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Archive for the ‘Sandro Magister’ tag

Passons maintenant à la “COMMUNION DE DÉSIR”…
c’est nouveau ! ça vient de sortir à Rome…

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La Rome Moderniste & Apostate sont surprendra toujours…

Alors que le débat fait rage entre les “partisans” et les négateurs des Baptêmes de Désir & de Sang…

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La communion aux divorcés remariés ? Oui, la communion de désir

 

Sandro MagisterLe père missionnaire Carlo Buzzi, ayant pris connaissance des réactions suscitées par sa précédente lettre, enrichit de nouveaux arguments la solution qu’il avait proposée. Il la résume en 25 points choc. Qui méritent tous d’être lus. Et qui comportent bon nombre de surprises

par Sandro Magister

 

Jésus au puits avec la Samaritaine « aux cinq maris ».

Jésus au puits avec la Samaritaine « aux cinq maris ».

 

ROME, le 21 mai 2014 – La lettre ouverte du père Carlo Buzzi, missionnaire au Bangladesh, que www.chiesa a publiée il y a dix jours, a eu un très vaste écho dans le monde entier :

> Accès des remariés à la communion : une lettre du Bangladesh

Les vives réactions, pour ou contre, suscitées par cette lettre ont incité le père Buzzi à revenir sur la question traitée et à étayer sa thèse d’arguments plus étendus.

Le père Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975. Il correspond pleinement au profil idéal de prêtre catholique que le pape François esquisse dans ses discours et dans ses homélies : le prêtre d’une Église « qui part en mission » vers « toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile ».

Mais c’est justement en observant, depuis sa « frontière » si lointaine, le courant d’opinion qui, dans les Églises du bien-être, est en train de s’affirmer en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion, qu’il voit à l’œil nu les dégâts que cette modification pourrait provoquer dans la pratique et dans la doctrine. Et il les décrit avec une lucidité et un réalisme que l’on rencontre rarement dans les discussions qui ont actuellement lieu à ce sujet.

Voici sa nouvelle intervention. À ne pas manquer :

La Communion de Désir

par Carlo Buzzi

> http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350799?fr=y

 

Rome Moderniste & Hérétique : « L’église démo(n)cratique en sondages »…

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L’église Conciliaire « Singe de l’Église » (de Dieu), comme « Singe de Dieu » a-t-on dit du Démon « prince de ce monde » (démon et monde, ce sont les mêmes lettres, et de fait, il revendique d’être « prince de ce monde »)… se met aux Sondages d’opinion – attribut de la démo(n)cratie et outil de manipulation de l’opinion – sur un des points de la Révélation : le modèle du mariage indissoluble prêché par Notre Seigneur Jésus-Christ.

« La démocratie apparaît le lieu idéal pour que s’y dissimule et s’en serve le Prince des Ténèbres, qu’elle soit libérale, dictatoriale, ou révolutionnaire. D’où la Démoncratie. Les faits, les témoignages sont là pour en fournir la démonstration évidente à tout lecteur de bonne foi, à moins de faire partie de ces « idiots utiles » qu’affectionne notamment la Franc-maçonnerie. » (François Marie Algoud in Histoire et actualité du satanisme. La démoncratie)

La Sainte Écriture nous dit : « le serpent était le plus rusé de tous les êtres vivants que Dieu avait créés » (Gen. 3-1) Témoin par sa victoire sur Adam et Ève qui étaient pourtant supérieurs à tous leurs descendants par leur intelligence, par leur science et par leur sainteté … le démon est habile pour atténuer les fautes, pour les faire oublier, pour diminuer la laideur du vice ou les attraits de la vertu. Il endort ses victimes. Il trompe les bons eux-mêmes en se transformant en ange de lumière. Le démon décourage les âmes … et de concession en concession arrachées avec une infatigable persévérance, il conduit les âmes à la capitulation totale. Il veut faire des hommes des fidèles de satan. Sa force : Le démon est fort par le nombre

Les sondages servent-ils donc à manipuler l’opinion ? Font-ils la vérité par le nombre ?

Les sondages d’opinions sont un mode d’expression démo(n)cratique qui permet d’exprimer la « volonté populaire », qui permet de « donner la parole » au peuple…

À défaut d’exprimer l’opinion publique, qui en réalité est elle-même un artefact, les sondages d’opinion sont une modalité du travail de construction de l’opinion publique : ils parviennent eux-mêmes à donner à l’opinion publique sa forme particulière. Ils s’imposent effectivement comme donnant une norme à l’opinion publique, une norme prétendue exister d’elle-même, alors même qu’elle est construite par les sondages. Produire quelque chose en faisant croire que celle-ci existe par elle-même, naturellement, telle est la méthode subtile utilisée.

Evil-justice-contest

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LA GRENOUILLE DANS LA CASSEROLE … ET… RÉCHAUFFER L’EAU PEU À PEU !

CE QUI GERME À ROME POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE

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Nous vous parlions du principe de la grenouille chauffée… ou « L’histoire de Jean Grenouille qui ne savait pas qu’elle serait cuite… » il y a quelques temps. La réalité de ce bon Jean… Jean Grenouille, tradi-fidèle de la F$$PX, et nous vous précisions que ce principe s’appliquait aussi « à la révolution conciliaire »…

HISTOIRE DE <abbr>JEAN</abbr> <abbr>GRENOUILLE</abbr>

En voici la preuve aujourd’hui avec cet article du vaticaniste conciliaire Sandro Magister de « L’espresso » :
(Le langage de cet article est bien-sûr tout à fait conciliaire et donc à lire avec le décodeur “église ConciliaireÉglise catholique”…)
(Note : le signe ≠ dit en Sciences : différent [not equal])

 

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Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome

 

Quand l’Église de Rome pardonnait

les remariages

 

Aux premiers siècles, on remettait leur faute aux divorcés remariés et on leur donnait la communion mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée en Occident. Aujourd’hui le “pape” François l’a remise en discussion et les cardinaux se disputent à ce sujet

par Sandro Magister

Sandro Magister

Le Christ et la femme adultère

Lucas Cranach l’Ancien, « Le Christ et la femme adultère », 1532, Musée des Beaux-Arts, Budapest

ROME, le 31 janvier 2014 – À la mi-février, les “cardinaux” et les “évêques” qui composent le conseil du secrétariat du synode se réuniront afin d’étudier les réponses apportées au questionnaire qui a été distribué, au mois d’octobre, dans le monde entier.

Le synode a pour thème « les défis pastoraux concernant la famille » et il se tiendra à Rome, du 5 au 19 octobre. Sur les trente-neuf questions que comporte le questionnaire, cinq sont relatives aux catholiques divorcés et remariés ainsi qu’à l’impossibilité dans laquelle ils sont de recevoir les sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation.

Sur ce dernier point la discussion est très vive et les pressions exercées pour que les divorcés remariés soient autorisés à communier sont très fortes dans l’opinion publique, avec le soutien d’“évêques” et de “cardinaux” de grand renom.

Aujourd’hui, en effet, dans l’Église catholique, le seul moyen, pour les divorcés remariés qui tiennent à leur second mariage, d’être admis à la communion eucharistique, c’est de faire constater la nullité de leur précédent mariage célébré à l’église.

