Archive for mars, 2013
L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière…
J’ai réagi (à ma manière comme d’habitude !) à la petite lettre de l’Abbé Grossin.
J’ai bien conscience que je vais révolutionner (encore une fois !) le landernau sédévac clérical…
Pierre Legrand
* * *
L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière à venir le rejoindre en Bretagne !
Bientôt une nouvelle et bretonne « Fraternité Non Una Cum » !???
Dans une lettre ferme et courageuse, M. l’Abbé Grossin appelle les trois prêtres-rebelles de la FSSPX à quitter cette Société de vie fraternelle et sacerdotale à laquelle ils appartiennent pour aller le rejoindre en Bretagne, « le temps de s’organiser ».
M. l’Abbé Grossin félicite tout d’abord ces prêtres, non pas de la rigueur et de l’intransigeance de leur foi, mais de leur réaction aux « mensonges et trahisons de ce prélat félon ».
Ensuite, dans un long développement, l’Abbé appuie ses encouragements sur son expérience personnelle qui remonte à mars 2000. Il décrit par le menu le tribunal qui, selon lui, serait assimilable à celui de Caïphe et Anne du temps de la vie publique de NSJC.
On pardonnerait bien volontiers à l’Abbé cette légère outrance historique, si son cas personnel s’était soldé par une condamnation pure et simple à être conduit manu militari au Golgotha !
Grâce à Dieu il n’en fut rien et son exclusion de la FSSPX fut un petit présent accordé par le Ciel !
Mgr Fellay a selon l’Abbé accordé à ce dernier la faculté de dire sa messe « non una cum » le “pape” régnant. Il lui a même accordé la faculté de rester tel qu’il est dans la Fraternité, la seule restriction étant cette fameuse culture du secret, inhérente au formidable déni de cette même société sacerdotale. L’Abbé a bien sûr refusé cette culture du secret et a préféré partir, ce qui ne saurait qu’entraîner notre approbation.
Fort de la ligne générale pour laquelle il a été sacré évêque, Mgr Fellay ne pouvait faire autrement que de faire respecter à tout prix cette culture du secret sans laquelle le formidable déni serait une bombe à implosion rapide au sein et au cœur même de ladite société.
Loin de moi de vouloir dédouaner de quoi que ce soit Mgr Fellay, mais je n’accepte plus ces charges continuelles sur le dos d’un seul homme, pour, avec des qualificatifs « extrêmes » (traitre, félon,..), faire en sorte qu’on oublie la lourde responsabilité de tous ceux qui l’ont précédé à la tête de la FSSPX. Je sais que je suis en train de commettre l’un de ces crimes contre la pensée unique du religieusement correct au sein du traditionalisme et que je vais m’attirer la haine cordiale, mondaine et durable de tous les tradis qui n’aiment pas qu’on parle de leurs prêtres et évêques de mauvaise manière !
Mgr Fellay faisant bien entendu exception… (haro sur le baudet !)
M. l’Abbé Grossin d’ailleurs eut été mis dehors avec peut-être encore moins de ménagements et d’« ouvertures non una cum » si son exclusion avait eu lieu du temps de Mgr Lefebvre !!! Mais peut-être avec plus d’onction et de paternalisme ? Pas sûr….
L’appel à vivre dans le mensonge permanent, cher M. l’Abbé, est constitutif de l’existence même de la FSSPX. Il n’est pas une demande scandaleuse qui s’adresse à chaque prêtre mais il vise absolument tous les clercs qui, en connaissance de cause, adhèrent à cette Fraternité.
Que ne vous êtes-vous posé cette question préliminaire avant que de signer votre pernicieux serment avec la Frat. !!! Mais à tout pécheur miséricorde (l’enfer est pavé des meilleures intentions…) et les jeunes prêtres ne sont pas toujours armés pour affronter les « hauts fonctionnaires » et « grands prêtres » de la tradition !
La lucidité soudaine ne donne aucun droit de cracher dans la soupe… mais de changer aussitôt de restaurant. Une erreur reste une erreur et l’on ne saurait reproduire en système pour tout autre prêtre un parcours atypique qui s’est soldé par un départ…
Ainsi, fort de son expérience personnelle, M. l’Abbé « encourage vivement les 3 prêtres (identifiés !) à quitter au plus vite la FSSPX ». Bien !
À ce stade on me permettra de pousser un peu plus loin la réflexion et de ne pas me contenter d’un vœu pieu de M. l’Abbé. Car rien n’indique que ces prêtres pourront et auront les moyens immédiats, tant spirituels que matériels, de quitter leur chère « paroisse » ! Au demeurant ils ne sont pas encore passés, sauf erreur de ma part, entre les mains d’Anne et de Caïphe ! Ils n’ont donc pas encore « votre expérience » M. l’Abbé et pour cause…
Là où le bât blesse c’est qu’on est en droit de s’interroger sur la lecture qu’a faite notre Abbé sédévacantiste de la Lettre Ouverte de ces trois Abbés. « Ne tergiversez pas »… leur dit notre ami l’Abbé ! Alors je pose la question : y a-t-il dans leur lettre la moindre expression qui pourrait trahir la moindre idée de tergiversation ? La réponse est non !
Une lecture honnête et objective de cette lettre ouverte permet à tout lecteur impartial d’observer que le groupe des 37 :
1/ assure Mgr F. de sa totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre : pourriez-vous à l’heure actuelle souscrire, M. l’Abbé Grossin, à une telle « assurance » ? ! !
2/ les abbés veulent que « tout rentre dans l’ordre » (sous-entendu l’ordre instauré par la FSSPX !) : est-ce pour vous assez clair M. l’Abbé ?
