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Archive for the ‘Notre Dame de Fatima’ tag

La Secte Moderniste et la FSSPX :
Je t’aime… moi non plus

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Je t’Aime… Moi Non Plus :
La Secte Moderniste et la fsspx !

 

Petrus Romanus est là

 

Dans un incroyable et long document du 21 mars 2016, Mgr Fellay nous parle des rapports de la Fraternité avec la Rome apostate dans des termes qui en disent long sur ce qui constitue la trame psychologique de cette « machine à pragmatisme » teintée fortement « d’opportunisme » racoleur comme sait aussi nous le rappeler de Chicago Mgr Tissier de Mallerais…

Ce document est une véritable mine d’or, parsemée de pépites que nous avons résolu d’isoler, de nettoyer et de mettre en évidence pour nos lecteurs que nous devons avertir que la réalité dépasse largement la fiction d’une Fraternité intemporelle, fantasmée et étiquetée catholique sous tous rapports… En effet, réclamer à corps et à cri, dès l’origine de cette vénérable société, une reconnaissance de la part de l’ennemi que l’on dit combattre et convertir, relève, pour le moins, d’un traitement psycho-affectif particulièrement ciblé.

 

Et ça commence très fort ! Monseigneur nous explique (?) que la constance des rapports avec Rome est sujette à des « fréquences variables » ainsi qu’à des « intensités » elles aussi variables. Ainsi ces deux notions ne permettent pas d’en déduire qu’il y aurait eu, à quelque moment que ce soit, interruption volontaire ou non, unilatérale ou non, des contacts avec Rome depuis notamment l’an 2000. Malgré des « hauts et des bas », malgré l’établissement de « fameux préalables » (messe tridentine + levée des censures), des discussions doctrinales ont duré près de deux ans environ. (2009 à 2011).

La solution canonique étant venue se mettre comme en parallèle avec la solution doctrinale….cette « nouvelle phase » n’a pas abouti, nous dit Mgr Fellay.

La notion « d’espacement » vient ensuite prendre le relais pour aboutir avec Mgr Di Noia puis Mgr Pozzo à une nouvelle phase double ! Et là nous apprenons, émerveillés, qu’il existe une petite place entre l’officiel et l’officieux et que ce « juste milieu » (?) préside de manière plus souple au travers des visites d’ “évêques(de simples laïcs déguisés en évêques) …car ce qui est visé par Rome c’est avant toute chose la régularisation canonique de la F$$PX, afin de la museler définitivement tout en lui faisant croire que son indépendance est préservée.

Dead End ! La F$$PX est une voie sans issue

« Compromission et ambiguïtés » sont deux mots qui fâchent Mgr Fellay et qu’il rejette avec vigueur car cela risque de « préparer le chaos »…!!! Mais oui !

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Quand La Vierge Marie revient sur terre pour nous…

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La Très Sainte Vierge Marie est revenue sur terre dans différentes Apparitions.
Rue du Bac à Paris, à La Salette, à Pontmain, à Fatima, à Beauraing, à Banneux…
Elle vient nous délivrer ses Messages.

« Quand La Vierge Marie revient sur terre pour nous… » de Cave Ne Cadas sur Vimeo.

 

 

La soi-disant prédiction du Père Amorth : Nouvelles du “Père” Nicholas Gruner…

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Le “Père” Nicholas Gruner, ardent propagateur des messages de Fatima, spécialement du troisième secret de Fatima et de la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, est décédé subitement (d’une crise cardiaque alors qu’il travaillait dans son bureau du Fatima Center) le 29 avril 2015. Peu de temps avant sa mort et au retour d’un séjour à Rome, il envoya, le 12 mars 2015, un dernier courrier à ses abonnés :

Nicholas Nightingale Gruner[…] Je reviens de Rome où je suis allé assister en février à l’installation des nouveaux cardinaux. Mais pendant que je m’y trouvais, quelque chose d’inattendu se produisit – quelque chose qui fit trembler mon âme ! – chose à laquelle je ne m’attendais pas !

J’ai parlé avec le Père Gabriel Amorth, chef exorciste de la cité du Vatican et du diocèse de Rome depuis 1986, l’exorciste le plus célèbre du monde, et ses paroles me secouèrent comme peu de choses ne l’ont jamais fait auparavant !

Le Père Amorth m’a dit que nous bénéficions encore d’un temps très court avant les châtiments annoncés par Notre Dame de Fatima. Ils commenceront à déchirer notre monde de manière que nous pouvons à peine imaginer !

Dans combien de temps : Moins de 8 mois !

Le Père Gabriel Amorth m’a dit qu’à moins que la consécration de la Russie ne soit faite – comme Notre Dame l’a demandé ! – avant fin Octobre 2015, les sombres prophéties de Fatima pourraient se produire à partir de ce moment !

