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Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONS

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Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONSCOMMENTAIRE ELEISON 268 :
La Fraternité n’est plus ce qu’elle était … Elle se trouve entre les mains de personnes très différentes de Mgr Lefebvre !

Six conditions

Souligné par Radio Cristiandad

Dans une lettre officielle du 18 Juillet aux Supérieurs de District de la Fraternité Saint Pie X, son Secrétaire Général révèle les six « Conditions » pour un quelconque accord futur entre la FSPX et Rome. Elles sont le fruit de discussions parfois intenses entre les 39 capitulants du Chapitre Général de la FSPX du mois de juillet. Assurément elles témoignent d’une faiblesse alarmante de la part des chefs de la Fraternité pris dans leur ensemble.

La première « condition sine qua non » est la liberté accordée à la Fraternité d’enseigner la vérité immuable de la Tradition catholique, et de critiquer les responsables des erreurs du modernisme, du libéralisme et de Vatican II. Très bien. Mais, observez à quel point la vision du Chapitre a changé par rapport à celle de Monseigneur Lefebvre. Ce n’est plus : « Rome doit se convertir parce que la Vérité est absolue ». Désormais c’est seulement : « La Fraternité SPX demande la liberté pour elle-même de dire la Vérité ». Au lieu d’attaquer la trahison du Concile, désormais la Fraternité demande aux traîtres la permission de dire la Vérité ! Quelle déchéance, en principe !

La deuxième condition exige l’usage exclusif de la liturgie de 1962. Encore une fois, très bien, puisque la liturgie de 1962 ne trahit pas la Foi, comme le fait la liturgie Conciliaire imposée par Rome depuis 1969. Mais ne voyons-nous pas, maintenant même, comment Rome se prépare à imposer aux Congrégations « Traditionnelles » qui se sont soumises à son autorité, un Missel de l’ « enrichissement mutuel », qui mélange la Messe Traditionnelle et la Nouvelle Messe ? Une fois soumise à Rome, pourquoi donc la Fraternité SPX devrait-elle être mieux « protégée » que ces autres Congrégations ?

La troisième condition exige la garantie d’au moins un évêque. La question-clef est ici : Qui le choisira ? Lecteurs, dans le texte d’un quelconque futur « accord » avec Rome, allez directement au paragraphe qui traite de la nomination des évêques. En 1988 Rome proposait que l’Archevêque présentât un choix de trois candidats pour qu’ils en choisissent un. Rome rejeta alors les trois. Mais quand donc les catholiques vont-ils comprendre ? Ils doivent se battre et se battre encore dans cette guerre titanique entre la Religion de Dieu et la religion de l’homme.

La quatrième condition souhaite que la Fraternité dispose de ses propres tribunaux de première instance. Mais si un tribunal supérieur, quel qu’il soit, est celui de l’Eglise officielle, et qu’il peut rejeter les décisions des tribunaux inférieurs, quelle décision catholique d’un tribunal de la Fraternité pourra-t-elle avoir encore la moindre force ?

La cinquième condition souhaite l’exemption des maisons de la Fraternité du contrôle des évêques diocésains. Incroyable ! Voilà presque 40 ans que la Fraternité n’a cessé de lutter pour sauver la Foi en en protégeant la pratique véritable contre l’interférence des évêques conciliaires locaux, et maintenant voici que le Chapitre Général se contente de ne faire que désirer l’indépendance vis-à-vis de ces mêmes évêques ? La Fraternité n’est plus ce qu’elle était, chers lecteurs. Elle se trouve, dirait-on, entre les mains de personnes bien différentes de Mgr. Lefebvre !

La sixième et dernière condition souhaite qu’une commission soit établie à Rome pour protéger la Tradition, avec une forte représentation de la Tradition, mais « dépendant du Pape ». Dépendant du Pape ? Mais, les Papes Conciliaires n’ont-ils pas été des champions du Conciliarisme ? Ou bien, serait-ce que le Concile a cessé d’être un problème ?

En conclusion, ces six conditions sont bien graves.

A moins que le quartier général de la Fraternité ne sorte de son rêve de paix avec la Rome Conciliaire tel qu’il ressort de ces conditions, il semble bien que le dernier bastion mondial de la Tradition catholique risque de se rendre aux ennemis de la Foi. L’époque des bastions serait-elle révolue ? Mes amis, préparez-vous à lutter pour la Foi depuis l’intérieur même de vos foyers. De vos foyers faites des bastions !

Kyrie eleison.

 


 

Un lecteur (Michael) écrit à Traditio ceci : « Mgr Williamson, de la néo-F$$PX, déclare aux fidèles qu’il constate “la faiblesse inquiétante des dirigeants de la Fraternité”. »

 

Chers Pères de TRADITIO,

Dans son Bulletin ouvert du 1er septembre 2012 sur ce qui s’est passé en juillet dernier lors du Chapitre général de la néo-FSSPX, d’où il a été exclu par Bernie Fellay, Mgr Richard Williamson, le plus âgé des évêques de la Fraternité, abandonne tout semblant de tact et de diplomatie et déclare aux fidèles qu’il constate « la faiblesse inquiétante de l’ensemble des dirigeants de la Fraternité ». Sa déclaration vise la publication par le Chapitre des « Six Conditions » (les guillemets ironiques sont de lui) d’un futur accord avec la Rome conciliaire. En usant du pluriel (« dirigeants »), Williamson n’exempte de reproches aucun des capitulants, y compris Mgrs Tissier et de Galarreta.

Ayant longtemps soutenu la néo-FSSPX, je suis particulièrement attristé de la répugnance affichée par un de ses dirigeants, Mgr Tissier de Mallerais, à s’opposer en face à Fellay comme le fit saint Paul devant saint Pierre. En 2009, il avait pourtant écrit une critique particulièrement brillante et cinglante de soixante-quinze pages où il s’en prenait à la manière dont Benoît-Ratzinger envisage la Tradition : « La Foi au Péril de la Raison – Herméneutique de Benoît XVI ». Je crois du reste savoir que Fellay a ordonné le retrait de ce document des sites Internet de la néo-FSSPX. Si Tissier croit toujours ce qu’il a écrit il y a trois ans, il ne peut suivre aveuglément Fellay aujourd’hui pour l’unique raison que celui-ci est Supérieur général de la néo-FSSPX. Une telle obéissance aveugle rend prophétiques les propos de Mgr Williamson.

 

Réponse des Pères de TRADITIO :

L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. Il a renié sa promesse faite aux catholiques traditionalistes attachés aux principes initiaux de Mgr Lefebvre de fonder une autre organisation et d’en être le dirigeant si la Fraternité venait à s’écarter de ces principes, comme elle l’a fait sous la dictature de Bernie Fellay. Si Williamson veut garder la moindre crédibilité, lui et les deux autres évêques doivent déclarer leur vote de défiance vis-à-vis de Fellay en tant que Supérieur général, de même qu’appeler les fidèles de la Fraternité à arrêter de soutenir et de financer celui-ci. En fait, les trois évêques devraient s’être entendus pour le faire avant le Chapitre extraordinaire et pour inciter les capitulants à élire un nouveau Supérieur général. Ce sont les modernistes qui se payent de mots, alors qu’un homme qui se prétend évêque catholique de Tradition doit être jugé sur ses actions plutôt que sur ses paroles.

