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Vatican d’EUX : L’évêque “bling bling” de l’église des pauvres
Vatican (d’Eux) : Un « évêque de luxe » allemand suspendu jusqu’à nouvel ordre
RELIGION – Il avait fait construire une maison diocésaine à 31 millions d’euros…
Le Comité central des catholiques (conciliaires) allemands a exprimé ce mercredi sa satisfaction de voir « l’évêque de luxe » (un laïc déguisé en Évêque !!!), Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, suspendu par pape François, y voyant « la chance d’un nouveau départ ».
Celui que les médias ont surnommé « l’évêque de luxe » ou « l’évêque bling bling« est au cœur d’une polémique sur les coûts de la nouvelle maison diocésaine qu’il a fait construire à Limburg, passés de 5,5 millions d’euros à au moins 31 millions, en raison de ses demandes somptuaires, selon ses détracteurs.
Une baignoire à 15.000 euros
Selon les médias allemands, l’évêque (un laïc déguisé en Évêque !!!) a longtemps cherché à dissimuler le coût réel des travaux, qui ne cessait de croître. Ses appartements auraient notamment coûté la bagatelle de 2,9 millions d’euros, avec une salle à manger de 63 mètres carrés et une baignoire à 15.000 euros. Le montant des travaux pourrait même atteindre 40 millions d’euros, selon le quotidien Die Welt.
« La décision prise aujourd’hui par le Saint-Père va fournir le temps nécessaire pour une clarification complète des événements dans le Limburg », ajoute le président du Comité, Alois Glück, dans un communiqué.
« Les catholiques du diocèse, mais aussi de toute l’Allemagne ont le droit d’avoir accès en toute transparence à toutes les informations concernant les coûts de construction ou les discussions qui ont eu lieu au sein des commissions (chargées des travaux), et les responsables doivent être identifiés », écrit-il encore.
La « miséricorde » du pape (un laïc déguisé en Pape !!!)
« Wir sind Kirche » (« Nous sommes l’Eglise »), mouvement de catholiques (conciliaires) qui prônent une réforme de l’Église (de l’église Conciliaire !!! bien sûr ! toujours en “Aggiornamento”…), a également salué la décision du pape (on l’a dit plus-haut !…), jugeant judicieux qu’il attende les résultats d’une commission d’enquête nommée par la Conférence “épiscopale” allemande sur les dépenses de l’ “évêché”, tout en suspendant l’évêque (…vous savez ! le laïc déguisé en Évêque).
« Pour la personne de Mgr Tebartz-van Elst, c’est également un signe de la grande miséricorde du pape », estime le mouvement dans un communiqué. « Après l’immense perte de confiance provoquée par le comportement de Mgr Tebartz-van Elst – une perte de confiance qui n’est pas restée limitée au diocèse de Limburg – il est cependant inconcevable qu’il puisse de nouveau exercer un ministère épiscopal dans ce diocèse ou ailleurs », ajoute « Wir sind Kirche ».
— AFP
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Depuis deux semaines, l’évêque de Limburg, Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, fait les gros titres de la presse allemande en raison de son goût immodéré pour le luxe.
Le Vatican (d’Eux) a annoncé mercredi 23 octobre la suspension jusqu’à nouvel ordre de l’« évêque de luxe », Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, le très dépensier évêque (le laïc déguisé en Évêque) de Limburg (sud-ouest de l’Allemagne) qui fait scandale dans son pays.
« Le Saint Siège (il a plus rien de saint CE siège là !!) considère qu’il est opportun », dans l’attente des résultats d’une enquête de l’église (conciliaire) allemande, d’« autoriser Mgr Tebartz-van Elst à une période de séjour en dehors du diocèse », indique le Vatican dans un communiqué.
Le pape François a reçu lundi en audience Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, ainsi que le cardinal Joachim Meisner, archevêque du très puissant diocèse de Cologne, et réputé proche de l’évêque de Limburg. (On vous a déjà expliqué que ce “pape” n’était pas Pape ! mais antipape… ; que ce “cardinal” ou “archevêque” n’avait rien de catholique est ne pouvait se définir comme tel !! ; idem pour cet “évêque” de Limburg !!! tous des laïcs déguisés en…)
40 millions d’euros de travaux
Depuis deux semaines, l’évêque de Limburg fait les gros titres des journaux en Allemagne. Celui que les médias ont surnommé « l’évêque de luxe » est au cœur d’une polémique sur les coûts de la nouvelle maison diocésaine qu’il a fait construire à Limburg, passés de 5,5 millions d’euros à au moins 31 millions… en raison de ses demandes somptuaires selon ses détracteurs. (idem, idem)
Selon les médias allemands, l’évêque a longtemps cherché à dissimuler le coût réel des travaux, qui ne cessait de croître. Ses appartements auraient notamment coûté la bagatelle de 2,9 millions d’euros, avec une salle à manger de 63 mètres carrés et une baignoire de 15.000 euros. Le montant des travaux pourrait même atteindre 40 millions d’euros, selon « Die Welt ». (idem)
Le pape (clown) François, qui tient à une Église (église Conciliaire) pauvre (!!!) et proche des gens, avait reçu jeudi le président de la conférence “épiscopale” allemande, Mgr Robert Zollitsch (lui aussi c’est un laïc déguisé en Monsignor…), pour évoquer le sort de l’évêque (le laïc déguisé en…) de Limburg. Mgr Zollitsch avait alors indiqué que rien ne serait décidé avant la fin des travaux d’une commission nommée par l’église (conciliaire) allemande pour enquêter sur les dépenses de l’“évêché”.
