Pour mettre un terme aux faux arguments des Feeneyistes nous publions trois documents qui mettent en évidence leurs condamnations.
La secte des Feeneyistes condamnée
Nous vous proposons donc parmi ces trois documents, deux textes capitaux de l’abbé Anthony Cekada pour comprendre et bien se fixer les idées sur le Baptême de sang et le Baptême de désir.
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Abbé Anthony Cekada, Baptême de Désir Et Principes Théologiques
Source traditionalmass.org : http://www.traditionalmass.org/images/articles/BaptDes-Proofed.pdf
Abbé Anthony Cekada, Le Feeneyisme – Échange de Vues Sur Le Baptême de Désir
Source traditionalmass.org : http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=28&catname=2
Un grand merci à notre cher administrateur (Cave Ne Cadas) pour ce dossier très pertinent !
Avez-vous remarqué, chers amis lecteurs, que depuis quelques temps (notamment depuis les blasphématoires canonisations-bidon de la secte !) nous sommes attaqués de toutes parts et que l’Enfer semble se déchaîner de plus en plus ? (il sent l’écurie !!!)
La FSSPX, la FSP, les « résistants » FSSPX, Mgr Williamson, les feeneyistes, les frangins du Monastère, les « gens » de La Question, etc….. TOUS privilégient un seul et véritable ennemi (de leur boutique !) : les maudits talmudistes sédévacantistes que nous serions…alors que nous ne revendiquons que l’humble et doux titre de catholiques semper idem…. …
La folie cléricale et ses inconséquences blasphématoires semblent aussi n’avoir plus de bornes !
Ne nous scandalisons pas de cet accroissement de rage, car la logique de l’aveuglement tend à rendre le châtiment de plus en plus voyant, de plus en plus pesant, de plus en plus pertinace….
Le Magistère a condamné, il n’y a pas à y revenir, il était bon de le rappeler et d’ôter le masque de certains.
Après lecture de ces dossiers, je m’interroge gravement sur l’adhésion prétendument catholique de tous ces gens là qui envoient leurs prochains en Enfer, sinon avec délectation, du moins sans état d’âme, puisque, d’après eux c’est conforme en tous points à l’enseignement infaillible de l’Église ! Qui va se réjouir le plus de cela : le Ciel ou l’Enfer ? vous avez la réponse….
Encore une mauvaise interprétation de l’infaillibilité !!!
Je cite l’Abbé Cekada :
« Au lieu de cela, ils proclament que le magistère ordinaire universel a enseigné des erreurs pendant plusieurs siècles et que les catholiques ne sont pas tenus de s’y soumettre. »
L’esprit de la synagogue repointe le bout de son nez légaliste !… Le péché mortel de nos feeneyistes les conduit à l’aveuglement pertinace qui lui-même leur fait commettre le péché contre la Charité, péché très difficilement pardonnable puisqu’il s’apparente à terme à celui contre l’Esprit Saint…
Cette convergence d’attaques me laisse penser que l’Enfer ne sait plus par quels moyens détruire tout ce qui reste encore de bon, de pur et de saint dans notre religion.
La damnation automatique de ces sectaires ne vient pas du Ciel…mais de l’Enfer, où règne avec l’absence de Dieu, le feu dévorant et inextinguible d’une haine absolue et éternelle…
• Lc. 15:10 “de même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un
seul pécheur qui se repent”
« examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 : 21)
et surtout examinez toutes choses au delà des apparences… Vous faites de la désinformation lorsque vous titrez : « La secte des Feeneyistes condamnée – Le Feeneyisme est condamné »
LES FAITS :
1- Feeney a été ex-communié non pas pour sa doctrine mais pour ne pas s’être rendu à Rome. C’est totalement différend. Vous êtes pris en flagrant délit de désinformation.
2- Feeney était en conflit avec sa hiérarchie parce qu’il défendait le dogme « hors de l’Église point de Salut » tel que définit dans son sens premier et absolu par l’enseignement constant et universel de l’Église.
3- Qui était son supérieur avec qui il était en conflit ? L’archevêque de Boston, S. Excellence Mgr Cushing.
