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Jérôme Bourbon : un demi-siècle après Vatican d’Eux
L’église Conciliaire
n’est pas
l’Église Catholique !
Ils ont… tout détruit
L’Église de Dieu ne peut pas s’être trompé pendant 2000 ans
L’Église de Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper
Jérôme Bourbon dans le RIVAROL n° 3064 en vente dès demain, nous donne la très bonne analyse suivante sur le cataclysme de Vatican d’Eux, depuis ces cinquante derniers ans :
Ndlr du CatholicaPedia : Les accentuations et encadré sont de nous.
Rivarol n°3064 du 12/10/2012
Les cinquante ans de Vatican II : un demi-siècle cataclysmique
Cinquante ans se sont écoulés depuis ce jour d’octobre 1962 qui vit la réunion dans la basilique Saint-Pierre de Rome de 2381 évêques venus du monde entier (pays communistes excepté) à l’appel de Jean XXIII pour la cérémonie d’ouverture du « Second Concile œcuménique », qui allait s’éterniser jusqu’au 8 décembre 1965. Si l’on devait répertorier les principaux événements du XXe siècle, Vatican II y figurerait à l’évidence tant il a occasionné dans les consciences, les mœurs et les institutions des bouleversements fondamentaux dont nous n’avons pas encore pris toute la mesure. Cette assemblée d’évêques qui, à la différence des vingt conciles œcuméniques de Nicée à Vatican I, n’a pas défini ni explicité des dogmes, n’a pas procédé par canons et anathèmes, a ouvert la voie à une nouvelle religion qui porte toujours officiellement le nom de catholique mais dont la substance et les finalités ne sont plus du tout les mêmes. Est-ce un hasard si les sectateurs de Vatican II ont parlé dès le début, tel le cardinal Benelli, d’« église conciliaire » ou comme Paul VI de « nouvelle Pentecôte » ? De même, le cardinal Suenens remarquait-il que « Vatican II, c’est 1789 dans l’Église », tandis que le Père Congar ajoutait éloquemment que par le concile « l’Église avait accompli pacifiquement sa révolution d’Octobre ». Expressions qui démontrent que Vatican II marque une rupture radicale avec près de 2000 ans de catholicisme et inaugure une nouvelle religion, celle de l’humanité.
Le culte de l’homme
Le concile a introduit une nouvelle manière de se situer par rapport à Dieu. Prétendant que l’homme a changé, les Pères conciliaires en déduisent qu’il faut aussi modifier le rapport de l’homme à Dieu en passant du théocentrisme à l’anthropocentrisme. Inversion radicale des fins : la religion n’est plus au service de Dieu mais au service de l’humanité. « L’homme est la seule créature de Dieu créée pour elle-même », « L’homme est le centre et le sommet de toutes choses » ose clamer la constitution Gaudium et Spes. Et Paul VI, dans son ahurissant discours de clôture de Vatican »II, ira jusqu’à dire : « La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion — car c’en est une — de l’homme qui se fait Dieu. […] Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme ».
Si ce dernier est la fin et le sommet de tout, il faut évidemment repenser toute la théologie catholique. L’église conciliaire se définit comme un moyen, une institution (parmi beaucoup d’autres), un signe au service de l’homme. C’est la fameuse théorie de l’Église-sacrement. Jean Paul II pourra ainsi dire que « l’Église a révélé l’homme à lui-même », ou encore que « l’homme est le chemin de l’Église ». Si tel est le cas, l’on comprend que la liturgie ait alors pour objectif de célébrer l’humanité, sujet du rite sacré et du sacerdoce. D’où les autels retournés vers l’assemblée des fidèles dont le prêtre n’est que l’animateur, la nouvelle messe n’étant pas hiérarchique mais démocratique. D’où le rejet du caractère propitiatoire du saint sacrifice de la messe. La « messe de Luther » (dixit Mgr Lefebvre) dont des études détaillées ont prouvé les origines non seulement protestantes mais talmudiques, se définit comme la « synaxe sacrée des fidèles », ainsi que l’affirme l’article 7 du Novus Ordo Missae de Paul VI. La célébration dite de l’eucharistie n’est plus le mémorial de la croix mais celui de la cène. C’est la doctrine de la messe-repas.
La servante du Mondialisme
Selon cette nouvelle théologie, ce n’est plus l’Église catholique qui est le royaume de Dieu mais l’humanité tout entière. La mission de l’église conciliaire sera alors de préparer l’avènement de ce royaume temporel vers lequel convergent toutes les religions puisque le genre humain tend en effet à une unité croissante dont les signes sont « la socialisation de toutes choses, le partage des richesses, la revendication des droits de l’homme ». Le rôle de la nouvelle église se réduit à hâter ce processus d’unification. C’est ainsi que se justifient le dialogue inter-religieux, l’œcuménisme libéral, lesquels sont au service d’une paix en devenir. D’où des rassemblements syncrétistes comme Assise ou cathodiques comme les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) destinés, selon les desseins de l’ONU, à préparer l’avènement d’un mondialisme politico-religieux, c’est-à-dire d’un gouvernement mondial et d’une religion elle-même mondiale confinée dans le rôle d’animatrice de la démocratie universelle. Dans ce schéma, la royauté sociale de Jésus-Christ apparaît évidemment obsolète. Aussi l’église conciliaire se rallie-t-elle d’enthousiasme à la laïcité de l’État et au besoin l’impose par la force comme en Espagne (1967) et en Colombie (1973) qui, à la demande expresse de Paul VI, abandonnent leurs constitutions catholiques.
Cette unité spirituelle du genre humain se décline en différents degrés de communion, en multiples cercles concentriques ; les consciences sont plus ou moins éclairées par la foi mais personne ne saurait être exclu, car « d’une certaine manière, le Christ s’est uni à tout homme » (Gaudium et Spes). Plus besoin alors d’être baptisé et de croire pour être sauvé. La question du salut et de la damnation a perdu toute urgence et même tout sens. Et en effet la pastorale conciliaire fait l’économie du péché originel et de la déchéance de la nature humaine. Le salut n’est jamais qu’une prise de conscience personnelle, l’homme affirmant son extraordinaire dignité.
C’est dire que Vatican II est en rupture totale non seulement avec la Tradition catholique mais plus généralement avec la religion catholique puisque ce concile consiste à exalter la personne humaine et à assurer l’unité du genre humain.
La genèse du Concile
Quel est le déroulement des événements qui a conduit à une telle révolution copernicienne ? En fait, tout débute, dix-neuf jours après la mort de Pie XII, avec l’élection à soixante-dix-sept ans, au onzième tour de scrutin, le 28 octobre 1958, du patriarche de Venise Angelo Giuseppe Roncalli. Ce dernier qui, de façon très révélatrice, prend le nom d’un antipape du Moyen Age impliqué dans le grand schisme d’Occident, Jean XXIII, entend rompre spectaculairement avec les grandes orientations définies par Pie XII. Roncalli met en œuvre une stratégie qui aboutira à ce qu’il appellera « l’aggiornamento » c’est-à-dire à la révolution dans l’Église.
À peine élu, celui qui sera appelé par les media « le bon pape Jean » ((Lire l’étude, malheureusement non terminée, de l’abbé Ricossa sur le « le bon pape Jean » : http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf)) reçoit significativement les plus vifs encouragements des principaux ennemis de l’Église catholique. Yves Marsaudon dans son livre L’œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition écrit ainsi : « Nous eûmes tout d’abord la très grande joie de recevoir dans les 48 heures un accusé de réception à nos respectueuses félicitations. Pour nous c’était une grande émotion, mais pour beaucoup de nos amis ce fut un signe ». De même, Jean XXIII reçoit les félicitations du grand rabbin d’Israël Isaac Herzog, de l’archevêque anglican Geoffroy Fischer, de Paul Robinson, président des églises fédérées et enfin du chef de l’église orthodoxe russe, le patriarche Alexis.
