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Le Manteau de Noé : Ta perfection est-elle semblable à la perfection divine ?
Adeptes du « Manteau de Noé » *…
Une nouvelle fois « des lecteurs » de notre blogue ont récemment préféré attaquer celui qui dénonce le scandale plutôt que celui qui provoque le scandale !
(*) Le manteau de Noé : façon pudique de cacher ou de minimiser une question gênante.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Expressions_bibliques#Gen.C3.A8se)
De nouveaux commentaires des sieurs Alain Cassagnau lien permanent et Morin lien permanent sont venus relancer le débat sur les fautes des prêtres en nous accusant (bien sûr) de « grands donneurs de leçons du « tradiland »… et de « manquer de charité et de prudence »…
Ces Pauvres sires ! n’ayant rien compris à la « charité »… nous leur donnons à lire et à méditer ce qu’enseignait un jésuite spécialiste des retraites de saint Ignace et des retraites aux clercs…
R.P. José MACH, S.J.
Le Trésor du Prêtre
répertoire des principales choses que le prêtre doit savoir pour se sanctifier lui-même et sanctifier les autres
Extraits du Tome I – pp. 137 à 149, en PDF ci-dessous.
« Imaginez-vous que vous êtes entouré des saints prêtres, des missionnaires et des Apôtres ; et écoutez Jésus-Christ qui vous fait cette question : Est-ce que vous ne pouvez pas être vous-même ce que ceux-ci ont été ?
Vous y êtes obligé :
I. Par votre titre de Chrétien.
II. Par votre dignité de Prêtre.
III. Par la sainteté que Dieu exigeait des Prêtres dans l’ancienne loi.
IV. Par l’idée que les saints nous donnent du prêtre. »
On a perdu le sens du péché
surtout de celui du prêtre !
Catholiques, réveillez-vous.
Se recentrer sur l’essentiel
Petit commentaire : Ne serait-ce pas là en réalité le péché originel du traditionalisme, que de n’avoir pas voulu ou ne pas s’être donné les moyens de rejeter doctrinalement par la puissance de l’anathème tous ceux qui ne professaient plus la pure doctrine catholique ? En fait, par cette défection des meilleurs et de ceux qui au sein de l’Église étaient investi du sacerdoce plénier, le châtiment était déjà à l’œuvre puisque les vrais moyens de réagir se sont trouvés gravement en défaut… Lorsque les catholiques semper idem et antilibéraux rejettent absolument toute cette fausse église Conciliaire, ses “pontifes”, prélats, rites, sacrements, etc… ils rejettent par là-même toute velléité de pragmatisme et œuvrent indubitablement pour la véritable UNITÉ de l’Église en restant fermes sur les principes et résolument fermés à toutes les formes d’hérésie et d’erreur… Eux seuls semblent avoir compris la véritable signification du “nullam partem” ! En refusant de mettre cette priorité absolue au calendrier et à la source de sa réaction légitime contre la révolution en chape et en tiare, en adoptant tant dans les faits que dans les postures un pragmatisme et un attentisme dissolvants et blasphématoires, le traditionalisme, presque toutes tendances confondues, s’est volontairement (aveuglement-châtiment) privé des Moyens Surnaturels Exclusivement Catholiques de combattre réellement l’apostasie des antichrists de Rome et d’ailleurs…et, par le fait même, s’est coupé des canaux de la Grâce qui seule permet de voir clair et de marcher droit !
Sans cette intransigeance surnaturelle et de droit divin, le traditionalisme s’est retrouvé comme mort-né, sans fruits, balloté de chapelle en chapelle entre les mains du Diable, tout juste bon à faire le perroquet d’une foi mondaine et “libéralisée” et à n’être que le distributeur d’une liturgie et de sacrements, devenus au fil du temps et de l’extinction du sacerdoce valide, des leurres diaboliques…….
Un Principe divin incontournable…
ou comment ne pas mettre, comme les traditionalistes, depuis 50 ans, la charrue avant les bœufs…..et le pragmatisme à la place des principes !
Un principe divin, une règle de conduite valable pour tous en tous temps et en tous lieux.
« Le principe du pragmatisme, c’est de n’avoir pas de principes »
« Seuls les principes peuvent sauver les nations »
(Comte de Chambord)
Mgr Freppel remarquait avec raison que l’abandon des principes conduit inéluctablement aux catastrophes. On ne peut que craindre l’avertissement de saint Pie X : « Si la règle semble un obstacle à l’action, on se dit que dissimuler et transiger facilitent le succès : on oublie alors les règles sûres, on obscurcit les principes, sous prétexte d’un bien qui n’est qu’apparent. Que restera-t-il de cette construction sans fondations, bâtie sur le sable ? »
Le but de cette étude est de démontrer, que le principe sus-dit est absolument catholique, et ne peut souffrir ni abandon, ni exception, étant voulu de Dieu Lui-même.
