L’église Conciliaire « Singe de l’Église » (de Dieu), comme « Singe de Dieu » a-t-on dit du Démon « prince de ce monde » (démon et monde, ce sont les mêmes lettres, et de fait, il revendique d’être « prince de ce monde »)… se met aux Sondages d’opinion – attribut de la démo(n)cratie et outil de manipulation de l’opinion – sur un des points de la Révélation : le modèle du mariage indissoluble prêché par Notre Seigneur Jésus-Christ.
« La démocratie apparaît le lieu idéal pour que s’y dissimule et s’en serve le Prince des Ténèbres, qu’elle soit libérale, dictatoriale, ou révolutionnaire. D’où la Démoncratie. Les faits, les témoignages sont là pour en fournir la démonstration évidente à tout lecteur de bonne foi, à moins de faire partie de ces « idiots utiles » qu’affectionne notamment la Franc-maçonnerie. » (François Marie Algoud in Histoire et actualité du satanisme. La démoncratie)
La Sainte Écriture nous dit : « le serpent était le plus rusé de tous les êtres vivants que Dieu avait créés » (Gen. 3-1) Témoin par sa victoire sur Adam et Ève qui étaient pourtant supérieurs à tous leurs descendants par leur intelligence, par leur science et par leur sainteté … le démon est habile pour atténuer les fautes, pour les faire oublier, pour diminuer la laideur du vice ou les attraits de la vertu. Il endort ses victimes. Il trompe les bons eux-mêmes en se transformant en ange de lumière. Le démon décourage les âmes … et de concession en concession arrachées avec une infatigable persévérance, il conduit les âmes à la capitulation totale. Il veut faire des hommes des fidèles de satan. Sa force : Le démon est fort par le nombre…
Les sondages servent-ils donc à manipuler l’opinion ? Font-ils la vérité par le nombre ?
Les sondages d’opinions sont un mode d’expression démo(n)cratique qui permet d’exprimer la « volonté populaire », qui permet de « donner la parole » au peuple…
À défaut d’exprimer l’opinion publique, qui en réalité est elle-même un artefact, les sondages d’opinion sont une modalité du travail de construction de l’opinion publique : ils parviennent eux-mêmes à donner à l’opinion publique sa forme particulière. Ils s’imposent effectivement comme donnant une norme à l’opinion publique, une norme prétendue exister d’elle-même, alors même qu’elle est construite par les sondages. Produire quelque chose en faisant croire que celle-ci existe par elle-même, naturellement, telle est la méthode subtile utilisée.
En voici la preuve aujourd’hui avec cet article du vaticaniste conciliaire Sandro Magister de « L’espresso » :
(Le langage de cet article est bien-sûr tout à fait conciliaire et donc à lire avec le décodeur “église Conciliaire≠Église catholique”…)
(Note : le signe ≠ dit en Sciences : différent [not equal])
Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome
Le synode à la croisée des chemins,
à propos des remariages
La pression des sondages d’opinion. La leçon de l’Histoire. Le dilemme de l’Église : se conformer à la modernité ou s’en tenir fermement au « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » ?
par Sandro Magister
ROME, le 7 février 2014 – La zone germanophone a été la plus rapide pour répondre au questionnaire envoyé par le Vatican en vue du synode consacré à la famille, mais également pour rendre publiques les réponses.
Les “évêques” suisses ont même fait encore davantage : ils ont composé un questionnaire encore plus détaillé et ils ont confié le sondage à l’institut de sociologie pastorale de Saint-Gall. Celui-ci a recueilli environ 25 000 réponses, dont une grande partie a été transmise par Internet et provenait de citoyens des cantons de langue allemande.
Les résultats ont été diffusés le 3 février. Et, le lendemain, les “évêques” d’Allemagne faisaient de même.
En mettant en évidence, dans un cas comme dans l’autre, l’avalanche de “oui” à propos de l’un des points cruciaux : la communion des divorcés remariés et la reconnaissance de leur second mariage par l’Église.
Ce n’est pas tout. Lorsqu’ils ont présenté les résultats de ce sondage, les “évêques” des deux pays ont eux-mêmes appelé de leurs vœux « une nouvelle approche en ce qui concerne la morale sexuelle catholique », étant donné que « les fidèles ne comprennent plus les arguments de l’Église à propos de ces questions ».
Une opinion qui gagne du terrain y compris chez les “évêques” et les “cardinaux” est que la famille classique, indissoluble, composée d’un père, d’une mère et d’enfants, tend à disparaître. Même parmi les catholiques « il y a des couples séparés, des familles élargies, beaucoup d’entre eux élèvent leurs enfants sans avoir de partenaire ; il y a le phénomène des mères porteuses, il y a les mariages sans enfants, sans oublier les unions de personnes de même sexe ». C’est ce qu’a affirmé le “cardinal” Oscar Rodriguez Maradiaga – coordinateur du groupe de huit “cardinaux” “conseillers” de François – à l’occasion de l’interview choc qu’il a accordée au « Kölner Stadt-Anzeiger » le 20 janvier, dans laquelle il a donné la parole au grand nombre de personnes qui ont les mêmes idées que lui et associé le “pape” lui-même à ces idées.