4- Qui était Mgr Cushing ? selon sa biographie wikipedia :
Avant de devenir prêtre il voulait à l’origine être un politicien (sic) en tant qu’ Évêque de Boston c’était un mondain : il était en bons termes avec la quasi-totalité de l’élite de Boston et donnait des « conférences » souvent tard dans la nuit…
Cushing a établi des relations utiles avec les juifs, les protestants et les institutions en dehors de la communauté catholique habituel…
C’était un « piètre » gestionnaire : il a laissé le diocèse de Boston en faillite peu de temps après son départ…
Mais surtout c’était un moderniste judéolatre de premier plan, farouche apôtre de concile vatican d’eux, il est à la base de la rédaction de Nostra Aetate et de l’absolution des juifs du crime de déïcide. (de là à penser qu’il était lui même crypto juif/maçon il n’y qu’un pas…)
5. Conclusion Feeney est un haut résistant catholique face à l’apostasie Vatican 2 à venir. Il avait bien identifié que c’est par la négation du dogme « hors de l’Église point de Salut » qu’on allait vers Assise…
6- Cushing a écrit un seul livre : la biographie de PIE XII. Ceci prouve qu’il avait des relations privilégié avec le Pape qu’il voyait souvent et qu’il a pu largement influencer sur l’affaire Feeney.
7. Le fait d’avoir persecuté Feeney n’a pas porté chance au diocèse de Boston qui se trouve au cœur du plus scandale sexuel.
Ezéchiel 5:13-16
« Et j’assouvirai ma fureur, et je ferai reposer sur eux mon indignation, et je serai consolé ; et ils sauront que moi, le Seigneur, j’ai parlé dans mon zèle, lorsque j’aurai assouvi mon indignation sur eux. Et je ferai de toi un désert, et un objet d’opprobre pour les nations qui sont autour de toi, aux yeux de tout passant. Et tu seras un objet d’opprobre et de blasphème, un exemple et un objet de stupeur pour les nations qui sont autour de toi, lorsque j’aurai exercé en toi des jugements dans ma fureur, dans mon indignation, et avec les châtiments de ma colère. Moi, le Seigneur, j’ai dit… »
ABC News : L’archidiocèse de Boston et les avocats des victimes d’abus sexuels de prêtres ont annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord de 85 millions de dollars, le plus gros montant à ce jour parmi les scandales de pédophilie qui ont secoué l’église Conciliaire romaine. (ABCNews.com ; 9 sept. 2003)
C’est à Boston que le vaste scandale sexuel fut découvert, et Boston constitua l’épicentre du tremblement de terre spirituel. Boston est littéralement devenu ‘l’opprobre’, ‘le reproche’, ‘la stupeur’ des médias et du monde ! Pourquoi donc ? La réponse est évidente pour ceux qui ont des yeux pour voir (Ezéchiel 5).
Laurent666,
Vous insistez lourdement pour essayer de vous justifier en reprenant les allégations du site nocif « www.la-foi.fr » (www=666) concernant l’excommunication du R.P. Feeney…
Ça ne vaut rien !!!
Et votre entourloupette sur les déboires « pédo-criminels » de “L’archidiocèse” de Boston…c’est de la basse manœuvre !!!
…l’église Conciliaire (avec toutes ses tares) N’EST PAS l’Église catholique !!!
« Le Saint-Office lui envoie une première monition en 1949 qu’il refuse de signer et il est excommunié en 1953 par le pape Pie XII pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité ecclésiale. (…). Il se réconcilie avec le « Saint-Siège » en 1972. »
NB : c’est donc avec la secte conciliaire que Feeney se réconcilie en 1972 !!!!!!!!!!!! C’est tout dire !!!…..