I – La Révélation
Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, c’est la volonté très ferme et explicite de Dieu, que les hommes qu’Il daigne gratifier de Sa pure et vraie doctrine se gardent absolument de frayer avec ceux qui en professent une autre différente, au risque de rentrer en collusion avec la partie adverse et de manquer ainsi aux devoirs de sa charge. C’est ce qu’on appelle la prévarication. C’est la toute première recommandation qu’Il tient à faire à Moïse, lorsqu’Il conclut l’alliance avec lui : « Garde-toi de t’allier aux habitants des pays où tu vas, de peur qu’’ils ne soient pour toi un piège. Mais vous renverserez leurs autels et briserez leurs idoles … » (Ex. 34, 11) Notre Seigneur, à son tour, mettra souvent en garde Ses disciples contre le levain de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens (Mt 16, 6 ; Mc 8, 15), contre les faux prophètes revêtus de peaux de brebis (Mt 7, 15) qui induiront beaucoup de gens en erreurs (Mt 24, 11) et même les élus si possible (Mt 24, 24). Les Apôtres seront si marqués par ces avertissements du divin Maître, qu’ils les transmettent avec force à leurs propres disciples : — « Je vous en prie, Frères, gardez-vous de ces scandaleux qui vont à l’encontre de la doctrine que vous avez reçue : évitez-les, car ces gens-là ne servent pas le Christ » (Rm. 16, 17). — « Je le répète : si quelqu’un vous prêche un évangile différent que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1, 9). — « Si quelqu’un vient à vous qui ait une doctrine différente, ne le recevez pas chez vous et ne le saluez même pas. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jn 10).
On pourrait ajouter d’autres passages de l’Écriture encore, ceux-là suffisent amplement, étant dictés par le Saint Esprit, pour nous convaincre que le devoir de nous garder des fauteurs d’hérésie (ou de religions fausses) est bien de droit divin.
II – La Tradition
Les premiers Pères de l’Église ne pouvaient pas oublier ces anathèmes doctrinaux, et ne purent que répéter sur tous les tons l’exhortation de saint Paul : « Fuis l’hérétique ! » (Tit. 3, 10). — « Fuyez les hérétiques, ce sont des successeurs du diable qui a réussi à séduire la première femme. » (St Ignace d’Antioche). — « Fuis tout hérétique ! » (St Irénée). — « Fuyez le venin des hérétiques ! » (St Antoine du désert). — « Ne t’assied pas avec des hérétiques ! » (St Ephrem). Et saint Vincent de Lérins tient à nous préciser : — « L’Apôtre commande cette intransigeance à toutes les générations » il faudra toujours anathématiser ceux qui ont une doctrine contraire à celle reçue ».
C’est pourquoi, au XIXe siècle, un Dom Guéranger écrira à Mgr d’Astros : « Un des moyens de conserver la foi, une des premières marques de l’unité, c’est la fuite des hérétiques. ». En effet, cette « première marque de l’unité » concerne évidemment l’unité de foi, la première note caractéristique de l’Église catholique, (une, sainte, catholique et apostolique) qui ne peut avoir « qu’un seul Seigneur et une seule foi » (Eph. 4, 5). Cette même Église, qui avertit solennellement les futurs sous-diacres ainsi : « Restez fermes dans la vraie foi catholique, car selon l’Apôtre, tout ce qui ne provient pas de la foi est péché (Ro. 14, 23), schisme, étranger à l’unité de l’Église ». Aussi pour mieux comprendre non seulement l’ancienneté, mais surtout le caractère absolu de notre principe, il nous faut garder bien gravé dans l’esprit que durant plus de mille ans de schisme entre les byzantins et Rome on n’a jamais, sans aucune exception, conclu un seul accord canonique avec des Uniates avant que ceux-ci n’aient pleinement reconnu la doctrine catholique sur les dogmes controversés (Filioque, Primat du Pape etc…).
D’après le Père Jean ; Février 2014
Lettre Ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3066 en vente dès demain, nous donne en EXCLUSIVITÉ la Lettre Ouverte (de Mgr Williamson) à S. E. Mgr Fellay sur une (son) “exclusion”.
Mgr Williamson, mettant ici à profit son intelligence supérieure, fait une très bonne analyse de la dérive de la Néo-F$$PX depuis douze ans sous la direction dictatoriale de son confrère dans l’épiscopat : Bernard Fellay.
