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Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

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Le “Pape” de la Fraternité Saint Pie X

ou florilège des aberrations d’un laïc déguisé en pontife de la secte conciliaire…

 

Dans un long article, M. l’Abbé Jean-Pierre Boubée (F$$PX) nous dresse un petit catalogue hallucinant de notre Bergoglio, clown jésuite et moderniste qui « mène la barque de Pierre sur les récifs » (JP. Boubée dixit !).

pagliaccio-Francesco

J’ai résumé pour vous la substantifique moelle de ce travail clérical afin de mieux mettre en relief l’aberration criminelle qui consiste, pour les évêques et prêtres de la F$$PX à qualifier ces personnages apostats du titre de catholique et de leur attribuer toute l’autorité dont ils sont ipso facto déchus en raison même de leur apostasie.

Mes éventuels petits commentaires sont en vert.

 


 

1/ le pape François ébranle les certitudes les mieux établies de l’Église catholique.

Comme vous le constatez, ça commence très fort !!!

 

2/ Bergoglio admire Henri de Lubac et Michel de Certeau.

et l’Abbé nous dit : « cela ne laisse pas présager d’une forte orthodoxie »

C’est le moindre que l’on puisse dire !!!

 

3/ Bergoglio fait plus penser à un vieux curé de campagne qu’à un Souverain Pontife…

Oui, sauf que nos curés de campagne avaient la foi catholique dans leur immense majorité ! Cette comparaison est pour le moins inadéquate…

 

4/ Bergoglio dit que l’esprit missionnaire est une pompeuse absurdité.

Quoi d’étonnant de la part d’un apostat ?

 

5/ Bergoglio est résolument œcuméniste sans état d’âme.

Il ne fait en cela que suivre les pères du conciliabule Vatican II…

 

6/ Bergoglio est injuste envers les siècles de chrétienté, nous dit l’Abbé.

Il pratique un socialisme christianisant et est favorable à l’éradication de toute forme de pouvoir temporel.

 

7/ Bergoglio détruit les repères moraux du Bien et du Mal.

Et ils appellent cet homme un « Pontife » ???

 François clown par Foi V2.6

8/ Bergoglio infuse dans l’esprit des fidèles une confusion morale ou amorale propre au modernisme, en pratiquant le tour de force rhétorique qui permet de confondre tous les domaines et de justifier tous les désordres.

Et ils appellent ce personnage « Votre Sainteté » ?

 

9/ Bergoglio confond regard de Dieu (sur nos personnes) et jugement de Dieu (sur nos actions) et blasphème en laissant entendre que Dieu aime l’action mauvaise ou le péché.

Refus de juger, cet usurpateur ne peut remplir une mission catholique !

 

10/ Bergoglio pratique la méthode jésuitique qui consiste à répondre à une question par une autre question. Ce faisant il entraîne l’interlocuteur vers une interrogation existentielle qui le culpabilise.

Ce vrai « pape d’eux » est un redoutable…jésuite !!!

 

11/ Bergoglio, comme tout bon moderniste, est centré sur l’homme et son contexte. Tout l’ordre divin disparaît alors.

Bishop of Rome

 

12/ Bergoglio, comme tout bon progressiste affirme que proclamer des certitudes serait une « transmission désarticulée », alors que l’essentiel c’est de prêcher l’amour.

Pour cet apostat, toute certitude dogmatique relève de « l’orgueil et de la maladresse » !

 

13/ Dans une vision obstinément phénoménologique, Bergoglio nie la distinction entre l’ordre des substances et celui des accidents. Cette tournure d’esprit est au service de la révolution qui ébranle les certitudes de Foi et de raison au profit d’un devenir annoncé comme meilleur.

Qu’attendre d’autre d’un moderniste jésuite et d’un progressiste bon teint ?

 

14/ Bergoglio privilégie le « peuple de Dieu » au détriment de la hiérarchie.

Avec Bergoglio le « sentire cum Ecclesia » devient affectif et fondé sur une expérience communautaire.

Qu’attendre d’autre de la part d’un antipape révolutionnaire ?

 

15/ Pour Bergoglio, ce qui est « vieux » n’est plus adapté à l’existentiel !

Bergoglio nie le rôle de la Tradition et bafoue par là même l’influence surnaturelle de l’Esprit Saint.

Progressisme révolutionnaire…du passé faisons table rase…!

 

16/ Bergoglio partage un certain illuminisme avec le theilardisme.

Ténébreuse alliance de la gnose et du modernisme….

 


 

Après cette énumération édifiante de l’Abbé Boubée, on peut réellement s’interroger sur la véritable localisation du mystère d’iniquité : ceux qui se mettent gravement en dehors de l’Église, de par leur modernisme et progressisme forcené, ou ceux qui, comme les traditionalistes insultent leur Dieu en nous disant depuis si longtemps que ces gens-là sont toujours l’Église et qu’ils conservent toute leur autorité apostolique…à laquelle les traditionalistes s’empressent d’ailleurs de désobéir lorsqu’ils le jugent nécessaire selon leurs propres critères qu’ils croient être ceux de l’Église…?

Après avoir lu tout cela, poser la question n’est-ce pas y répondre ?

La simplicité de la foi l’exige.

 

 

De la Prudence et des Arguments Incertains

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De la Prudence et des Arguments Incertains

 

« ……..Ceci étant dit, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse : nous pensons que la thèse sédé vacantiste est imprudente et s’appuie sur des arguments incertains.  

Nous prions chaque jour pour le pape François au canon de la messe, persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale. » Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste Octobre 2013

 

Réponse à (Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste, LAB de l’école Saint-Bernard de Bailly (78) – Pourquoi ne sommes-nous pas ralliès (sic!) ? – Octobre 2013)

 

Parce que penser, qu’un individu incapable de juger moralement un homosexuel militant (comment peut-il confesser ?) qui n’a jamais été de droite, dont le Dieu n’est pas catholique, qui co-signe, avec son double, une énorme hérésie sur la Trinité ; «… nous pensons surtout au contenu du Credo qui a une structure trinitaire : le Père et le Fils s’unissent dans l’Esprit d’Amour. » (Lumen Fidei 45) Il n’y a donc plus de distinction des Personnes et c’est le Credo qui a une « structure » trinitaire ; il serait donc prudent de penser qu’un tel individu puisse être, d’une part catholique, et d’autre part Pape ? Pardonnez-moi, monsieur l’abbé, mais je pense que l’imprudence est plus de votre fait, et qu’il y a une grave responsabilité vis-à-vis des âmes, se faire complice de telles choses ne peut être anodin.

Quand pour contourner ce Magistère incertain, l’on suspend son jugement, ou que l’on déclare que les encycliques ne sont, en fait, que des méditations rêveuses, ou bien encore que le pape est occupé par une idéologie qui ne serait pas catholique, cela serait à considérer comme de solides arguments ?

Il faudrait aussi faire une solide et sérieuse argumentation, sur la différence entre Magistèrovacantiste et sédévancantiste, et nous expliquer en quoi la première opinion est plus juste que la seconde, en quoi elle est plus catholique.

