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Archive for the ‘Benoît XVI’ tag

Le président de la banque vaticane

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Ernst von Freyberg, 54 ans, co-fondateur et directeur de la société d'investissements DC Advisory Partners, ancien analyste à Londres et New York, vient d'être nommé, vendredi 15 février, à la tête de la Banque du Vatican, riche de 6 milliards d'Euros et de 44 000 comptes très secrets, dont celui du Souverain Pontife.
Ernst von Freyberg est par ailleurs très actif dans l'organisation de pèlerinages à Lourdes et membre de l'influente confrérie de l'Ordre de Malte.


 

Flashback ou retour en arrière

 

— Quarante huit heures avant l’annonce de sa démission, Joseph Ratzinger recevait le très puissant Ordre de Malte  et l’encourageait à poursuivre son œuvre dans la société. Or, il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, l’Ordre des Chevaliers de Malte est une organisation internationale  étroitement liée aux plus grandes loges de la franc-maçonnerie, ayant des ramifications dans toutes les couches de la société, le commerce, la politique, les banques, les services secrets, l’Église, le monde de l’éducation, l’armée, les loges, l’ONU, l’Otan, etc. Les Chevaliers de Malte ont leur propre constitution, ils ont juré de soutenir les membres du Nouvel Ordre Mondial qui soutiennent le Vatican. La plupart de ses membres sont membres du CFR et des autres organisations secrètes. Un des facteurs déterminants qui permettent de comprendre l’influence que le Vatican a su développer au cours de son histoire.

le Vatican était sous pression : pour des raisons inexpliquées, quelques semaines après le renvoi du président de la banque du Vatican (photo) en mai 2012, tous les paiements bancaires étaient suspendus depuis début janvier 2013 ce qui non seulement entrainait l’asphyxie économique du Saint Siège mais gênaient considérablement les touristes sur place. Le Vatican était déconnecté du système Swift (comme l’a été l’Iran suite aux sanctions internationales), ce qui lui a fait perdre 1 170 000 euros entre le début et la fin de cette histoire, c’est à dire 39 jours.

— or fait incroyable le 12 février ! Le lendemain même de l’annonce de la démission de Benoit XVI, le paiement par carte bancaire est à nouveau possible dans le périmètre du Vatican de même que le réseau Swift fonctionne à nouveau, voila qui ressemble fort à une levée de sanction !

— le surlendemain, le 13, un nouveau banquier est nommé à la tête de la banque vaticane (L’Institut pour les Œuvres de Religion) : L’Allemand Ernst von Freyberg, un avocat membre de l’Ordre de Malte, a été nommé vendredi à la tête de l’IOR, l’Institut pour les Œuvres de Religion, privée de président depuis le limogeage d’Ettore Gotti Tesdechi en mai 2012.

Contribution à l’article de notre confrère Clément LECUYER (Extrait de Sédévacantiste, pour rester CATHOLIQUE !)


 

Notre ami Pierre Hillard vient de nous envoyer son article sur le nouveau patron de la Banque du Vatican, que nous relayons bien volontiers :

Bonjour,

Je me permets de vous envoyer mon article consacré au nouveau président de la banque vaticane. Il pourrait vous intéresser.
Bien cordialement
Pierre Hillard
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/mais-qui-est-le-nouveau-patron-de-la-banque-du-vatican,12659

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Mais qui est le nouveau patron de la Banque du Vatican ?

Ernst von Freyberg | vatican

Pierre Hillard

Docteur en science politique et essayiste.

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L’argent est avec le sexe un des éléments essentiels du pouvoir… et le Vatican n’échappe pas à cette loi vieille comme le monde. La nomination du nouveau président de la Banque vaticane le 15 février (appelée « Institut pour les œuvres de la religion »), l’aristocrate allemand Ernst von Freyberg, en est la parfaite illustration. Prenant la suite d’Ettore Gotti Tedeschi démis de ses fonctions en mai 2012, Freyberg a reçu l’accord du pape dont la fonction s’apparente désormais à un CDD. La question automatique que nous devons nous poser est : qui est ce Ernst von Freyberg ? Et selon l’adage « dis-moi qui tu fréquentes, je dirai qui tu es », il est possible de cerner dans quelles eaux la barque de saint Pierre glisse.