Et, comment n’être pas d’accord avec ses propos ?… En effet, Richard Williamson, diplômé de l’université de Cambridge, d’une intelligence supérieure – répétons-le –, sait jouer la comédie du « défenseur de la Foi », destinée à abuser les ignorants de sa véritable action subversive au sein de la F$$PX.
La Taupe N°1 étant maintenant exclue de la structure officielle de la F$$PX, le 2ème anneaux – dévoilé et expliqué de puis 6 ans par Virgo-Maria (excommunié par l’abbé de Cacqueray !) se met en place… Tout se déroule selon le plan prévu !
Des dizaines de niais, ne voulant pas lire les dossiers factuels toujours disponibles sur le site de Virgo-Maria.org, se réjouissent que leur Héros – maintenant libéré – pourra défendre la Tradition !!!
Néanmoins, cela n’enlève rien à la valeur des critiques, véritablement fondées, que Mgr Williamson énumère dans sa Lettre Ouverte à Mgr Fellay !
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations sont de nous.
Rivarol n°3066 du 26/10/2012
EXCLUSIF !
Lettre ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”
Au moment où nous bouclons ce numéro (24?octobre), nous apprenons que Mgr Williamson vient d’être officiellement exclu de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X par Mgr Fellay. Nous reviendrons bien sûr sur cet événement dans notre prochaine édition. En attendant, nous publions le communiqué de la maison générale annonçant l’exclusion définitive de la FSSPX du prélat britannique et, en exclusivité pour RIVAROL, la lettre ouverte que Mgr Williamson a adressée au supérieur général de la Fraternité le 19 octobre, quelques jours seulement avant l’annonce de son exclusion. Les intertitres sont de la rédaction. J. B.
Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (24 octobre 2012)
24-10-2012
Mgr Richard Williamson ayant pris ses distances avec la direction et le gouvernement de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X depuis plusieurs années, et refusant de manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes, a été déclaré exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par décision du Supérieur général et de son Conseil, le 4 octobre 2012. Un ultime délai lui avait été accordé pour se soumettre, au terme duquel il a annoncé la diffusion d’une “lettre ouverte” où il demande au Supérieur général de démissionner.
Cette décision douloureuse est rendue nécessaire par le souci du bien commun de la Fraternité Saint-Pie X et de son bon gouvernement, conformément à ce que Mgr Lefebvre dénonçait : « C’est la destruction de l’autorité. Comment l’autorité peut-elle s’exercer s’il faut qu’elle demande à tous les membres de participer à l’exercice de l’autorité ? » (Écône, 29 juin 1987)
Fait à Menzingen, le 24 octobre 2012
Lettre ouverte à S. E. Mgr Fellay sur une “exclusion”
Londres, le 19 octobre 2012.
Excellence,
Merci de votre lettre du 4 octobre où vous me communiquez de la part de vous-même, du Conseil Général et du Chapitre Général, votre “constatation”, “déclaration” et “décision” que je ne suis plus membre de la Fraternité Saint-Pie X. Les raisons que vous donnez pour votre décision d’exclure votre serviteur seraient les suivantes : il a continué de publier le « Commentaire Eleison » ; il a attaqué les autorités de la Fraternité ; il a eu un apostolat indépendant ; il a causé la confusion parmi les fidèles ; il a soutenu des confrères rebelles ; il a désobéi de façon formelle, obstinée et “pertinace” ; il s’est séparé de la Fraternité ; il ne se soumet à aucune autorité.
Ces raisons ne se laissent-elles pas toutes résumer par la désobéissance ? Sans doute, dans le cours des douze dernières années, votre serviteur a eu des paroles et actions qui ont été, devant Dieu, inappropriées et excessives, mais je crois qu’il lui suffirait de les lui signaler en particulier pour qu’il s’en excusât, selon la vérité et la justice. Mais nous sommes sans doute d’accord que le problème essentiel ne se situe pas dans les détails, qu’il se résume en un mot : la désobéissance.
Alors, remarquons d’abord à combien d’ordres plus ou moins désagréables du Supérieur Général votre serviteur a obéi sans faille. En 2003 il a quitté un apostolat important et fructueux aux États-Unis pour descendre en Argentine. En 2009 il a laissé sa charge de directeur du séminaire et a quitté l’Argentine pour moisir dans une mansarde à Londres, sans parole ni ministère épiscopal parce que cela lui était défendu. Il ne lui est resté virtuellement que le ministère du « Commentaire Eleison » dont le refus de l’interrompre constitue la grande partie de cette “désobéissance” qu’on lui reproche. Et depuis 2009 les Supérieurs de la Fraternité se sont permis de le discréditer et l’injurier tant qu’ils voulaient, et dans le monde entier ils ont encouragé tout membre de la Fraternité qui le souhaitait à faire de même. Votre serviteur a très peu réagi, préférant le silence à des confrontations scandaleuses. On pourrait dire même qu’il s’est obstiné à ne pas désobéir. Mais passons, parce que le vrai problème n’est pas là.