Source NouvelObs.com : « Un évêque allemand suspendu : trop de luxe ne plaît pas au Vatican » : http://tempsreel.nouvelobs.com/vatican/20131023.OBS2215/un-eveque-allemand-suspendu-trop-de-luxe-ne-plait-pas-au-vatican.html
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Visite chez l’évêque “bling bling” qui scandalise l’Allemagne
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Vatican d’EUX : La nouvelle curie de Bergo(go)glio prend forme…
Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome
Journal du Vatican / Voici comment la nouvelle curie prend forme
La réforme d’ensemble est encore à venir. Mais, pour le moment, pape François avance à sa guise. En semant la terreur chez les nombreux dirigeants qui sont encore en attente d’être confirmés dans leurs fonctions. Les développements de l’affaire Chaouqui.
par Sandro Magister
Cité du Vatican, le 22 octobre 2013 – Avec pape François une “révolution évangélique” s’est amorcée, a déclaré de manière péremptoire, à la fin du mois d’août, l’Uruguayen Guzman Carriquiry Lecour, secrétaire de la commission pontificale pour l’Amérique latine et par conséquent le laïc le plus élevé en grade au Vatican, très lié au souverain pontife actuel depuis des années.
L’un des effets de cette “révolution” peut être perçu dans la série de décisions prises à un rythme rapide par l’évêque de Rome dans le but de modeler une curie romaine à son image et à sa ressemblance, qui donne ainsi suite à ce qui lui a été demandé par une bonne partie des cardinaux qui l’ont élu.
En effet, même si Jorge Mario Bergoglio continue à préférer se définir comme “évêque de Rome” et à signer uniquement du simple nom de François sans faire suivre celui-ci des lettres “PP” qui signifient pape, il se comporte, en ce qui concerne le gouvernement des organes centraux de l’Église, d’une manière nettement plus décidée que son prédécesseur Benoît XVI.
Deux exemples illustrent bien ce changement de rythme.
Lorsque Joseph Ratzinger fut élu pape, il avait probablement déjà en tête le nom de celui qui serait son secrétaire d’état. Mais celui qu’il avait choisi, le cardinal Tarcisio Bertone, ne succéda à Angelo Sodano que le 15 septembre de l’année suivante, dix-sept mois plus tard.
À la fin du mois de septembre, le cardinal Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a raconté à la chaîne de télévision catholique canadienne « Salt and Light » que, lorsqu’il fut invité à déjeuner, le 17 mars dernier, par pape Bergoglio qui avait été élu quatre jours plus tôt, celui-ci avait déjà en tête, lui aussi, le nom du nouveau secrétaire d’état. Et en effet, le 15 octobre dernier, après sept mois seulement de pontificat, le cardinal Bertone a été remplacé par l’archevêque vénitien Pietro Parolin (qui prendra matériellement possession de son poste dès qu’il aura surmonté les suites d’une intervention – « sans gravité » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican – qu’il a subie au service de chirurgie hépatobiliaire de l’hôpital de Padoue).
D’autre part pape Ratzinger, qui a une très grande sensibilité liturgique, attendit presque deux ans et demi avant de changer de maître des cérémonies pontificales. Il appela à Rome le Génois Guido Marini, dernier diacre caudataire du cardinal ultraconservateur Giuseppe Siri, en remplacement de son presque homonyme Piero Marini, ancien secrétaire et fidèle d’Annibale Bugnini, le véritable architecte de la réforme liturgique postconciliaire, qu’un Paul VI « repentant » envoya finir ses jours dans la lointaine nonciature de Téhéran. Et lorsque, en octobre 2008, Benoît XVI nomma également cinq nouveaux consulteurs du service des cérémonies pontificales, il choisit des ecclésiastiques ayant une sensibilité traditionnelle semblable à celle de Marini (Guido).
En revanche pape Bergoglio, qui d’ailleurs ne semble pas mettre la liturgie au nombre de ses priorités, a profité immédiatement du fait que les consulteurs choisis par son prédécesseur étaient arrivés au terme de leur mandat de cinq ans. Et c’est ainsi que, au bout de sept mois de pontificat seulement, il a voulu – ce qui est significatif – les remplacer tous. En allant jusqu’à rappeler au service l’une des victimes du changement intervenu cinq ans plus tôt, le père Silvano M. Maggiani, chef de service à la congrégation pour le culte divin et allié historique de Marini (Piero).
D’autre part s’il est vrai que Benoît XVI a changé au bout de quelques mois de pontificat le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, en transférant au diocèse d’Assise le titulaire de l’époque, l’archevêque Domenico Sorrentino, qu’il considérait comme n’étant pas en harmonie avec sa propre sensibilité liturgique, il est tout aussi vrai que, dans le même laps de temps, pape François a déjà transféré à des postes de moindre importance non pas une mais bien trois personnalités de haut niveau : le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, considérés comme figurant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine en ce qui concerne la sensibilité théologico-liturgique.
Ces brusques changements d’affectation ne comportant pas de promotion, ainsi que le fait que, dans leur très grande majorité, les titulaires des postes de direction n’ont encore été confirmés que provisoirement – « donec aliter provideatur » – ont créé au sein de la curie un climat généralisé de terreur que n’atténue guère le qualificatif d’“évangélique” appliqué à la « révolution » en cours.
Bien évidemment, dans un climat de ce genre, le plus grand danger est d’être accusé d’être un agent ou un complice de toute action de résistance contre-révolutionnaire, qu’elle soit réelle ou imaginaire.
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Un exemple éclairant à cet égard, même s’il est mineur, est celui de la jeune Francesca Immacolata Chaouqui, que le pape a nommée membre de la commission consultative en charge des activités économico-financières du Vatican, sur les indications du secrétaire de cette commission, Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, qui fait partie de la fraternité sacerdotale de la Sainte-Croix, Opus Dei. Il ne semble pas vraisemblable – mais cela a pourtant été écrit – que la dame en question ait été invitée à plusieurs reprises à prendre des repas avec le pape. Il apparaît, en revanche, que sa cote n’a pas été entamée par les articles qui – entre autres – l’indiquaient comme étant la source de tweets insultants pour le cardinal Bertone et l’accusaient d’avoir violé le secret auquel elle était tenue en diffusant par e-mail des documents confidentiels concernant la commission.
