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« INRI » fait dans l’humour noir !
Un correspondant nous adresse dans le courrier des lecteurs, le commentaire suivant d’un nouveau-venu « INRI » sur le second forum “Tenu par des Dames” qui ravi Gentiloup et met en disgrâce InDominoSpervavi (!) :
De : Charles
Sujet : « INRI » fait dans l’humour noir !
« INRI » a décidé de nous faire bien rire ! Jugez plutôt :
Mgr Fellay se comporte comme un nouveau pape à la tête d’une nouvelle Église.
Observation 1 : déjà dans les années 1975, certains prêtres reprochaient à Mgr Lefebvre de se comporter comme un pape… Mgr Fellay n’innove donc pas en la matière !…
Observation 2 : « nouvelle Église » : le rapprochement de ces deux mots est blasphématoire et le « É » majuscule tout autant !
Le refus d’ordonner ses compagnons de combat traduit une dérive schismatique inquiétante. Il se donne à lui-même un pouvoir que personne ni le pape ne lui a donné.
Observation 1 : la dérive schismatique ne date pas d’hier puisqu’elle est née pratiquement sur les fonts baptismaux de la FSSPX !
Observation 2 : l’origine de ce pouvoir doit être recherchée dans la croyance que seule la FSSPX incarne et est l’Église !
Car l’obéissance est d’abord due au pape et aux évêques diocésains.
Observation : ce rappel doctrinal est tout à fait catholique mais ne s’applique que pour une Église en ordre…
Dès l’instant que Mgr Fellay désobéit au pape, il souligne par là que l’obéissance est une vertu morale qui a ses limites.
Observation : il souligne surtout une position parfaitement contradictoire et de nature schismatique dans la mesure où il reconnait formellement l’autorité papale…
Demander l’obéissance aveugle, c’est se prendre a minima pour le pape alors que Mgr Fellay juridiquement n’est rien.
Observation 1 : ce concept d’obéissance aveugle est une vue de l’esprit ! On obéit toujours à une autorité qu’on prétend reconnaître… que cette autorité soit le pire ou le meilleur…
Observation 2 : du point de vue de la secte conciliaire, c’est bien pire que ça ! La FSSPX n’a aucune existence légale : elle n’existe pas !
C’est tout un renversement de perspective schismatique qui est en train de s’opérer. Mgr Fellay, nouveau pape, décide seul de la marche de la tradition, dans et hors FSSPX.
Observation 1 : là encore, INRI a raté plusieurs trains ! Le schisme de la FSSPX est patent depuis de nombreuses décades, même s’il n’était pas « évident » à une certaine époque, notamment pour les fidèles du rang dont on orientait soigneusement le combat pour « la messe »… Il n’y a donc aucun renversement, mais une « radicalisation » dans la continuité… Urgence d’une prélature afin d’assurer au mieux cette « continuité »…
Observation 2 : Mgr Fellay n’a pas besoin d’être « nouveau pape », il lui suffit d’être pleinement ce que les statuts lui permettent d’être : un omnipotent Supérieur Général élu par le Chapître !!!
Ce gouvernement autoritaire, excluant régulièrement, sans ressources, des prêtres, est à l’opposé de l’esprit de la tradition qui est de respecter les sensibilités pourvu que la doctrine soit sauve.
Observation 1 : cet autoritarisme « excluant » a été durant de longues années la marque de fabrique du fondateur lui-même, Mgr Lefebvre. Il ne faisait pas bon le critiquer ouvertement ou être un tant soit peu suspecté de sédévacantisme…
Observation 2 : prétendre que « l’esprit de la tradition se résume à respecter les “sensibilités” » est une contre-vérité car, à l’évidence, le mot « sensibilité » est ici gravement controuvé puisqu’il ne recouvre pas seulement des différences mineures mais une attitude de fond, donc doctrinale, à avoir vis-à-vis de la Rome moderniste et apostate. Les uns veulent sortir du schisme et avoir leur part de gâteau conciliaire ; ce faisant leur ralliement les hausse ipso facto au rang de modernistes hérétiques… Les autres (les « opposants ») ne veulent pas devenir modernistes mais désirent continuer à « être d’Église » en payant le prix du schisme c’est-à-dire de leur coupable contradiction. Le profond désarroi des prêtres de cette « sensibilité » en étant le fruit principal… et (hélas !) mérité.
D’un côté comme de l’autre, le délitement intégral du traditionalisme s’opère inéluctablement… (particulièrement en France…)
…et la question qui tue !!! :
Est-ce que c’est parce qu’il sent qu’il devient schismatique qu’il veut se rallier à Rome ?
Observation : et si la réponse était « OUI » !!??… Ainsi formatés et donc incapables d’accéder à une autre analyse que la leur (aveuglement spirituel) certains prêtres et évêques ressentent au plus profond de leur conscience que cette position schismatique vis-à-vis de Rome ne peut durer éternellement et surtout ne peut porter de fruits spirituels et surnaturels à la hauteur des ambitions dévorantes de la FSSPX (dont l’une des principales, faut-il le rappeler sans cesse, n’est pas moins que « CONVERTIR » Rome et toute « l’église Conciliaire » !!!).