Alors, le vrai problème, où se situe-t-il ? Pour répondre, qu’il soit permis à l’accusé de faire un survol rapide de l’histoire de la Fraternité dont on veut qu’il soit en train de se séparer. En effet, le problème central remonte à loin.
À partir de la Révolution française de la fin du XVIIIème siècle, dans beaucoup d’états autrefois chrétiens, commence à s’établir un Nouvel Ordre Mondial, conçu par les ennemis de l’Église pour chasser Dieu de sa création. On commence par remplacer l’ancien régime où le trône soutenait l’autel par la séparation de l’Église d’avec l’État. Il en résulte une structure de la société qui est radicalement nouvelle, et difficile pour l’Église, parce que l’État désormais implicitement athée finira par s’opposer de toutes ses forces à la religion de Dieu. En effet, les francs-maçons veulent remplacer le vrai culte de Dieu par leur culte de la liberté dont l’état neutre en religion n’est qu’un instrument. Ainsi commence dans les temps modernes une guerre implacable entre la religion de Dieu, défendue par l’Église Catholique, et la nouvelle religion de l’homme, libéré de Dieu et libéral. Ces deux religions sont aussi inconciliables que Dieu et le démon. Il faut choisir entre le catholicisme et le libéralisme.
Mais l’homme ne veut pas avoir à choisir entre le beurre et l’argent de son beurre. Il veut les avoir tous deux. Donc dans le sillage de la Révolution, Félicité de Lamennais invente le catholicisme libéral et, à partir de ce moment-là, la conciliation des inconciliables devient monnaie courante à l’intérieur de l’Église. Pendant 120 ans, la miséricorde de Dieu donne à son Église une série de papes, de Grégoire XVI à Pie XII, qui pour la plupart voient clair et tiennent ferme, mais un nombre de fidèles toujours croissant penche vers l’indépendance par rapport à Dieu et vers les plaisirs matériels auxquels le catholicisme libéral leur facilite grandement l’accès. Une corruption progressive finit par atteindre les évêques et les prêtres, et alors Dieu finit par leur permettre de choisir le genre de papes qu’ils préfèrent, à savoir, ceux qui font semblant seulement d’être catholiques mais qui sont en vérité des libéraux, qui parlent à droite mais agissent à gauche, qui se caractérisent alors par la contradiction, l’ambigüité, la dialectique hégélienne, bref, le mensonge. C’est la Néo-Eglise de Vatican II ((L’église Conciliaire qui éclipse l’Église Catholique… Cela Richard Williamson ne le dit pas !)).
Il ne pouvait pas en être autrement. Il n’y a que le rêve qui puisse réconcilier des réalités inconciliables entre elles. Mais Dieu – parole de St Augustin – n’abandonne pas les âmes qui ne veulent pas l’abandonner, et alors il vient en aide au petit reste d’âmes catholiques qui ne veulent pas suivre l’apostasie molle de Vatican II. Il suscite un archevêque qui résistera à la trahison des prélats conciliaires. Respectant la réalité, ne cherchant point à concilier les inconciliables, refusant de rêver, cet archevêque parle avec une clarté, cohérence et vérité qui font que les brebis y reconnaissent la voix du divin Maître. La Fraternité sacerdotale qu’il fonde pour faire de vrais prêtres catholiques commence à petite échelle, mais en refusant résolument les erreurs conciliaires et leur fondement dans le catholicisme libéral, elle s’attire ce qui reste de vrais catholiques dans le monde entier, et elle constitue l’épine dorsale de tout un mouvement dans l’Église qu’on appelle le Traditionalisme.
Or, ce mouvement est insupportable aux hommes de la Néo-Eglise ((Qui n’a pas le droit au E majuscule ! La secte conciliaire n’étant pas l’Église de Dieu, l’Église catholique !)) qui veulent remplacer le catholicisme par le catholicisme libéral. Aidés par les médias et les gouvernements, ils font tout pour discréditer, honnir et bannir le courageux archevêque. En 1976, Paul VI le « suspend a divinis », en 1988, Jean-Paul II l’ « excommunie ». Cet archevêque agace souverainement les papes conciliaires, parce que sa voix de vérité ruine effectivement leur tissu de mensonges et met en péril leur trahison. Et sous le coup de leur persécution, même de son « excommunication », il tient ferme et avec lui le grand nombre des prêtres de sa Fraternité.