Après des études de droit et des techniques administratives, Ernst von Freyberg a travaillé pour différentes entreprises comme TCE Europe Limited, Three Cities Research et DC Advisory Partners (sociétés d’investissements) à Londres et à New-York. Ses activités se sont élargies en prenant la présidence du conseil de surveillance de Blohm + Voss (B+V) début 2012. Peu de temps avant son arrivée, cette entreprise navale, encadrée par Thyssen Krupp Marine System (TKMS), a été scindée entre activités civiles et militaires. Ernst von Freyberg a hérité de la partie civile. Rappelons qu’avant cette mutation, B+V fabriquait du matériel de guerre, en particulier des sous-marins (type « Dolphin ») vendus à Israël. Une partie du capital de B+V (pourcentage non connu) a été vendue à la société anglaise d’investissement Star Capital Partners. La transaction s’est faite par l’intermédiaire de Freyberg en tant que conseiller de DC Advisory. L’opération sûrement lucrative n’a pas été communiquée. Comme l’indique DC Advisory, les activités financières de Freyberg sont variées.

Une société de gestion financière basée à Cologne se fait remarquer dans la galaxie mondialiste. Son logo représente un décagone contenant un pentagone symbolisant les cinq principes fondamentaux de la société « Flossbach von Storch », principes regroupés sous la dénomination de « Pentagramme » terme qui, s’il en était besoin, renforce la forte valeur symbolique de cette figure géométrique (« Flossbach von Storch Pentagramm »). Ses dirigeants ont fait une partie de leur carrière chez Goldman Sachs et sont encadrés par un comité de surveillance dont un des représentants s’appelle Ernst von Freyberg. Ajoutons que cet aristocrate est membre du conseil de surveillance et trésorier de la branche allemande de l’Ordre de Malte dirigée par le prince Erich von Lobkowicz… citoyen américain. Précisons que cet ordre n’est que la façade mondaine de l’idéologie maçonnique déiste à l’instar de la société de Cincinnati.

Fort de ce CV, Freyberg à la tête de la Banque vaticane est secondé par un vice-président allemand, Ronaldo Hermann Schmitz, qui a fait une partie de sa carrière au sein du comité directeur de la Deutsche Bank au même titre qu’Elmar Pauke membre du comité de direction de l’Ordre de Malte allemand. Cette présence de la Deutsche Bank permet toutes les collusions possibles avec l’appareil politique, économique et financier allemand très lié au monde anglo-saxon. Aussi, il n’est pas étonnant de trouver au sein de l’équipe dirigeante de la banque vaticane l’Américain Carl A. Anderson, président des « Chevaliers de Colomb ». Ce dernier, après avoir été l’assistant du sénateur Jesse Helms, a travaillé dans les années 1980 au sein de l’administration Reagan. Au vu de ces exemples, nous pouvons conclure que le dieu Mammon a de dignes serviteurs au sommet de la hiérarchique financière vaticane.

Pierre Hillardle 24 février 2013

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Pendant ce temps là, L.I.E.S.I. consacrait deux articles sur le sujet sur les des histoires financières du Vatican (d’Eux !) :

Peppone et Don Camillo, Urbi et Orbi (I) & (II)

Vous allez voir qu’il y a un parallèle étonnant entre Peppone et Don Camillo et ce qui se passe en Italie en ce moment. (…)

Sans remonter à différents scandales par le passé, celui de la Banco Ambrosiano, dont le premier actionnaire était la Banque du Vatican, a fait couler beaucoup d’encre ces quarante dernières années. On retrouve dans cette affaire la Banque du Vatican, la mafia, la CIA, les francs maçons et Clearstream. Cette dernière étant l’une des plus grosses machines européennes à blanchir l’argent.

(…)

Ces banquiers détruisent sciemment la richesse des nations. En détruisant la capacité industrielle, en créant le chômage et la pauvreté, ils affaiblissent les rentrées fiscales futures et donc la valeur même des monnaies. Au final, ils règneront au sommet d’une très large pyramide à 3 étages. La plèbe miséreuse et corvéable à merci occupera le rez-de-chaussée, les kapos des loges maçonniques, ces idiots utiles qui font tourner le système, heureux de ronger un os jeté par leurs maîtres, occuperont le premier. Au sommet très étroit, les magnats de la ploutocratie se partageront ou se disputeront le pouvoir.