N’en doutons pas un seul instant : c’est le Diable lui-même qui a soufflé cette très louable intention à la frange « légitimiste » de la FSSPX ! Ainsi le piège se referme, sataniquement ordonné, sur cette malheureuse Fraternité dont le nom lui-même ne reflète plus du tout l’intention fondatrice première…
INRI – Posté le: Jeu 23 Août – 22:58 Sujet du message: LE SCANDALE PERDURE
Pourquoi attendre et ne pas ordonner nos lévites capucins et dominicains ? A-t-on besoin de prêtres ? oui ou non ? Quand cessera cette humiliation ? Ce mépris devient insoutenable.
Les 4 évêques, sacrés par Mgr Lefebvre, ont reçu l’épiscopat dans le but d’ordonner des prêtres traditionnels. Mgr Fellay en refusant d’ordonner les clercs dominicains et capucins – refus motivé non pas par des motifs doctrinaux mais disciplinaires – se comporte comme un nouveau pape à la tête d’une nouvelle Église. Nouveau pape à qui on devrait obéissance en tout, dont on devrait épouser toutes les idées quand bien même on n’appartiendrait pas à la FSSPX.
Mgr Fellay se comporte actuellement comme s’il dirigeait sa prélature personnelle qui aurait dû englober les communautés religieuses. Le problème est que la Tradition n’est pas (encore) (heureusement) une prélature personnelle dirigée par un « prélat personnel » sous l’autorité du pape.
Pour l’instant, Mgr Fellay ne dirige que la FSSPX. Le refus d’ordonner ses compagnons de combat traduit une dérive schismatique inquiétante. Il se donne à lui-même un pouvoir que personne ni le pape ne lui a donné.
De même, les exhortations données aux fidèles anti-accordistes au nom de l’obéissance et des grâces d’état sont très inquiétantes. Car l’obéissance est d’abord due au pape et aux évêques diocésains. Dès l’instant que Mgr Fellay désobéit au pape, il souligne par là que l’obéissance est une vertu morale qui a ses limites. Demander l’obéissance aveugle, c’est se prendre a minima pour le pape alors que Mgr Fellay juridiquement n’est rien.
C’est tout un renversement de perspective schismatique qui est en train de s’opérer. Mgr Fellay, nouveau pape, décide seul de la marche de la tradition, dans et hors FSSPX, contre même l’avis du chapitre de 2006. Ce gouvernement autoritaire, excluant régulièrement, sans ressources, des prêtres, est à l’opposé de l’esprit de la tradition qui est de respecter les sensibilités pourvu que la doctrine soit sauve. Est-ce que c’est parce qu’il sent qu’il devient schismatique qu’il veut se rallier à Rome ? C’est inquiétant…
Prions pour nos jeunes refusés aux ordres par un évêque qui n’est pas même leur supérieur. Prions pour qu’ils ne se révoltent pas d’être persécutés, d’être jugés indignes ou inaptes. Je sais qu’ils ont besoin de nos prières car, même avec un esprit surnaturel, la nature est là et c’est toujours très dur d’être persécutés par sa propre famille de pensée. C’est tout le sens de la passion du Christ mis à mort par son peuple. L’on a vite fait de classer ce petit différend comme une péripétie des négociations avec Rome que le chapitre général a réglé (ordination – sans doute ? – à l’automne, par qui ?).
Ce n’est pas une péripétie, c’est une blessure, c’est le Christ-prêtre bafoué une fois de plus.
http://lefebvristes.forum-box.com/t470-LE-SCANDALE-PERDURE.htm
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Code de droit canonique de 1983 : la F$$PX face à ses contradictions
Nous vous l’avons relevé plus d’une fois… et encore tout dernièrement hier, le 10 août 2012, concernant la « persécution » que subit l’abbé François Chazal :
On ne peut que s’étonner de cette nouvelle tracasserie purement procédurière et politique visant un prêtre de la F$$PX dont la résistance au ralliement dérange (c’est le moins qu’on puisse dire !…). Mais ce qu’il y a de plus renversant dans cette affaire, c’est de voir un « fils de Mgr Lefebvre » brandir contre l’ »accusé » un article du “Code de droit canonique” de 1983, dont le fondateur de La Fraternité lui-même avait dit qu’il était pire que la messe de Paul VI !…
Quelle plus terrible condamnation anticipée peut-on voir, dans cette déclaration de Mgr Lefebvre, contre ceux de ses continuateurs supposés qui n’hésitent pas à se rallier à une ignominie post-conciliaire de plus pour mieux marginaliser et exclure un nouveau prêtre fidèle à la Tradition ?
Suite à cette publication, remarquée par beaucoup et relayée sans en indiquer la source « ignominieusement “sédévacantiste” »… le Forum Catholique va même jusqu’à écarquiller les yeux des incroyants :
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Code de droit canonique de 1983 : la FSSPX face à un dilemme par Candidus
(2012-08-10 16:56:50)
La seule issue possible si l’on persiste à considérer le code de droit canonique promulgué par Jean-Paul II comme dangereux pour la foi et la morale, c’est le sédévacantisme. Une illustration de cette affirmation apparaît à l’occasion d’un article de L’Ami du Clergé, (1919, n° 45, pp. 956-958) qui traite de l’infaillibilité du Code de Droit Canonique.
