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AVRILLÉ : Lettre aux tertiaires de Saint Dominique ; revue et commentée

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Une lettre parlante… que nous vous présentons « commentée » :

* * *

Dominicains d’Avrillé – Lettre aux tertiaires de Saint Dominique

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique – Noël 2011


 

Dans son « discours-programme » du 22 décembre 2005, le pape Benoît XVI disait que l’interprétation des nouveautés enseignées par le concile Vatican II (1) doit repousser « l’herméneutique de la discontinuité par rapport à la Tradition » tandis qu’elle doit affirmer « l’herméneutique du renouveau dans la continuité ». En termes plus simples : le concile Vatican II ne doit pas être interprété dans le sens d’une rupture mais dans le sens d’une continuité avec la Tradition.

Aussitôt, dans les milieux ralliés, ce fut un cri de triomphe : le nouveau pape ne veut pas rompre avec le passé de l’Église, il met un coup de frein et va ramener l’Église à la Tradition. Cette « herméneutique » de la pensée de Benoît XVI est en fait un tragique contre-sens.

D’abord, les faits n’ont montré en rien un retour à la Tradition. Benoît XVI continue inexorablement la politique de Jean-Paul II, nous l’avons vu en octobre dernier avec le renouvellement du scandale d’Assise. Il aurait suffit de lire les écrits du cardinal Ratzinger pour s’y attendre : « Si par restauration on entend un retour en arrière, alors aucune restauration n’est possible. […] Non, on ne retourne pas en arrière et on ne peut y retourner (2) ».

Vous avez dit : « herméneutique de la continuité » ?

Certains diront : il y a quand même eu le Motu Proprio autorisant la Messe traditionnelle, la levée des excommunications, les discussions doctrinales sur le Concile avec la Fraternité.

  • Au sujet du Motu Proprio, le pape n’a accordé la Messe traditionnelle qu’à ceux qui ne rejetaient pas la nouvelle, il n’y a donc pas grand changement : « Les fidèles qui demandent la célébration de la forme extraordinaire ne doivent jamais venir en aide ou appartenir à des groupes qui nient la validité ou la légitimité de la sainte Messe ou des sacrements célébrés selon la forme ordinaire » (Motu Proprio n° 19).
  • Pour ce qui est de la levée des excommunications, sa portée est quand même limitée du fait que les excommunications de 1988 – et d’abord celle de Mgr Lefebvre – n’ont pas été déclarées nulles et injustes, et du fait que le ministère des évêques et prêtres de la Tradition est toujours déclaré illégitime : Mgr Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei a réaffirmé clairement qu’il était défendu aux catholiques de participer à la messe ou de recevoir les sacrements des prêtres de la Fraternité, car – pour lui – ceux-ci sont canoniquement irréguliers (ce qui est exact du point de vue conciliaire !) (3). Il n’y a peut-être plus d’excommunication de droit (officiellement du moins, car ces excommunications étaient invalides (Non ! nulles et non avenues…) dans la réalité), mais puisque les fidèles sont avertis de ne pas fréquenter les chapelles de la Tradition, il reste une excommunication de fait ! (ce qui est une conséquence logique…)
  • Quant aux discussions doctrinales, on se demande quelle a été leur utilité (4) dans la mesure ou?, après deux années de discussions, Rome ne trouve rien de mieux à dire que : « Nous sommes prêts à vous reconnaître à condition d’accepter le Concile (5). (Ce qui prouve bien qu’à la base le principe d’un dialogue doctrinal était mauvais et corrompu… !)

Donc, rien n’a changé à Rome depuis Mgr Lefebvre.

Alors que signifie cette « herméneutique de la continuité » qui est le programme de Benoît XVI ?

