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COMPRENDRE L’AGONIE de L’ÉGLISE
COMPRENDRE L’AGONIE de L’ÉGLISE
Christus Novum Instituit Pascha se Ipsum Immolandum ab Ecclesia (Concile de Trente, Session XXIII, ch. I)
Ab Ecclesia. Par et dans l’intimation de l’Église. Car la Messe est le Sacrifice de l’Église, comme la Croix est celui de Jésus. Le Sacrifice de Jésus est, en même temps, dans la Messe, celui de l’Église, par conformation à son Chef, meurt pour ressusciter, il faut, pour comprendre ce qui se passe actuellement pour la Messe, considérer le Mystère du Sacrifice de Jésus en l’instant où Jésus est mort.
Christus Seipsum obtulit. Jésus s’offre Lui-même. C’est la marque propre de son Sacrifice, dans la Messe comme dans la Croix. La Messe est le Sacrifice de Jésus, et le Sacrifice de l’Église. La Messe en tant qu’elle est le Sacrifice de l’Église, est ab Ecclesia, en l’acte même où elle renouvelle sacramentellement l’acte du Christ s’offrant Lui-même a Seipso. C’est la même mission, la même intimation, qui issue du Christ se prolonge jusqu’à la fin du temps : a Seipso, ab Ecclesia. Le Mystère de la Messe qui demeure ab Ecclesia, au temps où l’Église paraît mourir, est substantiellement le Mystère du Sacrifice que le Christ consomme a Seipso en l’instant même de l’« In manus tuas … »
Il s’agit bien d’un Mystère. La structure, cependant, en est familière. La perte de conscience qui accompagne graduellement un évanouissement rend manifeste que l’on n’a pas prise sur le dernier instant. Cet instant semble se rapprocher inexorablement, mais on n’a pas prise sur lui, car on ne peut en avoir conscience comme dernier instant. Comment, dès lors, Jésus a-t-Il pu S’offrir Lui-même Seipso. Jusqu’au bout, jusqu’à l’instant où, même par la partie inférieure de l’âme, Il est devenu Voyant ? Comment a-t-Il pu consommer l’Oblation a Seipso, même par ce vouloir plénièrement humain que dominait cependant l’immanence de la mort ?
C’est en Marie que ce Mystère se réalise. « Admirabile Commercium » … non entre Nature divine et nature humaine, mais entre la Personne du Verbe incarné et la personne de Sa Mère, Marie, parce qu’Elle n’est pas morte, a vécu l’achèvement de Sa durée terrestre, dans Son premier et unique instant d’Éternité. Marie a vécu d’une manière pleinement humaine ce dont Jésus fut privé par l’épreuve de la mort : avoir prise sur l’achèvement d’une durée qui finit avec la vie. Marie a reçu gratuitement, en l’acte de l’assomption, cela même à quoi Elle s’était disposée en le communiquant à Jésus, lors de l’ultime dans l’Oblation. Jésus, à Cana, a voulu recevoir de Marie l’achèvement du Vouloir qu’Il Lui communiquait, en ce qui concerne l’Heure qui déjà était celle de l’Oblation. Jésus, en accomplissant ce « premier signe » qui rayonnait de Gloire et introduisait la Croix, aurait pu disposer de tout sans Marie. Mais Jésus, en Sa Sagesse, fixait définitivement les normes du rapport que soutient le Chef de l’Église, Celle qui est la Mère de l’Église en étant sa propre Mère.
Économie de partage qui fut un luxe de l’Amour à l’aube glorieuse de la Passion, économie de partage grâce à laquelle Jésus possède ce dont l’eussent humainement privé les lois de nature, en l’ultime achèvement de l’Immolation. C’est dans l’acte de Marie, qui est Sien comme Marie est Sienne, que Jésus réalise plénièrement et humainement que Son propre Sacrifice soit a Seipso jusqu’en l’ultime achèvement. C’est bien l’économie fixée définitivement à Cana, et qui tout simplement manifeste dans l’ordre psychologique l’ontologie de l’Incarnation. Jésus reçoit de Marie humainement ce qu’Il lui communique divinement. Jésus manifeste gracieusement à Cana l’inexorable Nécessité qu’Il veut pâtir en S’incarnant. Le Verbe Incréé, originellement, ne pourrait, sans Marie, subsister humainement a Seipso. Le Verbe incarné, ultimement, ne pourrait, sans Marie, s’immoler, humainement, a Seipso. Comme les choses procèdent, ainsi elles font retour ; l’alpha est l’omega, in mensura, in numero, in pondere.
Le Sceau de la Sagesse est imprimé dans le Principe même de l’Incarnation rédemptrice. Le Verbe incarné rédempteur s’achève en vertu de Marie et en Marie, comme Il procède humainement en vertu de Marie et en Marie, immuablement toute relative à Lui.
Lors donc que Jésus prononce humainement « In manus tuas… », commence le plus profond Mystère que Jésus transfert humainement à sa Mère, parce que le Verbe Incréé l’a de toute éternité inscrit en Son Épouse bien aimée, Celle qui est la première de l’ordre créé. C’est en vertu de Marie et en Marie que se consomme ultimement, d’une manière parfaite humainement, le « a Seipso » qui constitue le cachet propre de l’Oblation accomplie par le Verbe Incarné expirant humainement, sans encore être humainement investi d’Éternité. Seipsum a Seipso obtulit. Seipsum, per Ipsam et cum Ipsa et in Ipsa ultime obtulit. L’« In manus tuas » s’achève sur terre dans la Compassion de douleur : In Corde Matris. Et, ainsi achevé au regard à la durée créée, il s’achève au Ciel, en y devenant Éternité, dans la Compassion de Gloire : Sedet a dexteram Patris.
Jésus expire… C’est cependant jusqu’au bout qu’Il consomme, même humainement, Son Sacrifice a Seipso. Et c’est par Marie, avec Marie, en Marie.