STOP à l’ENFUMAGE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
« Il y a quelques années un groupe d’étudiants et d’étudiantes de l’Université de Harvard se réunissaient régulièrement au Centre d’accueil Saint-Benoît, à Boston, dont l’aumônier était le R. P. Leonard Feeney S. J.Trois professeurs laïques furent exclus du collège des Pères Jésuites par décision du recteur, parce que professant sur la thèse « Hors de l’Église pas de salut » des doctrines erronées. Mais bientôt après le Père Feeney prenait fait et cause pour ces professeurs et il les intégrait dans le corps professoral de son Centre et se rebellait ainsi contre son supérieur. L’archevêque de Boston, S. Excellence Mgr Cushing, se voyait obligé de condamner le Père Feeney et de lui enlever à partir du 1er janvier 1949 les pouvoirs d’entendre les confessions.Une lettre du Saint-Office dénonçait l’hérésie du Père Feeney, mais celle-ci ne fut pas rendue publique au moment de sa publication en août 1949. »
Que ceux qui ont des yeux pour lire…et une cervelle pour comprendre, lisent et comprennent !!!!
Si on s’en tient aux arguments des hérétiques Feeneyistes, leur « maitre » n’est pas excommunié pour une question doctrinale (ses hérésies sur le Baptême de Désir et le Baptême de Sang) mais pour une raison purement disciplinaire, son refus de se soumettre à l’autorité ecclésiale …
En effet l’abbé hérétique, et excommunié Feeney a refusé de signer, donc de « recevoir » une première monition. C’est bien commode !
N’importe quel Catholique n’a donc plus qu’à professer ses hérésies et à refuser les justes « avertissements » qui lui sont fait. Ainsi il ne sera pas condamné (croit il) par l’Église.
Dans la justice civile, un accusé qui refuse de se présenter à son procès et de reconnaitre ses juges légitimes, n’en reste pas moins jugé et, si les charges démontrent sa culpabilité, reconnu coupable. Qu’importe qu’il reste à bouder dans sa cellule.
Ici c’est strictement pareil il ne veut pas entendre les monitions contre lui, il ne veut pas se défendre, il reconnait donc son crime et son excommunication est inévitable.
Feeney sent le souffre.
Il y a eu vice de forme, et cela invalide la procédure, c’est normal.
De plus le Saint office était déjà gangrené, c’est évident.
Je ne vois pas pourquoi vous aimez le baptême de désir alors que la communion de désir, ça ne vous branche pas …pourtant ça va bien ensemble, c’est bien assorti.
Et ça continue !!! La secte des feenéant continue à polluer partout !!!
Alors, pour bien leur faire fermer leur mouille d’hérétiques, voici (je tiens à dire que les deux citations qui suivent font partie du Magistère infaillible) :
1. Concile de Trente, Sess. VI, Chap. IV :
2. Code de droit Canonique, dit pio-bénédictin :
Cher Abenader,
attendez-vous à recevoir des réponses du genre : « le droit canonique de 1917 n’a été publié que pour l’église romaine et non pour les églises orientales… donc il n’est pas pour l’église universel… donc il n’est pas infaillible… et donc le canon 737 est erroné ».
C’est succinctement résumé l’argument qu’on y trouve dans le volumineux ouvrage des frères Dimond sur le sujet.
De même, vous allez avoir le droit à une relecture de ce passage du concile de Trente… avec fortes digressions sur le mot « ou » (« aut » en latin)… pour conclure que le mot « ou » doit en réalité être compris comme voulant dire « et ». Là encore, cet argumentaire est tiré des frères Dimond.
Bref, vous ouvrez la boîte de Pandore. Des connaissances des USA me disent que les discussions avec les feeneyistes sont sans fin… et qu’ils sont quasiment inconvertissables.
Vous semblez brandir ces deux passages comme des trophées justifiant votre hérésie sur le baptême de désir… C’est assez pathétique car cela tombe à l’eau. Ceci prouve juste, soit votre mauvaise foi ou soit votre attitude de mouton qui consiste à faire du copié coller des pseudos arguments des avocats du BDD sans même y réfléchir en essayant d’être objectif…
C’est tout ce que vous avez trouvé ?
Le problème avec cet argument c’est de faire une lecture ultra sélective du catéchisme de Trente pour tenter de coller à une hérésie. Le procédé est connu et facile.
Vous brandissez 2 pauvres passages (ambigus certes mais qui n’érigent pas le BDD en dogme) et vous occultez l’ensemble du catéchisme de Trente qui affirme le dogme du sacrement de baptême d’eau comme seul moyen de salut !