Le “Père” Nicholas Gruner est un de « laïcs déguisés en prêtres » qui ayant été « ordonné » dans le nouveau rite selon la réforme de Pontificalis Romani du 18 juin 1968 et qui se croyant « prêtre » a toujours trompé ses « fidèles’…

Nicholas Gruner (4 Mai 1942 – 29 Avril 2015), fondateur et Directeur de la Croisade Internationale du Rosaire de Fatima, avait 73 ans ; il était né à Montréal, Canada. Bachelier de l’université de McGill, il a fait ses études de docteur de la théologie à l’Université Pontificale de St.Thomas Aquinas à Rome (l’Angelicum) où il a obtenu une licence en Théologie Sacrée (S T L) avec mention honorable. Il a été « ordonné » par Mgr Pasquale Venezia (vrai évêque de l’Église catholique ayant apostasié lors du conciliabule Vatican d’Eux) au sanctuaire de Notre Dame de Bon Conseil à Frigento en Italie en août 1976.

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Vatican d’Eux : La pantalonnade de consécration au Cœur Immaculée de Marie… doublée d’une escroquerie

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ANNÉE DE LA <abbr>FOI</abbr> (Conciliaire !!!)

 

Yves DaoudalYves Daoudal est furieux !!!

En tant que “rallié” et pas trop partisan de François Ø (Bergo(go)glio ne veux pas qu’on l’appelle François Ier !!!) Yves Daoudal ne décolère pas et revient (par deux fois !) sur son blogue sur ce qui s’est passé dimanche 13 octobre 2013, à Rome…

—Aparté sur Yves Daoudal—

Qualifiant de géants les “papes” Jean-Paul II et Benoît XVI, Yves Daoudal est en revanche très critique à l’égard de François Ø (voir ICI ce qu’il en pensait au moment de son élection) et Paul VI. Il ne croit pas que le Pape soit forcément désigné par l’Esprit Saint (!!!) et donc le meilleur possible mais plutôt comme l’affirmait le Cardinal Joseph Ratzinger en 1997 dans le périodique L’Avvenire : « Probablement l’unique sécurité qu’il offre (l’Esprit Saint) est que la chose ne puisse être complètement ruinée. Il y a trop d’exemples de Papes que l’Esprit-Saint n’aurait évidemment pas choisis. »

 

« Tromperie », « déviation doctrinale », « sabotage », « pantalonnade »… les mots d’Yves Daoudal sont durs…mais sont peut-être encore en dessous de la réalité !!! escroquerie conciliaire…pensons-nous !!! (Les accentuations sont de nous ; attention ! le langage qui suit est conciliaire…)

François Zéro place Saint-Pierre, le dimanche 13 octobre 2013

François Zéro-Bergo(go)glio prononce un “acte de confiance” à la Vierge place Saint-Pierre.

L’erreur

Je reviens sur ce qui s’est passé dimanche à Rome, parce que c’est important.

Doublement important.

D’une part il y a la tromperie.

Des communautés catholiques, des épiscopats entiers, à travers le monde, ont accompli dimanche des actes de consécration au Cœur Immaculée de Marie « en union avec le pape » à Rome. Parce que Radio Vatican avait annoncé (ICI) un acte de consécration. Avant de souligner trois jours plus tard qu’il ne s’agissait pas de consécration et que le Vatican insistait sur ce point. Mais c’était trop tard. Après coup, l’agence Zenit a osé tenter de faire croire qu’il s’agissait d’une « véritable consécration » même si le mot n’était pas prononcé. Mais il ne s’agissait pas seulement du mot. La prière prononcée par le pape n’avait rien à voir avec une consécration. Par elle on ne consacrait rien, on ne donnait rien, on ne promettait rien à la Sainte Vierge. On disait uniquement qu’on avait confiance en elle…

D’autre part et surtout il y a la déviation doctrinale qui sous-tend cette tromperie.

Les théologiens qui ont repris le dessus après avoir été marginalisés par Jean-Paul II et Benoît XVI ont réussi à imposer leur thèse que l’on ne peut consacrer ce que l’on est et ce que l’on a qu’à Dieu seul. Ils l’ont réussi parce que le nouveau pape est de leur bord. (Voir aussi Sandro Magister, qui a enfin complètement compris : Martini pape. Le rêve devenu réalité.)

À priori la thèse est correcte, et même évidente. On ne peut « consacrer » qu’à Dieu. Mais c’est oublier toute la tradition, c’est oublier qu’il y a une Mère de Dieu. C’est oublier (volontairement) que toute grâce passe par la Mère de Dieu, et que l’on ne va à Dieu que par sa Mère. (En gras par Y.D.) C’est rejeter tous les théologiens de la doctrine mariale, de saint Jean Damascène à saint Maximilien Kolbe.

Ce n’est pas sauver le « christocentrisme » que de nier la possibilité d’une consécration à Notre-Dame. C’est au contraire faire un affront au Christ. Car tout ce qui honore Marie rejaillit en gloire christique. Non pas que l’on puisse ajouter à la gloire du Fils du Père, puisqu’elle est infinie, mais l’on peut ajouter à la gloire précisément du Christ venu sur terre pour nous sauver. Tout ce qui fait honneur à Marie rehausse la gloire du Christ. Tout ce qui honore la Mère est à l’honneur de son Fils. Tout ce qui est consacré au Cœur Immaculé de Marie est mis en dépôt éternel dans le Cœur du Christ, le Sacré Cœur.