Il est passé depuis belle lurette, le temps où Williamson, Tissier et Galarreta auraient dû, en justice, agir contre l’évêque-Judas Fellay, qui a détruit la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre. Désormais, ils ont tous l’air bidon et pusillanime et ne méritent plus d’être appelés des évêques catholiques de Tradition.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1209.htm#120907

A Reader Writes:  "The Neo-SSPX's Senior Bishop Williamson
Tells the NSSPXers that He Finds 'An Alarming Weakness on the Part of the Society's Leaders'"
From:  Michael

Traduction : CatholicaPedia.net

* * *

Ndlr du CatholicaPedia : Le site Traditio qui “roulait” pour “Willy” depuis de nombreuses années et était bien souvent son relais Internet déchante nettement depuis quelques temps ! « L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. »… !

Tout cela avait été parfaitement anticipé, prouvé et démontré depuis plusieurs années comme le lecteur (ainsi que les Pères de Traditio) peut le constater en consultant les archives de Virgo-Maria.org et en particulier la page spéciale :

Monseigneur Williamson : un leurre

http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm

Written by Cave Ne Cadas

septembre 5th, 2012 at 3:21 pm

Posted in FSSPX,Mgr Williamson,Traditio

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ENCORE UNE QUESTION

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UNE QUESTION

« Le droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa Majesté, sa Gloire, sa Royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques. L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. » Mgr Lefebvre lettre de 1976 Quelques réflexions à propos de la ‘supens adivinis’

Comment peut-on alors accepter 95% de ce concile, sans être à 95% séparé de l’Église catholique ? Sans être à 95% infidèle au Fondateur ?

Ou bien, nous étions en 1976, aujourd’hui il ne dirait plus cela, malgré qu’il soit toujours excommunié « par une loge maçonnique ». Pratiquons le relativisme historique et contextuel dans lequel certains sont passés maîtres.

 

Devant la défection du Supérieur Général, certains prêtres courageux proclament leur fidélité au Fondateur, mais il est à craindre que cela soit sur de mauvaises bases, avec des problèmes non-résolus et des ambigüités mortifères :

« …… Le pape est le pape de deux églises. Le pape est le vrai pape et c’est une sottise de nous accuser de sédévacantisme. Nous savons que le pape est le pape, c’est notre Saint Père. Mais malheureusement, il dit la nouvelle Messe qui n’est pas une messe sainte. Il enseigne une nouvelle doctrine qui n’est pas une sainte doctrine. Et nous avons appris de nos fondateurs, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et des apôtres que “ s’il arrivait qu’un Ange venu du ciel (c’est-à-dire un évêque, nous disent les Pères de l’Église.) vous enseigne autre chose que ce que je vous ai enseigné, qu’il soit anathème. ”

[Résumons : un Pape anathème qui dit la messe de Luther qui enseigne une nouvelle doctrine qui n’est pas catholique… mais c’est Notre Saint Père…. pauvres fils !]

« Et il dit : “si nous-mêmes”, c’est à dire, moi, St Paul, “ou un autre ange vous enseigne quelque chose de différent, qu’il soit anathème”. Il n’a pas dit : “ Distinguez : prenez les bonnes choses et rejetez le mal. ”… […]

« ….nous acceptons l’autorité de l’évêque du lieu.

« Seulement, nous sommes dans la situation malheureuse dans laquelle l’évêque diocésain du lieu ne veut pas que la Foi soit pratiquée comme elle devrait être pratiquée dans son diocèse. C’est pourquoi, par nécessité, nous devons lui désobéir apparemment afin d’obéir vraiment à Dieu [donc pas de soumission à son autorité]….. » Abbé Joe Pfeiffer, FSSPX 12 aout 2012

Ludovicus

L’abbé Gommar DePauw, Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique

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Le site TRADITIO COMMUNIQUE :

 

Luciani-Jean-Paul 1er avait nommé l’abbé Gommar DePauw à la tête d’une commission vaticane chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe Traditionnelle en Latin

 

   

Le “Pape” Jean-Paul I-Luciani et l’abbé Gommar DePauw
Fondateur en 1964 du Mouvement Traditionaliste Catholique.

Nouvellement élu, JPI aurait téléphoné à DePauw pour qu’il vienne à Rome
prendre la présidence de la Commission du Vatican pour l’abrogation du Novus Ordo
et pour restaurer la Messe Latine Traditionnelle.
Mais JPI est décédé avant que la Commission ne puisse être annoncée
L’abbé DePauw était un prêtre indépendant qui n’avait rien à voir avec la F$$X

 

 

Un « expert » travaillant pour le quotidien italien La Stampa semble avoir quelque peu manqué d’inspiration dernièrement. Il avait déjà annoncé comme une certitude que Benoît-Ratzinger accueillerait la néo-Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X dans la secte conciliaire en la Fête de la Pentecôte, le dimanche 27 mai 2012. Or, cela ne s’est pas produit, bien au contraire : Ratzinger a finalement retrouvé assez de fermeté conciliaire pour dire à Fellay que si la néo-FSSPX n’acceptait pas le caractère doctrinaire du concile moderniste Vatican II, tout serait rompu. Fellay espérait louvoyer suffisamment autour de la doctrine catholique pour réussir quand même son ralliement, mais les trois autres évêques et les supérieurs de district ont opposé un « Nein » retentissant à ses idées de braderie, de sorte qu’il a dû faire retraite et repartir la queue entre les jambes dans son bunker suisse de Menzingen.

Le 26 août 2012, ce même « expert » fut surpris à émettre une autre demi-vérité. À l’occasion du centenaire de la naissance de Luciani-Jean-Paul 1er, le 17 octobre 2012, il cita le secrétaire de Luciani, selon qui celui-ci voulait « réparer la déchirure » entre la FSSPX et l’église Conciliaire. L’« expert » en question  ignore apparemment que Luciani avait des ambitions bien supérieures à cela, puisqu’il entendait restaurer la Messe traditionnelle en latin dans l’Église tout entière. Il ressort d’informations datant de son élection, en 1978, que Luciani songeait à une personnalité surprenante pour l’aider à accomplir cette prouesse. Peu après le 26 août 1978, donc une fois élu, il téléphona à celui qui avait fondé en 1964 le Mouvement traditionaliste catholique, à savoir l’abbé Gommar DePauw, lui demandant de venir à Rome pour y prendre la tête d’une Commission du Vatican qui serait chargée d’abroger le Novus Ordo et de rendre à l’Église la Messe traditionnelle en latin. Mais trente-trois jours plus tard, Luciani mourait avant que la création de cet organe ait pu être annoncée.