Ce qui est vrai de Jésus, en vertu de la Mère de Jésus, est vrai de l’Église en vertu de la Mère de l’Église. C’est le même Mystère, puisque l’Église c’est Jésus manifesté, puisque Marie est Mère de l’Église non parce qu’Elle y est première mais parce qu’Elle est Mère de Jésus ; puisque le Sacrifice de l’Église c’est le Sacrifice de Jésus, puisque l’agonie de l’Église en est la conformation à l’agonie de Jésus. La Messe demeure, comme il se doit, ab Ecclesia dans l’Église qui agonise, comme le Sacrifice de Jésus demeure a Seipso ultimement au temps où Jésus expira. Cela est possible, cela est certain ; car c’est le même Mystère. Jésus expirant, S’offre Lui-même a Seipso en Marie Sa Mère ; l’Église, agonisant, impère la Messe ab Ecclesia en Marie Sa Mère. Elle, la Vierge immortelle et la Mère « inviolée », opère qu’au temps de l’ultime abandonnement, la Messe demeure ab Ecclesia, comme au temps de l’« In manus tuas » Elle opéra que le Sacrifice de Jésus demeurât a Seipso. Mais nous ne pouvons ressentir quelque chose de ce Mystère qu’en vivant dans l’abandon, l’« In manus tuas » auquel Dieu, par les circonstances, nous ramène avec autant de Rigueur que de Miséricorde.
Le Christ a institué la Pâque nouvelle ; Il en a confié la réalisation aux paroles que le prêtre prononce selon le mode intimatif et à l’intention de l’Église ab Ecclesia, dont le prêtre est le ministre en l’acte même du Sacrifice. Le signe crucial de l’agonie, pour l’Église militante qui par nature est visible, c’est qu’il n’est pas actuellement possible d’y personnifier d’une manière visible le ab Ecclesia qui intime au nom de l’Église le Sacrifice de l’Église. Car il reviendrait en droit au « cardinal Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , supposé qu’il soit « una cum Ecclesia », d’être, en l’acte même de sa propre célébration, la norme vivante et l’intimation active de la célébration du Sacrifice dans toute l’Église. Mais étant donné que le « cardinal Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) célèbre une dite n.m. qui est incompatible avec chacune des notes de l’Église, il est impossible qu’il soit « una cum Ecclesia » en l’acte du Sacrifice qui est celui de l’Église. Le Sacrifice de l’Église militante, laquelle fut fondée par le Christ comme société visible, ne peut donc plus être signifié et normé et intimé comme étant ab Ecclesia par et dans une personne visible. L’Église militante, dont les membres ont en propre de continuer à offrir le Sacrifice, c’est-à-dire de célébrer la Messe qui est la Messe. L’Église militante perd, en la personne du Chef dont elle est privée, la maitrise de l’acte qu’elle ne laisse pas d’exercer.
Nombreux sont les symptômes que l’Église est en agonie. Cependant, les symptômes ne sont pas, en général, ce en quoi consiste la maladie. Ce en quoi consiste, en vérité, l’état de mort pour l’Église « occupée », c’est ce selon quoi elle se trouve providentiellement conformée à son Chef, selon l’acte-état par lequel Il rendit Sa propre Mission pour ainsi dire co-essentielle à son Être de Verbe incarné. Jésus, bien que conservant dans l’Âme le pouvoir de « reprendre sa vie » par la force d’immortalité, perd humainement la maîtrise de l’acte dans lequel Il s’échappe à Soi-même. En cela consiste l’état de mort vécu dans la durée créée. Cet état est, en Jésus, le Sceau ultime de la Sagesse, car l’extase d’impuissance réalisée dans le Sacrifice, manifeste l’extase de sur-mesure qui est propre à l’esse du Verbe incarné.
L’Église est en état de mort, et elle doit l’être, par conformité à son Époux crucifié. Elle doit l’être, comme Lui, éminemment dans l’acte du Sacrifice et par l’intériorité. Ne pas pouvoir être « una cum Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , ce n’est, pour l’Église, qu’être attaché à la Croix, c’est vivre l’état intime de son Sauveur crucifié. Bien que forte des promesses de pérennité, l’Église perd humainement la maîtrise de l’acte qui est pour elle la source de Sainteté et le sceau de l’unité. Jésus vécut cet état, non seulement parce qu’Il fut attaché à la Croix, mais principalement dans son Cœur et sous le regard du Père : « In manus tuas… » ; et c’est ainsi, c’est seulement ainsi, que Jésus S’achève en Marie, que Jésus en vérité accomplit jusqu’au bout Son propre Sacrifice a Seipso, en l’accomplissant par Marie, avec Marie, en Marie.
Les membres du Christ qui composent actuellement l’Église militante doivent vivre l’agonie de l’Église, non seulement en se refusant à être « una cum Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , mais principalement en pâtissant que cette Église dont ils sont les pierres vivantes, actualise par un état de privation en l’acte même du Sacrifice, l’intime abandonnement que pâtit Jésus en ne dominant plus de Son propre Sacrifice. Ce ne sont pas ceux qui seulement disent : « Je ne suis pas una cum Wojtyla, (Ratzinger, Bergoglio) qui sont l’Église ; sont l’Église ceux qui par abandon allant jusqu’à l’abandonnement, pénètrent dans l’« In manus tuas » du Chef de l’Église.
C’est seulement en cet état, qui fut celui de Jésus, que l’Église peut, quant au Sacrifice, s’achever en Marie comme s’acheva Jésus. Si Jésus n’eût pas été dans l’abîme de l’« In manus tuas », Il eût dû S’abdiquer Soi-même pour confier à Marie l’ultime accomplissement du Sacrifice ; et ce Sacrifice n’eût plus été a Seipso mais « de marie ». C’est seulement dans l’état de l’« In manus tuas », de l’abandon-abandonnement, que les membres de Jésus, qui sont l’Église, peuvent recevoir « de Marie et en Marie », comme étant à la fois par-fait et parfaitement ab Ecclesia, l’achèvement du Sacrifice que Jésus a commis à l’Église.