Il y a une totale communion entre le Cœur Immaculé et le Sacré Cœur (c’est ce que nous disions hier…« Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés ») : ce qui est consacré à l’un est ipso facto consacré à l’autre. Elle est la Mère de Dieu.

L’épisode de dimanche nous ramène (une fois encore) aux années 60. Quand les théologiens à la mode expliquaient qu’au nom du christocentrisme il ne fallait pas qu’il y ait un document spécifique du concile sur la Sainte Vierge, puis qu’il ne fallait pas la proclamer « Mère de l’Église ». On parle souvent de Paul VI à propos de François, et lui-même évoque souvent Paul VI. Mais Paul VI est le pape qui, à la dernière session du concile, face aux théologiens à la mode et à la majorité des évêques qui les suivait, proclama solennellement Marie Mère de l’Église.

Le « christocentrisme », c’est l’argument des protestants contre toute la théologie mariale : il est bien évident qu’il n’y a pas pu y avoir d’assomption de la Sainte Vierge, puisque personne d’autre que le Christ ne peut s’élever au ciel corps et âme ; il est bien évident qu’il ne peut pas y avoir d’Immaculée Conception, puisque seul le Christ a pu avoir une conception immaculée ; il est bien évident qu’on ne peut consacrer qu’au Christ, puisque seul le Christ est Dieu.

« Après cela il faut dire, en vérité, avec les saints : De Maria nunquam satis : de Marie jamais assez » (Saint Louis Marie Grignion de Montfort).

* * *

La statue de Notre-Dame de Fatima

La statue de Notre-Dame de Fátima portée place saint Pierre.

La veille, Yves Daoudal avait déjà lancé les premières salves :

Totale confusion

Je ne voulais pas parler du sabotage (parce que c’était simplement un de plus) de la journée mariale qu’avait voulue Benoît XVI le 13 octobre dans le cadre de l’Année mariale, entre le bastringue années 60 revu télé-Berlusconi années 80, qui était censé être un « Rosaire », et une prière mariale qui était censée être un acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie, sans l’être tout en l’étant…

Mais la vérité oblige.

Je ne sais pas pourquoi certains ont absolument voulu que la prière devant la statue de Notre-Dame de Fatima fût une « consécration ». Ce fut annoncé comme tel par Radio Vatican et l’agence Zenit. Toutefois, si Radio Vatican, le 8 octobre, annonçait « Le pape François va consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie », la même radio du Vatican disait trois jours plus tard que le pape « prononcera un “acte de confiance” à la Vierge » et précisait : « Au Vatican, on insiste pour dire cependant que cette démarche du pape n’est pas à proprement parler une “consécration du monde au cœur immaculé de Marie”. »

Ce lundi, il n’y a donc aucune allusion à une quelconque consécration sur le portail News.va, et il faut aller voir l’article sur la messe d’hier, intitulé « Le Pape : “Que la Vierge Marie aide les hommes à se laisser surprendre par Dieu” », pour trouver in fine la « prière de confiance » dite par le pape.

Ce lundi on peut lire d’autre part sur le site de l’agence Zenit un très long texte, intitulé « Une véritable consécration du monde au Cœur immaculé de Marie », qui prétend expliquer que François a fait comme ses prédécesseurs en utilisant en italien l’expression « acte de confiance » (affidamento) qui veut dire en fait « acte de consécration ». L’agence Zenit ne peut toutefois pas gommer complètement le fait que Benoît XVI et Jean-Paul II parlaient de « consécration » (en italien) – mais elle ose le faire pour l’acte de Pie XII en 1942.

Or bien entendu Pie XII avait utilisé, en italien, le mot de « consécration ». Et Benoît XVI aussi. Quant à Jean-Paul II, il avait dit 14 fois le mot consacrer ou consécration (oui, en italien), dans son acte du 25 mars 1984.

Donc il est totalement faux de prétendre que François a fait comme ses prédécesseurs et qu’il aurait bel et bien consacré le monde au Cœur Immaculé de Marie même s’il n’a pas employé le mot (ni celui de « monde », du reste).