 

Les références académiques de l’abbé DePauw rivalisaient avec celles de Fulton Sheen. DePauw était en effet titulaire de trois licences importantes : droit canonique, théologie morale et histoire de l’Église. Il avait aussi un diplôme d’humanités classiques (avec mention), et il était docteur en droit canonique. En outre, c’était un homme d’action. Il interrompit ses études pour aller faire office d’infirmier sur le champ de bataille de Dunkerque, au début de la Deuxième Guerre Mondiale, et il fut capturé par les nazis, mais il réussit à s’évader à leur barbe de son camp de prisonniers. L’abbé DePauw émigra ensuite aux États-Unis, où des membres de sa famille étaient installés depuis la Guerre d’Indépendance. Après avoir passé son doctorat de droit canonique, il devint professeur et doyen des études au séminaire primatial des États-Unis, situé à Emmitsburg, dans le Maryland, non loin de Baltimore.

Entre 1962 et 1965, l’abbé DePauw participa au deuxième Concile œcuménique du Vatican comme peritus, c’est-à-dire comme expert et conseiller théologique, ainsi que comme procurateur. Il y fut promu prélat, mais son humilité l’empêcha d’en jamais utiliser le titre ou revêtir l’habit. Cependant, l’abbé DePauw entendait fort distinctement les sonnettes d’alarme qui résonnaient autour de lui durant le Concile. Il vit de près comment les modernistes pirataient ce dernier. Il quitta donc son poste, décidé à lutter contre ce qu’il percevait de manière prophétique comme une tempête à venir : la substitution du Novus Ordo à l’Église catholique romaine. L’abbé DePauw entrevit de manière tout aussi prophétique la conquête progressive de son séminaire par les pervers qui infiltreraient ensuite tous les séminaires conciliaires, où ils allaient promouvoir la sodomie et la pédophilie.

Une fois qu’il eut quitté son poste prestigieux au séminaire, l’abbé DePauw se rendit à New York. Là, dans l’immeuble de la Pan American, il prit l’initiative courageuse de célébrer en public et sans « permission » la Messe traditionnelle en latin, défiant ainsi ouvertement les autorités conciliaires. En tant que docteur de droit canonique, l’abbé DePauw fut le premier à rendre public le fait que la nouvelle messe était invalide et non catholique en vertu de la Bulle papale Quod primum du Pape Pie V, position qui est devenue depuis le bastion doctrinal du catholicisme traditionnel.

Quatre ans après, il fonda la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island (New York) qui, ouverte le 23 juin 1968, devint la première et la seule paroisse catholique romaine traditionnelle à fonctionner publiquement aux États-Unis, en dehors de la structure conciliaire. Au cours de sa longue vie, jamais l’abbé DePauw ne se vendit d’aucune manière à l’église Conciliaire, quelles qu’en soient les conséquences pour lui. Il n’avait aucune association avec la FSSPX. C’était un prêtre indépendant.

L’abbé DePauw utilisait de façon géniale les moyens de communication moderne pour faire de la publicité au Mouvement Traditionaliste Catholique. Singulièrement, il eut l’idée lumineuse de placer la Messe traditionnelle en latin, comme « publicité » de plus d’une demi-heure, sur au moins douze stations de radio arrosant les zones métropolitaines américaines. En ces jours sombres qui faisaient suite à Vatican II, le salut des catholiques traditionnels passa par « la Messe dominicale radiophonique [qui] vous est retransmise depuis la chapelle de l’Ave Maria à Westbury, Long Island ». Cette messe fut ensuite diffusée dans le monde entier par la radio, les ondes courtes et l’Internet.

Si Luciani-Jean-Paul 1er avait vécu assez longtemps pour donner suite à son intention de nommer l’abbé DePauw à la tête d’une Commission chargée de restaurer la Messe traditionnelle en latin, ce prêtre remarquable, fondateur de notre mouvement, dont la FSSPX et les publications pseudo-traditionalistes ne parlent jamais, aurait changé la face de l’Église. Avec ce courage qui lui avait permis de combattre et – à son niveau – de vaincre les nazis, il n’aurait pas laissé les bureaucrates du Vatican s’opposer à sa restauration de la Messe traditionnelle en latin. Que l’on ne s’y trompe pas : au Vatican, l’abbé DePauw aurait mis à genoux les veules ecclésiastiques de l’église Conciliaire tout aussi efficacement que Jules César a fait plier les barbares d’Europe sous le joug de Rome.

 

Source : http://www.traditio.com/comment/com1208.htm#120829

Traduction : CatholicaPedia.net

 

Site du CATHOLIC TRADITIONALIST MOVEMENT : http://www.latinmass-ctm.org/

 

 

* * *

 

 

NDLR du CaholicaPedia : Nous sommes un peu septiques sur le fait que JPI aurait voulu restauré la Messe Traditionnelle en Latin. En effet, JPI était moderniste et hérétique bien avant sont élection comme anti-pape de la secte conciliaire !

Voir pour cela l’excellente analyse des Frères Dimond sur le site La Foi : La Vraie Liberté … :

Les scandales et les hérésies de Jean-Paul I

De Frère Michael Dimond et Frère Peter Dimond – du livre : “La Vérité : ce qui est vraiment arrivé à l’Église Catholique après Vatican II”

 

Lien : http://la-foi.fr/secte/antipapes/jean_paul1.aspx

Attention : Nous exprimons néanmoins de sérieuses réserves quant à la position des Frères Dimond qui bien qu’ayant fait de sérieuses études sur les hérésies de Vatican II et sur les anti-papes qui se succèdent à Rome depuis 1958, sont disciples de Feeney, jésuite américain, qui a été excommunié par Pie XII parce qu’il ne reconnaissait la possibilité de se sauver avec le seul baptême de désir ou le seul baptême de sang.

Pour Leonard Feeney, le baptême de sang et le baptême de désir sont des innovations hérétiques, tous les êtres humains non baptisés ne sont pas sauvés, mais vont directement en enfer. Il fut excommunié en 1953 par le pape Pie XII pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité ecclésiale, mais pour ses partisans, l’excommunication n’est pas valide en raison d’un vice de forme.

Sédévacantiste notoire, le Frère Michael Dimond, O.S.B., du Monastère de la Sainte Famille, NY, USA, a établi une liste des ‘202 hérésies de Vatican II’ et des ‘101 hérésies de Jean-Paul II’.

Nous reconnaissons la valeur profonde de leur travail sur la secte de Vatican d’Eux et sur la Sede vacante (sedes vacans) mais nous ne les recommandons pas sur leur doctrine et en particulier sur les problèmes de la messe, de l’una cum, de la confession, de la sexualité, etc…

 

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (III)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 3 —

QUELQUES RÉFLEXIONS FAISANT SUITE À LA CAUSERIE DE L’ABBÉ BELMONT DU 26/6/2012

 

M. l’abbé Belmont a donné, le 26 juin dernier, une causerie qu’il a qualifiée d’« amicale » sur son Blog Quicumque, avec la présentation suivante :

Les catholiques de tradition à la croisée des chemins

Causerie amicale par Monsieur l’Abbé Hervé Belmont

le mardi 26 juin à 20h30 dans les chais du

Château La Prioulette

(à Saint-Maixant, face au château Malagar)

Le contenu et le ton de cette causerie ont été très « soft », car son but était de porter un regard extérieur sur des transactions et des négotiations (sic!) qui ne faisaient que révéler impasses et contradictions.

