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Courrier des Lecteurs : De plus en plus affligeant… !

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Le site “Antimodernisme” a publié, il y a quelques temps, un article du R.P. Thomas d’Aquin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Ce monastère faisant partie des “Congrégations Amies de la F$$PX”, il en partage les mêmes erreurs, qui bien sûr n’ont pas été relevées par les sites « de combat de la dernière heure » (“Antimodernisme”“Catholique Réfractaire” , “Fidelys” , “lefebvristes.forum-box”)…

Voici donc, une petite analyse reçue d’un de nos correspondants, il y a une dizaine de jours :

Deux courants par le RP Thomas d’Aquin

Cher Monsieur, voici un commentaire qui ne manque pas de bon sens !

Les clercs sont à ce point déboussolés et imbus, pénétrés de leurs erreurs qu’ils ne sont même plus capables d’envisager d’autres solutions que les leurs, dans le cadre étroit de leur schisme et de leur camp.

Avec le RP Thomas d’Aquin, au nom mal prédestiné, c’est le serpent qui se mord la queue ! Le pauvre père tourne en rond : voyez les prémisses (il n’y a que deux camps !) et voyez la misérable conclusion !

Le mystère d’iniquité est à l’œuvre chez les clercs de la tradition. Leur châtiment les conduira aux portes de l’Enfer ! prions pour qu’ils ne les franchissent pas….

 * * *

Cet article est tiré du supplément du bulletin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Le RP Thomas d’Aquin est un prêtre d’expérience et de terrain, il a connu bien des ralliements (le Barroux, Campos) : Il nous rappelle tout simplement (sic !) quand et comment un accord sera réellement envisageable (sic !) avec Rome.

Deux courants (exit les sédévacantistes !!!) se manifestent aujourd’hui dans la Tradition. (Notez que le RP n’a pas dit « dans la FSSPX » !) Les uns veulent un accord, les autres ne le veulent pas.
Les uns disent :
II faut rentrer dans l’Église.
(Notez qu’en absence de précision, ce « E » est blasphématoire…)
Les autres répondent :

  • Ceux qui y sont déjà dedans n’ont pas besoin d’y rentrer. (M. de la Palice serait-il tradi lui aussi ?)
  • Mais nous avons besoin de la légalité, rétorquent les premiers.
  • C’est ainsi que sont tombés Le Barroux, Campos et tant d’autres, répondent les seconds.
  • Mais nous, nous ne tomberons pas, ce n’est pas possible que Dieu le permette. (Orgueil clérical et tradi !)
  • « Que ceux qui sont debout, prennent garde de ne pas tomber », dit saint Paul (I Co 10,12). (Mais St Paul prêche dans le désert… apparemment !)

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. (sic !) Si Benoît XVI béatifie celui qui a excommunié Mgr Lefebvre et Mgr Antonio de Castro Mayer, s’il célèbre les 25 ans de la réunion d’Assise, s’il défend le concile Vatican II (disant qu’il est en accord avec la Tradition de l’Église), donc les maux que nous avons vus pendant le pontificat de Jean-Paul II se répéteront avec Benoît XVI.
Tant que la Rome libérale
dominera ( ?!!) la Rome éternelle, tant que la plus grande catastrophe de l’histoire de l’Église depuis sa fondation, c’est-à-dire, le concile Vatican II, continuera à être la référence privilégiée des évêques, des cardinaux et du Saint-Père, il n’y aura pas de solution.
— Mais Rome est en train de changer (ses attitudes, sa pensée, etc.) disent les défenseurs des accords.

  • En quoi Rome change-t-elle ?
  • Rome a permit la messe de toujours et a enlevé les excommunications répondent les « accordistes ».
  • Mais à quoi sert de libérer la messe de toujours si Rome permet encore l’existence de la nouvelle ? Nous lisons dans l’Ancien Testament qu’Abraham a chassé l’esclave Agar et son fils Ismaël, pour qu’Isaac ne reste pas avec le fils de l’esclave* car, dit saint Paul : « Celui qui était né, selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit. »
  • Et saint Paul ajoute : « II en est encore ainsi maintenant » (Cfc 5,29). Abraham a fait cela, malgré lui, pour exaucer une demande de Sara, et le bon Dieu a donné raison à Sara, car celle qui est libre ne devrait pas être mise au même rang que l’esclave. La messe nouvelle, c’est Agar. Elle n’a pas de droits. Elle doit être supprimée. Quant à la levée des excommunications, à quoi cela sert si l’on béatifie celui qui les a fulminées ? Bien qu’il y ait un certain bénéfice dans ces deux actes, la libération de la messe (qui n’a jamais été interdite) et la levée des excommunications (qui n’ont jamais été valides), le bénéfice spirituel de chacun d’eux a été compromis par le contexte contradictoire dans lequel ils ont été réalisés. Ou bien Jean-Paul II avait raison, ou bien Mgr Lefebvre. Il n’est pas possible d’exalter Jean-Paul II et d’enlever (si c’est vrai qu’ils l’ont enlevé) l’excommunication de Mgr Lefebvre, Les deux ne peuvent pas avoir raison en même temps. Cela est du pur modernisme. Quant à la messe, c’est pareil : si l’on permet les deux messes, le résultat c’est la contradiction. C’est un principe de dissolution ! Un principe de corruption de la foi catholique.
  • Mais, diront les « accordistes », Rome ne peut pas mettre fin à cette crise d’un seul coup. Les choses humaines ne peuvent pas être résolues de cette manière. Pour mettre l’ordre au chaos actuel, il faudra beaucoup de temps.
  • Oui. Il n’y a aucun doute. Mais le commencement de cet ordre ne viendra que lorsque le pape aura l’intention de l’instaurer. Là, il y a une question qui s’impose : Benoît XVI, veut-il mettre de l’ordre dans l’Église ?
  • Certainement, diront quelques uns. (Et ils auront raison de l’affirmer sous un certain rapport…)
  • Rien n’est moins sûr que cela, répondons- nous. Mettre de l’ordre dans l’Église, ce n’est pas faire comme Napoléon qui a organisé et codifié la Révolution et ainsi l’a perpétuée. Pour semer le désordre, il faut quand même un peu d’ordre, disait Corçâo. Benoît XVI est un homme d’ordre, mais l’ordre qu’il veut n’est pas celui qui provient de la Royauté Sociale de Nôtre-Seigneur : pour lui « Le problème du Concile, ce fut d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». C’est cela que Benoît XVI semble vouloir faire avec son herméneutique de la continuité.