Marie n’est ni Jésus, ni l’Église, ni chaque membre de l’Église. Marie est immaculée, victorieuse, immortelle ; blessée mais inviolée, immolée mais inconsummée, Veille subsistante et cachée ? Et Marie veille, encore et encore, jusqu’à la fin des temps. Elle veille toute Messe comme elle veilla le Sacrifice de Jésus. Elle accueille en son Cœur transpercé, et vaillante le dépose en Trinité, l’acte du Sacrifice qui, sans Elle, s’enlisait dans la durée créée. Sa Victoire est une Victoire d’Éternité.
Mais le mens n’en entend les merveilleux accents que s’il demeure humblement dans l’abîme de l’abandonnement. La victoire qui a vaincu le monde, c’est notre Foi. Or, Sagesse Incréée incarnée dans l’humilité, c’est dans « Celle qui a cru » que l’« l’Auteur et Consommateur de la Foi », Lui-même a remporté le meilleur de Sa propre Victoire : in manus tuas, commendo spiritum meum ; Seipsum a Seipso obtulit in Corde Matris ; sedet ad dexteram Patris. Il est le « Victorieux » de l’ultime Combat, en Celle qui est la Victoire de la Foi ; Il est humainement, dans le sein du Père, en vertu de « Celle qui suis en Trinité ». Et Marie, Mère de Jésus et Mère de L’Église, sourit, radieuse à ses enfants apeurés. « Et maintenant, mes enfants, écoutez Mon Chant qui est saveur et Victoire d’Éternité. Par Moi, en Moi qui suis Mère de Jésus, par Moi, non par Pierre ni par Jean, mais pour eux tous avec Moi, le Sacrifice de Jésus fut a Seipso jusqu’en l’ultime de l’abandonnement. Par Moi, en Moi, qui suit la Mère de l’Église, non par Wojtyla ou quelqu’autre que ce soit, mais pour tous ceux qui se veulent humblement avec Moi, le Sacrifice de la Messe demeure ab Ecclesia.
Père M.L. Guérard des Lauriers O.P.
L’évêque est le vicaire du Christ (1)
« Les rois des nations s’en rendent les maîtres, leurs princes reçoivent le nom de Bienfaiteurs. Ce ne sera pas ainsi parmi vous. Celui qui voudra parmi vous devenir grand sera votre serviteur ; celui qui voudra parmi vous être premier sera votre esclave » (Luc, XXII, 25 ; Matth., XX, 26-27). Vérité profonde que le pape saint Grégoire a rendue familière en prenant le titre de serviteur des serviteurs de Dieu.
L’évêque est immuablement fixé en ce service, livré pour toujours aux âmes. C’est là un état particulier et que l’évêque doit à sa consécration même. Par elle, il se trouve mis en appartenance spéciale à l’égard de Dieu, appartenance réelle, imprimée en son âme, et qui le marque à l’effigie du Christ, Roi et souverain Prêtre. Mais il appartient à Dieu pour l’Église. Mieux que cela : il n’appartient à Dieu que parce qu’il appartient à l’Église, corps mystique du Christ. Il est sacré évêque pour elle, pour la servir en la régissant ; ce service est le but premier, la raison d’être de son élévation à l’épiscopat, comme le service de l’Eucharistie était le but premier, la raison d’être de son élévation au presbytérat. Sa nouvelle consécration l’attache, le voue à ce service, le fixe pour toujours en l’état de pasteur des âmes.
La Tradition chrétienne a exprimé d’un mot heureux l’existence et le caractère indissoluble de ce lien : elle appelle l’évêque l’époux de l’Église. La comparaison est fort juste : l’union contractée par le prélat a la force du lien matrimonial ; aussi sa consécration ne serait-elle pas valide, pas plus qu’un mariage forcé, si elle n’était librement consentie. En cette union l’évêque est le vicaire du Christ ; il tient sa place. Aussi, comme Lui, est-ce de l’Église universelle qu’il devient l’époux, à elle qu’il s’attache pour toujours.
De cette union mystique, l’anneau pastoral est l’expressif symbole : « Recevez l’anneau en gage de la foi jurée, dit à l’évêque son consécrateur ; vous conserverez une fidélité absolue à l’épouse de Dieu, la Sainte Église ; vous la garderez inviolée ».
L’évêque appartient donc à l’Église. « Dieu m’ôta à moi-même pour me prendre à Lui et me donner aux peuples, afin que je ne vécusse plus que pour Lui et pour eux ». Pasteur des âmes au nom du Christ, il lui faut garder le troupeau, guider les brebis, aller à leur recherche si elles s’égarent et les ramener sur ses épaules, les défendre contre toute attaque. Plutôt que de les abandonner à l’heure du danger, il doit mourir pour elles, à l’exemple de Celui qui a « commencé de faire et d’enseigner » (Actes, I, 1). « Le Bon Pasteur offre sa vie pour les brebis » (Jean, X, II).
L’efficace supplication de la prière de Consécration :
« C’est pourquoi, nous vous en supplions, Seigneur, à votre serviteur, élu de vous pour accomplir le saint ministère du Sacerdoce Suprême, accordez votre grâce, afin que ce que figuraient, en ces voiles sacrés de l’ancien culte, la splendeur de l’or, le feu étincelant des bijoux, et le chatoiement des étoffes variées (Exode, Ch. 28, 5-43), brille de tout son éclat dans la vie et dans les actes de votre Pontife.
