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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio

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Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –

 

   Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.

   En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.

   Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.

   Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.

   Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.

   C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être una cum le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.

   Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.

   Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Verrua Savoia, 15 mars 2013.

 

Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.

 


Note du CatholicaPedia :

Nous avons reçu ce message d’un lecteur :

Voir le communiqué de l’Institut Mater Boni Concilii :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pas
l’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger lui
non plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer son
dialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Dame
déclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messe
et la liturgie…
Bien à vous

Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !

Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).

Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…

S’il y a bien UN motif pour être non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».

Une lectrice écrit : Fellay a abandonné les Croisades du Rosaire

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Une lectrice écrit : Fellay a abandonné les Croisades du Rosaire
et a décidé de lancer une nouvelle « croisade de l’obéissance »

 

Envoyé par Barbara

 

            Chers Pères de TRADITIO,

À l’attention de vos lecteurs des États-Unis : Yves Rostand, Supérieur du district des États-Unis, y fait actuellement la tournée des popotes en prêchant dans les chapelles un évangile de l’obéissance à Bernie Fellay. Car Fellay a laissé tomber les croisades du Rosaire et décidé de lancer une nouvelle « croisade de l’obéissance ». Et Rostand use de la même propagande ainsi que des mêmes manuels pour faire en sorte que la néo-FSSPX entre en « union œcuménique » avec la secte conciliaire.

Je suis passée de l’église Conciliaire à la néo-FSSPX. D’après mon expérience personnelle, quand l’église Conciliaire organisait des « séances de prise de parole », ces dernières servaient à répertorier les biens immeubles en vue d’une future braderie-fusion (il s’agissait surtout de biens historiques d’avant Vatican II), et l’on s’en servait aussi pour tester les résistances éventuelles des gens. Rostand roule-t-il pour Fellay en évaluant les sites de la néo-FSSPX destinés à être vendus en prévision de la fusion avec la secte conciliaire ? Je n’en serais pas autrement surprise.

Qui ne dit mot consent, et l’indifférence est un péché. C’est le silence qui nous a amené Vatican II et les crimes pédophiles du clergé conciliaire. C’est le silence qui nous a amené la perversion de la “messe” invalide du Novus Ordo. Pour ma part, je quitte la néo-FSSPX, parce que j’en ai assez de Fellay et de son clergé, qui gardent le silence sur les crimes pédophiles et qui s’en rendent donc complices.

 

Réponse des Pères de TRADITIO

L’obéissance au mal n’est pas une vertu, c’est un péché. C’est ce qu’enseigne saint Thomas d’Aquin, Docteur universel de l’Église. Mais Bernie Fellay, Supérieur-Dictateur de la néo-F$$PX, semble avoir séché ses cours de théologie dogmatique catholique. Il était sans doute trop occupé à additionner – tel un roi Midas – les sous du trésor de la Fraternité ((NDR : $$, F$$PX…)), avec sa visière de comptable vissée au-dessus des yeux.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120820

Traduction : CatholicaPedia.net

 


Code de droit canonique de 1983 : la F$$PX face à ses contradictions

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Nous vous l’avons relevé plus d’une fois… et encore tout dernièrement hier, le 10 août 2012, concernant la « persécution » que subit l’abbé François Chazal :

On ne peut que s’étonner de cette nouvelle tracasserie purement procédurière et politique visant un prêtre de la F$$PX dont la résistance au ralliement dérange (c’est le moins qu’on puisse dire !…). Mais ce qu’il y a de plus renversant dans cette affaire, c’est de voir un « fils de Mgr Lefebvre » brandir contre l’ »accusé » un article du “Code de droit canonique” de 1983, dont le fondateur de La Fraternité lui-même avait dit qu’il était pire que la messe de Paul VI !

Quelle plus terrible condamnation anticipée peut-on voir, dans cette déclaration de Mgr Lefebvre, contre ceux de ses continuateurs supposés qui n’hésitent pas à se rallier à une ignominie post-conciliaire de plus pour mieux marginaliser et exclure un nouveau prêtre fidèle à la Tradition ?