La famille à l’ancienne n’existe plus. (!!!) Tout est nouveau. (!!!) Par conséquent l’Église doit, elle aussi, apporter des réponses qui soient nouvelles et « en accord avec notre temps », des réponses qui « ne peuvent plus être fondées sur l’autoritarisme et le moralisme », a tranché Maradiaga.
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Mais est-il vraiment exact que la situation actuelle soit inédite et que l’Église s’y trouve confrontée pour la première fois ?
Pas du tout. Lorsque l’Église a commencé son cheminement historique, dans le cadre de la civilisation romaine des premiers siècles de notre ère, elle s’est trouvée confrontée à des relations entre les sexes et entre les générations qui n’étaient pas moins multiformes qu’aujourd’hui et à des modèles familiaux qui ne coïncidaient certainement pas avec le modèle du mariage indissoluble prêché par Jésus.
Aux chrétiens de cette époque-là, l’Église proposait un modèle de mariage qui était non pas “vieux” mais très nouveau et très exigeant.
Et, lorsqu’elle proposait cette nouveauté révolutionnaire, elle devait se frayer à grand-peine un chemin dans une forêt de situations de fait qui la contredisaient et qui pouvaient même conduire à donner une application pratique, dans certains lieux et à certains moments, à l’ »exception » perçue par certains dans les propos énigmatiques tenus par Jésus en Matthieu 19, 9 : « Quiconque répudie sa femme, si ce n’est pour ‘porneia’, et en épouse une autre, commet un adultère ».
Il n’est donc pas étonnant que, au cours de ces premiers siècles, on puisse trouver, dans les écrits des Pères de l’Église et dans les canons des conciles, des traces d’une pratique de pardon à l’égard de ceux qui ont contracté un second mariage après s’être séparés de leur premier conjoint et de leur réadmission à l’eucharistie après une période de pénitence plus ou moins longue.
Parmi les chercheurs qui ont affirmé l’existence de cette pratique, on peut citer Giovanni Cereti – dont les thèses ont trouvé un écho lors du synode des évêques de 1980, consacré à la famille – et des patrologues connus tels que Charles Munier, Pierre Nautin, Joseph Moingt, sans oublier l’Américain John T. Noonan, juriste renommé et spécialiste de la doctrine et de la pratique canonique en matière de mariage au cours de l’Histoire.
D’autres chercheurs ont au contraire contesté le bien-fondé de cette thèse. Celui qui la critique le plus catégoriquement est Henri Crouzel, jésuite et patrologue réputé. De même un autre jésuite et patrologue, Gilles Pelland, Canadien, considère qu’il est difficile de prouver, documents à l’appui, que, dans les premiers siècles, on accordait effectivement le pardon et on donnait la communion à ceux qui s’étaient séparés de leur conjoint et qui s’étaient remariés.
Une étude que Pelland avait consacrée précisément à cette question a été incluse par la congrégation pour la doctrine de la foi dans un livre intitulé « Sulla pastorale dei divorziati risposati » [La pastorale des divorcés remariés], publié par la Maison d’Édition du Vatican en 1998 et réédité récemment, avec une introduction de Joseph Ratzinger, qui était à l’époque préfet de cette congrégation :
Cette introduction de Ratzinger, publiée à nouveau dans « L’Osservatore Romano » du 30 novembre 2011, est d’une grande objectivité dans la formulation du problème posé par les études citées :
« On affirme que le magistère actuel ne s’appuierait que sur un filon de la tradition patristique, mais non pas sur tout l’héritage de l’Église ancienne. Si les Pères s’en sont clairement tenus au principe doctrinal de l’indissolubilité du mariage, certains d’entre eux ont toléré, sur le plan pastoral, une certaine souplesse devant des situations particulières difficiles. Sur cette base, les Églises orientales séparées de Rome auraient développé plus tard, à côté du principe d’acribie, de la fidélité à la vérité révélée, le principe de l’économie, c’est-à-dire de la condescendance bienveillante, dans des circonstances particulières difficiles. Sans renoncer au principe de l’indissolubilité du mariage, elles permettraient, dans des cas déterminés, un deuxième et même un troisième mariage qui, par ailleurs, est différent du premier mariage sacramentel et est marqué du caractère de la pénitence. Cette pratique n’aurait jamais été condamnée explicitement par l’Église catholique. Le Synode des évêques de 1980 aurait suggéré d’étudier à fond cette tradition, afin de mieux faire resplendir la miséricorde de Dieu. »
Tout de suite après Ratzinger ajoutait ceci :
« L’étude du père Pelland indique dans quelle direction il faut chercher la réponse à ces questions ».
En effet, Pelland nie que, au cours des premiers siècles, on ait appliqué la présumée “exception” de Matthieu 19, 9. Et il interprète de manière différente les textes des Pères et des conciles que Cereti cite à l’appui d’une pratique de pardon des divorcés remariés. Mais, ici ou là, il fait comprendre que les arguments pour et contre sont, les uns comme les autres, falsifiables. Et il rappelle que, dans un cas au moins – celui d’un prisonnier de guerre disparu depuis longtemps qui revient chez lui et trouve sa femme remariée – même un pape comme saint Léon le Grand « a été beaucoup plus loin que l’Église n’accepterait de le faire aujourd’hui « .
De plus, Pelland note que, dans les livres pénitentiels du haut Moyen Âge « une jurisprudence libérale était appliquée dans de nombreuses circonstances » aux divorcés remariés, avec des traces évidentes dans les lois canoniques réunies dans le décret de Gratien.