3/ « Rome et Mgr Lefebvre ont toujours utilisé un langage clair » : je vous laisse apprécier si ces prêtres ne sont pas attachés à un certain passé (mythique ?) de la FSSPX…
4/ « en aucune façon vous ne pouvez changer la nature de notre combat » : sont-ce là des propos de prêtres qui sont prêts à quitter le navire ?
5/ « vous devez renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée » : est-ce encore plus clair ?
Au risque de lasser le lecteur, je vais arrêter là ma « pêche à la ligne » d’expressions révélatrices.
Je mets bien sûr au défi M. l’Abbé Grossin de subodorer dans ce texte la moindre velléité de la part de ces prêtres de quitter la FSSPX, sauf à peut-être s’arroger le droit d’en refonder une (canal historique !?) à leur exclusif bénéfice ! En langage maritime c’est ce qu’on appelle une mutinerie, les mutins étant fondés à s’accaparer la propriété du navire tant qu’ils ne se font pas prendre… mais ce qui ne leur donnera jamais pour autant un titre authentique de propriété !
L’Abbé Grossin eut été mieux inspiré de s’interroger gravement sur les intentions véritables de ces prêtres et de leur faculté réelle à analyser les causes profondes de ce désamour de leur Fraternité au lieu de faire de son expérience personnelle un argument pour les convaincre.
Les prêtres de La Sapinière montrent dans leurs écrits qu’ils tiennent par-dessus tout à « ne pas nuire au bien commun de leur société » donc, en bonne logique, à écarter ou ramener à résipiscence tous ceux qui seraient tentés de le faire…
M. l’Abbé fait donc l’impasse sur les possibilités qu’ont tous ces prêtres de briser définitivement le fameux déni, cause de tous les aveuglements spirituels d’une Fraternité qui devient une hydre à plusieurs têtes… Chaque tête se réclamant de la fidélité au fondateur et persuadée en toute bonne foi (?) d’incarner à elle seule la véritable défense de l’Église…
Véritable querelle des « Anciens et des Modernes », cette bataille interne n’a pas fini de faire couler l’encre de nos clercs et l’hydre n’a pas fini de se quereller avec elle-même !
Sans vouloir faire de peine excessive à un abbé ami, on attendait de la part d’un prêtre « non una cum » une vision plus large, plus acérée, plus affinée et objective du véritable problème des prêtres « à la marge » de la Fraternité.
Mais sans doute touche-t-on du doigt l’un des mystères de notre traditionalisme qui semble comme atteint d’un étrange « syndrome de Stockholm à rebours » dès qu’il s’agit de prêtres qui sont « passés » par les fourches caudines de la Fraternité…
J’assure néanmoins M. l’Abbé Grossin de mes encouragements et de mes prières.
NB : les soulignés et couleurs sont de nous.
Lettre ouverte à messieurs les abbés Pinaud, Salnave et Rioux.
Votre « mise à pied » m’a été connue par Internet, tout comme la cause de votre sanction, votre lettre ouverte à Mgr Fellay. Je tenais à vous féliciter pour avoir (enfin) réagit aux mensonges et aux trahisons de ce prélat félon.
Votre passage devant le « pseudo-tribunal » de cet évêque sans juridiction sera éventuellement pour vous l’occasion de témoigner de la Vérité et de la Foi en rejetant et condamnant avec force la secte noachide qui occupe le Vatican.
Treize ans après moi, vous serez « jugés » par les fils spirituels d’Anne et de Caïphe. Le 12 mars 2000, à la fin de la neuvaine de la grâce de saint François-Xavier, j’ai comparu par surprise devant le tribunal improvisé de Mgr Fellay, qui m’avait convié à une entrevue entre lui et moi. Finalement, je me suis retrouver devant trois prêtres plus Mgr Fellay. J’étais seul et sans avocat. Tout a été noté par le « greffier » improvisé qu’était M. l’abbé Loïc Duverger. Bien entendu, je n’ai jamais reçu aucune copie de cette « audience ». Si vous allez devant ce « tribunal », n’oubliez pas d’amener votre propre enregistreur. Après trois heures de discussion vaine, de guerre lasse, Mgr Fellay m’a proposé un « marché » qu’il vous proposera sans doute aussi. « Restez dans la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X tel que vous êtes en disant la messe “non una cum” mais ne le dites jamais à personne ! » Voilà la droiture et l’honnêteté de cet évêque. Il propose à l’un de ses prêtres de vivre dans le mensonge permanent. Étonnez-vous ensuite qu’il mente aux uns et aux autres. Bien sûr, j’ai refusé ce marché infâme et j’ai quitté définitivement cette société de mensonge.
Je vous encourage vivement à la quitter au plus vite. Ne tergiversez pas, il est déjà tard. La Vérité vous rendra libres, les fidèles vous en seront reconnaissants. (sic !) Si vous ne savez où aller dans l’immédiat, je vous accueille chez moi en Bretagne, que vous connaissez si bien, le temps de vous organiser. Que votre exemple serve à réveiller les autres confrères et à raffermir les genoux chancelants !
En union de prière avec saint François-Xavier.
Abbé X. Grossin
“Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits”
“IL RESTE À PEINE UNE CENTAINE DE PRÊTRES QUI NE SOIENT PAS SÉDUITS”
Les Fidèles de Sainte Pétoche
Ils étaient 37 au départ. Nous avions osé penser et dire, que s’ils devaient sortir de l’anonymat ils ne seraient pas dix à la fin.