La nullité peut trouver son origine dans de nombreuses causes et les tribunaux ecclésiastiques sont généralement compréhensifs quand il s’agit de résoudre par ce moyen des situations matrimoniales même difficiles.

Mais les tribunaux ecclésiastiques sont dans l’impossibilité de faire face au grand nombre de mariages qui pourraient être invalides. Le “pape” François a indiqué – citant à ce propos son prédécesseur à l’archevêché de Buenos Aires – que les mariages nuls pourraient représenter rien de moins que « la moitié » de ceux qui sont célébrés à l’église, parce qu’ils auraient été célébrés « sans maturité, sans se rendre compte que c’est un engagement pour toute la vie, par convenance sociale ».

Dans la plupart des cas, ces mariages invalides ne sont même pas soumis au jugement des tribunaux ecclésiastiques. Et ce n’est pas tout. Les tribunaux ecclésiastiques n’existent et ne fonctionnent que dans quelques pays, alors que de vastes parties de l’Afrique, de l’Asie et même de l’Amérique latine en sont dépourvues. Dans certaines zones où l’évangélisation est récente, la monogamie et l’indissolubilité du mariage ne sont même pas encore acceptées par la pensée commune catholique, dans un contexte persistant d’unions instables ou de polygamie.

Face à un tel état de fait, comment peut-on remédier à l’impossibilité de résoudre par voie de justice le grand nombre de remariages ?

Joseph Ratzinger, en tant que “cardinal” et aussi en tant que “pape”, a envisagé à plusieurs reprises la possibilité d’accorder l’accès à la communion aux divorcés remariés qui seraient « parvenus à la conviction en conscience motivée de la nullité de leur premier mariage tout en étant dans l’incapacité de faire la preuve de cette nullité par voie de justice ».

Benoît XVI donnait cet avertissement : « le problème est très difficile et doit être encore approfondi ».

En attendant, cependant, l’accès spontané des divorcés remariés à la communion est devenu une pratique courante, tolérée par des “prêtres” et des “évêques”, et même, ici ou là, encouragée et officialisée, comme c’est le cas dans le diocèse de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Avec le risque de reporter tout le problème sur la conscience de l’individu et d’accroître la distance entre la conception élevée et exigeante du mariage qui apparaît dans les Évangiles et la vie concrète de nombreux fidèles.

Dans cette phase où l’on s’approche du synode consacré à la famille (!!!), le “pape” François a ouvert la possibilité d’une confrontation entre des prises de position différentes sinon opposées, contribuant lui-même à faire naître l’attente d’ »ouvertures ».

D’une part il a voulu la publication en sept langues, dans “L’Osservatore Romano” du 23 octobre, d’une note du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard L. Müller, qui réaffirme de manière très rigoureuse la « sainteté » et l’indissolubilité du mariage chrétien et qui rejette « une mise en conformité avec l’esprit du temps » qui consisterait à accorder la possibilité de communier aux divorcés remariés simplement sur la base de leurs choix de conscience.

D’autre part le “pape” a laissé des “évêques” et des “cardinaux” – y compris certains qui ont notoirement sa confiance, comme Reinhard Marx et Oscar Rodriguez Maradiaga – prendre publiquement position contre Müller et en faveur d’un dépassement de l’interdiction de communier.

Les partisans du changement, lorsqu’ils expliquent leur point de vue, s’appuient en dernière analyse sur la conviction en conscience des individus.

Mais la conscience est-elle l’unique moyen de résoudre le problème des divorcés remariés ?

Si l’on s’en tient à ce qui se faisait aux premiers siècles du christianisme, la réponse est non. À cette époque, la solution était différente.

 

*

 

C’est un “prêtre” du diocèse de Gênes, Giovanni Cereti, expert en patristique et en œcuménisme mais également, depuis plus de trente ans, assistant d’un mouvement de spiritualité conjugale, les Équipes Notre-Dame, qui a récemment attiré l’attention sur la manière dont l’Église des premiers siècles traitait le problème des divorcés remariés.

Cereti a fait réimprimer, il y a quelques mois, une savante étude qu’il avait publiée pour la première fois en 1977 et rééditée en 1998, sous le titre : « Divorce, remariage et pénitence dans l’Église primitive ».

La clé de voûte de cette étude – qui contient un très grand nombre de références aux Pères de l’Église qui étaient aux prises avec le problème des remariages – est le canon 8 du concile de Nicée de 325, le premier des grands conciles œcuméniques de l’Église, dont l’autorité a toujours été reconnue par tous les chrétiens.

Le canon 8 du concile de Nicée dit ceci :

« En ce qui concerne ceux qui se qualifient eux-mêmes de purs, si jamais ils veulent entrer dans l’Église catholique, ce saint et grand concile décide […] avant toute autre chose qu’ils doivent déclarer clairement, par écrit, qu’ils acceptent et suivent les enseignements de l’Église catholique : c’est-à-dire qu’ils devront entrer en communion avec ceux qui se sont mariés en secondes noces et avec ceux qui ont failli dans la persécution, pour lesquels un temps et des modalités de pénitence ont été établis, afin qu’ils puissent suivre en toutes choses les décisions de l’Église catholique et apostolique ».

 

Les « purs » auxquels le canon fait référence sont les novatiens, les rigoristes de cette époque, intransigeants jusqu’à la rupture définitive aussi bien en ce qui concerne les personnes coupables d’adultère et remariées qu’en ce qui concerne ceux qui avaient apostasié afin de sauver leur vie, même s’ils s’étaient ensuite repentis, avaient été soumis à la pénitence et avaient reçu l’absolution de leur péché.

En exigeant des novatiens, pour qu’ils soient à nouveau admis dans l’Église, qu’ils « entrent en communion » avec ces deux catégories de personnes, le concile de Nicée réaffirmait donc le pouvoir qu’a l’Église de pardonner n’importe quel péché et d’accueillir à nouveau dans la pleine communion même les « digames », c’est-à-dire les personnes coupables d’adultère et remariées, et les apostats.

Depuis cette époque, deux tendances ont cohabité au sein de la chrétienté en ce qui concerne les divorcés remariés, l’une plus rigoriste et l’autre davantage disposée à pardonner. Au cours du deuxième millénaire, la première s’est imposée dans l’Église de Rome. Mais antérieurement, pendant plusieurs siècles, la pratique du pardon a eu cours même en Occident.

Le nouveau “cardinal” Müller écrit, dans sa note publiée par “L’Osservatore Romano”, qu’« à l’époque patristique, les croyants divorcés qui s’étaient remariés civilement n’étaient pas admis aux sacrements, même après un temps de pénitence ». Mais, tout de suite après, il reconnaît que « parfois des solutions pastorales ont été recherchées pour de très rares cas limites ».