Il y a en effet au Vatican des gens qui sont arrivés à la conviction que cette dame est victime d’un complot “contre-révolutionnaire” et que ses tweets et son courrier e-mail ont été manipulés par le biais de manœuvres provenant de Grande-Bretagne. Il n’y a pas grand monde pour ajouter foi à cette version qui fait penser à un film d’espionnage mais, en l’absence d’un signal clair du pape à ce sujet, la majeure partie des membres de la curie aime mieux faire semblant d’y croire. Notamment afin de ne pas connaître, dans le monde ecclésiastique, un destin semblable à celui que semble avoir connu, dans le monde des médias, le chroniqueur qui avait fourni les principaux détails à propos de l’affaire Chaouqui et dont la signature semble avoir disparu du quotidien et de l’hebdomadaire qui avaient publié ses articles documentés.
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Pour en revenir à des questions – peut-être – plus sérieuses, on peut ajouter que l’importante nomination du Brésilien Ilson de Jesus Montanari, 54 ans, appartenant au clergé du diocèse de Ribeirão Preto (dans l’état de São Paulo), au poste de secrétaire de la congrégation pour les évêques a également été révolutionnaire à sa manière.
Révolutionnaire non pas tant en raison de la relative jeunesse de celui qui a été nommé. Ses quatre prédécesseurs immédiats ont été appelés à ce poste respectivement à 72, 71, 64 et 71 ans ; mais en 1990 Francis J. Rigali, qui était alors archevêque et président de l’académie pontificale ecclésiastique, fut lui aussi nommé à ce poste à 54 ans.
Ni en raison du fait que Montanari n’est pas encore évêque. Giovanni Battista Re ne l’était pas non plus quand il fut nommé en 1987, à l’âge de 53 ans, par Jean-Paul II. Et Ernesto Civardi ne l’était pas davantage quand il fut choisi en 1967, à l’âge de 61 ans, par Paul VI.
Mais, à cette époque, Re était déjà présent à la curie depuis seize ans et il y avait huit ans qu’il était assesseur, c’est-à-dire numéro trois, de la secrétairerie d’état. Quant à Civardi, il travaillait depuis 1934 à la sacrée congrégation consistoriale (l’ancien nom de la congrégation pour les évêques) et il en était sous-secrétaire depuis 1965.
En revanche Mgr Montanari travaille à la congrégation pour les évêques depuis à peine cinq ans, en qualité de simple attaché de secrétairerie de seconde classe. Il effectue donc un bond qui ne semble pas avoir de précédents. Et qui paraît préluder à des changements radicaux concernant la trentaine de cardinaux et d’évêques qui composent actuellement la congrégation et qui, eux aussi, sont tous suspendus au « donec aliter provideatur ».
Il semble évident que la nomination du nouveau numéro deux de la “fabrique” d’évêques est un choix très personnel de Bergoglio, qui a dû faire la connaissance du prêtre brésilien lorsqu’ils logeaient tous les deux à la Domus Internationalis Paulus VI de la via della Scrofa, résidence habituelle du cardinal archevêque de Buenos Aires quand il venait à Rome et résidence de Montanari depuis que celui-ci travaille à la curie.
C’est dans cette même Domus de la via della Scrofa que Bergoglio a fait la connaissance de Mgr Battista Ricca, directeur de cette résidence ainsi que de la maison Sainte-Marthe au Vatican, qu’il a promu au rang de prélat « ad interim » de l’IOR, par un geste très personnel qui a suscité l’étonnement parmi les nonces qui avaient eu Ricca comme collaborateur et qui en avaient dénoncé à Rome les comportements répréhensibles.
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Enfin une mesure qui, sans être révolutionnaire, est tout de même surprenante, est l’élévation à la dignité épiscopale – rendue publique le 15 octobre – du nouveau secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le père Fernando Vérgez Alzaga, nommé le 30 août.
Cette mesure ne s’explique pas tant par le fait que l’ecclésiastique en question est un religieux espagnol membre des Légionnaires du Christ : ce n’est pas pour cette raison que le pape l’a choisi, mais parce qu’il le connaît depuis l’époque où Vérgez était le secrétaire particulier du cardinal argentin Eduardo Pironio, pour qui Bergoglio avait beaucoup d’estime.
Ce qui est inhabituel, en revanche, c’est la lettre par laquelle le pape a voulu expliquer l’ordination épiscopale de Vérgez.
Certains y ont vu une “excusatio non petita” ayant pour but de justifier l’attribution de l’épiscopat à un ecclésiastique particulièrement apprécié par le pape, même s’il exerce une fonction éminemment administrative à laquelle, en principe, on n’aurait plus tendance – d’après les intentions attribuées à Bergoglio lui-même – à associer la dignité épiscopale.
Pour d’autres observateurs, en revanche, la lettre expliquerait la valeur avant tout pastorale de cette nomination, à la lumière du fait que le gouvernorat compte des milliers d’employés qui doivent faire l’objet d’un suivi y compris dans le domaine spirituel, contrairement aux autres secrétaires “administratifs” qui ne sont pas encore évêques, comme ceux de l’APSA [Administration du patrimoine du siège apostolique] et de la préfecture des affaires économiques, qui n’ont pas une charge pastorale analogue.
Quelle que soit la véritable interprétation de la lettre de François, reste le fait que le secrétaire général du gouvernorat a reçu formellement, à partir de maintenant, une espèce de juridiction spirituelle sur les employés du Vatican, alors que, depuis la naissance de l’État de la Cité du Vatican, il était prévu à cet effet un vicaire général du pape chargé des fidèles qui se trouvent à l’intérieur des murailles léonines. Celui-ci se trouve être actuellement l’archiprêtre de la basilique vaticane, le cardinal Angelo Comastri.
Il s’agit en tout cas, pour cette affaire, d’un petit détail de la « révolution évangélique » entreprise à la curie par pape Bergoglio.
Le plus important est encore à venir.
Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350628?fr=y
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À propos des affaires Ricca et Chaouqui, d’autres détails sur www.chiesa :
> Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur (26.8.2013)
Et sur le blog Settimo Cielo :
> Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte (18.9.2013)
Sandro Magister termine l’article de son blogue italien par cette anecdote :
Parmi ses titres vantés, Chaouqui évite, cependant, d’inclure l’honneur mérité qui lui a été décerné en Août par l’Association Américaine Go-Topless :
« Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule assistante féminine nommé par le Vatican, d’avoir montré librement son torse nu. Il est temps de mettre fin à des millénaires de valeurs “morales” répressives imposées par l’Église catholique. Les droits topless (seins nus) égaux constitutionnels impliquent une véritable séparation de l’Église et de l’État ! Jour Go-Topless, le 25 août 2013 ».
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À propos des changements introduits jusqu’à présent à la curie romaine :
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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.
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Les derniers trois articles de www.chiesa :
18.10.2013
> Non au prosélytisme. Oui à la mission
Le premier est « une solennelle sottise », a dit pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l’expansion missionnaire de l’Église, racontées aujourd’hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu’ici ignorés.
15.10.2013
> Martini pape. Le rêve devenu réalité
Jésuite, archevêque de Milan et cardinal, il fut, au cours des pontificats de Wojtyla et de Ratzinger, celui de leurs opposants qui faisait le plus autorité et qui était le plus applaudi. Ses fidèles voient aujourd’hui en François l’homme qui a recueilli son héritage. Et qui le met en pratique.
11.10.2013
> Les aumônes et la liturgie, telles que François les veut
Il a envoyé son aumônier à Lampedusa parmi les réfugiés. Il a jeté le trouble chez les personnes attachées à la tradition. Le cri d’alarme d’un liturgiste « ratzingerien »
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Pour d’autres informations et commentaires, voir le blog que tient Sandro Magister, uniquement en italien :
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22.10.2013
Vatican d’Eux : Potins Cléricaux Conciliaires
À l’occasion de la « solennité de la Toussaint », François ZérØ célèbrera la Synaxe à 16h au cimetière du Verano de Rome. (!!!)
Pour le 2 novembre, jour où l’Église commémore tous les fidèles défunts, aucune “messe” n’est annoncée. Cet anti-Pape ne participera qu’à un « moment de prière » dans les Grottes vaticanes, à 18h.
Est-on en train d’assister à l’officialisation de 50 années de dérives liturgiques ? C’est la question que se posent désormais bon nombre de “prêtres” (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) – et aussi de fidèles laïcs -, essentiellement de la jeune génération.
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Un grand changement de société : autrefois, les fidèles venaient à la Messe avec un missel. (Oui, mais c’était « avant » !!!) Aujourd’hui, ils y viennent avec l’appareil photo. L’instrument indispensable pour une « participation active » à un spectacle qui fait passer la dimension proprement liturgique de la célébration au second plan pour bon nombre de fidèles, clercs y compris…
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Les modes anti-liturgiques se succèdent.
Il y a quelques années, le « Je confesse à Dieu » avait disparu des messes (Synaxes conciliaires !!!). Depuis un certain temps, il a refait presque partout son apparition. Idem pour le rite du lavement des mains (le « lavabo »). Et qui se souvient des années où les prêtres (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) invitaient les fidèles à chanter avec eux le « par lui, avec lui et en lui » alors que le Siège apostolique avait clairement demandé de mettre un terme à cette pratique ? Aujourd’hui, cela ne se fait plus guère. Sauf peut-être dans quelques rares paroisses… retardataires.
Mais aujourd’hui, une nouvelle mode a cours : celle qui consiste à reprendre comme acclamation de l’Évangile l’ « alleluia » chanté avant l’Évangile.
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Un prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre) explique pourquoi, selon lui, les “évêques” de France ne sont pas pressés de proposer une nouvelle version en français du Missel romain qui soit conforme au Missel de référence en latin.
Simplement parce qu’en publiant une nouvelle version, les “évêques” seraient obligés de dire aux “prêtres” qu’il faut s’en tenir au « nouveau » Missel pour célébrer l’Eucharistie.
« S’en tenir au Missel » ? Voici des années que cela ne se fait plus en France !
On devine donc le grand embarras de leur “épiscopat”.
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« L’Église est apostolique à cause de son lien profond et constitutif avec les Apôtres, choisis, appelés et envoyés par Jésus. Elle est fondée sur leur prédication et l’autorité que Jésus leur a donnée.
Elle est comme un édifice formé de pierres vivantes que sont les chrétiens, et dont la pierre angulaire est Jésus. L’Église est apostolique en ce sens qu’elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit Saint, l’enseignement, le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres.
Elle conserve la Sainte Écriture, la doctrine, les Sacrements, le ministère des Pasteurs, de telle sorte que nous puissions être fidèles au Christ et participer à sa vie.
L’Église est apostolique, car elle est envoyée pour porter l’Évangile au monde entier.
Une Église qui s’enferme sur elle-même et sur son passé trahit sa propre identité.
Découvrons alors toute la beauté et la responsabilité d’être Église apostolique. » (papeFrançois ZérØ)
* * *
La pastorale de papeFrançois ZérØ ne cesse d’interroger de nombreux fidèles qui ne se satisfont pas que du côté « people » de l’actuel pontificat et s’inquiètent de l’émergence d’un relativisme doctrinal conquérant au sein de l’église Conciliaire.
Lire ici l’analyse de Sandro Magister.
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Entièrement nul et totalement vain
(selon les paroles mêmes de Léon XIII)
Une première pour le “nouveau rite de la messe” que pourront célébrer d’anciens anglicans passés au catholicisme.
En 2009, Benoît XVI avait autorisé la création d’une structure ecclésiale propre à ces anglicans qui désiraient entrer dans l’Église catholique (l’église Conciliaire qui n’est pas l’Église catholique). Ce nouveau rite qui sera en usage est une adaptation des normes issues du « Book of Common Prayer » en usage dans le monde anglican depuis 1962 et de celles contenues dans le Missel Romain.
Jeudi soir (10 octobre 2013), la première messe catholique selon ce nouveau rite a été célébrée à Londres, plus précisément à l’église « Notre-Dame de l’Assomption et de S. Grégoire » à Soho.