Quand on répète, à satiété, en tronquant même parfois les citations, que Mgr Lefebvre (décédé en 1991) n’était pas sédévacantiste, sans prendre en compte que Mgr Lefebvre, malgré tout ce qu’on lui doit, n’est pas l’alpha et l’oméga du Magistère catholique, et que contrairement aux sectaires qui ne doivent pas dépasser l’horizon de la pensée de leur guru, il est permis, et recommandé dans la Sainte Église d’utiliser ses dons d’intelligence et de sagesse, mus par le Saint-Esprit, qui nous enseigne et nous rappelle avec tout le Magistère passé, que la foi ne peut changer, et que nous sommes confrontés à des faits nouveaux, chaque jour plus scandaleux, il est permis de chercher le pourquoi de cette situation sans précédent.

Quand on déclare que « l’église » conciliaire n’est qu’une tendance de la Saint Église, cela ne relève-t-il pas d’une opinion incertaine et imprudente ? En tout cas c’est une infidélité flagrante avec la pensée de Mgr Lefebvre qui a évoluée.

Nous dire, que vous êtes : « persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale » revient à dire que Pierre, François ne prêche pas la foi catholique intégrale, qu’il ne confirme pas ses frères, mais présentez-nous un solide argumentaire pour nous prouver qu’il reste pape, malgré tout, objectivement, en dehors d’un avenir rêvé, en dehors de votre subjectivité. Il ne suffit pas d’être persuadé que cela viendra pour que cela soit.

 

 

Le très progressistes « Golias » et les réseaux maçonniques

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Flashback : retour en arrière suite à l’article d’hier de “Golias”

En 2009 suite à l’ “affaire Williamson”, Le Bulletin d’André Noël titrait : « Les dessous d’un complot contre le Pape » (1)  et poursuivait :

« On en sait désormais un peu plus sur les circonstances dans lesquelles l’interview de Mgr Williamson a été obtenue, au cours de laquelle il a tenu ses propos négationnistes. Au Vatican, on n’hésite plus à parler de « complot » visant à « déstabiliser le pape ».

« Cette manœuvre a pour origine le milieu anticlérical français (2) …Deux femmes ont été à son origine, Flametta Venner et Caroline Flourest. Cette dernière est une militante de Prochoix, donc en faveur de l’avortement, mais c’est également une pasionaria de la cause homosexuelle. A ce double titre, elle lutte contre « l’intégrisme », largement compris, puisqu’elle y inclut l’Opus Dei, les évêques conservateurs et le pape. Elle serait aussi proche du Grand Orient de France. Elle a développé avec beaucoup de hargne et autant d’ignorance, ses thèses dans un ouvrage « Les nouveaux soldats du pape », cosigné par sa compagne Flametta Venner. Le livre est paru dans une maison d’édition prétendument catholique, les Editions Golias, fer de lance de la lutte anti-romaine, et qui fédère les tenants de la contestation progressiste dans l’église de France. »

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Les lesbiennes Caroline Fourest (à gauche) et Fiammetta Venner (à droite)

 

On peut donc inférer deux choses de ces informations :

  • Les milieux progressistes dans la mouvance catholique conciliaire, en l’occurrence Golias, sont sous-tendus par des réseaux maçonniques, notamment Caroline Flourest et ses amis ; ce qui semble confirmer l’appartenance à la maçonnerie d’une certaine partie du clergé de l’église Conciliaire.
  • La guerre a fait rage entre Benoît XVI, appuyé sur les milieux romains qui lui sont fidèles, et la maçonnerie. (Qui l’a obligé à démissionner ??? comme cela a été dit et écrit…)

 

« Complot contre le Pape Benoît XVI, d'ici 12 mois il mourra »

 

Le Bulletin d’André Noël poursuit :

« Les réseaux d’influence de Caroline Flourest sont importants, qui lui permettent de peser sur de nombreux média : elle est journaliste à « Charlie Hebdo », chroniqueur au « Monde » et à « France culture », tout en donnant des cours à Science Po Paris… Flametta Venner sur Internet a confié à son blog, ce qui s’est passé. Elle s’est empressée de révéler aux reporters suédois que Mgr Williamson soutenait des thèses négationnistes. Les journalistes n’en savaient rien. Leur interview, à l’origine, ne devait pas porter sur ce thème mais seulement sur l’établissement de la Fraternité S. Pie X dans leur pays. Toutefois, ainsi informés, ils changent d’orientation et interrogent Mgr Williamson d’emblée sur la Shoa… Pour elle (Flametta Venner), la levée des excommunications établit, si ce n’est la complicité, du moins la connivence entre le pape et l’évêque négationniste. »

           

Ainsi donc toute une frange de l’église Conciliaire en France, sous influence maçonnique, a combattu ouvertement contre Benoît XVI, qui, de son côté, s’est rapproché de la Fraternité Saint Pie X, pour y puiser un appui contre les tenants de l’imagerie républicaine laquelle s’oppose à la haute maçonnerie. C’est la raison de la poursuite du dialogue avec Écône jusqu’en juin 2012. Il est donc clair que Ratzinger soutient la haute maçonnerie judaïque dans sa construction du temple de l’Humanité, c’est-à-dire du règne de l’Antéchrist. »

Il n’est donc pas inintéressant de recouper ces informations avec celles d’un dossier circulant sur Internet à propos des « femen » ; ces « putes ukrainiennes », comme les appelle le réalisateur du dossier, ont été lancées dans les pattes de Civitas, à l’occasion de la première manif contre le mariage gay. On sait que les catholiques influencés par Civitas ont été accusés d’avoir « tabassé » des femen, alors qu’ils avaient en réalité attaqués et n’avaient fait que se défendre sans brutalité.

 

Or, le principal témoin à charge dans ces accusations calomnieuses était…Caroline Flourest. Ceci confirme que :

  • La lutte fait rage entre « l’église » de la Rome cabaliste et la maçonnerie ;
  • La maçonnerie noyaute les instances dirigeantes de « l’église Conciliaire » en France ; d’où le coup de poignard dans le dos des « évêques de France » contre La Manif pour Tous ;
  • La poursuite des négociations de la Rome cabaliste avec Écône n’avait pour but, dans l’esprit de Ratzinger, que de mettre les « tradis » aux côtés des « catho conciliaires » contre la maçonnerie ;
  • Pour la Rome cabaliste l’heure n’est pas à l’éclatement de la FSSPX ;
  • L’affrontement ne saurait en rester là.

 

Complot contre le pape !

par Caroline Fourest

Caroline Fourest
Écoutez : [audio:http://catholicapedia.net/audio/Caroline-Fourest_Complot_contre_le_pape.mp3|titles=France Culture|artists=Caroline Fourest]

 

« Ni moi ni la télévision suédoise ne connaissions à l’avance l’agenda du Vatican »

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/04/ni-moi-ni-la-television-suedoise-ne-connaissaient-a-l-avance-l-agenda-du-vatican_1150857_3224.html

 

“Complotto contro Benedetto XVI entro 12 mesi morirà”

http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/02/10/complotto-di-morte-benedetto-xvi/190221/

 

Il Fatto Quotidiano

 

 


[1] N° 2129 en page 3.

[2] C’est-à-dire maçonnique ; ce que le Bulletin d’André Noël va démontrer un peu plus loin.

Disputatio : THÈSE DITE DE CASSICIACUM (IV)

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Cahier.de.Cassiciacum

 

Le débat sur la Thèse dite de Cassiciacum se poursuit avec l’étude et les objections de Myra Davidoglou dans sa première partie, sans toutefois les voix autorisées (compétentes) de l’IMBC qui ne nous ont pas encore données leurs remarques (objections).