Dans l’assemblée (modeste) étaient présents des auditeurs qui « débarquaient » au profit desquels il fallait présenter progressivement les enjeux.

La conclusion que j’aurais voulu que chacun en tire étaient : il faut aimer l’Église, il faut étudier sa doctrine, il faut rejeter l’erreur et l’« esprit politique » (de politique ecclésiastique) pour vivre de la foi, de l’espérance et de la charité.

Venez et voyez (ou plutôt écoutez).


Écoutez ici la causerie de l’abbé Hervé Belmont : [audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-26_ab-Belmont_causerie.mp3|titles=Causerie amicale|artists=Mr l’Abbé Hervé Belmont]

Un correspondant, ingénieur de formation, nous a adressé son analyse que nous publions ci-dessous, en le remerciant chaleureusement :

Quelques réflexions faisant suite à la causerie de l’Abbé Belmont du 26/6/2012.

par Un ingénieur.

 

Gaude Maria Virgo, cunctas haereses, sola interemisti
(Trait de la messe Salve Sancta Parens)

 

La causerie du 26 juin 2012 est dans l’ensemble d’un bon niveau, l’Abbé Belmont répondant avec précision et assurance aux questions qui lui sont posées. On y trouve néanmoins certaines affirmations auxquelles aucun catholique ne devrait adhérer. Bien qu’elles aient été faites dans l’exercice difficile d’un discours oral, traduisent-elles la pensée exacte de l’Abbé Belmont ?

 

1) Est-il illégal de défendre la foi ?

À la minute [21’50], l’abbé Belmont soutient qu’il ne faut pas « faire semblant d’être dans la légalité (…) Nous sommes dans l’illégalité, parce que nous voulons défendre la foi ». Par la légalité, l’abbé Belmont entend la conformité au droit canon de l’Église, puisqu’il trouve grotesque l’usage du droit canon par la FSSPX, comme motif d’exclure Mgr Williamson. Tandis que, par ailleurs, la FSSPX fait fi du droit canon vis à vis de Ratzinger (alias Benoît XVI) qu’elle reconnaît comme pape.

Or, affirmer que nous sommes dans l’illégalité (vis à vis du droit de l’Église) parce que nous voulons garder la foi (c’est-à-dire rester catholiques) est une erreur. En effet, le droit canon de l’Église catholique, apostolique et romaine, ne peut s’appliquer qu’aux catholiques (il a pour objectif de faciliter le salut des âmes).

Dire le contraire serait absurde. Tout le monde comprend que le code de la route ne s’applique qu’à ceux qui empruntent le réseau routier français ne s’applique pas aux automobilistes d’Argentine. De même, il ne viendrait à personne l’idée de dire que la loi de l’Église est en vigueur chez les bouddhistes ou les mahométans (même s’il est à souhaiter qu’ils se convertissent et qu’elle s’applique à eux). Le droit canon de l’Église catholique ne peut s’appliquer qu’à ceux qui sont encore catholiques, c’est-à-dire qui sont restés fidèles à l’enseignement et à la pratique de l’Église de toujours.

Or, la secte conciliaire n’est PAS l’Église catholique. Comment le code de droit canonique pourrait-il s’appliquer aux hérétiques et apostats de la secte conciliaire ? Ils s’en sont d’ailleurs forgé un nouveau sur-mesure (en 1983) pour épouser leur hérésie…

De toute évidence, au sein de l’Église, dans les temps troublés que nous vivons, il n’est pas facile de dire ce qui s’applique ou non du code de droit canon. Comme le souligne l’Abbé Belmont dans sa causerie, la hiérarchie catholique a disparu (ce que l’Abbé Belmont oublie de dire, c’est que cette disparition est un châtiment de Dieu sur les mauvais clercs, à cause de péchés en amont. Quels sont ces péchés ?), et, comme l’autorité est une composante essentielle du droit, il n’est pas toujours aisé pour un Catholique de savoir de qu’il faut faire. Comment le code de droit canon peut-il encore s’appliquer dans l’Église ? Prenons une comparaison simple avec le code de la route et supposons qu’un bombardement nucléaire fasse disparaître toutes les autoroutes françaises. On peut sans se tromper affirmer que la partie du code de la route concernant les autoroutes ne s’appliquera plus temporairement, parce qu’il est sans objet. Par contre, le code concernant les routes départementales et nationales pourra encore être appliqué. De même, pour le droit canonique, on peut dire que ce qui touche la juridiction ordinaire ne s’applique plus temporairement, mais que les dispositions du droit canon pour les périodes extraordinaires s’appliquent au cas par cas.

Quant à Mgr Fellay et aux autres membres de la FSSPX, ils seraient en droit d’invoquer les articles du droit canon qui s’appliquent dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, s’ils n’étaient pas eux-mêmes, hélas, hérétiques (en effet, comme ils professent des hérésies sur le neuvième article du Credo, et sur l’infaillibilité pontificale, ils ne font plus ipso-facto partie de l’Église, et le droit canon ne les concerne plus). L’hérésie de la FSSPX constitue la raison essentielle de l’absurdité de leur recours à un droit canon qui leur est étranger. L’Abbé Belmont a raison lorsqu’il affirme que la position de la FSSPX est contradictoire du point de vue logique, et qu’il est absurde et pathétique de voir la FSSPX « faire semblant d’être dans la légalité », mais n’oublions pas que le péché de la FSSPX est avant tout son hérésie, qui a pour conséquence funeste cet horrible aveuglement dans tous les domaines (les billevesées canoniques fraternitaires sont la conséquence de ce foudroyant aveuglement).

 

Quelques réflexions maintenant pour ceux qui penseraient (j’espère qu’il n’y en a plus), que la secte conciliaire est “matériellement” l’Église catholique. Où peut-on classer le code de droit canon, dans la matière ou la forme de l’Église ? Si l’on considère que ce code fait partie de la matière de l’Église, il faut alors reconnaître que les erreurs graves qu’il contient (notamment la collégialité) font partie de la matière de l’Église, donc que l’Église est matériellement hérétique. Mais si le droit canonique (celui de 1917) fait partie de la forme, on doit alors reconnaître que la secte conciliaire n’a plus rien de commun avec ce droit (puisque selon la thèse, elle n’est plus “formellement” l’Église catholique). Donc, même dans cette logique étrange, vouloir garder la foi, ce n’est pas être dans l’illégalité !

 

2) De la certitude de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux.