Très significatif à cet égard, est l’article de Mgr Ocariz paru dans l’Osservatore Romano du 2 décembre dernier. Mgr Ocariz faisait partie de la commission des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi en charge des discussions doctrinales avec la Fraternité. Nous avons distribué et étudié ce texte capital en réunion de Tiers-Ordre (6). Nous en rappelons donc seulement ici les principaux passages :

1. « Le concile Vatican II n’a défini aucun dogme (plus exactement les dogmes en question sont à présent appelés à subir les justes évolutions d’une époque donnée… !!!), au sens ou il n’a (d’où il apparait que sous un certain rapport le Magistère est au-dessus des dogmes !) proposé aucune doctrine au moyen d’un acte définitif (et pour cause !!!). Toutefois, le fait qu’un acte du Magistère de l’Église ne soit pas garanti par le charisme de l’infaillibilité ne signifie pas qu’il puisse être considéré comme faillible (7), au sens ou? il transmettrait une doctrine provisoire (admirez la contradiction dans les termes résolue par son contexte dialectique !) ou encore [de simples] opinions autorisées. Toute expression du Magistère authentique (l’est-il ? toute la question est là !) doit être accueillie pour ce qu’elle est véritablement : un enseignement donné par des pasteurs qui, dans la succession apostolique, parlent avec un “charisme de vérité” (et toc !) (Dei Verbum 8), “pourvus de l’autorité du Christ” (bigre ! ce n’est pas rien !) (Lumen Gentium 25), “sous la lumière du Saint- Esprit” (ibid.) (8). » (Comment résister à une telle « trinité » ?!)

2. « Au concile Vatican II, il y eut diverses nouveautés d’ordre doctrinal. (Donc les nouveautés ont une prétention doctrinale qui peut être éclairée positivement pourvu qu’on y mette un peu de « bonne volonté » ! Alors que les dogmes, c’est plus délicat… il faut les « traiter à part » et avec grande ruse et subtilité, c’est-à-dire en les conservant intégralement mais en les vidant de leur substance grâce à tout ce qu’on vient de lire précédemment !) […] Certaines d’entre elles ont été et sont encore l’objet de controverses en ce qui concerne leur continuité avec le Magistère précédent, c’est-à-dire leur compatibilité avec la Tradition. […] L’attitude catholique, compte tenu de l’unité du Magistère (admirons la fausseté intrinsèque de cette assertion !), consiste à chercher une interprétation unitaire (c’est leur obsession car c’est le critère objectif et obligatoire de leur légitimité !) dans laquelle les textes du concile Vatican II et les documents magistériels précédents s’éclairent mutuellement. (Tout est une question de lumière et d’éclairage n’est-ce pas !) […] Des espaces légitimes de liberté théologique demeurent, pour expliquer, d’une façon ou d’une autre, la non-contradiction avec la Tradition (mais ces mêmes « espaces » ne peuvent-ils aussi avoir vocation à démontrer la contradiction ? Ce n’est pas évoqué !) de certaines formulations présentes dans les textes conciliaires. […] A cet égard, il ne semble pas superflu (sic !) de tenir compte du fait que presque un demi-siècle s’est écoulé depuis la conclusion du concile Vatican II, et qu’au cours de ces décennies, quatre Pontifes romains se sont succédé sur la chaire de Pierre. » (Vous savourerez comme moi cet argument spécieux et typiquement moderniste.)

3. « Cette adhésion au Concile ne se présente pas comme un acte de foi, mais plutôt d’obéissance. (Intéressante distinction ! car ils savent comme nous que la foi est en déclin mais que l’obéissance qui fait appel à des ressorts humains beaucoup plus basiques fonctionne toujours et encore mieux… surtout, paradoxalement, chez beaucoup de « tradis » !) Elle n’est pas simplement disciplinaire, mais enracinée dans la confiance (sic !) en l’assistance divine au Magistère, et donc dans la logique et sous la mouvance de l’obéissance de la foi (9). » (Admirable « trinité » de critères objectifs diaboliquement hiérarchisés !!! Quand comprendra-t-on que cette contre-Église inversée utilise toutes les ressources logiques et doctrinales de la véritable Église dont elle apostasie dans les faits toute la foi traditionnelle… ?). Cela rappelle le temps où Mgr Lefebvre se rendait à Rome pour montrer l’opposition doctrinale entre les nouveautés du Concile et l’enseignement constant de l’Église, et ou? il s’entendait toujours répondre : « Obéissez, obéissez, obéissez ! » (CQFD !)