Mais, insistent les autres, peu à peu Benoît XVI prend la défense de la Tradition (ce « T » est là aussi blasphématoire car les deux traditions ne peuvent être confondues !). Il a besoin de nous. Il veut notre aide pour combattre le modernisme.

  • Campos, aussi, pensait ainsi. Mais comment Benoît XVI peut-il combattre le modernisme, si lui-même est moderniste ? Il peut combattre certains modernistes, mais combattre le modernisme, il ne pourra le faire que lorsqu’il arrêtera d’être moderniste. (hé hé, y’a une certaine logique là-dedans…un enfant peut comprendre… !)
  • Mais ainsi on ne pourra jamais trouver une solution. (Tu l’as dit !)
  • Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que saint Anselme disait que Dieu n’aime rien en ce monde autant que la liberté de son Église. Mettre la Tradition sous l’autorité des hommes qui ne professent pas l’intégrité de la foi catholique, c’est faire exactement le contraire de ce que Dieu aime le plus. (QUEL AVEU !)
  • Mais dans ce cas vous identifiez la Tradition avec l’Église ?
  • Parfaitement, puisque l’Église est essentiellement traditionnelle et ne peut jamais laisser de l’être.
  • Mais qu’est donc Benoît XVI, s’il n’est pas traditionaliste ? (en voilà une bonne question !!!)

– C’est un pape libéral, qui rend l’Église esclave (OUI ! vous avez bien lu !!!) : imposer son autorité (voilà pourquoi elle est si précieuse à notre apostat conciliaire !) sur la Tradition (c’est-à- dire sur les traditionalistes) ( ?! comme vous y allez mon Père !), sans avoir renié ses erreurs (remarquez qu’on a attendu cela dans la passé de la part des prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II… mais qu’on n’a jamais rien vu venir !!!), c’est mettre Sara sous le joug d’Agar, Isaac sous le joug d’Ismaël. Or, nous sommes fils de la « femme libre », et non pas de « la servante », dont le fils est le Vatican II, esclave de deux siècles de culture libérale. Il ne faut pas que le libéralisme ait le dessus (sic !), puisqu’il est né de la chair, comme le dit Saint Paul, et qu’il persécute celle qui est née de l’esprit, c’est à dire, l’Église.

  • Quelle est donc la solution ? (Ah enfin une excellente question… mais nous attendons la réponse !…)
  • La conversion du pape, de la curie romaine et des évêques, en un mot, la conversion de la tête. (PATATRAS ! Satan a brusquement repris la main !!! On s’esclaffe dur…en Bas !!!)
  • Mais comment l’obtenir ?
  • En priant et combattant (ce qui ne sert strictement à rien si vous confondez l’Église avec la secte conciliaire, mon père… !). Dieu ne nous demande pas la victoire, mais plutôt le combat. (Encore un aveu mais voilé-outre que le « combat » risque fort d’être confondu avec l’activisme – car il laisse supposer qu’en définitive Seul Dieu pourra donner la victoire…)

Comme disait sainte Jeanne d’Arc : « En nom Dieu, bataillons hardiment, et Dieu donnera la victoire »… par le Cœur Immaculé de Marie. (Notre cher RP Thomas, s’en sort par une pirouette cléricale et astucieuse mais je parie que Ste Jeanne d’Arc n’approuvera pas entièrement ses propos !!!)

fr. Thomas d’Aquin OSB


Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

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Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

 

PAUVRE Mgr Fellay !…

Toujours aussi mal compris ! …

La lecture de l’introduction de la Conférence de Mgr Fellay, le 4 mai chez les Dominicaines Enseignantes de Saint-Pré, en France, laisse une impression de compassion, de sympathie et génère ces pensées :

Pauvre Mgr Fellay !

Toujours aussi mal compris !

Quels méchants, ceux qui lisent à l’envers ses écrits ou avec des lunettes de soleil !

Le texte intégral de cette conférence se trouve à :
http://sisciresdonumdei.blogspot.fr/2012/07/la-ligne-de-crete-de-la-fraternite.html

Nous vous donnons ici les premiers paragraphes :

« À propos de la réponse que j’ai envoyée juste après Quasimodo, le 17 avril, à Rome, je ne sais pas encore ce qu’en pense la Congrégation de la Foi. Tout simplement, je ne sais pas.

D’après ce que je peux savoir de sources privées, j’ai l’impression que cela convient.

Chez nous, je pense qu’il faudra l’expliquer comme il faut, parce qu’il y a (dans ce document) des expressions ou des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou comme cela.

Alors il faudra qu’on vous explique bien que cette lettre ne change absolument rien à notre position.

Mais que, si on veut la lire de travers, on arrivera à la comprendre de travers.

En fait, on pourrait la résumer comme ceci : au moment où je l’ai rédigée, j’avais compris que Rome – lors des discussions doctrinales (en 2009-2011), et aussi à cause de certaines expressions que nous utilisons et qui sont quelquefois un peu violentes ou trop générales –, Rome avait des doutes sérieux sur le fait de notre reconnaissance qu’il y a encore un pape (1) , encore un Magistère aujourd’hui. Et donc, il y a eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est pas loin de cela, à cause de ces expressions.