« La messe a été célébrée par l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton. Elle a été offerte en l’honneur du bienheureux John Henry Newman, patron de l’ordinariat, dont la fête est le 9 Octobre. » Précise le site de l’ordinariat : http://www.ordinariate.org.uk/news.
Les décisions prises en 2009 par Benoît XVI permettent à ces fidèles de conserver leurs traditions anglicanes tout en étant en communion avec le Pape. L’ordinariat personnel de Grande Bretagne créé à cette occasion compte selon ses propres chiffres 1300 membres laïcs et 60 prêtres.
En 2011, a été érigé un ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles sous le nom de « Our Lady of Walsingham » ; en 2012 d’autres ordinariats ont vu le jour pour les États-Unis et l’Australie. À eux aussi il a été conseillé d’utiliser le nouveau rite.
(Communiqué de presse officiel de l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham)
Un nouveau texte de la messe catholique qui intègre des prières anglicanes centenaires dans le rite romain a été officiellement présenté dans une église de Londres, le jeudi 10 Octobre.
La nouvelle liturgie historique, connue comme l’utilisation de l’ordinariat, a été conçu pour les ordinariats personnels ….
(…)
Il [l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton] a commencé avec les mots de la prière commune du livre de l’église d’Angleterre, sanctifié par des générations d’anglicans :
« Dieu tout-puissant, à qui tous les cœurs soient ouverts, tous les désirs connus, et dont aucun secret caché sont : Nettoyer les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit, que nous pouvons parfaitement t’aimer et dignement magnifier ton saint Nom … »
D’autres passages du Livre de la Prière commune comprenait les Paroles de Consolation et la Prière de d’Approche Humble :
« Nous ne prétendons pas à venir à ce ton tableau, Ô Seigneur miséricordieux, confiants en notre propre justice, mais dans ton collecteur et grandes compassions … »
Les éléments traditionnels du Rite romain, comme le Dernier Évangile et les Prières préparatoires au Pied de l’Autel, les options dans l’utilisation de l’ordinariat, ont également été inclus.
Le sermon fut prêché par Mgr Andrew Burnham, Assistant de l’Ordinaire et membre du groupe de travail spécial mis en place par Rome qui a conçu la nouvelle utilisation.
Dans son homélie, Mgr Burnham a déclaré : « … Avons-nous, dans l’ordinariat, imaginé notre propre “herméneutique de la rupture” ? Certes, nous avons rompu avec l’église d’Angleterre, dans lequel la plupart d’entre nous avaient passé la plupart de nos vies. Nous avons rompu avec trop de la trajectoire de la révision liturgique anglicane moderne … Mais … nous avons plus vraiment découvert à la place de rupture “une herméneutique de la continuité”, c’est que nous avons trouvé un moyen de réunir éclat linguistique de Cranmer, et se sentir à la traduction , avec l’ancien Canon de la messe, prier partout en Angleterre depuis l’époque de saint Augustin jusqu’à la Réforme, c’est un millier d’années. Et que ce Canon continue d’être prié tout au long de l’Église universelle. Il y a une continuité pour vous. »
Mgr Burnham a conclu son homélie par ces mots : « Il y a plusieurs contextes dans lesquels l’utilisation de l’ordinariat sera en effet d’habitude. Il est d’autres où il sera célébré rarement. Mais cela fait partie de qui nous sommes, notre ADN anglicane, et ce que nous apportons, et il prendra sa place, aux côtés des Vêpres, et du “Festival of Nine Lessons and Carols”, comme quelque chose qui était autrefois simplement anglicane et fait maintenant partie de le trésor-boutique de toute l’Église universelle ».
La messe a été suivie d’une réception médiatique organisée par les Amis de l’Ordinariat Charité. (Voir les photos sur leur compte Flickr : http://www.flickr.com/photos/ukordinariate/sets/72157636413428123/)
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Pour aller plus loin :
Ordinariate Expats : http://ordinariateexpats.wordpress.com/
Official Introduction of the Ordinariate Use
Personal Ordinariate of Our Lady of Walsingham : http://www.ordinariate.org.uk/home
http://www.ordinariate.org.uk/news
Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street sur Facebook : https://www.facebook.com/warwickst
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L’église Conciliaire ordonne un séminariste marié
Le premier homme marié à devenir prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!) a été ordonné le 15 septembre en Grande-Bretagne. Uni à une certaine Janina, père de deux enfants, le Canadien Andrew Harding se préparait à devenir “prêtre anglican” — une dénomination protestante qui autorise le mariage de ses prélats — quand il s’est finalement tourné vers l’église Conciliaire. La permission de devenir “prêtre” lui a été spécialement accordée par le “pape” émérite Benoît XVI. Son ordination, dans l’église Notre-Dame des Victoires de Southwell, dans le Nottinghamshire, a été conduite par l’“évêque” (laïc conciliaire déguisé en pitre-évêque !!!) de Nottingham en personne, Malcolm McMahon. Le père Harding était auparavant un membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, créé justement par le “pape” démissionnaire pour accueillir les anglicans qui ont choisi de se tourner vers le catholicisme.
Pour la première fois en Angleterre, un homme marié est devenu prêtre conciliaire (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!), sans avoir été ordonné auparavant dans l’église Anglicane. Andrew Harding, un Canadien marié et père de deux enfants a été ordonné le 15 septembre 2013 à Southwell.
Andrew Harding s’est tourné vers l’église Conciliaire lors de sa formation au sacerdoce anglican en Angleterre. Il a reçu une autorisation spéciale du “pape” émérite Benoît XVI pour être ordonné prêtre dans l’église Conciliaire (qui n’est pas l’Église catholique).
Le nouveau “prêtre” est membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, mis en place par Ratzinger-Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l’église Conciliaire.