Dès le 25 janvier 1959, soit moins de trois mois après son élection, Roncalli annonce publiquement de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs la convocation du « Second concile œcuménique du Vatican ». Pie XII avait lui aussi songé à réunir une telle assemblée, mais, devant les dangers de l’entreprise, il s’était rapidement ravisé : « J’entends autour de moi des novateurs, disait-il, qui veulent démanteler la Chapelle sacrée, détruire la flamme universelle de l’Église, rejeter ses ornements, lui donner le remords de son passé historique… Un jour viendra où le monde civilisé reniera son Dieu, où l’Église doutera comme Pierre a douté. Elle sera tentée de croire que l’homme est devenue Dieu, que son Fils n’est qu’un symbole, une philosophie comme tant d’autres, et dans les églises, les chrétiens chercheront en vain la lampe rouge où Dieu les attend, comme la pécheresse criant devant le tombeau vide : où l’ont-ils mis ? » (Mgr Roche : Pie XII devant l’Histoire).
Pie XII et Jean XXIII étaient tous les deux au courant de cette situation pré-révolutionnaire dans l’Église, mais alors que le premier ne voulait pas céder aux sirènes des nouveautés, le second au contraire brûlait de tout transformer. Appeler à la convocation d’un concile le 25 janvier 1959 n’était à cet égard pas un acte innocent, puisque cette date marquait la clôture de la semaine de prières pour l’unité des chrétiens. Le concile à venir ne serait donc pas œcuménique (c’est-à-dire universel, comme le furent les vingt conciles de Nicée à Vatican I), mais œcuméniste. Au reste, dès l’année suivante, le 5 juin 1960, Jean XXIII crée un Secrétariat pour l’unité des chrétiens dont il confie la direction au cardinal Bea, lequel est directement à l’origine du décret sur l’œcuménisme de Vatican II qui rompt radicalement avec le magistère antérieur. ((Ne jamais oublier l’importance d’Elie Benamozegh, le vrai Père de Vatican II : LE SANCTUAIRE INCONNU par Aimé Palliere ))
Dans son discours d’ouverture, Jean XXIII tient un discours qui fit sensation et dans lequel il disait sa “foi” en l’avenir et dans le progrès. À cinquante ans de distance, cet optimisme tapageur apparaît totalement déplacé. Qu’on en juge : « Dans la situation actuelle de la Société, certains ne voient que ruines et calomnies ; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré, par rapport aux siècles passés… Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin… Il faut que l’Église se tourne vers les temps présents qui entraînent de nouvelles voies à l’apostolat catholique ».
Une rupture radicale
Dès lors, le décor était en place, pour la plus grande révolution que l’Église ait subie depuis sa naissance. Parmi les 2381 évêques présents, seuls quelque trois à quatre cents Pères conciliaires (dont Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer) tentèrent de résister aux assauts des modernistes en se regroupant au sein du Cœtus internationalis patrum, mais ce combat ne fut hélas pas couronné de succès, tant la minorité activiste était habile dans la manipulation des masses, experte dans les formules volontairement équivoques, d’autant, et c’est là l’essentiel, qu’elle pouvait s’appuyer sur un allié indispensable en la personne de Jean XXIII puis à partir de 1963 de son successeur Paul VI.
Il faudrait des études détaillées — et ces dernières décennies n’en ont pas manqué — pour analyser, disséquer, commenter les quelque deux milles pages de documents signés par les Pères conciliaires et “promulgués” par Paul VI le 7 décembre 1965 et pour expliquer l’absence d’autorité et de légitimité de Vatican II et des hommes en blanc qui s’en réclament. On peut à bon droit considérer que Vatican II était en fait un conciliabule, et non un vrai concile, tant ces décrets ont rompu avec le magistère traditionnel. Il est clair que Vatican II a voulu faire passer l’Église du théocentrisme à l’anthropocentrisme. Rien à cet égard n’est plus parlant que le discours de clôture de Paul VI : « L’Église du concile s’est aussi beaucoup occupé de l’homme, de l’homme tel qu’en réalité il se présente à notre époque, l’homme vivant, l’homme tout entier occupé de soi, l’homme qui se fait non seulement le centre de tout ce qui l’intéresse, mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité. L’humanisme laïc et profane, enfin, est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le concile. La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion — car c’en est une — de l’homme qui se fait Dieu. Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver, mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du concile. Une sympathie sans bornes l’a envahi tout entier. La découverte des besoins humains (et ils sont d’autant plus grands que le fils de la terre s’est fait plus grand) a absorbé l’attention du concile. Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme. Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. »
“1789 dans l’Église”
On ne saurait mieux dire que les hiérarques de l’Église ont renoncé à être un signe de contradiction, en s’ouvrant totalement au monde c’est-à-dire à l’erreur, au mensonge et à l’apostasie, tournant le dos aux injonctions de l’Apôtre Saint Jacques qui dans son Épître s’écrie fortement : « Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde, c’est l’inimitié contre Dieu ? Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » Par là même, l’Église catholique s’éclipsait, était mise au tombeau, cédant la place à l’église conciliaire et à sa « révolution d’Octobre ».
De fait Vatican II a réussi à mettre en application la devise de la révolution : la “liberté” s’est introduite par la liberté religieuse ou liberté des religions qui met sur le même plan l’erreur et la vérité, promeut la laïcité de l’État et nie le règne social de Jésus-Christ ; l’ “égalité” s’insinue par la collégialité et le vénéneux principe de l’égalitarisme démocratique (dans ce schéma l’évêque n’est plus le maître dans son diocèse avec les conférences épiscopales, le curé dans sa paroisse avec les conseils paroissiaux, etc.) ; enfin la “fraternité” s’accomplit sous la forme de l’œcuménisme libéral qui embrasse toutes les erreurs et les hérésies et tend la main à tous les ennemis de l’Église catholique, à commencer par les juifs considérés comme « frères aînés ». L’église conciliaire va même jusqu’à enseigner que l’Ancienne Alliance est toujours valable et qu’elle n’a pas été abrogée par la Nouvelle Alliance, ce qui est une façon de dire, si l’on est logique, que la venue du Christ sur terre, sa Passion, sa mort et sa Résurrection étaient finalement inutiles. ((Le livre de l’abbé Leroux, préface par Mgr Lefebvre, Pierre M’aimes-tu ?, mérite d’être cité. C’est certainement un des meilleurs livres-critique de Vatican d’eux !))
L’académicien Jean Guitton, confident et ami de Paul VI, aimait à répéter que Vatican II marquait la disparition (au moins apparente) de l’Église catholique et sa substitution par l’église œcuménique romaine. De fait, la nouvelle église conciliaire ne possède aucune des quatre notes qui permettent de reconnaître à coup sûr l’Église catholique : elle n’est ni une puisqu’elle est démocratique et pluraliste (à chaque prêtre son hérésie), ni sainte puisqu’elle a profondément altéré les sacrements en créant de nouveaux rites douteux voire invalides pour la plupart (sujet essentiel dont on ne se préoccupe pas assez), s’acharnant ainsi à obstruer les canaux de la grâce sanctifiante, ni catholique puisqu’elle est œcuméniste et qu’elle rompt radicalement avec le magistère antérieur, ni apostolique puisqu’elle n’a pas la foi des Apôtres.
Dans une volonté satanique de destruction, on s’en est même pris aux congrégations religieuses dont les constitutions ont toutes été profondément modifiées, y compris celle des Chartreux qui n’avait pourtant jamais été remaniée depuis son fondateur saint Bruno. Et les églises elles-mêmes sont transformées : au maître-autel tourné vers Dieu se substitue une simple table orientée vers l’assemblée ; le prêtre (ou ce qui en tient lieu) étant réduit au rôle d’animateur et de président d’une cérémonie sécularisée. Les confessionnaux sont délaissés et font souvent l’office de placards à balais. La chaire est supprimée ou délaissée, manière symbolique de renoncer au pouvoir d’enseignement de l’Église, car dans la religion conciliaire nous ne sommes plus dans le schéma de l’Église maîtresse de vérité enseignant au monde la voie, la vérité et la vie mais dans celui d’une église enseignée par le monde, apprenant à son contact, réagissant à l’unisson. Il s’agit de mettre en place les conditions d’un mondialisme politico-religieux ; dans le nouvel ordre mondial les religions mises sur un pied d’égalité ne sont en effet que de simples animatrices et de zélés propagandistes de la démocratie universelle et de ses idoles : la déclaration des droits de l’homme, le philosémitisme, la tolérance érigée en absolu, le laïcisme, la liberté de conscience et de culte, l’antiracisme unilatéral et obligatoire, la lutte acharnée contre toutes les discriminations, mêmes naturelles et légitimes. ((Et surtout l’abandon de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ !))