Le plus grave n’est pas dans cette pantalonnade où l’on tente de faire prendre des vessies pour des lanternes au bon peuple chrétien (conciliaire, commence par c**) (et ça marche, si j’en crois certaines réactions). Le plus grave est que François n’a pas fait d’acte de consécration parce que les théologiens à la mode ont décidé qu’il ne pouvait pas y avoir de consécration à la Vierge. C’est ce que nous apprenait Radio Vatican après son brusque retournement : « Mgr Rino Fisichella a ainsi expliqué à I.MEDIA qu’il existait un “débat théologique très fort” sur la signification du terme “consécration” et qu’il avait été abandonné par Jean Paul II après son Encyclique Redemptoris mater de mars 1987. Au préalable, en mai 1982 à Fátima, puis en mars 1984 au Vatican, le pape polonais avait publiquement prononcé des actes de consécration du monde à la Vierge Marie. »

Donc Jean-Paul II n’avait pas encore compris, avant 1987, le véritable sens du mot « consécration ». On ne peut pas lui jeter la pierre, puisque aucun pape avant lui ne l’avait compris non plus, y compris ce pauvre Pie XII. (Hi, hi, hi…il est drôle cet Y.D. !!!)

Mais ce qui est stupéfiant est que, après cela, Benoît XVI ne l’ait pas compris non plus, lui, qui, le 12 mai 2010, à Fatima, a consacré les prêtres au Cœur Immaculé de Marie…

Bref, enfin vint François, qui allait rompre avec les erreurs de ses prédécesseurs…

N.B. 1 : Les théologiens dont il est question ne savent pas (rejettent) ce que veut dire « Mère de Dieu ».

N.B. 2 : Si vous entendez crier saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Maximilien Kolbe (et le bienheureux Jean-Paul II si lié à l’un et à l’autre), c’est normal. On leur arrache, on veut nous arracher, la vraie dévotion à Marie, canal du salut.

Sources :

L’erreur : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/15/l-erreur-5196999.html

Totale confusion : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/14/totale-confusion-5196085.html

* * *

Le “Pape” émérite Benoît XVI a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima…

…et Yves Daoudal de rajouter sur son blogue :

Finalement…

Il y a peut-être eu une consécration papale du monde au Cœur Immaculé de Marie…

Le "Pape" émérite Benoît <abbr>XVI</abbr> a accueilli la statue de Notre-Dame de Fatima

 

Les journaux portugais  avaient annoncer ceci :

La Statue de Notre Dame de Fátima se rend à Rome à la demande de deux papes

Le 13 Octobre, devant l’image de Notre-Dame de Fátima, le Pape Francisco fera, à Rome, la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.

Lusa 18h59, 12 Août, 2013

Capela das Aparições (Fátima)

Chapelle des Apparitions dans le Sanctuaire de Fátima

L’image de la Vierge Marie va quitter la Chapelle des Apparitions et va se rendre à Rome pour la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.

Papes Benoît et François ont demandé que l’image de Notre-Dame du Rosaire, vénérée dans la chapelle des Apparitions dans le sanctuaire de Fátima, soit l’icône de la Journée Mariale, qui aura lieu à Rome.

La première demande est venue du pape émérite Benoît XVI, et plus tard renforcé par l’actuel chef de l’Eglise catholique. C’est la première fois que l’image sera absente d’un grand pèlerinage, a déclaré le recteur du Sanctuaire de Fátima.

« On ne dit pas non au pape n’est pas », a déclaré l’évêque de Leiria-Fátima, António Marto, donc, « en réponse à la volonté du Saint-Père Francisco (…) l’image sera à Rome les 12 et 13 Octobre à la Journée Mariale organisée par le Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation », selon un communiqué de presse du sanctuaire.

Le 13 Octobre, avec l’image de Notre-Dame, le pape Francisco fera la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie.

La réunion est un événement majeur dans le calendrier des célébrations du pape prévue dans l’Année de la Foi, et réuniront à Rome des centaines de mouvements et institutions liées à la dévotion mariale.

Dans une lettre adressée à l’évêque de Leiria et Fátima, António Marto, le président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Rino Fisichella, a souligné que « toutes les spiritualités mariales ecclésiales » sont invitées au voyage que propose le Octobre 12, un pèlerinage au tombeau de l’apôtre saint Pierre, et le lendemain, à la célébration eucharistique présidée par le pape.

« C’est un vif désir du Saint-Père que la Journée Mariale peut avoir comme signe spécial l’une des icônes mariales les plus importantes pour les chrétiens du monde entier, et pour cela, nous avons pensé à la statue originale aimée de Notre-Dame de Fatima » Rino Fisichella a-t-il écrit.

Le Sanctuaire de Fátima a annoncé que l’image de Notre-Dame va quitter le Sanctuaire de Fátima, au Portugal, dans la matinée du 12 Octobre et revenir l’après-midi du 13.

« À sa place, dans la chapelle des Apparitions, sera placée la première image de la Vierge pèlerine de Fátima, qui trône dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire depuis le 8 Décembre 2003. » dit la déclaration.

http://expresso.sapo.pt/imagem-de-fatima-viaja-ate-roma-a-pedido-dos-papas=f825719

 

13 Octobre 1917, le soleil a dansé sur Fátima

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Il y a quatre vingt seize ans, le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d’environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l’apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s’élève vers le ciel, la pluie s’arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s’approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s’arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu’à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l’observatoire astronomique n’a rien relevé de particulier à ce moment-là.

