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Jérôme Bourbon dans RIVAROL :
La “canonisation” de Vatican II !
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3139 du 2 mai, publie un article sur la mascarade de dimanche : Saint Fric priez pour Eux…
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous. (Sauf le dernier paragraphe, en gras dans le texte)
Rivarol n°3139 du 2/5/2014
La “canonisation” de Vatican II !
ITALIE. “Canonisation” de Jean-Paul II : le ras-le-bol des Romains
ITALIE. “Canonisation” de Jean-Paul II : le ras-le-bol des Romains
700.000 pèlerins sont attendus dimanche à Rome pour assister à la “canonisation” des antipapes Jean XXIII et Jean-Paul II. Une « invasion » qui coûte cher à la Ville éternelle.
Rome est devenue invivable. Parce que Rome est envahie de hordes de pèlerins venus de tous les coins du monde, qui circulent en groupes organisés derrière de petits drapeaux rouges, ou des foulards ou des ombrelles opportunes (il fait quand même dans les 27 degrés). Ils couvrent les trottoirs et débordent sur la chaussée, rendant la circulation compliquée.
Tout le centre-ville est embouteillé depuis le début de la semaine, les berges du Tibre sont pratiquement interdites aux voitures, il faut une heure pour aller du Trastevere à la gare Termini, en voiture ou à pied. Les abords du Vatican sont déjà couverts de bouteilles en plastique vides, de papiers, de sandwichs et morceaux de pizzas « al taglio » en train de pourrir tranquillement sous le soleil : abandonnés à leur triste sort par des pèlerins qui se fichent de l’écologie comme d’une guigne.
Le pèlerin prend, il ne donne pas »
La comédie musicale sur la vie de Jean-Paul II est déjà sur les écrans et le documentaire sur l’antipape François est annoncé sur les murs de la Ville éternelle. Le Romain de base se sent cerné. Cette ville trépidante est déjà ingérable en temps normal, avec ses ruelles étroites, ses monuments qui surgissent tout à coup au détour du chemin et ses superpositions historiques, sa pollution malgré le souffle de la tramontane. Sa population va pourtant doubler d’ici dimanche, livrée aux joies de la “canonisation” « historique » de deux antipapes en présence de deux autres antipapes bien vivants.
Le Romain de base pourrait se réjouir de la manne providentielle que cet immense afflux représente pour le commerce : il n’en est rien. « Le pèlerin prend, il ne donne pas », philosophe un vieux chauffeur de taxi. Pour lui les courses n’ont pas augmenté depuis une semaine et n’augmenteront pas d’ici dimanche.
Coût des festivités papales : 5 millions d’euros
Il explique que les pèlerins sont sans le sou et passent leur temps à arpenter le centre-ville avec simplement une bouteille d’eau minérale dans leur sac à dos et des tennis aux pieds. Quand ils mangent, c’est un bout de pizza à 2 euros. Quand ils dorment, c’est dans un institut religieux à 20 euros la nuit ou dans un bed & breakfast parfois improvisé (cette formule a connu un véritable boom avec les « canonisations »).
La présence des pèlerins est une source de pollution et de coûts énormes pour la collectivité : on évalue à 5 millions d’euros le coût des festivités “papales”, qui pèseront sur le budget péninsulaire et pas sur les finances de l’État du Vatican (c’est le Concordat de 1920 qui l’établit). La liste est longue des policiers mobilisés, des secouristes de la Protection civile qui quadrillent la ville, des ambulances en état d’alerte permanent avec leurs médecins, infirmiers, et secours d’urgence. Sans oublier les 500 toilettes mobiles qu’il a fallu installer pour affronter les besoins de base de toutes ces personnes en transit…
« Chers pèlerins, faites comme chez vous… »
Qu’un quotidien conservateur et sérieux comme le « Corriere della Sera » publie aujourd’hui un édito aussi agressif (« Chers pèlerins, faites comme chez vous ») reflète bien l’état d’esprit des 2.700.000 Romains qui subissent comme un cauchemar l’envahissement de leur espace vital . « Rome est la plus belle ville du monde », écrit notre confrère et « d’habitude, elle ne s’excite pas outre mesure. Elle a vu un [anti]Pape entrer dans une prison, un autre mourir après voir bu une camomille, un autre presque assassiné sur la place Saint-Pierre, et puis un [anti]pape qui donnait sa démission et un autre qui parlait d’abord aux pauvres avant de s’adresser aux cardinaux. »
Les Romains ont déjà tout vu. Parce qu’ils y vivent, dans cette ville. Et comme ils y vivent, ils aimeraient vous voir moins mal élevés et sales, chers pèlerins. Ceci dit, sans façons : « faites comme chez vous ».
