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SAINT LOUIS, ROI ÉTERNEL
Modèle du Roi Très Chrétien

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Louis-Hubert REMY a donné une Conférence, le 17 mai 2014 à Lyon sur « Saint Louis, Roi Éternel, Modèle du roi très chrétien ». Cette conférence entre dans le cadre des nombreuses conférences de LHR pour l’Année jubilaire Saint-Louis ; cette année 2014, 800ème anniversaire de la naissance et du baptême de St Louis à Poissy.

Saint Louis, Roi de France

Bien chers amis,

Il est temps de réveiller l’âme de la France et je profite de cette journée pour vous crier :
Français réveillez-vous !

Réveillez-vous pour porter devant tous les peuples et les rois de la terre le nom de Celui qui est Le Sauveur, le seul sauveur. Je sais qu’un sauveur ne vient sauver que quand tout est perdu ; je sais qu’à la fin, à la fin, le cœur de notre sainte Reine triomphera pour son Fils, mais je sais qu’Il interviendra seulement quand on saura demander à Dieu le Père, quand on criera à Dieu, dans les rues, pour Lui demander SA solution. C’est le R.P. de Clorivière, dont la cause de canonisation est close, qui la prophétisé au début du XIXe siècle. Cette solution est simple : Il veut régner sur la France et par la France sur le monde, comme l’ont expliqué saint Pie X, le cardinal Pie et Mgr Delassus.

Aujourd’hui nous savons tous que la situation mondiale est catastrophique : écoutez et lisez Pierre Hillard ; lisez le livre, La Guerre de la F∴M∴ contre Fatima d’Augustin Delassus, qui vient de sortir aux éditions Saint-Remi : Malachi Martin qui a connu le secret de Fatima a fait des confidences peu connues en France, qui sont terribles. Il nous faut agir si nous ne voulons pas tous périr. Agir, réagir, mais ne pas faire n’importe quoi.

Et tout d’abord, essayons de faire ce que Dieu « veult ».

Un autre grand Pape, Pie XII, nous a enseigné, le 25 juin 1956, ce qu’il fallait faire :

« …Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d’une nation qui se glorifie du titre de Fille aînée de l’Église, et regardez les grands exemples qui vous ont précédé ».

« …S’il arrive que souffle au dehors le vent mauvais, si le mensonge, la cupidité, l’incompréhension trament le mal, s’il vous semble même devenir victimes à votre tour, regardez vos héros réhabilités, vos cathédrales reconstruites et vous vous convaincrez une fois de plus que toujours la dernière victoire est celle de la foi, de la sainte foi que rien ne peut abattre et dont l’Église catholique est l’unique dépositaire ».

« …Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi ».

Sauver la Patrie et sauver la Foi. Nous y sommes.

Derrière les disputeurs sont venus les sophistes ;

derrière les sophistes, les voluptueux ;

derrière les voluptueux, les bourreaux ;

derrière les bourreaux, les barbares :

les barbares qui passent par les armes bourreaux et voluptueux, sophistes et disputeurs.

Ne leur résistent que les hommes de Foi,

a prophétisé Mgr Fèvre, le prélat qui a continué l’Histoire de l’Église commencée par l’abbé Darras.

Ne leur résistent que les hommes de Foi.

Il est temps, il est grand temps de méditer les grands exemples, comme dit Pie XII, de saint Remy, de Clovis, de saint Martin, de saint Charlemagne, de saint Louis, de sainte Clothilde, de sainte Geneviève, de sainte Jehanne d’Arc tous unis autour de la Très Sainte Vierge Marie, vraie Reine de France, pour prier le Christ, vrai Roi de France, de nous pardonner et de nous sauver.

Oui Seigneur, nous périssons, oui Seigneur, la France périt.

Méditons donc, pendant une heure, celui qui domine tous les saints de France, qui sont si nombreux qu’aucun autre pays au monde na élevé sur les autels autant de ses enfants.

Saint Louis est l’exemple, le guide suprême qu’il nous faut suivre et prier.

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Written by Cave Ne Cadas

août 7th, 2014 at 2:22 pm

Posted in Amis du Christ Roi de France,Louis-Hubert REMY,Saint Louis

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De quel camp est Mgr Williamson ?