De nouvelles orientations politiques
D’où les orientations politiques d’une nouvelle église, compagnon de route du communisme, du socialisme, de la franc-maçonnerie, des organisations juives et antiracistes, bref des ennemis traditionnels et séculaires de l’Église catholique. Dès lors, il n’est rien d’étonnant à ce que l’épiscopat français ait toujours pris violemment position contre la droite nationale, préférant soutenir les forces responsables de l’avortement légalisé et remboursé, du délitement de la famille, de l’instauration du PACS, de la généralisation de la pornographie et de la luxure. Rien de surprenant non plus si cette nouvelle église, après avoir favorisé la décolonisation et montré beaucoup plus de mansuétude pour les assassins et les porteurs de valise du FLN que pour les rapatriés et les partisans de l’Algérie française, soit un des bruyants soutiens de l’immigration massive, essentiellement mahométane, qui ne cesse de se déverser sur notre pays et notre continent. Après avoir trahi Dieu et son Évangile, ces hiérarques ont logiquement trahi leur patrie.
Vatican II, qui est resté muet sur le communisme au moment où il faisait encore des millions de morts, a mis en œuvre l’ouverture au monde qui est en fait une ouverture unilatérale à la gauche. D’où la théologie de la libération en Amérique du Sud. D’où la sympathie incessante manifestée envers le marxisme, le gauchisme (qu’on se souvienne de la déclaration des évêques de France approuvant chaleureusement mai 1968), le féminisme (l’épiscopat moderniste s’est réjoui en 2000 de l’adoption de la parité), l’invasion étrangère. Car la religion de Vatican II consiste à embrasser, et si possible à devancer, toutes les modes, à s’adapter au monde moderne et à s’agenouiller, émerveillée, devant l’Humanité déifiée. Faible avec les forts, les délinquants, les immigrés “sans-papiers”, elle est impitoyable envers les faibles, les persécutés, les délaissés. Pas un seul prélat n’a dénoncé le traitement infligé naguère au nonagénaire Maurice Papon ou aux révisionnistes criblés d’amendes et mis en prison. Pas un seul mitré ne s’est démarqué des campagnes de haine contre le président du Front National, pas même lors des manifestations de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002 où étaient scandés entre autres charmants slogans « pour Le Pen une balle, pour le FN une rafale », « Crève charogne », « Le Pen facho, salaud, le peuple aura ta peau ». Au contraire, la nouvelle église se veut en pointe dans le combat antiraciste, antifasciste et antirévisionniste. Car s’il est tout à fait permis dans l’église conciliaire de contester des vérités de foi ou des préceptes moraux, en revanche on ne badine pas avec le dogme holocaustique, comme en témoigne l’affaire Williamson. Mieux vaut pour un séminariste nier la virginité perpétuelle de Marie que d’exprimer un doute sur la Shoah. Servante de l’Humanité, la contre-église de Vatican II est en effet l’un des gardiens vigilants de la contre-religion de l’Holocauste. L’église qui n’est plus catholique est devenue démocrato-holocaustique, la nature ayant horreur du vide. Or, la Shoah ou la Croix, il faut choisir !
Les causes de ce bouleversement
Reste évidemment à se demander comment un tel bouleversement a été possible et pourquoi il a suscité si peu de résistances. Il n’y a pas de réponse simple à ces questions. On peut à bon droit incriminer le rôle de la puissance juive et de son bras armé la franc-maçonnerie. Qu’on songe par exemple à la lettre écrite par un haut-dignitaire de la Haute-Vente des Carbonari en 1844 et qui tomba providentiellement entre les mains de Léon XII : « Nous devons arriver au triomphe de la révolution par un pape. Or donc pour nous assurer un pape dans les proportions exigées, il s’agit d’abord de lui former une génération digne du règne dont nous rêvons. Laissons de côté la vieillesse et l’âge mûr ; allez à la jeunesse et, si possible, jusqu’à l’enfance… C’est à la jeunesse qu’il faut aller, c’est elle que nous devons entraîner sans qu’elle s’en doute, sous le drapeau des sociétés secrètes. Une fois votre réputation établie dans les collèges, les gymnases, dans les universités et dans les séminaires, une fois que vous aurez capté la confiance des professeurs et des étudiants, faites que ceux qui principalement s’engagent dans la milice cléricale aiment à rechercher vos entretiens… Cette réputation donnera accès à nos doctrines au sein du jeune clergé, comme au fond des couvents. Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions : il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le Pontife qui doit régner et ce Pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera plus ou moins imbu des principes humanitaires que nous allons commencer à mettre en circulation… Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des clefs apostoliques. Tendez vos filets comme Simon Barjona ; tendez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents plutôt qu’au fond des mers et, si vous ne précipitez rien, nous vous promettons une pêche plus miraculeuse que la sienne. […] Infiltrez le venin dans les cœurs choisis à petites doses et comme par hasard ; puis à la réflexion, vous serez étonnés vous-mêmes de votre succès. […] Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde. […] Ce que nous devons demander avant tout, ce que nous devons chercher et attendre, comme les juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins. Glissez dans les esprits les germes de nos dogmes, que prêtres et laïcs se persuadent que le christianisme est une doctrine essentiellement démocratique ».
Mais l’explication par les puissances occultes, pour pertinente qu’elle soit, n’épuise pas le sujet. On ne peut passer sous silence l’état du monde au moment où les Pères conciliaires se réunissent en 1962. La victoire en 1945 des démocraties alliées à l’Union soviétique a incontestablement créé un environnement très défavorable à l’épanouissement de l’Église et des valeurs chrétiennes. L’hédonisme généralisé, l’individualisme exacerbé, l’égalitarisme forcené, le matérialisme radical de la démocratie libérale et du communisme athée ne pouvaient à terme qu’influer négativement sur les hommes d’Église comme sur l’ensemble des catholiques. Plus généralement, le fait que les institutions n’étaient plus chrétiennes depuis assez longtemps dans la quasi-totalité des pays du globe, et singulièrement dans la plupart des pays d’Europe, n’était pas non plus de nature à accroître l’influence de l’Église. Vatican II s’inscrit dans un monde déjà fortement déchristianisé et meurtri par deux sanglantes guerres mondiales. En un siècle et demi, la Révolution Française a eu le temps d’instiller le poison de ses idées pernicieuses à l’Europe entière, sinon à toute la terre, venin prolongé par la victoire du protestantisme anglo-saxon et du communisme athée en 1945. Enfin, la domination chaque jour plus insolente de la techno-science a créé un environnement très défavorable au rayonnement de l’Église. Sans doute conviendrait-il de remonter à la Renaissance et à son humanisme pour expliquer la genèse des idées qui ont triomphé au concile. Si l’Église a résisté aux assauts du protestantisme au XVIe, du jansénisme au XVIIe, du naturalisme philosophique au XVIIIe, du libéralisme au XIXe et du modernisme dans la première moitié du XXe siècle, c’est cette dernière hérésie, stigmatisée par saint Pie X dans sa magistrale encyclique Pascendi (1907), qui finit par séduire la quasi-totalité de la hiérarchie catholique.