Ces réactions témoignent en tout cas que la population romaine est beaucoup moins « catholique » qu’on ne le croit. Et personne ne s’étonnera si dans son scepticisme elle décidera de s’enfuir dimanche à l’aube pour ne remettre les pieds dans la Ville éternelle que dimanche dans la nuit. En pensant en son for intérieur : « Faites comme chez vous, chers pèlerins, et ne vous gênez pas. Nous ne serons pas là. »
Marcelle Padovani, à Rome – Le Nouvel Observateur
DEVITA HÆRETICUM HOMINEM – MGR WILLIAMSON COMBAT LE SÉDÉVACANTISME
Le combat contre le sédévacantisme est l’affaire principale des « pilotes » de la néo-Résistance… que ce soit l’abbé Chazal (nous l’avons vu et nous le reverrons encore prochainement) ou Monseigneur Williamson, qui n’en fini pas… tous essayent de justifier leur schisme en le camouflant derrière la plus grande infamie qui soit : dire « qu’il n’y a plus que des antipapes à Rome »… Le sédévacantisme !
Dernièrement, Mgr Williamson en est allé encore une (deux… trois !!!) fois de son couplet “anti-sédévacantiste” dans ses Commentaire Eleison n° 343, 344 & 345 et s’est en plus embrouillé avec Infaillibilité de l’Église !!!
Avant de voir sont combat “anti-sédévacantiste” commençons par son embrouille avec Infaillibilité de l’Église :
Rencontre de François Ø et de François ز…
La politique n’est pas l’objet de ce blogue et ne nous intéresse pas… mais lorsque la politique croise le religieux…
Dans l’Église en ordre (l’Église catholique bimillénaire), un Pape n’aurait jamais reçu un personnage, fut-il chef d’État (!!!), dans la situation actuelle (promoteur de l’avortement… promoteur de la destruction du mariage et de la famille… immoralité concubinaire… etc. etc. etc…)
Le “pape” François Ø a-t-il été « utile » au président Hollande ز ?
Le Président que nous subissons : une médiocrité qui bat tous les records. Il est champion du monde.
« Il est bien utile, le pape… Il est même précieux. Notamment pour la Syrie… » Cette « justification » par M. Hollande de sa visite au Vatican révélait ce qu’a de profondément anormal le Président que nous subissons : une médiocrité qui bat tous les records. Il est champion du monde. Il allait rencontrer celui qui est à la tête de la communauté religieuse réellement unie et organisée qui compte le plus grand nombre de fidèles sur notre planète : 1,2 milliard. Il avait demandé à être reçu par le chef de la religion qui a eu le plus grand poids dans l’histoire de notre pays et il trouvait cette visite « utile ».
Vatican d’EUX : La nouvelle curie de Bergo(go)glio prend forme…
Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome
Journal du Vatican / Voici comment la nouvelle curie prend forme
La réforme d’ensemble est encore à venir. Mais, pour le moment, pape François avance à sa guise. En semant la terreur chez les nombreux dirigeants qui sont encore en attente d’être confirmés dans leurs fonctions. Les développements de l’affaire Chaouqui.
par Sandro Magister
Cité du Vatican, le 22 octobre 2013 – Avec pape François une “révolution évangélique” s’est amorcée, a déclaré de manière péremptoire, à la fin du mois d’août, l’Uruguayen Guzman Carriquiry Lecour, secrétaire de la commission pontificale pour l’Amérique latine et par conséquent le laïc le plus élevé en grade au Vatican, très lié au souverain pontife actuel depuis des années.
L’un des effets de cette “révolution” peut être perçu dans la série de décisions prises à un rythme rapide par l’évêque de Rome dans le but de modeler une curie romaine à son image et à sa ressemblance, qui donne ainsi suite à ce qui lui a été demandé par une bonne partie des cardinaux qui l’ont élu.