 

MYRA DAVIDOGLOU

G2-84519-192-8

ANALYSE LOGIQUE DE LA THÈSE DITE DE CASSICIACUM

 

Ière Partie : La Voie, n° 21 (printemps 1991)

 

Suite…

 

UN PAPE INCAPABLE D’ÊTRE PAPE

Revenons à son idée maîtresse de l’existence d’une papauté en puissance. Nous avons suffisamment prouvé que l’occupant du Siège, non seulement n’a jamais reçu de Dieu la forme du pontificat suprême (§ 14, § 15, § 16), mais qu’il ne peut pas la recevoir, qu’il en est incapable, et que les arguments tirés de je ne sais quelle disposition intime ou intention qui manquerait encore à l’hérétique en place pour recevoir enfin cette forme ne sont que rêveries. Ni la théologie, ni la métaphysique, ni le droit canonique, ni la coutume de l’Église n’ont rien à voir avec le roman, fût-il psychologique (§ 17 à § 26).D’ailleurs l’auteur lui-même souligne en plusieurs endroits cette incapacité de l’occupant du Siège de recevoir du Christ la forme du pontificat. « Le cardinal Montini, écrit-il, est incapable d’exercer le pouvoir pontifical, parce qu’il n’est plus un sujet qui en soit métaphysiquement capable » (61). Et ailleurs : « (L’occupant du Siège) n’est plus un sujet métaphysiquement capable de recevoir la communication d’être avec exercée par le Christ (c’est-à-dire la communication du pouvoir de la juridication suprême) ; et comme cette communication ne peut pas être reçue, elle n’est pas exercée » (62). Bref, l’auteur reconnaît explicitement que l’occupant du Siège apostolique est incapable de la forme de la papauté.

Seulement, s’il en est ainsi, le même occupant ne peut être comparé à une matière apte à recevoir cette forme « non fit quod libet ex quocumque » (63). En effet, la matière est par définition ordonnée à la forme ; elle est à son service, nous l’avons dit et redit (§ 11, § 16). Or l’auteur admet que Montini et Wojtyla sont des « loups » (62), des « progressistes, c’est- à-dire en fait des hérétiques » (8) qui « détruisent l’Église » (62). Ils ne sont donc pas, analogiquement parlant, la matière appropriée, et l’on ne saurait, sans tromper son monde, leur donner le nom de papes matériels, puisque, répétons-le une nième fois cela signifie tout simplement qu’ils peuvent recevoir de Dieu « les clefs du Royaume des cieux » (Mt XVI, 19), qu’ils en sont dignes.

Et pourtant, nous le savons, les tenants de l’hypothèse affirment que « l’occupant du Siège apostolique demeure pape matériellement » (50).

Il s’ensuit que, selon leur doctrine, l’occupant du Siège est à la fois capable et non capable de la forme du pontificat, qu’il peut et ne peut pas en même temps être pape. Or « affirmare et negare simul impossibile est. » Il est impossible de dire ensemble le oui et le non.

 

OBJECTION

Pour nier la contradiction interne à laquelle se réduit la thèse de Cassiciacum, dira-t-on que ce n’est pas sous le même rapport que l’occupant peut et ne peut pas recevoir la forme de la papauté ? qu’ici, du moins, il n’y a pas d’absurdité ?

C’est ce qui pourrait apparaître à une première lecture de certaines propositions. Lorsqu’on dit, par exemple, que l’occupant du Siège « n’est pas un sujet métaphysiquement capable de recevoir le pouvoir pontifical » (61), (62), on considère manifestement l’occupant sous le rapport métaphysique ou, comme l’auteur le dit ailleurs, théologique (53), c’est-à-dire celui de la foi (7). En revanche, en affirmant que le même occupant « demeure de droit pape matériel » (5), (50), on paraît l’envisager sous le rapport du droit. Nous disons bien : on parait l’envisager, et non : on l’envisage ; car le droit auquel on se réfère ici n’est ni le droit divin ni le droit ecclésiastique, quoiqu’on en dise par ailleurs (49). En réalité, les mots « droit » et « juridique » dont on se sert (5), (49), (50) sont vides de sens, comme il ressort de ce qui a été précédemment établi à cet égard (§ 29 à § 33 et § 20, § 22, § 23, § 31, § 38), mais pour une plus grande clarté des choses nous allons maintenant le résumer.


 

L’OCCUPANT N’EST PAS MATÉRIELLEMENT PAPE SOUS LE RAPPORT DU DROIT

L’occupant hérétique n’est pas pape en puissance ni de droit divin ni de droit ecclésiastique :

a)  de droit divin, parce que l’Esprit Saint, qui inspire la science, « fuit la fourberie » (Sap. I, 5) et qu’il est donc non moins irrationnel qu’impie de supposer qu’au conclave l’Esprit de Dieu ait choisi, pour occuper la Chaire de la vérité, un ennemi de la Sagesse de ce même Dieu, un homme dont « la pensée était radicalement viciée par le rationalisme athée » (11) comme l’auteur lui-même le constate, un adepte de « la doctrine teilhardienne qui aboutit inéluctablement au culte de l’homme, non à la religion révélée » (11). Dieu ne se moque pas de Lui-même (supra § 31, § 32, § 33, § 44) ;

b)  de droit ecclésiastique, parce que, selon le droit canonique (§ 20, § 22) et la Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis » (38) (§ 20), si l’occupant avait été capable de la forme du pontificat, il l’aurait obtenue « de droit divin, aussitôt après l’acceptation de l’élection » (Can. 219) (§ 22), pouvant exercer « par le fait même une pleine et absolue juridiction sur l’univers entier » (38) (§ 20). L’occupant, on le sait, a consenti à cette élection. Pourtant, Dieu n’a pas « illico » fait de lui un « vrai pape » (38) ; Il ne lui a pas « aussitôt » donné « le plein pouvoir de la juridiction suprême » (Can. 219) ; Il a refusé de le connaître.

Par conséquent, l’occupant du Siège ne pouvait pas obtenir la forme de la papauté ; il en était incapable, et soutenir le contraire revient à rendre Dieu responsable de la ruine de Son Église que, dans cette supposition, il aurait positivement voulu priver de Son assistance et de Son pouvoir en la personne de l’élu légitime d’un conclave, élu capable et digne, selon la thèse, d’être le successeur du bienheureux Pierre sur qui Dieu Lui-même l’avait fondée. Si Montini était capable de la papauté, Dieu a été coupable de la lui refuser ; on ne peut pas sortir de là. Aux défenseurs de Montini et de Wojtyla de voir qui de Dieu  ou de Ses  ennemis  ils  choisissent  d’accuser  car  de la  destruction  de  la  Sainte Église quelqu’un est nécessairement coupable. Quant à nous, nous savons que « le mensonge n’a jamais été dans la bouche du Christ » (cf. Is LIII, 9) qui a dit aux Apôtres : « Voici que Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles » (Mt XXVIII 20) et à Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume »(Mt XVI, 19). Dans ces choses immuables que sont les promesses, « il est impossible que Dieu nous trompe » (He VI, 18). Car Dieu seul est véridique, et tout homme, menteur.