Les fruits vénéneux de l’ “aggiornamento”
Les fruits de cette subversion religieuse et politique, doctrinale et pastorale ne se sont pas fait attendre : effondrement des vocations religieuses et sacerdotales, affaissement de la pratique religieuse, montée vertigineuse de l’indifférentisme religieux, du relativisme moral, du scepticisme philosophique. Depuis 1960 environ, les nouvelles générations sont élevées dans une totale ignorance de la religion ; la transmission ne se fait plus. Le dépôt de la foi n’a pas été gardé par ceux qui avaient le devoir sacré de le conserver. Dès lors, rien de surprenant si depuis un demi-siècle que l’Église catholique est au tombeau, occupée, occultée et éclipsée par le modernisme triomphant et que nous vivons donc des temps antéchristiques, la société s’est complètement décomposée, liquéfiée. En cinquante ans, le monde a plus changé qu’en deux millénaires. Nous avons quitté la civilisation édifiée par des siècles d’efforts, de sacrifices, de dévouement pour une barbarie infiniment pire que celle de jadis. Notre monde a rejeté avec obstination la vérité connue. Or, comme le prophétisait le cardinal Pie, « lorsque le Bon Dieu ne règne pas par sa présence, il règne par toutes les calamités liées à son absence ».
Naguère même ceux qui n’étaient pas chrétiens, même ceux qui faisaient profession de rejeter bruyamment le Christ et sa loi, étaient comme malgré eux imprégnés des valeurs chrétiennes. Ils savaient ce que voulaient dire la parole donnée, l’honneur, la fidélité, le courage, la politesse, l’héroïsme, la vertu. Aujourd’hui tous les mots sont pipés. Chez un enfant de sept ans le mot “amour” est déjà irrémédiablement souillé. L’homme moderne n’est plus relié à rien, sinon à son téléphone portable et à Internet. Toute référence transcendantale lui est étrangère. En voulant supprimer Dieu, on a par là-même supprimé la morale. D’où un déferlement de haine, de violence et de nihilisme. D’où des familles divisées, éclatées, décomposées, recomposées. D’où des enfants abandonnés à eux-mêmes. D’où la déferlante de la drogue et de la pornographie. D’où le triomphe satanique de toutes les inversions : mariage homosexuel, théorie du gender, vomitives Gay Pride réunissant chaque année un plus grand nombre de participants, etc. D’où le recours massif à des antidépresseurs et à des anxiolytiques, à des psychiatres et à des mages. D’où la contagion des suicides. D’où le règne du néant, le triomphe insolent du mensonge et de Mammon. Nous vivons en ce moment trois épisodes de l’Ancien Testament : la tour de Babel, le veau d’or et Sodome et Gomorrhe. Comment croire que si l’Église catholique n’avait pas été trahie par ceux-là mêmes qui avaient charge ici-bas de présider à sa pérennité nous en serions là ?
Des temps Apocalyptiques et AntéChristiques
Enfin, l’on peut se demander si Vatican II ne marque pas le point final d’un incessant recul de l’Église catholique depuis plusieurs siècles. Au XIe siècle, l’Orient quittait la communion de l’Église romaine avec le schisme orthodoxe ; au XVIe l’hérésie protestante emportait la moitié de l’Europe ; le jansénisme pervertissait le XVIIe ; le naturalisme de la philosophie des Lumières bouleversait au XVIIIe les fondements mêmes de la société, le libéralisme politique et philosophique combattu par le Syllabus et tous les papes, de Pie VI à Pie XII, marquait de sa détestable empreinte le XIXe et fort logiquement le modernisme fut et demeure l’hérésie du XXe et du début de ce XXIe siècle. Pourtant, malgré les coups qui lui étaient infligés, malgré ses reculs et ses défaites, l’Église ne baissait pas les bras. Ce qu’elle perdait en Europe, elle le gagnait grâce à l’évangélisation du nouveau monde puis grâce aux missions en Asie et en Afrique. De nouvelles congrégations religieuses, d’autres instituts enseignants voyaient le jour.
La nouveauté depuis 1960, c’est qu’il ne s’agit plus d’une crise de croissance mais bel et bien d’une crise de conscience. Si Vatican II a été possible, et s’il y eut hélas si peu de réactions, c’est sans doute finalement parce que les croyances étaient devenues superficielles, sinon factices, purement extérieures. Beaucoup brûlaient de se défaire d’une morale jugée ringarde, de dogmes contraires à l’esprit progressiste et rationaliste, d’une obéissance au Christ et à sa loi vécue comme excessivement coercitive.
Vient alors une ultime question : comment sortir de cette crise ? Il semble vain d’espérer un retour des modernistes à la foi catholique qui ont commis la faute irrémissible de combattre la vérité connue, péché contre le Saint-Esprit, et qui refusent de voir les désastres que leurs hérésies et leur apostasie ne cessent d’engendrer. De plus, les modernistes ont réussi à neutraliser quasiment toutes les résistances, les groupes dits traditionalistes se ralliant les uns après les autres à la Rome apostate ou brûlant de trouver un accord avec ceux-là mêmes qui détruisent la foi. Avant eux, la quasi-totalité des évêques conservateurs regroupés dans le Cœtus internationalis patrum avaient fini par accepter Vatican II et les réformes qui en sont issues, en signant d’abord les décrets du conciliabule en 1965 et en appliquant la révolution conciliaire dans leur diocèse respectif.
La crise effroyable que nous vivons a une évidente dimension eschatologique, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour l’ignorer. Si Saint Paul a prédit à Timothée que « les jours viendraient où les hommes ne supporteraient plus la sainte doctrine », si le cardinal Pie a prophétisé que « l’Église serait réduite à des dimensions individuelles et domestiques », si la Sainte Vierge a dit à Mélanie à La Salette que « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist », s’il est dit dans la version intégrale de l’Exorcisme de Léon XIII « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété, en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé », si avec la synaxe de Paul VI nous voyons « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (Matthieu XXIV, 15), il est non moins vrai que le Christ, chef de l’Église, a promis à l’institution qu’il a fondée l’indéfectibilité et c’est fort de cette promesse divine que malgré les ténèbres actuelles, les ruines qui partout s’accumulent, les chrétiens fidèles gardent au cœur une invincible espérance surnaturelle. Sûrs que le retour du Christ qui détruira l’Antéchrist « par le souffle de sa bouche » (2 Thessaloniciens II, 8) lors de la Parousie rendra à chacun ce qui lui est dû et mettra un terme définitif aux temps apocalyptiques que nous vivons.
Jérôme BOURBON.
RIVAROL
Hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne
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NOM (NWO en anglais) : La religion noachide
La religion noachide
Pierre Hillard ((Docteur en science politique et professeur de relations internationales. Ses recherches portent principalement sur l’instrumentation de l’Union Européenne en vue de la constitution d’un bloc euro-atlantique. Spécialiste du « mondialisme ».)) dans un entretien récent, rappelle le combat pour le Noachisme dans de la mise en place de la religion Mondiale à laquelle participe Benoît XVI (alias Benoît Ier de Vatican d’eux).
Pour beaucoup de monde, cette “religion Noachide” est une découverte ! mais elle n’est pas inconnue de tous. En effet, Louis-Hubert Remy a été l’un des premiers en France avec son ami Jean Vaquié (fondateur avec Étienne Couvert des Cahiers Barruel) à nous exposer, il y a plus de trente ans, les projets de cette “religion Noachide” émanation juive du Mondialisme, et de la Gouvernance Mondiale. Nous en reparlerons plus bas.
Mise en place des Lois Noachides
Lorsque P. Hillard parle de « l’église catholique », il s’agit bien sûr de l’église Conciliaire.