En effet, même si Jorge Mario Bergoglio continue à préférer se définir comme “évêque de Rome” et à signer uniquement du simple nom de François sans faire suivre celui-ci des lettres “PP” qui signifient pape, il se comporte, en ce qui concerne le gouvernement des organes centraux de l’Église, d’une manière nettement plus décidée que son prédécesseur Benoît XVI.
Deux exemples illustrent bien ce changement de rythme.
Lorsque Joseph Ratzinger fut élu pape, il avait probablement déjà en tête le nom de celui qui serait son secrétaire d’état. Mais celui qu’il avait choisi, le cardinal Tarcisio Bertone, ne succéda à Angelo Sodano que le 15 septembre de l’année suivante, dix-sept mois plus tard.
À la fin du mois de septembre, le cardinal Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a raconté à la chaîne de télévision catholique canadienne « Salt and Light » que, lorsqu’il fut invité à déjeuner, le 17 mars dernier, par pape Bergoglio qui avait été élu quatre jours plus tôt, celui-ci avait déjà en tête, lui aussi, le nom du nouveau secrétaire d’état. Et en effet, le 15 octobre dernier, après sept mois seulement de pontificat, le cardinal Bertone a été remplacé par l’archevêque vénitien Pietro Parolin (qui prendra matériellement possession de son poste dès qu’il aura surmonté les suites d’une intervention – « sans gravité » selon le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican – qu’il a subie au service de chirurgie hépatobiliaire de l’hôpital de Padoue).
D’autre part pape Ratzinger, qui a une très grande sensibilité liturgique, attendit presque deux ans et demi avant de changer de maître des cérémonies pontificales. Il appela à Rome le Génois Guido Marini, dernier diacre caudataire du cardinal ultraconservateur Giuseppe Siri, en remplacement de son presque homonyme Piero Marini, ancien secrétaire et fidèle d’Annibale Bugnini, le véritable architecte de la réforme liturgique postconciliaire, qu’un Paul VI « repentant » envoya finir ses jours dans la lointaine nonciature de Téhéran. Et lorsque, en octobre 2008, Benoît XVI nomma également cinq nouveaux consulteurs du service des cérémonies pontificales, il choisit des ecclésiastiques ayant une sensibilité traditionnelle semblable à celle de Marini (Guido).
En revanche pape Bergoglio, qui d’ailleurs ne semble pas mettre la liturgie au nombre de ses priorités, a profité immédiatement du fait que les consulteurs choisis par son prédécesseur étaient arrivés au terme de leur mandat de cinq ans. Et c’est ainsi que, au bout de sept mois de pontificat seulement, il a voulu – ce qui est significatif – les remplacer tous. En allant jusqu’à rappeler au service l’une des victimes du changement intervenu cinq ans plus tôt, le père Silvano M. Maggiani, chef de service à la congrégation pour le culte divin et allié historique de Marini (Piero).
D’autre part s’il est vrai que Benoît XVI a changé au bout de quelques mois de pontificat le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, en transférant au diocèse d’Assise le titulaire de l’époque, l’archevêque Domenico Sorrentino, qu’il considérait comme n’étant pas en harmonie avec sa propre sensibilité liturgique, il est tout aussi vrai que, dans le même laps de temps, pape François a déjà transféré à des postes de moindre importance non pas une mais bien trois personnalités de haut niveau : le cardinal Mauro Piacenza, l’archevêque Guido Pozzo et l’évêque Giuseppe Sciacca, considérés comme figurant parmi les plus “ratzingeriens” de la curie romaine en ce qui concerne la sensibilité théologico-liturgique.
Ces brusques changements d’affectation ne comportant pas de promotion, ainsi que le fait que, dans leur très grande majorité, les titulaires des postes de direction n’ont encore été confirmés que provisoirement – « donec aliter provideatur » – ont créé au sein de la curie un climat généralisé de terreur que n’atténue guère le qualificatif d’“évangélique” appliqué à la « révolution » en cours.