À la minute [1:02:00] et suivantes, l’abbé Belmont continue :

« Pour ce qui est de la nouvelle messe, est-ce que je crois à la validité de la nouvelle messe ? Non, sans en avoir la certitude absolue. Je ne crois pas et je vais vous en donner la raison. Saint Thomas d’Aquin dit : c’est la foi, la foi de l’Église catholique, qui fait l’efficacité des sacrements, qui met en relation Jésus-Christ, qui est la source de l’efficacité des sacrements, avec le signe sacramentel. C’est la foi de l’Église. Quand le ministre d’un sacrement veut faire ce que fait l’Église, c’est qu’il veut faire ce qui est la foi de l’Église, c’est un acte de foi ; et qui est inscrit dans le rite de l’Église, qui est une profession de foi. Et le nouvel Ordo de Paul VI est un rite qui est protestant. Ce n’est pas moi qui le dit ; il a été confectionné avec l’aide de six protestants ; il y a des tas de pasteurs protestants qui ont dit, quand il est paru : Ah ! Autrefois on ne pouvait pas célébrer la messe (…) mais maintenant on le peut tout à fait.

(…) C’est un rite protestant, les paroles de la consécration ont été changées, et, hasard, les mêmes changements que Luther avait fait, c’est-à-dire la suppression de l’incise Mysterium fidei dans les paroles de la consécration du vin, et l’adjonction du Quod pro vobis tradetur, qui sera livré pour vous, dans les paroles de la consécration du pain. Faisant de ces paroles un récit historique, qui est historiquement exacte peut-être, mais ce n’est pas la question… Ce n’est maintenant plus des paroles sacramentelles, des paroles efficaces, une action qui se passe ici, maintenant, sur l’autel où le sacrifice de Jésus-Christ est offert. Luther avait l’Offertoire en abomination, on a supprimé l’Offertoire, remplacé par une présentation des dons, et qui n’est plus du tout ce sacrifice commencé par lequel les fidèles s’unissent au Sacrifice de N-S-J-C. Luther disait qu’il faut que ce soit la liturgie de la parole qui prenne le dessus. C’est clair que c’est ce qui s’est passé. Alors la nouvelle messe est vraiment le fruit le pire de Vatican II, parce que c’est un fruit qui est réellement protestant d’intention. Il s’agit d’aligner le rite de la messe sur la conception qu’en avaient les protestants. Alors je ne crois pas, je n’en ai pas la certitude absolue, parce que je ne suis pas le Bon Dieu, je ne suis pas infaillible. Si vous m’apportez une hostie consacrée à la nouvelle messe et que vous me dites : marchez dessus ! Je ne marcherai pas dessus. Évidemment. Mais, je ne crois pas que c’est valide.

(…) C’est la conclusion d’un raisonnement, ce n’est pas une évidence directe.

(…) Le rite de la consécration épiscopale a été bouleversé par Vatican II. C’est même le premier sacrement qui a subi de plein fouet la réforme liturgique, où on a dénaturé le rôle du sacerdoce. Et alors, il y a ce problème : ces nouveaux rites, qui ne sont pas traditionnels, qui ne sont pas promulgués par la véritable autorité de l’Église, sont-ils valides ? Et bien, je pense que non. Je n’en sais rien absolument, mais je pense que non.

(…) Les sacrements ont besoin de certitude. J’ai besoin de la certitude que je suis prêtre. Et cette certitude, je l’ai par l’Église. J’ai été ordonné par Mgr Lefebvre, qui est un véritable évêque de l’Église, nommé par Pie XII, et l’Église garantit la continuité du sacerdoce depuis les Apôtres. C’est dans le catéchisme de Saint Pie X, tout simplement. L’Église garantit l’identité de la doctrine et des pouvoirs de l’Église. A partir du moment où par le rite (ou d’un autre moyen), je me sépare de cette continuité, de cette apostolicité, je ne sais plus. Les sacrements ont besoin de certitude. Il faut que je puisse donner ma foi à la présence réelle, que je puisse donner ma foi au sacerdoce, j’ai besoin de certitude. Et le propre de Vatican II, c’est d’avoir introduit, au minimum l’incertitude partout. On bouleverse tout avec un esprit protestant qu’on déclare, et la certitude est partie.

(…) L’incertitude dans le domaine sacramentel, c’est la même chose que l’invalidité. Si je ne suis pas sûr, je m’abstiens.

(…) Que sont réellement (ces nouveaux prêtres) ? Je ne sais pas. »

 

On touche ici une lacune de l’abbé Belmont et de la majeure partie des prêtres dits de Tradition. On continue à nous faire croire que la question de l’invalidité du nouveau rituel ne serait pas absolument tranchée, qu’il y aurait essentiellement un problème dans l’intention de ceux qui l’ont conçu, et chez les ministres conciliaires, et que, comme il est difficile de juger de l’intention, et comme on n’est pas le Bon Dieu, on ne pourrait pas conclure définitivement. On joue avec les probabilités ! Or il n’y a des vérités que l’on peut affirmer avec vérité et certitude, même si elles sont la « conclusion d’un raisonnement », parce que précisément la mise en lumière de ces vérités s’appuie sur la foi catholique, sur le magistère de l’Église de toujours. Je suis aussi sûr de l’existence de l’adorable Trinité que si j’en avais la claire vision au Ciel, parce que l’Église me l’enseigne, et qu’assistée par le Saint-Esprit, elle ne peut ni se tromper, ni nous tromper. Non, les « ténèbres de la foi » n’empêchent point les certitudes du domaine de la foi !

Par ailleurs, certes nous avons besoin de la certitude de la validité des sacrements, mais nous avons aussi besoin de la certitude de l’invalidité des faux-sacrements !

Or, cela fait maintenant plusieurs années que l’équipe Rore Sanctifica a publié sa démonstration très solide de l’invalidité ontologique du rituel des sacres épiscopaux, et que cette étude est connue mais superbement ignorée par ceux qui devrait se l’approprier complètement (hors l’Abbé Cekada et quelques autres), et en diffuser le contenu et les conclusions. Oui, nous sommes sûrs que le nouveau rituel des sacres épiscopaux est invalide. Ce serait manquer de foi en N-S-J-C que de penser le contraire. Tout changement substantiel dans la matière, la forme ou l’intention rend le rituel modifié invalide. On en est sûr ! C’est de foi. Or c’est ce qui s’est passé dans le cas des consécrations épiscopales, avec toutes les conséquences cataclysmiques que cela entraîne : les prêtres ne sont plus prêtres, et donc pendant la nouvelle messe de la secte conciliaire (je devrais dire la synaxe), le pain et le vin restent du pain et du vin, et la Sacrifice adorable de N-S-J-C n’est pas renouvelé. « Que sont réellement ces nouveaux prêtres ? ». Des laïcs à convertir !

 

À force d’avoir peur de se tromper sur la validité des sacrements, on en perd la foi dans les sacrements. Ce qui fait que l’Église garantit la continuité de la doctrine et des sacrements, c’est qu’elle a toujours conservé avec un soin jaloux, ce dépôt qui lui a été confié par N-S-J-C. L’Église a toujours su qu’elle n’était pas propriétaire des sacrements, qu’Elle n’en est que dépositaire. Les sacrements constituent une partie essentielle du trésor que l’Époux a confié à l’Épouse. Et le diable essaie de dérober ce trésor à l’Épouse, en le remplaçant pas un faux, une contrefaçon sans aucune valeur !