Quand j’ai saisi cela, j’ai compris ce que j’allais écrire et simplement montrer à Rome que, même si nous avons des réserves même sévères, cela ne veut pas dire qu’on ne reconnaît pas le pape. Cela ne veut pas dire que l’on ne reconnaît pas que le pape est capable de poser des actes, des actes qui ont leur valeur, c’est-à-dire des actes du Magistère, et j’ai dû donner des exemples concrets. »

 

Maintenant, qu’on connait la substance du texte envoyé à Rome … et quand on sait que Mgr Fellay reconnaît que le Concile a donné un enseignement … et quand on lit ici que le Concile illumine quelques aspects de la doctrine de l’Église …

Le texte envoyé à Rome par Mgr Fellay dit :

« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. »


Ce texte a déjà été suffisamment analysé. Nous renvoyons le lecteur aux liens correspondant :

 

Nous avons pensé que le pire était ce texte … Mais non ! Le pire, c’est ce que Mgr Fellay a exprimé le 4 mai :

« Et donc il y eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est loin de cela, à cause de ces expressions. »

Pauvre Mgr Fellay ! Que c’est loin des déclarations de Mgr Marcel Lefebvre ! …

Sermon de Mgr Lefebvre, 29 Juin 1976 :

« Alors nous ne sommes pas de cette religion. Nous n’acceptons pas cette nouvelle religion. Nous sommes de la religion de toujours. Nous sommes de la religion catholique. Nous ne sommes pas de cette religion universelle, comme ils l’appellent aujourd’hui. Ce n’est plus la religion catholique.

Nous ne sommes pas de cette religion libérale, moderniste qui a son culte, ses prêtres, sa foi, ses catéchismes, sa Bible, sa Bible œcuménique… Nous ne les acceptons pas. »

Note préliminaire de Mgr Lefebvre, 12 Juillet 1976 :

« Le dimanche 27 juin, un envoyé spécial de la secrétairerie d’Etat venait me rejoindre à Flavigny-sur-Ozerain en France, alors que je prêchais la retraite aux ordinands. La lettre qu’il me portait de S. Exc. Mgr Benelli se donnait pour une réponse à la lettre ci-jointe.

Elle confirme l’interdiction des ordinations et les menaces de sanction, elle ne fait aucune allusion à la possibilité d’un dialogue même par personne entremise.

Ainsi, il apparaît impossible d’aborder le problème de fond qui est l’accord de l’Eglise conciliaire comme l’appelle S. Exc. Mgr Benelli lui-même dans sa dernière lettre, et l’Eglise catholique. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un différend entre Mgr Lefebvre et le Pape Paul VI. Il s’agit de l’incompatibilité radicale entre l’Eglise catholique et l’Eglise conciliaire, la messe de Paul VI représentant le symbole et le programme de l’Eglise conciliaire. »

Réflexions de Mgr Lefebvre sur la suspensi a divinis, le 29 juillet, 1976 :

« Quoi de plus clair ! Désormais, c’est à l’Eglise conciliaire qu’il faut obéir et être fidèle et non plus à l’Eglise catholique. C’est précisément tout notre problème; nous sommes suspens a divinis par l’Eglise conciliaire et pour l’Eglise conciliaire dont nous ne voulons pas faire partie.

Cette Eglise conciliaire est une Eglise schismatique parce qu’elle rompt avec l’Eglise catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte déjà condamné par l’Eglise en maints documents officiels et définitifs.

C’est pourquoi le fondateur de l’Eglise conciliaire insiste tant sur l’obéissance à l’Eglise d’aujourd’hui, faisant abstraction de l’Eglise d’hier comme si elle n’existait plus.

Cette Eglise conciliaire est schismatique parce qu’elle a pris pour base de sa mise à jour des principes opposés à ceux de l’Eglise catholique (…)

Ce droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa majesté, sa gloire, sa royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Eglise qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Eglise conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles, adhèrent à cette nouvelle Eglise, ils se séparent de l’Eglise catholique. L’Eglise d’aujourd’hui n’est la véritable Eglise que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Eglise d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition.

La demande de S Exc. Mgr Benelli est donc éclairante : soumission à l’Eglise conciliaire, à l’Eglise de Vatican Il, à l’Eglise schismatique.

Pour nous, nous persévérons dans l’Eglise catholique avec la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. »

Déclaration de Mgr Lefebvre, le 4 Août, 1976 au Figaro :

« Ce Concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise qu’ils appellent l’Eglise conciliaire.

(…)

« Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un Concile schismatique. On juge l’arbre à ses fruits. (…)

(…)

« Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire, comme la désigne Son Excellence Mgr Benelli dans la lettre qu’il m’adresse au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier, et entrent dans le schisme. (…) »

Pauvre Mgr Fellay ! Quelle distance que cette Déclaration, de qui jouissait de la même autorité qu’il détient aujourd’hui ! … Bien que n’étant pas la même autorité morale ! …

Lettre ouverte des supérieurs de la FSSPX au cardinal Gantin, Préfet de la Congrégation des Évêques, du 6 juillet 1988 :

« Éminence,

Réunis autour de leur Supérieur général, les Supérieurs des districts, séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, pensent bon de vous exprimer respectueusement les réflexions suivantes.

Vous avez cru devoir, par votre lettre du 1e juillet passé, faire savoir à Son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, à Son Excellence Monseigneur Antonio de Castro Mayer et aux quatre évêques qu’ils ont consacrés le 30 juin dernier à Écône, leur excommunication latæ sententiæ. Veuillez vous-mêmes juger de la valeur d’une telle déclaration venant d’une autorité qui, dans son exercice, rompt avec celle de tous ses prédécesseurs jusqu’au pape Pie XII, dans le culte, l’enseignement et le gouvernement de l’Église.

Pour nous, nous sommes en pleine communion avec tous les papes et tous les évêques qui ont précédé le Concile Vatican II, célébrant exactement la messe qu’ils ont codifiée et célébrée, enseignant le catéchisme qu’ils ont composé, nous dressant contre les erreurs qu’ils ont maintes fois condamnées dans leurs encycliques et leurs lettres pastorales. Veuillez donc juger de quel côté se trouve la rupture. Nous sommes extrêmement peinés de l’aveuglement d’esprit et de l’endurcissement de cœur des autorités romaines.