Bien évidemment, dans un climat de ce genre, le plus grand danger est d’être accusé d’être un agent ou un complice de toute action de résistance contre-révolutionnaire, qu’elle soit réelle ou imaginaire.
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Un exemple éclairant à cet égard, même s’il est mineur, est celui de la jeune Francesca Immacolata Chaouqui, que le pape a nommée membre de la commission consultative en charge des activités économico-financières du Vatican, sur les indications du secrétaire de cette commission, Mgr Angel Lucio Vallejo Balda, qui fait partie de la fraternité sacerdotale de la Sainte-Croix, Opus Dei. Il ne semble pas vraisemblable – mais cela a pourtant été écrit – que la dame en question ait été invitée à plusieurs reprises à prendre des repas avec le pape. Il apparaît, en revanche, que sa cote n’a pas été entamée par les articles qui – entre autres – l’indiquaient comme étant la source de tweets insultants pour le cardinal Bertone et l’accusaient d’avoir violé le secret auquel elle était tenue en diffusant par e-mail des documents confidentiels concernant la commission.
Il y a en effet au Vatican des gens qui sont arrivés à la conviction que cette dame est victime d’un complot “contre-révolutionnaire” et que ses tweets et son courrier e-mail ont été manipulés par le biais de manœuvres provenant de Grande-Bretagne. Il n’y a pas grand monde pour ajouter foi à cette version qui fait penser à un film d’espionnage mais, en l’absence d’un signal clair du pape à ce sujet, la majeure partie des membres de la curie aime mieux faire semblant d’y croire. Notamment afin de ne pas connaître, dans le monde ecclésiastique, un destin semblable à celui que semble avoir connu, dans le monde des médias, le chroniqueur qui avait fourni les principaux détails à propos de l’affaire Chaouqui et dont la signature semble avoir disparu du quotidien et de l’hebdomadaire qui avaient publié ses articles documentés.
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Pour en revenir à des questions – peut-être – plus sérieuses, on peut ajouter que l’importante nomination du Brésilien Ilson de Jesus Montanari, 54 ans, appartenant au clergé du diocèse de Ribeirão Preto (dans l’état de São Paulo), au poste de secrétaire de la congrégation pour les évêques a également été révolutionnaire à sa manière.
Révolutionnaire non pas tant en raison de la relative jeunesse de celui qui a été nommé. Ses quatre prédécesseurs immédiats ont été appelés à ce poste respectivement à 72, 71, 64 et 71 ans ; mais en 1990 Francis J. Rigali, qui était alors archevêque et président de l’académie pontificale ecclésiastique, fut lui aussi nommé à ce poste à 54 ans.
Ni en raison du fait que Montanari n’est pas encore évêque. Giovanni Battista Re ne l’était pas non plus quand il fut nommé en 1987, à l’âge de 53 ans, par Jean-Paul II. Et Ernesto Civardi ne l’était pas davantage quand il fut choisi en 1967, à l’âge de 61 ans, par Paul VI.
Mais, à cette époque, Re était déjà présent à la curie depuis seize ans et il y avait huit ans qu’il était assesseur, c’est-à-dire numéro trois, de la secrétairerie d’état. Quant à Civardi, il travaillait depuis 1934 à la sacrée congrégation consistoriale (l’ancien nom de la congrégation pour les évêques) et il en était sous-secrétaire depuis 1965.
En revanche Mgr Montanari travaille à la congrégation pour les évêques depuis à peine cinq ans, en qualité de simple attaché de secrétairerie de seconde classe. Il effectue donc un bond qui ne semble pas avoir de précédents. Et qui paraît préluder à des changements radicaux concernant la trentaine de cardinaux et d’évêques qui composent actuellement la congrégation et qui, eux aussi, sont tous suspendus au « donec aliter provideatur ».
Il semble évident que la nomination du nouveau numéro deux de la “fabrique” d’évêques est un choix très personnel de Bergoglio, qui a dû faire la connaissance du prêtre brésilien lorsqu’ils logeaient tous les deux à la Domus Internationalis Paulus VI de la via della Scrofa, résidence habituelle du cardinal archevêque de Buenos Aires quand il venait à Rome et résidence de Montanari depuis que celui-ci travaille à la curie.