Trois sont sanctionnés, “relevés de leur apostolat”, pour être précis. La bombe finit en pétard. C’était évident dès le départ car il y manquait deux vérités essentielles à défendre, bafouées sans arrêt par les clercs.
1° Pas un mot sur le problème n° 1 : celui de l’invalidité des nouveaux rituels des sacrements, surtout celui des sacres épiscopaux. Depuis la trahison d’Avrillé, plus personne ne veut en parler. Ils savent tous qu’aucun sacre n’utilise Pontificalis Romani depuis bien longtemps mais tout cela à leurs yeux n’a aucune importance ! Aveugles ? ou pire ?
2° Surtout ne pas dire que les papes conciliaires, ne sont pas des papes catholiques et que donc l’église Conciliaire ne peut être la Sainte Église Catholique. Ils n’ont pas compris qu’avant-hier il fallait plier le genou devant Baal, hier consacrer deux grains d’encens aux idoles : deux gestes n’ayant qu’un but : reconnaître ces fausses autorités. Aujourd’hui il faut là encore reconnaître l’autorité de ces usurpateurs, de ces ennemis, vrais dévots de L’Adversaire.
Formés à Écône, leur théologie est trop courte pour en faire des Confesseurs de la Foi. Dévots de sainte Pétoche, donneront-ils leur démission, et les 34 autres ne rentreront-ils pas dans le rang ? L’abbé Méramo n’a-t-il pas confié à un ami que “s’il avait su combien sa vie actuelle était dure, il n’aurait jamais quitté l’ambiance douillette de la FSSPX” ?
* * * * *
Il est temps de rappeler ce passage de Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, au chapitre LXIV, que nous conseillons de relire entièrement.
Durant l’octave de la fête de saint Jean l’Évangéliste en cette année 1820 où la Haute-Vente était en pleine activité, la Vénérable eut des visions touchant l’Église et les assauts qui allaient lui être livrés. « Je vis, dit-elle, la Basilique Saint-Pierre (figurant, comme nous l’avons déjà observé, l’Église romaine, l’Église catholique), une énorme quantité d’hommes travaillant à la renverser ». On sait qu’au commencement du XIIIe siècle, Innocent III eut une vision symbolique toute semblable. Les murailles de la basilique de Latran, mère et maîtresse de toutes les églises, lui paraissaient s’entr’ouvrir. Saint Dominique et saint François vinrent la soutenir. Catherine Emmerich dira plus tard qu’elle vit aussi à côté des démolisseurs d’autres hommes occupés à faire à l’Église de Saint-Pierre des réparations. Ici elle ajoute :
Le lecteur ne doit pas perdre de vue que ceci fut écrit par Clément Brentano en 1820 sous la dictée de Catherine Emmerich. Pouvait-on mieux décrire ce que personne ne soupçonnait alors ? Était-il possible de mieux voir et de mieux dire par qui et comment la guerre contre l’Église serait conduite ? Nous voyons aujourd’hui qu’un plan de destruction a été tracé à l’avance avec une sagesse diabolique. Nous voyons que les ouvriers chargés de l’exécution, sont répartis sur toutes les contrées du monde, que les rôles ont été distribués et que chacun a reçu signification de la besogne qui lui incombe. Ils piochent à la place qui leur est marquée ; ils s’arrêtent quand les circonstances le demandent pour reprendre ensuite le travail avec une nouvelle ardeur. Dans tous les pays catholiques, l’assaut est mené simultanément ou successivement :
contre la situation que le clergé séculier occupait dans l’État et les diverses administrations ;
contre les biens qui lui permettaient de vivre, de rendre à Dieu le culte qui lui est dû, d’enseigner la jeunesse et de soulager la misère ;
contre les ordres religieux et les congrégations.
Pour ce qui est de la France, le plan général de la guerre qui devait être livrée aux catholiques fut déposé sur le bureau de la Chambre des Députés, le 31 mai 1883 par Paul Bert. Dans l’exécution de ce plan, Ferry, Waldeck, Combes, Loubet, Briand, Clemenceau n’ont eu aucune politique personnelle. Ils ont exécuté ce dont le chef mystérieux avait tracé les lignes, allant consulter ses subalternes, les dépositaires de sa pensée, lorsqu’ils étaient hésitants ou entravés. Après les douze premières années de ce travail, l’épiscopat de France put dire : « Le gouvernement de la République a été la personnification d’un programme en opposition absolue avec la foi catholique. » Depuis lors, chaque année est venue abattre une nouvelle partie de l’édifice élevé par nos pères, l’Église de France. Catherine Emmerich voyait les Francs-Maçons et leurs aides distribués en diverses équipes ayant chacune une besogne déterminée. C’est ce que nous avons vu Gambetta a été chargé de la déclaration de guerre, Paul Bert a porté la pioche dans l’enseignement, Naquet dans la constitution de la famille, Jules Ferry dans le culte, Thévenet, Constans, Floquet, etc., ont chassé le clergé de toutes ses positions ; Waldeck-Rousseau s’est attaqué aux congrégations religieuses ; Combes, Clemenceau, Briand, ont fait et poursuivi la séparation de l’Église et de l’État.
Pour les travaux de démolition à l’intérieur de l’Église, il y a aussi les ingénieurs qu’il est facile de nommer : l’un s’attaque à l’Écriture Sainte, l’autre à la théologie, un troisième à la philosophie, celui-ci à l’histoire, celui-là au culte. Il y a surtout des associations internationales chargées, comme nous l’avons vu, de répandre dans le public, et particulièrement dans la jeunesse, l’esprit réfractaire au dogme.