Il y a seulement quinze ans, je n’aurai pas compris que des banquiers puissent vouloir une telle société, qui ressemble au hideux communisme vécu par les russes, les chinois, ou même les coréens du nord. Je les créditais d’une certaine sagesse, mais je me trompais. Ils nous dirigent fermement vers ce monde-là et désormais, ils le font au pas de charge.

Lire le (I) ici…

Lire le (II) ici…

F$$PX-ROME : Benoît 1er de Vatican d’Eux jette l’éponge !

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Contrairement à ce que l’abbé Barthe déclarait dans le quotidien Présent du 16 février 2013 et que nous vous signalions mardi dernier « Abbé Claude Barthe – Présent : Où l’on reparle de la Réintégration de la F$$PX… » :

Il y a ce tout petit passage, dans l’entretien que l’abbé Claude Barthe a donné ces jours-ci au quotidien Présent : « Tout le monde sait désormais que la Commission Ecclesia Dei a adressé une lettre à Mgr Fellay le 8 janvier et qu’elle attend une réponse de lui pour le 22 février, jour de la fête de la Chaire de Saint-Pierre. De ce jour-là, 22 février, pourrait être datée l’érection de la Prélature Saint-Pie-X. Cela deviendrait la vraie conclusion du pontificat de Benoît XVI : la réhabilitation de Mgr Lefebvre. »

Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le père Lombardi a déclaré ce jour, jeudi 21 février — à 24 h de l’échéance qu’ils avaient eux-même fixé !!! — que « À propos de la Fraternité St. Pie X, la date butoir du 22 avancée par la presse n’est que pure hypothèse, Benoît XVI ayant décidé de remettre la question à son successeur. Il est donc inutile d’attendre un règlement de la situation avant la fin de ce pontificat. » (Cité du Vatican, 21 février 2013 (VIS))

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Logo Radio Vatican

Le dossier des Lefebvristes sera transmis au successeur de Benoît XVI

Lombardi

Par ailleurs le père Lombardi s’est voulu très clair sur le dossier des Lefebvristes. Il sera transmis automatiquement au successeur de Benoît XVI. Le père jésuite a démenti qu’il faille attendre d’ici vendredi « une définition des rapports » entre le Vatican et la fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Plusieurs médias avaient parlé d’une lettre du Vatican faisant état d’un ultimatum au 22 février, soit six jours avant la fin du pontificat, pour demander au supérieur des Lefebvristes, Mgr Bernard Fellay, une réponse définitive à l’offre de réintégration du Vatican qui lui avait été faite.

Radio Vatican : http://fr.radiovaticana.va/articolo.asp?c=667060

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Jean-Marie Guénois titrait le 20 février 2013 :

Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…

Lire l’article…

La succession de Joseph Ratzinger est déjà décidée…

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Journaliste italienne

Fin de règne pour Benoît XVI ?

Publication: 15/02/2012 14h29

 vatican-un-complot-contre-benoit-xvi« Benoît XVI est la cible d’un complot » voici l’information qui, telle qu’elle était présentée à la une du journal Il Fatto [1] vendredi dernier, a fait du bruit en Italie. Le journal publiait un document confidentiel, où une plume anonyme raconte (en allemand) le voyage secret en Chine du cardinal de Palerme, Paolo Romeo. Pendant ce voyage, qui s’est déroulé en novembre dernier, le cardinal aurait déclaré qu’il ne reste plus que 12 mois à vivre à Joseph Ratzinger. « Pendant ses entretiens en Chine, détaille le papier, le cardinal Romeo a prédit la mort du pape Benoît XVI dans les 12 prochains mois. Les déclarations du cardinal ont été exposées, en tant que personne probablement informée d’un complot sérieux et délictueux, avec une telle sureté et fermeté, que ses interlocuteurs en Chine ont pensé avec effroi qu’un attentat soit programmé contre le Saint Père ». Ni plus ni moins !