Pourquoi occultez les passages nombreux ou Trente affirme clairement le vrai dogme ?
En voici une courte sélection non exhaustive, ouvrez bien vos yeux ou plutôt faites tomber les grosses écailles qui les recouvrent (que Dieu vous viennent en aide) :
Catéchisme du Concile de Trente, Nécessité du Baptême, éditions Saint Remi p.201 :
« Ce que nous avons dit jusqu’ici de ce Sacrement est très utile à connaître pour les Fidèles. Mais ce qu’il est absolument nécessaire de ne pas leur laisser ignorer, c’est que Notre-Seigneur a fait à tous les hommes une loi de se faire baptiser, loi si rigoureuse que ceux qui ne seraient pas régénérés en Dieu par la grâce de ce Sacrement, ne viendraient au monde que pour leur malheur et leur perte éternelle, que leurs parents d’ailleurs fussent chrétiens ou païens. C’est pourquoi les Pasteurs ne sauraient expliquer trop souvent ces paroles de l’Évangile. Si quelqu’un n’est pas régénéré par l’eau et par l’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume des cieux (Jean 3:5). »
Que celui qui a des yeux pour voir voit !
Ce seul passage est tellement clair et catégorique, qu’il suffit à lui tout seul à ruiner toute idée d’un quelconque salut sans le sacrement du baptême d’eau. Poursuivons quand même pour les récalcitrants,
Catéchisme du Concile de Trente, Du nombre des Sacrements, p. 174 :
« Mais ce qu’il faut bien remarquer, c’est que si tous les Sacrements possèdent en eux-mêmes une Vertu divine et admirable, cependant ils ne sont pas tous d’une égale nécessité, pas plus qu’ils n’ont ni la même dignité, ni la même signification. Ainsi il y en a trois qui sont regardés comme vraiment nécessaires quoique à des titres différents. Le baptême est absolument nécessaire à tous sans aucune exception : le Sauveur l’a déclaré lui-même dans ces paroles : si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et de l’Esprit, il ne peut point entrer dans le royaume de dieu [Jean 3 :5]. »
Que celui qui a des oreilles entende !
Catéchisme du Concile de Trente, Définition du Baptême, p. 188 :
« Mais les Pasteurs, traitant le même sujet, enseigneront avant tout aux Fidèles que ce Sacrement étant absolument nécessaire à tous sans aucune exception, pour obtenir la Vie éternelle, rien n’était plus indiqué ni plus convenable, pour en devenir la matière, que l’eau, qui se trouve partout et que l’on peut se procurer si facilement. »
Que celui qui a des yeux pour voir voit !
Vous en voulez encore ??
Catéchisme du Concile de Trente, le Baptême rendue obligatoire après la Résurrection du Christ, p. 193-194 :
« Les Auteurs ecclésiastiques conviennent que lorsque notre Seigneur, après sa Résurrection, dit à ses Apôtres: Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, au même moment, l’obligation de recevoir le Baptême fut imposée à tous les hommes qui voudraient se sauver. »
Dans votre esprit tordu, est-il possible de recevoir un baptême de désir ? Allez vous continuer à nier Trente pris dans son ensemble ? Allez vous continuer à occultez ces passages qui sont clair, net et définitifs ? Rangez*vous plutôt du côté de la Sainte Église que du côté des modernistes qui se sont servis de ces inepties afin de ruiner le dogme « hors de l’Église point de Salut »
Que celui qui a des yeux pour voir voit !
Le Catéchisme du Concile de Trente est téléchargeable en PDF ici : http://catholicapedia.net/catechisme_concile_trente/catechisme_concile_trente.pdf
« Le problème avec cet argument c’est de faire une lecture ultra sélective du catéchisme de Trente pour tenter de coller à une hérésie.
Le procédé est connu et facile. » dites-vous…
Mais vous trouverez aussi justement dans ce Catéchisme du Concile de Trente, (pages 144 à 146 du PDF : Chapitre seizième — Suite du sacrement du Baptême ; § I. — NÉCESSITÉ DU BAPTÊME.) :
Cher Cave ne Cadas, ce passage soulève une question importante :
le catéchisme du Concile de Trente est-il infaillible ?