En voici l’essentiel :
Q. — Le Saint-Père, en promulguant le Codex l’a-t-il revêtu de son autorité infaillible ?
[…] Quand ils énumèrent les différents objets sur lesquels peut s’exercer l’infaillibilité de l’Église et du Pape, les théologiens mentionnent les lois universelles de l’Église. D’après les explications qu’ils donnent, il s’agit des lois humaines, n’ayant donc pas de lien nécessaire avec la Révélation que l’Église a mission de garder et d’interpréter ; il s’agit de lois obligeant tous les fidèles, et non pas seulement tel ou tel particulier ou tel groupe de chrétiens. Tel est bien le Code, puisqu’il est le recueil des lois universelles de l’Église. Pour de telles lois, les théologiens ne réclament pas le privilège de la perfection absolue : on peut parfois, disent-ils, en concevoir qui seraient plus prudentes, plus sages ou plus opportunes. Ils ne revendiquent pas non plus le privilège de l’immutabilité […] Mais ce que les théologiens affirment, c’est qu’aucune de ces lois imposées par l’autorité suprême à l’Église universelle, ne peut rien contenir qui soit contraire à la foi ou aux mœurs.
L’impossibilité de cette opposition est une conséquence nécessaire des dogmes de l’infaillibilité et de la sainteté de l’Église, et se trouve clairement dans l’Écriture et dans l’enseignement des Conciles et des papes.
L’Église est infaillible dans son enseignement dogmatique et moral. En établissant des lois contraires à la foi et aux mœurs, l’Église inculquerait à tous ses fidèles une erreur pratique […]
Et cette erreur pratique, efficacement suggérée par l’Église à tous ses fidèles, se doublerait d’une erreur théorique de l’autorité ecclésiastique elle-même : car elle ordonnerait au nom de Dieu, du Christ ou des Apôtres, des actes impliquant une doctrine ou une morale que Dieu, le Christ et les Apôtres n’ont ni enseignée, ni prescrite.
Jésus-Christ a voulu que son Église fût sainte : il a demandé à son Père pour ses fidèles « afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la vérité. » Jean XVII, 19. ; il a déclaré que « les Portes de l’Enfer ne prévaudront point » contre l’Église. Mais si celle-ci ordonnait à tous ses fidèles des actes contraires à la foi ou à la morale, sa sainteté serait-elle autre chose qu’une illusion ou un mensonge ? L’Église du Christ ne serait-elle pas passée pratiquement sous le joug du démon ? Et comment pourrait-on dire qu’elle serait demeurée fidèle à la mission que le Christ lui a confiée par ces paroles : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ». Matth. XXVIII, 20, alors qu’elle enseignerait aux hommes à observer des lois contraires aux préceptes du Christ ? Aussi saint Augustin donnait-il la même autorité à l’Écriture Sainte et aux pratiques adoptées par l’Église universelle ; mettre celles-ci en question « est d’une folie sans égale » écrit-il.
[ Et L’Ami du Clergé conclut : ]
Il est donc bien établi que le Code, en sa qualité de recueil officiellement promulgué des lois universelles de l’Église, est garanti contre toute erreur par l’autorité infaillible du Pape et de l’Église, en ce sens qu’il ne renferme aucune prescription qui puisse être contraire à la foi ou aux bonnes mœurs.
« les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies » Mgr Lefebvre par xanadu71
(2012-08-10 17:24:53)
[en réponse à 642503]
« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon […]
« Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. » […]
Mgr Marcel Lefebvre, Lettre aux catholiques perplexes, page 200 et suivant
la citation plus longue :
« Il est clair que dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée par le nouveau droit canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle catholique de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.
C’est pourquoi, nous référant à St. Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21/11/1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une lettre ouverte au Pape J.P. II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et nous taire nous semblait devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. “T.S. Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse, car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs”. Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau droit canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avons fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leurs pouvoirs et leur initiative. »
pour vérifier l’intégrité de ma citation :
http://www.fsspx.org/fr/category/bibliotheque-mediatheque/lettre-ouverte-aux-catholiques-perplexes/
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FC : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=642503
Le Siège est Toujours Vacant
Nous vous proposons une étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).
Cette étude est parue sur le site NOVUS ORDO WATCH et a pour auteur Gregorius.
Nous remercions vivement notre traducteur pour son travail capital !
Présentation par le site NOVUS ORDO WATCH :
« Le Siège est toujours vacant » : Une Réponse à l’Attaque du Sédévacantisme par John Salza, en 2 parties. »
Ex-Franc-maçon, John Salza est devenu un “auteur/orateur” populaire chez les conservateurs Novus Ordo (conciliaires) et dans les cercles néo-traditionalistes pour ses révélations sur les Loges (F :.M :.) dans l’église de Vatican II (un « prêtre » l’a même invité à rejoindre les Francs-Maçons !). Mais il est aussi la nouvelle coqueluche de la “nouvelle église” Conciliaire pour tenter de réfuter le sédévacantisme. Dans la Partie 1 de sa réponse, Gregorius aborde l’article de 2010 de Salza « Les Erreurs du Sédévacantisme » : Gregorius démontre que la critique de Salza est basée sur une compréhension erronée de la Théologie Sacrée et du Droit Canonique et n’a donc pas poser un véritable défi à la position sédévacantiste. Dans la Partie 2, Gregorius déconstruit l’embarrassant article de 2011 de Salza « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » et montre que l’érudition incroyablement pauvre de Salza n’a d’égale que son incompétence complète sur la question, sur laquelle il « suppose » qu’il pontifie. Sortez John Salza… Deux smash absolus !