C’est dans cette même Domus de la via della Scrofa que Bergoglio a fait la connaissance de Mgr Battista Ricca, directeur de cette résidence ainsi que de la maison Sainte-Marthe au Vatican, qu’il a promu au rang de prélat « ad interim » de l’IOR, par un geste très personnel qui a suscité l’étonnement parmi les nonces qui avaient eu Ricca comme collaborateur et qui en avaient dénoncé à Rome les comportements répréhensibles.
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Enfin une mesure qui, sans être révolutionnaire, est tout de même surprenante, est l’élévation à la dignité épiscopale – rendue publique le 15 octobre – du nouveau secrétaire général du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le père Fernando Vérgez Alzaga, nommé le 30 août.
Cette mesure ne s’explique pas tant par le fait que l’ecclésiastique en question est un religieux espagnol membre des Légionnaires du Christ : ce n’est pas pour cette raison que le pape l’a choisi, mais parce qu’il le connaît depuis l’époque où Vérgez était le secrétaire particulier du cardinal argentin Eduardo Pironio, pour qui Bergoglio avait beaucoup d’estime.
Ce qui est inhabituel, en revanche, c’est la lettre par laquelle le pape a voulu expliquer l’ordination épiscopale de Vérgez.
Certains y ont vu une “excusatio non petita” ayant pour but de justifier l’attribution de l’épiscopat à un ecclésiastique particulièrement apprécié par le pape, même s’il exerce une fonction éminemment administrative à laquelle, en principe, on n’aurait plus tendance – d’après les intentions attribuées à Bergoglio lui-même – à associer la dignité épiscopale.
Pour d’autres observateurs, en revanche, la lettre expliquerait la valeur avant tout pastorale de cette nomination, à la lumière du fait que le gouvernorat compte des milliers d’employés qui doivent faire l’objet d’un suivi y compris dans le domaine spirituel, contrairement aux autres secrétaires “administratifs” qui ne sont pas encore évêques, comme ceux de l’APSA [Administration du patrimoine du siège apostolique] et de la préfecture des affaires économiques, qui n’ont pas une charge pastorale analogue.
Quelle que soit la véritable interprétation de la lettre de François, reste le fait que le secrétaire général du gouvernorat a reçu formellement, à partir de maintenant, une espèce de juridiction spirituelle sur les employés du Vatican, alors que, depuis la naissance de l’État de la Cité du Vatican, il était prévu à cet effet un vicaire général du pape chargé des fidèles qui se trouvent à l’intérieur des murailles léonines. Celui-ci se trouve être actuellement l’archiprêtre de la basilique vaticane, le cardinal Angelo Comastri.
Il s’agit en tout cas, pour cette affaire, d’un petit détail de la « révolution évangélique » entreprise à la curie par pape Bergoglio.
Le plus important est encore à venir.
Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350628?fr=y
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À propos des affaires Ricca et Chaouqui, d’autres détails sur www.chiesa :
> Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur (26.8.2013)
Et sur le blog Settimo Cielo :
> Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte (18.9.2013)
Sandro Magister termine l’article de son blogue italien par cette anecdote :
Parmi ses titres vantés, Chaouqui évite, cependant, d’inclure l’honneur mérité qui lui a été décerné en Août par l’Association Américaine Go-Topless :
« Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule assistante féminine nommé par le Vatican, d’avoir montré librement son torse nu. Il est temps de mettre fin à des millénaires de valeurs “morales” répressives imposées par l’Église catholique. Les droits topless (seins nus) égaux constitutionnels impliquent une véritable séparation de l’Église et de l’État ! Jour Go-Topless, le 25 août 2013 ».
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À propos des changements introduits jusqu’à présent à la curie romaine :
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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.
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Les derniers trois articles de www.chiesa :
18.10.2013
> Non au prosélytisme. Oui à la mission
Le premier est « une solennelle sottise », a dit pape François. Mais la seconde est la priorité de son pontificat. Cela après des décennies de déclin de l’expansion missionnaire de l’Église, racontées aujourd’hui par un témoin exceptionnel qui en révèle des aspects jusqu’ici ignorés.