 

Les occupants modernistes du premier Siège n’ont donc jamais été aptes à recevoir le pouvoir de la juridiction suprême ; ils n’ont jamais été des papes potentiels, ni sous le rapport de la foi, ni sous celui du droit, qu’il s’agisse du droit divin ou du droit ecclésiastique. C’est ce dernier rapport qui intéresse ici, puisque c’est du point de vue juridique (49), (64), on l’a vu (§ 48), que les partisans du système se placent pour affirmer la permanence d’une papauté potentielle sur le Siège apostolique depuis l’élection de Paul VI (50), (64). L’ordre juridique auquel ils se réfèrent « s’exprime, disent-ils, dans des lois (les lois ecclésiastiques, le Droit canon) et procède immédiatement de l’autorité visible de l’Église » (49). Ces lois ecclésiastiques (d’ailleurs non exclusives du droit divin) sur l’élection du Pontife romain sont le canon 219 et la Constitution de Pie XII (38) que nous avons longuement examinés (§ 20, § 22, § 29 à § 33, § 38, § 49 b) et qui nous ont obligés de conclure à l’invalidité des conclaves de 1963 et 1978. Encore une fois, si Montini et ses successeurs avaient été « legitime electi », légitimement élus, aux termes de ces mêmes lois ils eussent obtenu de droit divin « aussitôt » après leur acquiescement le plein pouvoir de la juridiction suprême (Can 219) (38). Or ils n’ont pas immédiatement reçu de Dieu ce pouvoir, et ce serait faire outrage à la Majesté divine que de supposer que par caprice Elle le leur ait refusé. Ils n’ont donc pas été légitimement élus. Donc ils n’étaient pas aptes à être de « vrais papes » (38), à recevoir « iure divino », de droit divin, la forme du pontificat. Il s’ensuit que sous le rapport du droit, et non seulement du droit divin mais encore du droit canonique, ces hommes ne sont pas matériellement papes et dès lors usurpent ou ont usurpé le Siège de Pierre.

 

CONCLUSION

Il faut conclure. Comme nous l’avons laissé entendre plus haut (§ 47, § 48), l’hypothèse de Cassiciacum se réduit à une contradiction interne. Il est en effet impossible qu’un même occupant du Siège apostolique (que l’on se réfère à Montini ou à Wojtyla, peu importe !) que ce même occupant soit à la fois capable et non capable de la forme du pontificat, autrement dit, que simultanément il puisse et ne puisse pas être pape, et cela sous un même rapport, ici celui du droit canonique (lequel inclut, répétons-le, des préceptes de droit divin, tel le canon 219), comme nous l’avons montré. Cette impossibilité logique absolue d’affirmer et de nier en même temps l’être d’un sujet sous un même rapport se fonde sur l’impossibilité ontologique absolue de la coexistence des contraires (65). En deux mots comme en mille : l’occupant moderniste du Siège apostolique n’est pas capable de ce dont il est incapable : être pape. C’est là une vérité évidente, une réalité qui oblige à rejeter, en vertu du principe de contradiction qui est le premier de tous les axiomes dans l’ordre de la connaissance (65), l’ensemble de la thèse dite de Cassiciacum, sans préjudice des autres motifs d’irrecevabilité signalés au cours de cette analyse.

 

Fin de la première partie…

Les lecteurs pourront se reporter au PDF ci-dessous pour lire la seconde partie de l’étude de Myra Davidoglou.

 

 

Abréviations utilisées dans les références :
G : Mgr M.L. Guérard des Lauriers, o.p.
L : Abbé Bernard Lucien
B : Abbé Hervé Belmont
CASS : « Cahiers de Cassiciacum », Études de sciences religieuses, Assoc. Saint-Herménégilde, Nice 1979-1981
AUT : « La situation actuelle de l’autorité dans l’Église », Documents de catholicité, As. Saint-Herménégilde, Nice, 1985
SLB : « Sous la Bannière », A.M. Bonnet de Viller, 18260 Villegenon
BOC : « Bulletin de l’Occident Chrétien », 92310 Sèvres
CRI : « L’exercice quotidien de la Foi dans la crise de l’Église », Oratoire N-D de la Sainte Espérance, Bordeaux 1984