 

Or que fait l’abbé Belmont (comme beaucoup de ses confrères) sinon anesthésier les fidèles et les empêcher de prendre conscience de ce fait absolument crucial de l’invalidité du nouveau rituel des sacres épiscopaux, qui est un faux mise en place par Satan et ses suppôts ? Où est ce soin jaloux qu’il devrait porter non seulement à dire ce qui est, mais aussi à dire ce qui ne peut pas être. L’ennemi tente de détruire le sacerdoce, et les prêtres le laissent détruire, en considérant que c’est un problème secondaire, insoluble ou que Dieu seul peut connaître. L’ennemi tente d’abattre le pommier, mais on continue quand même à s’occuper des pommes, soit parce qu’on ne voit pas l’ennemi s’attaquer au pommier, soit parce qu’on doute qu’il puisse être en train d’abattre le pommier, soit encore parce que Dieu seul peut avoir la certitude absolue qu’il est en train d’abattre le pommier. Quel scepticisme !

 

Il me semble que l’abbé Belmont, après avoir brillamment démontré, dans sa causerie, la nécessité de l’étude et les énormes lacunes actuelles, devrait convenir sans peine de son devoir (et de celui de tout prêtre catholique) d’étudier cette question précise à fond, parce qu’elle fait partie du fondement même du sacerdoce catholique. Et, dans le cas où il maintiendrait sa position actuelle (ce qu’à Dieu ne plaise), l’honnêteté intellectuelle et la soumission que nous devons tous avoir pour la vérité, l’obligerait, en quelque sorte, à démontrer au préalable que l’équipe de Rore Sanctifica s’est trompée, ou que les arguments qu’elle avance ne sont pas probants…

 

Par ailleurs, psychologiquement, en raison de prise de position aussi “douteuses” de leur prêtre, que ferait la majeure partie des fidèles si (par exemple) les prêtres valides et fidèles venaient à disparaître du sol français (ce qui est en passe de se produire), sinon se tourner vers ces (faux)-sacrements probablement parfois valides à en croire certains clercs. Après tout, si on n’est pas absolument certains qu’ils sont invalides, on n’est pas non plus absolument certains qu’ils ne puissent pas être valides de temps à autre. Et combien alors s’abstiendront dans le doute ? Combien, par le passé, ont fait le bon choix devant de semblables dilemmes ? La peur de manquer, d’être privé de tout, fera, comme toujours, son effet. Sauf que cette fois-ci, il sera trop tard, on nous aura volé (au moins localement) nos bijoux de famille !

 

3) Le problème de l’absence de foi chez les évêques.

À la minute [1:09:00], l’abbé Belmont affirme qu’« il y a encore des évêques qui font réellement partie de la hiérarchie de l’Église, parce qu’ils ont reçu un mandat apostolique pour en faire partie ; maintenant, il y en a peut-être qui ont perdu la foi… ».

Cette affirmation est inversée. Un évêque ne peut “réellement” faire partie de la hiérarchie de l’Église que s’il a la foi (s’il a perdu la foi, ipso-facto il a quitté l’Église, et a fortiori sa hiérarchie). La question devrait plutôt être : y a-t-il encore des évêques catholiques (c’est-à-dire qui professent encore en parole et en actes la foi catholique de toujours) qui ont reçu un mandat apostolique par une autorité légitime ? En reste-t-il encore ? Dieu seul le sait.

L’affirmation de l’Abbé Belmont est cohérente avec son absurde recours à un évêque apostat pour faire des confirmations (ce qui a été réfuté dans le dernier numéro de la Voix des Francs).

 

In Christo et Maria.

* * *

Nous sommes curieux de voir si M. l’abbé Belmont va répondre à cette très bonne analyse de notre correspondant… Nous lui ouvrons nos colonnes ! Va-t-il répondre ? Lui qui pense que « la vérité est peut-être ailleurs » !

Monsieur l’abbé, étudiez Rore-Sanctifica (les livres sont tout près de chez-vous ! demandez au directeur des Éditions Saint-Remi que vous connaissez si bien… vous n’aurez pas de port à payer.) avec toute votre science et venez nous donner vos arguments si vous avez des réfutations pertinentes à formuler.

Cave Ne Cadas

 

 

 

Written by Cave Ne Cadas

août 18th, 2012 at 5:48 pm

Posted in Abbé Belmont,Courrier des Lecteurs,Invalidité nouveaux sacrements

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LAMENTABLE : LA DERNIÈRE LETTRE DE L’ABBÉ MORGAN … TOUT VA BIEN !!!

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Maintenir l'objectif… Tout va selon le plan ! ! !

 

La lettre de l’abbé Morgan est parue. Très triste et malheureux … Tout va bien …

Rappelez-vous le cas des Christeros quand ils ont du déposer leurs armes …

Mis en évidence dans cette Lettre, l’utilisation des mots “naturellement” (troublés), parce que c’est démonstratif, selon l’abbé Morgan, que les fidèles avait raison d’être troublés et préoccupés…

L’abbé Morgan dit aussi qu’il n’y a plus de raison de s’inquiéter… et que les fidèles de la F$$PX doivent “être rassurés” par la déclaration du Chapitre du 19 juillet 2012 …

 

 

Lettre du supérieur du district de Grande-Bretagne

Father Paul Morgan

 

(En pages 4 et 5 du document PDF) : http://www.sspx.co.uk/attachments/article/401/AUG%202012%20web.pdf


Mes bien chers frères,

 

 

 

Comme annoncé précédemment, le Chapitre Général de la Fraternité a eu lieu à Écône le mois dernier, du 9 au 14 Juillet. Bien que ce ne fût pas un chapitre électif, lequel a lieu uniquement tous les 12 ans, ce chapitre a fourni l’occasion importante de répondre à ces questions majeures qui nous ont tous beaucoup préoccupés, et même divisés ces derniers mois.

Composé du supérieur général et ses assistants, ainsi que des supérieurs principaux et d’un pourcentage de prêtres les plus anciens, le chapitre a produit une déclaration qui est incluse ci-dessous, dans ce bulletin. Ce texte a été consensuel dans sa compilation, et a été le résultat de discussions, d’interventions et de votes.

En outre, le chapitre en question a traité d’un grand nombre de décisions concernant notre sanctification, l’apostolat, les séminaires et l’administration, et ces actes seront communiqués aux membres (évêques, prêtres, frères et sœurs) de la Fraternité en temps voulu.

 

Comme mentionné par Mgr Fellay dans son sermon pour les ordinations à Écône le 29 Juin, les discussions concernant un éventuel accord pratique avec Rome sont maintenant retournées à la case départ (et ce en raison de leur insistance sur l’acceptation de Vatican II et de la Nouvelle Messe). Par conséquent, comme la déclaration l’établit, la Fraternité attend « le jour où un débat ouvert et sérieux, visant à un retour des autorités ecclésiastiques à la Tradition, soit rendu possible. » Cette politique a en effet été celle de la Fraternité jusqu’à maintenant.