Pierre Hillard :
« (…)
Il est intéressant de noter que les hautes autorités du judaïsme promeuvent la diffusion des lois dites noachides qui auraient été imposées selon la Tradition à Noé. Selon ces lois, sont sauvés tout ceux qui n’étant pas juifs croient en un Dieu suprême et aux sept lois noachides. En ce qui concerne les Juifs, en plus de ces lois, il y a les prescriptions de la Thora, la loi de Moïse. La finalité étant la conversion du genre humain au monothéisme, les Juifs restent le peuple élu – le peuple sacerdotal, l’Ancienne Alliance n’étant pas révoquée – dont la mission est d’éclairer les autres peuples. Les autorités halakhiques (la halakha guide la vie rituelle mais aussi le quotidien ; Il existe une variété de courants) considèrent chrétiens et musulmans comme non idolâtres en mesure d’accepter ces lois noachides. Ces sept lois sont : la justice civile, l’interdiction du blasphème, le rejet de l’idolâtrie (d’où un rejet complet du mystère de la Trinité catholique considérée comme du polythéisme, de la divinité du Christ ainsi que de la Rédemption et donc en opposition complète avec le Dépôt de la foi défendu par l’Eglise), l’interdiction de l’inceste, du meurtre, du vol, de manger de la chair découpée d’un animal vivant. Ces mesures consistent à réformer les religions sur le modèle hébraïque. Ces volontés de refonte des religions sur un modèle judaïsant, et conduisant par ricochet à la modification des tournures d’esprit, ont connu des étapes dont une particulièrement importante : la conférence de Seelisberg en Suisse en 1947. Réunissant des experts catholiques, protestants et juifs (dont Jules Isaac, l’auteur du fameux manuel d’histoire en France « le Mallet-Isaac »), les « Dix points de Seelisberg » poursuivent l’objectif d’effacer les antagonismes entre les différents courants religieux, de ne plus rabaisser le judaïsme et d’aboutir à une uniformisation de la doctrine qui ne heurte plus les lois juives. L’efficacité de ces mesures encouragées d’une manière universelle peut être illustrée par l’exemple suivant. La loi 102-14 promulguée en mars 1991 lors de la 102è session du Congrès américain appelée « Education Day » et signée par le président Bush senior reconnaît, tout en rendant hommage au mouvement loubavitch et au rabbin Menachem Mendel Schneerson, la nécessité de promouvoir les lois noachides comme socle de la société américaine ((http://thomas.loc.gov/cgi-bin/query/z?c102:H.J.RES.104.ENR:)). Une seule phrase résume la puissance d’évocation de cette loi : « (…) nous nous tournons vers l’éducation et la charité pour réorienter le monde vers les valeurs morales et éthiques contenues dans les sept lois noachides (…) ». Bien entendu, depuis cette époque, le phénomène ne fait que s’accélérer. Nous pouvons relever le lancement pour 2014 d’un Parlement mondial des religions qui doit voir le jour à Bruxelles ((http://www.parliamentofreligions.org/news/index.php/2011/03/brussels-to-host-the-parliament-of-the-worlds-religions-in-2014/
Source : http://www.mecanopolis.org/?p=25111)). Cette « Tour de Babel » des religions est la conséquence logique de tous ces travaux fait en amont. »
ndlr : 2014, Mise en place à Bruxelles, d’un Parlement Mondial des Religions.
Le PARLEMENT MONDIAL DES RELIGIONS DU MONDE, initiative interreligieuse née à Chicago en 1893, prendra ses quartiers à Bruxelles en 2014. La capitale européenne a en effet été retenue par le comité organisateur.
L’initiative est pour l’instant soutenue et encouragée par la conférence épiscopale des évêques de Belgique, le centre El Kalima, le centre Espaces, Axcent, etc. Accéder à la liste complète : http://www.brussels2014.eu/supporters/
http://www.brussels2014.eu/storage/brochures/BrochureFR2.pdf
Quand P. Hillard parle de la « Mise en place à Bruxelles, d’un Parlement Mondial des Religions », il ne s’agit pas d’un parlement officiel “à demeure” comme celui du Parlement Juif Européen (16 Février 2012) mais d’un rassemblement interconfessionnel du monde qui rassemblera plus de 10.000 personnes, pendant une semaine, à Bruxelles. (voir l’article du Soir ci-dessous)
Articles connexes :
Les nouvelles guerres de religion
Une tour de Babel se constitue au travers de la mise en place de la reconnaissance par tous de la loi Nohachides : les Sept Lois de Noé (hébreu : – Sheva mitzvot B’nei Noa’h), plus souvent appelées lois noachides et parfois lois noachiques, sont une liste de sept impératifs moraux qui auraient été données, d’après la tradition juive, par Dieu à Noé comme une alliance éternelle avec toute l’humanité. (source Wikipédia)
Les nouvelles guerres de religion par marco16100
Dans le cadre de la réalisation d’un film sur la construction européenne, nous avons rencontré le professeur en science politique Pierre Hillard. Dans cet extrait, sont abordées les luttes occultes entre les grandes religions monothéistes, organisées par les élites mondialistes afin de promouvoir une « mondialisation des croyances ».
Réalisateur : Marc Bielli
Extrait d’un entretien réalisé pour la conception d’un film documentaire sur l’histoire de la construction européenne.
Contact : http://www.facebook.com/marc.bielli
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Ci-dessous une vidéo très intéressante : une conférence donnée à la synagogue de Lausanne le 6 novembre 2011 devant un public noachide. Sujet de la conférence : Actualité du noachisme.
Rav Oury Cherki in Lausanne 1, Noahide World Center
Articles connexes :
Comme nous vous l’avons précisé, Louis-Hubert Remy a été l’un des premiers en France avec son ami Jean Vaquié à nous exposer, il y a plus de trente ans, les projets de cette “religion Noachide” .
Les Cahiers Barruel ont évoqué le Noachisme dans le cahier n°19, page 44 : « Rappels sur la Franc-Maçonnerie » :
« “Observation de la loi morale en tant que véritable NOACHIDE, car tous les Hommes s’accordent sur les trois grands articles de NOE – Or ces articles ne sont pas bibliques ; ils ne sont connus que de la tradition rabbinique, le Talmud ; les théologiens et philosophes juifs, tels Maïmodnide, sont seuls à en faire état.”
Du point de vue du Judaïsme, le Noachisme est la seule religion toujours en vigueur pour l’ensemble de l’humanité non-juive. Les juifs exerçant la fonction de prêtre de l’humanité et se trouvant soumis à cet effet aux règles sacerdotales qui les concernaient exclusivement : la Loi de Moïse.
La F:. M:. ne serait que les Laïcs d’Israël » (Jacques Ploncard d’Assac – Les secrets des Francs-Maçons, p. 15-16.)
Jean Vaquié a encore évoqué le Noachisme dans « L’Imposture Guénonienne », page 9 :
4 – Le contenu de la Tradition Noachide
On appelle « Noachide » tout ce qui se rapporte à Noé, car en hébreu Noé se dit Noach. La tradition noachide est donc la tradition telle que Noé l’a laissée à ses descendants, après le déluge. Quel pouvait en être le contenu ?
Tout d’abord elle contient la Tradition Primordiale et les quatre composantes que nous venons de rappeler.
Elle contient aussi la relation des paroles que Noé a entendu de la bouche de Dieu avant le déluge, paroles qui dévoilent le motif de la condamnation du genre humain à ce châtiment.
La tradition noachide va également contenir le discours de Dieu à la sortie de l’Arche, discours qui appartient évidemment à la Révélation et qui contient ce qu’on appelle les « Préceptes Noachides ». Énumérons les principaux :
1 – Soyez féconds, multipliez et remplissez la terre ;
2 – Je vous donne les animaux en nourriture comme Je vous avais donné l’herbe verte ;
3 – Quiconque aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé, car Dieu a fait l’homme à Son image.
4 – J’établis mon alliance avec les hommes et Je mets mon arc dans la nuée…
5 – Il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre.
Noé édifie un autel et offre à Dieu un sacrifice sanglant comme l’avait fait Abel. Il transmet donc le culte primordial de type expiatoire.
Toutes ces raisons permettent d’affirmer que la Tradition Primordiale est rappelée, restaurée et même enrichie. C’est cette Tradition enrichie qui doit, dans le dessein de Dieu, guider le repeuplement de la terre.
Tel est le régime de cette première Alliance (celle qui nous est rappelée par l’arc-en-ciel) : la volonté de Dieu étant que la Religion primordiale soit la Religion universelle.
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Ensuite, les A.C.R.F. , LHR-Diffusion et C.S.I. ont publié et diffusé les documents importants suivants :
- C 115 – La FM et Benamozegh, 6 p : « La Franc-Maçonnerie “Régulière” est-elle une Maçonnerie des “Croyants” ? »
- C 151 – La Religion Noachide, 12 p. : « Vatican II : Du “ Mythe de la Substitution ” à la Religion Noachide » par Michel Laurigan
- C 154 – Riegner, Vatican II, 40 p. : « Vatican d’eux », Gerhart M. Riegner ; CHAPITRE IV
- C 161 – Aimé Pallières, 60 p. : « Le Sanctuaire Inconnu “Ma conversion au Judaïsme” » par Aimé Palliere, 1926
LHR écrivait dans la Préface du Sanctuaire Inconnu d’Aimé Pallière pour 2005 :
Le Sanctuaire inconnu est important et dangereux.