1. G CASS 1, p. 12 et 16.
2. L AUT p. 9
3. G Cass 1, p. 37.
4. Ibid. p. 36, n° 3.
5. G CASS 1, p. 36, n° 21 – B CRI, p. 22 – L AUT, p. 27.
6. G CASS 1, p. 21.
7. L AUT p. 9 et 11.
8. G SLB, Suppl. au N° 8, Nov/Déc. 1986, p. 10.
9. G CASS 1, p. 36, n° 2.
10. Cardinal Montini, « Religion et travail, » 27 mars 1960, Turin, Doc. Cath. 19/06/1960, n° 1330 – Voir l’étude de ce texte dans la Voie n° 9, p. 13 sq.
11. G CASS 1, p. 107 et 108.
12. L CASS 2, p. 85.
13. Ibid. p. 86.
14. S. Robert Bellarmin, « De Romano Pontifice » Lib. II, cap. XXX.
15. « Déclaration de Mgr Guérard des Lauriers, » BOC n° 84, Octobre 1983.
16. G CASS 1 p. 79 et 82.
17. S.Th. Ia, 12, 8.
18. « De mente vel intentione, utpote per se quiddam est interius, Ecclesia non iudicat ; at quatenus extra proditur iudicare ea debet » Léon XIII, Encycl. « Apostolicæ curæ », 13 septembre 1896, Denz. 3318.
19. « De Romano Pontifice, » op. cit. Lib. II, cap. XXX.
20. Cf. Aristote, « Physique, » II, 2, 194 b 9 et passim.
21. Aristote, « De anima, » II, 2, 414 a 25.
22. S. Augustin, « De natura boni, » XVIII, 18.
23. Xavier Da Silveira, « La Messe de Paul VI : qu’en penser ? » : « C’est une opinion commune que l’élection d’une femme, d’un enfant, d’un dément ou de ceux qui ne sont pas membres de l’Église, c’est-à-dire les non baptisés, les apostats, les hérétiques et les schismatiques, est nulle par la loi divine. »
Sipos-Galos, « Enchiridion luris Canonici » : « Eligi potest (sc P.R.) quodlibet masculum, usu rationis pollens, membrum Ecclesiae. Invalide ergo eligerentur feminæ, infantes, habituali amentia laborantes, non baptizati, hæretici, schismatici. Pour être élevé au Souverain Pontificat il faut donc être « de sexe masculin, avoir l’usage de sa raison et être membre de l’Église. Sont donc invalides les élections de femmes, d’enfants, de déments, de non baptisés, d’hérétiques et de schismatiques ».
Plöchl, « Lexikon für Theologie und Kirche », 1963, T. VIII, col. 60/63 : « Wählbar ist ein getaufter, männlicher, rechtgläubiger Katholik, ausgenomen Unnmündige u. Geisteskranke » Est donc éligible « un catholique baptisé, de sexe masculin, orthodoxe, à l’exception des mineurs et des aliénés ».
Après la doctrine commune des théologiens et canonistes, il convient de rappeler l’enseignement du Magistère. Le pape Paul IV, dans sa Constitution apostolique « Cum ex Apostolatus Officio », du 15 février 1559, définit comme nulle, non valide et de nul effet l’élection d’un homme qui a dévié de la foi catholique. Voir notre étude dans La Voie, N° 6, 7, 9, 10, 11, 12, « Portrait d’un papabile : J.B. Montini ».
24. G CASS 1, p. 88, 107, 108.
25. Ibid. p. 88.
26. L AUT, p. 31.
27. Karol Wojtyla, « Aux sources du renouveau », Étude sur la mise en œuvre du Concile Vatican II, Le Centurion, Paris 1981 – Édition originale parue en langue polonaise sous le titre « U podstaw odnowy, Studium o realizacji Vaticanum II », Krakow 1972.
28. G CASS 1, p. 36, n° 3 et note 21 – L AUT p. 53.
29. G CASS 1, p. 37 et note 22.
30. L CASS 2, p. 86 et passim.
31. G CASS 1, p. 9, 12, 16 et 68 à 71.
32. Ibid. p. 90.
33. Cf. S. Th. 1, 48, 4.
34. L CASS 2, p. 84.
35. L CASS 2, p. 86 – G CASS 1, p. 76 et 78 b) 1.
36. G CASS 1, p. 50.
37. S.Th. I – II, 6, 1.
38. Constitution « Vacantis apostolicæ Sedis », 8 décembre 1945, AAS Pie XII, T. VII, p. 276.
Cap. VII, 101 : « Hoc consensu prestito intra terminum, quatenus opus sit, pendenti arbitrio Cardinalium per maiorem voto- rum numerum determinandun, illico electus est verus Papa, atclue actu plenam absolutamque iurisdictionem supra totum orbem acquirit et exercere potest ».
Cap. VI, 99 : « Electum vero haeredem et Successorem Nostrum rogamus, ne numeris arduitate deterritus ab eodem su- beundo se retrahat, at potius divinae voluntatis consilio humiliter se subiiciat : nam Deus qui imponit onus, manun etiam Ipse supponet, ne ei ferendo sit impar ; is enim qui oneris est auctor, Ipse est administrationis adiutor ; et ne sub magni- tudine gratiae succumbat infirmus, dabit virtutem qui contulit dignitatem. »
39. Voir notre série d’articles « Portrait d’un papabile » dans La Voie, N° 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12.
40. S.Th. I-II, 111, 1.
41. Ainsi saint Jean nous dit-il que Caïphe « en qualité de grand Prêtre prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation, et non seulement pour la nation, mais encore afin de ramener à l’unité les enfants de Dieu dispersés  » (XI, 51, 52), mais, précise l’Évangéliste, Caïphe « ne dit pas cela de lui-même, mais parce qu’il était grand prêtre cette année là » (Ibid.). Nous lisons aussi dans le Catéchisme du Concile de Trente : « Les biens qui sont communs à tous (dans l’Eglise) ne sont pas seulement les dons qui nous rendent justes et agréables à Dieu. Ce sont encore les grâces gratuites, comme la science, le don de prophétie, le don des langues et des miracles et les autres dons de même nature. Ces privilèges, qui sont accordés quelquefois même aux méchants, ne se donnent jamais pour un intérêt personnel, mais pour le bien et l’édification de toute l’Eglise » (Cap. X, § 1O).
On peut encore consulter saint Thomas d’Aquin, S. Th. I-II, 111, 1, sol. 2 et 3.
42. S. Augustin, « De gratia et libero arbitrio, » cap. 17 – S. Th. I-II, 111, 2 – Concile de Trente, sess. VI, cap .7, Denz. 798, 799, 819.
43. S. Augustin, Sermo 169.
44. S. Th. I-II, 111, 4.
45. G CASS 1, p. 48, 49.
46. S. Th. I-II, 110, 4, concl. I-II, 111, 5, sol. 2.
47. S. Thomas d’Aquin, « La grâce, » Ed. du Cerf , Paris 1961, Note explicative de Ch.-V. Héris O.P. n° 55, p. 290, 291.
48. G CASS 1, p. 108 – G CASS 3-4, p. 144.
49. L AUT p. 27 – B CRI p. 22.
50. L AUT p. 28.
51. Ibid. p. 18 et 53.
52. G CASS 1, p. 37.
53. Ibid. p. 22.
54. G CASS 3-4, p. 144.
55. G CASS 1, p. 23.
56. Cf. F.-J. Thonnard, A.A, « Précis de philosophie, » Desclée & Cie, Paris 1960, p. 112.
57. G CASS 1, p. 108.
58. Aristote, « Anal. pr. » II, 16.
59. Régis Jolivet, « Traité de philosophie, » Ed. Emmanuel Vitte, Paris 1965, p. 129 sq.
60. Paul IV, Const. « Cum ex Apostolatus Officio, » 1559.
61. G CASS 1, p. 39.
62. G CASS 1, p. 56 et 92, note 66.
63. Saint Thomas d’Aquin, Comment. d’Aristote, « In XII Métaph. »
64. L AUT p. 53.
65. Cf. Aristote, Métaphysique, G 3, 1005 b 10 à 35 et G 4, 1006 a 1 à 15.

 

 

 

  • Vous pouvez télécharger la Constitution de Pie XII sur la vacance du Siège apostolique et l’élection du Pontife romain, « Vacantis apostolicæ Sedis » en Latin ou en Français.

 

Vous pouvez également commander le livre aux Éditions Saint-Remi :

G2-84519-192-8Analyse Logique et Théologique de la Thèse Dite de Cassiciacum, ou considérations sur l’état actuel

Pour expliquer la situation actuelle de l’Église face aux agissements hérétiques des derniers prétendus papes, certains ont tenté une explication, c’est la thèse de Cassiciacum. Selon cette thèse ces « papes » seraient matériellement pape, mais pas formellement, et conserveraient un droit à la papauté en cas de conversion. Myra Davidoglou, montre que cette opinion s’oppose aux arguments tirés de la théologie, de la philosophie et de l’histoire. En annexe : La Bulle de Paul IV et autres documents.

http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201397


 

Le débat va se terminer ici ; nous publierons tous les arguments pour une disputatio en toute courtoisie (sans anathème, calomnie, provocation ni animosité etc.) reçus en commentaire ou par eMail…

 

* * *

 

Depuis l’élaboration de la Thèse dite de Cassiciacum par Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers, O.P. (1898-1988) (voir la revue Cahiers des Cassiciacum, n°1 [1979], pp. 7-99) et l’étude [1991] de Myra Davidoglou (1923-2001), le temps a passé, l’invalidité des sacrements de l’église Conciliaire qui éclipse l’Église catholique a fait son œuvre… (voir le site du CIRS : Rore-Sanctifica.org).

Depuis cette époque aussi, on a mieux compris le « message de La Salette » et sa présentation de la crise : « l’Église sera éclipsée », d’où la conclusion qui s’impose : s’il y a éclipse, il y a deux astres et l’astre qui éclipse l’Église ne peut être l’Église Catholique, ce qui veut dire que la secte gnostique conciliaire n’est pas l’Église Catholique.

Selon le témoignage de L-H Remy :

Mgr Guérard, que l’auteur de ces lignes a très bien connu, lui a confirmé que les actes d’un « Pape matérialiter » sont nuls (comme précisé ci-dessous) et que donc la thèse s’éteignait dans le temps. Ce temps est arrivé, puisque l’occupant actuel du siège de Rome n’est pas évêque.