Ratzinger s’était montré plus proche de la réalité historique, dans un texte qu’il a écrit en 1998 et publié à nouveau le 30 novembre 2011 en plusieurs langues dans “L’Osservatore Romano”, qui résume de la manière suivante l’état de la question selon les plus récentes études :

« On affirme que le magistère actuel ne s’appuierait que sur un filon de la tradition patristique, mais non pas sur tout l’héritage de l’Église ancienne. Si les Pères s’en sont clairement tenus au principe doctrinal de l’indissolubilité du mariage, certains d’entre eux ont toléré, sur le plan pastoral, une certaine souplesse devant des situations particulières difficiles. Sur cette base, les Églises orientales séparées de Rome auraient développé plus tard, à côté du principe d’acribie, de la fidélité à la vérité révélée, le principe de l’économie, c’est-à-dire de la condescendance bienveillante, dans des circonstances particulières difficiles. Sans renoncer au principe de l’indissolubilité du mariage, elles permettraient, dans des cas déterminés, un deuxième et même un troisième mariage qui, par ailleurs, est différent du premier mariage sacramentel et est marqué du caractère de la pénitence. Cette pratique n’aurait jamais été condamnée explicitement par l’Église catholique. Le Synode des évêques de 1980 aurait suggéré d’étudier à fond cette tradition, afin de mieux faire resplendir la miséricorde de Dieu ».

 

Plus loin, dans le même texte, Ratzinger indique que saint Léon le Grand et d’autres Pères de l’Église « ont cherché des solutions pastorales pour de rares cas limites » et il reconnaît que « dans l’Église impériale, après Constantin, on chercha une plus grande souplesse et une plus grande disponibilité au compromis dans des situations matrimoniales difficiles ».

En effet le concile œcuménique de Nicée fut bien convoqué par Constantin et c’est précisément cette orientation qu’exprima son canon 8.

Il faut également préciser que, à cette époque-là, les personnes ayant contracté un second mariage qui étaient de nouveau admises dans la communion de l’Église continuaient à vivre avec leur nouveau conjoint.

En Occident, la période de pénitence, initialement courte, qui précédait la réadmission à l’eucharistie, s’est progressivement allongée au cours des siècles suivants, à tel point qu’elle est devenue permanente, alors que, en Orient, ce phénomène ne s’est pas produit.

Ce sont les tribunaux ecclésiastiques qui, en Occident, traitèrent et résolurent, au cours du deuxième millénaire, les « cas limites » de deuxièmes mariages, en constatant la nullité du mariage précédent. Mais en supprimant, par là même, la conversion et la pénitence.

Aujourd’hui ceux qui, à l’instar de Giovanni Cereti, attirent l’attention sur ce qui était pratiqué par l’Église au cours des premiers siècles, proposent que l’on en revienne à un système de pénitence semblable à celui qui était utilisé à cette époque-là et qui est encore conservé de nos jours, sous une certaine forme, dans les Églises d’Orient.

En étendant aux personnes qui ont rompu leur premier mariage et ont contracté une seconde union le pouvoir qu’a l’Église d’absoudre tous les péchés, on ouvrirait – affirment-ils – la voie à « une plus grande valorisation du sacrement de réconciliation » et à « un retour à la foi de beaucoup de gens qui se sentent aujourd’hui exclus de la communion ecclésiale ».

C’est peut-être à cela que pensait le “pape” François lorsque, interviewé dans l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro, le 28 juillet 2013, il a ouvert et fermé « une parenthèse » – selon ses propres termes – à propos des orthodoxes qui « suivent la théologie de l’ ‘économie’, comme ils l’appellent, et donnent une seconde possibilité de mariage ».

Et d’ajouter tout de suite après :

« Je crois que ce problème [de la communion aux personnes remariées] doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage ».

 

Vatican d’EUX : La nouvelle curie de Bergo(go)glio prend forme…

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Journal du Vatican / Voici comment la nouvelle curie prend forme

La réforme d’ensemble est encore à venir. Mais, pour le moment, pape François avance à sa guise. En semant la terreur chez les nombreux dirigeants qui sont encore en attente d’être confirmés dans leurs fonctions. Les développements de l’affaire Chaouqui.

par Sandro Magister

magister

Ndr du CatholicaPedia Blog : Sandro Magister est un “vaticaniste” conciliaire… comme tel, son langage est faussé par le fait que l’église Conciliaire n’est plus (pas) l’Église catholique ! Nos lecteurs habituels connaissent les « pièges » de ce langage mais nous mettons en garde le lecteur novice ou occasionnel (conciliaire peut-être ???) qui  pourrai penser que l’église Conciliaire soit l’Église catholique ; que le pape soit Pape ; que les évêques soient Évêques ; que les prêtres soient Prêtres…etc. etc. etc. Alors qu’il n’en est rien ! et que depuis la réforme Pontificalis Romani du 18 juin 1968 « Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. » (abbé Yves Maury)

Ce langage truqué désigne donc : l’église Conciliaire pour l’Église catholique : un pape conciliaire pour un laïc déguisé en Pape portant une soutane blanche : un évêque conciliaire pour un laïc déguisé en Évêque portant une soutane (colorée quand il en porte une…) ; un prêtre conciliaire pour un laïc déguisé en Prêtre portant la soutane ou pas… etc.

 

Cité du Vatican, le 22 octobre 2013 – Avec pape François une “révolution évangélique” s’est amorcée, a déclaré de manière péremptoire, à la fin du mois d’août, l’Uruguayen Guzman Carriquiry Lecour, secrétaire de la commission pontificale pour l’Amérique latine et par conséquent le laïc le plus élevé en grade au Vatican, très lié au souverain pontife actuel depuis des années.

L’un des effets de cette “révolution” peut être perçu dans la série de décisions prises à un rythme rapide par l’évêque de Rome dans le but de modeler une curie romaine à son image et à sa ressemblance, qui donne ainsi suite à ce qui lui a été demandé par une bonne partie des cardinaux qui l’ont élu.

En effet, même si Jorge Mario Bergoglio continue à préférer se définir comme “évêque de Rome” et à signer uniquement du simple nom de François sans faire suivre celui-ci des lettres “PP” qui signifient pape, il se comporte, en ce qui concerne le gouvernement des organes centraux de l’Église, d’une manière nettement plus décidée que son prédécesseur Benoît XVI.

 

Deux exemples illustrent bien ce changement de rythme.

 

Lorsque Joseph Ratzinger fut élu pape, il avait probablement déjà en tête le nom de celui qui serait son secrétaire d’état. Mais celui qu’il avait choisi, le cardinal Tarcisio Bertone, ne succéda à Angelo Sodano que le 15 septembre de l’année suivante, dix-sept mois plus tard.

À la fin du mois de septembre, le cardinal Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a raconté à la chaîne de télévision catholique canadienne « Salt and Light » que, lorsqu’il fut invité à déjeuner, le 17 mars dernier, par pape Bergoglio qui avait été élu quatre jours plus tôt, celui-ci avait déjà en tête, lui aussi, le nom du nouveau secrétaire d’état. Et en effet, le 15 octobre dernier, après sept mois seulement de pontificat, le cardinal Bertone a été remplacé par l’archevêque vénitien Pietro Parolin (qui prendra matériellement possession de son poste dès qu’il aura surmonté les suites d’une intervention – « sans gravité » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican – qu’il a subie au service de chirurgie hépatobiliaire de l’hôpital de Padoue).