LES <abbr>TROIS</abbr> <abbr>PETITS</abbr> <abbr>PASTOUREAUX</abbr>

Pour faire connaître son message, la très sainte Vierge a choisit un petit bourg retiré, loin de l'agitation des grandes villes : Fátima, au Portugal, où Elle apparut sept fois à 3 petits enfants : Jacinthe, François et Lucie.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

Journal de Fátima

 

Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950

Pie XII vit en 1950 le même phénomène
qui s’était vérifié en octobre 1917, à Fátima

Pie <abbr>XII</abbr>

« J’ai vu » le miracle du soleil « ceci est la pure vérité »

 

En 1950, peu avant de proclamer le dogme de l’Assomption, Pie XII, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican assista plusieurs fois au même phénomène qui s’était vérifié en octobre 1917 au terme des apparitions de Fátima, et il le considéra comme une confirmation céleste de ce qu’il était en train d’accomplir.
Une circonstance jusqu’à présent connue uniquement grâce au témoignage indirect du cardinal Federico Tedeschini qui en parla pendant une homélie.
Aujourd’hui, un document exceptionnel et inédit sur cette vision, conservé par la famille du Pontife, émerge des Archives privées Pacelli : une note manuscrite de Pie XII lui-même, écrite au crayon de papier au verso d’une feuille dactylographiée, dans les derniers temps de sa vie, où, à la première personne le Pape relate ce qui lui est arrivé. La note sera exposée en novembre prochain lors de l’exposition vaticane dédié à Pape Pie XII pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Le compte-rendu est sec, de style presque notarial, sans nulle concession au sensationalisme.

« C’était le 30 octobre 1950 », avant-veille du jour de la proclamation solennelle de l’Assomption, explique Pie XII. Le Pape était donc sur le point de proclamer comme dogme de la foi catholique l’Assomption corporelle au ciel de la Sainte-Vierge à l’instant de sa mort, et il le faisait après avoir consulté l’épiscopat mondial, unanimement d’accord : seulement six réponses sur 1181 manifestaient quelque réserve.
Vers 16 heures, il faisait « l’habituelle promenade dans le jardin du Vatican, en lisant et en étudiant ».
Le Pape Pacelli se souvient que, tandis qu’il montait de la place de la Madone de Lourdes « vers le sommet de la colline, dans l’allée de droite qui longe la muraille d’enceinte », il leva les yeux de ses feuilles : « Je fus frappé par un phénomène, que je n’avais jamais vu jusqu’alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d’un cercle lumineux », qui cependant n’empêchait en aucune façon de fixer le regard « sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant ».
« Le globe opaque — poursuit Pie XII dans la note inédite — se mouvait à l’extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais dans l’intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ».
Le Pape atteste avoir assisté au même phénomène le 31 octobre, et le 1er novembre, jour de la proclamation du dogme de l’Assomption, puis de nouveau le 8 novembre. « Ensuite plus rien ».
Il se rappelle aussi avoir cherché à « plusieurs reprises » dans les jours suivants, à la même heure et dans des conditions atmosphériques semblables, « à regarder le soleil pour voir si le même phénomène apparaissait, mais en vain ; je ne pus le fixer, pas même l’espace d’un instant, je restai immédiatement la vue éblouie ».

Dans les jours suivants Pie XII relate le fait « à quelques intimes et à un petit groupe de Cardinaux (peut-être quatre ou cinq), parmi lesquels le Cardinal Tedeschini ». Ce dernier, en octobre de l’année suivante, en 1951, doit se rendre à Fátima pour clore les célébrations de l’Année Sainte. Avant de partir il est reçu en audience et demande au Pape de pouvoir citer la vision dans son homélie.
« Je lui répondis : « Laissez, il ne faut pas ». Mais il insista — continue Pie XII dans le manuscrit — en soutenant l’opportunité de cette annonce, et alors, je lui expliquais quelques détails de l’événement ». « Ceci est, en termes brefs et simples — conclut Pape Pie XII — la pure vérité ».

« Pie XII était très persuadé de la réalité du phénomène extraordinaire, auquel il avait assisté bien quatre fois », déclara Sœur Pascalina Lehnert, la religieuse gouvernante de l’appartement papale. Ce qu’on nomme « le miracle du soleil » s’était déjà produit le 13 octobre 1917 à Fátima, au terme des apparitions aux trois bergers.

M. Avelino d’Almeida, journaliste laïque et non-croyant, envoyé par le quotidien O Seculo et témoin oculaire le raconte ainsi dans sa chronique : « Et on assiste alors à un spectacle unique, et en même temps incroyable pour qui en n’en a pas été témoin… On voit la foule immense se tourner vers les soleil débarassé de nuages, en plein jour. Le soleil rappelle un disque d’argent décoloré et il est possible de le regarder de face sans subir le moindre malaise. Il ne brûle pas, n’aveugle pas. On dirait une éclipse ».