http://novusordowatch.org/resources.htm#doctrine
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Un article spécial de Novus Ordo Watch
Le Siège est toujours vacant
(Versions PDF imprimables disponibles également : PARTIE 1 – PARTIE 2)
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The Chair Is Still Empty
(Printable PDF versions also available: Part 1 and Part 2)
Réplique aux prétendues
« Erreurs du Sédévacantisme » de John Salza
par Gregorius
(avec l’autorisation de l’auteur)
PARTIE 1
Le 15 juillet 2010, The Remnant a publié un article de M. John Salza, J.D. (basé à Milwaukee), dans lequel celui-ci critiquait la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »). Les tenants de cette position soutiennent, en gros, que depuis la mort du Pape Pie XII le 9 octobre 1958, ceux qui prétendent occuper la Chaire papale sont illégitimes et ne sont nullement des vrais papes ; ils prétendent également que l’église ayant eu pour chefs Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI n’est pas l’Église Catholique de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais une institution moderniste se faisant passer pour telle, son objectif ultime étant d’éradiquer le catholicisme traditionnel et authentique de la face de la terre pour entraîner les âmes en enfer.
M. Salza, ancien franc-maçon, est un catholique conciliaire qui dirige le site www.ScriptureCatholic.com. Il pratique depuis longtemps l’apologétique contre la franc-maçonnerie, le protestantisme et d’autres erreurs, et voici peu de temps, il est devenu en quelque sorte une « étoile montante » jusque dans les milieux pseudo-traditionalistes (c’est-à-dire les gens qui souhaitent pratiquer le catholicisme traditionnel, mais qui épousent la position manifestement absurde et quasi schismatique consistant à faire le grand écart « en « reconnaissant » Benoît XVI comme pape tout en lui « résistant », c’est-à-dire en « rejetant » ses enseignements, ses lois, ses canonisations et toute autre chose ne correspondant pas à leur idée de la Tradition).
Salza s’est attaqué dernièrement au sédévacantisme dans plusieurs publications pseudo-traditionalistes, et j’ai appris que bon nombre de personnes s’étaient malheureusement laissé convaincre par ses « puissants » arguments. Dans le présent essai, je me propose de démontrer combien la cause défendue par Salza contre le sédévacantisme est faible en réalité et de démontrer que ce qui, à première vue, peut apparaître comme de puissants arguments ne correspond qu’à des assertions sans fondement et faciles à écarter dans la mesure où elles reposent sur des recherches plutôt superficielles.
Que le sédévacantisme soit attaqué ouvertement et assez longuement de la sorte est plutôt bon signe – il faut le noter au passage –, car cela montre que de plus en plus de gens reconnaissent le bien-fondé de cette position, ce qui fait justement d’elle une menace pour l’établissement pseudo-traditionaliste, dont le confortable mot d’ordre « c’est notre pape, tapons-lui dessus » est en train de voler en éclats tandis que l’apostasie continue de faire rage à Rome et dans le monde pour le plus grand malheur des âmes. Les gens commencent à se rendre compte que le bon arbre de l’Église catholique est incapable de produire les mauvais fruits de l’église Conciliaire et que la théologie catholique ne permet pas à des clercs de base, ni surtout à des laïcs de s’ériger en baby-sitters théologiques ou en chiens de garde doctrinaux du pape, qui est la plus haute autorité enseignante de l’Église et dont les enseignements exigent – d’eux-mêmes et en eux-mêmes – notre complet assentiment, d’ordinaire sous peine de péché mortel, même s’ils ne sont pas revêtus des conditions de l’infaillibilité. Le « Pape » de la mouvance « on-reconnaît-mais-on-résiste » offre une bien triste imitation de la véritable papauté catholique, car il n’est qu’un pseudo-pasteur qui manque essentiellement de crédibilité et dont les enseignements, les lois et les canonisations sont filtrés à volonté par des clercs et des laïcs se posant en fossoyeurs auto-proclamés de Denzinger…
Les « erreurs du sédévacantisme »
Erreur n° 1 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme repose sur l’ignorance du droit canonique quant à l’hérésie publique chez les clercs
Erreur n° 2 de Salza : l’assertion selon laquelle les catholiques sont tenus de se référer au droit canonique pour résoudre la question du sédévacantisme
Erreur n° 3 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme correspond à une usurpation d’autorité de la part de ses tenants
Erreur n° 4 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme ignore le fait que le droit de l’Église permet même à des cardinaux excommuniés d’être validement élus pape
Erreur n° 5 de Salza : l’assertion selon laquelle les sédévacantistes sont des schismatiques
Autres erreurs contenues dans la critique de Salza
PARTIE 2
Cette seconde partie de notre réponse aux critiques que John Salza, avocat de Milwaukee, adresse au sédévacantisme portera sur le deuxième article du susnommé, qui a pour titre « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » (Sedevacantism and the Sin of Presumption), publié en avril 2011 dans Catholic Family News. L’article en question peut être consulté en ligne sur le site Internet de Salza : http://www.scripturecatholic.com/feature-articles/CFN%20-%20Sedevacantism%20and%20the%20Sin20of%20Presumption.pdf
Lorsqu’on évalue l’ensemble de cet article, il n’est nullement exagéré de dire que ce travail est extrêmement négligé et dénote l’insuffisance de culture inadmissible de son auteur ; disons-le tout net : on est là en présence d’un véritable désastre canonique et théologique. Bien que l’auteur ait réussi à écrire cette fois six notes en bas de page, ce qui constitue indéniablement un mieux par rapport à son premier article (lequel n’en comportait aucune), il eût été bon que les références qu’on y trouve apportassent vraiment de l’eau à son moulin ; or, tel n’est pas le cas. Qui plus est, l’article tout entier donne l’impression d’avoir été rédigé à la hâte, peut-être pour tenir compte d’un délai d’impression, presque comme s’il s’agissait d’un brouillon plus que d’un produit fini.