C’est avec le pape Grégoire VII, au XIe siècle, que l’on a commencé à combattre de manière systématique cette pratique en Occident.
Ainsi le concile de Trente, au XVIe siècle, a-t-il trouvé une discipline en matière de mariage qui était désormais consolidée, absolument opposée aux seconds mariages, alors que dans les Églises d’Orient, au contraire, ceux-ci étaient, pendant le même temps, entrés dans les mœurs.
Au cours de ce concile, certains évêques, au nombre desquels le cardinal Del Monte, légat pontifical, proposèrent d’interpréter Matthieu 19, 9 et certains textes patristiques comme une autorisation de contracter un second mariage. Leur thèse fut repoussée. En tout cas le concile de Trente évita de condamner comme hérétique la pratique adoptée par les grecs.
Au “concile” “Vatican II”, il y eut au moins un évêque, le melkite Elias Zoghby, archevêque de Baalbek, pour poser à nouveau la question. Et un autre “évêque” essaya de nouveau lors du synode de 1980 consacré à la famille. Dans un cas comme dans l’autre, sans succès.
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Quelle est donc la leçon qu’il faut tirer de l’Histoire, à propos de la communion des divorcés remariés ?
Dans son introduction à l’ouvrage cité plus haut, Ratzinger ne nie pas qu’il y ait eu des moments et des lieux où, même en Occident, les seconds mariages ont été admis.
Mais il voit dans les faits historiques une ligne de développement précise. Une sorte de retour aux origines.
Les origines – écrit-il – ce sont les paroles sans équivoque qui ont été prononcées par Jésus à propos de l’indissolubilité du mariage. Ce sont des paroles « sur lesquelles l’Église n’a aucun pouvoir » et qui excluent clairement le divorce suivi d’un nouveau mariage.
Voilà pourquoi « dans l’Église, au temps des Pères, les fidèles divorcés et remariés n’ont jamais été admis officiellement à la sainte communion après un temps de pénitence ». Toutefois il est également vrai – reconnaît Ratzinger – que l’Église « n’a pas toujours rigoureusement refusé, dans tel ou tel pays, des concessions en la matière ». Et il est vrai que « certains Pères – Léon le Grand, par exemple – ont cherché des solutions ‘pastorales’ pour de rares cas-limites ».
En Occident, cette « flexibilité et cette disponibilité accrues au compromis dans le cas de situations matrimoniales difficiles » se sont étendues et prolongées jusqu’au XIe siècle, particulièrement « dans les mondes français et germanique ».
En Orient, cette tendance a été encore plus prononcée et plus répandue et « une pratique de plus en plus libérale » s’est imposée jusqu’à nos jours.
Au contraire, à partir du XIe siècle, en Occident, « la manière de voir originelle des Pères fut remise à l’honneur grâce à la réforme grégorienne ».
Ce retour aux origines « a trouvé une sanction au concile de Trente et il a été de nouveau proposé comme doctrine de l’Église lors du concile Vatican II ».
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Cela, bien entendu, c’est la leçon qui a été tirée de l’Histoire par Ratzinger ou par ceux suivent ses traces, comme l’actuel préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard L. Müller :
C’est également la ligne du magistère officiel de l’Église, dont le plus récent document de fond à ce sujet est la lettre relative à la communion des divorcés remariés qui a été adressée aux “évêques” par la congrégation pour la doctrine de la foi en 1994, avec l’approbation et par décision du “pape” Jean-Paul II :
Cependant il y a également des gens qui, à l’instar de Giovanni Cereti et d’autres chercheurs, expriment le souhait que l’Église retrouve aujourd’hui la volonté, qu’elle a eue dans le passé, de pardonner le péché et d’admettre de nouveau à la communion, après une période de pénitence, les divorcés remariés. En étendant à l’Occident une pratique semblable à celle qui est actuellement en vigueur dans les Églises d’Orient.
Le “pape” François a donné l’impression d’une ouverture en ce sens lorsque, au cours de l’interview qu’il a donnée dans l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro, le 28 juillet 2013, il a ouvert et refermé « une parenthèse » – selon les propres termes qu’il a utilisés – à propos des orthodoxes qui « donnent une seconde possibilité de mariage ».
Il reste maintenant à voir si, lors du prochain synode, l’“Église de Rome” osera abandonner la ligne qu’elle a suivie jusqu’à présent et si, au cas où elle déciderait de changer d’orientation, elle voudra prendre elle-même la décision et se charger de mettre en œuvre, ce qui sera très difficile, une pratique canonique de pénitence, de pardon et de communion pour les divorcés remariés, qui en même temps ne soit pas en contradiction avec ce que le Nouveau Testament dit à propos du mariage.
Ou bien si ce qui prévaudra, ce sera le sentiment de miséricorde qui est désormais dominant dans l’opinion publique, mais également dans la hiérarchie : celui d’un feu vert inconsidéré accordé au libre-arbitre de chaque individu, avec accès “ad libitum” à la communion, la loi n’étant dictée que par la conscience de chacun.
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Pour des informations plus détaillées à propos de la pratique de l’Église au cours des premiers siècles :
Et sur le CatholicaPedia Blog :
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C’est tout de même dingue, on ne se pose même plus la question de savoir la vérité, seul compte les plus basses émotions, et en l’occurrence, s’attirer la complaisance du monde impie.