1. Si le catéchisme du Concile de Trente était infaillible il ne devrait pas se contredire.
2. Si le catéchisme du Concile de Trente était infaillible il devrait être totalement exempt d’erreurs sur la foi.
Or lisez ceci ; Catéchisme du Concile de Trente aux Éditions Saint-Remi, p. 273 :
« … car il [l’Eucharistie] est la fin de tous les autres Sacrements, le symbole de l’unité et de l’union de tous les membres dans l’Église, hors de laquelle il est impossible d’obtenir la Grâce. » ?
Le catéchisme nous enseigne ici, qu’en dehors de l’Église il est impossible d’obtenir la Grâce. Ce n’est tout simplement pas vrai.
Des grâces pré disposantes ou prévenantes sont donnés à ceux en dehors de l’Église pour qu’ils puissent se tourner vers Dieu, changer de vie et entrer dans l’Église. Sans ces grâces, personne ne se convertiraient. Le pape Clément XI, dans la Constitution dogmatique Unigenitus (du 8 sept. 1713) condamna l’article disant qu’ ‘hors de l’Église aucune grâce n’est concédée’.
Donc ce qu’on a ici est une erreur dans le Catéchisme de Trente (ce n’est pas la seule). Le catéchisme avait probablement l’intention d’enseigner qu’en dehors de l’Église aucun pécheur ne peut obtenir la grâce sanctifiante, ce qui est vrai, puisqu’en dehors de l’Église catholique il n’y a pas de rémission des péchés (pape Boniface VIII, Unam Sanctam ; 1302, ex cathedra). Néanmoins, Dieu a permis que le Catéchisme soit dans l’erreur de cette manière, car il n’est pas infaillible dans tout ce qu’il enseigne.
Dans l’ensemble du Catéchisme du Concile de Trente, il n’y a aucune déclaration franche disant qu’on peut être sauvé sans le Sacrement du Baptême. Ce qu’on trouve en revanche est un paragraphe ambigu semblant enseigner qu’on peut obtenir la grâce et la justification sans le baptême.
Notons aussi qu’on trouve une autre erreur dans le passage ambigu qui semble enseigner le baptême de désir :
« le désir et la résolution de recevoir le Baptême, joints au repentir de leurs péchés, leur suffiraient pour arriver à la grâce et à la justification, si quelque accident soudain les empêchait de se purifier dans les Fonts salutaires. »
Il n’y a pas de telle chose qu’un ‘accident soudain’ puisse survenir sans la permission du bon Dieu.
Pape Pie IX, Concile Vatican I, Sess. 3, chap. 1, Dieu créateur de toutes choses :
« DIEU GARDE ET GOUVERNE par sa providence l’ensemble de ce qu’il a crée, atteignant avec force d’un bout du monde à l’autre et disposant tout avec douceur.
En effet, toutes choses sont à nu et à découvert devant ses yeux, y compris celles que l’action libre des créatures produira. »
Donc sur le problème de « l’accident soudain » empêchant le catéchumène à recevoir
la bonne question à se poser serait plutôt la suivante :
pourquoi par un accident soudain, Dieu a t-il empêché celui-ci d’aller jusqu’au sacrement du baptême ?
Et Saint Augustin nous répond parfaitement :
« Lorsque nous serons parvenus à voir cette beauté du Christ, nous verrons aussi la justice de Dieu et nous ne serons plus portés à demander : … Pourquoi la divine providence a-t-elle amené l’un au baptême ; tandis qu’un autre, après avoir vécu sagement dans le catéchuménat, est mort tout-à-coup sans avoir reçu ce sacrement ?…
Recherche ses mérites ; tu découvriras qu’il n’avait mérité que des supplices. »
Cordialement, pour la Gloire du Christ.
(suite et conclusion)
Il se peut très bien en effet que le catéchumène en question, mort subitement, soit en réalité un loup déguisé en agneau (ou tout autre chose néfaste pour l’Église) que le Seigneur à jugé bon d’écarter au moment opportun, avant son entrée dans la Sainte Église (entrée qui se fait par le sacrement du baptême d’eau).