De plus, le papier affirme que la succession de Joseph Ratzinger est déjà décidée : ce sera « en tous cas un candidat d’origine italienne », selon le palermitain Paolo Romeo, et même « le Saint Père […] aurait déjà choisi le cardinal Angelo Scola comme candidat, car il est le plus proche [du Pape] pour sa personnalité ». Évêque de Milan, Angelo Scola y aurait été transféré pour préparer la suite au pontificat de Benoît XVI. Les Italiens seront contents de revoir un pape italien, sans doute. Mais est-ce vrai ? Selon le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, oui. Le document est vrai, mais son contenu serait une série d’affirmations “délirantes”. Mais en Italie on doute : est-ce une “fin de règne” pour Benoît XVI ?

Voilà qu’une théorie du complot entoure le petit État dans l’État, si plein de légendes et mystères irrésolus depuis sa naissance. Les récits des journaux font penser à une sorte de vie de cour entre les murs du Vatican, faite de trahisons et de carriérisme. Les images, juste à côté, montrent la coupole de Saint-Pierre en noir sur fond orange, dans un coucher de soleil à la Dan Brown. Mais ce n’est pas un roman, c’est la vérité, parfois cachée, du Saint-Siège. De mystères, il en est plein.

Le dernier en date : la mort subite du pape Jean Paul I, un mois seulement après son élection, alors qu’il avait annoncé une réforme profonde de la hiérarchie catholique. Mais un élément teinte cette histoire d’une touche de mystère : le corps du pape n’a jamais été autopsié. Ces scénarios de polar sont ressortis en même temps que le document prouvant le complot. Ils rajoutent un peu d’ambiance…

Et comme « les disgrâces ne viennent jamais seules » (autre proverbe italien), le complot du cardinal Romeo s’insère dans un contexte où le Saint-Siège est au centre de plusieurs polémiques concernant sa transparence. La première, selon le même Fatto, la Curie refuse de donner accès aux opérations bancaires de sa propre banque, l’Institut des Œuvres Religieuses (IOR). La deuxième, le secrétaire d’État du Vatican, Tarcisio Bertone avait envoyé à Washington un cardinal qui promettait de lutter contre la corruption et les fausses facturations. Autant d’éléments obscurs et inexplicables, ainsi qu’inexpliqués, qui ont fait naître un débat. Mais il est loin. Loin de la vraie Italie, dans cet État si différent que l’on confond souvent avec la ville de Rome tout autour. Loin des problèmes des ouvriers licenciés, des jeunes qui ne trouvent pas de travail, et des plus vieux qui ne peuvent toujours pas partir à la retraite. Loin, et pourtant si proche, car en Italie les catholiques sont légion, et le Pape est plus qu’un guide spirituel. Il est le symbole d’une époque, un critère pour distinguer les années, comme pour nos grands-parents. Et les complots, le carriérisme, même dans ce petit État caché dans la Capitale, montrent une Italie en pleine régression. Un pays qui revient aux années 60, à un après-guerre où on ne gagne rien et on s’approprie tout, en l’arrachant.

 

Sur le web :

Vatican : un complot contre Benoît XVI ? – YouTube

Lalibre.be – Un complot pour assassiner Benoît XVI ?

Vatican : un complot contre Benoît XVI ? | euronews, monde

 

Source : http://www.huffingtonpost.fr/sophie-esposito/fin-de-regne-pour-benoit-_b_1278589.html

 

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Le Pape Benoît XVI est-il sous la menace d’un complot visant à l’assassiner ? C’est en tout cas ce qu’affirme ce vendredi un quotidien italien, Il Fatto Quotidiano, qui s’appuie sur un document confidentiel, daté du 30 décembre 2011, circulant au Vatican.
Commentaire du porte-parole du Saint-Siège : c’est du délire.
Certains observateurs avancent que la diffusion de ce genre de rumeurs s’inscrit dans le cadre d’une lutte de pouvoir au Vatican. (euronews.com)

 

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Angelo-Scola

Le cardinal Angelo Scola est l'un des favoris pour succéder à Benoît XVI

Toute la question est de savoir si Scola réussira à faire mentir le vieil adage selon lequel « qui entre pape au conclave, en sort cardinal… »

 
 


 

[1] Il Fatto Quotidiano : http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/02/10/complotto-di-morte-benedetto-xvi/190221/
en français Google : http://translate.google.com/translate?sl=auto&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwww.ilfattoquotidiano.it%2F2012%2F02%2F10%2Fcomplotto-di-morte-benedetto-xvi%2F190221%2F