Anne-Catherine, qui voyait ainsi les Francs-Maçons et leurs affidés ou leurs dupes s’acharner à démolir l’Église au dedans comme au-dehors, voyait aussi le clergé et les bons fidèles s’efforcer de les entraver dans leur travail et même de relever les ruines déjà faites, mais, dit-elle, « avec peu de zèle. Les défenseurs lui semblaient n’avoir, ni confiance, ni ardeur, ni méthode. Ils travaillaient comme s’ils ignoraient absolument de quoi il s’agissait et combien grave était la situation. C’était déplorable [3] ».
Catherine Emmerich n’était point la seule personne à qui Dieu fit voir les menées de la Franc-Maçonnerie, afin de l’engager à combattre la secte par ses prières et ses sacrifices. Il y avait à Rome une pauvre femme, mère de famille, du nom d’Anne-Marie Taïgi, dont le P. Calixte, Trinitaire, a publié une vie, déclarée « conforme aux pièces du procès apostolique ». Le 27 juillet 1909, a eu lieu, chez le cardinal Ferrata, la réunion antépréparatoire à sa Béatification. Son historien nous dit : « Elle voyait surnaturellement les réunions des Francs-Maçons dans les différentes parties du monde ; elle assistait à leurs conciliabules, elle avait connaissance de leurs plans ; et, à cette vue, elle adressait à Dieu de ferventes prières et de généreuses immolations. Notre-Seigneur lui avait dit : « Je t’ai choisie pour te mettre au rang des martyrs… Ta vie sera un long martyre pour le soutien de la foi ». Elle avait accepté. Et, en plus d’une occasion, Dieu déjoua les projets de la secte, en considération de ses mérites. Ainsi, aux premiers jours du pontificat de Grégoire XVI (1831), une révolte armée ayant son point de départ à Bologne, s’étendit de proche en proche jusqu’aux portes de Rome. L’intention était de mettre la ville éternelle en révolution. Des témoins entendus au procès de Béatification affirmèrent que, dès les premiers jours de cette révolte, Anne-Marie prédit qu’elle échouerait. Elle avait eu l’assistance que son sacrifice était accepté.
L’effort principal des démolisseurs a toujours porté sur la citadelle de la catholicité. Là nous avons vu que le Pouvoir occulte avait établi la Haute-Vente et, à sa tête, l’homme qui se faisait appeler par ses affiliés Nubius. De son côté, Catherine suivait les intrigues à Rome d’un homme puissant. « Je vis, dit-elle un jour, le Pape en prières. Il était entouré de faux amis. Je vis surtout un petit homme noir travailler à la ruine de l’Église avec une grande activité. Il s’efforçait de captiver les cardinaux par des adulations hypocrites ». Nos lecteurs se souviennent sans doute que dans sa lettre au Prussien Klauss, Nubius disait « Je passe quelquefois une heure de la matinée chez le vieux cardinal Somaglia, le secrétaire d’État ; je monte à cheval, soit avec le duc de Lavai, soit avec le prince Cariati, ou je rencontre souvent le cardinal Bernetti. De là je cours chez le cardinal Palotta ; puis je visite dans leurs cellules le procureur général de l’Inquisition, le dominicain Jabalot, le théatin Ventura ou le franciscain Orioli. Le soir, je commence chez d’autres cette vie si bien occupée aux yeux du monde ». Dans ces visites, dans ces conversations, il ne perdait jamais de vue la mission qu’il avait reçue, le but qu’il voulait atteindre et dont il disait à l’un des siens : « On a chargé nos épaules d’un lourd fardeau, cher Volpa ».
Le 15 novembre 1819, la Vénérable dit : « Il me faut aller à Rome (en esprit comme toujours). Je vis le Pape faire trop de concessions dans d’importantes affaires traitées avec les hétérodoxes. Il y a à Rome un homme noir qui sait beaucoup obtenir par des flatteries et des promesses. Il se cache derrière des cardinaux ; et le Pape, dans le désir d’obtenir une certaine chose, a consenti à une autre chose qui sera exploitée d’une manière nuisible. J’ai vu cela sous la forme de conférences et d’échange d’écrits. Je vis ensuite l’homme noir se vanter plein de jactance devant son parti. « Je l’ai emporté, dit-il, nous allons voir bientôt ce qu’il adviendra de la Pierre sur laquelle est bâtie l’Église ». Mais il s’était vanté trop vite. Il me fallut aller trouver le Pape. Il était à genoux et priait. Je lui dis (de la manière qu’elle-même a déjà expliquée), ce que j’étais chargé de lui faire savoir. Et je le vis tout à coup se lever et sonner. Il fit appeler un cardinal qu’il chargea de retirer la concession qui avait été faite. Le cardinal entendant cela, fut tout bouleversé et demanda au Pape d’où lui venait cette pensée. Le Pape répondit qu’il n’avait point à s’expliquer là-dessus. « Cela suffit, dit-il, il en doit être ainsi ». L’autre sortit tout stupéfait.