Enrichissez donc votre Prêtre de la somme des vertus qui le rendront apte à votre ministère ; et que, paré de tous les ornements spirituels, il reçoive la céleste onction qui doit le sanctifier. »
[1] L’Épiscopat cime du sacerdoce – La vie spirituelle – décembre 1932 n° 3
Droit de réponse & « juridiction »…
J’ai décidé de « fermer les commentaires » pour le temps de la réflexion.
Les polémiques verbales (retransmissent par écrit dans les commentaires) deviennent exécrables.
Droit de réponse
Suite à la « fermeture des commentaires » j’ai reçu par eMail la demande de « Droit de réponse » suivante :
Ce message m’inspire deux commentaires.
Premièrement sur la « Juridiction » :
Monsieur le théologien approuvé… je ne suis pas d’accord avec vous… (un motif de plus…) ; si la théologie « est en effet une science difficile et compliquée »…rien n’empêche un quidam, de part sa réflexion… (intelligence, mémoire, volonté) — ça vous dit François ? — de comprendre une situation compliquée erronée !…
La « Juridiction » est d’institution divine, dites-vous avec « Chouan » et le CDC (Code de Droit Canon)…
- CDC 1917, 196 : http://catho.org/9.php?d=bol#bb
Le « Code de Droit Canon » n’est pas d’institution divine non plus… puisque (même si le Saint-Esprit y veillait !) il a été établi par la hiérarchie de l’Église pour sa gouvernance… (La Gouvernance est d’institution divine disais-je lien permanent)
Il est normal (en quelque sorte) que le CDC, d’institution ecclésiastique, fasse croire que la Juridiction soit d’institution divine… pour assoir son autorité ??
Mais tous les théologiens ne sont pas de cette avis. J’en ai trouvé un… (il y en a surement d’autres, je n’ai pas cherché des heures…)
Dans son livre : Cours alphabétique et méthodique de droit canon dans les rapports avec le droit Ecclésiastique : H-M (1860. 544 p.) — Michel André Abbé, chez l’Auteur et a la Librairie Catholique de F. Boullotte, 1859…, il écrit au sujet de la « HIÉRARCHIE » :
Comme quoi les avis sont partagés…
Mais je n’ai jamais entendu (dans les Évangiles) Notre Seigneur Jésus-Christ mettre en place une Juridiction…
Par contre je l’ai bien entendu dire, par Ses évangélistes :
16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
17 Jésus lui répondit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jean, car ce n’est pas la chair et le sang qui te l’ont révélé, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle.
19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux : et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
Math. 16: 16-19
« Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
Jn 20: 21
19 Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit,
20 leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. «
Math. 28: 19-20
…tout cela est La hiérarchie de l’ordre…d’institution divine.
Secondement sur la « médecine » :
Que votre père qui fut médecin (paix à son âme !) colèrait contre « les personnes qui parlaient et enseignaient la médecine aux autres sans l’avoir jamais étudiée »… est un temps (béni…mais) révolu ! (temps où le médecin de campagne avait une certaine compétence mais surtout de l’éthique !!! potentialisée par la morale chrétienne lorsqu’il était Catholique…)
Aujourd’hui le corps médical est totalement (ou presque !!) corrompu par l’argent et de plus totalement incompétent ! Mon épouse qui fut déléguée médicale pour un grand laboratoire pharmaceutique en a fait mille fois l’expérience…
Et nous avons put nous « sauver » plusieurs fois de maladies graves — elle et moi — en n’en faisant qu’à notre tête… en recherchant les compétences (par l’Internet notamment) là où elles se trouvent dans certains milieux bannis par la « médecine officielle » ou la réglementation despotique française… (sous contrôle SS)
Votre exemple ou citation… et donc très mal venue pour moi qui ne fait pas confiance en la médecine…
Cordialement Vôtre,
Cave Ne Cadas
TOUTE LA VERITÉ SUR MARTHE ROBIN MYSTIQUE D’APOCALYPSE
Du nouveau sur Marthe Robin ! confirmation d’une escroquerie ?
Nous avons déjà eu l’occasion de vous mettre en garde et de vous dire ce que nous pensions de la supercherie “Marthe Robin”…
Marthe Robin, Fausse Mystique :
Que faut-il penser des Foyers de Charité ?
Et Louis-Hubert Remy nous a aussi apporté son témoignage sur Marthe Robin puisqu’il fut entendu 2h30 environ par la commission qui s’occupait du procès de béatification de Marthe Robin :
LHR : Mon témoignage sur Marthe Robin
Rappel :
Mon témoignage sur Marthe Robin
Louis-Hubert REMY
À la demande d’un ami à qui j’avais confié ce que je savais de Marthe Robin, je me décide à donner ce témoignage public suite à la décision romaine conciliaire de la déclarer vénérable.
(…)
3° Le Procès de Canonisation
Ayant bien connu Mgr Bouvier, dans les années 80, je lui fis part de ces réflexions. Il m’invita peu avant Noël 1994, à être entendu par la commission qui s’occupait du procès de béatification de Marthe Robin, ayant été nommé promoteur de justice, autrefois appelé avocat du diable.
Je fus entendu 2h30 environ, par Mgr Lebourgeois, archevêque émérite d’Autun qui présidait, par le RP Charbel, notaire de la commission, et par Mgr Bouvier, promoteur de justice (et qui était alors le n° 2 de la Rote). Mgr Bouvier vit toujours.
J’avais beaucoup prié et médité, lisant avec attention quelques livres sur la théologie mystique (Tanquerey, Ribet, Bizouard, Mirville, Gougenot entre autres). Je savais la gravité de mes propos et m’étais abandonné à la Providence pour répondre. Mes réflexions m’avaient amené à conclure que Marthe Robin ne pouvait être de Dieu à cause des fruits qu’elle avait engendrés, à savoir l’œcuménisme et le charismatisme, supportant la révolution conciliaire.