Tout ce qui les intéresse, c’est de trouver une justification au remariage en cherchant des preuves de transigeance de la part des Pères de l’Église. Retournement total. S’il se trouvait des transigeances, et effectivement de tout temps les clercs de l’Église ont été plus que lâche dans cette « question » du remariage, alors il faudrait justement les combattre avec force.
Au sujet du remariage, nul besoin de prêtres et de raisonnements fallacieux pour être fixé, la parole de Jésus-Christ nous suffit, et elle est claire, limpide, sans équivoque pour peu qu’on veuille le reconnaître.
En vérité le remariage n’existe pas. Si l’on considère avant toute chose le mariage, car c’est lui le véritable sujet, cela n’est pas difficile à comprendre, seulement le problème est que très peu maintenant on la bonne définition de celui-ci, c’est à dire comme il apparaît aux yeux de Dieu, son concepteur.
Qui prend et qui est pris ? Il y a deux acteurs ayant deux rôles absolument différents. Ce n’est pas la femme qui prend l’Homme, mais bien l’Homme qui prend la femme. La femme est donc prise, dans le mariage, et pour qu’elle le soit, il faut qu’elle soit libre d’être prise, c’est à dire entre autres, que son Père, étant encore son Chef, lui autorise, et par dessus tout, le fait qu’elle n’aie connu personne, qu’elle ne fut point souillée, déjà prise, donc absolument vierge. Condition sine qua non, rien de moins.
L’Homme en revanche, n’est pas celui qui est pris, il ne doit pas nécessairement être vierge, de plus, s’il ne peut pas se « remarier », il a tout les pouvoirs pour contracter plusieurs mariages, et donc d’entretenir plusieurs femmes, comme l’on fait bon nombre de personnages de l’Ancien Testament.
Le divorce est lui aussi une immense escroquerie, la femme qui accepte le mariage par son « oui » ne peut ensuite se soustraire à son devoir. Quoiqu’il arrive, elle restera mariée, en tout cas jusqu’à ce qu’elle soit jugée, et peut-être jetée au feu éternel, si elle n’a pas fait la volonté de Dieu, qui revient à faire la volonté de son Mari.
Et quant à la répudiation, bien qu’elle rompt aucunement le mariage, il est tout à fait logique de considérer qu’une femme ayant trompé son Mari, s’étant donc souillée, et par là ne pouvant plus être digne du lit conjugal (Qui prend, qui est pris ?) se fasse renvoyer par son Chef (Qui s’il le veut pourra en prendre une autre plus digne et dévoué à son devoir). Il fut un temps où les villages de femmes existaient, et l’on peut même envisager dans certains cas une peine de mort bien salutaire. Et comme la parole de Notre-Seigneur l’exprime bien, la répudiation n’est que l’affaire de l’Homme.
Au sujet des sondages, on me communique par eMail un Sondage troublant mais pas étonnant :
Dossier dans LE MONDE : sondage troublant…
> > Une véritable bombe : la publication des résultats de l’enquête annuelle publiée chaque année dans le Monde, menée par l’institut Opinionway et le Centre de Recherche Politique de Sciences Po, intitulé « Baromètre de la confiance politique ».
Les résultats : Vague 5 – janvier 2014 : http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/les-resultats-vague-5-janvier-2014/
> > C’est la 5e édition mais, pour la première fois cette année, le 13 janvier, la presse n’en a dévoilé que 41 pages sur 84.
> > Ça a mis la puce à l’oreille de Valeurs actuelles qui s’est demandé ce qu’on voulait nous cacher, et s’est procuré les résultats de l’enquête, qu’elle publie dans son n° 4026 (de Valeurs actuelles).
> > Les résultats sont stupéfiants, c’est un séisme politique. En voici le résumé fidèle :
> > 75% des Français ne font plus confiance à l’État, ni à la république.
> > 88% rejettent catégoriquement les partis politiques.
> > 87% jugent que Hollande n’a pas l’étoffe d’un président, ça c’est moins étonnant.
> > 61% sont prêts à manifester, alors qu’ils n’étaient que 30% en 2010 !!
> > 71% ne font pas confiance aux syndicats.
> > Mais la stupeur :
> > 50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections ».
> > Traduction en clair : un roi ou un dictateur, ou du moins un pouvoir personnel fort.
> > 12% souhaitent même que l’armée dirige le pays !!
> > Ça c’est du jamais vu depuis 200 ans et ça montre la crise où ces gouvernements d’énarques coupés du pays réel, et d’hommes politiques profiteurs de droite ou de gauche ont plongé le pays.
> > Sans surprise,
> > 36% placent Sarkozy en tête,
> > 34% Marine Le Pen, tous les autres hommes politiques de tous bords sont très loin derrière.
> > 67% pensent qu’il y trop d’immigrés en France,
> > 50% sont pour le rétablissement de la peine de mort (ils n’étaient que 35% en 2011).
> >
> > Quelles que soient les réflexions que nous suggèrent ces résultats, on voit en tout cas à quel degré de crise profonde nous a mené la politique de ces dernières décennies.