« Je vis beaucoup de gens pieux qu’attristaient fort les intrigues de l’homme-noir. Il avait l’air d’un Juif. »
Elle constatait un jour en ces termes les effets de cette conspiration et de cette propagande, jusque dans le clergé : « Je vois que dans cet endroit (?) l’on mine et l’on étouffe la religion si habilement Qu’Il reste à peine une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits (par les idées modernes que les Juifs ont déclaré avoir intérêt à propager). Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s’étendre de plus en plus ». Elle ajoute : « J’espère pouvoir aider ceux qui résistent à ces séductions en prenant sur moi les douleurs de la Passion du Christ. Et quand elle eut dit cela, on vit son corps se raidir et prendre la position d’une personne étendue sur la croix. Une sueur froide découla de son front, sa langue s’engourdit. Cela dura dix minutes et se répéta trois fois le même jour. À la fin, elle s’affaissa et resta plusieurs jours dans un état d’anéantissement dont elle ne sortit que par la bénédiction de son confesseur. « Continuez, lui dit Jésus dans une circonstance semblable, continuez à prier et à souffrir pour l’Église. Elle remportera la victoire malgré ses abaissements momentanés, car elle n’est pas une institution humaine. »
Anne-Catherine avait terminé le récit de sa grande vision de 1820 par des paroles de consolation. Après avoir dit : « J’ai sous les yeux le tableau des démolitions de l’Église de Pierre et des manèges de l’homme-noir, » elle avait ajouté : « Je vois comment À la Fin Marie étendit son manteau au-dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. » Nous venons d’entendre Notre-Seigneur lui mettre au cœur la même espérance.
Pour comprendre et ne pas suivre n’importe qui, nous vous proposons ci-dessous La Conjuration AntiChrétienne, le Temple Maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église Catholique, fin du chapitre LXIV et chapitre LXV de Mgr Delassus.
[1] Cette apparence extérieure leur était donnée aux yeux de la Voyante, sans doute, pour indiquer la place plus ou moins importante qu’ils occupaient dans la secte.
[2] Dans la préface de ses Œuvres pastorales, Mgr Isoard écrivait en 1884 : « Ils savent très nettement, très exactement ce qu’ils veulent faire, les hommes qui travaillent à effacer toute trace de religion en France. Le but exécrable qu’ils se sont marqué, ils ne le perdent point de vue. Ils ont un plan de campagne. Les grandes lignes de ce plan sont tracées définitivement depuis plus de cent années. Les opérations particulières sont fixées depuis plus de quarante ans. Les moindres détails d’exécution sont arrêtés depuis quatorze ans.
[3] Le 4 décembre 1820 : « Elle eut une vision et un avertissement touchant plusieurs prêtres qui, bien que cela dépendit uniquement d’eux, ne donnaient pas ce qu’ils auraient dû donner avec l’aide de Dieu ; elle vit aussi qu’ils auraient à rendre compte de tout l’amour, toutes les consolations, toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la religion qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les bénédictions qu’ils ne distribuent pas quoique la force de la main de Jésus soit en eux, pour tout ce qu’ils omettent de faire à la ressemblance de Jésus » (II, p 358)
Des lunettes roses à Menzingen !
Des lunettes roses à Menzingen !
L’Ordre Règne à Moscou-Menzingen : on y vend des lunettes roses estampillées « fidélité » pour les prêtres de la “ligne” et des lunettes bleues tamponnées « subversives » pour les “opposants-rebelles” !
Deux articles viennent d’attirer mon attention au saut du lit ce matin sur TradiNews.
Emblématiques tous deux des divisions internes à la F$$PX, je vous propose de les relire de près avec une grille forcément catholique.
Dans le premier document, le groupe de prêtres qui s’intitule lui-même La Sapinière, nous affirme s’opposer radicalement à des autorités (nous allons voir lesquelles !) qui ne se soumettent pas à la Vérité immuable et à NSJC. C’est donc pour un MOTIF DE FOI que ces prêtres refusent toute compromission avec les dites autorités. Ce qui, en soi, notons-le bien, est un refus qui doit être approuvé par tout catholique qui n’a pas complètement perdu le « sens ».
En effet, seule la foi est nécessaire au salut.
En disant cela, ces prêtres reconnaissent implicitement que les autorités romaines sont de véritables autorités. ET, si elles sont de véritables autorités, elles sont du même coup dans la seule et unique Église de J.C., à savoir l’Église catholique ! Il ne peut en être autrement puisque toute autorité en dehors de l’Église est nulle et non avenue !
Néanmoins les prêtres nous disent que ces autorités ne se soumettent pas aux vérités immuables de l’Église et qu’ils attendent donc leur retour à cette vérité !!! Nous sommes une fois de plus en pleine quadrature du cercle ! Ou plutôt à l’extérieur du cercle tout en étant dedans !!! Vous me direz que nos bons abbés ont sans doute subi le matraquage des “mathématiques modernes” et qu’ils en ont gardé des réflexes « d’ensembles et d’inclusions » assez particuliers !
Ne pouvant bien sûr ni résonner sur, ni approfondir ce point fondamental, nos abbés nous parlent de prélature personnelle, de droit canon, de nouveau code et d’ancien code, de consentement de l’évêque diocésain… tout cela nous faisant bien sûr sourire dans une Église en parfait désordre parce qu’éclipsée et dans une absence totale d’autorité légitime !!!
Et pourtant, dans un bel élan sacerdotal, nos abbés aux lunettes bleues nous parlent de « quadrature du cercle », d’incompatibilité entre « prélature » et « exemption », pour finir par proclamer qu’ils refusent de se laisser encercler, de cultiver l’illusion (sic !) et de rester « carrés » dans ce cercle-là !!!
Tous ces évitements, ponctués de déclarations de principes en forme de rejets solennels, ne sont pas faits pour nous rassurer sur leur avenir non seulement sacerdotal mais aussi intellectuel !…
À l’inverse, avec une belle et fière tranquillité, l’Abbé de Cacqueray, dans un autre document fustige ces prêtres rebelles qui « affabulent anonymement » et mènent des actions subversives contre les autorités de la FSSPX.