15.10.2013
> Martini pape. Le rêve devenu réalité
Jésuite, archevêque de Milan et cardinal, il fut, au cours des pontificats de Wojtyla et de Ratzinger, celui de leurs opposants qui faisait le plus autorité et qui était le plus applaudi. Ses fidèles voient aujourd’hui en François l’homme qui a recueilli son héritage. Et qui le met en pratique.
11.10.2013
> Les aumônes et la liturgie, telles que François les veut
Il a envoyé son aumônier à Lampedusa parmi les réfugiés. Il a jeté le trouble chez les personnes attachées à la tradition. Le cri d’alarme d’un liturgiste « ratzingerien »
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Pour d’autres informations et commentaires, voir le blog que tient Sandro Magister, uniquement en italien :
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22.10.2013
Vatican d’Eux : La pantalonnade de consécration au Cœur Immaculée de Marie… doublée d’une escroquerie
En tant que “rallié” et pas trop partisan de François Ø (Bergo(go)glio ne veux pas qu’on l’appelle François Ier !!!) Yves Daoudal ne décolère pas et revient (par deux fois !) sur son blogue sur ce qui s’est passé dimanche 13 octobre 2013, à Rome…
« Tromperie », « déviation doctrinale », « sabotage », « pantalonnade »… les mots d’Yves Daoudal sont durs…mais sont peut-être encore en dessous de la réalité !!! escroquerie conciliaire…pensons-nous !!! (Les accentuations sont de nous ; attention ! le langage qui suit est conciliaire…)
L’erreur
Je reviens sur ce qui s’est passé dimanche à Rome, parce que c’est important.
Doublement important.
D’une part il y a la tromperie.
Des communautés catholiques, des épiscopats entiers, à travers le monde, ont accompli dimanche des actes de consécration au Cœur Immaculée de Marie « en union avec le pape » à Rome. Parce que Radio Vatican avait annoncé (ICI) un acte de consécration. Avant de souligner trois jours plus tard qu’il ne s’agissait pas de consécration et que le Vatican insistait sur ce point. Mais c’était trop tard. Après coup, l’agence Zenit a osé tenter de faire croire qu’il s’agissait d’une « véritable consécration » même si le mot n’était pas prononcé. Mais il ne s’agissait pas seulement du mot. La prière prononcée par le pape n’avait rien à voir avec une consécration. Par elle on ne consacrait rien, on ne donnait rien, on ne promettait rien à la Sainte Vierge. On disait uniquement qu’on avait confiance en elle…
D’autre part et surtout il y a la déviation doctrinale qui sous-tend cette tromperie.
Les théologiens qui ont repris le dessus après avoir été marginalisés par Jean-Paul II et Benoît XVI ont réussi à imposer leur thèse que l’on ne peut consacrer ce que l’on est et ce que l’on a qu’à Dieu seul. Ils l’ont réussi parce que le nouveau pape est de leur bord. (Voir aussi Sandro Magister, qui a enfin complètement compris : Martini pape. Le rêve devenu réalité.)
À priori la thèse est correcte, et même évidente. On ne peut « consacrer » qu’à Dieu. Mais c’est oublier toute la tradition, c’est oublier qu’il y a une Mère de Dieu. C’est oublier (volontairement) que toute grâce passe par la Mère de Dieu, et que l’on ne va à Dieu que par sa Mère. (En gras par Y.D.) C’est rejeter tous les théologiens de la doctrine mariale, de saint Jean Damascène à saint Maximilien Kolbe.
Ce n’est pas sauver le « christocentrisme » que de nier la possibilité d’une consécration à Notre-Dame. C’est au contraire faire un affront au Christ. Car tout ce qui honore Marie rejaillit en gloire christique. Non pas que l’on puisse ajouter à la gloire du Fils du Père, puisqu’elle est infinie, mais l’on peut ajouter à la gloire précisément du Christ venu sur terre pour nous sauver. Tout ce qui fait honneur à Marie rehausse la gloire du Christ. Tout ce qui honore la Mère est à l’honneur de son Fils. Tout ce qui est consacré au Cœur Immaculé de Marie est mis en dépôt éternel dans le Cœur du Christ, le Sacré Cœur.
Il y a une totale communion entre le Cœur Immaculé et le Sacré Cœur (c’est ce que nous disions hier…« Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés ») : ce qui est consacré à l’un est ipso facto consacré à l’autre. Elle est la Mère de Dieu.