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Le n°33 de La Voix des Francs qui vient de paraître :

 La Voix des Francs N° 33

10 € franco le n° ou 30 € l’abonnement annuel

www.saint-remi.fr

 

En voici l’éditorial et l’article d’Ernest Larisse sur R.N. Williamson (la voie sans issue !) :

 

Éditorial

 

"Eleison Comments" Bishop WilliamsonDepuis presque un an Mgr Williamson, exclu officiellement de la FSSPX, tente par son bulletin Internet Kyrie Eleison, de rallier à son camp tout ceux qui dans la FSSPX ne veulent pas suivre Mgr Fellay dans le processus de ralliement à l’église Conciliaire. Pour cela Mgr Williamson ne mâche pas ses mots contre son ancien supérieur pour le dénoncer comme libéral, et traître à l’œuvre de Mgr Lefebvre fondateur de la FSSPX. Ainsi Mgr Williamson apparaît aux yeux des fidèles les plus anti-libéraux, comme l’évêque à suivre pour reconstruire l’œuvre de résistance de la Tradition. Cependant nous observons un certain nombre de faits particulièrement troublants chez Mgr Williamson, qui dévoilent un plan machiavélique, que nous ne pouvons pas garder sous silence. Ernest Larisse, notre spécialiste en matière de franc-maçonnerie, nous expose en toute franchise les éléments plus que troublants sur cet évêque qui tente de fédérer autour de lui la dernière réaction des « tradis » de la FSSPX.

Personnellement, deux éléments capitaux du point de vue doctrinal nous ont fixés quant aux intentions de Mgr Williamson :

1°) il se fait défenseur de la validité des nouveaux rituels sacramentels institués par Paul VI, en particulier du nouveau rituel des sacres, alors que c’est par cet acte fondamental que les ennemis de l’Église comptent « tuer » l’Église, en coupant les canaux de la grâce à la source. Il est donc complice de cet acte destructeur, comme il n’y en a jamais eu dans l’histoire de l’Église.

2°) il maintient coûte que coûte la légitimité de l’église Conciliaire, qu’il identifie avec l’Église catholique. Pour ce faire il démolit le dogme de l’infaillibilité en l’interprétant à sa manière contre l’interprétation donnée par tous les meilleurs auteurs approuvés par l’Église, que nous avons d’ailleurs réédités : Mgr de Ségur, Dom Guéranger, Mgr Fèvre, Joseph de Maistre, Mgr Gaume, Darras etc.

Prenons trois exemples de son bulletin Kyrie Eleison et répondons y :

« 1) Ou bien on accepte les Papes Conciliaires en bloc (comme le font les libéraux – Dieu nous en préserve !) ou bien on les rejette en bloc (comme le font les sédévacantistes). Les accepter partiellement oui et partiellement non, c’est sélectionner et choisir ce que l’on acceptera, comme le fit Luther, et comme le font tous les hérétiques (du Grec : celui qui choisit). Cela est vrai si l’on sélectionne et choisit selon son propre choix personnel, mais cela n’est pas vrai si, comme Monseigneur Lefebvre, on juge selon la conformité ou non à la Tradition catholique, laquelle se trouve dans le trésor de 2000 ans de documents magistériels de l’Église. Dans ce cas on juge en accord avec 260 Papes contre seulement six, mais cela ne prouve pas l’invalidité de ces six derniers Papes.» Mgr Williamson.

Comme Mgr Lefebvre ? Voici ce qu’il écrivait en 1976 après sa suspens adivinis par Paul VI :

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques. L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Église conciliaire n’est donc pas catholique.» (Écône, 29/6/1976).

Cette phrase de Mgr Lefebvre est une proclamation de sedevacatisme, pour quoi Mgr Williamson fait mine d’ignorer une pareille déclaration de son évêque fondateur ?

2000 ans de documents magistériels ? Mgr Williamson n’en cite aucun pour appuyer ses sophismes.

« 2) Mais ces six Papes Conciliaire sont empoisonné la Foi et ont mis en danger le salut éternel de millions de Catholiques : cela est contraire à l’indéfectibilité de l’Église. Lors de la crise Arienne du 4ème siècle, le Pape Libère mit la Foi en danger en condamnant Saint Athanase et en accordant son appui aux évêques Ariens de l’Est. Alors pour un certain temps l’indéfectibilité de l’Église n’était plus assurée par l’intermédiaire du Pape mais par son adversaire apparent. Cependant cela ne signifie pas que Libère ait cessé d’être le Pape, ni qu’Athanase ait été le Pape. De même aujourd’hui, l’indéfectibilité de l’Église passe par ceux qui suivent fidèlement la ligne de conduite établie par Monseigneur Lefebvre, mais cela ne signifie pas nécessairement que Paul VI n’ait pas été le Pape.» Mgr Williamson.