Si l’on reste dans une logique purement interne à la FSSPX, ou si, pire encore, on y adhère pleinement, l’on ne saurait alors donner tort à l’Abbé qui ne fait que défendre l’autorité légitime « qui ne fait que continuer son rôle de maintien et de défense de la foi dans la grave crise qui traverse l’Église ». Voilà tout est dit ! Et nos braves opposants sont renvoyés manu militari dans leurs états d’âme de « méfiance irraisonnée » envers la « ligne donnée par S.E. Mgr Lefebvre ».
Dialogue de sourds, me direz-vous ? Oui, mais des deux côtés ! Les uns et les autres participant du même « péché originel » sont tous deux confrontés en leurs petites personnes à deux stratégies dont les fondamentaux idéologiques sont identiques ! Souvent dans notre propre camp, la tentation est forte de juger de la foi de tous ces prêtres à l’aulne de leurs contradictions. Bien imprudent serait celui qui s’aventurerait dans les sentiers escarpés (et réservés à Dieu seul) du for interne ! Et même au for externe, hors le péché commun, je ne vois pas d’argument dirimant qui puisse permettre de démêler le « bon grain » de « l’ivraie » mis à part quelques rares cas spéciaux et avérés… Il faut d’ailleurs avoir le courage de dire que c’est grâce à ces contradictions apparentes et ce partage commun de la foi traditionnelle que la malice qui s’attache à la FSSPX est particulièrement subtile et constitue un leurre de taille pour une grande majorité des fidèles, qui, en dehors du fait qu’ils chaussent des lunettes bleues ou roses, ne voient généralement pas plus loin que le bout de leur nez !!! La puissance terrible du « déni » opère des ravages aussi bien chez les prêtres que chez les fidèles.
Ainsi la FSSPX reste « inchangée » et l’Abbé de Cacqueray peut ainsi nous assurer qu’elle continuera « sereinement » son travail apostolique.
Toute la question qui se pose à court terme est de savoir si « leur prochain pape » fera en sorte de garder à cette sérénité toute sa primitive « virginité » !!!
Quant à nous, qui sommes parfaitement extérieurs à cette Société Sacerdotale et hors de portée de ses sirènes liturgiques ou autres, nous ne nous laisserons pas abuser par l’enjeu de ses batailles internes et la « bonne foi » schismatique de son clergé.
Et puisque l’Abbé de Cacqueray en appelle impudemment à la protection et l’aide surnaturelle de St Joseph, osons lui ravir cet élan spirituel au service de la Véritable Église et supplions St Joseph de nous donner de saints prêtres qui, le moment venu, n’hésiterons pas à nous montrer le chemin du Calvaire et à se mettre eux-mêmes sur la Croix avec Notre-Seigneur.
F$$PX : « Subversion », « sédition » = RÉPRESSION
Trois prêtres de la F$$PX viennent de faire l’objet de sanctions. Ils faisaient partie des 37 qui ont publié la lettre « inconvenante ».
Menzingen a découvert trois des 37 prêtres signataire de la lettre ouverte à Mgr Fellay et créateurs du site Internet La Sapinière.
C’est par un communiqué faxé depuis Suresnes à tous les prêtres de la F$$PX que la nouvelle s’est répandue jeudi 7 mars 2013.
Ce sont :
M. l’abbé Nicolas Pinaud ;
M. l’abbé Oivier Rioult ;
M. l’abbé Mathieu Salenave ;
Ils sont privés de tout ministère ; Ils auront un procès canonique (!!!) ; et ils seront mutés vers une destination inconnue.
Nous nous sommes procuré la Lettre Circulaire N° 2013-03 SP2 de sanction, signé Christian Thouvenot :
Cette fois, c’est sûr : la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est foutue ! On appréciera le ton de cette lettre, digne d’un petit commissaire politique exécutant fidèlement les instructions du Parti. C’est stupide et abject, mais il fallait y attendre : LES 37 ONT DIT LA VÉRITÉ, ILS DOIVENT ÊTRE EXÉCUTÉS.
Petrus : Bernard Fellay, le De Gaulle de la tradition
Bernard Fellay, le De Gaulle de la tradition
(Les accentuations sont de nous)
SOURCE – Petrus – Le Forum Catholique – 6 mars 2013
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Qui sème le vent récolte la tempête. À force de mentir tout le temps et à tout le monde, de dire tout et son contraire, de transformer la duplicité, la tartuferie et le cynisme en art de gouvernement, l’apostat de Menzingen a perdu la confiance d’un nombre grandissant de prêtres et de fidèles. Il faut dire que depuis des années le supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X n’a reculé devant aucune forfaiture, aucun coup bas, aucun montage pour « normaliser » l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Ainsi que le rappelle fort opportunément La Sapinière, au lendemain de la levée des excommunications par Benoît XVI, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, qui devait être lue en chaire disait : « Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement “ à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique ”, y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : “ Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves. ” »
Mais quelques jours après, devant les protestations de prêtres de la Fraternité, ce passage est subitement devenu : « Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile “différent des autres”. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé. Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Tout le monde sait désormais que c’était la première version qui était la bonne. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On pouvait y lire : « Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’ “opinion publique ” épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une “lettre aux fidèles” (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : “ Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ”. Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : “ Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. ” C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ [en français Google ICI]
Bernard Fellay ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Il a enrégimenté la Mère de Dieu dans de sacrilèges « croisades du Rosaire » où il a présenté sans rire comme des miracles de la Sainte-Vierge le Motu Proprio de 2007 qui considérait la « messe de Luther » comme la forme ordinaire et la « messe de toujours » comme la forme extraordinaire du rite romain — c’est un peu comme si l’on disait qu’ordinairement on peut tromper sa femme et qu’extraordinairement on peut lui être fidèle —, la levée des excommunications du 21 janvier 2009 qui validait le décret d’excommunication du 1er juillet 2008 et qui, précisons-le, ne s’appliquait pas aux deux consécrateurs Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer. Et il avait lancé une dernière croisade du Rosaire qui s’est achevée à la Pentecôte 2012, moment où, selon les vaticanistes et toutes les gazettes, devait être signé l’accord entre le Vatican et Menzingen. Bernard Fellay n’aurait alors pas manqué de parler d’un troisième miracle de la Sainte Vierge !