Pie XII était très lié à Fátima : la première apparition aux trois bergers s’était en effet produite le 13 mai 1917, le jour-même où Pacelli était consacrés archevêque dans la chapelle Sixtine. Il est attesté que Pie XII et sœur Lucia Dos Santos, resteront toujours en contact, et le Pontife, dans la dernière année de sa vie, conservera le texte du troisième Secret de Fatima dans son appartement.

« Plusieurs fois — a déclaré la marquise Olga Nicolis de Robilant Alves Pereira de Melo, en témoignant au procès de béatification de Pacelli, je transmis des messages du Saint-Père pour Sœur Lucia et de cette dernière pour lui, mais comme j’avais promis de ne jamais rien révéler à qui que ce soit, je ne me sens pas autorisée à le faire maintenant ».

Andrea Tornielli,
Source : journal italien « Il Giornale.it » du 28 février 2008.

60ème anniversaire des larmes de la Vierge à Syracuse

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Madonna delle Lacrime di Siracusa

 

C’était le samedi 29 aout, au jour octave de la fête du Cœur Immaculé de Marie, à Syracuse, Sicile, dans le quartier du faubourg Sainte-Lucie, le plus pauvre de toute la ville. Sanctifié jadis par le martyre de Sainte Lucie, ce quartier avait été un berceau du christianisme. C’était maintenant un quartier majoritairement communiste. La rue des Jardins de Saint Georges était parmi les plus humbles de ce quartier populeux, et, au n° 11, se trouvait la maison la plus modeste, habitée par de pauvres et laborieux ouvriers, les jeunes époux Giusto-Iannuso.

Dans leur chambre, un buste de plâtre, offert en cadeau de mariage par une parente, quelque mois plus tôt, est accroché au mur. C’est une statuette de la Vierge Marie montrant son Cœur, non pas selon l’iconographie classique, transpercé d’un glaive de douleurs, mais entouré d’épines, des flammes s’en élevant, comme dans l’apparition de Notre-Dame de Fatima du 13 juin 1917.

Ce matin là, Antonina, la jeune épouse, qui souffrait cruellement d’une grossesse difficile depuis plusieurs mois, avait dû garder le lit. Ce fut elle qui aperçut la première l’étonnant miracle. Puis sa belle sœur, Grazia Iannuso : « J’ai vu que la madone pleurait, elle pleurait pour de bon, les larmes lui coulaient des yeux ».

Des voisins, bientôt une petite foule constatèrent le phénomène. Dans cette matinée du samedi 29, la Vierge a pleuré à six ou sept reprises, et elle pleura de nouveau le soir, peu après que le mari, Angelo, fut rentré : « Alors, je me suis mis à genoux et j’ai prié. »

Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la vérité sur Fatima, 1986
Dr Ottavio Musumeci, A Syracuse la Madonne a pleuré, Salvator, 1956

 

* * *

 

Fotografia eseguita il 31 agosto 1953  dal fotografo Giuseppe Saraceno  e presentata al Tribumile ecclesiastico

Photographie prise le 31 Août 1953
par le photographe Giuseppe Saraceno
et présenté au Tribunal ecclésiastique

 

Les 29, 30, 31 aout et 1er septembre 2013, les habitants de Syracuse et de la Sicile, vont célébrer le 60ème anniversaire des larmes de la Vierge à Syracuse (1953).

 

Le petit relief de plâtreLes 29, 30 et 31 Août et le 1er Septembre 1953, un petit relief de plâtre, représentant le Cœur Immaculé de Marie, placé au chevet du lit d’un jeune couple, Angelo Iannuso et Antonina Giusto, habitant au n° 11 de la Via degli Orti di San Giorgio, a versé des larmes humaines.

Le phénomène se reproduisit, à intervalles plus ou moins longs, aussi bien dans la maison qu’au dehors.

Siracusa - Via degli Orti di San Giorgio 11 - Casa della Lacrimazione della Madonna a Siracusa

Syracuse - Via degli Orti di San Giorgio 11- La maison des Larmes de la Vierge Marie à Syracuse (de nos jours)

Il attira immédiatement une multitude de personnes qui purent observer de leurs propres yeux, toucher de leurs mains, recueillir des larmes et constater qu’elles étaient salées.

photogrammesLe 2e jour du versement des larmes, un cinéaste-amateur de Syracuse a tourné un des moments du versement des larmes. (Voir les vidéos ci-dessous)

Celui de Syracuse a été un des très peu événements ainsi documentés.

Le 1er Septembre, une commission d’experts chimistes et de médecins, sur mandat de la Curie archiépiscopale de Syracuse, après avoir prélevé le liquide qui jaillissait des yeux du petit tableau, le soumit à des analyses microscopiques.

La réponse de la science fut : “larmes humaines”. Au quatrième jour, aussitôt après les analyses scientifiques, le petit tableau cessa de pleurer.

Le Dimanche 30 Août, le 2e jour du larmoiement.

Nicola Guarino, un cinéaste-amateur de Syracuse, avec sa caméra, a filmé en 300 photogrammes le larmoiement.