 

Abbé Claude Barthe – Présent : Où l’on reparle de la Réintégration de la F$$PX…

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…lundi 18 février 2013

FSSPX/Réintégration – quoi de neuf ?

par le webmestre  du MetaBlog

 

Il y a ces articles de Céline Hoyeau et de Nicolas Senèze dans La Croix, qui donnent le “22 février 2013” comme la date butoir que Rome aurait fixée à Mgr Fellay pour accepter sa proposition. Faute de quoi le Vatican envisagerait de démarcher les membres de la Fraternité, prêtre par prêtre, pour un retour non plus collectif mais individuel.

 

Il y a cette allusion de Mgr Fellay, qui doit bien avoir quelques échos, et qui déclare à NDF : « Un bref instant, j’ai pensé qu’en annonçant sa démission, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape. Cela étant, je vois difficilement comment cela peut être possible. Il faudra probablement attendre le prochain Pape. »

 

Il y a ce tout petit passage, dans l’entretien que l’abbé Claude Barthe a donné ces jours-ci au quotidien Présent : « Tout le monde sait désormais que la Commission Ecclesia Dei a adressé une lettre à Mgr Fellay le 8 janvier et qu’elle attend une réponse de lui pour le 22 février, jour de la fête de la Chaire de Saint-Pierre. De ce jour-là, 22 février, pourrait être datée l’érection de la Prélature Saint-Pie-X. Cela deviendrait la vraie conclusion du pontificat de Benoît XVI : la réhabilitation de Mgr Lefebvre. »

 

Il y a Andrea Tornielli, qui cite l’abbé Claude Barthe, et qui se demande si l’abdication du pape précipitera les choses. Tornielli conclut… qu’il est bien difficile de le dire (« difficile dirlo »), et il a bien raison.

 

 


 

MetaBlog : http://ab2t.blogspot.fr/2013/02/fsspxreintegration-quoi-de-neuf.html

TradiNews : http://tradinews.blogspot.fr/2013/02/abbe-claude-barthe-present-un-autre.html

 

UN TROUPEAU EN ATTENTE EST UN TROUPEAU MORT !

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Un Troupeau en Attente est un Troupeau Mort !
Ou l’Involution des Buts

(par J. Trame – TradiNews du 17 février)

 

INVOLUTION : (dictionnaire Le Littré)

1/ assemblage d’embarras, de difficultés…

2/ style embarrassé (rhétorique)

 

 

Dans un malicieux commentaire Joannes Trame s’interroge sur l’œuvre de Mgr Lefebvre et, tout en affirmant qu’elle ne restera pas sans fruits, prophétise sur la fin prochaine de l’ « exercice d’équilibriste » de cette mouvance traditionnelle…

Dans une logique dialectique  toute conciliaire, J. Trame nous donne néanmoins quelques considérations et perspectives non dénuées d’intérêt si on les replace dans une perspective catholique.

Tout d’abord il nous confirme, ce que nous savions déjà, que la préservation du sacerdoce traditionnel s’est faite au prix de la désobéissance érigée en principe sous couvert d’un pragmatisme de bon aloi et que cette désobéissance pertinace a déplacé cet enjeu capital sur le terrain doctrinal.

Face à cette cristallisation de l’analyse du concile par la FSSPX, J. Trame émet deux hypothèses dont nous allons voir qu’une seule pourra à terme être validement et logiquement retenue.

1/ soit la FSSPX prolonge l’acte originel (?) de désobéissance de 1988 en adoptant une « posture d’attente » que Trame qualifie de « surprise stratégique » car dans cette hypothèse, à première vue saugrenue, la FSSPX est en attente du prochain pape qui « pliera » (sic !) devant son expertise doctrinale de Vatican II, consacrant ainsi le rôle de sauveur de l’Église dont la Fraternité s’est toujours réclamée dans les faits comme dans les conséquences de ses positions schismatiques.