Durant ce même week-end, “Mgr” Keith Newton, responsable de l’ordinariat a adressé une lettre aux fidèles les encourageant à soutenir le groupe en soulignant qu’un certain nombre de ses “prêtres” mariés avait connu une grande incertitude financière.
http://www.cath.ch/detail/un-séminariste-marié-ordonné-prêtre
Vatican d’Eux : La pantalonnade de consécration au Cœur Immaculée de Marie… doublée d’une escroquerie
En tant que “rallié” et pas trop partisan de François Ø (Bergo(go)glio ne veux pas qu’on l’appelle François Ier !!!) Yves Daoudal ne décolère pas et revient (par deux fois !) sur son blogue sur ce qui s’est passé dimanche 13 octobre 2013, à Rome…
« Tromperie », « déviation doctrinale », « sabotage », « pantalonnade »… les mots d’Yves Daoudal sont durs…mais sont peut-être encore en dessous de la réalité !!! escroquerie conciliaire…pensons-nous !!! (Les accentuations sont de nous ; attention ! le langage qui suit est conciliaire…)
L’erreur
Je reviens sur ce qui s’est passé dimanche à Rome, parce que c’est important.
Doublement important.
D’une part il y a la tromperie.
Des communautés catholiques, des épiscopats entiers, à travers le monde, ont accompli dimanche des actes de consécration au Cœur Immaculée de Marie « en union avec le pape » à Rome. Parce que Radio Vatican avait annoncé (ICI) un acte de consécration. Avant de souligner trois jours plus tard qu’il ne s’agissait pas de consécration et que le Vatican insistait sur ce point. Mais c’était trop tard. Après coup, l’agence Zenit a osé tenter de faire croire qu’il s’agissait d’une « véritable consécration » même si le mot n’était pas prononcé. Mais il ne s’agissait pas seulement du mot. La prière prononcée par le pape n’avait rien à voir avec une consécration. Par elle on ne consacrait rien, on ne donnait rien, on ne promettait rien à la Sainte Vierge. On disait uniquement qu’on avait confiance en elle…
D’autre part et surtout il y a la déviation doctrinale qui sous-tend cette tromperie.
Les théologiens qui ont repris le dessus après avoir été marginalisés par Jean-Paul II et Benoît XVI ont réussi à imposer leur thèse que l’on ne peut consacrer ce que l’on est et ce que l’on a qu’à Dieu seul. Ils l’ont réussi parce que le nouveau pape est de leur bord. (Voir aussi Sandro Magister, qui a enfin complètement compris : Martini pape. Le rêve devenu réalité.)
À priori la thèse est correcte, et même évidente. On ne peut « consacrer » qu’à Dieu. Mais c’est oublier toute la tradition, c’est oublier qu’il y a une Mère de Dieu. C’est oublier (volontairement) que toute grâce passe par la Mère de Dieu, et que l’on ne va à Dieu que par sa Mère. (En gras par Y.D.) C’est rejeter tous les théologiens de la doctrine mariale, de saint Jean Damascène à saint Maximilien Kolbe.
Ce n’est pas sauver le « christocentrisme » que de nier la possibilité d’une consécration à Notre-Dame. C’est au contraire faire un affront au Christ. Car tout ce qui honore Marie rejaillit en gloire christique. Non pas que l’on puisse ajouter à la gloire du Fils du Père, puisqu’elle est infinie, mais l’on peut ajouter à la gloire précisément du Christ venu sur terre pour nous sauver. Tout ce qui fait honneur à Marie rehausse la gloire du Christ. Tout ce qui honore la Mère est à l’honneur de son Fils. Tout ce qui est consacré au Cœur Immaculé de Marie est mis en dépôt éternel dans le Cœur du Christ, le Sacré Cœur.
Il y a une totale communion entre le Cœur Immaculé et le Sacré Cœur (c’est ce que nous disions hier…« Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés ») : ce qui est consacré à l’un est ipso facto consacré à l’autre. Elle est la Mère de Dieu.
L’épisode de dimanche nous ramène (une fois encore) aux années 60. Quand les théologiens à la mode expliquaient qu’au nom du christocentrisme il ne fallait pas qu’il y ait un document spécifique du concile sur la Sainte Vierge, puis qu’il ne fallait pas la proclamer « Mère de l’Église ». On parle souvent de Paul VI à propos de François, et lui-même évoque souvent Paul VI. Mais Paul VI est le pape qui, à la dernière session du concile, face aux théologiens à la mode et à la majorité des évêques qui les suivait, proclama solennellement Marie Mère de l’Église.
Le « christocentrisme », c’est l’argument des protestants contre toute la théologie mariale : il est bien évident qu’il n’y a pas pu y avoir d’assomption de la Sainte Vierge, puisque personne d’autre que le Christ ne peut s’élever au ciel corps et âme ; il est bien évident qu’il ne peut pas y avoir d’Immaculée Conception, puisque seul le Christ a pu avoir une conception immaculée ; il est bien évident qu’on ne peut consacrer qu’au Christ, puisque seul le Christ est Dieu.
« Après cela il faut dire, en vérité, avec les saints : De Maria nunquam satis : de Marie jamais assez » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).
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La veille, Yves Daoudal avait déjà lancé les premières salves :
Totale confusion
Je ne voulais pas parler du sabotage (parce que c’était simplement un de plus) de la journée mariale qu’avait voulue Benoît XVI le 13 octobre dans le cadre de l’Année mariale, entre le bastringue années 60 revu télé-Berlusconi années 80, qui était censé être un « Rosaire », et une prière mariale qui était censée être un acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie, sans l’être tout en l’étant…
Mais la vérité oblige.
Je ne sais pas pourquoi certains ont absolument voulu que la prière devant la statue de Notre-Dame de Fatima fût une « consécration ». Ce fut annoncé comme tel par Radio Vatican et l’agence Zenit. Toutefois, si Radio Vatican, le 8 octobre, annonçait « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », la même radio du Vatican disait trois jours plus tard que le pape « prononcera un “acte de confiance” à la Vierge » et précisait : « Au Vatican, on insiste pour dire cependant que cette démarche du pape n’est pas à proprement parler une “consécration du monde au cœur immaculé de Marie”. »
Ce lundi, il n’y a donc aucune allusion à une quelconque consécration sur le portail News.va, et il faut aller voir l’article sur la messe d’hier, intitulé « Le Pape : “Que la Vierge Marie aide les hommes à se laisser surprendre par Dieu” », pour trouver in fine la « prière de confiance » dite par le pape.