Dans ces images, il y a filmé la formation, l’écoulement et le versement des larmes.

L’œil humain pourrait même se laisser suggestionner, mais l’objectif de la caméra donne une ultérieure preuve de la réalité des faits.

Madonna delle lacrime

Le 1er Septembre, à 11h, une équipe de médecins et d’analystes, sur mandat de la Curie Archiépiscopale de Syracuse, se rendit au domicile de la famille Iannuso. Après avoir essuyé le visage du petit tableau et attendu que le phénomène se répétât, ils ont prélevé plus d’un cm3 du liquide qui jaillissait des yeux de la Vierge. Ce liquide soumis à des analyses microscopiques a fait noter la présence de traces de protéines et d’urates, de substances qu’on peut vérifier dans les larmes d’un enfant et d’un adulte. La réponse de la science fut: “larmes humaines”.

Commissione

Commission de médecins et d'analystes, nommé par l'archevêque de Syracuse

 

Témoignages et Conversions


Le témoignage de Mme Iannuso :

« … Je me rendis compte, à ma grande stupeur, que l’effigie de la Vierge versait des larmes. Pleine d’émotion, j’appelai ma belle-sœur Grazia Iannuso et ma tante Sgarlata Antonina, qui étaient à mon chevet pour m’assister, leur indiquant les larmes. Au premier abord, celles-ci crurent qu’il s’agissait d’hallucinations due à ma maladie, mais après maintes insistances de ma part, elles s’approchèrent du tableau et constatèrent elles aussi que des larmes s’écoulaient effectivement des yeux de la Vierge et quelques gouttes allèrent tomber sur le chevet du lit. »

Le témoignage d’un passant :

« … J’ai eu la chance d’observer de mes yeux une larme qui allait en grossissant dans la fossette lacrymale de l’œil droit et à un moment donné, elle s’est dirigée sur la joue jusqu’à la mandibule en direction du menton … J’étais ému ; je ne pus pas m’empêcher de pleurer et j’ai hoqueté ; j’ai eu presque honte que d’autres personnes s’aperçoivent que je pleurais, j’ai détourné mes yeux et j’ai vu que tous pleuraient … »

(Di Pietro Sebastiano, employé)

Anna Vassallo

Anna Vassallo

 

Les guérisons physiques considérées extraordinaire de la commission médicale, créée à cet effet étaient environ 300 (jusqu’à la mi-Novembre 1953).

En particulier, la guérison d’Anna Vassallo (tumeur), Enza Moncada (paralysie), John Tarascio (paralysie).

 

 

 

Enza Moncada

1. — Enza Moncada

Enza Moncada

2. — Enza Moncada

Il y avait aussi des guérisons spirituelles ou des conversions.

Siracusa, Lacrimazione della Madonna a Siracusa, La lapide ricordo

La plaque souvenir sur la façade de la maison

L’Épiscopat Sicilien, en présence du Card. Ernesto Ruffini, a conclu à l’unanimité “qu’on ne pouvait mettre en doute la réalité des faits concernant la lacrymation” de Marie à Syracuse. (13. 12. 1953)

“Les évêques de la Sicile, réunis hier pour la conférence habituelle à Bagheria (Palerme), ont écouté la relation complète de S.E. Mgr. Hector Baranzini, Archevêque de Syracuse, à propos de la “lacrymation” de l’image du Cœur Immaculé de Marie qui s’est répétée plusieurs fois les 29 – 30 – 31 Août et le 1er Septembre de cette année, à Syracuse (au n° 11 de la Via degli Orti). À la suite d’un examen attentif des dépositions attestées sous serment de nombreux témoins oculaires, ils ont émis à l’unanimité le jugement qu’on ne peut mettre en doute la réalité des faits. “Ils ont donc exprimé le vœu qu’une si miséricordieuse manifestation de la Mère céleste entraîne tous les fidèles à une salutaire pénitence et à une dévotion plus vivante envers le Cœur Immaculé de Marie en souhaitant l’urgente construction d’un Sanctuaire qui perpétue le souvenir du prodige.”

 

Voyons donc maintenant les films tournés à l’époque :

Vidéo 1 : Il miracolo delle lacrime della Madonna prima parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes première partie)

Vidéo 2 : Il miracolo delle lacrime della Madonna seconda parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes deuxième partie)

Vidéo 3 : Il miracolo delle lacrime della Madonna terza parte (Le Miracle de Notre-Dame des Larmes troisième partie)

 

 

Pie XII régnant :


Audience de Pie <abbr>XII</abbr> concluant la Session Mariale de Sicile

Un an après, le Dimanche 17 Octobre 1954, le Pape Pie XII, a conclu la Session Mariale de Sicile avec un Radio-message durant lequel, entre autres, a dit :