Suite à cette publication, remarquée par beaucoup et relayée sans en indiquer la source « ignominieusement “sédévacantiste” »… le Forum Catholique va même jusqu’à écarquiller les yeux des incroyants :

* * *

Code de droit canonique de 1983 : la FSSPX face à un dilemme par Candidus
(2012-08-10 16:56:50)

La seule issue possible si l’on persiste à considérer le code de droit canonique promulgué par Jean-Paul II comme dangereux pour la foi et la morale, c’est le sédévacantisme. Une illustration de cette affirmation apparaît à l’occasion d’un article de L’Ami du Clergé, (1919, n° 45, pp. 956-958) qui traite de l’infaillibilité du Code de Droit Canonique.

En voici l’essentiel :

Q. — Le Saint-Père, en promulguant le Codex l’a-t-il revêtu de son autorité infaillible ?

[…] Quand ils énumèrent les différents objets sur lesquels peut s’exercer l’infaillibilité de l’Église et du Pape, les théologiens mentionnent les lois universelles de l’Église. D’après les explications qu’ils donnent, il s’agit des lois humaines, n’ayant donc pas de lien nécessaire avec la Révélation que l’Église a mission de garder et d’interpréter ; il s’agit de lois obligeant tous les fidèles, et non pas seulement tel ou tel particulier ou tel groupe de chrétiens. Tel est bien le Code, puisqu’il est le recueil des lois universelles de l’Église. Pour de telles lois, les théologiens ne réclament pas le privilège de la perfection absolue : on peut parfois, disent-ils, en concevoir qui seraient plus prudentes, plus sages ou plus opportunes. Ils ne revendiquent pas non plus le privilège de l’immutabilité […] Mais ce que les théologiens affirment, c’est qu’aucune de ces lois imposées par l’autorité suprême à l’Église universelle, ne peut rien contenir qui soit contraire à la foi ou aux mœurs.

L’impossibilité de cette opposition est une conséquence nécessaire des dogmes de l’infaillibilité et de la sainteté de l’Église, et se trouve clairement dans l’Écriture et dans l’enseignement des Conciles et des papes.

L’Église est infaillible dans son enseignement dogmatique et moral. En établissant des lois contraires à la foi et aux mœurs, l’Église inculquerait à tous ses fidèles une erreur pratique […]

Et cette erreur pratique, efficacement suggérée par l’Église à tous ses fidèles, se doublerait d’une erreur théorique de l’autorité ecclésiastique elle-même : car elle ordonnerait au nom de Dieu, du Christ ou des Apôtres, des actes impliquant une doctrine ou une morale que Dieu, le Christ et les Apôtres n’ont ni enseignée, ni prescrite.

Jésus-Christ a voulu que son Église fût sainte : il a demandé à son Père pour ses fidèles « afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » Jean XVII, 19. ; il a déclaré que « les Portes de l’Enfer ne prévaudront point » contre l’Église. Mais si celle-ci ordonnait à tous ses fidèles des actes contraires à la foi ou à la morale, sa sainteté serait-elle autre chose qu’une illusion ou un mensonge ? L’Église du Christ ne serait-elle pas passée pratiquement sous le joug du démon ? Et comment pourrait-on dire qu’elle serait demeurée fidèle à la mission que le Christ lui a confiée par ces paroles : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ». Matth. XXVIII, 20, alors qu’elle enseignerait aux hommes à observer des lois contraires aux préceptes du Christ ? Aussi saint Augustin donnait-il la même autorité à l’Écriture Sainte et aux pratiques adoptées par l’Église universelle ; mettre celles-ci en question « est d’une folie sans égale » écrit-il.

[ Et L’Ami du Clergé conclut : ]

Il est donc bien établi que le Code, en sa qualité de recueil officiellement promulgué des lois universelles de l’Église, est garanti contre toute erreur par l’autorité infaillible du Pape et de l’Église, en ce sens qu’il ne renferme aucune prescription qui puisse être contraire à la foi ou aux bonnes mœurs.

 

« les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies » Mgr Lefebvre par xanadu71
(2012-08-10 17:24:53)
[en réponse à 642503]

 

« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon […]

« Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. » […]

Mgr Marcel Lefebvre, Lettre aux catholiques perplexes, page 200 et suivant

 

la citation plus longue :

« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle catholique de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.