Cette fidélité à la vérité obtient de Dieu pour la Fraternité douze années de paix intérieure et de prospérité extérieure. En 1991, le grand archevêque meurt, mais pendant encore neuf années son œuvre continue dans la fidélité aux principes anti-libéraux sur lesquels il l’a bâtie. Alors, que feront les Romains conciliaires pour venir à bout de cette résistance ? Ils échangeront le bâton pour la carotte.
En l’an 2000, un grand pèlerinage de la Fraternité pour l’Année Jubilaire montre dans les basiliques et les rues de Rome la piété et la puissance de la Fraternité. Les Romains sont impressionnés, malgré eux. Un cardinal invite les quatre évêques à un déjeuner somptueux chez lui, invitation acceptée par trois d’entre eux. Tout de suite après ce déjeuner très fraternel, les contacts avec Rome et la Fraternité, qui s’étaient bien refroidis depuis douze ans, reprennent, et avec eux commence la puissante séduction par les boutons écarlates et les parterres en marbre.
Les contacts se réchauffent si rapidement que déjà à la fin de l’année beaucoup de prêtres et de fidèles de la Tradition craignent une conciliation entre la Tradition catholique et le Concile libéral. Cette conciliation n’aboutit pas pour le moment, mais le langage du Quartier Général de la Fraternité à Menzingen commence à changer, et sur les douze ans à venir il se montrera toujours moins hostile à Rome et plus accueillant envers les autorités de l’Eglise conciliaire ((Qui n’a toujours pas le droit au E majuscule !)), envers les médias et leur monde. Et, au fur et à mesure que la conciliation des inconciliables se prépare à la tête de la Fraternité, dans son corps de prêtres et de laïcs l’attitude devient petit à petit plus bénigne envers les papes et l’Eglise conciliaires, envers tout ce qui est mondain et libéral. Après tout, le monde moderne qui nous entoure est-il si mauvais qu’on a voulu nous faire croire ?
Cette avancée du libéralisme à l’intérieur de la Fraternité, perçue par une minorité des prêtres et fidèles mais apparemment imperceptible à la grande majorité, s’est découverte à beaucoup au printemps de cette année lorsque, suite à l’échec des Discussions Doctrinales au printemps de 2011, la politique catholique de « Pas d’accord pratique sans accord doctrinal » est devenue, d’un jour à l’autre, la politique libérale de « Pas d’accord doctrinal, donc accord pratique ». Et à la mi-avril le Supérieur Général offre à Rome, comme base d’un accord pratique, un texte ambigu, ouvertement favorable à cette « herméneutique de la continuité » qui est la recette bien aimée de Benoît XVI pour concilier, précisément, le Concile et la Tradition ! « Il faut une nouvelle pensée » dira le Supérieur Général au mois de mai aux prêtres du district autrichien de la Fraternité. Autrement dit, le chef de la Fraternité fondée en 1970 pour résister aux nouveautés du Concile, propose de la concilier avec le Concile. Aujourd’hui elle est conciliante. Demain elle doit se faire pleinement conciliaire !
Il est à peine croyable que la fondation de Mgr Lefebvre ait été conduite à oublier, voire mépriser les principes sur lesquels il l’a fondée, mais voilà la puissance de séduction des fantaisies de notre monde sans Dieu, moderniste et libéral. N’empêche, la réalité ne se laisse pas infléchir par les fantaisies, et il fait partie de la réalité que l’on ne peut pas défaire les principes d’un fondateur sans défaire sa fondation. Un fondateur a des grâces particulières que n’a aucun de ses successeurs. Comme s’écriait Padre Pio lorsque les Supérieurs de sa Congrégation se mettaient à la « rénover » selon la pensée nouvelle du Concile à peine terminé : « Que faites-vous du Fondateur ? » Le Supérieur Général, le Conseil Général et le Chapitre Général de la FSSPX ont beau retenir comme mascotte Mgr Lefebvre, de toute façon ils ont une pensée nouvelle qui passe à côté des raisons gravissimes pour lesquelles il a fondé la Fraternité. Ils la mènent donc à sa ruine par une trahison objective au moins, tout à fait parallèle à celle de Vatican II.