En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. (…). »

Pauvre Mgr Fellay ! … Qu’il écrive donc ce que l’Antéchrist Romain exige de lui :

Quant à nous, nous sommes en pleine communion avec tous les Papes et tous les Évêques du Concile Vatican II…

Nous voulons appartenir à ce système qui se fait appeler Église conciliaire …

Nous demandons à ne pas être déclaré ex-communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église…

Le fait de ne pas être associé publiquement à la sanction qui foudroyait les six évêques catholiques d’autrefois serait pour nous une distinction d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles…

En effet, ceux-ci ont le droit absolu de savoir que l’évêque à qui ils s’adressent est en communion avec une église de contrefaçon, évolutive, pentecôtiste et syncrétique …

Abbé Juan Carlos Cériani

Jeudi 5 Juillet 2012

 

De notre confère Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/07/05/p-ceriani-pobre-monsenor-fellay-siempre-tan-mal-comprendido/

 


(1) Voila la crainte absolue de Ratzinger, Benoît 1er de Vatican d’Eux ! Le “sédévacantisme”… Ratzinger “s’en fout” totalement que Ngrs Tissier (comme il l’a déjà annoncé plusieurs fois), de Galarreta ou Williamson sacrent des nouveaux évêques ! Les quelques évêques “sédévacantistes” de par le monde ne représentent pas un “danger” pour lui puisqu’ils ne sont pas structurés et unifiés ; quelques uns de plus ou de moins… Le grand danger pour lui, c’est que l’église Conciliaire soit reconnue comme n’étant pas l’Église Catholique ! Et ça, Ngrs Tissier, de Galarreta ou Williamson ne le diront jamais !

Written by Cave Ne Cadas

juillet 8th, 2012 at 11:31 pm

Posted in Abbé Cériani,FSSPX,Opposition au Ralliement

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Le Chapitre Général vu par un ami de Mgr Williamson

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Voici un Article paru sur True Restoration de Stephen Heiner.

Ce jeune américain ((Stephen L.M. Heiner, grand ami de Monseigneur Williamson, et  l’éditeur de Dinoscupus)), ex-webmaster du site – fermé – de Mgr Williamson (http://dinoscopus.blogspot.com/) et propriétaire du site Catholic Restoration (http://truerestoration.blogspot.com/) est devenu le “maître interviewer” du Tradiland américain. Ami personnel de Willy, il est aussi son éditeur.

Stephen Heiner est titulaire d’un MBA américain ((Le MBA est le diplôme de management délivré aux États-Unis.
Descriptif de Stephen Heiner, MBA
Poste actuel :
Co-Founder chez Yums The Word
Adjunct Professor of Entrepreneurship chez Rockhurst University
Founder chez True Restoration Press/Media
Postes précédents :
President chez Get Smarter Prep
Director of Student Outreach chez The Rockford Institute
Vice President of Marketing chez Intelligent Products, Incorporated (Newport Beach, CA)

Teacher chez Padre Pio Academy
Master Tutor chez The Princeton Review
Concierge chez Doubletree Hotel
Nuclear Biological Chemical Defense Specialist chez United States Marine Corps
Admin Assistant chez Freight Management, Inc.
Formation :
Saint Louis University
Rockhurst University
Thomas More College
http://www.linkedin.com/in/stephenheiner)) ; il a fait parti, un moment, du Rotary Club Of Overland Park, (Kansas) et en a démissionné lorsqu’il a été mis au courant de la nocivité de ces organisations maçonniques.


         Le Chapitre Général

 

Je pense que la situation régnant au sein de la FSSPX a été très éprouvante pour ceux qui ne tirent encore leurs informations que d’une ou de deux sources. Aux oreilles de ceux d’entre nous qui écoutent une multitude de voix en vue de reconstituer la symphonie des faits, la musique obtenue est assez cohérente, bien qu’ils aient eu quelques réelles surprises. Quant aux autres, ils sont sans doute sur les dents, ballotés entre une information et la suivante. Comme il reste environ une semaine avant le Chapitre général, lors duquel la question sera probablement tranchée à titre définitif, il me semble utile d’éclaircir à nouveau quelques points.

 

1. Monseigneur Fellay pousse à la recherche d’une entente pratique depuis que la hiérarchie a adopté la nouvelle position selon laquelle l’impasse doctrinale ne doit pas s’opposer à un accord canonique. Il a fait passer à nos supérieurs de district l’ordre de le soutenir aussi bien de manière explicite (Mgr Fellay peut « seul » décider de ces question, nous ne pouvons pas être des « nostalgiques de 1988 », nous devons rester à l’écart de l’Internet) et de manière implicite. Cela ne saurait être nié sérieusement.

 

2. Chose surprenante (à mes yeux, du moins), plusieurs prêtres de la FSSPX ont exprimé leur désaccord. Force est de considérer, cependant, qu’il y a dans le monde plus de six cents prêtres membres de la FSSPX ou affiliés à elle, de sorte que si l’on est assez généreux pour reconnaître qu’il y a parmi eux vingt-cinq « résistants » au total, cela ne donne qu’une proportion de « résistance » de 4%. Même si l’on triple cette proportion en y ajoutant les fidèles attachés à ces prêtres, on n’obtient encore que 12% de « résistants », clercs et laïcs confondus, ce qui n’a rien de particulièrement intimidant. Je suis certain que Mgr Fellay, qui est comptable de métier, avait classé dans sa « marge d’erreur » cette proportion de personnes risquant de lui résister. Et comme je l’ai écrit dans une intervention précédente, en vertu de quels principes théologiques les prêtres ou fidèles de la FSSPX résistent-t-ils à la conclusion d’un « accord » avec Rome ? Benoît XVI est-il le Pape, oui ou non ? On entend si souvent prononcer le mot « modernisme » qu’on a oublié qu’il s’agit d’une hérésie. Dans le sermon qu’il a donné aux Philippines il y a quelques semaines, l’abbé Joseph Pfeiffer a décrit plusieurs fois Benoît XVI comme un moderniste. Mgr Tissier n’a pas fait autre chose, tant par écrit que dans ses sermons. Puisque Benoît XVI est un moderniste, c’est donc un hérétique. Or, selon ces prêtres, ce n’est pas grave si l’homme qu’ils considèrent comme étant le Pape est aussi un hérétique à leurs yeux. Il n’est plus question de distinctions fastidieuses entre formaliter et materialiter. Ils traitent carrément Benoît XVI d’hérétique, mais n’en perçoivent nullement les conséquences. Leur univers est dominé par la résistance. Ils ne seront jamais d’accord avec Rome, parce que dans leur univers, ils ont raison et Rome a tort. Ils ne s’intéresseront jamais au gigantesque problème théologique posé par leur affirmation implicite que le Magistère ordinaire universel de l’Église (et non pas simplement le Pape) est susceptible d’erreur.

