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Ludovicus Notulae

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Nous avons reçu ces quelques notules « petites notes critiques » d’un correspondant. Que le notulateur Ludovicus soit donc remercié.

 * * *

Contrairement à ce qu’affirment certains, “on ne sauve pas l’Église, mais “on est sauvé par elle ; dans la confusion actuelle la perte du sens de l’Église est évident.

Beaucoup refusent de répondre à certaines questions, pourtant d’importance.

 

 QU’EST-CE QUE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ?

L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain.

QUESTIONS :

Avons-nous la même foi que Benoit XVI ? Le même catéchisme, le même droit canon ? Participons-nous aux mêmes sacrements ? Célébrons-nous la même messe ?

Qui sont les pasteurs légitimes ?

La FSSPX et ses communautés amies, obéissent-elles aux pasteurs légitimes et principalement au Pontife Romain ?

 ESCROQUERIES INTELLECTUELLES

 1 « L’herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité », présente le double avantage de confirmer la Révolution conciliaire sans effrayer les conservateurs. Le discours de Benoît XVI ressemble à celui de la chauve-souris dont parle La Fontaine dans la fable « La Chauve-souris et les deux Belettes » : « Je suis oiseau : voyez mes ailes… Je suis souris : vivent les rats ! »

2 – On nous présente toujours deux camps en apparence très opposés : nazisme contre communisme, libéralisme contre socialisme, sionisme contre islamisme, etc….. Mais la particularité de ces deux camps est qu’ils sont, l’un comme l’autre, hostiles, au catholicisme : que l’on s’allie à l’un ou à l’autre, on est sûr d’être manipulés et vaincus !

Le sophisme repose sur le fait véritable, qu’il n’y a que deux cités, deux étendards, mais l’apparence est trompeuse, le nazisme autant comme le communisme, le sionisme autant que l’islamisme… sont totalement sous l’étendard de l’Ennemi.

Risée des progressistes et des FM

Voyez comme ils se déchirent, comme ils se traînent devant les tribunaux des ennemis, comme ils se méprisent et s’invectivent, c’est à cela que vous les reconnaîtrez pour mes disciples.

 CONTRA  FACTUM

La trahison du Fondateur est bien illustrée par le recours au nouveau droit canon de 1983 pour sanctionner Mgr Williamson et l’abbé Chazal ou les autres rebelles. L’obéissance redevient, comme il y a cinquante ans, l’arme de destruction massive. L’on peut aussi mesurer l’abysse entre les discours d’aujourd’hui et ceux d’hier, notamment en ce qui concerne le souci du salut des âmes.

 

« Il est clair que, dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée part le nouveau Droit Canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.

 

« C’est pourquoi, nous référant à St Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21 novembre 1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une mettre ouverte au Pape Jean Paul II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et, nous taire, semble devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier.  « Très Saint Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs. » Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau Droit Canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5ème centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avions fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer, comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en  permanence, que les évêques retrouvent leur pouvoir et leur initiative. » (Mgr Marcel Lefebvre – « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » – Chapitre XXI – p. 200)

 AVEU

Le Supérieur Général avoue sa trahison : « ….Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay aux trois évêques, lettre du 14 avril 2012)

Le Supérieur Général est donc passé du côté de la Rome conciliaire, du côté des ennemis, mais cela est normal puisque : « le Saint Père…le veut », il préfère donc la volonté « romaine » au bien commun de la Fraternité, qui n’est pas celui seulement de la Fraternité, qui n’est pas propriétaire de la Vérité, de la doctrine, ni des sacrements certainement valides, mais qui en a le dépôt, grâce à Dieu et à Monseigneur Lefebvre.

 

In Christo Rege et Maria Regina

 

Ludovicus


Code de droit canonique de 1983 : la F$$PX face à ses contradictions

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Nous vous l’avons relevé plus d’une fois… et encore tout dernièrement hier, le 10 août 2012, concernant la « persécution » que subit l’abbé François Chazal :

On ne peut que s’étonner de cette nouvelle tracasserie purement procédurière et politique visant un prêtre de la F$$PX dont la résistance au ralliement dérange (c’est le moins qu’on puisse dire !…). Mais ce qu’il y a de plus renversant dans cette affaire, c’est de voir un « fils de Mgr Lefebvre » brandir contre l’ »accusé » un article du “Code de droit canonique” de 1983, dont le fondateur de La Fraternité lui-même avait dit qu’il était pire que la messe de Paul VI !

Quelle plus terrible condamnation anticipée peut-on voir, dans cette déclaration de Mgr Lefebvre, contre ceux de ses continuateurs supposés qui n’hésitent pas à se rallier à une ignominie post-conciliaire de plus pour mieux marginaliser et exclure un nouveau prêtre fidèle à la Tradition ?