Pendant 2h30 environ, on me posa quelques 80 questions. C’est remarquablement bien fait pour juger et de la qualité du témoin et de la qualité de ses réponses.
Au bout d’une heure environ, Mgr Lebourgeois, à l’étonnement de ses deux confrères, fit une grosse colère, me disant : c’est inadmissible et insupportable ce que vous dites ; on arrête tout ! Je ne savais pas qu’il était alors un des principaux apôtres de l’œcuménisme.
Je lui répondis : vous voulez qu’on arrête, eh bien arrêtons-nous, mais vous savez que ce que je dis est vrai et la vérité s’imposera un jour ; dans 10 ans, dans 50 ans, mais elle s’imposera.
Mgr Bouvier intervint et dit à Mgr Lebourgeois : Excellence, nous étions à la 28ème question, puis-je poser la 29ème question au témoin ? Et l’on continua.
Une demi-heure après, nouvel incident. J’expliquais que les sacrements institués par Notre-Seigneur Jésus-Christ entre la Résurrection et l’Ascension ne pouvaient être changés. Et Mgr Lebourgeois de répondre, à l’étonnement là encore de ses deux confrères : mais alors la messe que je dis est invalide ?
J’aurais dû répondre : la mienne (celle de toujours) est valide et cela suffit ! Mais je m’attardais à essayer de lui prouver l’invalidité, sans résultat. Ma seule satisfaction avait été de découvrir que j’avais pu déstabiliser un évêque sur ce sujet.
À la fin de l’entretien ils me posèrent la dernière question : alors pour vous qui est Marthe Robin ? Je leur répondis : ce n’est pas à moi d’y répondre, mais à vous. Ce n’est pas de ma compétence mais de la vôtre. Pour moi je ne peux que dire que les fruits sont mauvais.
Aux environs de Pâques, Mgr Bouvier m’appela de Rome pour me dire : la commission a décidé de tout arrêter, mais je veux que votre témoignage soit inattaquable. Il avait vérifié toutes les références et tous les auteurs que j’avais cités, mais comme j’avais fait quelques lapsus, il voulait contrôler.
Je lui avais conseillé d’inviter Mlle Michèle Reboul, qui, ayant été secrétaire et confidente de Jean Guitton, avait des choses à dire. C’est ce qu’il fit, non pas en la faisant écouter par la commission mais en lui demandant un mémoire. Ayant eu Michèle ces derniers jours, elle m’envoya l’eMail suivant :
Venons en maintenant aux dernières révélations (qui ne sont pas récentes mais datent tout de même de bientôt 10 ans…) parues en 2006 dans le livre « Vie De Marthe Robin » de Bernard Peyrous.
Une biographie réalisée par le postulateur de sa cause, le Père Bernard Peyrous, prêtre de “l’Emmanuel”, et la vice-postulatrice, Marie Thérèse Gille, membre des “Foyers de charité”. Cette biographie de 400 pages : Vie de Marthe Robin, publiée en 2006, est un ouvrage de référence. On peut bien sûr signaler ses lacunes, ses omissions calculées, on peut s’étonner du portrait d’une Marthe Robin « loin des excès prêtés aux mystiques », « désarmante de simplicité », qu’elle veut nous imposer, mais on ne peut pas récuser les faits nouveaux qu’elle révèle sous prétexte que ses auteurs ne citent pas leurs sources. Si le postulateur ne les mentionne pas, c’est qu’en 2006 le dossier est encore à l’étude, couvert par le secret pontifical.
C’est le frère Philippe de la Face de Dieu de « La Contre-Réforme Catholique » (CRC) qui nous le révèle dans leur bulletin N° 150 – Avril 2015 – puisque nous n’avions pas lu l’ouvrage de Bernard Peyrous à l’époque de sa sortie…
Du nouveau sur Marthe Robin ! confirmation d’une escroquerie ?
* * *
Toute la Vérité sur Marthe Robin,
Mystère d’Apocalypse
Les Frères Dimond VOUS trompent sur le problème de l’una cum
Beaucoup d’erreurs sont proférées constamment depuis des années à propos de ces deux petits mots lourds de sens et de conséquences : una cum.
Les bénédictins MHFM (Most Holy Family Monastery… ou “Monastère de la Très Sainte Famille”) avaient en 2009 proféré à ce sujet quelques graves erreurs qu’un drôle vient de publier en français dans une vidéo publiée le 23 avril 2014…
Jérémy, “le pape de Genève” du site « www.la-foi.fr » et son
« Faux problème sur l’Una Cum / Non Una Cum »
Dans une vidéo 45 minutes (ouf ! généralement ils vous en mettent pour 2h et plus !…) le “pape de Genève” nous livre une “démonstration” qu’il veut comme une “réfutation” du « faux-problème » de l’Una Cum / Non Una Cum.
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Pour cela, il utilise une conversation audio entre le Frère Peter Dimond du Monastère de la Très Sainte Famille (MHFM) et un auditeur de leur Radio. Les Frères Michael et Peter Dimond veulent toujours démontrer comment un catholique traditionaliste peut être justifié en recevant la communion de certains prêtres qui célèbrent la Messe traditionnelle et reconnaissent Benoît XVI comme pape… Cette discussion du Frère Peter sert encore à cela.
Les Dimonds sont obstinés dans leur position d’aborder en connaissance de cause des prêtres hérétiques ou apostats pour la messe et les sacrements, et comme ils refusent de changer de position, et parce qu’ils enseignent publiquement cette hérésie sur leur site et aux personnes qui leur demande (où aller à la messe…etc. où comme cet auditeur…), nous allons exposer publiquement leur position hérétique, pour l’aide et l’illumination de ceux qu’ils ont peut-être trompé.