Où vas-tu, Willy ?

Mgr Williamson ressort ce mensonge historique que les ennemis de l’infaillibilité avaient déjà produit, pour tenter d’empêcher la proclamation du dogme de l’infaillibilité. Ces mensonges ont été mille fois réfutés par les meilleurs historiens. Le pape Saint Libère n’a jamais condamné saint Athanase. Voir Dom Guéranger, l’abbé Darras, Mgr de Ségur, l’abbé Constant etc… Il est fatiguant de devoir toujours répéter la même chose, comme si rien n’avait déjà été écrit sur le sujet. Mgr Williamson peut-il ignorer que ce mensonge a déjà été réfuté par les meilleurs historiens approuvés par l’Église ? Jamais aucun pape n’a mis en danger la Foi de millions de fidèles, c’est directement contraire à l’Évangile « Pais mes agneaux, pais mes brebis…». Dire qu’un pape puisse conduire les fidèles à la perdition c’est nier la divinité de l’Église, c’est nier la divinité de Jésus-Christ : « J’ai prié pour que ta foi ne défaille point. »

M. l’abbé Belmont, sur son blog quicumque, met fort bien en évidence les sophismes de Mgr Williamson, voici par exemple :

Mgr Williamson : « La question [des papes conciliaires] n’est pas d’une importance primordiale. S’ils n’ont pas été Papes, de toute manière la foi catholique et la morale, au moyen desquelles je dois “faire mon salut avec crainte et tremblement”(Phil.II,12) n’ont pas changé d’un iota. Et, s’ils ont été Papes, de toute façon je ne peux leur obéir dans la mesure où ils se sont éloignés de cette foi et de cette morale, car “nous devons obéir à Dieu avant que d’obéir aux hommes” (Act.V,29).»

Voilà un paragraphe qui ne manque pas d’impressionner quiconque a le souci du salut de son âme… mais qui en réalité n’est qu’un grossier sophisme. Car voici la foi catholique : « En conséquence nous déclarons, disons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d’être soumise au pontife romain » (Boniface VIII, bulle Unam Sanctam, 18 novembre 1302). Dissocier le salut éternel d’avec la soumission au Souverain Pontife, c’est injurier Jésus-Christ qui a fondé l’Église sur saint Pierre et ses successeurs, et perdre les âmes.

Invoquer les Actes des Apôtres (« il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ») contre le Souverain Pontife ne manque pas d’impressionner tous ceux qui veulent obéir à Dieu par-dessus tout, mais c’est en réalité un grossier sophisme. Car voici la foi catholique : « Bien au contraire, le divin Rédempteur gouverne son Corps mystique visiblement et ordinairement par son vicaire sur la terre » Pie XII, Mystici Corporis, 29 juin 1943. Dissocier l’autorité du souverain Pontife d’avec l’autorité de Jésus-Christ, ou prétendre qu’obéir au Pape c’est simplement « obéir aux hommes », c’est injurier Jésus-Christ qui a communiqué sa propre autorité à saint Pierre et à ses successeurs, et perdre les âmes.

(…)

Bruno Saglio,

Directeur de la revue

 

 

* * *

 

De quel camp est Mgr Williamson ?

Ou

Williamson et la Guerre Interne dans la Tradition (FSSt Pie X)

 

Richard Nelson Williamson

 

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Written by Cave Ne Cadas

juillet 17th, 2014 at 2:50 pm

Posted in Bruno Saglio,Ernest Larisse,La Voix des Francs,Mgr Williamson,Néo-Résistance

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L’ignorance invincible

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Le débat sur le baptême de désir a naitre une autre “question existentielle” sur l’Ignorance invincible

Monsieur l’abbé Thomas Cazalas y a justement pourvu, de manière très claire, dans son sermon de dimanche dernier, « Dimanche dans l’octave de l’Ascension » que vous pouvez écouter ci-dessous.

 


L’ignorance invincible


 

Abbé Thomas Cazalas

Beaucoup de personnes pensent que l’ignorance de la Foi catholique excuse toujours du péché, ou au moins que ceux qui ignorent la vrai Foi vont en très grand nombre au Ciel.

Ceux qui se trompent sans qu’ils sachent qu’ils font mal, est-ce qu’ils sont toujours de bonne foi ?

S’ils se trompent en croyant vraiment faire le bien ; est-ce qu’ils peuvent être tranquilles pour leur salut éternel ?