Mais soyons justes, et n’exagérons pas. Depuis le début de cette chute lente de la Fraternité, il y a toujours eu des prêtres et des fidèles qui ont vu clair et qui ont fait ce qu’ils ont pu pour lui résister. Au printemps de cette année cette résistance a pris une certaine consistance et ampleur, en sorte que le Chapitre Général du mois de juillet a posé un obstacle quand même sur le mauvais chemin du ralliement. Mais est-ce que cet obstacle tiendra ? On peut craindre que non. Devant une quarantaine de prêtres de la Fraternité réunis en retraite sacerdotale à Écône au mois de septembre, le Supérieur Général, se référant à sa politique romaine, a avoué : « Je me suis trompé », mais à qui la faute ? « Les Romains m’ont dupé. » De même, il en est résulté « une grande méfiance dans la Fraternité » qu’il faudra « réparer par les actes et pas seulement par les paroles », mais à qui la faute ? Jusqu’ici, ses actes depuis le mois de septembre, y compris cette lettre du 4 octobre, indiquent qu’il s’en prend aux prêtres et aux laïcs qui n’ont pas su faire confiance à lui, leur chef. Après le Chapitre comme avant, il semble qu’il ne supporte aucune opposition à sa politique conciliatrice et conciliaire.
Et voilà la raison pour laquelle le Supérieur Général a donné plusieurs fois l’ordre formel de fermer le « Commentaire Eleison ». En effet, ce « Commentaire » a critiqué à maintes reprises la politique conciliatrice envers Rome des autorités de la Fraternité, et par là il les a attaquées implicitement. Or, si dans cette critique et ces attaques il y a eu des manquements à la norme du respect dû à leur office ou à leurs personnes, j’en demande volontiers pardon à qui de droit, mais je crois qu’il suffit de parcourir les numéros concernés du « Commentaire » pour constater que la critique et les attaques sont restées normalement impersonnelles, parce qu’il y va de beaucoup plus que seulement des personnes.
Et quant au grand problème qui dépasse de loin les personnes, considérons la grande confusion qui règne actuellement dans l’Église et le monde, et qui met en péril le salut éternel d’âmes sans nombre. N’est-ce pas le devoir d’un évêque de dégager les vraies racines de cette confusion, et de les dénoncer en public ? ((Le font-ils vraiment ???)) Combien d’évêques dans le monde entier voient clair ((S’il parle des “évêques” conciliaire… Ils ne sont pas évêques !!! Cf. Rore-Sanctifica)) comme Mgr Lefebvre voyait clair, et donnent l’enseignement qui correspond à cette clarté ? Combien d’entre eux enseignent encore la doctrine catholique tout court ? N’est-ce pas très peu ? Alors est-ce le moment de chercher à réduire au silence un évêque qui le fait, ce qui est prouvé par le nombre d’âmes qui s’accrochent au « Commentaire » comme à une bouée de sauvetage ? Et comment en particulier un autre évêque peut-il vouloir le fermer, lui qui a dû admettre à ses prêtres que sur les mêmes grandes questions il s’est laissé duper, et cela pendant de longues années ?
De même, si l’évêque réfractaire s’est en effet donné – pour la première fois en presque quatre ans – un apostolat indépendant, comment peut-on lui faire le reproche d’avoir accepté une invitation, indépendante de la Fraternité, à confirmer et à prêcher une parole de vérité ? N’est-ce pas là la fonction même d’un évêque ? Sa parole au Brésil n’aura été de « confusion » que pour ceux qui suivent l’erreur avouée et ci-dessus évoquée.
Et s’il semble depuis des années se séparer de la Fraternité, c’est juste, mais il se sépare de la Fraternité conciliatrice et pas de celle fondée par Mgr Lefebvre. Et s’il semble se montrer insoumis à tout exercice d’autorité de la part des chefs de la Fraternité, c’est encore juste, mais seulement pour les ordres qui vont à l’encontre des buts pour lesquels elle a été fondée. De fait, à combien d’ordres autres que celui de fermer le « Commentaire » peut-on affirmer qu’il a été coupable d’une désobéissance « formelle, obstinée et pertinace » ? Y en a-t-il un seul autre ? La désobéissance de Mgr Lefebvre, n’ayant été qu’aux actes d’autorité des chefs de l’Eglise ((Chefs de l’église Conciliaire ! auxquels il n’avait pas a obéir… S’il l’avait dit clairement !)) qui étaient de nature à détruire l’Église, elle était plus apparente que réelle. De même, la “désobéissance” de celui qui n’a pas voulu fermer le « Commentaire » est plus apparente que réelle.
Car l’histoire se répète, et le diable revient toujours à la charge. Tout comme hier le Concile a voulu concilier l’Église Catholique et le monde moderne, ainsi aujourd’hui on dirait que Benoît XVI et le Supérieur Général veulent, tous les deux, concilier la Tradition catholique et le Concile ; ainsi demain, si Dieu n’intervient pas d’ici là, des chefs de la Résistance catholique chercheront à la réconcilier avec la Tradition désormais conciliaire.