On pourrait attendre cela d’un étudiant de deuxième année essayant de « torcher » une dissertation alors qu’il n’en a aucune envie, mais non du titulaire d’un doctorat de droit qui se présente comme un apologiste compétent en droit ecclésiastique et en théologie. Certains voient dans ses écrits une réfutation absolue de la position sédévacantiste, alors qu’il en ressort en fait une surprenante tentative pseudo-académique de présenter l’apostasie de l’église Conciliaire comme quelque chose de « non démontré » ou « non démontrable ». En termes clairs, lorsque quelqu’un qui prétend être le Pape invite des adorateurs du démon à prier pour la « paix » et facilite leurs rituels sataniques en mettant pour cela des locaux à leur disposition dans un monastère catholique romain, des questions méprisantes telles que « Comment savez-vous qu’il est pertinace ? » et des excuses aussi ridicules que « Peut-être n’a-t-il pas compris de quoi il retournait » sont tout bonnement déplacées. (Mais peut-être son-elles compréhensibles venant d’un avocat de la défense.)
Un pot-pourri d’erreurs renversantes
Il n’y a là aucune exagération rhétorique. En fait, l’article présente comme premier défaut grave son titre même, qui accuse les sédévacantistes de présomption. Mais nous laisserons pour plus tard les détails croustillants relatifs à cette question…
1. Quel est le péché le plus grave ?
2. Péché et appartenance à l’Église
3. Publicité, opiniâtreté et notoriété dans l’hérésie
4. Péché de saint Pierre dans l’épître aux Galates (2 :11)
5. Présomption présumée ?
6. Doute raisonnable contre doute déraisonnable
7. « Peut-être qu’ils ne voulaient pas dire ça »
8. Hérésie « papale » : ne la trouvez-vous pas détestable quand elle se produit ?
9. Le Roi qui ment
11. Essai et erreur
Partie I : Gregorius, VIII-XXVIII-MMXI (28.août.2011)
Partie II : Gregorius, I-VI-MMXII (6.jan.2012)
Courrier des Lecteurs : Merci à Tradinews de nous divertir…
Un correspondant nous adresse cette revue de presse teintée d’humour :
Merci à Tradinews de nous divertir… même dans la détresse !
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Un clergé « tradi » pire que tout ! Et des titres à faire hurler !
(glané pour vous dans Tradinews)
Jugez plutôt :
Un pas vers la clarté ?
Ce titre nous apprend que l’Abbé Laguérie, pour les élections au chapitre de son IBP, s’en remet entre les mains du Saint Siège !
Il est vrai que piégé volontaire, il n’a pas d’autre choix ! Quelle misère ! Que de talents et de grâces gâchés !
Quant à cette vieille canaille d’Abbé de Tanoüarn, illuminé par son intelligence de surdoué et ayant senti les embruns délétères de la division, a donné sa démission au poste de premier assistant !
Mais nous souffrons dans l’Église !
L’Abbé Dulac, un vieux de la vieille, « intégriste » de la première heure (ou presque !), fondateur de Si SI NO NO, nous met en garde, avec l’Abbé Bonneterre, contre l’esprit de surenchère dans l’opinion la plus extrême, la plus dure (suivez mon regard !) et nous dit que « C’est Elle, Elle seule, la Catholica, visible dans son chef visible, l’Évêque de Rome, même un jour défaillant (sic !), elle seule qui saura séparer le pur froment et la paille de tous les aggiornamenti.»
L’ « archevêque » Di Noia appelle tous les dominicains à prier pour la réconciliation (sic !) de la FSSPX
C’est ce que nous apprend, en l’approuvant pleinement, notre Daniel Hamiche, cette quintessence laïque du traditionalisme rallié, mondain et monarchique bon teint ! Influent à Radio Courtoisie et dans les médias, ce personnage travaille pour la Rome apostate au sein exclusivement de la tradition. C’est le type même du catho-bigot-conservateur et sociologiquement dévot à Rome… Il a en sainte horreur tout ce qui de près ou de loin sent le sédévacantisme…
« PAIX LITURGIQUE » (intitulé qui ne craint pas le ridicule ou l’ironie !)
Nous apprend sans rire que « la proportion des ordinations pour la forme extraordinaire continue de progresser » et que « cet attrait pour les formes traditionnelles favorise une porosité entre “ordinaires” et “extraordinaires” toujours plus grande. Il faut être conscient que celle-ci va être un élément incontournable de la réorganisation réaliste du tissu sacerdotal français en temps d’extrême pénurie. »
Cela promet, lorsque l’on sait que l’extinction du sacerdoce valide est inversement proportionnelle à cet engouement des jeunes « prêtres » (conciliaires !) pour la « forme extraordinaire ».
Et « Paix liturgique » ajoute sans rire également que « Du point de vue strictement liturgique, il ne faut pas se cacher les difficultés auxquelles ce « retour » se heurte, quel que soit le désir des futurs lévites et des nouveaux prêtres. »
Comment des Carottes ne feront jamais des Navets !