Nous allons voir que le Catéchisme du Concile de Trente rejoint parfaitement le jugement de Saint Augustin sur cette question. Même si, comme on vient de le prouver à l’instant, le Catéchisme de Trente n’est pas infaillible dans chacune de ses phrases, pris dans son ensemble c’est un excellent catéchisme qui exprime la Foi catholique avec précision et efficacité. Mais surtout, le Catéchisme de Trente donne déclaration après déclaration un enseignement clair et sans ambiguïté que le Sacrement du baptême est absolument nécessaire au salut de tous, sans aucune exception, excluant ainsi à plusieurs reprises toute idée de salut sans le baptême d’eau.
Et vous constaterez que, de manière assez providentielle, lorsque Trente enseigne la vraie doctrine concernant l’absolu nécessité à recevoir le baptême d’eau pour obtenir le Salut… là, les passages en question sont exempts d’erreurs contre la foi :
Catéchisme du Concile de Trente, Nécessité du Baptême, p.201 :
« Ce que nous avons dit jusqu’ici de ce Sacrement est très utile à connaître pour les Fidèles. Mais ce qu’il est absolument nécessaire de ne pas leur laisser ignorer, c’est que Notre-Seigneur a fait à tous les hommes une loi de se faire baptiser, loi si rigoureuse que ceux qui ne seraient pas régénérés en Dieu par la grâce de ce Sacrement, ne viendraient au monde que pour leur malheur et leur perte éternelle, que leurs parents d’ailleurs fussent chrétiens ou païens. C’est pourquoi les Pasteurs ne sauraient expliquer trop souvent ces paroles de l’Évangile. Si quelqu’un n’est pas régénéré par l’eau et par l’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume des cieux (Jean 3:5). »
Catéchisme du Concile de Trente, Du nombre des Sacrements, p. 174 :
« Mais ce qu’il faut bien remarquer, c’est que si tous les Sacrements possèdent en eux-mêmes une Vertu divine et admirable, cependant ils ne sont pas tous d’une égale nécessité, pas plus qu’ils n’ont ni la même dignité, ni la même signification. Ainsi il y en a trois qui sont regardés comme vraiment nécessaires quoique à des titres différents. Le baptême est absolument nécessaire à tous sans aucune exception : le Sauveur l’a déclaré lui-même dans ces paroles : si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et de l’Esprit, il ne peut point entrer dans le royaume de dieu [Jean 3 :5]. »
Catéchisme du Concile de Trente, Définition du Baptême, p. 188 :
« Mais les Pasteurs, traitant le même sujet, enseigneront avant tout aux Fidèles que ce Sacrement étant absolument nécessaire à tous sans aucune exception, pour obtenir la Vie éternelle, rien n’était plus indiqué ni plus convenable, pour en devenir la matière, que l’eau, qui se trouve partout et que l’on peut se procurer si facilement. »
Catéchisme du Concile de Trente, le Baptême rendue obligatoire après la Résurrection du Christ, p. 193-194 :
« Les Auteurs ecclésiastiques conviennent que lorsque notre Seigneur, après sa Résurrection, dit à ses Apôtres : Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, au même moment, l’obligation de recevoir le Baptême fut imposée à tous les hommes qui voudraient se sauver. »
Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 7, can. 2 sur le Sacrement de Baptême ; 1547, ex cathedra :
« Si quelqu’un dit que l’eau vraie et naturelle n’est pas chose nécessaire pour le baptême et si, en conséquence, il détourne au sens d’une métaphore les paroles de notre Seigneur Jésus Christ : ‘Si l’on ne renaît pas de l’eau et de l’Esprit Saint’ [Jean 3:5] : qu’il soit anathème. »
Pape Paul III, Concile de Trente, can. 5 sur le Sacrement du Baptême, ex cathedra :
« Si quelqu’un dit, que le baptême est libre, c’est-à-dire n’est pas nécessaire pour le salut [Jean 3 :5] : qu’il soit anathème. »
Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 5, sur le péché originel, ex cathedra :
« Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché, la mort … afin que soit purifié en eux par la régénération ce qu’ils ont contracté par la génération’. En effet ‘nul, s’il renaît de l’eau et de l’Esprit Saint, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.’ [Jean 3:5] »
Vous voyez donc bien que ce n’est pas du « feeneyisme » ou autre mais l’enseignement de l’Église Catholique sur le dogme « Hors de l’Église point de Salut » compris dans son sens strict.