Nous sommes convaincu que si Mgr Guérard avait connu cette approche, éliminant le problème du « Pape » pour souligner le problème des deux églises, il l’aurait accepté. Comme il avait dit : « c’est là la solution ! », quand il avait découvert la prophétie de la Vénérable Elizabeth Canori Mora annonçant que Saint Pierre Choisit Alors Le Nouveau Pape : http://www.a-c-r-f.com/documents/HOLZHAUSER-Interpretation_Apocalypse.pdf

Et comme le nouveau rite est invalide, les « occupants » (du Siège apostolique) ne sont plus que des « figurants » !

LHR : Quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?
Je répète : quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?

Ayant posé cette question à Mgr Guérard, il m’avait répondu : NULLE.
Et je lui ai rétorqué : donc la thèse s’éteint dans le temps.
Il me répondit : évidemment.

OUI, c’est évident ! La thèse est obsolète depuis la mort du dernier cardinal nommé par Pie XII.

L’abbé Ricossa, Mgr Styuvert, les abbés de Verrua, ne répondent jamais à cette question.

D’autant plus qu’ils ont fait évoluer la thèse du pape materialiter à l’Église materialiter.

Le dernier cardinal nommé par Pie XII, Mgr Paul-Emile Léger, est mort le 13 novembre 1991.
La Thèse dite de Cassiciacum s’est éteinte matériellement (« évidemment » dixit Mgr Guérard) ce jour là…

Et depuis lors, nous avons eu Josef Ratzinger alias « Benoît XVI » qui n’était pas « évêque »…

Et ensuite, Jorge Mario Bergoglio alias « pape François » qui n’est même pas prêtre !

Et comme le nouveau rite est invalide, et comme il n’y a plus de « légitimement élus » ; les « occupants » (du Siège apostolique) ne sont plus que des « figurants » !

 

L'Église est éclipsée...

 

Pour conclure : Nous sommes tout à fait d’accord avec la notion « Papa materialiter / formaliter » dans l’Église en ordre… Et elle est éternelle ! (elle ne s’éteint dans le temps) Puisque l’élu est l’élu d’un Conclave valide.

Le rapport qui existe entre la personne physique du Pape et le charisme papal, se trouve clairement précisé au moyen de la distinction : MATERIALITERFORMALITER.

Expliquons le en considérant un « cas concret »,
Le Cardinal E. PACELLI est l’élu d’un Conclave valide. Il n’est pas encore Pape. Cependant, à la différence de tous les autres Cardinaux, le Cardinal Pacelli et lui seul est en disposition ultime à devenir Pape : tout comme, au cours d’une génération, la matière qui va devenir celle de l’engendré est en disposition ultime à recevoir la forme de celui-ci. On peut donc dire, par analogie, que la personne physique élue par un Conclave supposé valide est constituée Pape MATERIALITER ; et cela, ipso facto : À LA CONDITION CEPENDANT que ladite personne physique NE soit PAS hypothéquée d’un OBEX demeuré occulte et suspendant en elle l’état normal de l’élection.
Le Cardinal E. PACELLI accepte l’élection. Il reçoit, en l’acte même de cette acceptation, la Communication exercée par le Christ en faveur de Pierre et des Successeurs de Pierre (Jn XXI 15-17). Le Cardinal E. PACELLI est donc constitué Vicaire de JÉSUS-CHRIST. Et comme, être Vicaire de J.C., c’est TRÈS PRÉCISÉMENT EN CELA que consiste le fait d’être Pape, on dit que la même personne physique, savoir le Cardinal E. PACELLI, qui était Pape seulement MATERIALITER en vertu de l’élection devient Pape FORMALITER en l’acte même où il accepte l’élection. Il y a cependant, pour la seconde étape (FORMALITER), une condition sine qua non ; et cela, tout comme pour la première étape (MATERIALITER). Cette condition est évidente, et elle est la suivante : Il faut que, au moment même où le Cardinal E. PACELLI affirme extérieurement accepter l’élection, IL NE POSE PAS intérieurement d’une manière occulte un OBEX qui l’ait empêché de RECEVOIR la Communication promise et exercée par le Christ. S’il s’était avéré ultérieurement qu’un tel OBEX eût existé lors de l’acte d’acceptation, le Cardinal E.PACELLI n’eût été, à aucun moment Pape FORMALITER.

La distinction FORMALITERMATERIALITER entendue comme on vient de l’exposer a été utilisée par saint Robert Bellarmin. Cette distinction, et les deux conditions sine qua non qu’on vient de préciser, s’imposent d’ailleurs, de par la métaphysique du « sens commun », et en vertu du DROIT NATUREL fondé sur cette métaphysique, exigé par elle ; et, par conséquent sous-jacent même au droit divin, a fortiori au droit canonique et au droit purement ecclésial.

Mgr Guérard in SODALITIUM n° 13, mars 1988, p. 18-34 « INTERVIEW DE MONSEIGNEUR GUÉRARD DES LAURIERS »

 

Written by Cave Ne Cadas

juillet 1st, 2013 at 2:36 pm

Posted in Invalidité nouveaux sacrements,La Voie,Myra Davidoglou,sedevacance,Thèse de Cassiciacum

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Une ténébreuse alliance… contre le sédévacantisme…

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Sur le blog La Question, suite à l’envoi en commentaire, des “19 objections et leurs réfutations” (« Répliques aux objections élevées le plus communément contre le sédévacantisme » des Frères Dimmond, traduit par Virgo-Maria.org en 2010) notre ami Charles a été gratifié de deux messages très emblématiques. Où l’on voit, de manière évidente, la collusion de fait et de doctrine entre le “gourou” una cum de La Question (alias Calixte, très certainement un clerc…) et le “grand gourou laïc” (alias Pélikan/JPB) de l’Institut Mater Boni Consilii.

On ne dénoncera jamais assez cetteténébreuse alliancecontre le sédévacantisme (leur seul et unique ennemi radical et véritable !).

La Qestion

Mgr Lefebvre : pourquoi on ne peut se rallier à la Rome moderniste ?

10 juin 2013 : http://lebloglaquestion.wordpress.com/2013/06/10/mgr-lefebvre-pourquoi-on-ne-peut-se-rallier-a-la-rome-moderniste/

Image suivie d’une vidéo reprenant l’enregistrement de la voix de Mgr Lefebvre qui s’entend à l’ouverture du site Virgo-Maria.org et où le fondateur de la FSSPX déclare publiquement au sujet du “cardinal” Ratzinger :

 Rome-a-perdu-la-Foi

 

Écoutez Monseigneur Lefebvre :
[audio:http://catholicapedia.net/audio/Mgr_LEFEBVRE-Message_a_RATZINGER.mp3|titles=Rome a perdu la foi, mes chers amis.|artists=Mgr Lefebvre]

Je l’ai résumé au cardinal Ratzinger en quelques mots, n’est-ce pas, parce que c’est difficile de résumer toute cette situation ; mais je lui ai dit : « Éminence, voyez, même si vous nous accordez un évêque, même si vous nous accordez une certaine autonomie par rapport aux évêques, même si vous nous accordez toute la liturgie de 1962, si vous nous accordez de continuer les séminaires et la Fraternité, comme nous le faisons maintenant, nous ne pouvons pas collaborer, c’est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans deux directions diamétralement opposées : vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de la personne humaine et de l’Église, et nous, nous travaillons à la christianisation. On ne peut pas s’entendre. »

Rome a perdu la foi, mes chers amis. Rome est dans l’apostasie. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des mots en l’air que je vous dis. C’est la vérité. Rome est dans l’apostasie. On ne peut plus avoir confiance dans ce monde-là, il a quitté l’église, Ils ont quitté l’Église. Ils quittent l’Église. C’est sûr, sûr, sûr, sûr.