Il est à espérer que les fidèles qui ont été naturellement troublés par la perspective d’une solution pratique, sans redressement doctrinal suffisant de la part de Rome, seront rassurés par la réaffirmation de cette politique, et par l’opposition réitérée de la Fraternité aux erreurs de Vatican II et aux réformes qui en sont issues, autant que par son ferme attachement à « la Foi Catholique dans toute sa pureté et son intégrité. »

De notre côté, nous ne devons pas négliger le travail de la sanctification, qui commence par nous-mêmes, car « la foi sans les bonnes œuvres est morte », et donc le bon combat de la Tradition Catholique ne doit pas nous dispenser de la poursuite de la vertu.

Est significatif également dans la déclaration, l’éclaircissement selon lequel un chapitre général extraordinaire comportant un vote délibératif devrait être convoqué en cas d’un éventuel accord avec les autorités Romaines – au moment où les autorités ecclésiastiques reviendront à la Tradition. Cela signifie que le chapitre dans son ensemble aurait alors un vote obligatoire sur la question.

Abbé Paul Morgan

Mgr Andrés Morello : Le Patinage sur glace de la F$$PX

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Mgr Andrés Morello, a fondé – alors qu’il n’était encore qu’abbé, avec la bénédiction de Mgr Martinez – la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes en Argentine. Cette Congrégation (CJM) adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola. Ces prêtres, d’une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire), suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

Mgr Andrés Morello, a été exclu de la Fraternité Saint-Pie X en 1989, alors qu’il était directeur du séminaire de la Reja en Argentine pour s’être opposé aux affaires de mœurs (pédérastie) qui infectait son séminaire, par le Supérieur Général de l’époque : l’abbé Schmidberger. Il connait donc bien la F$$PX et a livré son sentiment sur les négociations en cours (à la date de son billet, le 4 juillet 2012) entre la F$$PX et la Rome conciliaire.


— Compagnie de Jésus et de Marie —

Patinage sur glace

Breviter (brièvement)

À supposer que le compromis avec Rome soit rejeté pour cause de « conditions inacceptables », où en serait la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ?

Elle en serait au point où elle était auparavant : avec ce cœur divisé en deux qui a toujours été le sien.

Lors du premier Chapitre général (en 1982), Mgr Lefebvre dut réduire au silence « un des anciens », parce que celui-ci défendait avec insistance les éléments les plus libéraux ; or, ce clerc alors « réduit au silence » se trouve être aujourd’hui un des « remparts » de la Tradition. Il ne défend pas une mauvaise doctrine, il est aimable et condescendant, mais ce n’est pas un homme de gouvernement ; aux côtés de Mgr Lefebvre, il fonctionnait bien, et son cœur l’entraînait loin de ceux qui avaient peut-être été ses premiers amis, au début de la Fraternité.

Il existe toujours, chez les hommes, des niveaux de fermeté acceptables et des limites qu’on ne doit pas franchir ; ce sont ces dernières qui, une fois franchies, sont causes de ruine dans n’importe quelle congrégation.

Prenons un exemple : si l’on n’ose pas dire ou conclure que la nouvelle messe est invalide, il faut du moins avoir un motif quelconque de la rejeter et de ne pas la célébrer.

Tout principe théologique dogmatique concernant un acte humain a forcément pour pendant un principe théologique moral. Si, par exemple, les « dangers pour la Foi » sont de nature à corrompre la Foi, il faut s’y soustraire, car plus le risque est grand, plus on doit l’éviter.

Dans le cadre de cet exemple, posons-nous les questions suivantes :

La nouvelle messe est-elle bonne ou mauvaise ?

N’ose-t-on pas la contester ?

Partant, est-elle douteuse, dangereuse, éloignée de la théologie catholique de la Messe, a-t-elle causé du tort à l’Église ?

Si la réponse est oui, alors je ne la célèbre pas (Mgr Lefebvre).

Si la réponse est non, alors je peux la célébrer (Dom Gérard, Mgr Rifan).

Et si je la célébrais, ma conscience me laisserait-elle en paix ?

Si la réponse est oui, alors la nouvelle messe est bonne ou indifférente.

Si la réponse est non, alors elle est mauvaise ou dangereuse.

« Elle n’est pas mauvaise ! », me dira-t-on ; alors  elle est dangereuse.

Mais une messe peut-elle être dangereuse ? A-t-elle le droit de l’être ? La morale catholique admet-elle que l’on dise une « messe » dangereuse ? N’est-ce pas comme baptiser sciemment (scinter) avec une matière douteuse ? N’est-ce pas un péché, même seulement commis par imprudence, avec la circonstance aggravante qu’il affecte une action qui devrait être sacrée ?

La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X maintient la division des eaux, et ce depuis de nombreuses années, car tout le monde ne pense pas de la même manière et ne peut donc souhaiter la même chose.

Mgr Lefebvre disait que le nouveau Code de droit canonique ne valait rien ; or, la maison généralice s’en sert aujourd’hui pour empêcher Mgr Williamson de se rendre au prochain Chapitre général.

On me dira : « Que vous importe ? » Cela m’importe, justement, d’un point de vue chronologique (comme à quelqu’un qui constate un effet), parce que je suis membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie depuis plus longtemps que d’autres, qu’une partie de ce que j’y ai fait en son temps leur sert aujourd’hui et que j’ai formé au moins quatre générations complètes de prêtres en tant que Directeur du Séminaire d’Argentine de la Fraternité. Pourtant, comme disait saint Thomas d’Aquin, tous ont reçu la même formation « sortem tamen inaequalem » (quelque variable qu’en soit le résultat). Or, on assiste aujourd’hui à des réactions opposées entre ex-condisciples ayant pourtant reçu la même nourriture spirituelle. Pourquoi ? À cause de l’action dissolvante de certains professeurs ou directeurs de conscience qui n’ont cessé de couper le vin, et la même chose s’est produite dans les autres séminaires.

Cela m’importe, comme à quelqu’un qui fait une analyse objective d’une chose ne l’affectant plus, mais risquant de nuire à des hommes valables et intègres qu’il a connus et qu’il apprécie à hauteur de leurs mérites.

Pour réussir quelque chose ensemble, il faut que l’opération soit dirigée par une pensée uniforme. Si chacun réfléchit à sa manière et agit à sa guise, tous font ce qu’ils veulent, et la guerre est perdue d’avance.

            Qu’a réussi Ratzinger ?

Il n’a toujours pas avalé le banc de poissons, mais il en a accentué la division. On va voir maintenant qui a la maîtrise des eaux et de quelle manière Rome va continuer d’accroître cette division. Rome ne veut pas embrasser la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, elle cherche à l’étouffer, comme elle l’a fait jusqu’à présent avec tous ceux qui ont pactisé avec elle. Si Rome a changé, comme d’aucuns le prétendent, pourquoi n’a-t-elle pas changé vis-à-vis des congrégations qu’elle a déjà fait « rentrer dans le rang » et qu’elle empêche depuis de pratiquer librement la Tradition ?

Je ne dis pas – on voudra bien le noter – que Ratzinger a causé la division ; je dis que cette dernière existait déjà et qu’il a su mettre le doigt dans la plaie.