L’illuminé de Menzingen dont certains sermons et conférences sont d’un niveau d’un enfant de CE2, a utilisé le secret, à l’instar des francs-maçons, pour parvenir à ses fins. De sorte que, chose incroyable, la lettre du 15 décembre 2008 demandant la levée des excommunications n’a toujours pas été rendue publique, hormis le petit extrait précédemment cité, plusieurs années après, non plus que les échanges doctrinaux qui ont eu lieu au Vatican d’octobre 2009 à avril 2011, non plus que le texte du préambule doctrinal d’avril 2012. Pourquoi cette rétention d’informations ? Que cache-t-elle ? Et ainsi que le remarque le blog Disputationes theologicae, il serait également temps « d’éclaircir le mystère de la lettre de septembre 2012 par laquelle Mgr Fellay aurait demandé un temps supplémentaire à la Commission Pontificale pour donner une réponse définitive sur le préambule – une demande publiée officiellement par la Commission elle-même – qui est en contraste criant avec la version contraire des faits donnée par Mgr Fellay à ses fidèles dans les homélies du 1er et du 11 novembre dernier, rapportées elles aussi – publiquement – sur Internet ».
On comprend que, face à de telles méthodes subversives et tyranniques, un tel culte du secret, une fronde s’organise. Les fellaysiens ont reproché aux 37 prêtres du district de France de la FSSPX leur anonymat. Mais quand on connaît les méthodes expéditives dont use le petit Suisse 0 % de matière grise et 100 % de malfaisance pour faire taire et expulser ses opposants (Mgr Williamson en sait quelque chose, les abbés Laguérie et Aulagnier le savent aussi !), on peut s’expliquer leur prudence. Et je ne sache pas que Bernard Fellay et l’abbé de Cacqueray n’aient jamais reproché aux animateurs du défunt site honneur.org leur anonymat, lequel leur permettait de mentir, de diffamer et de calomnier en toute impunité. L’anonymat, lorsqu’il sert Menzingen et Suresnes, est tout à fait légitime, lorsqu’il les dessert, il devient subversif. De qui se moque-t-on ? À l’époque de la crise laguériste, l’abbé de Cacqueray, en bon petit toutou de saint Bernard Fellay, s’était même fendu d’un communiqué hallucinant sur La Porte Latine intitulé : « Pourquoi je ne condamnerai pas honneur.org ». Donc que ces gens-là ne viennent pas aujourd’hui donner des leçons de morale, de courage, d’honneur et de franchise ! Au demeurant qui est subversif ? Celui qui ment, qui trompe ou celui qui dénonce le mensonge et démasque le menteur ?
Bernard Fellay est le De Gaulle de la tradition. Par ses manipulations, ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie, son double langage permanent, son mépris de ses subordonnés, son ego surdimensionné qui n’a d’égal que sa pauvreté d’esprit, il est l’homme qui veut offrir sur un plateau la résistance traditionaliste aux occupants modernistes du Vatican. Voilà des années qu’il travaille à cela, le bonhomme ! D’où la création du GREC en 1997, de la Lettre à nos frères prêtres en 1998, d’où ses discussions incessantes avec les modernistes du Vatican depuis 2000. D’où son éloge dithyrambique et totalement déplacé à Benoît XVI au moment de sa démission de sorte qu’on ne voit plus guère aujourd’hui de différence entre la FSSPX et les communautés Ecclesia Dei ! Aucun rappel sur sa “béatification” de Jean-Paul II, ses visites dans les mosquées et synagogues, Assise III, le décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Paul VI, les décorations de rabbins, les propos selon lesquels l’Ancienne Alliance n’a jamais été abrogée et que l’interprétation juive de la Bible est parfaitement acceptable, l’invitation du Gay Circus au Vatican en décembre 2010, la référence au prostitué masculin pour justifier l’usage dans certains cas du préservatif, la promotion explicite du gouvernement mondial dans une “encyclique” de 2009, la réception des B’nai B’rith, j’en passe et des pires.
De même que, devant la trahison de De Gaulle, l’OAS était parfaitement fondée à contrecarrer ses plans et à lui faire rendre gorge, de même les prêtres et laïcs qui ne veulent pour rien au monde de ce ralliement-apostasie à la Rome moderniste sont fondés à démasquer le traître, à le décrédibiliser, à le disqualifier en rappelant par le menu ses faits et gestes, ses mensonges et ses forgeries, en leur donnant le maximum de publicité et ainsi, si Dieu veut, à le mettre définitivement hors d’état de nuire. Il s’agit là d’une œuvre de salubrité publique. Et qu’importe si les imbéciles, les mondains, les carriéristes et les libéraux poussent des cris d’orfraie. Ce n’est pas d’aujourd’hui : la vérité dérange !
Petrus.
alias Jérôpme Bourbon de Rivarol
Communiqué de La Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
Dans notre article du 1er mars, « La F$$PX prépare l’après Benoît XVI » nous avons publié une Lettre Ouverte tranchante, que “Trente-sept prêtres du District de France” venaient d’écrite à Mgr Fellay pour lui dire ces quatre vérités bien en face… et ainsi donc préparer toute la Fraternité Saint-Pie X à la succession de Benoit XVI, quelle qu’elle soit !