D’autre part pape Ratzinger, qui a une très grande sensibilité liturgique, attendit presque deux ans et demi avant de changer de maître des cérémonies pontificales. Il appela à Rome le Génois Guido Marini, dernier diacre caudataire du cardinal ultraconservateur Giuseppe Siri, en remplacement de son presque homonyme Piero Marini, ancien secrétaire et fidèle d’Annibale Bugnini, le véritable architecte de la réforme liturgique postconciliaire, qu’un Paul VI « repentant » envoya finir ses jours dans la lointaine nonciature de Téhéran. Et lorsque, en octobre 2008, Benoît XVI nomma également cinq nouveaux consulteurs du service des cérémonies pontificales, il choisit des ecclésiastiques ayant une sensibilité traditionnelle semblable à celle de Marini (Guido).

En revanche pape Bergoglio, qui d’ailleurs ne semble pas mettre la liturgie au nombre de ses priorités, a profité immédiatement du fait que les consulteurs choisis par son prédécesseur étaient arrivés au terme de leur mandat de cinq ans. Et c’est ainsi que, au bout de sept mois de pontificat seulement, il a voulu – ce qui est significatif – les remplacer tous. En allant jusqu’à rappeler au service l’une des victimes du changement intervenu cinq ans plus tôt, le père Silvano M. Maggiani, chef de service à la congrégation pour le culte divin et allié historique de Marini (Piero).

D’autre part s’il est vrai que Benoît XVI a changé au bout de quelques mois de pontificat le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, en transférant au diocèse d’Assise le titulaire de l’époque, l’archevêque Domenico Sorrentino, qu’il considérait comme n’étant pas en harmonie avec sa propre sensibilité liturgique, il est tout aussi vrai que, dans le même laps de temps, pape François a déjà transféré à des postes de moindre importance non pas une mais bien trois personnalités de haut niveau : le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, considérés comme figurant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine en ce qui concerne la sensibilité théologico-liturgique.

Ces brusques changements d’affectation ne comportant pas de promotion, ainsi que le fait que, dans leur très grande majorité, les titulaires des postes de direction n’ont encore été confirmés que provisoirement – « donec aliter provideatur » – ont créé au sein de la curie un climat généralisé de terreur que n’atténue guère le qualificatif d’“évangélique” appliqué à la « révolution » en cours.

Bien évidemment, dans un climat de ce genre, le plus grand danger est d’être accusé d’être un agent ou un complice de toute action de résistance contre-révolutionnaire, qu’elle soit réelle ou imaginaire.

 

*

 

Un exemple éclairant à cet égard, même s’il est mineur, est celui de la jeune Francesca Immacolata Chaouqui, que le pape a nommée membre de la commission consultative en charge des activités économico-financières du Vatican, sur les indications du secrétaire de cette commission, Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, qui fait partie de la fraternité sacerdotale de la Sainte-Croix, Opus Dei. Il ne semble pas vraisemblable – mais cela a pourtant été écrit – que la dame en question ait été invitée à plusieurs reprises à prendre des repas avec le pape. Il apparaît, en revanche, que sa cote n’a pas été entamée par les articles qui – entre autres – l’indiquaient comme étant la source de tweets insultants pour le cardinal Bertone et l’accusaient d’avoir violé le secret auquel elle était tenue en diffusant par e-mail des documents confidentiels concernant la commission.

chaouqui

Il y a en effet au Vatican des gens qui sont arrivés à la conviction que cette dame est victime d’un complot “contre-révolutionnaire” et que ses tweets et son courrier e-mail ont été manipulés par le biais de manœuvres provenant de Grande-Bretagne. Il n’y a pas grand monde pour ajouter foi à cette version qui fait penser à un film d’espionnage mais, en l’absence d’un signal clair du pape à ce sujet, la majeure partie des membres de la curie aime mieux faire semblant d’y croire. Notamment afin de ne pas connaître, dans le monde ecclésiastique, un destin semblable à celui que semble avoir connu, dans le monde des médias, le chroniqueur qui avait fourni les principaux détails à propos de l’affaire Chaouqui et dont la signature semble avoir disparu du quotidien et de l’hebdomadaire qui avaient publié ses articles documentés.

 

*

 

Pour en revenir à des questions – peut-être – plus sérieuses, on peut ajouter que l’importante nomination du Brésilien Ilson de Jesus Montanari, 54 ans, appartenant au clergé du diocèse de Ribeirão Preto (dans l’état de São Paulo), au poste de secrétaire de la congrégation pour les évêques a également été révolutionnaire à sa manière.

Révolutionnaire non pas tant en raison de la relative jeunesse de celui qui a été nommé. Ses quatre prédécesseurs immédiats ont été appelés à ce poste respectivement à 72, 71, 64 et 71 ans ; mais en 1990 Francis J. Rigali, qui était alors archevêque et président de l’académie pontificale ecclésiastique, fut lui aussi nommé à ce poste à 54 ans.

Ni en raison du fait que Montanari n’est pas encore évêque. Giovanni Battista Re ne l’était pas non plus quand il fut nommé en 1987, à l’âge de 53 ans, par Jean-Paul II. Et Ernesto Civardi ne l’était pas davantage quand il fut choisi en 1967, à l’âge de 61 ans, par Paul VI.

Mais, à cette époque, Re était déjà présent à la curie depuis seize ans et il y avait huit ans qu’il était assesseur, c’est-à-dire numéro trois, de la secrétairerie d’état. Quant à Civardi, il travaillait depuis 1934 à la sacrée congrégation consistoriale (l’ancien nom de la congrégation pour les évêques) et il en était sous-secrétaire depuis 1965.

En revanche Mgr Montanari travaille à la congrégation pour les évêques depuis à peine cinq ans, en qualité de simple attaché de secrétairerie de seconde classe. Il effectue donc un bond qui ne semble pas avoir de précédents. Et qui paraît préluder à des changements radicaux concernant la trentaine de cardinaux et d’évêques qui composent actuellement la congrégation et qui, eux aussi, sont tous suspendus au « donec aliter provideatur ».

Il semble évident que la nomination du nouveau numéro deux de la “fabrique” d’évêques est un choix très personnel de Bergoglio, qui a dû faire la connaissance du prêtre brésilien lorsqu’ils logeaient tous les deux à la Domus Internationalis Paulus VI de la via della Scrofa, résidence habituelle du cardinal archevêque de Buenos Aires quand il venait à Rome et résidence de Montanari depuis que celui-ci travaille à la curie.

C’est dans cette même Domus de la via della Scrofa que Bergoglio a fait la connaissance de Mgr Battista Ricca, directeur de cette résidence ainsi que de la maison Sainte-Marthe au Vatican, qu’il a promu au rang de prélat « ad interim » de l’IOR, par un geste très personnel qui a suscité l’étonnement parmi les nonces qui avaient eu Ricca comme collaborateur et qui en avaient dénoncé à Rome les comportements répréhensibles.

 

*

 

Enfin une mesure qui, sans être révolutionnaire, est tout de même surprenante, est l’élévation à la dignité épiscopale – rendue publique le 15 octobre – du nouveau secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le père Fernando Vérgez Alzaga, nommé le 30 août.

