adressée à l’Institut du Bon Pasteur] Nous sommes piégés ! Pourtant, on nous avait dit il y a six ans : “Aucune condition”. Je vous appelle parce que j’ai du respect pour vous, parce que vous m’avez traité comme un homme. C’est pourquoi je vous préviens. »

L’abbé de Cacqueray a passé le mot à Mgr Fellay.

Mais celui-ci ne fait nullement machine arrière.

(…)

Et voici la dernière nouvelle : selon Mgr Fellay, le Chapitre général qui se réunira en juillet servira non pas à discuter de l’acceptation de l’accord, parce que ce dernier est déjà accepté, mais simplement à apprendre ce que seront les nouveaux statuts définis par l’accord conclu avec Rome. Nous allons devoir retourner à des cours de rééducation…

Je n’irai pas à ces cours. La Foi n’a pas besoin de rééducation. Ceci est donc peut-être mon dernier dimanche à Davao.

Nous ne savons pas ce qui va se passer. Le poing d’acier est levé. En dessous de lui, c’est la peur. Mais la Vérité est plus grande que l’un et l’autre. Beaucoup de fidèles ont peur dans le monde entier.  


 

Nous reviendrons sur quelques notes complémentaires…