Cette L.O. a été publiée sur le site (récemment ouvert) LaSapiniere.info le 28 février 2013, jour de la démission du “PDG mondialiste” de la multinationale vaticane.
Elle est pleine de révélations et d’anecdotes croustillantes venant de prêtres hostiles au ralliement…
Une polémique s’en étant suivie sur le forum FECIT, le site La Sapinière a publié un Communiqué que nous avons relayé en mise à jour dans notre article du 1er mars 2013.
Celui-ci n’ayant pas été suffisamment remarqué et mis en valeur (comme nous l’on reproché de nombreux correspondants) nous le republions ci-dessous :
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Communiqué de la Sapinière au sujet de « La Lettre à Mgr Fellay »
N’en déplaise à M. Jacques-Régis du Cray, la lettre à Mgr Fellay du 28 février 2013 a bien été écrite par des prêtres du district de France.
M. Ennemond (Jacques-Régis du Cray) qui prétend bien connaître la FSSPX a affirmé qu’aucun de ses prêtres n’auraient pu agir ainsi. Il se trompe tout simplement, tous les prêtres ne ressemblent pas nécessairement à l’abbé Lorans ou à l’abbé Célier. Des intervenants de son forum Fecit ont cru devoir blâmer notre anonymat. La chose est risible quand on sait comment M. Jacques-Régis du Cray en use et en abuse.
M. Jacques-Régis du Cray a aussi mis en doute notre courage. L’anonymat n’est pas nécessairement un signe de lâcheté. Pour résister publiquement aux mensonges de notre Supérieur Général nous jugeons opportun de ne pas quitter la Fraternité. Comme le rappelait Mgr Lefebvre à Dom Thomas d’Aquin, prieur du Monastère Santa Cruz, au Brésil, suite au ralliement de Dom Gérard : « Les biens de l’Église appartiennent au Christ Roi et il ne faut pas les brader ni les laisser tomber entre les mains des ennemis de son règne universel ».
L’anonymat n’est pas une fuite de la croix comme le pense M. l’abbé de Cacqueray dans un fax interne envoyé à tous les prêtres du district le 1er mars 2013. La croix nous la portons. Elle est même lourde. Depuis quelques temps la méditation des angoisses du cœur de NSJC face à la trahison de Judas s’est faite plus profonde et a renouvelé notre vie intérieure sacerdotale.
Nous avons entendu de la part des libéraux et des ralliéristes des cris d’horreur devant notre lettre. Nous les comprenons sans les approuver. Ils avaient une idole qu’ils prenaient pour un saint et ils se rendent compte que c’est un menteur. Ils voulaient que sa politique de ralliement à la Rome moderniste soit sainte parce qu’ils partageaient son libéralisme. Plutôt que de se soumettre aux faits, ils ont préféré les nier. Ils ne veulent pas voir les mensonges car ils ne veulent pas conclure que cette politique libérale ne vient pas du bon esprit.
Oui, le libéralisme est un péché qui finit par rendre aveugle. Ces cris d’horreur ne sont que des cris hypocrites. On s’offusque d’une lettre anonyme qui dénonce des tromperies répétées d’un supérieur envers ses inférieurs en matière grave mais on ne veut pas s’offusquer du mensonge lui-même. C’est le monde à l’envers. Pour eux la subversion consiste non à mentir mais à dénoncer le mensonge. Quelle étrange morale!
M. l’abbé de Cacqueray, qui n’est pas un libéral mais qui est de nouveau victime de sa bienveillance, dans le fax interne nous reproche notre « procédé objectivement destructeur. » Mais qu’est-ce qui est objectivement destructeur : mentir ou dénoncer le mensonge ?
M. l’abbé de Cacqueray trouve « grotesque » le nombre de trente-sept prêtres adhérant à cette lettre. Cela nous étonne, car il sait mieux que quiconque que le nombre de prêtres qui lui ont manifesté leur perte totale de confiance envers le Supérieur Général et son Conseil dépasse ce chiffre. De plus la valeur des faits avérés de cette lettre ne dépend pas des signataires mais des témoins oculaires dignes de foi, mentionnés de façon circonstanciée. Enfin, M. l’abbé de Cacqueray trouve-t-il aussi grotesque le jugement de ce capitulant : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué. Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. » ?
M. l’abbé de Cacqueray nous invite à avoir une attitude « franche et respectueuse » envers les supérieurs. Nous lui demandons alors combien de temps faudra-t-il encore supporter que l’on nous mente et que l’on trompe les fidèles?
Excellences, MM. les abbés, chers fidèles, une version originale reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, que nous devions lire en chaire, disait :
« Le décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel nous émettons des réserves.’’»
Mais quelques jours après, ce passage est devenu :
« Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent des autres’. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui figure sur tous les sites de la Fraternité, … Aujourd’hui on sait que c’est bien le premier texte qui représentait la pensée de Mgr Fellay puisqu’il cherche à se soumettre à l’Eglise concrète. Le jeudi 29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la diplomatie de Monseigneur Fellay”. On y lit :
« Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009), contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/ (en français Google ICI)
Mgr Fellay et la communication de la Maison Générale ont menti par le passé, ils ont encore menti récemment dans leur communiqué, pourquoi devrions-nous croire qu’ils cesseront de le faire à l’avenir ? Ce scandale et cette mascarade n’ont que trop duré. Ils doivent cesser et ils cesseront.
La Sapinière
http://www.lasapiniere.info/communique-de-la-sapiniere-au-sujet-de-la-lettre-a-mgr-fellay/