2/ soit à poursuivre le débat doctrinal avec Rome… sa réintégration dans ce giron romain étant la condition sine qua non de la poursuite de ce dialogue ! Et Trame qualifie cet acte de réintégration comme un acte d’obéissance authentique

 

Et Trame de qualifier encore cette seconde hypothèse de réaliste car représentative d’une « tradition en marche », la seule capable de contribuer au renouveau de l’Église !!! Nous ne sommes pas très loin des rêves et fantasmes secrets entretenus dans la tête de clercs dont certains se croient encore sous Pie XII !!!

 

Ensuite J. Trame nous parle « d’une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur » ce qui ne manque pas d’éveiller notre intérêt dans la mesure où ce commentateur semble partager l’opinion officielle et romaine que la FSSPX a changé de cap et adopté une stratégie particulièrement périlleuse… Ce qui nous renvoie à l’hypothèse numéro 1 !

Diabolisation de la curie, discours inquisiteur, manque de charité et d’ouverture, endogénéité et recroquevillement des fidèles, abandon de « l’expansion spectaculaire », abandon de l’enjeu sacerdotal semblent être les marques visibles de cette « stratégie périlleuse », nous dit Trame.

Et de mettre en accusation l’orgueil des clercs pour avoir refusé « le bras romain protecteur » (sic !) et avoir laissé libre cours à la manipulation(des fidèles je suppose ?!)

L’isolement-confortable intellectuellement et matériellement nous assure Trame – qui en est le corollaire obligé, sera, nous dit-il, de nature sectaire !!!

La bergerie romaine (!) est vaste et capable d’accueillir les centaines de prêtres et les milliers de fidèles que compte la Fraternité. C’est pourquoi cet appel conciliaire au TU ES PETRUS résonne comme un ultimatum, en dépit de « l’involution des buts de guerre » de la FSSPX.

Mais en définitive, le crime inexpiable de la FSSPX, c’est de vouloir SAUVER L’ÉGLISE en ayant accepté ce glissement stratégique qui fait que le but de guerre n’est plus clairement affiché.

Reste à savoir si parmi ses “buts affichés” avant 1988, Mgr Lefebvre souhaitait ouvertement sauver l’Église !

 

Si Mgr Fellay a trahi l’un des buts de guerre affiché est-ce par fidélité doctrinale « extensive » à son Fondateur ou en raison de l’appel irrépressible du tu es Petrus ?

 

Je laisse à chacun le soin de démêler cette involution et de méditer sur les malheurs du temps…
Bon courage !

 


 

17 février 2013

[Joannes Trame] Quelles perspectives pour la Fraternité Saint Pie X ?

Joannes Trame – 17 février 2013


Dans la crise qui secoue l’Église catholique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’œuvre de Mgr Lefebvre ne restera pas sans fruit. L’Histoire de l’Église le confirmera mais il semble que l’exercice d’équilibriste d’une mouvance catholique traditionnelle conquérante en marge de l’Église soit en train de prendre fin. En 1988, en sacrant quatre évêques malgré l’interdiction du pontife, l’évêque courageux mais désobéissant a vraisemblablement semé l’un des plus beaux germes du renouveau de la catholicité. L’enjeu était capital, il s’agissait de préserver le sacerdoce traditionnel. Après plus de 25 ans de dialogue infructueux entre Rome et les autorités de la Fraternité Saint-Pie X et au terme d’une forme de pourrissement de la crise, force est de reconnaître que les enjeux ont été progressivement déplacés sur le terrain doctrinal pour se cristalliser sur certaines conclusions hasardeuses du Concile Vatican II. C’est donc désormais sur la base du refus romain de reconnaître l’analyse du concile telle que formulée par l’Institut que cette dernière fonde sa détermination à prolonger l’acte originel de désobéissance de 1988.

Les surprises stratégiques fréquentent peu l’Histoire de l’Église. Sur le plan doctrinal comme sur le plan organisationnel, la ligne de conduite ne varie guère. Pour tout successeur de l’apôtre Pierre, la mission consiste essentiellement à conduire un seul et même troupeau tout en en confortant inlassablement l’unité. Si l’unité n’interdit pas la diversité, elle ne tolère en revanche que passagèrement la désobéissance. Dans ce contexte, deux hypothèses sont donc à évaluer pour ce qui regarde les perspectives de la Fraternité Saint-Pie X : une première consiste à adopter une posture d’attente de la surprise stratégique, celle qui verrait un pape providentiel plier devant l’expertise doctrinale de la Fraternité Saint-Pie X ; c’est la voie qu’emprunte visiblement l’Institut, et une seconde tendrait à poursuivre le débat doctrinal avec Rome tout en acceptant les conditions de réintégration fixées par l’Église. En résumé, la deuxième option exigerait un acte d’obéissance authentique.