Suite à cette publication, remarquée par beaucoup et relayée sans en indiquer la source « ignominieusement “sédévacantiste” »… le Forum Catholique va même jusqu’à écarquiller les yeux des incroyants :

* * *

Code de droit canonique de 1983 : la FSSPX face à un dilemme par Candidus
(2012-08-10 16:56:50)

La seule issue possible si l’on persiste à considérer le code de droit canonique promulgué par Jean-Paul II comme dangereux pour la foi et la morale, c’est le sédévacantisme. Une illustration de cette affirmation apparaît à l’occasion d’un article de L’Ami du Clergé, (1919, n° 45, pp. 956-958) qui traite de l’infaillibilité du Code de Droit Canonique.

En voici l’essentiel :

Q. — Le Saint-Père, en promulguant le Codex l’a-t-il revêtu de son autorité infaillible ?

[…] Quand ils énumèrent les différents objets sur lesquels peut s’exercer l’infaillibilité de l’Église et du Pape, les théologiens mentionnent les lois universelles de l’Église. D’après les explications qu’ils donnent, il s’agit des lois humaines, n’ayant donc pas de lien nécessaire avec la Révélation que l’Église a mission de garder et d’interpréter ; il s’agit de lois obligeant tous les fidèles, et non pas seulement tel ou tel particulier ou tel groupe de chrétiens. Tel est bien le Code, puisqu’il est le recueil des lois universelles de l’Église. Pour de telles lois, les théologiens ne réclament pas le privilège de la perfection absolue : on peut parfois, disent-ils, en concevoir qui seraient plus prudentes, plus sages ou plus opportunes. Ils ne revendiquent pas non plus le privilège de l’immutabilité […] Mais ce que les théologiens affirment, c’est qu’aucune de ces lois imposées par l’autorité suprême à l’Église universelle, ne peut rien contenir qui soit contraire à la foi ou aux mœurs.

L’impossibilité de cette opposition est une conséquence nécessaire des dogmes de l’infaillibilité et de la sainteté de l’Église, et se trouve clairement dans l’Écriture et dans l’enseignement des Conciles et des papes.

L’Église est infaillible dans son enseignement dogmatique et moral. En établissant des lois contraires à la foi et aux mœurs, l’Église inculquerait à tous ses fidèles une erreur pratique […]

Et cette erreur pratique, efficacement suggérée par l’Église à tous ses fidèles, se doublerait d’une erreur théorique de l’autorité ecclésiastique elle-même : car elle ordonnerait au nom de Dieu, du Christ ou des Apôtres, des actes impliquant une doctrine ou une morale que Dieu, le Christ et les Apôtres n’ont ni enseignée, ni prescrite.

Jésus-Christ a voulu que son Église fût sainte : il a demandé à son Père pour ses fidèles « afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » Jean XVII, 19. ; il a déclaré que « les Portes de l’Enfer ne prévaudront point » contre l’Église. Mais si celle-ci ordonnait à tous ses fidèles des actes contraires à la foi ou à la morale, sa sainteté serait-elle autre chose qu’une illusion ou un mensonge ? L’Église du Christ ne serait-elle pas passée pratiquement sous le joug du démon ? Et comment pourrait-on dire qu’elle serait demeurée fidèle à la mission que le Christ lui a confiée par ces paroles : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ». Matth. XXVIII, 20, alors qu’elle enseignerait aux hommes à observer des lois contraires aux préceptes du Christ ? Aussi saint Augustin donnait-il la même autorité à l’Écriture Sainte et aux pratiques adoptées par l’Église universelle ; mettre celles-ci en question « est d’une folie sans égale » écrit-il.

[ Et L’Ami du Clergé conclut : ]

Il est donc bien établi que le Code, en sa qualité de recueil officiellement promulgué des lois universelles de l’Église, est garanti contre toute erreur par l’autorité infaillible du Pape et de l’Église, en ce sens qu’il ne renferme aucune prescription qui puisse être contraire à la foi ou aux bonnes mœurs.

 

« les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies » Mgr Lefebvre par xanadu71
(2012-08-10 17:24:53)
[en réponse à 642503]

 

« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon […]

« Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. » […]

Mgr Marcel Lefebvre, Lettre aux catholiques perplexes, page 200 et suivant

 

la citation plus longue :

« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle catholique de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.

C’est pourquoi, nous référant à St. Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21/11/1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une lettre ouverte au Pape J.P. II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et nous taire nous semblait devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. “T.S. Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse, car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs”. Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avons fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leurs pouvoirs et leur initiative. »

 

pour vérifier l’intégrité de ma citation :

http://www.fsspx.org/fr/category/bibliotheque-mediatheque/lettre-ouverte-aux-catholiques-perplexes/

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