Ce lundi on peut lire d’autre part sur le site de l’agence Zenit un très long texte, intitulé « Une véritable consécration du monde au Cœur immaculé de Marie », qui prétend expliquer que François a fait comme ses prédécesseurs en utilisant en italien l’expression « acte de confiance » (affidamento) qui veut dire en fait « acte de consécration ». L’agence Zenit ne peut toutefois pas gommer complètement le fait que Benoît XVI et Jean-Paul II parlaient de « consécration » (en italien) – mais elle ose le faire pour l’acte de Pie XII en 1942.
Or bien entendu Pie XII avait utilisé, en italien, le mot de « consécration ». Et Benoît XVI aussi. Quant à Jean-Paul II, il avait dit 14 fois le mot consacrer ou consécration (oui, en italien), dans son acte du 25 mars 1984.
Donc il est totalement faux de prétendre que François a fait comme ses prédécesseurs et qu’il aurait bel et bien consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie même s’il n’a pas employé le mot (ni celui de « monde », du reste).
Le plus grave n’est pas dans cette pantalonnade où l’on tente de faire prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple chrétien (conciliaire, commence par c**) (et ça marche, si j’en crois certaines réactions). Le plus grave est que François n’a pas fait d’acte de consécration parce que les théologiens à la mode ont décidé qu’il ne pouvait pas y avoir de consécration à la Vierge. C’est ce que nous apprenait Radio Vatican après son brusque retournement : « Mgr Rino Fisichella a ainsi expliqué à I.MEDIA qu’il existait un “débat théologique très fort” sur la signification du terme “consécration” et qu’il avait été abandonné par Jean Paul II après son Encyclique Redemptoris mater de mars 1987. Au préalable, en mai 1982 à Fátima, puis en mars 1984 au Vatican, le pape polonais avait publiquement prononcé des actes de consécration du monde à la Vierge Marie. »
Donc Jean-Paul II n’avait pas encore compris, avant 1987, le véritable sens du mot « consécration ». On ne peut pas lui jeter la pierre, puisque aucun pape avant lui ne l’avait compris non plus, y compris ce pauvre Pie XII. (Hi, hi, hi…il est drôle cet Y.D. !!!)
Mais ce qui est stupéfiant est que, après cela, Benoît XVI ne l’ait pas compris non plus, lui, qui, le 12 mai 2010, à Fatima, a consacré les prêtres au Cœur Immaculé de Marie…
Bref, enfin vint François, qui allait rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs…
N.B. 1 : Les théologiens dont il est question ne savent pas (rejettent) ce que veut dire « Mère de Dieu ».
N.B. 2 : Si vous entendez crier saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Maximilien Kolbe (et le bienheureux Jean-Paul II si lié à l’un et à l’autre), c’est normal. On leur arrache, on veut nous arracher, la vraie dévotion à Marie, canal du salut.
Sources :
L’erreur : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/15/l-erreur-5196999.html
Totale confusion : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/14/totale-confusion-5196085.html
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Le “Pape” émérite Benoît XVI a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima…
…et Yves Daoudal de rajouter sur son blogue :
Finalement…
Il y a peut-être eu une consécration papale du monde au Cœur Immaculé de Marie…
Les journaux portugais avaient annoncer ceci :
La Statue de Notre Dame de Fátima se rend à Rome à la demande de deux papes
Le 13 Octobre, devant l’image de Notre-Dame de Fátima, le Pape Francisco fera, à Rome, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
Lusa 18h59, 12 Août, 2013
L’image de la Vierge Marie va quitter la Chapelle des Apparitions et va se rendre à Rome pour la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.
Papes Benoît et François ont demandé que l’image de Notre-Dame du Rosaire, vénérée dans la chapelle des Apparitions dans le sanctuaire de Fátima, soit l’icône de la Journée Mariale, qui aura lieu à Rome.
La première demande est venue du pape émérite Benoît XVI, et plus tard renforcé par l’actuel chef de l’Eglise catholique. C’est la première fois que l’image sera absente d’un grand pèlerinage, a déclaré le recteur du Sanctuaire de Fátima.
« On ne dit pas non au pape n’est pas », a déclaré l’évêque de Leiria-Fátima, António Marto, donc, « en réponse à la volonté du Saint-Père Francisco (…) l’image sera à Rome les 12 et 13 Octobre à la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation », selon un communiqué de presse du sanctuaire.
Le 13 Octobre, avec l’image de Notre-Dame, le pape Francisco fera la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
La réunion est un événement majeur dans le calendrier des célébrations du pape prévue dans l’Année de la Foi, et réuniront à Rome des centaines de mouvements et institutions liées à la dévotion mariale.
Dans une lettre adressée à l’évêque de Leiria et Fátima, António Marto, le président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Rino Fisichella, a souligné que « toutes les spiritualités mariales ecclésiales » sont invitées au voyage que propose le Octobre 12, un pèlerinage au tombeau de l’apôtre saint Pierre, et le lendemain, à la célébration eucharistique présidée par le pape.
« C’est un vif désir du Saint-Père que la Journée Mariale peut avoir comme signe spécial l’une des icônes mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier, et pour cela, nous avons pensé à la statue originale aimée de Notre-Dame de Fatima » Rino Fisichella a-t-il écrit.
Le Sanctuaire de Fátima a annoncé que l’image de Notre-Dame va quitter le Sanctuaire de Fátima, au Portugal, dans la matinée du 12 Octobre et revenir l’après-midi du 13.