La Lettre de Paix Liturgique (sic!) nous apprend qu’une « Messe pontificale d’ordination en l’église Saint-Eloi de Bordeaux » aura lieu ce vendredi 29 juin 2012.
Le vendredi 29 juin 2012, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul, à 9h30 en l’église Saint-Eloi, rue Saint-James à Bordeaux, Son Excellence Monseigneur Fernando Monteiro Guimaraes, évêque de Garanhuns (Brésil) célèbrera une messe pontificale d’ordination selon la forme extraordinaire.
Messieurs les abbés Yvain Cartier, Giorgio Lenzi, et Daniel Pereira Pinheiro seront ordonnés prêtres. Messieurs les abbés Luis-Fernando Karps Pasquotto et Renato Arnellas Coelho seront ordonnés diacres.
Unissons-nous nombreux par notre présence ou nos prières à cette célébration !
Contact :
Institut du Bon Pasteur / Eglise Saint-Eloi
05 56 79 38 47 (Eglise Saint-Eloi)
http://www.institutdubonpasteur.org/
Le gros problème, c’est que Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães ne pourra jamais faire ni de prêtres ni de diacres !
“Ordonné” “prêtre” le 15 août 1971 – donc avec le nouveau rituel invalide de Pontificalis Romani – et “Ordonné” “évêque” le 31 mars 2008 — toujours avec le même rituel invalide de Pontificalis Romani — ce monsieur ne transformera jamais des carottes en navets ! ni demander à Dieu la transsubstantiation du pain et du vin en le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ…
Vous trouverez son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org .
Le problème fondamental avec tous ces ralliés — la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier du Père de Blignières, fondée en 1979 à Chéméré-le-Roi, (brusquement passée du sédévacantisme au ralliement conciliaire au moment où Mgr Lefebvre menait les tractations avec Rome en 1987), reconnue par Rome dans la foulée des sacres épiscopaux de 1988, la Fraternité Saint Pierre (fondée par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X, le 18 juillet 1988), l’Institut du Christ-Roi (fondé par l’abbé Wach à Griciliano, près de Florence, en Italie, le 21 décembre 1991), l’abbaye bénédictine du Barroux (dirigée par Dom Gérard, le 27 avril 1995), l’institut de l’Opus Mariae (Père Wladimir, 1997), les dominicaines enseignantes de Pontcallec (fondée par l’abbé Berto), Les Coopérateurs paroissiaux du Christ Roi, Chabeuil (approuvée par Rome en 1979), Dom Augustin, supérieur du monastère bénédictin de Flavigny (rallié à Rome en 1985), Fontgombault, Randol, Port-Marly, etc. ; plus récemment, la Fraternité Saint Jean-Marie Vianney de Campos au Brésil (dirigée par Mgr Rifan, fondée le 8 décembre 2004), l’Institut du Bon Pasteur, fondé le 8 septembre 2006 par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X (les abbés Philippe Laguérie, Paul Aulagnier, de Tanouärn et C. Héry) et les Rédemptoristes transalpins du RP Michael-Mary Sims (rallié le 18 juin 2008 et devenus les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], fondés par les R.P. Michael Mary et Anthony Mary) —, le problème fondamental avec tous ces ralliés c’est qu’ils ne veulent absolument pas prendre conscience du problème de l’invalidité des nouveaux rituels de l’église Conciliaire depuis Pontificalis Romani du 18 juin 1968, entrainant depuis quarante quatre ans la destruction définitive du sacerdoce !
N’ont-ils compris que Notre-Seigneur Jésus-Christ ne s’incarna que pour offrir un sacrifice divin à son Père, seul sacrifice pouvant Lui être agréable et pouvant racheter les péchés ?
N’ont-ils compris que notre Sauveur créa son Église pour que le sacerdoce continue à assurer ce seul sacrifice agréable à Dieu ? C’est le but de l’Église : rendre gloire à Dieu !
N’ont-ils compris que l’Ennemi du genre humain hait le sacerdoce autant qu’il hait notre Rédempteur ?
N’ont-ils compris qu’avec le nouveau rituel du sacre des évêques, ontologiquement invalide, est détruit irréversiblement, définitivement le sacerdoce ? La Rome actuelle voudrait-elle le rétablir que c’en est impossible !
Pourquoi des laïcs, et non des clercs, ont-ils dû faire ce travail d’étude CAPITAL “ Rore Sanctifica ” ?
Pourquoi un seul clerc, M. l’abbé Paul Schoonbroodt (†), partageant ce combat, accepta de parrainer et d’encourager le groupe de Rore-Sanctifica (Comité International Rore Sanctifica) ?
Pourquoi, un seul autre clerc, l’abbé Cekada, s’inspirant des travaux de Rore-Sanctifica et les résumant, eut-il le courage de dénoncer ce problème vital ? Pourquoi, tous les autres restèrent-ils silencieux, sauf les abbés Joseph Vérité (†) et Yves Maury (†) ?
Pourquoi sur un coup de sifflet de l’abbé Ricossa, l’abbé Cekada rentra-t-il dans le silence ? D’ailleurs l’abbé Ricossa qui se moqua de Rore-Sanctifica prétendant qu’il y avait longtemps que nous savions tout cela et que c’était dû à un « défaut d’autorité« , ne rectifia-t-il pas quand Rore-Sanctifica prouva que c’était ontologiquement nul ? Conclusion ? À quoi joue cet abbé Ricossa ? De quel camp est-il ?