Nous reviendrons par ailleurs sur quelques-unes des erreurs et hérésies de Michael et Peter Dimond du “Monastère de la très Sainte Famille” (MHFM) car leur travail sert à commencer de comprendre l’apostasie mais ensuite pour emmener dans l’impasse (encore !!!) et chez les hérétiques : donc le lecteur averti doit s’en servir pour les bases sur l’apostasie, mais sans rester dans leurs conseils car c’est une astuce pour récupérer les sédévacantistes qui ne savent pas… Et SURTOUT le lecteur ne suivra pas leur conseils concernant les sacrements, ils envoient recevoir les sacrements d’hérétiques connus (même la confession à un prêtre valide de Vatican d’Eux) !!!
LA GRENOUILLE DANS LA CASSEROLE … ET… RÉCHAUFFER L’EAU PEU À PEU !
CE QUI GERME À ROME POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE
Nous vous parlions du principe de la grenouille chauffée… ou « L’histoire de Jean Grenouille qui ne savait pas qu’elle serait cuite… » il y a quelques temps. La réalité de ce bon Jean… Jean Grenouille, tradi-fidèle de la F$$PX, et nous vous précisions que ce principe s’appliquait aussi « à la révolution conciliaire »…
En voici la preuve aujourd’hui avec cet article du vaticaniste conciliaire Sandro Magister de « L’espresso » :
(Le langage de cet article est bien-sûr tout à fait conciliaire et donc à lire avec le décodeur “église Conciliaire≠Église catholique”…)
(Note : le signe ≠ dit en Sciences : différent [not equal])
Informations, analyses, documents relatifs à l’Église catholique, par Sandro Magister, Rome
Quand l’Église de Rome pardonnait
les remariages
Aux premiers siècles, on remettait leur faute aux divorcés remariés et on leur donnait la communion mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée en Occident. Aujourd’hui le “pape” François l’a remise en discussion et les cardinaux se disputent à ce sujet
par Sandro Magister
ROME, le 31 janvier 2014 – À la mi-février, les “cardinaux” et les “évêques” qui composent le conseil du secrétariat du synode se réuniront afin d’étudier les réponses apportées au questionnaire qui a été distribué, au mois d’octobre, dans le monde entier.
Le synode a pour thème « les défis pastoraux concernant la famille » et il se tiendra à Rome, du 5 au 19 octobre. Sur les trente-neuf questions que comporte le questionnaire, cinq sont relatives aux catholiques divorcés et remariés ainsi qu’à l’impossibilité dans laquelle ils sont de recevoir les sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation.
Sur ce dernier point la discussion est très vive et les pressions exercées pour que les divorcés remariés soient autorisés à communier sont très fortes dans l’opinion publique, avec le soutien d’“évêques” et de “cardinaux” de grand renom.
Aujourd’hui, en effet, dans l’Église catholique, le seul moyen, pour les divorcés remariés qui tiennent à leur second mariage, d’être admis à la communion eucharistique, c’est de faire constater la nullité de leur précédent mariage célébré à l’église.
La nullité peut trouver son origine dans de nombreuses causes et les tribunaux ecclésiastiques sont généralement compréhensifs quand il s’agit de résoudre par ce moyen des situations matrimoniales même difficiles.
Mais les tribunaux ecclésiastiques sont dans l’impossibilité de faire face au grand nombre de mariages qui pourraient être invalides. Le “pape” François a indiqué – citant à ce propos son prédécesseur à l’archevêché de Buenos Aires – que les mariages nuls pourraient représenter rien de moins que « la moitié » de ceux qui sont célébrés à l’église, parce qu’ils auraient été célébrés « sans maturité, sans se rendre compte que c’est un engagement pour toute la vie, par convenance sociale ».
Dans la plupart des cas, ces mariages invalides ne sont même pas soumis au jugement des tribunaux ecclésiastiques. Et ce n’est pas tout. Les tribunaux ecclésiastiques n’existent et ne fonctionnent que dans quelques pays, alors que de vastes parties de l’Afrique, de l’Asie et même de l’Amérique latine en sont dépourvues. Dans certaines zones où l’évangélisation est récente, la monogamie et l’indissolubilité du mariage ne sont même pas encore acceptées par la pensée commune catholique, dans un contexte persistant d’unions instables ou de polygamie.
Face à un tel état de fait, comment peut-on remédier à l’impossibilité de résoudre par voie de justice le grand nombre de remariages ?
Joseph Ratzinger, en tant que “cardinal” et aussi en tant que “pape”, a envisagé à plusieurs reprises la possibilité d’accorder l’accès à la communion aux divorcés remariés qui seraient « parvenus à la conviction en conscience motivée de la nullité de leur premier mariage tout en étant dans l’incapacité de faire la preuve de cette nullité par voie de justice ».
Benoît XVI donnait cet avertissement : « le problème est très difficile et doit être encore approfondi ».
En attendant, cependant, l’accès spontané des divorcés remariés à la communion est devenu une pratique courante, tolérée par des “prêtres” et des “évêques”, et même, ici ou là, encouragée et officialisée, comme c’est le cas dans le diocèse de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Avec le risque de reporter tout le problème sur la conscience de l’individu et d’accroître la distance entre la conception élevée et exigeante du mariage qui apparaît dans les Évangiles et la vie concrète de nombreux fidèles.
Dans cette phase où l’on s’approche du synode consacré à la famille (!!!), le “pape” François a ouvert la possibilité d’une confrontation entre des prises de position différentes sinon opposées, contribuant lui-même à faire naître l’attente d’ »ouvertures ».
D’une part il a voulu la publication en sept langues, dans “L’Osservatore Romano” du 23 octobre, d’une note du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard L. Müller, qui réaffirme de manière très rigoureuse la « sainteté » et l’indissolubilité du mariage chrétien et qui rejette « une mise en conformité avec l’esprit du temps » qui consisterait à accorder la possibilité de communier aux divorcés remariés simplement sur la base de leurs choix de conscience.