NON !!!

Il est vrai qu’il y a parfois une ignorance de la vraie Foi qui justifie de tous péchés… mais d’autres fois, l’ignorance excuse en partie du péché, elle diminue la responsabilité de la personne mais elle la laisse quand même responsable de son ignorance… et d’autres fois encore, l’ignorance, au lieu d’excuser aggrave le péché !

Quand est-ce que l’ignorance est coupable ?

…quand on ne sait pas ce qu’on devrait savoir !

Il y a aussi une ignorance qui n’est pas aucunement volontaire : L’ignorance invincible !

Quand la personne n’a pas les moyens ordinaires pour vaincre son ignorance… elle n’est pas coupable. Elle se trompe mais son ignorance l’excuse de tous péchés parce qu’elle n’a pas les moyens de sortir de son ignorance.

Mais bien souvent, on ne peut pas ignorer sans pécher !

« Sans la Foi, il est impossible de Dieu » dit Saint Paul, car dit-il : « faute de lui, s’approche de Dieu »

« …, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie qu’il existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hé 11, 6)

c’est-à-dire : “qui plait à Dieu, croit que Dieu existe et qu’Il récompensera ceux qui le cherche”… et cela est une loi universelle ! c’est-à-dire : que l’on ne peut pas plaire à Dieu sans la croyance en Dieu et que Dieu est rénumérateur !

Il n’y a pas d’ignorance invincible au sujet des choses que tout le monde peut savoir !

À la fin de son encyclique “Mystici corporis”, Pie XII dit explicitement qu’il y a d’une part les catholiques qui sont actuellement incorporés dans l’Église – qui font partis de l’Âme et du Corps de l’Église – qui se sauvent et qu’il y a aussi “ceux qui lui sont unis par le désir seulement” ; c’est-à-dire : quand quelqu’un croit en Dieu, sait que Dieu va récompenser les bons et châtier les méchants, a la Charité parfaite (c-à-d qu’il veut faire la volonté de Dieu mais il est dans l’ignorance invincible de la Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ et que ce n’est pas de sa faute, ou il est dans l’ignorance invincible de la Divinité de l’Église) ; et bien Dieu accepte leur désir implicite de faire partie de l’Église puisqu’ils veulent faire tout ce que Dieu veut… et donc ils peuvent être sauvés !

Pie XII est très clair là-dessus, et il condamne deux erreurs :

  1. Tout d’abord, ceux qui disent qu’on peut se sauver dans toutes les religions à titre égal ;
  2. Et d’autre part, ceux qui excluent du Salut Éternel ceux qui ne sont unis à l’Église que par un désir implicite ; c-à-d ceux qui disent qu’il est absolument impossible de faire partie de l’Église catholique sans en faire partie réellement.

Et Pie XII va même plus loin encore… à la fin de cette encyclique où il invite “tous ceux qui ne font pas partie du Corps de l’Église catholique” ; c’est-à-dire tous ceux qui n’ont pas la Foi catholique, tous ceux qui ne reçoivent pas les sacrements catholiques, tous ceux qui ne sont pas soumis aux pasteurs légitimes de l’Église…

Il leur dit :

“Je vous invite à faire partie du Corps de l’Église parce que dans l’état où vous êtes, nul ne peut être sûr de son salut” et d’autre part “vous serez privés de tous les secours et faveurs du Ciel dont vous ne pourrez jouir que dans l’Église catholique”.

Donc, ils risquent de se damner même si théoriquement ils peuvent y arriver, c’est difficile !

[101] « Pour ceux-là mêmes qui n’appartiennent pas à l’organisme visible de l’Église, vous savez bien, Vénérables Frères, que, dès le début de Notre Pontificat, Nous les avons confiés à la protection et à la conduite du Seigneur, affirmant solennellement qu’à l’exemple du Bon Pasteur Nous n’avions qu’un seul désir : Qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. Cette assurance solennelle, Nous désirons la renouveler, après avoir imploré les prières de toute l’Église dans cette Lettre encyclique, où Nous avons célébré la louange du « grand et glorieux Corps du Christ », les invitant tous et chacun de toute Notre affection à céder librement et de bon cœur aux impulsions intimes de la grâce divine et à s’efforcer de sortir d’un état où nul ne peut être sûr de son salut éternel ; car, même si, par un certain désir et souhait inconscient, ils se trouvent ordonnés au Corps mystique du Rédempteur, ils sont privés de tant et de si grands secours et faveurs célestes, dont on ne peut jouir que dans l’Église catholique. Qu’ils entrent donc dans l’unité catholique, et que, réunis avec Nous dans le seul organisme du Corps de Jésus-Christ, ils accourent tous vers le Chef unique en une très glorieuse société d’amour. Sans jamais interrompre nos prières à l’Esprit d’amour et de vérité, Nous les attendons les bras grands ouverts, comme des hommes qui se présentent à la porte, non d’une maison étrangère, mais de leur propre maison paternelle. »