– Dangereux car l’auteur est sincère et ses erreurs sont si subtiles pour notre époque, où les connaissances sont superficielles et stéréotypées, que ses lecteurs peuvent être conduit à conclure que l’auteur dit vrai. Pour un catholique bien formé dans la connaissance de sa religion, ayant étudié l’apologétique, la démonologie, la théologie ascétique et mystique, il lui est facile de découvrir les erreurs qui fourmillent et de les réfuter, mais pour les autres il leur sera difficile de faire le tri entre erreurs et vérités. Il serait souhaitable que soit faite une étude critique de ce livre, mais nous n’avons pas le temps.
– Important car cet enseignement d’Elie Benamozegh est celui que l’on a imposé à Vatican II et que depuis l’on impose d’une façon systématique dans l’église Conciliaire. L’élection de Benoît XVI va accélérer le processus. Il nous a donc semblé, malgré les réserves ci-dessus de le faire connaître.
Soulignons que le but est bien clair : monothéisme, et donc, refus de reconnaître Notre-Seigneur Jésus-Christ comme Messie et Dieu, élimination du Saint-Esprit ; suppression du sacerdoce ; soumission aux frères aînés ; nouveau Sinaï (Israël et l’Humanité, p. 25), c’est-à-dire, remplacement du décalogue par les sept lois noachides (quelle parodie !), abolition de la loi mosaïque pour les Israélites eux-mêmes ; respect de l’ancienne Alliance, rejetant la nouvelle qui est mise aux oubliettes ; suppression du saint Sacrifice ; etc., etc. ; pour la mise en place d’une nouvelle religion, La Religion universelle, et plus particulièrement pour les catholiques, de la religion noachide.
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Nous vous conseillons également de lire la présentation de La Religion Noachide qui a été faite sur le forum Te Deum avec de nombreuses citations d’ Elie Benamozegh “Israël et l’Humanité” ; “Morale juive et morale chrétienne”, Aimé Pallière “Le Sanctuaire Inconnu”.
Avec également de nombreux extraits et renseignements tirés de « Le “Noachisme” ou la Religion du Sinaï pour l’an 2000 », les amis du Christ Roi :
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D’autres analyses ont été publiées par C.S.I. , Virgo-Maria, Résistance-Catholique et Contra Nostra-Ætate :
— 5 juillet 2005 : CSI : « L’AngliCampos de l’abbé Ratzinger »
Pour bien comprendre le contexte de l’AngliCampos, nous recommandons à nos lecteurs de lire également le dossier qui démontre l’invalidité des sacres des évêques conciliaires (rite Rampollo-Montinien du 18 juin 1968) ainsi que notre étude « L’Opération Rampolla ».
Il y a le plan de construction (coagula) de la religion universelle confié à l’abbé Lustiger et qui imposera la religion noachide, mais ce sera la phase finale, programmée dans un second temps.
Entre temps il y a la phase de destruction (solve) confiée aux Maçons rose-croix de la High Church qui est
1° de détruire les canaux de la grâce dans le rite latin (ce qui est fait progressivement depuis le 18 juin 1968 par les rituels invalides des sacres montiniens et fait d’une manière irréversible)
2° d’achever de neutraliser le reste de résistance catholique de la Tradition par l’AngliCampos de 2005
3° d’étendre par Ratzinger cette éradication des rites valides de sacres aux orthodoxes, aux rites orientaux et à l’Eglise chinoise par la réunion des 3 branches (opération Rampolla)
Alors la succession apostolique ayant été définitivement et irréversiblement éradiquée de la surface de la terre, le champ sera libre pour le Coagula de la religion universelle.
http://virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-07-05-AngliCampos.pdf
16 janvier 2006 : CSI : « ILS ONT… TOUT DETRUIT »
http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2006/CSI-2006-01-16-A00-Ils_ont_tout_detruit_F.pdf
2 mai 2008 : VM : « Beato de Liebana (IX° siècle) prophétise la fausse église conciliaire »
http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2008/005_2008/VM-2008-05-02/VM-2008-05-02-C-00-Beato_de_Liebana.htm — ou à télécharger en PDF
1er décembre 2009 : R-C : « Benoît XVI, Promoteur de la Religion Mondiale Noachide »
http://resistance-catholique.org/analyses/2009/analyses_2009-12.html#Dec1 + http://resistance-catholique.org/articles_html/2009/12/RC_2009-12-01_Benoit-XVI-promoteur-de-la-religion-mondiale-noachide.html – ou à télécharger en PDF
30 août 2010 : VM : « Face occulte de la FSSPX n°3 ; ses connections avec la Franc-Maçonnerie et plusieurs Organisations Mondialistes »
http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/008_2010/VM-2010-08-30/VM-2010-08-30-A-00-FSSPX_Face_Occulte-Kergorlay.html – ou à télécharger en PDF
Dans la Bibliothèque de Contra Nostra-Ætate :
Vatican II : du « Mythe de la Substitution » à la Religion Noachide :
Sel de la Terre, n° 46, automne 2003, « Vatican II : Du « mythe de la substitution » à la religion noachide » par Michel Laurigan (déjà présenté plus haut) : http://www.nostra-aetate.org/Bibliotheque/2003-10_SDT_Michel-LAURIGAN_Vatican%20II_Du-Mythe-de-la-substitution-a-la-religion-noachide_12p.pdf
Président avec la Bénédiction du Rabbi de Loubavitch :
Après l’élection de Sarkozy à la présidence de la République, le rav Zaoui s’est déplacé à l’Élysée et a offert à Sarkozy un présent relatif aux sept lois noachides : http://www.nostra-aetate.org/POLITIQUES_JUIFS/sarkozy/Zaoui-Sarkozy.html
Consulat français de New York – Hanouka 2007 : New York – Hanouka 2007 – vigitrad.org : http://www.nostra-aetate.org/POLITIQUES_JUIFS/NY/NY.html
Chrétiens ou Marrane… : http://www.nostra-aetate.org/Bibliotheque/Chretiens_ou_Marranes_12p.pdf
Le Judaïsme est la religion-mère, disent-ils. Toutes les religions-filles qui en sont issues doivent y revenir…
Ni plus, ni moins ! Ce sera la « Religion de l’Avenir » qui a également été mise au point par un autre penseur israélite peu connu, doctrinaire qu’il importe d’étudier tant son œuvre est essentielle pour comprendre ce qui se passe actuellement : le rabbin Elie Benamozegh. Sa « Religion Noachide » pour les peuples non-juifs (les « Goyim ») est en bonne voie grâce à l’action multiséculaire des « nouveaux chrétiens » (= les Marrane), « internationale des esprits libres » !…
La Lettre Serviam de Contra Nostra-Ætate :
11 Mars 2010 : SERVIAM N°25 : « Benoît XVI à la synagogue de Rome »
http://www.nostra-aetate.org/HTML_La-lettre-Serviam/2010/SERVIAM_025.html – ou à télécharger en PDF
26 Novembre 2009 : SERVIAM N°22 : « Les douze points de Berlin »
http://www.nostra-aetate.org/HTML_La-lettre-Serviam/2009/SERVIAM_022.html – ou à télécharger en PDF
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Rapport de Pierre Hillard sur le Mondialisme (version libre en téléchargement)
Pour tous ceux qui veulent comprendre les mécanismes du mondialisme, son histoire, ses réseaux, ses influences et sa prise en possession négative du monde libre, c’est à dire satanique, la lecture de cette étude est indispensable. Nous écrivons satanique car tel est le signe de la haute provocation des temps qui sont les nôtres : l’obligation devant laquelle nous somme tenus d’utiliser ce terme aux résonances bien anciennes, étrangères à nos actuelles habitudes de discours.