« Pourtant, ce n’est pas sans une vive émotion que nous avons pris connaissance de la déclaration unanime des évêques de Sicile sur la réalité de cet événement. Sans aucun doute, Marie est, au Ciel, infiniment heureuse et n’éprouve ni douleur ni tristesse. Pourtant elle ne reste pas insensible. Elle nourrit toujours amour et pitié pour le genre humain malheureux auquel Dieu l’a donnée pour Mère lorsque, douloureuse et en larmes, elle se tenait debout au pied de la Croix où était attaché son Fils. Les hommes, comprendront-ils le secret langage de ces larmes ? Oh les larmes de Marie ! C’étaient sur le Golgotha des larmes de compassion pour son Jésus et de tristesse pour les péchés du monde. Pleure-t-elle encore pour les plaies renouvelées dans le Corps mystique de Jésus ? Pleure-t-elle pour tant de fils chez qui l’erreur et le péché ont éteint la vie de la grâce et qui offensent gravement la Majesté divine ? Attend-t-elle en pleurant tristement le retour toujours retardé d’autres hommes qui sont aussi ses fils ? Ou d’autres, autrefois fidèles, entraînés par de faux mirages ? » (A.A.S. 46 (1954) 658-661)

 

 

Le Message


Pourquoi la Madone a-t-elle pleuré ?

Casa Lucca

« Les hommes comprendront-ils le mystérieux langage de ces larmes ? », se demandait le Pape Pie XII, dans son Radio-message en l’an 1954. À Syracuse, Marie n’a pas parlé comme à Cathérine Labouré à Paris (1830), comme à Maximin et Mélanie à La Salette (1846), comme à Bernadette à Lourdes (1858), comme à François, Jacinthe et Lucie à Fatima (1917), comme à Mariette à Banneux (1933). Quand il n’y a plus de mots, les larmes sont les derniers mots. Les larmes de Marie sont le signe de l’amour maternel et de la participation de la mère aux vicissitudes de ses enfants. Quiconque aime partage. Les larmes sont l’expression des sentiments de Dieu envers nous : c’est un message de Dieu à l’humanité. L’appel pressant à la conversion du cœur et à la prière, que Marie nous a adressé dans ses apparitions, nous est adressé encore une fois à travers le langage silencieux mais éloquent de ses larmes. Marie a pleuré d’un humble tableau en plâtre ; Marie a pleuré au cœur de la ville ; Marie a pleuré dans une maison tout près d’une église chrétienne et d’une église évangélique ; Marie a pleuré, dans une habitation très modeste d’un jeune couple, sur une maman qui attendait son premier enfant, sur une jeune maman atteinte de toxicose gravidique. Aujourd’hui, pour nous, tout cela doit avoir un sens … Le tendre message de soutien et d’encouragement de la Mère est évident : Elle souffre et lutte avec tous ceux qui souffrent et luttent pour défendre : la valeur de la famille, l’inviolabilité de la vie, la culture de l’essentiel, le sens du Transcendant contre le matérialisme dominant et la valeur de l’unité. Marie, avec ses larmes, nous met en garde, nous guide, nous encourage et nous soulage.

http://www.madonnadellelacrime.it/fr

On le voit, la conclusion conciliaire est toute matérielle (même s’ils parlent de “matérialisme dominant” !) et “dans l’actualité” [2013]… Pour eux « le message des larmes [ n’est simplement qu’ ] une invitation à la conversion, à la prière, à la pénitence » !…

 


Pourquoi la Madone a-t-elle pleuré ?

Madonna delle lacrime

Et si c’était tout simplement parce que, un lustre plus tard son “Pastor angelicus” dont la santé décline brusquement en 1954 (!!! Quelques mois seulement après larmes de Syracuse…) va mourir d’une attaque cérébrale le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo après avoir dit de lui-même qu’il était « le dernier Pape Pie », l’« ultime chaînon d’une longue dynastie » (1)Et que la Sainte Église de son divin Fils serait livrée ensuite au mystère d’iniquité et que « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. » (Léon XIII : “Exorcisme contre Satan et les anges apostats”, 1884)

Pie <abbr>XII</abbr>

 

La Vierge en pleur à La SaletteLa Très Sainte Vierge Marie, La Madone, a pleuré aussi (et les conciliaires du susdit site n’en parle pas ; ils disent seulement qu’Elle a parlé…) à La Salette !

Elle a pleuré sur la sainte Montagne de La Salette parce que « les prêtres [ministres de son Fils] sont devenus des cloaques d’impureté » et que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. » et que « L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »…et que…et que… et que…

Des enfants priant pour  Pie <abbr>XII</abbr> à sa mort en 1958

Des enfants priant pour Pie XII à sa mort en 1958


 

 

Sede Vacante

 


[1] D’après Jean Guitton, il aurait dit de lui-même qu’il était « le dernier Pape Pie », l’« ultime chaînon d’une longue dynastie » cf. les dernières pages livre “Le Pape Roi” de Robert Serrou (01/03/92, Perrin). On peut le comprendre aussi dans un autre sens !

Written by Cave Ne Cadas

août 27th, 2013 at 10:41 pm

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