C’est pourquoi, nous référant à St. Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21/11/1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une lettre ouverte au Pape J.P. II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et nous taire nous semblait devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. “T.S. Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse, car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs”. Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avons fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leurs pouvoirs et leur initiative. »

 

pour vérifier l’intégrité de ma citation :

http://www.fsspx.org/fr/category/bibliotheque-mediatheque/lettre-ouverte-aux-catholiques-perplexes/

* * *

FC : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=642503

Mgr Andrés Morello : Le Patinage sur glace de la F$$PX

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Mgr Andrés Morello, a fondé – alors qu’il n’était encore qu’abbé, avec la bénédiction de Mgr Martinez – la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes en Argentine. Cette Congrégation (CJM) adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola. Ces prêtres, d’une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire), suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

Mgr Andrés Morello, a été exclu de la Fraternité Saint-Pie X en 1989, alors qu’il était directeur du séminaire de la Reja en Argentine pour s’être opposé aux affaires de mœurs (pédérastie) qui infectait son séminaire, par le Supérieur Général de l’époque : l’abbé Schmidberger. Il connait donc bien la F$$PX et a livré son sentiment sur les négociations en cours (à la date de son billet, le 4 juillet 2012) entre la F$$PX et la Rome conciliaire.


— Compagnie de Jésus et de Marie —

Patinage sur glace

Breviter (brièvement)

À supposer que le compromis avec Rome soit rejeté pour cause de « conditions inacceptables », où en serait la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ?

Elle en serait au point où elle était auparavant : avec ce cœur divisé en deux qui a toujours été le sien.

Lors du premier Chapitre général (en 1982), Mgr Lefebvre dut réduire au silence « un des anciens », parce que celui-ci défendait avec insistance les éléments les plus libéraux ; or, ce clerc alors « réduit au silence » se trouve être aujourd’hui un des « remparts » de la Tradition. Il ne défend pas une mauvaise doctrine, il est aimable et condescendant, mais ce n’est pas un homme de gouvernement ; aux côtés de Mgr Lefebvre, il fonctionnait bien, et son cœur l’entraînait loin de ceux qui avaient peut-être été ses premiers amis, au début de la Fraternité.

Il existe toujours, chez les hommes, des niveaux de fermeté acceptables et des limites qu’on ne doit pas franchir ; ce sont ces dernières qui, une fois franchies, sont causes de ruine dans n’importe quelle congrégation.

Prenons un exemple : si l’on n’ose pas dire ou conclure que la nouvelle messe est invalide, il faut du moins avoir un motif quelconque de la rejeter et de ne pas la célébrer.

Tout principe théologique dogmatique concernant un acte humain a forcément pour pendant un principe théologique moral. Si, par exemple, les « dangers pour la Foi » sont de nature à corrompre la Foi, il faut s’y soustraire, car plus le risque est grand, plus on doit l’éviter.

Dans le cadre de cet exemple, posons-nous les questions suivantes :

La nouvelle messe est-elle bonne ou mauvaise ?

N’ose-t-on pas la contester ?

Partant, est-elle douteuse, dangereuse, éloignée de la théologie catholique de la Messe, a-t-elle causé du tort à l’Église ?

Si la réponse est oui, alors je ne la célèbre pas (Mgr Lefebvre).

Si la réponse est non, alors je peux la célébrer (Dom Gérard, Mgr Rifan).

Et si je la célébrais, ma conscience me laisserait-elle en paix ?

Si la réponse est oui, alors la nouvelle messe est bonne ou indifférente.

Si la réponse est non, alors elle est mauvaise ou dangereuse.

« Elle n’est pas mauvaise ! », me dira-t-on ; alors  elle est dangereuse.

Mais une messe peut-elle être dangereuse ? A-t-elle le droit de l’être ? La morale catholique admet-elle que l’on dise une « messe » dangereuse ? N’est-ce pas comme baptiser sciemment (scinter) avec une matière douteuse ? N’est-ce pas un péché, même seulement commis par imprudence, avec la circonstance aggravante qu’il affecte une action qui devrait être sacrée ?

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X maintient la division des eaux, et ce depuis de nombreuses années, car tout le monde ne pense pas de la même manière et ne peut donc souhaiter la même chose.

Mgr Lefebvre disait que le nouveau Code de droit canonique ne valait rien ; or, la maison généralice s’en sert aujourd’hui pour empêcher Mgr Williamson de se rendre au prochain Chapitre général.