Tous ces pourquoi sont gravissimes ! Serait-ce parce que ces clercs, tellement mal formés (ou complices de l’Adversaire ?) nous prouvent, depuis quarante quatre ans, que la destruction définitive du sacerdoce est leur dernier souci ?
Il est donc évident que chez ces ralliés, mis à part les quelques fondateurs, les soi-disant “prêtres” (ou pseudo “évêques”) ne sont rien d’autres que des laïcs ! et ne peuvent en aucun cas apporter les sacrements valides aux fidèles qui les fréquentent. Quand bien même la forme est pompeuse et traditionnelle tous comme les Anglicans de la High Church… leurs “sacrements” sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !
* * *
Ce très actif Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães participa d’ailleurs à la création (ralliement) de l’Institut du Bon Pasteur et des les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], des R.P. Michael Mary et Anthony Mary.
On peut le voir (hilare, à gauche) sur la photo ci-dessous avec les abbés fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur pour l’érection de l’Institut, 8 Septembre 2006, à Rome : De Tanouarn, Laguérie, Aulagnier, Hery. Le premier à gauche, est le M. Fernando Guimarães, alors secrétaire de l’évêque cardinal de Garanhuns et aujourd’hui, au centre, l’abbé « le Cardinal » Dario Castrillón Hoyos. Dans le fond, « The Good Shepherd » (Le Bon Pasteur).
On peut le voir aussi sur la photo ci-dessous avec le R.P. Michael-Mary Sims qui déclare sur son site « C’est grâce à l’évêque Guimarães que nous avons fait notre premier contact avec le Saint-Siège, 31 mars 2008. »
Le Père Sims en est même venu à laisser faire une “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary sous « mandat » de Monsieur le Dr Robert (Bob) Gillies (pseudo “évêque” de Aberdeen & Orkney) !
Voici les photos de la “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary :
Ils procédèrent également, eux aussi, à une “ordination” totalement invalide ce mercredi 27 juin 2012, par Monsieur le “Rt Revd Monsignor” Keith Newton :
Tout ce la est sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !
Et après le « sacerdoce probable » inventé par Mgr Fellay… ne verra-t-on pas tout cela dans la Fraternité Saint Pie X (rebaptisée J23 ou JP2 ?) d’ici quelques années ! bien que les fidèles de cette dite Fraternité doivent déjà bien se méfier de la validité de certains “prêtres” (ou certains “sacrements”) car dans cette dite Fraternité, ON ne réordonne plus « sous condition » depuis la mort de son regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre !
Traduction française intégrale de l’étude publiée le 25 mars 2006 par l’abbé Cekada (en téléchargement) :
« Absolument nul et entièrement vain »
Documents à télécharger : Abbé Cekada – Absolument nul et entierement vain
La brochure grand public (en téléchargement) :
« Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »
Documents à télécharger : Abbé Cekada – « Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »
Le Grain d’Encens : Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum
Nous sommes heureux de publier la traduction inédite du texte de l’abbé Anthony Cekada :
Le Grain d’Encens :
Les Sédévacantistes et les Messes Una Cum
Pouvons-nous assister à une Messe traditionnelle offerte “ en communion avec Votre serviteur Benoît, notre Pape ” ?
L’abbé Anthony Cekada a produit ce texte capital en novembre 2007 mais celui-ci n’avait encore jamais fait l’objet d’une traduction en français. L’abbé Cekada a par la suite fait un bref résumé de ce document (en novembre 2008) » Puis-je Assister à une Messe où Benoît XVI est Nommé au Canon ? » qui lui a déjà été traduit.
Dans ce document « Le Grain d’Encens« , l’abbé Cekada analyse minutieusement ce problème de l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes.
DANS NOS VIES de catholiques traditionalistes, nous portons de nombreux jugements qui doivent inévitablement produire des conséquences logiques dans notre pratique religieuse effective. Le premier que je me rappelle avoir porté fut à l’âge de 14 ans environ. Les chants à la guitare à la Messe étaient irrévérencieux, avais-je conclu. Par la suite, durant huit ans de séminaire diocésain, je n’ai jamais ouvert la bouche pour en chanter un.
Pour certaines questions, la ligne de conduite pratique suivant un jugement s’explique d’elle-même : si le rite de Paul VI pour l’ordination des prêtres et des évêques est invalide, nous devons éviter les Messes dites par ces prêtres et ces évêques.
Pour d’autres questions, notre façon d’agir n’est pas si évidente – ou elle peut être dictée par l’instinct, parce que nous ne pouvons pas nécessairement expliquer tous les principes sous-jacents.
Pour certains sédévacantistes, un sujet en particulier tombe dans la seconde catégorie : une Messe traditionnelle en latin offerte par un prêtre validement ordonné qui prononce une phrase au Canon se référant à Benoît, notre Pape. Cette pratique est suivie par tous les prêtres qui offrent les Messes selon le Motu Proprio récemment promulgué, ainsi que des prêtres de la Fraternité Saint Pie X (FSSPX), ses organismes affiliés et la majorité des prêtres traditionalistes “ indépendants ”.
Ces Messes sont quelquefois appelées “ Messes una cum ”, d’après la phrase du Canon dans laquelle le nom du pape régnant est inséré : una cum famulo tuo Papa nostro N. (en communion avec Votre serviteur N., notre Pape).