Cette mesure ne s’explique pas tant par le fait que l’ecclésiastique en question est un religieux espagnol membre des Légionnaires du Christ : ce n’est pas pour cette raison que le pape l’a choisi, mais parce qu’il le connaît depuis l’époque où Vérgez était le secrétaire particulier du cardinal argentin Eduardo Pironio, pour qui Bergoglio avait beaucoup d’estime.

Ce qui est inhabituel, en revanche, c’est la lettre par laquelle le pape a voulu expliquer l’ordination épiscopale de Vérgez.

Certains y ont vu une “excusatio non petita” ayant pour but de justifier l’attribution de l’épiscopat à un ecclésiastique particulièrement apprécié par le pape, même s’il exerce une fonction éminemment administrative à laquelle, en principe, on n’aurait plus tendance – d’après les intentions attribuées à Bergoglio lui-même – à associer la dignité épiscopale.

Pour d’autres observateurs, en revanche, la lettre expliquerait la valeur avant tout pastorale de cette nomination, à la lumière du fait que le gouvernorat compte des milliers d’employés qui doivent faire l’objet d’un suivi y compris dans le domaine spirituel, contrairement aux autres secrétaires “administratifs” qui ne sont pas encore évêques, comme ceux de l’APSA [Administration du patrimoine du siège apostolique] et de la préfecture des affaires économiques, qui n’ont pas une charge pastorale analogue.

Quelle que soit la véritable interprétation de la lettre de François, reste le fait que le secrétaire général du gouvernorat a reçu formellement, à partir de maintenant, une espèce de juridiction spirituelle sur les employés du Vatican, alors que, depuis la naissance de l’État de la Cité du Vatican, il était prévu à cet effet un vicaire général du pape chargé des fidèles qui se trouvent à l’intérieur des murailles léonines. Celui-ci se trouve être actuellement l’archiprêtre de la basilique vaticane, le cardinal Angelo Comastri.

Il s’agit en tout cas, pour cette affaire, d’un petit détail de la « révolution évangélique » entreprise à la curie par pape Bergoglio.

Le plus important est encore à venir.

Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350628?fr=y

 

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À propos des affaires Ricca et Chaouqui, d’autres détails sur www.chiesa :

> Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur (26.8.2013)

Et sur le blog Settimo Cielo :

> Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte (18.9.2013)

Sandro Magister termine l’article de son blogue italien par cette anecdote :

chaouqui

Parmi ses titres vantés, Chaouqui évite, cependant, d’inclure l’honneur mérité qui lui a été décerné en Août par l’Association Américaine Go-Topless :

« Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule assistante féminine nommé par le Vatican, d’avoir montré librement son torse nu. Il est temps de mettre fin à des millénaires de valeurs “morales” répressives imposées par l’Église catholique. Les droits topless (seins nus) égaux constitutionnels impliquent une véritable séparation de l’Église et de l’État ! Jour Go-Topless, le 25 août 2013 ».

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À propos des changements introduits jusqu’à présent à la curie romaine :

> Focus VATICAN

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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.

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Les derniers trois articles de www.chiesa :

18.10.2013
> Non au prosélytisme. Oui à la mission
Le premier est « une solennelle sottise », a dit pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l’expansion missionnaire de l’Église, racontées aujourd’hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu’ici ignorés.

15.10.2013
> Martini pape. Le rêve devenu réalité
Jésuite, archevêque de Milan et cardinal, il fut, au cours des pontificats de Wojtyla et de Ratzinger, celui de leurs opposants qui faisait le plus autorité et qui était le plus applaudi. Ses fidèles voient aujourd’hui en François l’homme qui a recueilli son héritage. Et qui le met en pratique.

11.10.2013
> Les aumônes et la liturgie, telles que François les veut
Il a envoyé son aumônier à Lampedusa parmi les réfugiés. Il a jeté le trouble chez les personnes attachées à la tradition. Le cri d’alarme d’un liturgiste « ratzingerien »

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Pour d’autres informations et commentaires, voir le blog que tient Sandro Magister, uniquement en italien :

> SETTIMO CIELO

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22.10.2013

 

 

Vatican d’Eux : Potins Cléricaux Conciliaires

with 10 comments

François Bergoglio

À l’occasion de la « solennité de la Toussaint », François ZérØ célèbrera la Synaxe à 16h au cimetière du Verano de Rome. (!!!)
Pour le 2 novembre, jour où l’Église commémore tous les fidèles défunts, aucune “messe” n’est annoncée. Cet anti-Pape ne participera qu’à un « moment de prière » dans les Grottes vaticanes, à 18h.
Est-on en train d’assister à l’officialisation de 50 années de dérives liturgiques ? C’est la question que se posent désormais bon nombre de “prêtres” (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) – et aussi de fidèles laïcs -, essentiellement de la jeune génération.

* * *

Un grand changement de société : autrefois, les fidèles venaient à la Messe avec un missel. (Oui, mais c’était « avant » !!!) Aujourd’hui, ils y viennent avec l’appareil photo. L’instrument indispensable pour une « participation active » à un spectacle qui fait passer la dimension proprement liturgique de la célébration au second plan pour bon nombre de fidèles, clercs y compris…

* * *

Les modes anti-liturgiques se succèdent.
Il y a quelques années, le « Je confesse à Dieu » avait disparu des messes (Synaxes conciliaires !!!). Depuis un certain temps, il a refait presque partout son apparition. Idem pour le rite du lavement des mains (le « lavabo »). Et qui se souvient des années où les prêtres (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) invitaient les fidèles à chanter avec eux le « par lui, avec lui et en lui » alors que le Siège apostolique avait clairement demandé de mettre un terme à cette pratique ? Aujourd’hui, cela ne se fait plus guère. Sauf peut-être dans quelques rares paroisses… retardataires.
Mais aujourd’hui, une nouvelle mode a cours : celle qui consiste à reprendre comme acclamation de l’Évangile l’ « alleluia » chanté avant l’Évangile.

* * *

Un prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre) explique pourquoi, selon lui, les “évêquesde France ne sont pas pressés de proposer une nouvelle version en français du Missel romain qui soit conforme au Missel de référence en latin.
Simplement parce qu’en publiant une nouvelle version, les “évêques” seraient obligés de dire aux “prêtres” qu’il faut s’en tenir au « nouveau » Missel pour célébrer l’Eucharistie.
« S’en tenir au Missel » ? Voici des années que cela ne se fait plus en France !
On devine donc le grand embarras de leur “épiscopat”.