On me dira : « Que vous importe ? » Cela m’importe, justement, d’un point de vue chronologique (comme à quelqu’un qui constate un effet), parce que je suis membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie depuis plus longtemps que d’autres, qu’une partie de ce que j’y ai fait en son temps leur sert aujourd’hui et que j’ai formé au moins quatre générations complètes de prêtres en tant que Directeur du Séminaire d’Argentine de la Fraternité. Pourtant, comme disait saint Thomas d’Aquin, tous ont reçu la même formation « sortem tamen inaequalem » (quelque variable qu’en soit le résultat). Or, on assiste aujourd’hui à des réactions opposées entre ex-condisciples ayant pourtant reçu la même nourriture spirituelle. Pourquoi ? À cause de l’action dissolvante de certains professeurs ou directeurs de conscience qui n’ont cessé de couper le vin, et la même chose s’est produite dans les autres séminaires.

Cela m’importe, comme à quelqu’un qui fait une analyse objective d’une chose ne l’affectant plus, mais risquant de nuire à des hommes valables et intègres qu’il a connus et qu’il apprécie à hauteur de leurs mérites.

Pour réussir quelque chose ensemble, il faut que l’opération soit dirigée par une pensée uniforme. Si chacun réfléchit à sa manière et agit à sa guise, tous font ce qu’ils veulent, et la guerre est perdue d’avance.

            Qu’a réussi Ratzinger ?

Il n’a toujours pas avalé le banc de poissons, mais il en a accentué la division. On va voir maintenant qui a la maîtrise des eaux et de quelle manière Rome va continuer d’accroître cette division. Rome ne veut pas embrasser la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, elle cherche à l’étouffer, comme elle l’a fait jusqu’à présent avec tous ceux qui ont pactisé avec elle. Si Rome a changé, comme d’aucuns le prétendent, pourquoi n’a-t-elle pas changé vis-à-vis des congrégations qu’elle a déjà fait « rentrer dans le rang » et qu’elle empêche depuis de pratiquer librement la Tradition ?

Je ne dis pas – on voudra bien le noter – que Ratzinger a causé la division ; je dis que cette dernière existait déjà et qu’il a su mettre le doigt dans la plaie.

Unum sentire (sentir de même)

Unum velle (vouloir de même)

Unum agere (agir de même)

Tant que l’on restera libre de se demander si la nouvelle messe est bonne ou mauvaise, si les nouvelles ordinations sont valables ou non et s’il est licite ou non d’utiliser le nouveau Code de droit canonique (j’ajouterai encore : si quiconque est habilité ou non à se prononcer sur ces questions), la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X continuera de patiner sur la glace, et il sera facile de la faire choir d’une bourrade.

Le doute positif pratique (au moins probable) en matière grave est plus que suffisant pour rendre un jugement négatif sur une chose ou une action et, par conséquent, pour la rejeter entièrement. C’est que l’on nous a enseigné et que j’ai enseigné à mon tour des années durant en théologie morale (« Celui qui n’a pas un jugement pratique certain sur la licéité d’une action ne peut agir, et s’il lui faut agir, il est tenu de s’en tenir au plus sûr… À ce qui permet le mieux d’éviter de mal agir, d’où l’axiome “En cas de doute pratique, il faut choisir la voie la plus sûre” » (Benedicto Merkelbach, O.P., Summa Theologiae Moralis T. 1, n. 215, Desclée, Paris 1938, p. 200) (Manuale Theologiae Moralis, J. Prümmer, T. 1, n. 329 et suivants).

Il n’est pas licite de réduire à une discussion de théologie dogmatique ce qui comporte nécessairement une action extérieure responsable ; en l’occurrence, la théologie dogmatique et la théologie morale doivent répondre ensemble de ce qui est bien ou mal, de ce qui est vrai ou erroné.

Tant que règnera une pensée ou une volonté libérale, le colosse de fer conservera des pieds d’argile, avec tous les risques d’effondrement que cela comporte.

« Vous êtes rigoriste ! », me dira-t-on.

Eh bien, répondrai-je, prouvez-le avec des arguments, non des propos reçus de la bouche d’autrui. En l’espèce, vous devrez me permettre de démontrer votre libéralisme aussi bien théorique que pratique et, par conséquent, votre incapacité radicale de gagner cette guerre (incapacité partagée par bien d’autres que vous).