(§ 101 de l’encyclique “Mystici corporis” – Pie XII, Rome le 29 juin 1943)

 

 

Donc, même quand l’ignorance de la part de la personne n’est pas coupable, même quand elle n’a pas commis de faute devant Dieu… l’ignorance même si elle n’est pas coupable fait du mal à celui qui n’est pas coupable…

Jésus le dit clairement dans l’Évangile à ses Apôtres :

« Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. »

(Matth 15:14)

L’erreur fait toujours du Mal, même quand elle n’est pas coupable !

La vérité fait toujours du bien : « C’est la vérité qui vous rendra libre » dit Jésus !

 

* * *

 

Pour aller plus loin…

Le Pape Pie IX parle aussi de l’ignorance invincible au § 5 de son Encyclique « Singulari quidem » du 17 mars 1856 où il dit que :

“L’Église déclare ouvertement que l’unique espérance de salut pour l’homme est placée dans la foi chrétienne, qui enseigne la vérité, dissipe les ténèbres de l’ignorance par l’éclat de sa lumière et opère par la charité, et que cette espérance est placée dans l’Église catholique, qui, en maintenant le vrai culte, est le solide asile de cette foi et le temple de Dieu, hors duquel personne, à moins d’avoir l’excuse d’une ignorance invincible, ne peut avoir l’espoir de la vie e du salut.”

L’Église ne cesse de leur répéter que le fondement de la foi n’est pas la raison mais l’autorité ; (15) car il ne convenait pas que Dieu parlant à l’homme se servît d’arguments pour appuyer ses assertions, comme si l’on n’avait pas foi à sa parole ; mais il s’est exprimé comme il a dû, c’est-à-dire comme le souverain arbitre de toutes choses à qui il appartient d’affirmer, non de disputer. (16)

Elle leur crie hautement que tout l’espoir de l’homme, que tout son salut est dans la foi chrétienne, dans cette foi qui enseigne la vérité, dissipe par sa lumière divine les ténèbres de l’ignorance humaine, opère par la charité ; et en même temps dans l’Église catholique, car elle conserve le vrai culte, elle est le sanctuaire inébranlable de la foi même, et le temple de Dieu hors duquel, sauf l’excuse d’une ignorance invincible, il n’y a point de salut à attendre. Elle leur disait aussi, avec beaucoup d’autorité, que si parfois l’on peut donner dans l’explication de l’Écriture place à la science humaine, celle-ci aurait mauvaise grâce de s’en prévaloir. Son rôle n’est pas de prétendre avec arrogance faire la maîtresse, mais d’obéir comme une humble suivante : en marchant la première elle pourrait s’égarer, elle pourrait, en s’attachant trop aux signes extérieurs, aux mots, perdre la lumière de la vertu intérieure et s’écarter du droit sentier de la vérité. (17)

(§ 5 de l’encyclique “Singulari quidem” – Pie IX, Rome le 17 mars 1856)

 

 

* * *

 

Père Guarrigou-LagrangeLe lecteur qui voudra approfondir le sujet lira avec profit l’excellent texte du Père Guarrigou-Lagrange (qui était, soit dit en passant… un grand ami de Mgr Guérard des Lauriers) sur les « Péchés d’ignorance, d’infirmité et de malice » paru dans la revue “La Vie Spirituelle” n° 210.

Ce texte, malgré les remarques qui vont suivre, est néanmoins à recommander au sujet du problème de l’ignorance invincible, en précisant toutefois que ce n’est qu’une excellente et très claire introduction au sujet et un résumé de la doctrine de l’Église qui demande à être précisé et développé, pour ce qui regarde par exemple le salut des non-catholiques ou le baptême de désir.

Malheureusement aussi, il s’étend peu sur les différentes sortes d’ignorance vincible et donc coupable, il ne distingue pas ici l’ignorance vincible peu coupable de celle gravement coupable ou même « crasse ». Car ce n’est pas le sujet de son article…

De même il développe peu le cas de l’ignorance invincible. Il approfondit peu les cas où il ne peut pas y avoir ignorance invincible.