* * *

« L’Église est apostolique à cause de son lien profond et constitutif avec les Apôtres, choisis, appelés et envoyés par Jésus. Elle est fondée sur leur prédication et l’autorité que Jésus leur a donnée.
Elle est comme un édifice formé de pierres vivantes que sont les chrétiens, et dont la pierre angulaire est Jésus. L’Église est apostolique en ce sens qu’elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit Saint, l’enseignement, le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres.
Elle conserve la Sainte Écriture, la doctrine, les Sacrements, le ministère des Pasteurs, de telle sorte que nous puissions être fidèles au Christ et participer à sa vie.
L’Église est apostolique, car elle est envoyée pour porter l’Évangile au monde entier.
Une Église qui s’enferme sur elle-même et sur son passé trahit sa propre identité.
Découvrons alors toute la beauté et la responsabilité d’être Église apostolique. » (papeFrançois ZérØ)

pagliaccio-francesco

* * *

La pastorale de papeFrançois ZérØ ne cesse d’interroger de nombreux fidèles qui ne se satisfont pas que du côté « people » de l’actuel pontificat et s’inquiètent de l’émergence d’un relativisme doctrinal conquérant au sein de l’église Conciliaire.
Lire ici l’analyse de Sandro Magister.

* * *

Entièrement nul et totalement vain

(selon les paroles mêmes de Léon XIII)

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory

Church of Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street, Soho, City of Westminster, London

Une première pour le “nouveau rite de la messe” que pourront célébrer d’anciens anglicans passés au catholicisme.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior

En 2009, Benoît XVI avait autorisé la création d’une structure ecclésiale propre à ces anglicans qui désiraient entrer dans l’Église catholique (l’église Conciliaire qui n’est pas l’Église catholique). Ce nouveau rite qui sera en usage est une adaptation des normes issues du « Book of Common Prayer » en usage dans le monde anglican depuis 1962 et de celles contenues dans le Missel Romain.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior
Jeudi soir (10 octobre 2013), la première messe catholique selon ce nouveau rite a été célébrée à Londres, plus précisément à l’église « Notre-Dame de l’Assomption et de S. Grégoire » à Soho.

« La messe a été célébrée par l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton. Elle a été offerte en l’honneur du bienheureux John Henry Newman, patron de l’ordinariat, dont la fête est le 9 Octobre. » Précise le site de l’ordinariat : http://www.ordinariate.org.uk/news.

John-Henry Newman by Sir John Everett Millais

Les décisions prises en 2009 par Benoît XVI permettent à ces fidèles de conserver leurs traditions anglicanes tout en étant en communion avec le Pape. L’ordinariat personnel de Grande Bretagne créé à cette occasion compte selon ses propres chiffres 1300 membres laïcs et 60 prêtres.
En 2011, a été érigé un ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles sous le nom de « Our Lady of Walsingham » ; en 2012 d’autres ordinariats ont vu le jour pour les États-Unis et l’Australie. À eux aussi il a été conseillé d’utiliser le nouveau rite.

The Roman Rite was officially introduced at the church of Our Lady of the Assumption and St Gregory, Warwick Street, London, on Thursday 10 October

(Communiqué de presse officiel de l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham)

Un nouveau texte de la messe catholique qui intègre des prières anglicanes centenaires dans le rite romain a été officiellement présenté dans une église de Londres, le jeudi 10 Octobre.

La nouvelle liturgie historique, connue comme l’utilisation de l’ordinariat, a été conçu pour les ordinariats personnels ….

(…)

Il [l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton] a commencé avec les mots de la prière commune du livre de l’église d’Angleterre, sanctifié par des générations d’anglicans :

« Dieu tout-puissant, à qui tous les cœurs soient ouverts, tous les désirs connus, et dont aucun secret caché sont : Nettoyer les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit, que nous pouvons parfaitement t’aimer et dignement magnifier ton saint Nom … »

D’autres passages du Livre de la Prière commune comprenait les Paroles de Consolation et la Prière de d’Approche Humble :

« Nous ne prétendons pas à venir à ce ton tableau, Ô Seigneur miséricordieux, confiants en notre propre justice, mais dans ton collecteur et grandes compassions … »

Les éléments traditionnels du Rite romain, comme le Dernier Évangile et les Prières préparatoires au Pied de l’Autel, les options dans l’utilisation de l’ordinariat, ont également été inclus.

Le sermon fut prêché par Mgr Andrew Burnham, Assistant de l’Ordinaire et membre du groupe de travail spécial mis en place par Rome qui a conçu la nouvelle utilisation.

Dans son homélie, Mgr Burnham a déclaré : « … Avons-nous, dans l’ordinariat, imaginé notre propre “herméneutique de la rupture” ? Certes, nous avons rompu avec l’église d’Angleterre, dans lequel la plupart d’entre nous avaient passé la plupart de nos vies. Nous avons rompu avec trop de la trajectoire de la révision liturgique anglicane moderne … Mais … nous avons plus vraiment découvert à la place de rupture “une herméneutique de la continuité”, c’est que nous avons trouvé un moyen de réunir éclat linguistique de Cranmer, et se sentir à la traduction , avec l’ancien Canon de la messe, prier partout en Angleterre depuis l’époque de saint Augustin jusqu’à la Réforme, c’est un millier d’années. Et que ce Canon continue d’être prié tout au long de l’Église universelle. Il y a une continuité pour vous. »

Mgr Burnham a conclu son homélie par ces mots : « Il y a plusieurs contextes dans lesquels l’utilisation de l’ordinariat sera en effet d’habitude. Il est d’autres où il sera célébré rarement. Mais cela fait partie de qui nous sommes, notre ADN anglicane, et ce que nous apportons, et il prendra sa place, aux côtés des Vêpres, et du “Festival of Nine Lessons and Carols”, comme quelque chose qui était autrefois simplement anglicane et fait maintenant partie de le trésor-boutique de toute l’Église universelle ».

La messe a été suivie d’une réception médiatique organisée par les Amis de l’Ordinariat Charité. (Voir les photos sur leur compte Flickr : http://www.flickr.com/photos/ukordinariate/sets/72157636413428123/)

* * *

Pour aller plus loin :

Ordinariate Expats : http://ordinariateexpats.wordpress.com/

Official Introduction of the Ordinariate Use

Personal Ordinariate of Our Lady of Walsingham : http://www.ordinariate.org.uk/home

http://www.ordinariate.org.uk/news

Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street sur Facebook : https://www.facebook.com/warwickst

* * *

L’église Conciliaire ordonne un séminariste marié

 

Le premier homme marié à devenir prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!) a été ordonné le 15 septembre en Grande-Bretagne. Uni à une certaine Janina, père de deux enfants, le Canadien Andrew Harding se préparait à devenir “prêtre anglican” — une dénomination protestante qui autorise le mariage de ses prélats — quand il s’est finalement tourné vers l’église Conciliaire. La permission de devenir “prêtre” lui a été spécialement accordée par le “pape” émérite Benoît XVI. Son ordination, dans l’église Notre-Dame des Victoires de Southwell, dans le Nottinghamshire, a été conduite par l’“évêque” (laïc conciliaire déguisé en pitre-évêque !!!) de Nottingham en personne, Malcolm McMahon. Le père Harding était auparavant un membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, créé justement par le “pape” démissionnaire pour accueillir les anglicans qui ont choisi de se tourner vers le catholicisme.

Ordination of Andrew HardingPour la première fois en Angleterre, un homme marié est devenu prêtre conciliaire (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!), sans avoir été ordonné auparavant dans l’église Anglicane. Andrew Harding, un Canadien marié et père de deux enfants a été ordonné le 15 septembre 2013 à Southwell.