Unum sentire (sentir de même)

Unum velle (vouloir de même)

Unum agere (agir de même)

Tant que l’on restera libre de se demander si la nouvelle messe est bonne ou mauvaise, si les nouvelles ordinations sont valables ou non et s’il est licite ou non d’utiliser le nouveau Code de droit canonique (j’ajouterai encore : si quiconque est habilité ou non à se prononcer sur ces questions), la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X continuera de patiner sur la glace, et il sera facile de la faire choir d’une bourrade.

Le doute positif pratique (au moins probable) en matière grave est plus que suffisant pour rendre un jugement négatif sur une chose ou une action et, par conséquent, pour la rejeter entièrement. C’est que l’on nous a enseigné et que j’ai enseigné à mon tour des années durant en théologie morale (« Celui qui n’a pas un jugement pratique certain sur la licéité d’une action ne peut agir, et s’il lui faut agir, il est tenu de s’en tenir au plus sûr… À ce qui permet le mieux d’éviter de mal agir, d’où l’axiome “En cas de doute pratique, il faut choisir la voie la plus sûre” » (Benedicto Merkelbach, O.P., Summa Theologiae Moralis T. 1, n. 215, Desclée, Paris 1938, p. 200) (Manuale Theologiae Moralis, J. Prümmer, T. 1, n. 329 et suivants).

Il n’est pas licite de réduire à une discussion de théologie dogmatique ce qui comporte nécessairement une action extérieure responsable ; en l’occurrence, la théologie dogmatique et la théologie morale doivent répondre ensemble de ce qui est bien ou mal, de ce qui est vrai ou erroné.

Tant que règnera une pensée ou une volonté libérale, le colosse de fer conservera des pieds d’argile, avec tous les risques d’effondrement que cela comporte.

« Vous êtes rigoriste ! », me dira-t-on.

Eh bien, répondrai-je, prouvez-le avec des arguments, non des propos reçus de la bouche d’autrui. En l’espèce, vous devrez me permettre de démontrer votre libéralisme aussi bien théorique que pratique et, par conséquent, votre incapacité radicale de gagner cette guerre (incapacité partagée par bien d’autres que vous).

 

Ave María Purísima

4 juillet 2012

Andrés Morello

Traduction : CatholicaPedia.net

Source : http://catolicos-alerta.com.ar/fraternidadspx/parada-sobre-aceite.html

* * *

Présentation de Mgr Andrés Morello

Mgr Morello est né en Argentine, en 1955. Entré au Séminaire de l’Archevêché de La Plata (province de Buenos Aires) en 1974, il rejoint en 1978 le séminaire d’Écône.

Début à la Fraternité Saint Pie X

Il reçoit tous les Ordres, depuis la Tonsure, des mains de Mgr Marcel Lefebvre et est ordonné en 1980. L’année suivante, il est nommé directeur du séminaire de La Reja en Argentine jusqu’en février 1989. Il s’opposa notamment à l’ordination au Sous-diaconat d’un séminariste de La Reja qu’il avait renvoyé du Séminaire de La Reja (mais qui continuait ses études aux USA) pour de graves motifs de moralité. À cause de l’intervention de Mgr Williamson (FSSPX) qui a couvert les scandales moraux contre-nature de ce séminariste, ce dernier fut tout de même ordonné prêtre.

(cf. Virgo-Maria.org : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-13/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.htm ; http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/001_2009/VM-2009-01-22/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.html )

De plus, l’abbé Morello demanda au Supérieur Général de la FSSPX une enquête confidentielle sur deux prêtres suspects et la sous-dite Fraternité. Cette demande rendue publique par le Supérieur Général, on lui donna 72 heures pour la retirer ou s’en aller. Préférant servir Dieu, l’abbé Morello quitta la Fraternité Saint Pie X.

Création de la Compagnie de Jésus et de Marie

En 1990, il adhère à la position Sede Vacante” et se rapproche alors de Mgr Martinez (Mexique) sacré par Mgr Carmona. L’abbé Morello fonde, avec la bénédiction de Mgr Martinez, la Compagnie de Jésus et de Marie, réunissant des prêtres et des séminaristes. Cette Congrégation adopte la Règle de Saint Ignace de Loyola ; ces prêtres ont donc une solide formation doctrinale (environ 11 ans de séminaire). Cependant, ils suivent un mode de vie monastique (bénédictin).

La Compagnie de Jésus et de Marie, persécutée par les médias et par les autorités politiques, a dû déménager à six reprises. Malgré cela, malgré les conditions climatiques difficiles et leur situation précaire,  Mgr Morello et les Pères qui l’entourent n’ont jamais baissé les bras.

Au contraire, ce sont eux qui ont construit entièrement le Séminaire Notre Dame de Guadalupe ; il se trouve en Argentine à 1800 km au sud de Buenos Aires, dans la montagne.

Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Sra. de Guadalupe

Actuellement, un autre centre est en construction à 100 km de Buenos Aires, dans le but notamment de la prédication de Retraites. Aussi, la Compagnie de Jésus et de Marie est implantée au Mexique, à Guadalajara.

Par ailleurs, un prêtre de la congrégation de Mgr Morello assiste Mgr McKenna, à Connecticut aux USA. En France, depuis décembre 2008, le Révérend Père Rigoberto de la Compagnie de Jésus et de Marie exerce son ministère en Bretagne. Depuis juin 2010, le Père Ribogerto s’occupe de la Chapelle Saint-Etienne, à Abbaretz (entre Rennes et Nantes).

Sacre épiscopal

En 2006, sur demande de Mgr McKenna, l’abbé Andrés Morello est sacré évêque le 30 novembre (fête de saint André), par Mgr Robert Neville (Mgr Pierre-Martin Ngô-dinh-Thuc, > Mgr Guerard des Lauriers, > Mgr McKenna, > Mgr Neville, > Mgr Morello), pour assurer la continuité du Sacerdoce et la sauvegarde de la doctrine catholique.

Quelques photos

Ndlr du CatholicaPedia : On est loin du faste de la F$$PX ! Ici tout est humble et pieux !

Messe de Mgr Morello en 2005 dans la chapelle du Séminaire

 

Ordination Sacerdotale d'un nouveau moine

Le Séminaire, intégralement construit par les religieux.

 

Père Rigoberto Sánchez (CJM)

En France, pour contacter la Compagnie de Jésus et de Marie, veillez vous adresser au Père Rigoberto. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi consulter ce site espagnol.

† Monseñor Andrés Morello.
CC. 165
8430 El Bolsón.
Pcia de Río Negro.
Argentina.

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FRANCE : (44) LOIRE-ATLANTIQUE
ABBARETZ

Chapelle Saint Etienne
Rue de la Poste – 44170 ABBARETZ
Père Rigoberto Sánchez (CJM)
Tél. : 02 40 87 04 10
Messe chantée le dimanche à 10h30.
Messes en semaine.

 

Source : http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-visite-de-mgr-andres-morello-en-france-debut-juillet-77740703.html