 

3. Les prêtres qui ont exprimé leur désaccord ont été sanctionnés. Cela n’a rien de surprenant. Les ripostes musclées de Mgr Fellay sont masquées depuis de si nombreuses années que très peu de gens comprennent la manière dictatoriale dont l’intéressé gère la FSSPX. Quelques pauvres âmes confondent « dictature » et « direction » et pensent que puisque la vie religieuse est rythmée par des ordres, tous ces ordres sont censés aller dans la même direction. Or, tel n’est pas le cas. Parfois, ces ordres vont à l’encontre de ce qui est leur objet.

 

4. L’intervention des trois évêques a empêché la publication d’un accord avant le Chapitre Général. Bien que ce soit un secret de Polichinelle que certains évêques aient marqué leur désaccord, nul ne pourrait avoir prévu la « fuite » de leur lettre.

 

5. Mgr Fellay a bel et bien besoin du soutien des supérieurs de district, mais non pas forcément de leur approbation. La réunion d’Albano qui a eu lieu l’an dernier était censée aboutir à des accords en tête à tête. Le Chapitre Général devait familiariser les supérieurs à la nouvelle structure de la FSSPX s’inscrivant dans le cadre de l’accord proposé, non recueillir un vote « bidon » consistant à « approuver » les actions du Supérieur général. Or, Mgr Fellay se moque de savoir si ses supérieurs l’approuvent ou non. Il n’a cessé de brandir son pouvoir, diminuant ainsi son autorité. Il se nuit à lui-même.

 

6. Une manière désastreuse de montrer son pouvoir et de diminuer son autorité a consisté à refuser l’ordination de certains diacres (ceux présentés par les dominicains et les capucins), alors même qu’ils étaient en retraite d’ordination ! Leurs familles s’étaient déplacées, comme pour un mariage ! Il est parfaitement irrationnel d’agir ainsi. Et cependant, on trouve encore des gens pour approuver une telle attitude… Les « tradis », qui errent dans le désert depuis de si nombreuses années à la recherche de l’autorité papale, aspirent à accorder leur obédience à quelqu’un, n’importe qui, parce qu’ils ne peuvent admettre qu’ils l’accordent à leur Pape (quoique refusant d’admettre qu’ils se comportent ainsi en sédévacantistes), et ils « obéissent » de la sorte à chaque initiative de Mgr Fellay, sans avoir conscience du fait hautement ironique qu’ils agissent de la sorte depuis quarante ans.

 

7. Selon toute vraisemblance, le Chapitre Général annoncera un accord quelconque. Quoi qu’on ait pu lire dans les médias ou sur le site DICI concernant un « rejet » de tout accord par Mgr Fellay, il est de fait qu’avant la dernière réunion organisée à Rome, celui-ci était en train d’élaborer un accord oral. Ceux qui sont au courant de ces choses savent qu’un accord est souvent conclu avant la date de sa signature définitive. Il l’est par les mots, les conversations, les poignées de mains. Ensuite, on va devant les investisseurs ou les actionnaires, dont on obtient la signature. De même, en l’espèce, Mgr Fellay n’a cessé de traiter « en toute bonne foi » avec Rome, se faisant fort auprès d’elle d’aligner ses « actionnaires » sur l’accord. La résistance étant arrivée sur la place publique, Rome est un peu ébranlée, mais s’est adaptée à la situation en disant que cet accord ne vaudrait que pour Mgr Fellay, le cas des trois autres évêques étant traité individuellement. Les choses semblent être actuellement au point mort, mais cela ne signifie pas que l’élan soit brisé, et les tradis ne cessent du reste d’accumuler des informations à ce sujet. On sait, depuis le début, que le Chapitre Général scellera de toutes façons l’accord, de sorte que bien que l’annonce de celui-ci ait été retardée jusqu’à présent, tel n’est pas le cas de l’élan imprimé à sa conclusion.

 

8. Mgr Williamson a été exclu du Chapitre pour « incitation à la rébellion », mais Mgr Tissier n’a pas fait l’objet de la même sanction. Celui-ci s’est prononcé fortement contre l’accord envisagé. Au cours d’un sermon, il a dit qu’il faudrait que trente ans s’écoulent avant que l’on puisse s’entendre avec Rome. Sera-t-il exclu ? Beaucoup de gens croient savoir que tout ce que connaît Mgr Fellay, c’est la FSSPX, car il a grandi à Écône. Mais Mgr Tissier fut l’un des séminaristes qui se rendirent auprès de Mgr Lefebvre pour lui demander d’ouvrir un séminaire. La Fraternité Saint-Pie X, c’est toute la vie de Mgr Tissier, et il lutte désespérément pour la sauver – ainsi que tout ce qu’il pense qu’elle est – de ceux qui voudraient la changer. J’ai dit auparavant que selon moi, il finira par rentrer dans le rang, mais je ne puis nier que j’ai été (agréablement) surpris par ses actes, ses paroles, ses sermons et ses interviews au cours des dernières semaines.

 

9. S’il n’y a pas d’accord, Rome pourrait fort bien prendre des mesures punitives consistant, par exemple, en de nouvelles excommunications et suspensions, ou encore en des instructions spéciales mettant les laïcs en garde conte les peines qu’il encourraient en allant aux messes de la Fraternité. Mgr Fellay y a déjà fait allusion.

 

10. Mgr de Galarreta condamne depuis longtemps le Préambule Doctrinal, ce qui devrait faire taire tous ceux qui se rassuraient à bon marché en disant de ce texte : « mais nous ne l’avons même pas VU ». Eh bien, un évêque de la Fraternité l’a vu, lui, et il l’a détesté.