 

Ave María Purísima

4 juillet 2012

Andrés Morello

Traduction : CatholicaPedia.net

Source : http://catolicos-alerta.com.ar/fraternidadspx/parada-sobre-aceite.html

* * *

Présentation de Mgr Andrés Morello

Mgr Morello est né en Argentine, en 1955. Entré au Séminaire de l’Archevêché de La Plata (province de Buenos Aires) en 1974, il rejoint en 1978 le séminaire d’Écône.

Début à la Fraternité Saint Pie X

Il reçoit tous les Ordres, depuis la Tonsure, des mains de Mgr Marcel Lefebvre et est ordonné en 1980. L’année suivante, il est nommé directeur du séminaire de La Reja en Argentine jusqu’en février 1989. Il s’opposa notamment à l’ordination au Sous-diaconat d’un séminariste de La Reja qu’il avait renvoyé du Séminaire de La Reja (mais qui continuait ses études aux USA) pour de graves motifs de moralité. À cause de l’intervention de Mgr Williamson (FSSPX) qui a couvert les scandales moraux contre-nature de ce séminariste, ce dernier fut tout de même ordonné prêtre.

(cf. Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-13/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.htm ; http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/001_2009/VM-2009-01-22/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.html )

De plus, l’abbé Morello demanda au Supérieur Général de la FSSPX une enquête confidentielle sur deux prêtres suspects et la sous-dite Fraternité. Cette demande rendue publique par le Supérieur Général, on lui donna 72 heures pour la retirer ou s’en aller. Préférant servir Dieu, l’abbé Morello quitta la Fraternité Saint Pie X.

Création de la Compagnie de Jésus et de Marie

En 1990, il adhère à la position Sede Vacante” et se rapproche alors de Mgr Martinez (Mexique) sacré par Mgr Carmona. L’abbé Morello fonde, avec la bénédiction de Mgr Martinez, la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes. Cette Congrégation adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola ; ces prêtres ont donc une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire). Cependant, ils suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

La Compagnie de Jésus et de Marie, persécutée par les médias et par les autorités politiques, a dû déménager à six reprises. Malgré cela, malgré les conditions climatiques difficiles et leur situation précaire,  Mgr Morello et les Pères qui l’entourent n’ont jamais baissé les bras.

Au contraire, ce sont eux qui ont construit entièrement le Séminaire Notre Dame de Guadalupe ; il se trouve en Argentine à 1800 km au sud de Buenos Aires, dans la montagne.

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Sra. de Guadalupe

Actuellement, un autre centre est en construction à 100 km de Buenos Aires, dans le but notamment de la prédication de Retraites. Aussi, la Compagnie de Jésus et de Marie est implantée au Mexique, à Guadalajara.

Par ailleurs, un prêtre de la congrégation de Mgr Morello assiste Mgr McKenna, à Connecticut aux USA. En France, depuis décembre 2008, le Révérend Père Rigoberto de la Compagnie de Jésus et de Marie exerce son ministère en Bretagne. Depuis juin 2010, le Père Ribogerto s’occupe de la Chapelle Saint-Etienne, à Abbaretz (entre Rennes et Nantes).

Sacre épiscopal

En 2006, sur demande de Mgr McKenna, l’abbé Andrés Morello est sacré évêque le 30 novembre (fête de saint André), par Mgr Robert Neville (Mgr Pierre-Martin Ngô-dinh-Thuc, > Mgr Guerard des Lauriers, > Mgr McKenna, > Mgr Neville, > Mgr Morello), pour assurer la continuité du Sacerdoce et la sauvegarde de la doctrine catholique.

Quelques photos

Ndlr du CatholicaPedia : On est loin du faste de la F$$PX ! Ici tout est humble et pieux !

Messe de Mgr Morello en 2005 dans la chapelle du Séminaire

 

Ordination Sacerdotale d'un nouveau moine

Le Séminaire, intégralement construit par les religieux.

 

Père Rigoberto Sánchez (CJM)

En France, pour contacter la Compagnie de Jésus et de Marie, veillez vous adresser au Père Rigoberto. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter ce site espagnol.

† Monseñor Andrés Morello.
CC. 165
8430 El Bolsón.
Pcia de Río Negro.
Argentina.