> > Quant à l’UMP, si elle veut revenir au gouvernement, elle ferait bien d’en tirer les leçons :
> > les Français ne veulent plus être gouvernés par les énarques, ils aspirent à un changement radical.
À MÉDITER
Méditons…méditons cher Cave…..mais restons sur nos gardes car les leurres démoniaques sont à l’heure actuelle d’une puissance inégalée telle qu’elle s’apparente véritablement à un châtiment….la France étant particulièrement visée en tant qu'(ex) fille aînée de l’Église…
Sans Dieu et son intervention nous ne pouvons (plus) rien faire ! Mais (rassurez-vous ! 😆 ) nous pourrons continuer à voter, à nous agiter en tous sens et croire en notre supposée bonne volonté contre-révolutionnaire… Illusions que tout cela….
J’invite tous nos amis, pour bien prendre conscience de tout cela, à aller jeter un petit coup d’œil (prudent of course!!! 😈 ) sur le dernier article du blog La Question.
Certes, nous revoilà sur le plan religieux…ou plus exactement sur le plan politico-religieux ! Car en réalité tout se tient et l’Enfer sait où et comment utiliser ses leurres les plus puissants…
Sur ce blog « intégriste » tenu par un « esprit » qui n’est pas celui de notre maison, ils y liront, médusés, un excellent (trop excellent peut-être ??!) sermon d’un certain « abbé » (?) conciliaire qui se fait remonter les bretelles par « son évêque » auxiliaire , un certain Sieur Renaud de Dinechin (cela sonne pourtant bien dans ces milieux tradi-mondains !)… Ce bougre d’imposteur qui se prétend évêque de la Sainte Église Catholique a censuré l’homélie de l’ « Abbé » (?) Eric Iborra car il l’a jugée non conforme avec les idéaux de Sa Secte conciliaire…. Comme il a raison !!!
Et si, des deux clercs (?), il y en a un qui n’a rien compris au film c’est bien ce malheureux « abbé » (?) qui s’est pourtant donné bien du mal à commettre ce petit bijou ultra-réactionnaire qu’il convient de lire de près car il contient beaucoup de bonnes choses même s’il est nécessaire (mais je laisse à d’autres le soin de le faire !) de chercher la petite bête à l’ « Abbé » sur des points de détail !
Nous avons là l’exemple typique des contradictions (le mot est faible !) de cette fausse majorité traditionnelle et, qui plus est ralliée, de fait sinon de cœur… Ce qui, ici, n’est pas pour nous surprendre, loin s’en faut et nous resterions dans la banalité ou presque si nous ne poussions pas un peu plus loin nos méditations en nous interrogeant sur la nature quasi-transcendante des leurres diaboliques à l’égard des problèmes religieux, politiques, économiques et « sociétaux » de notre pitoyable monde moderne….
Alors, d’instinct, je me méfie des trop belles « réactions » de nos contemporains qui, comme trop souvent, viendront alimenter tout ce qui contribue à la désorientation diabolique des hommes de notre temps.
Mais je vous laisse poursuivre vos méditations, chers amis lecteurs….
J’ai sans doute été un peu trop bavard…..
Ce qui est significatif c’est que le pouvoir en place, malgré ces éléments qui devrait l’inciter à « lâcher du lest » (2 pas en avant, 1 pas en arrière), ce pouvoir là accélère et durcit malgré tout ses actions qui le rendent pourtant détestable. Tout en étant persuadé, à l’image du nabot catalan, qu’ils sont les garants de la bonne morale et que le peuple est (encore) derrière eux.
Ils n’ont plus de limites …
@Lars. Si l’on n’est pas vierge ou que, comme c’est devenu la norme, on se présente au mariage vivant le concubinage ou ayant eu plusieurs enfants et je pousse avec des conjoints différents y a-t-Il risque d’invalidité du mariage ? Les autres aussi peuvent répondre et merci à tous de vos réponses.
Il n’y a pas d’invalidité de mariage…
Dans tous vos cas énumérés il y a un état de péché « mortel »…
Ce que vous dites sieur Cave Ne Cadas est grave et très faux. Il est clair que le Mariage est défini précisément, qu’il est réglé, vous semblez dire qu’il n’existe pas d’invalidité de Mariage tout court, or il existe de nombreux cas où le Mariage est nul. De plus, vous parlez de l’état de péché mortel (je ne sais pourquoi vous le mettez entre guillemets ?) dans le Mariage, et il est vrai qu’il y a de très nombreuses manières d’y entrer, mais rappelez vous ce qu’en disait le Saint Curé d’Ars. Il faudrait rajouter donc (vous vous adressez à une personne ayant besoin de réponses, alors pourquoi lésiner quand l’on peut faire un bon témoignage) qu’en l’état de péché mortel, le Mariage est un très sûr moyen pour se damner, soi-même, et tout sa Famille.
Pour répondre à JM, je vous le dis sincèrement, et la réponse était contenue dans mon commentaire, si la virginité (pour une femme je précise) est une condition sine qua non de la validité du Mariage, dans le cas énoncé, oui, il n’y a pas de Mariage. Ne dit-on pas du reste, « consommer le Mariage », et dans le temps le Mariage était considéré comme nul s’il n’était point « consommé » (sauf exception, mariage virginal, c’est à dire qui n’a pas pour but l’acte conjugal, mais seulement avec accord des époux). Alors à votre avis, qu’est-ce qui doit être consommé, et par qui ? Peut-on bien « consommer » le Mariage si celle censée être l’épouse se fut déjà donnée ?