L’auteur de ces lignes veut placer son espérance dans une hypothèse réaliste, celle de la tradition en marche depuis de nombreuses années au sein même de l’Église, celle-là même susceptible de contribuer au lent mais nécessaire renouveau de l’Église… avec l’humilité, la patience et la douceur qui sied au chrétien comme le rappelle Mgr Di Noia dans sa récente missive aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Cet évêque a été récemment mandaté par le pape Benoît XVI pour continuer à tendre la main aux brebis égarées, c’est à dire aux instituts et communautés traditionnelles tentés par l’indépendance vis-à-vis du pontife.

• L’involution des buts

Aussi imperceptible que cela puisse paraître et bien que démenti par l’équipage, le navire « Fraternité Saint Pie X » confirme un net changement de cap et l’adoption d’une stratégie, sinon cohérente du moins extrêmement périlleuse. Poussées à préciser leurs motivations au fil de l’eau, par une Rome alternant douceur et fermeté au cours des deux dernières décennies, les autorités de l’institut sacerdotal ont entamé, presqu’ « à l’insu de leur plein gré » serait-on tenté de dire, une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur. À bout d’arguments sur les tares comportementales, spirituelles, doctrinales, théologiques, avérées ou réelles mais virant constamment à une forme de diabolisation de la curie romaine, ces autorités ainsi qu’une immense majorité de prêtres se sont progressivement enfermées dans un discours inquisiteur dépourvu de toute charité et d’ouverture sur ce qui pouvait encore se faire, se dire ou s’écrire de bon, de beau ou de bien dans l’Église. Embarquées dans cette dialectique, les communautés de fidèles sont de plus en plus travaillées par le phénomène d’endogénéité et se recroquevillent sur elles-mêmes. Le temps n’est plus à l’expansion spectaculaire des années 80. L’incapacité à une quelconque remise en question du discours officiel devient flagrante. L’enjeu n’est plus le sacerdoce, l’enjeu est de sauver l’Église ! D’autres communautés traditionnelles ont par ailleurs, depuis 1988, pris le relais expansionniste de ce qu’il est convenu d’appeler « la Tradition », cette fois au sein même de l’Église.

La politique américaine en Irak ou en Afghanistan fournit une image de ce type de glissement stratégique qui tend à embourber les forces d’intervention sur un théâtre d’opération. Il s’agit de la dérive ou de l’involution des buts de guerre. Les premières interventions s’inscrivent dans un but clairement affiché tandis que de nouveaux apparaissent toujours plus flous à mesure que les forces d’intervention s’installent et tentent de conquérir le terrain. Sur les théâtres mentionnés, il s’agissait originellement de détruire des terroristes sur leurs lieux de repli (objectif clair) puis progressivement de rétablir l’état de droit et favoriser l’érection d’un nouveau mode de gouvernance étatique suivant un modèle démocratique (objectif flou).

Aussi risquée et salutaire fut l’œuvre de Mgr Lefebvre pour le sacerdoce, aussi dangereuse et manipulatrice s’est-elle malheureusement transformée dans les mains de clercs grignotés par l’orgueil, année après année de refus du bras romain aussi ferme que protecteur.

• Tu es Petrus

Il est donc urgent que les skippers, les membres d’équipage, les passagers des chaloupes et autres canotiers qui s’inscrivent dans le sillage du navire qui fait fausse route réagissent et incitent fortement le capitaine à redresser la barre. Car le risque est grand d’embourber l’ensemble des troupes dans un funeste isolement de type sectaire, aussi confortable intellectuellement et matériellement puisse-t-il être.

Au-delà de la richesse et de la nécessité d’entretenir le débat théologique sur les écarts du Concile Vatican II, l’enjeu semble plutôt clair : il s’agit de raccompagner dans la bergerie romaine quelques centaines de prêtres et milliers de fidèles. Installer ses brebis dans une stratégie d’attente, c’est inexorablement accentuer les effets du manque de nourriture car en montagne, un troupeau en attente est un troupeau mort !