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FRANCE : (44) LOIRE-ATLANTIQUE
ABBARETZ

Chapelle Saint Etienne
Rue de la Poste – 44170 ABBARETZ
Père Rigoberto Sánchez (CJM)
Tél. : 02 40 87 04 10
Messe chantée le dimanche à 10h30.
Messes en semaine.

 

Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-visite-de-mgr-andres-morello-en-france-debut-juillet-77740703.html

UN FAUX ARGUMENT CONTRE LES SEDEVACANTISTES

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Notre ami Thilo Stopka nous fait parvenir cette réflexion :

Un faux argument contre les sédévacantistes

— Thilo Stopka —

 

Les arguments concernant l’impossibilité d’une sedevacance du Saint Siège, en provenance de l’abbé Bonneterre et d’autres, pas seulement de la Fraternité Saint Pie X, mais aussi de la Fraternité Saint Pierre ou même de l’Institut du Bon Pasteur, sonnent toujours dans nos oreilles.

On réclame en sa faveur l’anathème fait par le Concile Vatican I au 2è chapitre de la constitution dogmatique sur l’Église :

(Canon) Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté : qu’il soit anathème.

On ajoute aussi le premier paragraphe du même chapitre :

Ce que le Christ notre Seigneur, chef des pasteurs et pasteur suprême des brebis, a institué dans le saint apôtre pour le salut éternel et le bien de l’Église doit nécessairement, grâce au même promoteur, se poursuivre sans interruption dans l’Église, laquelle, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu’à la fin des siècles.

Isolé du contexte cet argument semble être pertinent.

Mais déjà une analyse simple du texte complet du chapitre 2 montre, qu’il s’agit d’une surinterprétation volontariste, notamment, quand on consulte les discussions pendant le Concile retenues dans le volume 52 de Mansi. Une analyse page par page ne laisse qu’une seule interprétation :

La perpétuité dont parle l’anathème concerne la « conjunctionem inseparabilem primatus cum sede romana ». Cela est absolument clair face aux discussions au Concile, se rendant compte que le débat concernant les chapitres 1 et 2 a duré qu’une seule journée. Il n’y avait aucune diversion parmi les pères du Concile. L’impossibilité ou possibilité d’une sedevacance n’était nulle part objet de discussion.

 

Donc sont concernés par l’anathème ceux-ci qui nient :

– que le primat a continué après la mort de saint Pierre (argument des protestants).

– qu’il n’y existe aucun lien de droit divin entre la primauté de ses successeurs avec le siège romain, que Rome serait un diocèse comme les autres (argument du rationalisme qui niait même la mort de saint Pierre à Rome).

– que quiconque est évêque de Rome, est avec nécessité de droit absolu aussi porteur du pouvoir clé dans l’Église (argument des grecs schismatique).

 

Sont aussi concernés par l’anathème ceux qui affirment :

– que le primat, tenu par le siège de Rome était une invention du moyen âge (argument de tous les ennemis de l’Église).

– que l’Église fut dirigée jusqu’au premier millénaire par la « pentarchie » des grands patriarcats de Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem collégialement (argument des modernistes, comme par ex. Karol Wojtyla et Joseph Ratzinger).

– qu’on pourrait séparer le primat du siège romain en faveur d’un conseil suprême ecclésiastique. (proposition très moderne d’œcuménisme).  

– qu’un autre siège épiscopal (Jérusalem) pourrait prendre le primat à la place de Rome en créant une église œcuménique.

– que le primat du siège de Rome fut jusqu’au premier millénaire un primat de modération et de charité, en niant un primat de véritable pouvoir direct et disciplinaire sur l’Église universelle. (Ratzinger dans son livre Theologische Prinzipienlehre).

 

On voit de suite vers qui le Concile Vatican I voulait lancer son anathème. 

Une chose est certaine : ce n’était pas contre ceux qui craignaient une usurpation du Saint Siège par un hérétique, ce qui aurait été une absurdité face aux phases différentes des sedevacances de plusieurs années avec des conclaves difficiles.

Il faut plutôt dire que Joseph Ratzinger est concerné par l’anathème lorsqu’il écrivait dans son livre nommé ci-dessus (pages 198-199, 216-217, dans l’édition anglophone Principles of Catholic Theology, 1982), que le primat dans le sens actuel du terme n’existait pas jusqu’à la fin du premier millénaire.

 

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