Cordialement à tous.
Situation ordinaire…
…qui n’a rien à voir avec la situation extraordinaire !
Nous connaissions les délires de la fsspx selon lesquels le Pape (et surtout le leur) serait Infaillible quand il le décide.
Voici maintenant que :
Et vous constaterez que, de manière assez providentielle, lorsque Trente enseigne la vraie doctrine concernant l’absolu nécessité à recevoir le baptême d’eau pour obtenir le Salut… là, les passages en question sont exempts d’erreurs contre la foi :
C’est le catéchisme, élément du Magistère, qui est Infaillible … quand ça arrange certains.
mais c’est P-R-O-V-I-D-E-N-T-I-E-L.
Inclinons nous, mes Frères, devant le « cave » (sens argotique) de l’année.
Bon sérieusement Cave Ne Cadas (sens latin de Cave) quand est ce que la fin de la récrée est sifflée, et les clowns remis dans leur boite à rire ?
Votre question, Laurent, vaut également… pour toutes les citations que vous nous faites du catéchisme du Concile de Trente.
Maintenant je vous répète : vous jouez sur (avec) les mots…
Je vous répète aussi ce que je disais à Ludovicus :
Croyez-vous que la « contrition parfaite » est une situation ordinaire ?
Croyez-vous que de nombreuses personnes y arrivent ?
…Savez-vous sonder les cœurs et les reins ???
Pourquoi ce Baptême de désir est donné à certains ?
Pourquoi ce Baptême de Sang est donné à d’autres ?
Pourquoi ce nom de « Baptême » à été utilisé ??? sinon par analogie…
Savez-vous que le R.P. Feeney (condamné par Pie XII) était un prêtre (religieux) des plus intégriste (intègre) qu’il y avait dans le diocèse de Boston…
Et que sa condamnation, fomenté par les libéraux modernistes (déjà en place à l’époque) qui préparaient V2, devait servir Vatican d’Eux pour imposer les nouveaux “dogmes” conciliaires de négation du fait qu’« Hors de l’Église, il n’y avait point de Salut »…
…et ainsi faire passer dans l’église [secte] conciliaire l’œcuménisme !!!
Mais tout cela n’a apporté que confusion dans les esprits… par détournement d’une situation exceptionnelle en circonstance générale.
Le fait de faire croire que le Baptême (classique, ordinaire) à l’EAU… n’était plus indispensable pour être Sauvé (de l’Enfer …qui n’existe pas d’ailleurs !)
Mais, des situations exceptionnelles (extraordinaires) existent… Et Les voies du Seigneur sont impénétrables !…
Cher Abenader…comme toujours il est impossible de faire boire un âne qui n’a pas ou n’a plus soif !!!
N’oublions pas que l’une des séquelles de l’hérésie est l’aveuglement pertinace…
L’hérésie nourrit en son sein son propre châtiment car l’âme qui s’est mise volontairement et obstinément en dehors de la foi catholique et donc de l’Église se coupe des canaux de la grâce….
Petite réflexion que je soumet aux érudits de ce blog et qui auront la charité de me répondre :
Peut-on penser que le rapport sauvés/damnés soit le même de tout temps ?
En effet, la tentation est sans doutes bien plus forte aujourd’hui qu’elle ne l’était du temps de St Louis, alors que la nature humaine, elle, ne change pas.
Ainsi, seul le nombre d’âmes allant au Purgatoire augmenterait, proportionnellement à l’intensité de la tentation de chaque époque ?
Est-ce hérétique de penser cela ?
Si oui, merci de m’indiquer quel dogme j’enfreindrais en pensant cela.
Cordialement.