Dans le cas spécial où la femme avant de se marier a perdu sa virginité avec le même homme, je ne suis pas certain, donc je ne m’avance pas trop. Cependant, le problème précédant n’est plus, puisqu’il n’y a pas de confusion d’appartenance, la femme ne s’est donnée qu’à un homme. De ce fait, je ne pense pas que le Mariage soit nul. Il est vrai aussi que ce fut un cas plutôt courant. N’oublions pas aussi qu’il n’y a qu’un Mariage, que l’on soit chrétiens ou païens.
Mais je vais vous dire, ne croyez pas légèrement ce qu’on peut vous dire sur un sujet aussi grave, vous avez une conscience et une raison, est-ce que la norme est la vérité ? Cherchez et vous trouverez, a dit Notre-Seigneur.
Pour vous aider, voici l’étude sur laquelle entre autre je me base à propos de ce sujet. L’auteur du site pourra bien mieux répondre à vos questions.
http://restaurationdelafamille.blogspot.fr/2008/04/le-mariage-son-origine-sa-mission.html (particulièrement ce point qui vous intéresse : 3.B.4 – Nous allons parler de fontaine…)
Et aussi cela qui ne peut pas vous faire de mal : http://restaurationdelafamille.blogspot.fr/2008/05/le-mariage-dfinition-clbration-rgles-et.html
Lars,
Quand je dis :
C’est en réponse aux questions de Jean-Marie de la Salle, pour les cas qu’il énumère …il n’y a pas d’invalidité du mariage, il n’y a que des cas de péchés… J’ai donc mal présenté ma réponse !
En revanche, vos histoires de
virginité (pour une femme je précise) est une condition sine qua non de la validité du Mariage, dans le cas énoncé, oui, il n’y a pas de Mariage.
n’ont rien a voir avec la validité d’un mariage !!!
C’est encore une fois une question de péché.
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De la validité du sacrement de mariage
Catéchisme expliqué, Mgr Cauly
— Quel est le ministre du sacrement de Mariage ?
La cause efficiente du sacrement de Mariage étant le mutuel consentement exprimé par les époux, il en résulte que les époux sont eux-mêmes les ministres du sacrement comme ils sont les auteurs du contrat dont le sacrement est inséparable pour les chrétiens. Ainsi l’entend l’Église en reconnaissant comme valide le mariage contracté sans la présence du prêtre en certaines circonstances.
Canon sur la Réforme du mariage :
Décret Tametsi, Concile de Trente en l’année 1563
1813 Chap. 1 (Motif et teneur de la loi) On ne doit certes pas douter que les mariages clandestins, qui se sont faits avec le libre consentement des contractants, sont des mariages valides et véritables, tant que l’Église ne les a pas rendus invalides ; aussi est-ce à bon droit que doivent être condamnés, comme le saint concile les condamne par anathème, ceux qui nient que ces mariages sont véritables et valides et affirment faussement que les mariages contractés par les fils de famille, sans le consentement de leurs parents, sont invalides et que les parents peuvent les faire valides ou invalides. La sainte Église néanmoins, pour de très justes raisons, a toujours eu ces mariages en horreur et les a défendus.
1814 Mais le saint synode s’aperçoit que ces défenses ne servent plus à rien en raison de la désobéissance des hommes ; il pèse la gravité des péchés venant de ces mariages clandestins, particulièrement pour ceux qui demeurent dans l’état de damnation lorsque, après avoir abandonné la première épouse avec laquelle ils avaient secrètement contracté mariage, ils contractent publiquement un mariage avec une autre et vivent avec elle en un perpétuel adultère ; l’Église qui ne porte pas de jugement sur les choses secrètes, ne peut apporter remède à ce mal qu’en recourant à un remède plus efficace. C’est pourquoi, mettant ses pas dans les pas du saint concile du Latran (IV) tenu sous Innocent III 817 , le concile ordonne ce qui suit. A l’avenir, avant que soit contracté un mariage, trois fois, trois jours de fête consécutifs, le curé des parties contractantes annoncera publiquement dans l’église, pendant la célébration des messes, entre qui le mariage doit être contracté. Ces annonces faites, si ne s’y oppose aucun empêchement légitime, on procédera à la célébration du mariage devant l’Église, après avoir interrogé l’homme et la femme ; une fois bien compris qu’il y a consentement mutuel de leur part, le curé dira : “Je vous unis par le mariage, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit” ; ou bien il se servira d’une autre formule, conformément au rite reçu de chaque province.
1815 (Restriction de la loi) S’il y avait un soupçon plausible que le mariage peut être empêché par la mauvaise foi, s’il est précédé de tant d’annonces ; soit on ne fera qu’une seule annonce, soit même le mariage sera célébré en présence du curé et de deux ou trois témoins ; ensuite, avant la consommation du mariage, les annonces seront faites dans l’église afin que, s’il demeure quelques empêchements, ceux-ci soient plus facilement découverts, à moins que l’Ordinaire lui-même ne juge expédient d’omettre les susdites annonces, ce que le saint concile laisse à sa prudence et à son jugement.