Bref, cher Monsieur le Supérieur Général, vous pouvez maintenant procéder à m’exclure, parce que mes arguments ne vous persuaderont sûrement pas, mais cette exclusion sera plus apparente que réelle. Je suis membre de la Fraternité de Mgr Lefebvre de par mon engagement à perpétuité. Je suis un de ses prêtres depuis 36 ans. Je suis un de ses évêques, comme vous, depuis bientôt un quart de siècle. Cela ne se biffe pas d’un trait de plume, et donc, membre de la Fraternité je le reste.
Fussiez-vous resté fidèle à son héritage et y eussé-je été moi-même notamment infidèle, volontiers je reconnaîtrais votre droit de m’exclure. Mais les choses étant comme elles sont, j’espère ne pas manquer de respect envers votre office si je suggère que pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. Que le Bon Dieu vous donne la grâce, la lumière et les forces nécessaires pour accomplir un tel acte insigne d’humilité et de dévouement au bien commun de tous.
Alors comme j’ai si souvent terminé les lettres que je vous adresse depuis des années,
Dominus tecum.
† Richard WILLIAMSON
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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CCP Éditions des tuileries : 4532.19K
Tél. : 01-53-34-97-97 Fax : 01-53-34-97-98
De la notion du respect dû aux clercs
D’un correspondant du site catholique traditionnel américain TRADITIO :
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Un lecteur écrit : « Je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie »
De : Nick
Chers Pères de TRADITIO,
Je lis régulièrement les informations du site TRADITIO pour me tenir au courant de la situation de la néo-FSSPX. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, il est fréquent que les commentaires sur Fellay ou d’autres personnes prenant part aux « négociations » ne respectent pas l’office ecclésiastique qu’occupent les intéressés. Je remarque, en particulier, l’usage fait par TRADITIO du diminutif familier « Bernie ».
Je ne suis actuellement favorable à aucun « accord » qui mettrait l’Église catholique traditionnelle en danger, et c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec la voie suivie, paraît-il, par l’homme que vous appelez « Bernie » [Fellay]. Cependant, nous ne servons pas notre cause en manquant de respect aux personnes en question.
La réponse des Pères de TRADITIO :
Franchement, nous trouvons amusante la fixation de nombreux fidèles de la néo-FSSPX sur notre emploi du diminutif familier « Bernie » plutôt que sur les actions par lesquelles ledit Bernie se rend complice d’une braderie de la Foi catholique traditionnelle. Il est typique de notre époque que l’on prenne garde surtout aux mots en ignorant les actes, qui ont cependant beaucoup plus d’importance. L’emploi que nous faisons de ce diminutif a contribué à secouer la servilité des fidèles de la néo-FSSPX, leur permettant ainsi de réfléchir aux actions de Fellay. C’est bien là ce qui compte.
La familiarité en question a pour effet d’éliminer la couche de vernis derrière laquelle Fellay et Benoît-Ratzinger s’efforcent de masquer leurs dessins et actes néfastes. Trop de leurs suiveurs les considèrent comme des dieux ou presque, grâce à quoi ces deux hommes se permettent de mal agir à l’abri de toute opposition. Fellay peut bien parler en long et en large de la Vierge Marie, il est très loin d’en avoir l’humilité. Monseigneur Lefebvre, lui, ne prenait pas d’aussi grands airs. Il possédait cette confiance intérieure qui fait tant défaut à Fellay « le Comptable », lequel ne peut compter que sur l’« adoration » inconditionnelle de ses suiveurs.
Conformément aux meilleurs exemples catholiques, nous autres Pères de TRADITIO croyons fermement que le respect se mérite et qu’il n’est pas automatiquement dû à quelqu’un au motif que celui-ci occupe un poste élevé. Comme l’enseigne saint Thomas d’Aquin, Docteur universel de l’Église : « Si la foi est en danger, tout fidèle doit réprimander son évêque, y compris en public. »
Les actions corrompues et anticatholiques ne sauraient se dissimuler sous le vernis d’un quelconque office supposé. Tout catholique traditionaliste qui les accepte commet un péché de complicité avec la corruption, ainsi que l’enseignent les principes de la théologie morale catholique. Ce n’est pas nous qui « manquons de respect » à quelqu’un. C’est ce quelqu’un qui s’est manqué de respect à lui-même par sa conduite déshonorante, et c’est à bon droit qu’il est critiqué publiquement pour ses actions publiques. Chaque fois que des catholiques ont omis de rappeler à des « prélats » les impératifs de la morale catholique, comme on a déjà pu le voir avec le « Pape pédophile » Benoît-Ratzinger et l’« évêque-Judas » Bernie Fellay, leur complicité n’a fait qu’accentuer le caractère immoral de la situation.