Maintenant, puisqu’un sédévacantiste est un traditionaliste qui a conclu que Benoît XVI est un hérétique et non un vrai pape, sa première pensée est de rechercher une Messe traditionnelle offerte par un prêtre sédévacantiste, et d’éviter les Messes traditionnelles dans lesquelles le prêtre fait référence à Benoît XVI en tant que pape. Agir autrement semble contradictoire ou d’une façon ou d’une autre est “ ressenti ” comme incorrect par le sédévacantiste, même s’il n’est pas capable d’articuler quelques raisons ou arguments théologiques pour ce qu’il fait.
Il a lu ou entendu l’histoire des innombrables martyrs qui choisirent des morts horribles plutôt que d’offrir un seul grain d’encens en hommage à la fausse religion œcuménique de l’empereur romain. À plus forte raison il faut absolument éviter les Messes de prêtres qui, avec le una cum, offrent un grain d’encens à l’hérésiarque Ratzinger et sa fausse religion œcuménique…
Dans beaucoup de parties du monde cependant, la seule Messe traditionnelle disponible risque d’être celle offerte par un prêtre (Motu Proprio, FSSPX ou indépendant) qui met le nom du faux pape dans le Canon. Confronté à choisir entre cela ou rien, un sédévacantiste peut quelquefois être tenté d’assister quand même à la Messe.
La tentation sera dorénavant d’autant plus grande depuis que Ratzinger a autorisé la Messe Motu Proprio. Dans certains diocèses des prêtres âgés qui furent validement ordonnés ont repris du service pour offrir une Messe selon le Missel de 62. De plus, un nombre substantiel de prêtres validement ordonnés dans la FSSPX est passé à des organisations telles que la Fraternité Saint Pierre et offrent également des Messes Motu Proprio. De telles Messes sont valides. Pourquoi ne pas simplement ignorer le nom de Benoît dans le Canon et “ juste avoir sa Messe ” ? Ce n’est qu’un grain d’encens après tout…
Bien que divers arguments aient été avancés pour justifier l’assistance aux Messes una cum par des sédévacantistes, aucun ne semble réellement sonner juste.
Les prêtres qui offrent ces Messes affirment dans le Canon que Ratzinger est un vrai pape, alors qu’un sédévacantiste (par définition) affirme le contraire. En assistant activement à une telle Messe, un sédévacantiste admet l’assertion que le célébrant fait publiquement au nom de toute l’assistance – Benoît, NOTRE Pape – une assertion que le sédévacantiste sait et croit être fausse.
L’incohérence – une déconnexion totale entre croyance et culte – devrait être évidente après 10 secondes de réflexion. La conclusion théorique (Ratzinger n’est pas un vrai pape), pensons-nous, devrait dicter la conclusion pratique (ne pas assister aux Messes ou les prières disent le contraire).
Mais quels sont les principes sous-jacents qui devraient guider ici notre comportement ? Pourquoi est-il mauvais pour un sédévacantiste d’assister activement à une Messe traditionnelle dans laquelle le prêtre emploie la phrase Benoît notre Pape au Canon ?
Ayant beaucoup écrit au long des années sur le sédévacantisme, le droit canon et la liturgie sacrée, je suis maintenant souvent interrogé à ce propos. Dans cet article j’y répondrai longuement car je considère le problème comme crucial pour l’avenir du mouvement traditionaliste.
Par ailleurs, il existe une quantité de matériau dans les écrits des papes, des spécialistes en théologie dogmatique, droit canon et théologie morale, ainsi que dans les décrets du Vatican et chez les liturgistes, lesquels, mis ensemble, nous donnent une réponse très claire à la question.
Tout le monde n’aura pas la patience de suivre un long article. Je promets à ces lecteurs de produire bientôt un bref résumé de ce qui suit, très semblable au résumé que j’avais proposé de mon étude sur le Rite de Consécration Épiscopale de 1968.
Quelle que soit la version cependant, la structure de notre enquête sera assez simple, et nous examinerons les points suivants :
(I) La signification des mots una cum dans le Canon, sur les plans de la linguistique et de la théologie, et comment ce sens doit être appliqué à Ratzinger.
(II) Si le sédévacantiste qui participe activement à une Messe una cum participe en même temps à la prière qui contient ces mots.
(III) Pourquoi un sédévacantiste ne doit pas participer activement à une telle Messe.
Dans cet article en version longue nous présenterons également divers arguments qui ont été évoqués pour justifier l’assistance à des Messes où l’on offre un grain d’encens à Ratzinger et nous démontrerons comment celles-ci ne méritent pas plus d’attention qu’un grain de sel. Nous conclurons par un résumé.
Vous pouvez lire ce document en ligne sur le CatholicaPedia.net.
Ou télécharger ce document en PDF.
Le bref résumé sur 3 pages est consultable sur le CatholicaPedia.
L’abbé Cekada, qui a été ordonné en 1976 par Mgr Lefebvre, est professeur de théologie sacramentelle, de liturgie et de droit canon.
Pour compléter le sujet et nourrir vos méditations, nous vous recommandons vivement de lire (ou de relire) l’étude de Louis-Hubert Remy » Le Problème de l’UNA CUM, Problème de l’Heure Présente » , préfacée par l’Abbé Xavier GROSSIN en 2001.