L’épisode de dimanche nous ramène (une fois encore) aux années 60. Quand les théologiens à la mode expliquaient qu’au nom du christocentrisme il ne fallait pas qu’il y ait un document spécifique du concile sur la Sainte Vierge, puis qu’il ne fallait pas la proclamer « Mère de l’Église ». On parle souvent de Paul VI à propos de François, et lui-même évoque souvent Paul VI. Mais Paul VI est le pape qui, à la dernière session du concile, face aux théologiens à la mode et à la majorité des évêques qui les suivait, proclama solennellement Marie Mère de l’Église.
Le « christocentrisme », c’est l’argument des protestants contre toute la théologie mariale : il est bien évident qu’il n’y a pas pu y avoir d’assomption de la Sainte Vierge, puisque personne d’autre que le Christ ne peut s’élever au ciel corps et âme ; il est bien évident qu’il ne peut pas y avoir d’Immaculée Conception, puisque seul le Christ a pu avoir une conception immaculée ; il est bien évident qu’on ne peut consacrer qu’au Christ, puisque seul le Christ est Dieu.
« Après cela il faut dire, en vérité, avec les saints : De Maria nunquam satis : de Marie jamais assez » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).
* * *
La veille, Yves Daoudal avait déjà lancé les premières salves :
Totale confusion
Je ne voulais pas parler du sabotage (parce que c’était simplement un de plus) de la journée mariale qu’avait voulue Benoît XVI le 13 octobre dans le cadre de l’Année mariale, entre le bastringue années 60 revu télé-Berlusconi années 80, qui était censé être un « Rosaire », et une prière mariale qui était censée être un acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie, sans l’être tout en l’étant…
Mais la vérité oblige.
Je ne sais pas pourquoi certains ont absolument voulu que la prière devant la statue de Notre-Dame de Fatima fût une « consécration ». Ce fut annoncé comme tel par Radio Vatican et l’agence Zenit. Toutefois, si Radio Vatican, le 8 octobre, annonçait « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », la même radio du Vatican disait trois jours plus tard que le pape « prononcera un “acte de confiance” à la Vierge » et précisait : « Au Vatican, on insiste pour dire cependant que cette démarche du pape n’est pas à proprement parler une “consécration du monde au cœur immaculé de Marie”. »
Ce lundi, il n’y a donc aucune allusion à une quelconque consécration sur le portail News.va, et il faut aller voir l’article sur la messe d’hier, intitulé « Le Pape : “Que la Vierge Marie aide les hommes à se laisser surprendre par Dieu” », pour trouver in fine la « prière de confiance » dite par le pape.
Ce lundi on peut lire d’autre part sur le site de l’agence Zenit un très long texte, intitulé « Une véritable consécration du monde au Cœur immaculé de Marie », qui prétend expliquer que François a fait comme ses prédécesseurs en utilisant en italien l’expression « acte de confiance » (affidamento) qui veut dire en fait « acte de consécration ». L’agence Zenit ne peut toutefois pas gommer complètement le fait que Benoît XVI et Jean-Paul II parlaient de « consécration » (en italien) – mais elle ose le faire pour l’acte de Pie XII en 1942.
Or bien entendu Pie XII avait utilisé, en italien, le mot de « consécration ». Et Benoît XVI aussi. Quant à Jean-Paul II, il avait dit 14 fois le mot consacrer ou consécration (oui, en italien), dans son acte du 25 mars 1984.
Donc il est totalement faux de prétendre que François a fait comme ses prédécesseurs et qu’il aurait bel et bien consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie même s’il n’a pas employé le mot (ni celui de « monde », du reste).