 

 

 

Après Santo-subito-JP² et Benoît, François défie la colère de Dieu au Mur des Lamentations

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Après Santo-subito-JP² et Benoît, François défie la colère de Dieu au Mur des Lamentations

 

Les 3 derniers antipapes de la secte conciliaire au Mur des Lamentations

Les 24, 25 et 26 mai 2014, l’antipape François – le clown blanc de la secte conciliaire – a visité la Jordanie et Israël. Le site web du Vatican a publié le programme complet et le calendrier à ce lien. Les transcriptions des discours de François Ø y sont disponibles…

Comme ses deux prédécesseurs, il est allé défier la colère de Dieu au Mur des Lamentations et faire allégeance à ses amis rabbiniques les reconnaissant ainsi comme ses “maîtres de marionnettes” en leur démontrant qu’il est prêt à accepter le programme.

 

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Written by Cave Ne Cadas

mai 30th, 2014 at 4:56 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Judaïsme,Vatican d'Eux

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De la repentance à l’usage de l’église Conciliaire

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Projet de repentances à l’usage de l’église Conciliaire

 

nota bene

Ce texte a été écrit il y a plusieurs années, ce que révèle le passage où il est question des rapports entre la Fraternité et Rome… et pourrait malheureusement être enrichi depuis sa rédaction, mais il reste d’actualité, hélas !…

 

 

* * *

 

 

I Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit “pastoral” et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le très progressiste Cardinal Suenens.

 

II Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence “œcuménique” à Rome de membres de l’église “orthodoxe” russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en “lâchant” les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos “frères séparés” prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.

 

III Je me repens d’avoir proscrit de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux “charismatiques” (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par “l’esprit”, certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.

 

IV Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l’“Homme” plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire “repas communautaire” niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la “messe de Paul VI” recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98%, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette “messe” est sortie toute armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les “catholiques-alibis”. Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la “messe”, en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l’“Homme” (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.

 

V Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la “liberté religieuse”, porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des “libres-penseurs” que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.

 

VI Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :

 

  – en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;

 

  en fermant les églises de France aux “indésirables” – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;

 

  dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux “intégristes”, c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les “infidèles”) que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la “paix” mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;

 

en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale et avorteuse ;

 

en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable “air du temps”, qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.

 

VII Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles “voies de salut” dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.

 

VIII Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit “œcuménique” dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.

 

IX Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les “avancées conciliaires” (par exemple, l’“abolition” du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.

 

X Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.

 

XI Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des “tradis” et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des “discussions”. Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie “diviseur”.

 

XII Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la “repentance” à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape pré-conciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.

 

XIII Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue “nouvelle Pentecôte” pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.

 

XIV Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux “apparitions mariales” de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la “Gospa” sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les “charismatiques” comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs “sponsors” présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.

 

XV Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture (dans mon idée, les ostensions de 1998 et 2000 devaient être les dernières, si possible). Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’“Évolution” était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’“œcuménisme” à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…

 

XVI Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’“homme d’iniquité” auront été nombreux en mon sein…

 

XVII Je me repens d’avoir entraîné, par ces multiples et criminels errements, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.

 

XVIII Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvanterait aujourd’hui.

 

XIX Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.

 

XX Je me repens. Je me repens. Je me repensJe Me Repens !!

 
JPtow à Assise
 

François Thouvenin

 

 

Et les successeurs continuent…

 Les 3 derniers antipapes au Mur des Lamentations

 

 

La secte des Feeneyistes condamnée
Le Feeneyisme est condamné

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Pour mettre un terme aux faux arguments des Feeneyistes nous publions trois documents qui mettent en évidence leurs condamnations.

La secte des Feeneyistes condamnée

 

Nous vous proposons donc parmi ces trois documents, deux textes capitaux de l’abbé Anthony Cekada pour comprendre et bien se fixer les idées sur le Baptême de sang et le Baptême de désir.

Traduction : le CatholicaPedia.net

(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

Abbé Anthony Cekada, Baptême de Désir Et Principes Théologiques

 

Source traditionalmass.org : http://www.traditionalmass.org/images/articles/BaptDes-Proofed.pdf

 

Abbé Anthony Cekada, Le Feeneyisme – Échange de Vues Sur Le Baptême de Désir

 

Source traditionalmass.org : http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=28&catname=2