Nous remercions Pierre Hillard pour ce fabuleux travail qu’il a bien voulu nous confier.
Mecanopolis
http://www.mecanopolis.org/?p=24709
http://www.mecanopolis.org/?tag=pierre-hillard
Documents à consulter :
— La Religion Noachide “Essayons de comprendre le noachisme”, 14 p. : http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2012/08/La_religion-noachide.pdf
— Chrétiens ou Marrane, 13 p. : http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C056_Chretiens_ou_Marranes_12p.pdf
— La Religion Noachide, 12 p. : http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2012/08/C-151_La-religion-noachide_12.p.pdf
— La F:.M:. et Benamozegh, 6 p. : http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2012/08/C-115_La-FM-et-Benamozegh_6.p.pdf
— Jean Vaquié « L’Imposture Guénonienne » : http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Jean_Vaquie/Oeuvres/Vaquie-Imposture_guenonienne.pdf
— Les 7 Lois Noachides : http://wordpress.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2012/08/4-LoisNoahides.pdf
— Cahier Barruel N°19 : http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Cahiers_Barruel/Cahiers/Societe_Augustin_Barruel_19.pdf
— Brochure : Parlement des Religions du Monde, Bruxelles 2014 : http://www.brussels2014.eu/storage/brochures/BrochureFR2.pdf
— Cahiers Barruel : http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Cahiers_Barruel/index_cahiers_barruel.htm
— Œuvres de Jean Vaquié : http://www.virgo-maria.org/D-Gnose-et-Contre-Eglise/Jean_Vaquie/index_jean_vaquie.htm
Neuvaine au “Bienheureux” Jean-Paul-II-le-Grand… pour hâter l’opération suicide de la FSSPX
Elle circule sur l’Internet depuis quelques temps et nous l’avons reçu, à nouveau, ce matin d’un prêtre de la FSSPX.
Neuvaine au Bienheureux Jean-Paul II-le-Grand
pour hâter l’opération suicide de la FSSPX ((Distribuée par un prêtre de la FSSPX et certainement composé par un prêtre de la FSSPX, puisqu’est cité leur revue interne Cor Unum. Commenceraient-ils à voir clair ? Quelques-uns auraient-ils enfin le courage de combattre pour la Foi. Remarquons quand même que le primordial n’est pas cité : l’invalidité des sacrements, en particulier celui des sacres.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui baisa si « respectueusement » le coran ((Le 14 mai 1999 au Vatican lors de la visite d’un groupe de chrétiens et de musulmans irakiens, le pape conciliaire a baisé en public le Coran.)), Toi qui, dans la « forêt sacrée » du Togo, en t’inclinant devant « une citrouille séchée remplie d’eau et de farine de maïs » a « prié pour la première fois avec des animistes » qui invoquaient les « Puissance de l’eau » ((La Croix ; 23 août 1985. & Oss. Rom. 11 août 1985.)), Toi qui a loué la « profonde religiosité de Luther » ((31 octobre 1983, message officiel au cardinal Willebrands à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de l’hérésiarque Martin Luther.)), Toi qui a mis Confucius, Bouddha, Mahomet et Zoroastre au même rang que Jésus-Christ ((9 septembre 1998, à l’audience générale du mercredi : « C’est précisément de cette ouverture primordiale de l’homme à l’égard de Dieu que naissent les différentes religions. Il n’est pas rare qu’à leur origine nous trouvions des fondateurs qui ont réalisé, avec l’aide de l’esprit de Dieu, une plus profonde expérience religieuse. Transmise aux autres, cette expérience a pris forme dans les doctrines, dans les rites et dans les préceptes des différentes religions ». Oss. Rom., 10 sept. 1998.)), Toi qui, par amour de la liberté religieuse, a poussé les derniers États catholiques à ne plus professer la vraie religion comme religion d’État ((Italie, Chili, Irlande, Colombie, Valais…, Oss. Rom. 20/21 février 1984.)), Toi qui a toujours su plaire à nos « frères aînés » en reconnaissant que « l’ancienne Alliance n’avait jamais été révoquée » ((À Mayence, le 17 novembre 1980, allocution aux représentants de la communauté juive de l’Allemagne fédérale, DC 78 (1981), p. 427. Cette affirmation sera reprise par le nouveau Catéchisme de l’Église catholique : « l’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée C. 121 ». Cf. S. Paul aux Hébreux 8, 7-13 : « En disant : Une Alliance nouvelle, Dieu a déclaré la première vieillie ; or, ce qui est devenu ancien, ce qui est vieilli, est près de disparaître ».)), vient en aide à tes frères traditionalistes afin qu’ils parviennent à « la pleine réconciliation » et « qu’ils soient un ».
Ô Bienheureux Jean-Paul, Toi qui a tant souffert des intégristes Mgr Lefebvre et Mgr de Castro-Mayer qui te refusèrent le titre de « Bon Pasteur » ((Lettre du 31 août 1985 : « Très Saint Père, Votre responsabilité est gravement engagée dans cette nouvelle et fausse conception de l’Église qui entraîne le clergé et les fidèles dans l’hérésie et le schisme. Si le Synode, sous Votre autorité, persévère dans cette orientation, Vous ne serez plus le Bon Pasteur ».)), intercède auprès du dieu des modernistes et de la conscience onusienne de l’humanité, et fortifie ton fidèle successeur, Benoît, qui t’a heureusement glorifié, afin qu’il réussisse « à réduire les durcissements et les rétrécissements » de la FSSPX, « pour donner ainsi une place à ce qu’il y a de positif et de récupérable pour l’ensemble. » Qu’il se souvienne de son expérience, où il a « vu, dans les années qui ont suivi 1988, que, grâce au retour de communautés auparavant séparées de Rome, leur climat interne a changé ; que le retour dans la grande et vaste Église commune a fait dépasser des positions unilatérales et a atténué des durcissements de sorte qu’ensuite en ont émergé des forces positives pour l’ensemble. » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421.))
Ô Bienheureux Jean-Paul, obtient que Benoît persévère fidèlement dans tes enseignements entachés d’hérésies ((Benoît XVI lors de si visite à la synagogue de Rome, le dimanche 17 janvier 2010 : « L’Église n’a pas manqué de déplorer les fautes de ses fils et de ses filles, en demandant pardon pour tout ce qui a pu favoriser d’une manière ou d’une autre les plaies de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme (Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, Nous nous souvenons : une réflexion sur la Shoah, 16 mars 1998). Puissent ces plaies être guéries pour toujours ! Il me revient à l’esprit la prière pleine de tristesse au Mur du Temple à Jérusalem du Pape Jean-Paul II, le 26 mars 2000, qui résonne avec vérité et sincérité au plus profond de notre cœur : « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apporté aux peuples : nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui, au cours de l’histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils, et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’Alliance ».)), qu’il « confirme ses frères » avec zèle, n’abandonnant pour rien au monde « la boussole de l’Église pour le XXIe siècle » : le « Concile Vatican II » ; et qu’il tienne bon sur le « magistère post-conciliaire des Papes », car « on ne peut pas geler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962, ceci doit être bien clair pour la Fraternité » ((Benoît XVI, Lettre du 10 mars 2009 aux évêques de l’Eglise catholique, dans D.C. n°2421)).
Ainsi l’Église pourra être le sacrement de la paix mondialiste.
Ô Bienheureux Jean-Paul, fortifie Mgr Fellay afin qu’il éclaire les incrédules qui doutent que la FSSPX ait obtenu, par ses millions de chapelet, ce qu’elle avait demandé. Que ces « hommes de peu de foi » comprennent que demander la royauté sociale du Christ et obtenir « la saine laïcité » c’est la même chose. Que demander que « la messe tridentine soit rétablie dans ses droits » et obtenir un « rite extraordinaire » aussi saint que la messe bâtarde promue « rite ordinaire », c’est la même chose ((Communiqué du Supérieur Général de la FSSPX, Menzingen, le 7 juillet 2007 & Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI.)). Que demander le retrait et obtenir la levée de l’excommunication qu’ils ont toujours contestée, c’est la même chose ((Lettre aux fidèles de Mgr Fellay du 24 janvier 2009.)). Qu’attribuer toutes ces grâces à la sainte Vierge, ce n’est point blasphémer mais faire preuve d’esprit surnaturel.