 

Pour ceux d’entre nous-autres Américains qui ont (hélas !) renversé leur roi légitime et commémorent cet événement le 4 juillet de chaque année, la fête d’aujourd’hui offre l’occasion de se livrer à toutes sortes de réflexions en prévision du prochain Chapitre Général de la FSSPX, notamment sur le pouvoir et l’autorité, de même que sur la différence entre l’un et l’autre ; et aussi – espérons-le – l’occasion de réfléchir à nos principes théologiques, sur lesquels il nous faut appuyer notre approche actuelle de notre Foi, et non pas nous borner à nos sentiments en la matière.

 

(“Posté” par Stephen Heiner, le 4 juillet 2012)

http://truerestoration.blogspot.fr/2012/07/general-chapter.html


CRISE FSSPX : Abbé François Chazal « Et après ? »

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Nous vous avions traduit « C’est La Guerre, Contre l’Accord FSSPX-Rome » de l’abbé François Chazal (FSSPX). Après une première admonestation canonique d’expulsion envoyé par l’abbé Couture, le condamnant sur base du nouveau code de droit canon, code promulgué par le l’antipape JP2 en 1983, auquel il se réfère par trois fois, et chaque fois en donnant priorité au nouveau code sur l’ancien code, car bien sûr les officiels de la FSSPX se rappellent encore de l’ancien code dans une certaine mesure. ((L’abbé Chazal fait cette remarque dans son sermon : « J’aimerais que mon cher abbé Couture retourne à la case de départ et me condamne selon son souhait que je le prenne au sérieux. Cela implique qu’il écoute l’appel du prophète Elias  Enfants d’Israël, combien de temps encore allez-vous vous appuyer sur un code de droit canon, et ensuite sur un autre qui lui est totalement contraire. Si l’ancien code de droit canon est correct, tenez-vous en à celui là, et si le nouveau code de droit canon est correct, alors respectez le ! Mais ne suivez pas deux codes et, encore mieux, faites comme vos ancêtres vous ont enseignés.  »)) Celui-ci à encore récidivé, le 10 juin dernier à Séoul par un nouveau sermon de plus d’une heure : « Et après ? » (WAR ON – WHAT NEXT), tout en projetant une troisième partie – après le Chapitre Général – « La Guerre est Gagné »  (WAR WON)…

Nous avions déjà fait quelques remarques sur son 1er sermon :

Son sermon, d’une très grande qualité, mérite néanmoins quelques remarques :

1. L’abbé Chazal est anti-sédévacantiste.
C’est l’esprit d’Écône ! De part leur formation et le “pacte” 2 signé à la veille du sous-diaconat, les prêtres formés par la FSSPX sont aveuglés 3 spirituellement et ne peuvent reconnaître qu’un vrai Pape ne peut être source d’erreur !
2. Mgr Williamson est manifestement son héros.
Manifestement, du fait de son anti-sédévacantisme, il est comme beaucoup d’opposants, il n’a pas compris que Mgr Williamson était là pour constituer le « deuxième anneau » : contrôler et récupérer la frange d’opposition pour en intégrer une grande majorité dans une prochaine étape.
3. Il croit en une « conversion de Rome », quoique autrement que par des discussions doctrinales (à l’usure, en somme, avec le temps).
En fait, il ne cherche pas – comme beaucoup en France – la reconnaissance de Rome et préfère garder son statut d’église parallèle, n’ayant pas compris – du fait de son anti-sédévacantisme – que l’église Conciliaire n’était plus l’Église catholique !

 

Celui-ci en mérite encore plus !

L’abbé Chazal est indécrottable ! Il ne veut pas comprendre – comme la majorité de ses confrères de la Fraternité – que le problème fondamental de la crise conciliaire c’est l’invalidité des nouveaux rites conciliaire. L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Notre Dame nous l’a dit ! (Et il en parle dans son sermon !…)

Et PLUS QUE TOUT ces CLERCS SE FICHENT PAS MAL
DE LA VALIDITÉ DE LEUR SACERDOCE !!!

Les laïcs ne semblent toujours pas eux-mêmes avoir très bien compris en dépit des démonstrations les plus élémentaires :

COMBIEN D’ENTR’EUX SOULÈVENT D’ABORD CETTE QUESTION ?

 

C’EST DU SACERDOCE VALIDE QUE PROCÈDE LA FOI CATHOLIQUE
ET NON L’INVERSE !!!

 

 

* * *

C’est encore une fois de plus, la faute des clercs, de tous les clercs qui centrent le problème sur le siège, sur le pape, sur l’autorité, alors qu’il s’agit d’une autre église qui a éclipsé la sainte Église et en a profité pour tout changer.

Les laïcs le comprennent, pas les clercs. Ils en mourront !

* * *

On ne peut absolument pas compter sur ces abbés qui sont passés par le moule d’Écône. Ils ne changeront pas !

L’abbé Chazal met sur un même pied d’égalité Menzingen et les sédévacantistes !!!!

Extrait : 

5. Zèle amer et esprit sédévacantiste

D’abord, je tiens à remercier mes compagnons catholiques sédévacantistes de m’avoir aidé à faire passer mon message. Mais j’ai bien peur qu’ils soient déçus. Parce que de notre part les rejoindre serait une trahison envers l’Archevêque Lefebvre. Notre principal désir est que nous ne changions pas, et donc nous n’allons pas nous-mêmes devenir sédévacantistes dans le but de garder la position de l’Archevêque, et nous allons dissuader tout prêtre et fidèle de suivre ce chemin lamentable. La solution à la crise reste la même : la conversion de la papauté, cela explique que nous mettons Menzingen et les sédévacantistes sur un pied d’égalité parce que tous les deux excluent la conversion totale du Pape, chacun avec les dérives désastreuses qui leur sont propres.

(…)

La plupart de nos attaques visent la nouvelle Rome parce que, Benoît XVI, en tant que Pape valide, est responsable de la mauvaise orientation du bateau et un collaborateur avéré de la damnation de centaines de milliers d’âmes.

(…)

Et puis encore et toujours, l’inculture sur les « papes qui ont failli » !