1816 (Sanction) Quant à ceux qui entreprendront de contracter mariage autrement qu’en présence du curé ou d’un autre prêtre autorisé par le curé ou l’Ordinaire, et devant deux ou trois témoins, le saint concile les rend absolument inhabiles à contracter de la sorte et décrète que de tels contrats sont invalides et nuls, comme par le présent décret il les rend invalides et les annule.
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Le Canon 1098 du CIC de 1917 répond à la question de la validité du mariage contracté sans la présence du prêtre en certaines circonstances :
Can. 1098
S’il n’est pas possible d’avoir ou d’aller trouver sans grave inconvénient le curé, ou l’Ordinaire, ou le prêtre délégué, qui assisteraient au mariage selon la norme des Can. 1095-1096 :
1° En cas de péril de mort, le mariage contracté devant les seuls témoins est valide et licite; et même en dehors de ce cas, pourvu qu’en toute prudence, il faille prévoir que cette situation durera un mois ;
2° Dans les deux cas, si un autre prêtre pouvait être présent, il devrait être appelé et assisterait, avec les témoins, au mariage, le mariage étant toutefois valide devant les seuls témoins.
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Alors de grâce Lars, ne mélangez pas les questions de péchés avec la validité !!!
Je vous remercie cher webmestre.
À Édouard, vous ne m’avez pas bien lu, je n’ai aucunement parlé de virginité à propos du sexe mâle. Et oui ! Je n’ai pas peur de dire qu’une femme ayant perdue sa virginité, de quelques façon que ce soit, ne peut plus se marier, ad vitam comme vous dites. Si cela vient de son impureté, alors elle ferait bien mieux de faire pénitence dans les larmes le restant de sa vie, ça au moins ça lui vaudra la Vie. Du reste, pourquoi la virginité est une chose si importante, presque sacrée chez une femme, cela représente la pureté etc. En notre temps, évidemment on ne s’en souvient plus, on est dans l’inversion des valeurs. Pourquoi dans l’Ancien Testament, on voit la notion de virginité de manière si insistante, particulièrement pour le Mariage d’Isaac.
Pour mes références, vous les avez, alors à vous de faire un petit effort, Dieu vous récompensera.
Sieur Cave Ne Cadas, soit vous êtes malhonnête, soit vous ne voulez pas savoir. En effet, ce qu’enseigne les prêtres de l’Église Catholique est bien mou, et de fait bien lâche, même parfois proprement contradictoire. Comment peut-on considérer, prendre quelque chose qui ne peut nous appartenir. La virginité, c’est la disponibilité d’appartenance. On pourrait dire grossièrement, le caractère qu’à un objet d’être neuf, de n’avoir jamais servi, pure de toute utilisation. Or le Mariage c’est l’union de ces deux êtres en une seule chair, et une femme s’unissant charnellement perdra sa pureté, elle subira bien une trace, qui n’est pas que matérielle (défloraison) mais aussi intellectuelle, spirituelle même, qui se traduit par de nombreuses influences, ayant acceptée la direction d’un homme. De plus, on peut aussi considérer qu’une femme qui ne garde pas sa virginité pour son futur époux, c’est bien qu’elle ne veut pas lui appartenir, ni se marier, faire partie de sa chair. Elle aura beau changer d’avis après l’acte, les conséquences s’imposeront d’elles-mêmes.
Il y a une bonne comparaison à faire entre le tabernacle qui contient les Saintes-Espèces et le sein inviolé d’une fidèle épouse qui reçoit la semence de son Mari. On accepte pas qu’il soit souillé.
Finalement, je le répète, pour toutes interrogations, et même surtout pour un désaccord, j’ai posé mes références, sur un sujet si sérieux (sur lequel je ne peux qu’être maladroit, sachant si peu de choses) la vérité est une priorité, si il y a des erreurs à épingler, il en va de votre témoignage, moi j’ai témoigné contre vos erreurs.
PS: Votre dernière phrase est encore à défaut à cause du manque de précision. Il y a de nombreux points où les questions de péchés concerne tout à fait la validité. C’est le cas de l’absolution par exemple, même pour le Mariage, bien que ce soit autre chose, que justement je ne confonds pas.
Cher Lars,
une preuve que ce que vous dites est faux (à propos des femmes qui ayant perdu leur virginité ne pourraient plus se marier) est que l’Église autorise les veuves a se marier à nouveau.
De même, votre raisonnement laisse peu de place à la miséricorde du Bon Dieu. La religion catholique permet justement qu’une brebis galeuse (une femme de mauvaise vie) puisse devenir une bonne brebis (une épouse vertueuse). C’est le travail de la grâce et de la communion des saints.
Tout ceci nous différencie des musulmans qui font hypocritement recoudre l’hymen des jeunes filles ayant perdu leur virginité.
Bah, c’est simple : L’ami Lars est un étourdi ; il a confondu La Sainte Bible avec le coran démoniaque… 😆
Lars,
Bonjour, Bonsoir, ça a pas d’importance on est sur Internet on s’en fout. (spécial dédicace au « Camerounais » poursuivit par Valls)
Où est il dit qu’il est nécessaire POUR UNE FEMME d’être vierge pour que le mariage soit valide. Je conçois que, surtout pour un catholique de naissance il n’y ait guère beaucoup d’excuses à perdre sa virginité avant mariage.