Ndlr : Le mardi 15 février 2011, l’abbé Thouvenot (Secrétaire général de la F$$PX – Menzingen) envoyait un fax à l’hébergeur américain des sites Virgo-Maria.org et Virgo-Maria.net pour exiger de lui le retrait immédiat des documents audios et écrits de Mgr Lefebvre, en prétendant agir au nom de la FSSPX qui aurait un droit exclusif de propriété des sermons publics de Mgr Lefebvre…


19 Commentaires (à cet article au 16 juin 2013)

Telplit permalien

10 juin 2013 15:54

Bonjour,

Je suis un jeune lecteur de La Question. Je crois commencer à cerner l’orientation générale du blog.
J’aimerais savoir ce qui distingue précisément ces propos d’un sédévacantisme clair et tranché. N’est-ce pas une preuve de “perte” de Foi d’affirmer que l’Église romaine, le Saint-Siège n’a plus la Foi ? Le « les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre Elle » (l’Église) ne vient-il pas s’opposer radicalement à ce refus obstiné de se “rallier” au Saint-Siège, en dépit de la crise actuelle de l’Église ?

 

La Question permalien*

10 juin 2013 23:02

Telplit,

L’orthodoxie d’une doctrine provient de sa conformité à l’enseignement constant de l’Église, c’est la condition sine qua non de validité tant d’un Concile que de l’enseignement des Papes. Ce principe manifeste de façon limpide la « mens catholica » : l’autorité est au service de la vérité ; elle est un moyen pour que la vérité soit communiquée.

L’autorité, autrement dit, ne crée pas la vérité, elle la reconnaît, la garde et l’enseigne. Cependant, bien que l’actuelle défaillance de l’Autorité soit inhabituelle, de rares précédents montrent qu’elle est parfois possible, et la situation de l’Église depuis Vatican II en est un cas de figure exemplaire.

De la sorte, pour se protéger du modernisme, nous devons résister aux autorités ecclésiastiques quand elles s’écartent de la Tradition.

Soyons clairs : ce n’est pas par un jugement particulier que nous choisissons de ne pas suivre les enseignements de l’Eglise conciliaire, mais c’est en vertu du critère objectif qu’est la Tradition ; et un catholique – plus encore une société religieuse – a le droit de refuser les documents officiels du concile et ses décisions qui s’écartent de la Tradition.

La résistance à l’erreur est donc non seulement juste, mais de plus nécessaire afin de sauvegarder la sainte doctrine menacée par les enseignements faussés par l’idéologie moderniste de Vatican II.

Le sédévacantisme en revanche est fautif, car, excédant le droit de résistance à l’erreur que rappellent s. Thomas ou s. Robert Bellarmin : « il est licite de résister au Pontife qui… essaie de détruire l’Église. Je dis qu’il est licite de lui résister en ne faisant pas ce qu’il ordonne de faire et en empêchant l’exécution de sa volonté » (De Romano Pontifice, Lib. II, c.29), il prétend décider à la place de Dieu, et s’arroge le droit de juger qui est Pape ou ne l’est pas. Or, aucune autorité humaine ne peut démettre un Pape, voire le déclarer démis de sa charge. De par le droit divin qui entoure le successeur de saint Pierre, nul n’a le droit, c’est-à-dire aucun catholique, même très élevé dans la hiérarchie de l’Église, n’est autorisé à déclarer que le Pape n’est plus Pape. Ceci est impossible.

Pourquoi cette impossibilité ? Tout simplement parce que personne ne peut réaliser un jugement du Siège suprême, ni encore moins affirmer la déposition de celui qui l’occupe :

« Le Siège suprême n’est jugé par personne. » (can. 1556).

Le Pape reste donc dans sa charge, même si soutenant l’erreur. Telle est la position de l’Église. Et il doit être reconnu comme Pape, quelles que soient ses positions aventureuses. Cependant, il est du devoir catholique de résister à l’erreur et de ne pas suivre l’autorité lorsqu’elle n’enseigne plus la foi de toujours.

Voilà la position catholique, la seule et unique en vertu du principe :

« Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas de droit divin que saint Pierre a, et pour toujours, des successeurs dans sa primauté sur l’Église universelle, qu’il soit anathème. » Pastor Aeternus, Vatican I.

Pax Vobis +

****************************************************************

Lire :

– L’absence de Pape est impossible !
http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/08/02/labsence-de-pape-est-impossible/

– Le devoir de résistance de la Tradition catholique !
http://lebloglaquestion.wordpress.com/2012/09/16/le-combat-de-la-tradition-catholique/

 

Ndlr du CatholicaPedia : Comme toujours le blogue La Question a un raisonnement FAUX avec des arguments (citations) vrais (réelles)… Ces messieurs résonnent Église (en ordre) — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions * — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!! « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » (Notre-Dame à La Salette)

* : Supposition : n. f. Proposition que l’on suppose comme vraie ou comme possible, afin d’en tirer quelque induction. (Dictionnaire de L’Académie française 8e édition (1932-1935))

* * *

Concernant leur « absence de Pape est impossible »… ils détournent le sens des mots et des phrases de Pastor Aeternus pour justifier leur pseudo démonstration !!!

Bien sûr que l’absence de Pape est possible !!! puisque les périodes de vacance sont plus ou moins longue… NB : L’Église n’a jamais condamner le sédévacantisme… puisqu’il arrive naturellement et régulièrement !

Concernant leur « devoir de résistance de la Tradition catholique »… ils justifient la position boiteuse de la F$$PX « Il est vital de conserver la Foi et la Doctrine de l’Église en résistant à l’autorité lorsqu’elle s’égare (…) »

 

Dans les commentaires suivant, tout comme le blogue La Question qui a un raisonnement FAUX avec des arguments (citations) vrais (réelles)… Ce Pélikan/JPB de l’Institut Mater Boni Consilii résonne à la Verrua ! en nous parlant de “succession matérielle” et de “succession formelle” en détournant un texte du Cardinal Billot qui théorisait dans une Église (en ordre) et nous rappelle l’anathème du Concile de Vatican (…pas besoin de préciser Ier puisque Vatican d’Eux est d’EUX !) — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions (* voir ci-dessus) — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!!

Le problème essentiel et majeur dans ce genre de polémique (mille fois rabâchées) EST que nous ne parlons pas de la même “église” : l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Cf. Ils ontTout Détruit : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ils_ont.pdf

 

Voyons donc maintenant cette ténébreuse alliance… contre le sédévacantisme… entre “l’una cum” des partisans F$$PX et le “non una cum” des partisans IMBC :

Pélikan permalien ( laïc guérardien de l’IMBC)
16 juin 2013 21:33

 

Les 19 objections s’écroulent comme un château de sable balayé par les vagues de la mer à cette seule sentence :

« Puisqu’il est donc certain qu’un Pape qui est devenu hérétique incorrigible n’est pas automatiquement destitué et doit être destitué par l’Église et que l’Église n’a pas puissance sur la Papauté, et que l’Église a puissance au-dessus de l’union de Pierre avec la Papauté, en tant qu’elle est son œuvre, il faut dire que, quand Pierre, devenu hérétique incorrigible est déposé par l’Église, il est jugé et déposé par une puissance supérieure non à la Papauté mais à l’union entre la Papauté [MATIÈRE] et Pierre [FORME]. »

– Cardinal Cajetan, De Comparatione Auctoritatis Papæ et Concilii, c. XX .1511-

Mais comme SEUL le Christ, qui a institué la Papauté, sait si l’occupant du Saint Siège est déposé ou non, il nous faut, tant que cet occupant est sur le trône de Saint Pierre et que la mort ne l’a pas frappé, le reconnaître comme Pape au moins « matériellement » de l’Église.