« À sa place, dans la chapelle des Apparitions, sera placée la première image de la Vierge pèlerine de Fátima, qui trône dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire depuis le 8 Décembre 2003. » dit la déclaration.
http://expresso.sapo.pt/imagem-de-fatima-viaja-ate-roma-a-pedido-dos-papas=f825719
Vatican d’EUX : pour les “évêques” de France, la prière du « Notre Père » ne change pas pour le moment
Le texte de la prière conciliaire du « Notre Père » va changer
Les media bruissent depuis deux jours sur une nouvelle traduction du “Pater Noster” qui a été validée par le Vatican (d’Eux)…
RELIGION – La phrase « Et ne nous soumets pas à la tentation » va se transformer en « Et ne nous laisse pas entrer en tentation »…
L’une des prières chrétiennes les plus célèbres, le « Notre Père », va changer dans sa version française.
Comme l’a révélé ce lundi le site Internet du Progrès, la phrase « Et ne nous soumets pas à la tentation » va se transformer en « Et ne nous laisse pas entrer en tentation », plus proche du texte biblique en latin. D’après le quotidien régional, le Vatican a donné son accord cet été à cette nouvelle traduction française. La dernière version remontait à 1993.
Nouvelle Bible le 22 novembre
Soixante-dix experts (!!! Rien que moins !!! alors qu’ils ont le texte exact dans les missels Tradi…) issus de différents pays francophones ont donc travaillé pendant près de vingt ans (!!!) à cette nouvelle traduction, selon le site Internet de l’hebdomadaire chrétien La Vie. « La formule “Et ne nous soumets pas à la tentation” remonte à un accord obtenu entre catholiques (conciliaires), protestants et orthodoxes, entre 1964 et 1966, au moment du Concile, et de sa volonté d’ouverture œcuménique », précise le site d’information.
La nouvelle version de la Bible sera diffusée en France à partir du 22 novembre prochain, et devra être validée dans la nouvelle version du Missel.
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Le très conciliaire “La Croix” titrait le lendemain 15/10/2013 :
Une nouvelle traduction liturgique de la Bible, fruit de dix-sept ans de travail, a été validée par le Vatican avec une nouvelle version de la prière du « Notre Père ».
En quoi la prière du « Notre Père » va-t-elle changer ?
Le « Notre Père », qui figure dans les évangiles selon saint Matthieu et saint Luc, est la seule prière que Jésus-Christ a transmise à ses disciples. Elle est donc très importante pour l’ensemble des chrétiens. Dans le cadre de la traduction intégrale de la Bible en vue de la liturgie, confiée depuis 1996 à un groupe de biblistes et d’écrivains francophones, le texte du « Notre Père » a fait l’objet d’une nouvelle traduction. Mais seule la sixième demande de cette prière – « Et ne nous soumets pas à la tentation » – a été modifiée. Elle devient : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ».
« Cette nouvelle traduction met davantage l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation », explique Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF). De fait, les Évangiles parlent de Jésus conduit par l’Esprit au désert pour y être tenté (Mt 4,11), ou du conseil qu’il donne à ses disciples à Gethsémani : « Priez pour ne pas entrer en tentation » (Mt 26,41). « Demander au Père de ne pas nous laisser entrer en tentation, poursuit Mgr Podvin, c’est Lui demander la force de combattre et d’écarter complètement la tentation comme le Fils l’a fait. »
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Le “Le Huffington Post”, plus honnête, précise néanmoins que :
Le Notre Père est la prière la plus utilisée par l’ensemble des Chrétiens dans le monde. Elle figure dans les Évangiles selon Saint Matthieu et Saint Luc et sa première version a été écrite en grec ancien. Avant 1966, c’est-à-dire avant la publication des travaux du concile Vatican II, les fidèles francophones utilisaient le vouvoiement dans toutes leurs prières à Dieu et disaient en récitant le Notre Père : « Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ».
La dernière version a été obtenue avec un accord des protestants et des orthodoxes. Mais elle restait sujette à débat, si bien que certains orthodoxes ont renoncé en 2004 à la traduction œcuménique.
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/14/nouvelle-traduction-bible-notre-pere_n_4098292.html
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Dernière minute
L’agence d’information très conciliaire “ZENIT” diffuse aujourd’hui une mise au point des “évêques” de France : « la prière du « Notre Père » ne change pas pour le moment »
La prière du « Notre Père » ne change pas pour le moment
Les mille signes du porte-parole des évêques de France
Mgr Bernard Podvin
PARIS, 15 octobre 2013 (Zenit.org) – Depuis plusieurs jours, est médiatisée l’information selon laquelle la prière du Notre Père changerait « immédiatement » dans la pratique des croyants. Apportons les précisions suivantes :
Il y a 17 ans, les conférences épiscopales francophones ont demandé de mettre en chantier une traduction intégrale de la Bible à usage liturgique. En effet, au lendemain du Concile, seuls les textes utilisés pour la Messe et les sacrements ont été traduits en français. Cette traduction post conciliaire méritait aussi une révision. La traduction, à paraître le 22 novembre prochain, est cette version intégrale et révisée. Parmi les modifications remarquables figure cette demande du Notre Père : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation » qui remplace « Ne nous soumets pas à la tentation ». Rien ne change actuellement pour la prière du Notre Père, y compris à la Messe. Un changement pourra intervenir dans quelques années lorsqu’entrera en vigueur la nouvelle traduction du Missel Romain, qui est encore en chantier.
Comme l’écrivait Saint Jacques : « Que nul, quand il est tenté, ne dise que sa tentation vient de Dieu ». Communier à la prière du Christ de cette manière réjouira donc les croyants… le moment venu.
L’intérêt journalistique pour le Notre Père est positivement révélateur du sens populaire de la principale prière des chrétiens. Mais la pendule des rédactions est un peu en avance sur celle des églises !
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France
http://www.zenit.org/fr/articles/la-priere-du-notre-pere-ne-change-pas-pour-le-moment
Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…
La Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :
Allons-y !
Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?
Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59
Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.
Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.
C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.
Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.
Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.
Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».
C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.
La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! ), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! C’est pas la leur !!!)
Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)
Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php