D’autre part le “pape” a laissé des “évêques” et des “cardinaux” – y compris certains qui ont notoirement sa confiance, comme Reinhard Marx et Oscar Rodriguez Maradiaga – prendre publiquement position contre Müller et en faveur d’un dépassement de l’interdiction de communier.
Les partisans du changement, lorsqu’ils expliquent leur point de vue, s’appuient en dernière analyse sur la conviction en conscience des individus.
Mais la conscience est-elle l’unique moyen de résoudre le problème des divorcés remariés ?
Si l’on s’en tient à ce qui se faisait aux premiers siècles du christianisme, la réponse est non. À cette époque, la solution était différente.
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C’est un “prêtre” du diocèse de Gênes, Giovanni Cereti, expert en patristique et en œcuménisme mais également, depuis plus de trente ans, assistant d’un mouvement de spiritualité conjugale, les Équipes Notre-Dame, qui a récemment attiré l’attention sur la manière dont l’Église des premiers siècles traitait le problème des divorcés remariés.
Cereti a fait réimprimer, il y a quelques mois, une savante étude qu’il avait publiée pour la première fois en 1977 et rééditée en 1998, sous le titre : « Divorce, remariage et pénitence dans l’Église primitive ».
La clé de voûte de cette étude – qui contient un très grand nombre de références aux Pères de l’Église qui étaient aux prises avec le problème des remariages – est le canon 8 du concile de Nicée de 325, le premier des grands conciles œcuméniques de l’Église, dont l’autorité a toujours été reconnue par tous les chrétiens.
Le canon 8 du concile de Nicée dit ceci :
« En ce qui concerne ceux qui se qualifient eux-mêmes de purs, si jamais ils veulent entrer dans l’Église catholique, ce saint et grand concile décide […] avant toute autre chose qu’ils doivent déclarer clairement, par écrit, qu’ils acceptent et suivent les enseignements de l’Église catholique : c’est-à-dire qu’ils devront entrer en communion avec ceux qui se sont mariés en secondes noces et avec ceux qui ont failli dans la persécution, pour lesquels un temps et des modalités de pénitence ont été établis, afin qu’ils puissent suivre en toutes choses les décisions de l’Église catholique et apostolique ».
Les « purs » auxquels le canon fait référence sont les novatiens, les rigoristes de cette époque, intransigeants jusqu’à la rupture définitive aussi bien en ce qui concerne les personnes coupables d’adultère et remariées qu’en ce qui concerne ceux qui avaient apostasié afin de sauver leur vie, même s’ils s’étaient ensuite repentis, avaient été soumis à la pénitence et avaient reçu l’absolution de leur péché.
En exigeant des novatiens, pour qu’ils soient à nouveau admis dans l’Église, qu’ils « entrent en communion » avec ces deux catégories de personnes, le concile de Nicée réaffirmait donc le pouvoir qu’a l’Église de pardonner n’importe quel péché et d’accueillir à nouveau dans la pleine communion même les « digames », c’est-à-dire les personnes coupables d’adultère et remariées, et les apostats.
Depuis cette époque, deux tendances ont cohabité au sein de la chrétienté en ce qui concerne les divorcés remariés, l’une plus rigoriste et l’autre davantage disposée à pardonner. Au cours du deuxième millénaire, la première s’est imposée dans l’Église de Rome. Mais antérieurement, pendant plusieurs siècles, la pratique du pardon a eu cours même en Occident.
Le nouveau “cardinal” Müller écrit, dans sa note publiée par “L’Osservatore Romano”, qu’« à l’époque patristique, les croyants divorcés qui s’étaient remariés civilement n’étaient pas admis aux sacrements, même après un temps de pénitence ». Mais, tout de suite après, il reconnaît que « parfois des solutions pastorales ont été recherchées pour de très rares cas limites ».
Ratzinger s’était montré plus proche de la réalité historique, dans un texte qu’il a écrit en 1998 et publié à nouveau le 30 novembre 2011 en plusieurs langues dans “L’Osservatore Romano”, qui résume de la manière suivante l’état de la question selon les plus récentes études :
« On affirme que le magistère actuel ne s’appuierait que sur un filon de la tradition patristique, mais non pas sur tout l’héritage de l’Église ancienne. Si les Pères s’en sont clairement tenus au principe doctrinal de l’indissolubilité du mariage, certains d’entre eux ont toléré, sur le plan pastoral, une certaine souplesse devant des situations particulières difficiles. Sur cette base, les Églises orientales séparées de Rome auraient développé plus tard, à côté du principe d’acribie, de la fidélité à la vérité révélée, le principe de l’économie, c’est-à-dire de la condescendance bienveillante, dans des circonstances particulières difficiles. Sans renoncer au principe de l’indissolubilité du mariage, elles permettraient, dans des cas déterminés, un deuxième et même un troisième mariage qui, par ailleurs, est différent du premier mariage sacramentel et est marqué du caractère de la pénitence. Cette pratique n’aurait jamais été condamnée explicitement par l’Église catholique. Le Synode des évêques de 1980 aurait suggéré d’étudier à fond cette tradition, afin de mieux faire resplendir la miséricorde de Dieu ».
Plus loin, dans le même texte, Ratzinger indique que saint Léon le Grand et d’autres Pères de l’Église « ont cherché des solutions pastorales pour de rares cas limites » et il reconnaît que « dans l’Église impériale, après Constantin, on chercha une plus grande souplesse et une plus grande disponibilité au compromis dans des situations matrimoniales difficiles ».
En effet le concile œcuménique de Nicée fut bien convoqué par Constantin et c’est précisément cette orientation qu’exprima son canon 8.
Il faut également préciser que, à cette époque-là, les personnes ayant contracté un second mariage qui étaient de nouveau admises dans la communion de l’Église continuaient à vivre avec leur nouveau conjoint.