Le plus grave n’est pas dans cette pantalonnade où l’on tente de faire prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple chrétien (conciliaire, commence par c**) (et ça marche, si j’en crois certaines réactions). Le plus grave est que François n’a pas fait d’acte de consécration parce que les théologiens à la mode ont décidé qu’il ne pouvait pas y avoir de consécration à la Vierge. C’est ce que nous apprenait Radio Vatican après son brusque retournement : « Mgr Rino Fisichella a ainsi expliqué à I.MEDIA qu’il existait un “débat théologique très fort” sur la signification du terme “consécration” et qu’il avait été abandonné par Jean Paul II après son Encyclique Redemptoris mater de mars 1987. Au préalable, en mai 1982 à Fátima, puis en mars 1984 au Vatican, le pape polonais avait publiquement prononcé des actes de consécration du monde à la Vierge Marie. »
Donc Jean-Paul II n’avait pas encore compris, avant 1987, le véritable sens du mot « consécration ». On ne peut pas lui jeter la pierre, puisque aucun pape avant lui ne l’avait compris non plus, y compris ce pauvre Pie XII. (Hi, hi, hi…il est drôle cet Y.D. !!!)
Mais ce qui est stupéfiant est que, après cela, Benoît XVI ne l’ait pas compris non plus, lui, qui, le 12 mai 2010, à Fatima, a consacré les prêtres au Cœur Immaculé de Marie…
Bref, enfin vint François, qui allait rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs…
N.B. 1 : Les théologiens dont il est question ne savent pas (rejettent) ce que veut dire « Mère de Dieu ».
N.B. 2 : Si vous entendez crier saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Maximilien Kolbe (et le bienheureux Jean-Paul II si lié à l’un et à l’autre), c’est normal. On leur arrache, on veut nous arracher, la vraie dévotion à Marie, canal du salut.
Sources :
L’erreur : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/15/l-erreur-5196999.html
Totale confusion : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/14/totale-confusion-5196085.html
* * *
Le “Pape” émérite Benoît XVI a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima…
…et Yves Daoudal de rajouter sur son blogue :
Finalement…
Il y a peut-être eu une consécration papale du monde au Cœur Immaculé de Marie…
Les journaux portugais avaient annoncer ceci :
La Statue de Notre Dame de Fátima se rend à Rome à la demande de deux papes
Le 13 Octobre, devant l’image de Notre-Dame de Fátima, le Pape Francisco fera, à Rome, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
Lusa 18h59, 12 Août, 2013
L’image de la Vierge Marie va quitter la Chapelle des Apparitions et va se rendre à Rome pour la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.
Papes Benoît et François ont demandé que l’image de Notre-Dame du Rosaire, vénérée dans la chapelle des Apparitions dans le sanctuaire de Fátima, soit l’icône de la Journée Mariale, qui aura lieu à Rome.
La première demande est venue du pape émérite Benoît XVI, et plus tard renforcé par l’actuel chef de l’Eglise catholique. C’est la première fois que l’image sera absente d’un grand pèlerinage, a déclaré le recteur du Sanctuaire de Fátima.
« On ne dit pas non au pape n’est pas », a déclaré l’évêque de Leiria-Fátima, António Marto, donc, « en réponse à la volonté du Saint-Père Francisco (…) l’image sera à Rome les 12 et 13 Octobre à la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation », selon un communiqué de presse du sanctuaire.
Le 13 Octobre, avec l’image de Notre-Dame, le pape Francisco fera la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.
La réunion est un événement majeur dans le calendrier des célébrations du pape prévue dans l’Année de la Foi, et réuniront à Rome des centaines de mouvements et institutions liées à la dévotion mariale.
Dans une lettre adressée à l’évêque de Leiria et Fátima, António Marto, le président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Rino Fisichella, a souligné que « toutes les spiritualités mariales ecclésiales » sont invitées au voyage que propose le Octobre 12, un pèlerinage au tombeau de l’apôtre saint Pierre, et le lendemain, à la célébration eucharistique présidée par le pape.
« C’est un vif désir du Saint-Père que la Journée Mariale peut avoir comme signe spécial l’une des icônes mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier, et pour cela, nous avons pensé à la statue originale aimée de Notre-Dame de Fatima » Rino Fisichella a-t-il écrit.
Le Sanctuaire de Fátima a annoncé que l’image de Notre-Dame va quitter le Sanctuaire de Fátima, au Portugal, dans la matinée du 12 Octobre et revenir l’après-midi du 13.
« À sa place, dans la chapelle des Apparitions, sera placée la première image de la Vierge pèlerine de Fátima, qui trône dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire depuis le 8 Décembre 2003. » dit la déclaration.
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