Ô Bienheureux Jean-Paul, aide les prêtres et les fidèles à toujours faire plus aveuglément confiance au supérieur de la FSSPX. Qu’il arrive à les persuader qu’à Rome les choses ont changé. Que Benoît ne voulait pas d’Assise III, et c’est pour cela qu’il a « fait un flop à Assise », qu’« il a voulu rater Assise » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Et qu’après ta béatification, voulue par les méchants partisans de l’herméneutique de la rupture, il a déclaré héroïquement mais en privé : « Et maintenant ça suffit ! », autrement dit : Laissez-moi tranquille avec ce dossier ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 13 février 2012.)). Bref, aide-les à avoir confiance en ce pape qui, par diplomatie, fait des choses gravement contraires à la foi bien qu’il n’y adhère pas lui-même et qui est prêt à faire le mal pour mieux travailler ensuite à la gloire de Dieu, au bien de l’Église et au salut des âmes…
Ô Bienheureux Jean-Paul, donne toujours plus de prudence surnaturelle à Mgr Fellay pour réussir à aller contre les volontés du Chapitre général de 2006, à propos des Relations avec Rome. Que les membres acceptent que la décision ultime n’appartienne qu’au seul « supérieur général en son conseil » ((« Si un accord avec le Saint Siège était sérieusement envisagé, un chapitre général extraordinaire serait convoqué pour traiter de la question ». Cor Unum, n° 85, 2006.)) et que le vrai principe qui doit diriger la FSSPX n’est plus le « principe lumineux » du fondateur : « Le lien officiel à la Rome moderniste n’est rien à côté de la préservation de la foi » ((Mgr Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Clovis, 2002, p. 589.)), ni celui du Chapitre : « pas d’accord pratique sans accord doctrinal » ((« Les contacts qu’elle entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible “accord” purement pratique ». Cor Unum, n° 85 octobre 2006.)) mais « le seul vrai principe c’est de rester catholique » dans l’église Conciliaire ((Mgr Fellay, Flavigny, 13 février 2012 & « Eglise conciliaire, contrefaçon d’Eglise, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste ». Fideliter n° 64, juil.-août 1988.)).
Ô Bienheureux Jean- Paul, merci d’avoir fait changer d’avis Mgr Fellay qui pensait à tort que Benoît XVI « lui-même se sent entièrement et théologiquement attaché au concile Vatican II. Son enseignement et son gouvernement de l’Église s’inscrivent directement dans l’esprit du Concile. La preuve est qu’il veut nous incorporer dans l’Église officielle, selon une conception œcuménique. Il pratique un œcuménisme à notre égard. » (Jesus Christus, n°121, 2009). Merci surtout de lui avoir fait comprendre les erreurs de Mgr Lefebvre qui faisait parti de ceux qui « pour faciliter les choses font une identification entre l’Église Officielle et l’église Moderniste. Mais c’est une erreur, car nous parlons d’une réalité concrète. » ((Mgr Fellay à Flavigny, le lundi 16 février 2009 & Conférence de Mgr Lefebvre à Écône le 9 septembre 1988 : « Je crois qu’il faut vous convaincre de cela : vous représentez vraiment l’Église catholique. […] ces derniers temps, on nous a dit qu’il était nécessaire que la Tradition entre dans l’Église visible. Je pense qu’on fait là une erreur très très grave. Où est l’Église visible ? […] où sont les véritables marques de l’Église ? […] Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi, qui a disparu de l’Église officielle. […] Tout cela montre que c’est nous qui avons les marques de l’Église visible. […] Ce n’est pas nous, mais les modernistes qui sortent de l’Église. Quant à dire « sortir de l’Église visible », c’est se tromper en assimilant Église officielle et Église visible. Nous appartenons bien à l’Église visible, à la société des fidèles sous l’autorité du Pape, car nous ne récusons pas l’autorité du Pape, mais ce qu’il fait. […] Sortir, donc, de l’Église officielle ? Dans une certaine mesure, oui, évidemment. […] Il faut donc sortir de ce milieu des évêques, si l’on veut ne pas perdre son âme. Mais cela ne suffit pas, car c’est à Rome que l’hérésie est installée. Si les évêques sont hérétiques […] ce n’est pas sans l’influence de Rome. […] Le cardinal Ratzinger me disait toujours : « Mais Mgr, il n’y a qu’une Église, il ne faut pas faire une Église parallèle ». Quelle est cette Église pour lui ? L’église Conciliaire, c’est clair ». »))
Ô Bienheureux Jean-Paul, que la prétention si peu catholique et complètement irréaliste de Mgr Lefebvre cesse à jamais car « Rome ne perd jamais la face » ((Entretien de Mgr Lefebvre à Fideliter, septembre 1988 : « Nous n’avons par la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous ramener à Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome à la Tradition. On ne s’entend pas. C’est un dialogue de sourds. Si je vis encore un peu, et en supposant que d’ici à un certain temps Rome fasse un appel […] à ce moment-là, c’est moi qui poserai les conditions. […] Je poserais la question au plan doctrinal : « Est-ce que vous êtes d’accord avec les grandes encycliques de tous les papes qui vous ont précédés ? […] Est-ce que vous êtes en pleine communion avec ces papes et avec leurs affirmations ? Est-ce que vous acceptez encore le serment antimoderniste ? […] Si vous n’acceptez pas la doctrine de vos prédécesseurs, il est inutile de parler. Tant que vous n’aurez pas accepté de reformer le concile, en considérant la doctrine de ces papes qui vous ont précédés, il n y a pas de dialogue possible. C’est inutile ». »)). Que la FSSPX accepte d’être libre dans une Église libre. Que le Bienheureux Jean XXIII et le Bienheureux Pie IX, fassent comprendre, à ceux qui ont une fausse notion de la « Tradition vivante » et de sa « réalité concrète », que le pape de l’aggiornamento et le pape du Syllabus doivent cohabiter paisiblement dans la grande Église qui est « Communion ». Que « le Pontife Romain », avec la FSSPX, « peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne » ((80e proposition condamnée par le Syllabus, i,. Alloc. Jamdudum cernimus, du 18 mars 1861.)).
Que la FSSPX doit devenir, elle aussi, « dorénavant un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle. » (Pie X, Notre charge apostolique, 25 août 1910).
Ô Bienheureux Jean-Paul invoque le Père du mensonge pour que l’optimisme et l’espérance chrétienne fassent taire « les prophètes de malheur ». Ô Prince des ténèbres achève ton œuvre ! Il te reste peu de temps pour tromper, « si tu le peux, les élus mêmes ». Persuade-les qu’il n’est pas nécessaire à l’Église catholique d’être contre l’église Conciliaire. Aide-les, comme l’homme moderne, « à baptiser bien ce qui est mal, vrai ce qui est faux, parce que devenus eux-mêmes mensonge. » Fumées de Satan, faites qu’on ne sache plus ni qui croire ni quand le croire. Ô paroles prophétiques : « Dans ce nouveau climat, nous avons la ferme espérance d’arriver bientôt à la reconnaissance des droits de la Tradition catholique. » Ô paroles captieuses dites six mois plus tard : « Nous sommes en guerre, ne l’oublions pas ! » ((Communiqué de Mgr Fellay à Menzingen du 24 janvier 2009 & Mot du Supérieur général Mgr Fellay, Cor Unum n° 94 d’octobre 2009.)) . L’heureux dénouement approche car si « Rome nie le principe de non-contradiction » ((Mgr Fellay à Flavigny, lundi 13 février 2012 : « Rome nie le principe de non-contradiction. Peut-on encore discuter avec eux ? Je ne sais pas. On est embêté ».)), aujourd’hui elle n’est plus seule.
Ô Bienheureux Jean-Paul, hâte le doux jour du bel « accord » de ceux qui ne sont « pas d’accord » ! Et donne nous la Paix et les Bisous. Shalom !