Andrew Harding s’est tourné vers l’église Conciliaire lors de sa formation au sacerdoce anglican en Angleterre. Il a reçu une autorisation spéciale du “pape” émérite Benoît XVI pour être ordonné prêtre dans l’église Conciliaire (qui n’est pas l’Église catholique).

Le nouveau “prêtre” est membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, mis en place par Ratzinger-Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l’église Conciliaire.

Durant ce même week-end, “Mgr” Keith Newton, responsable de l’ordinariat a adressé une lettre aux fidèles les encourageant à soutenir le groupe en soulignant qu’un certain nombre de ses “prêtres” mariés avait connu une grande incertitude financière.

http://www.cath.ch/detail/un-séminariste-marié-ordonné-prêtre
 

Written by Cave Ne Cadas

octobre 21st, 2013 at 10:37 pm

Posted in église Anglicane,église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Joseph Ratzinger,Potins Cléricaux

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Vatican d’Eux : La pantalonnade de consécration au Cœur Immaculée de Marie… doublée d’une escroquerie

with one comment

ANNÉE DE LA <abbr>FOI</abbr> (Conciliaire !!!)

 

Yves DaoudalYves Daoudal est furieux !!!

En tant que “rallié” et pas trop partisan de François Ø (Bergo(go)glio ne veux pas qu’on l’appelle François Ier !!!) Yves Daoudal ne décolère pas et revient (par deux fois !) sur son blogue sur ce qui s’est passé dimanche 13 octobre 2013, à Rome…

—Aparté sur Yves Daoudal—

Qualifiant de géants les “papes” Jean-Paul II et Benoît XVI, Yves Daoudal est en revanche très critique à l’égard de François Ø (voir ICI ce qu’il en pensait au moment de son élection) et Paul VI. Il ne croit pas que le Pape soit forcément désigné par l’Esprit Saint (!!!) et donc le meilleur possible mais plutôt comme l’affirmait le Cardinal Joseph Ratzinger en 1997 dans le périodique L’Avvenire : « Probablement l’unique sécurité qu’il offre (l’Esprit Saint) est que la chose ne puisse être complètement ruinée. Il y a trop d’exemples de Papes que l’Esprit-Saint n’aurait évidemment pas choisis. »

 

« Tromperie », « déviation doctrinale », « sabotage », « pantalonnade »… les mots d’Yves Daoudal sont durs…mais sont peut-être encore en dessous de la réalité !!! escroquerie conciliaire…pensons-nous !!! (Les accentuations sont de nous ; attention ! le langage qui suit est conciliaire…)

François Zéro place Saint-Pierre, le dimanche 13 octobre 2013

François Zéro-Bergo(go)glio prononce un “acte de confiance” à la Vierge place Saint-Pierre.

L’erreur

Je reviens sur ce qui s’est passé dimanche à Rome, parce que c’est important.

Doublement important.

D’une part il y a la tromperie.

Des communautés catholiques, des épiscopats entiers, à travers le monde, ont accompli dimanche des actes de consécration au Cœur Immaculée de Marie « en union avec le pape » à Rome. Parce que Radio Vatican avait annoncé (ICI) un acte de consécration. Avant de souligner trois jours plus tard qu’il ne s’agissait pas de consécration et que le Vatican insistait sur ce point. Mais c’était trop tard. Après coup, l’agence Zenit a osé tenter de faire croire qu’il s’agissait d’une « véritable consécration » même si le mot n’était pas prononcé. Mais il ne s’agissait pas seulement du mot. La prière prononcée par le pape n’avait rien à voir avec une consécration. Par elle on ne consacrait rien, on ne donnait rien, on ne promettait rien à la Sainte Vierge. On disait uniquement qu’on avait confiance en elle…

D’autre part et surtout il y a la déviation doctrinale qui sous-tend cette tromperie.

Les théologiens qui ont repris le dessus après avoir été marginalisés par Jean-Paul II et Benoît XVI ont réussi à imposer leur thèse que l’on ne peut consacrer ce que l’on est et ce que l’on a qu’à Dieu seul. Ils l’ont réussi parce que le nouveau pape est de leur bord. (Voir aussi Sandro Magister, qui a enfin complètement compris : Martini pape. Le rêve devenu réalité.)

À priori la thèse est correcte, et même évidente. On ne peut « consacrer » qu’à Dieu. Mais c’est oublier toute la tradition, c’est oublier qu’il y a une Mère de Dieu. C’est oublier (volontairement) que toute grâce passe par la Mère de Dieu, et que l’on ne va à Dieu que par sa Mère. (En gras par Y.D.) C’est rejeter tous les théologiens de la doctrine mariale, de saint Jean Damascène à saint Maximilien Kolbe.

Ce n’est pas sauver le « christocentrisme » que de nier la possibilité d’une consécration à Notre-Dame. C’est au contraire faire un affront au Christ. Car tout ce qui honore Marie rejaillit en gloire christique. Non pas que l’on puisse ajouter à la gloire du Fils du Père, puisqu’elle est infinie, mais l’on peut ajouter à la gloire précisément du Christ venu sur terre pour nous sauver. Tout ce qui fait honneur à Marie rehausse la gloire du Christ. Tout ce qui honore la Mère est à l’honneur de son Fils. Tout ce qui est consacré au Cœur Immaculé de Marie est mis en dépôt éternel dans le Cœur du Christ, le Sacré Cœur.

Il y a une totale communion entre le Cœur Immaculé et le Sacré Cœur (c’est ce que nous disions hier…« Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés ») : ce qui est consacré à l’un est ipso facto consacré à l’autre. Elle est la Mère de Dieu.

L’épisode de dimanche nous ramène (une fois encore) aux années 60. Quand les théologiens à la mode expliquaient qu’au nom du christocentrisme il ne fallait pas qu’il y ait un document spécifique du concile sur la Sainte Vierge, puis qu’il ne fallait pas la proclamer « Mère de l’Église ». On parle souvent de Paul VI à propos de François, et lui-même évoque souvent Paul VI. Mais Paul VI est le pape qui, à la dernière session du concile, face aux théologiens à la mode et à la majorité des évêques qui les suivait, proclama solennellement Marie Mère de l’Église.

Le « christocentrisme », c’est l’argument des protestants contre toute la théologie mariale : il est bien évident qu’il n’y a pas pu y avoir d’assomption de la Sainte Vierge, puisque personne d’autre que le Christ ne peut s’élever au ciel corps et âme ; il est bien évident qu’il ne peut pas y avoir d’Immaculée Conception, puisque seul le Christ a pu avoir une conception immaculée ; il est bien évident qu’on ne peut consacrer qu’au Christ, puisque seul le Christ est Dieu.

« Après cela il faut dire, en vérité, avec les saints : De Maria nunquam satis : de Marie jamais assez » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).

* * *

La statue de Notre-Dame de Fatima

La statue de Notre-Dame de Fátima portée place saint Pierre.