__________________________________________________________________________________________________

Calixte permalien
16 juin 2013 21:42

 

Relisons le cardinal Pie, qui montre que le Pape peut parfois faillir dans ses jugements :

« Jésus- Christ a promis à ses apôtres, et par dessus tout au chef des apôtres, d’être avec eux jusqu’à la consommation des siècles. Toutefois, les successeurs des apôtres (les évêques) n’ont point hérité de l’infaillibilité, ni surtout de l’impeccabilité ; et le successeur de Pierre lui-même, infaillible dans la doctrine, peut se montrer plus ou moins sage, plus ou moins fort en face des difficultés qui surgissent, des solutions qui sont proposées, des déterminations qui doivent être prises. » (Mgr Pie, œuvres de Mgr de Poitiers, Tome IV, p. 270).

Le problème, terrible s’il en est du sédévacantisme, c’est qu’il oublie que l’Église, divine et humaine, en la personne du Pontife, peut parfois, comme l’écrit Mgr Pie, se montrer « plus ou moins sage, plus ou moins forte ».

Or les fidèles séduits par les fumées illusoires d’un discours prônant la vacance du Saint-Siège, érigent leur jugement personnel en décision universellement, immédiatement exécutoire, et finalement, croyant demeurer catholiques, sombrent dans le schisme et l’hérésie.

Le Libellus fidei adressé par Adrien II au VIIIe Concile de Constantinople (Mansi XVI, col. 126) nous maintient donc sur la bonne voie. Évoquant à propos d’Honorius le droit des fidèles à résister au pape prévaricateur, il rappelle qu’il est “ licite ” aux inférieurs de résister aux directives de leurs supérieurs et de rejeter leurs erreurs, dans le seul cas d’hérésie. Il ajoute que pourtant aucun patriarche ni aucun évêque n’aurait, même dans ce cas, le droit de proférer une sentence d’anathème si ce n’est du consentement préalable du Souverain Pontife Lui-même.

Chacun doit donc résister à l’hérésie et la combattre, même venant d’un pape. Mais pour juger le pape et prononcer une sentence de condamnation contre lui, nul n’est qualifié pour le faire.

 

Collusion ? Vous avez dit collusion ?!…

Ndlr du CatholicaPedia : Bis (ter, quater,…) repetita…

Toujours pour l’Église Catholique !!!… — tous leur exemples et toutes leur citations concernent l’Église catholique, bien que certaines sont des suppositions * — alors que la situation actuelle, depuis octobre 1958, concerne une autre “église” qui n’est plus catholique mais Conciliaire !!! « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. » (Notre-Dame à La Salette)

Le problème essentiel et majeur dans ce genre de polémique (mille fois rabâchées) EST que nous ne parlons pas de la même “église” : l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Cf. Ils ontTout Détruit : http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ils_ont.pdf

Et on rajoute au passage… un p’tit coup sur Honorius…

 

 

 

Written by Pierre Legrand

juin 18th, 2013 at 3:54 pm

Posted in La Question,Opposition au Ralliement,sedevacance

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Quelques œuvres “décalées” de Bergo(go)glio alias papeFrançois — (IV)

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Les premiers shows de papeFrançois

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Est-ce que papeFrançois est un bon modèle pour la tolérance zéro ?

Dans l’activité d’embrassement intense de papeFrançois dans son pontificat de “moins d’un mois”, une tendance semble se dégager : il a une préférence pour embrasser les personnes handicapés. Bien que nous soyons tous bien disposés envers leur douleur et voudrions leur donner du soulagement, la manière appropriée de le faire n’est pas nécessairement un baiser pontifical sur le visage. Une prière dite pour eux ou une bénédiction donnée sur le front semble être beaucoup plus dans l’exemple de Notre Seigneur Jésus Christ.

“Pape” François n’a pas suivi l’exemple divin et a montré, comme les photos de cette page le révèlent, une manière très discutable d’offrir la consolation. En fait, il a embrassé des enfants – handicapés ou non – sur leurs visages et leurs bouches avec un tel étalage si expansif de tendresse que celui qui voit les vidéos de ses visites populistes par la place de St Pierre peut tout bonnement se demander s’il n’exhibe pas une tendance de pédophile.

Même si ce n’est pas le cas, comme nous le souhaitons sincèrement, quel exemple donne-t-il ? Est-ce qu’il n’est pas conscient qu’aujourd’hui l’église conciliaire qui éclipse l’Église catholique et que le monde prend pour elle — subit les conséquences ravageuses du scandale de “prêtres”, d’ “évêques” et de “cardinaux” pédophiles ?

Ce facteur a été ignoré dans l’empressement de “pape” Bergo(go)glio de sembler populaire et humble…  Pour nous, Catholiques, il est chanceux que quelqu’un ait vu le dommage de ces scènes de baiser et le lui dise pour les contrecarrer. Ainsi, vendredi 5 avril 2013 (1), il a appelé le chef de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et lui a ordonné de renforcer la politique de l’église (Conciliaire) contre la pédophilie.

C’était positivement une bonne chose de faire ce contrôle des dommages. Mais si papeFrançois n’arrête pas son activité de baisers démagogiques et si les vidéos comme celle-ci continuent de se propager à travers le monde, le message qu’il envoie est, à tout le moins, qu’il n’est pas un bon exemple pour renforcer les normes de tolérance zéro de l’église Conciliaire sur les prêtres pédophiles.

 

Regardez cette courte vidéo :

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Mc 9,41. « Mais si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît autour du cou une de ces meules que les ânes tournent, et qu’on le jeta dans la mer. »

 


 

 

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Source Tradition in Action : http://traditioninaction.org/RevolutionPhotos/A516-PedoPope.htm

 

 


[1] vendredi 5 avril 2013

Agir Avec Détermination Contre Les Abus Sexuels

Cité du Vatican, 5 avril 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audience Mgr. Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Selon un communiqué de ce dicastère, le Pape a demandé à la Congrégation d’agir avec détermination sur les cas d’abus sexuels, dans la continuité de la ligne voulue par Benoît XVI, encourageant surtout les mesures de protection des mineurs, l’aide à ceux qui par le passé ont subi de telles violences, les procédures à l’encontre des coupables, et l’engagement des Conférences épiscopales dans la formulation et la mise à jour des directives nécessaires dans ce domaine si important pour le témoignage de l’Eglise et sa crédibilité. Le Saint-Père a assuré que dans son attention et sa prière pour les personnes qui souffrent, les victimes d’abus sont présentes d’une façon particulière.

Publié VIS Archive 01 – 5.4.13

http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/04/agir-avec-determination-contre-les-abus.html