En Occident, la période de pénitence, initialement courte, qui précédait la réadmission à l’eucharistie, s’est progressivement allongée au cours des siècles suivants, à tel point qu’elle est devenue permanente, alors que, en Orient, ce phénomène ne s’est pas produit.
Ce sont les tribunaux ecclésiastiques qui, en Occident, traitèrent et résolurent, au cours du deuxième millénaire, les « cas limites » de deuxièmes mariages, en constatant la nullité du mariage précédent. Mais en supprimant, par là même, la conversion et la pénitence.
Aujourd’hui ceux qui, à l’instar de Giovanni Cereti, attirent l’attention sur ce qui était pratiqué par l’Église au cours des premiers siècles, proposent que l’on en revienne à un système de pénitence semblable à celui qui était utilisé à cette époque-là et qui est encore conservé de nos jours, sous une certaine forme, dans les Églises d’Orient.
En étendant aux personnes qui ont rompu leur premier mariage et ont contracté une seconde union le pouvoir qu’a l’Église d’absoudre tous les péchés, on ouvrirait – affirment-ils – la voie à « une plus grande valorisation du sacrement de réconciliation » et à « un retour à la foi de beaucoup de gens qui se sentent aujourd’hui exclus de la communion ecclésiale ».
C’est peut-être à cela que pensait le “pape” François lorsque, interviewé dans l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro, le 28 juillet 2013, il a ouvert et fermé « une parenthèse » – selon ses propres termes – à propos des orthodoxes qui « suivent la théologie de l’ ‘économie’, comme ils l’appellent, et donnent une seconde possibilité de mariage ».
Et d’ajouter tout de suite après :
« Je crois que ce problème [de la communion aux personnes remariées] doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage ».
Vatican d’Eux : Leur “Eucharistie”… est dangereuse !
Les Père de Traditio nous apprennent aussi que la “liturgie” vatican-d’Eux’se est dangereuse !!!
En effet, le laïc déguisé en évêque John Folda a empoisonné la « Coupe Novus Ordo » (!!!) avant de le distribuer à des centaines de conciliaires qui ont « bu la tasse Novus Ordo » après lui…
John Folda a propager le virus de l’hépatite… de lui-même à cinq Congrégations (!!!) qui pratiquent la mode des protestants depuis le conciliabule Vatican d’Eux…
L’église Conciliaire est aussi contaminée physiquement que spirituellement
Au début de l’Église, la sage pratique était de limiter la réception de la sainte Communion sous l’espèce du vin au prêtre célébrant seulement. Il y avait plusieurs raisons à cette limitation : la profanation des saintes Espèces dans une forme liquide et une transmission possible de contagion.
La nouvelle secte conciliaire (qui, en tout cas, n’est pas catholique) a violé cette pratique traditionnelle, et maintenant elle (Eux !) en paie le prix pour offrir la « coupe », comme les protestants, aux Néo-sectaires conciliaires.
L’hépatite A est une maladie du foie, qui peut avoir des conséquences mortelles. John Folda, le laïc déguisé en évêque de Fargo, dans le Dakota du Nord, a contracté cette maladie et, après avoir été diagnostiqué, il répand la contagion par la voie fécale-orale, transmise de personne à personne par contact direct. L’hépatite A se trouve dans les selles des personnes infectées, selon le ministère de la santé. Comment les matières fécales du laïc déguisé en évêque de Folda ont contaminé la « Coupe Novus Ordo » qu’il propage autour de lui n’est pas connue avec certitude, mais une hypothèse peut être faite. L’hépatite A se propage le plus souvent lorsque les gens atteints de cette maladie négligent de se laver les mains après leur passage aux toilettes et ensuite touchent d’autres personnes – ou dans ce cas bave (!!!) dans la « Coupe Novus Ordo » « partagée » (Beurk !!!).
Le Département de la Santé du Dakota du Nord a étiqueté le laïc déguisé en Évêque comme source de contagion, quand ils ont découvert qu’il buvait dans la « Coupe Novus Ordo » et faisait ensuite passer le même calice aux autres dans la congrégation, qui, par conséquent, entraient en contact avec le virus. Entre Septembre et Octobre 2013, Folda a partagé le « Calice Novus Ordo empoisonné » dans cinq églises et à des centaines de Néo-sectaires conciliaires avant que ses activités soient connues des autorités sanitaires à l’occasion d’une convention de prêtres. De sorte que le ministère de la Santé craint que les “prêtres” Novus Ordo de la secte conciliaire puissent commencer à tomber comme des mouches.
Le Département de la Santé a encouragé les gens qui ont bu la tasse Novus Ordo de Folda de se faire connaitre pour savoir s’il les a rendus malades. Évidemment, nous parlons ici de la maladie physique. Il n’est pas question que la « Coupe Novus Ordo » rende les Néo-sectaires conciliaires spirituellement malade ! [Certains renseignements pour cet article ont été fourni par Reuters.]
Bons catholiques, la propagation de l’hépatite par le Néo-pseudo-évêque conciliaire vient à la suite d’une étude autrichienne qui a révélé que la plupart des « eaux bénites Novus Ordo« étaient contaminée par des matières fécales. En outre, de l’“écume” (crasse ; Beurk !!!) bactérienne est assez souvent trouvée dans les grandes « piscines Novus Ordo » où les bébés et les adultes sont « trempés », c’est-à-dire « initiés » dans la Nouvelle secte conciliaire au lieu d’être aspergés avec de l’eau versée sur la tête comme dans l’habituel forme traditionnelle du Baptême. Apparemment, la Néo-secte conciliaire est aussi contaminée physiquement que spirituellement… Une raison de plus de rester aussi loin de la Néo-secte conciliaire et de ses « temples Novus Ordo » que possible.
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Cloaques d’impureté… Vous avez dit « cloaques d’impureté » ???