La veille, Yves Daoudal avait déjà lancé les premières salves :

Totale confusion

Je ne voulais pas parler du sabotage (parce que c’était simplement un de plus) de la journée mariale qu’avait voulue Benoît XVI le 13 octobre dans le cadre de l’Année mariale, entre le bastringue années 60 revu télé-Berlusconi années 80, qui était censé être un « Rosaire », et une prière mariale qui était censée être un acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie, sans l’être tout en l’étant…

Mais la vérité oblige.

Je ne sais pas pourquoi certains ont absolument voulu que la prière devant la statue de Notre-Dame de Fatima fût une « consécration ». Ce fut annoncé comme tel par Radio Vatican et l’agence Zenit. Toutefois, si Radio Vatican, le 8 octobre, annonçait « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », la même radio du Vatican disait trois jours plus tard que le pape « prononcera un “acte de confiance” à la Vierge » et précisait : « Au Vatican, on insiste pour dire cependant que cette démarche du pape n’est pas à proprement parler une “consécration du monde au cœur immaculé de Marie”. »

Ce lundi, il n’y a donc aucune allusion à une quelconque consécration sur le portail News.va, et il faut aller voir l’article sur la messe d’hier, intitulé « Le Pape : “Que la Vierge Marie aide les hommes à se laisser surprendre par Dieu” », pour trouver in fine la « prière de confiance » dite par le pape.

Ce lundi on peut lire d’autre part sur le site de l’agence Zenit un très long texte, intitulé « Une véritable consécration du monde au Cœur immaculé de Marie », qui prétend expliquer que François a fait comme ses prédécesseurs en utilisant en italien l’expression « acte de confiance » (affidamento) qui veut dire en fait « acte de consécration ». L’agence Zenit ne peut toutefois pas gommer complètement le fait que Benoît XVI et Jean-Paul II parlaient de « consécration » (en italien) – mais elle ose le faire pour l’acte de Pie XII en 1942.

Or bien entendu Pie XII avait utilisé, en italien, le mot de « consécration ». Et Benoît XVI aussi. Quant à Jean-Paul II, il avait dit 14 fois le mot consacrer ou consécration (oui, en italien), dans son acte du 25 mars 1984.

Donc il est totalement faux de prétendre que François a fait comme ses prédécesseurs et qu’il aurait bel et bien consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie même s’il n’a pas employé le mot (ni celui de « monde », du reste).

Le plus grave n’est pas dans cette pantalonnade où l’on tente de faire prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple chrétien (conciliaire, commence par c**) (et ça marche, si j’en crois certaines réactions). Le plus grave est que François n’a pas fait d’acte de consécration parce que les théologiens à la mode ont décidé qu’il ne pouvait pas y avoir de consécration à la Vierge. C’est ce que nous apprenait Radio Vatican après son brusque retournement : « Mgr Rino Fisichella a ainsi expliqué à I.MEDIA qu’il existait un “débat théologique très fort” sur la signification du terme “consécration” et qu’il avait été abandonné par Jean Paul II après son Encyclique Redemptoris mater de mars 1987. Au préalable, en mai 1982 à Fátima, puis en mars 1984 au Vatican, le pape polonais avait publiquement prononcé des actes de consécration du monde à la Vierge Marie. »

Donc Jean-Paul II n’avait pas encore compris, avant 1987, le véritable sens du mot « consécration ». On ne peut pas lui jeter la pierre, puisque aucun pape avant lui ne l’avait compris non plus, y compris ce pauvre Pie XII. (Hi, hi, hi…il est drôle cet Y.D. !!!)

Mais ce qui est stupéfiant est que, après cela, Benoît XVI ne l’ait pas compris non plus, lui, qui, le 12 mai 2010, à Fatima, a consacré les prêtres au Cœur Immaculé de Marie…

Bref, enfin vint François, qui allait rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs…

N.B. 1 : Les théologiens dont il est question ne savent pas (rejettent) ce que veut dire « Mère de Dieu ».

N.B. 2 : Si vous entendez crier saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Maximilien Kolbe (et le bienheureux Jean-Paul II si lié à l’un et à l’autre), c’est normal. On leur arrache, on veut nous arracher, la vraie dévotion à Marie, canal du salut.

Sources :

L’erreur : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/15/l-erreur-5196999.html

Totale confusion : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/14/totale-confusion-5196085.html

* * *

Le “Pape” émérite Benoît XVI a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima…

…et Yves Daoudal de rajouter sur son blogue :

Finalement…

Il y a peut-être eu une consécration papale du monde au Cœur Immaculé de Marie…

Le "Pape" émérite Benoît <abbr>XVI</abbr> a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima

 

Les journaux portugais  avaient annoncer ceci :

La Statue de Notre Dame de Fátima se rend à Rome à la demande de deux papes

Le 13 Octobre, devant l’image de Notre-Dame de Fátima, le Pape Francisco fera, à Rome, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.

Lusa 18h59, 12 Août, 2013

Capela das Aparições (Fátima)

Chapelle des Apparitions dans le Sanctuaire de Fátima

L’image de la Vierge Marie va quitter la Chapelle des Apparitions et va se rendre à Rome pour la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.

Papes Benoît et François ont demandé que l’image de Notre-Dame du Rosaire, vénérée dans la chapelle des Apparitions dans le sanctuaire de Fátima, soit l’icône de la Journée Mariale, qui aura lieu à Rome.

La première demande est venue du pape émérite Benoît XVI, et plus tard renforcé par l’actuel chef de l’Eglise catholique. C’est la première fois que l’image sera absente d’un grand pèlerinage, a déclaré le recteur du Sanctuaire de Fátima.

« On ne dit pas non au pape n’est pas », a déclaré l’évêque de Leiria-Fátima, António Marto, donc, « en réponse à la volonté du Saint-Père Francisco (…) l’image sera à Rome les 12 et 13 Octobre à la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation », selon un communiqué de presse du sanctuaire.

Le 13 Octobre, avec l’image de Notre-Dame, le pape Francisco fera la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.

La réunion est un événement majeur dans le calendrier des célébrations du pape prévue dans l’Année de la Foi, et réuniront à Rome des centaines de mouvements et institutions liées à la dévotion mariale.

Dans une lettre adressée à l’évêque de Leiria et Fátima, António Marto, le président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Rino Fisichella, a souligné que « toutes les spiritualités mariales ecclésiales » sont invitées au voyage que propose le Octobre 12, un pèlerinage au tombeau de l’apôtre saint Pierre, et le lendemain, à la célébration eucharistique présidée par le pape.

« C’est un vif désir du Saint-Père que la Journée Mariale peut avoir comme signe spécial l’une des icônes mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier, et pour cela, nous avons pensé à la statue originale aimée de Notre-Dame de Fatima » Rino Fisichella a-t-il écrit.

Le Sanctuaire de Fátima a annoncé que l’image de Notre-Dame va quitter le Sanctuaire de Fátima, au Portugal, dans la matinée du 12 Octobre et revenir l’après-midi du 13.

« À sa place, dans la chapelle des Apparitions, sera placée la première image de la Vierge pèlerine de Fátima, qui trône dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire depuis le 8 Décembre 2003. » dit la déclaration.

http://expresso.sapo.pt/imagem-de-fatima-viaja-ate-roma-a-pedido-dos-papas=f825719