Mais le païen, la païenne, qui a « couru la gueuse » qui a « flirté » dans sa jeunesse et qui se converti, devrait donc vivre seul ad vitam ? Je suis vivement demandeur de références.
Bien cordialement
À l’intention du sieur Lars
Mon cher monsieur vous êtes complètement TORDU !!!
Êtes-vous catholique ???
Vos propos (et le site dont vous faites la promotion sur notre blogue) sont digne de la secte des Pharisiens…
Notre Seigneur Jésus-Christ est venu abolir l’ancien Testament… et en tant que Catholique (semper idem pour notre cas !) nous vivons sous la loi du Nouveau Testament !!!
Vos réflexions, arguments (!!!) ou propos sur la virginité etc. etc. (qui invaliderai un mariage) sont digne d’un esprit judaïque ou mahométan…
L’Église catholique (l’Église de NSJC), et Elle seule, a donné toute la dignité à la femme en lui donnant une égalité (de dignité) à son mari tout en lui demandant d’être soumise à lui.
Elle est soumise à son mari (non pas esclave ; l’esclavage a toujours été en dehors de l’Église catholique qu’Elle a toujours combattu et proscris…) car il est le lieutenant du Christ (la Tête, le Chef) au niveau de la famille comme le Roi de France est le lieutenant du Christ au niveau de la nation et comme le Pape est le lieutenant (le vicaire) du Christ au niveau de l’Ecclesia… l’assemblée des fidèles.
Pour preuve de leur égalité de dignité, une des raisons (causes) de la VALIDITÉ de leur mariage est « La cause efficiente du sacrement de Mariage est le mutuel consentement exprimé par les époux » quelques soient leur état avant le sacrement de Mariage où ils entrent normalement « en état de grâce » puisque ce sacrement ne peut pas leur être donné sans être passés au préalable par le sacrement de pénitence… (En espérant que ceux-ci ne soient pas sacrilèges en ayant pas avoués toutes leur fautes…mais cela n’enlèverai en rien la validité du dit mariage)
Combien de fois notre cher et regretté abbé Vérité (paix à son âme !) nous disait aux cours de ses Retraites (antilibérale) de St Ignace… que de nombreux couples entraient dans le mariage en état de péché mortel… faisaient leurs noces (mariage) en péchant gravement (péché mortel)… et vivaient leur mariage en état de péché mortel !!!
Si la virginité est chose précieuse, elle l’est tout autant pour les mecs que pour les femmes !
Mais, en tout état de cause, il n’y a aucun lien entre la virginité… et la validité d’un mariage !
Le Mariage est d’abord et avant tout un CONTRAT, par lequel deux personnes LIBRES s’engagent à se donner l’un a l’autre irrévocablement et leur vie durant l’un à l’autre !
Les seuls éléments qui peuvent affecter l’invalidité de ce contrat sont l’aliénation ou l’atténuation de la volonté, et/ou de la capacité de se donner EFFECTIVEMENT l’un à l’autre (malformation, impuissance) tout cela ANTÉCÉDEMMENT à la passation du contrat !
Je ne sache pas que la non-virginité de l’homme ou de le femme… soit de nature à les empêcher d’être « une seule chair » !
D’ailleurs, pour prendre une comparaison avec l’état religieux, un Père Dominicain – le Père Lataste – avait fondé – fin XIX° – une communauté de religieuses dominicaines, les sœurs de Béthanie (*), après avoir constaté – comme aumônier de prison de femmes, à Cadillac – que des âmes magnifiques existaient derrière les barreaux : à tout péché miséricorde !
Une fois surmontées les difficultés liées aux questions de « l’apparence », il montra un jour à un autre ecclésiastique les religieuses chantant l’office, et lui demanda s’il pouvait distinguer celle qui étaient vierges de naissance… et celles… qui avaient pu être prostituées…
Rappelons nous que Saint Jean, dans l’apocalypse, nous parle de ceux qui ont « lavé leur robe dans le sang de l’agneau »…
Gare au jansénisme, ou les religieuses étaient « pure comme des anges… mais orgueilleuses… comme des démons ! »
(*) Dominicaines de Béthanie
La congrégation des Sœurs dominicaines de Béthanie a été fondée en 1866 par Jean-Joseph Lataste, prêtre dominicain.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominicaines_de_B%C3%A9thanie
Fort intéressant ! Merci GG.
Cher Cave Ne Cadas, vous citez :
Pour répondre à JM et à Édouard-Marie et compléter ce qui a été dit, on peut dire aussi (…en me fondant sur mes souvenirs, et continuant la référence aux quatre causes) :
La cause finale est 1. la fondation de la famille et 2. la consolation des époux.
La cause formelle est l’engagement d’union perpétuelle entre un homme et une femme.
La cause matérielle est la consommation de l’union, et la vie commune en qualité de mari et de femme.
Les conditions de formation du mariage :
en ce qui concerne la cause efficiente, elles sont le libre consentement des époux et la volonté et la possibilité de consommer le mariage.
Le mariage n’est pas un simple contrat, il est un « contrat d’adhésion » à une institution sociale, et il est un sacrement catholique, dont l’essence est bien l’union volontaire, monogamique, irrévocable, perpétuelle, en vue de fonder une famille.
Je ne retrouve pas mon intervention ? a t elle été considérée comme « hérétique » ???
De quoi parlez-vous GG ??