Joannes TRAME

http://tradinews.blogspot.fr/2013/02/joannes-trame-quelles-perspectives-pour.html

LE VOLEUR CONTINUE DE VOLER… ET LE TRAÎTRE… DE TRAHIR !

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Le Voleur Continue de Voler… Et le Traître… De Trahir !

Déclarations Insolites de Mgr Fellay à l’Égard du “Renoncement” de Benoît XVI

 

Monseigeur Fellay :

« J’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape »

Monseigneur Fellay est le supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X fondée par Monseigneur Lefebvre. Il revient, pour Nouvelles de France, sur les tentatives de rapprochement de la FSSPX avec Rome qui ont marqué le pontificat de Benoît XVI.

 
 

Monseigneur, apprécieriez-vous le fait que le dernier acte majeur du pontificat de Benoît XVI puisse être la réintégration de la Fraternité Saint Pie X ?

Un bref instant, j’ai pensé qu’en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que Pape. Cela étant, je vois difficilement comment cela peut être possible. Il faudra probablement attendre le prochain Pape. Je vais même vous dire, au risque de vous surprendre, il y a des problèmes plus importants pour l’Église que celui de la Fraternité Saint-Pie X et c’est, d’une certaine manière, en les réglant, que le problème de la Fraternité sera réglé.

Certains disent que vous souhaitez que Rome reconnaisse le rit ordinaire comme illicite, pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?

Nous sommes bien conscients qu’il est très difficile de demander des autorités une condamnation de la nouvelle messe. En réalité, si ce qui doit être corrigé l’était, ce serait déjà un grand pas.

Comment cela ?

Cela peut être réalisé par une instruction de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Ce n’est pas si compliqué en fin de compte. Je pense qu’il y a des changements importants à effectuer à cause des graves et dangereuses déficiences, qui font que ce rite est condamnable. L’Église peut très bien effectuer ces importantes corrections sans perdre la face ou son autorité. Mais je note actuellement l’opposition d’une partie des évêques à la demande légitime du Pape de corriger, au canon de la messe, la traduction du « pro multis » par « pour beaucoup » et non pas « pour tous », traduction fausse que l’on retrouve dans plusieurs langues.

Souhaitez-vous revenir sur le Concile Vatican II ?

En ce qui concerne Vatican II, comme pour la messe, nous estimons qu’il est nécessaire de clarifier et de corriger un certain nombre de points qui sont soit erronés, soit conduisant à l’erreur. Cela étant, nous ne nous attendons pas à ce que Rome condamne Vatican II avant longtemps. Elle peut rappeler la Vérité, corriger discrètement les erreurs en sauvegardant son autorité. Toutefois, nous pensons que la Fraternité apporte sa pierre à l’édifice du Seigneur en dénonçant certains points litigieux.

Concrètement, vous savez bien que vos revendications ne seront pas satisfaites du jour au lendemain.

Certainement, mais au fur et à mesure, elles le seront, je pense. Et il y aura un moment, où la situation deviendra acceptable et nous pourrons être d’accord, même si aujourd’hui cela ne semble pas être le cas.

Vous avez rencontré Benoît XVI dès les premiers mois de son pontificat, pouvez-vous nous dire quel a été votre sentiment à son endroit à ce moment-là ?

Je peux dire que j’ai rencontré un Pape qui avait un désir sincère de réaliser l’unité de l’Église, même si nous n’avons pas réussi à nous accorder. Mais croyez bien que je prie pour lui tous les jours.

Quel a été, selon vous, l’acte le plus important de son pontificat ?

Je pense que sans conteste, l’acte le plus important fut la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum qui accorde aux prêtres du monde entier la liberté de célébrer la messe traditionnelle. Il l’a fait, il faut le dire, avec courage car il y avait des oppositions. Je pense d’ailleurs que cet acte portera des fruits très positifs à la longue.

 

Source Nouvelles de France : http://www.ndf.fr/nos-breves/15-02-2013/mgr-fellay-jai-pense-quen-annoncant-sa-renonciation-benoit-xvi-ferait-peut-etre-un-dernier-geste-envers-nous-en-tant-que-pape#.USDsume8CSo