(…)

Tout comme les Catholiques ont été trompés par une longue succession de bons et même saints papes de sorte à suivre aujourd’hui tout ce que les papes disent même si cela entre en contradiction avec ce que l’Église a toujours enseigné dans le passé et avec les déclarations précédentes d’autres papes …

… donc un certain nombre de prêtres de la FSSPX et de très bonnes personnes, après avoir connu la direction toujours géniale de Mgr Lefebvre, se sont convaincus à tort qu’il fallait suivre ce que Mgr Fellay disait aujourd’hui, même quand cela contredit toute la politique de la FSSPX depuis ses débuts, et même quand cela contredit des déclarations passées de Mgr Fellay lui-même.

Ceci se trouve en contradiction totale avec l’Histoire de l’Église, si l’on veut bien regarder ce qui s’est passé avec Liberius, Honorius I [1], Paschal II et Jean XXII quand ils ont fait des déclarations erronées. Ils dont dû faire face à la résistance de leurs inférieurs et ils ont dû renier leurs erreurs. Heureusement que ceci arrive assez rarement de sorte que nous pouvons faire confiance à nos supérieurs en temps normal et la plupart du temps.

(…)


[1] Ndlr : Encore une fois cette idiotie ! L’abbé Chazal a été mal formé par la FSSPX et il est aussi bête que Mgr Fellay : cf : Monseigneur Fellay est un âne !

 

* * *

WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON

Wingdings X

Mettre le feu

 

 

et après

 

 

Premier prélude

Le chapitre général oblige Mgr Fellay a rétracter ses déclarations passées erronées ou à présenter sa démission

ET

exclut, conformément à la loi, tout accord pratique avec le pape à moins qu’il ne frappe d’anathème, dans son ensemble, le texte et la substance de Vatican II et ne revienne à l’utilisation exclusive de la Messe Traditionnelle

Second prélude

Le Chapitre émet de vagues assurances de fidélité à la position de la Fraternité  ; passe la majeure partie de son temps sur des détails administratifs

ET

refuse de clarifier la discussion quant à ce qui est signifié par le retour de Rome à la Tradition

 

 

WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON WAR ON

Wingdings X

Mgr Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?

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Les Pères du Réseau TRADITO en Amérique ont reporté – sans la publier – à leur manière, notre information du 7 juin dernier.
( Ndlr du CatholicaPedia : ) Mgr Williamson étant leur héros et roulant pour lui, ils le mettent bien sûr en avant, n’ayant toujours pas compris le double-jeu de l’évêque britannique à la Rose+Croix.

 

Fellay a-t-il vraiment bradé la néo-FSSPX en mars 2012 ou non ?
Ou bien Mgr Williamson, plus âgé que lui, a-t-il fait capoter ses plans… à nouveau ?
La Providence s’est-elle servie de Mgr Williamson pour faire échec au projet de ralliement de Fellay ?
Un site Internet français soutient que Fellay a déjà bradé la FSSPX en mars 2012.

 

Les sites Internet français pro-Fellay et anti-Fellay se disputent actuellement sur ce point. Ironie du sort, Williamson est peut-être devenu l’agent d’une insondable Providence pour faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.

 

Fellay pète à nouveau les plombs depuis qu’un site Internet français a laissé entendre que l’évêque avait déjà vendu la néo-FSSPX à la secte conciliaire en mars 2012 et annoncerait cette braderie le 8 juin 2012 sur son propre site Internet français. La braderie en question se solderait par un changement de nom de la congrégation, l’adoption de nouveaux statuts et un transfert de propriété en faveur de la secte conciliaire, ainsi que l’expulsion de tous les prêtres qui ne seraient pas d’accord avec ladite secte.

 

Nous tenons à préciser tout d’abord que le réseau TRADITIO n’a pas publié cette information, parce que nous en attendons confirmation. En effet, le réseau TRADITIO veille avec soin à publier non pas de simples « rumeurs », mais uniquement des informations confirmées par plusieurs de nos sources en place. Or, en l’espèce, bien qu’il n’y ait peut-être aucune preuve documentaire que Fellay a procédé au ralliement en question, il n’en existe pas non plus (pas encore ?) pour démontrer le contraire.

À notre avis, et comme l’ont d’ailleurs confirmé plusieurs sources italiennes bien informées, Fellay et Benoît-Ratzinger s’étaient probablement entendus sur un ralliement destiné à être annoncé le 27 mai 2012, c’est-à-dire le dimanche de Pentecôte. Que s’est-il passé ? La même chose que ce qui avait déjà empêché le ralliement de se produire le 2 février 2009 : une intervention de Mgr Richard Williamson, évêque le plus âgé de la néo-FSSPX. Non pas que Williamson ait agi délibérément dans l’un et l’autre cas, mais il se peut que par une insondable Providence, il soit devenu l’agent permettant de faire échec à la perfidie « rallieuse » de Fellay.

 

Comme d’habitude, Fellay s’est lancé dans une de ses tirades insensées. Lui et ses agents ont fait circuler le même genre de « rumeurs » que celles qu’ils ne cessent eux-mêmes de condamner de la part d’autrui. L’annonce du site français était-elle un canular ? Était-ce un montage ? Était-ce une machination des « sédévacantistes » visant à aggraver la division de la néo-FSSPX et à la plonger dans la confusion un peu plus encore ?  Le vrai problème, c’est que Fellay est lui-même le Grand Truqueur. À ce jour, bien des mois après, il persiste à refuser de révéler le contenu de ses communications avec Ratzinger et la hiérarchie du néo-Vatican aux membres de sa congrégation, y compris ses propres évêques, y compris ses propres prêtres et ses propres fidèles.

Voilà pourquoi ces parties intéressées recherchent ailleurs leurs informations, y compris auprès d’un courageux lanceur d’alerte qui a divulgué la lettre des trois évêques attaquant le projet de ralliement de Fellay. Pourquoi ne s’adresseraient-elles pas à des sources indépendantes telles que le réseau TRADITIO ? Après tout, c’est leur Foi catholique et leur congrégation qui sont en jeu, alors que Fellay n’est qu’un petit potentat de passage, tout comme Ratzinger.