Nous sommes confortés dans cette attitude par le grand Docteur occidental de l’Église que fut saint Augustin ; il prêta serment sur la place publique contre le pape hérétique de son époque et proclama : « Mieux vaut que la vérité soit connue que le scandale caché ». Tel est le catholicisme viril et résolu que nous faisons nôtre, à la différence de ce catholicisme efféminé dont Fellay et Ratzinger donnent le spectacle. Saint Thomas More offre un autre exemple de saint ayant usé de la satire, du sarcasme et même du ridicule pour critiquer les prélats dévoyés de son époque.
Il faut voir les choses en face : Fellay et Ratzinger essaient d’intimider quiconque critiquerait leurs vils agissements contre la vraie Foi catholique et de faire d’eux leurs esclaves béni-oui-oui. Ne soyez pas stupide et n’allez dans le sens des ambitions corrompues de ces « prélats ». Tout au contraire, soyez un catholique viril, et non pas efféminé !
http://www.traditio.com/comment/com1205.htm
A Reader Writes: « I Do Not Agree with the Purported Path Being Followed by the Man You Call ‘Bernie' »
From: Nick
Dear TRADITIO Fathers:
I have been reading the TRADITIO Network to obtain the most timely information about the Neo-SSPX situation. Although not always the case, there are many instances where comments are made about Fellay or other persons involved in the « negotiations » that do not give due respect for the Church offices held. I note in particularl TRADITIO’s use of the name « Bernie. »
I do not support any « deal » at this time that would place the traditional Catholic Church in danger and, accordingly, I do not agree with the purported path being followed by the man you call « Bernie » [Fellay]. However, we do no service to our cause by casting disrespect on the people involved.
The TRADITIO Fathers Reply.
Frankly, we find it amusing that so many Neo-SSPXers fixate on our use of the familiar name « Bernie » rather than on Bernie’s actions in conniving to sell out the traditional Catholic Faith. This seems to be typical of our age: that people get hung up with words, but ignore actions, which are far more important. Our use of this term has helped to shake Neo-SSPXers out of their servility to think about what Fellay is doing. That is the point.
The familiar form of address rips off the hypocritical veneer, behind which Fellay and Benedict-Ratzinger try to hide their evil designs and deeds. Too many of their followers look at them as virtual gods. In that way they can get away with evil without challenge. For all Fellay talks about the Virgin Mary, he doesn’t emulate her humility. Archbishop Lefebvre didn’t put on airs. He had the internal confidence that Fellay « The Bookkeeper » lacks and has to get by being « worshipped » without challenge by his followers.
In accordance with the best Catholic examples, we TRADITIO Fathers believe firmly that respect is earned. Respect is not automatic simply because someone holds a high office. As St. Thomas Aquinas, the Church’s Universal Doctor, teaches: « If the faith is endangered, a subject ought to rebuke his prelate even publicly. »
Corrupt, anti-Catholic actions cannot be cloaked under the veneer of some purported office. If a traditional Catholic buys into this, he becomes an sinful accomplice to the corruption under the principles of Catholic Moral Theology. We do not « cast disrespect » on anyone. It is the individual who has cast disrespect upon himself by his disreputable conduct, and such an individual is properly criticized, publicly, for his public actions. When Catholics have failed to hold « prelates » to Catholic morality, as generally they have failed to do in the case of the « Paedophile Pope, » Benedict-Ratzinger, and the « Judas » bishop, Bernie Fellay, the immoral situation has simply been made worse by the complicity.
In this approach we are supported by the Great Western Doctor of the Church, St. Augustine, who took an oath in the public square against the heretic pope of his time and proclaimed: « It is better that the truth be known than that scandal be covered up. » That is the committed and gutsy Catholicism that we follow, not the pansy version exemplified by Fellay and Ratzinger. St. Thomas More is another example of a Saint who used satire, sarcasm, and even ridicule to criticize the errant prelates of their time.
What is more vile and despicable than to hide sodomy, paedophilia, heresy, and apostasy perpetrated under the veil of some superficial white or purple garment? This is certainly not the morality that Our Lord Jesus Christ taught. He Himself gave us our example by condemning the false « prelates » of His time in the strongest possible terms, calling them hypocrites, « whited sepulchres, which outwardly appear to men beautiful but within are full of dead men’s bones and of all filthiness » (Matthew 23:27-28/DRV).
Let’s face it. Fellay and Ratzinger are trying to intimidate anyone who would criticize their vile actions against the true Catholic Faith by turning them into mere slavish « yes » men for themselves. Don’t you be a fool and play the slave to the corrupt ambitions of these « prelates. » Instead, stand up and be a gutsy Catholic, not a pansy!