 

Nous autres, Pères de TRADITIO, qui avons de ces questions et de ces personnalités une expérience antérieure à Vatican II, nous nous inspirerons de l’exemple du Père de l’Histoire que fut le Grec Thucydide, qui – dans l’Antiquité – rassemblait des informations et des personnages pour en tirer des conclusions hautement intuitives (et le plus souvent exactes) sur ce qu’il en était vraiment des événements historiques.

 

Une semaine environ avant le ralliement dont il était question pour le 2 février 2009, intervint l’interview très contestée accordée par Williamson à la télévision publique suédoise, dans laquelle l’intéressé émit une opinion sujette à controverse sur un point discuté d’histoire séculière, ce qui rendit dingues les porte-parole laïcs de la communauté juive. Ratzinger, le plus judéophile de tous les papes conciliaires, renonça immédiatement à conclure l’accord prévu. Aujourd’hui, trois ans après, la lettre de Williamson, cosignée par ses confrères de la FSSPX Mgrs Galarreta et Tissier de Mallerais, a paniqué Ratzinger par rapport à la dernière tentative de ralliement en date. Au lieu de pouvoir livrer intacte – et enrubannée d’une jolie faveur – la congrégation naguère catholique de Mgr Lefebvre à l’ennemi de celui-ci, Josef Ratzinger, Fellay ne pourrait maintenant lui livrer qu’une congrégation en miettes, brisée comme Humpty Dumpty, selon les paroles prophétiques de la célèbre comptine :

 

Humpty Dumpty sat on a wall,

Humpty Dumpty had a great fall.

All the king’s horses and all the king’s men

Couldn’t put Humpty together again.

 

« Humpty Dumpty[1], mal assis sur un mur,

Humpty Dumpty s’est cassé la figure.

Tous les chevaux, tous les soldats du roi

Ne pourraient pas le remettre à l’endroit. »

 

[dewplayer:http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2012/06/Classic_Rhymes_from_Appu_Series_Humpty_Dumpty.mp3]

 


[1] Humpty Dumpty est un personnage éponyme d’une comptine anglaise, le plus souvent représenté comme un œuf.

UN FAUX ARGUMENT CONTRE LES SEDEVACANTISTES

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Notre ami Thilo Stopka nous fait parvenir cette réflexion :

Un faux argument contre les sédévacantistes

— Thilo Stopka —

 

Les arguments concernant l’impossibilité d’une sedevacance du Saint Siège, en provenance de l’abbé Bonneterre et d’autres, pas seulement de la Fraternité Saint Pie X, mais aussi de la Fraternité Saint Pierre ou même de l’Institut du Bon Pasteur, sonnent toujours dans nos oreilles.

On réclame en sa faveur l’anathème fait par le Concile Vatican I au 2è chapitre de la constitution dogmatique sur l’Église :

(Canon) Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas par l’institution du Christ ou de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, ou que le pontife romain n’est pas successeur de saint Pierre en cette primauté : qu’il soit anathème.

On ajoute aussi le premier paragraphe du même chapitre :

Ce que le Christ notre Seigneur, chef des pasteurs et pasteur suprême des brebis, a institué dans le saint apôtre pour le salut éternel et le bien de l’Église doit nécessairement, grâce au même promoteur, se poursuivre sans interruption dans l’Église, laquelle, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu’à la fin des siècles.

Isolé du contexte cet argument semble être pertinent.

Mais déjà une analyse simple du texte complet du chapitre 2 montre, qu’il s’agit d’une surinterprétation volontariste, notamment, quand on consulte les discussions pendant le Concile retenues dans le volume 52 de Mansi. Une analyse page par page ne laisse qu’une seule interprétation :

La perpétuité dont parle l’anathème concerne la « conjunctionem inseparabilem primatus cum sede romana ». Cela est absolument clair face aux discussions au Concile, se rendant compte que le débat concernant les chapitres 1 et 2 a duré qu’une seule journée. Il n’y avait aucune diversion parmi les pères du Concile. L’impossibilité ou possibilité d’une sedevacance n’était nulle part objet de discussion.

 

Donc sont concernés par l’anathème ceux-ci qui nient :

– que le primat a continué après la mort de saint Pierre (argument des protestants).

– qu’il n’y existe aucun lien de droit divin entre la primauté de ses successeurs avec le siège romain, que Rome serait un diocèse comme les autres (argument du rationalisme qui niait même la mort de saint Pierre à Rome).

– que quiconque est évêque de Rome, est avec nécessité de droit absolu aussi porteur du pouvoir clé dans l’Église (argument des grecs schismatique).

 

Sont aussi concernés par l’anathème ceux qui affirment :

– que le primat, tenu par le siège de Rome était une invention du moyen âge (argument de tous les ennemis de l’Église).

– que l’Église fut dirigée jusqu’au premier millénaire par la « pentarchie » des grands patriarcats de Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem collégialement (argument des modernistes, comme par ex. Karol Wojtyla et Joseph Ratzinger).

– qu’on pourrait séparer le primat du siège romain en faveur d’un conseil suprême ecclésiastique. (proposition très moderne d’œcuménisme).  

– qu’un autre siège épiscopal (Jérusalem) pourrait prendre le primat à la place de Rome en créant une église œcuménique.

– que le primat du siège de Rome fut jusqu’au premier millénaire un primat de modération et de charité, en niant un primat de véritable pouvoir direct et disciplinaire sur l’Église universelle. (Ratzinger dans son livre Theologische Prinzipienlehre).

 

On voit de suite vers qui le Concile Vatican I voulait lancer son anathème. 

Une chose est certaine : ce n’était pas contre ceux qui craignaient une usurpation du Saint Siège par un hérétique, ce qui aurait été une absurdité face aux phases différentes des sedevacances de plusieurs années avec des conclaves difficiles.

Il faut plutôt dire que Joseph Ratzinger est concerné par l’anathème lorsqu’il écrivait dans son livre nommé ci-dessus (pages 198-199, 216-217, dans l’édition anglophone Principles of Catholic Theology, 1982), que le primat dans le sens actuel du terme n’existait pas jusqu’à la fin du premier millénaire.

 

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