Nous espérons que vous avez maintenant compris le raisonnement, et ce que signifie « l’herméneutique de la continuité » : le pape et le Concile sont le Magistère, ils parlent avec l’autorité du Christ, donc ils ne peuvent pas se tromper. (Ce qui est exact et parfaitement catholique !) Si certaines nouveautés du Concile vous semblent en contradiction avec l’enseignement du Magistère précédent, eh bien ! vous vous trompez, car ce n’est pas possible. (Ce qui est parfaitement exact… dans une Église en ordre !) Donc, revoyez votre copie, et nous vous accordons généreusement la liberté de vous mettre au travail, mais seulement pour montrer que, finalement, ces nouveautés ne sont pas en contradiction mais sont en continuité avec la Tradition.

C’est ce qu’a fait Le Barroux aussitôt son ralliement, par exemple, lorsque dom Gérard a demandé au père Basile de faire une thèse pour prouver la continuité de la liberté religieuse de Vatican II avec la Tradition. Campos aussi, etc.

Alors, le tapis rouge est déroulé et tous les honneurs vous sont accordés : bénédiction abbatiale, consécration épiscopale, reconnaissance immédiate de votre Institut comme étant de droit pontifical, etc. Il faut dire qu’en tentant de prouver que les nouveautés de Vatican II ne sont pas en opposition avec la Tradition, vous avez rendu le plus éminent des services à la Révolution dans l’Église. Alors, vous méritez bien quelque récompense.

Mais ce sont les trente deniers de Judas ; et des chaînes d’or qui vous empêchent désormais de continuer le combat de la Tradition. Mgr Ocariz veut enfin terminer sur une note heureuse : (10) « En examinant le Magistère du pape et l’adhésion que lui a donné l’épiscopat, une éventuelle situation de difficulté (sic !!!) devrait [alors] se changer en une adhésion sereine et joyeuse (sic !!!) au Magistère. »

Et de toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus (car ils ont tout prévu !!) : obéissez ! Sinon vous risquez d’être de nouveau condamnés comme l’a été Mgr Lefebvre en 1988, « excommunié » pour avoir « une notion incomplète de la Tradition » : incomplète parce qu’il ne voulait pas y insérer de force le concile Vatican II.

( Extrait de la Lettre aux tertiaires de Saint Dominique, Noël 2011 )

 


(1) Pensons ici à l’œcuménisme, à la liberté religieuse, à la collégialité, par exemple.

(2) Cardinal RATZINGER, Entretiens sur la foi, p. 40. Il faut ajouter que la pensée du pape n’a pas changé depuis le temps ou il était cardinal. Il a fait rééditer toutes ses œuvres passées en précisant qu’il pensait toujours la même chose.

(3) Interview sur Radio-Vatican, le 1er décembre 2010.

(4) Nous ne critiquons pas ici le bien fondé de ces discussions. Essayer de convertir la Rome moderniste par l’argumentation doctrinale n’est pas en soi mauvais; et toutes les précautions prudentielles ( ???) avaient été prises pour que ces discussions ne soient pas dangereuses.

(5) Sermon de Mgr FELLAY à Écône le 8 décembre 2011.

(6) Ceux qui n’ont pu assister à ces réunions peuvent nous le commander.

(7) Comprenne qui pourra : ce n’est pas parce que le Concile n’est pas infaillible qu’il pourrait être faillible.

(8) Mgr Ocariz a totalement oublié la réserve du concile Vatican [ I ] au sujet des déclarations des papes : « Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine ; mais pour qu’avec son assistance, ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Constitution dogmatique Pastor aeternus du 18 juillet 1870. FC 481, DS 3070).

(9) Comprenne qui pourra, une fois de plus : ce n’est pas une adhésion de foi, mais finalement cela revient à une adhésion de foi.

(10) Motu proprio Ecclesia Dei adflicta du pape JEAN-PAUL II.


 

FSSPX-ROME : le NON POSSUMUS de l’abbé Ernesto Javier CARDOZO

with one comment

L’abbé ERNESTO JAVIER CARDOZO (FSSPX) s’est opposé à tout accord avec la Rome moderniste dès le mois d’avril et après la Lettre des trois évêques de la Fraternité à Mgr Fellay, il a publié une Lettre Ouverte de soutien aux trois évêques. Depuis, il a été persécuté est vit en exil de la FSSPX !

L’abbé Joseph Pfeiffer déclara dans son sermon capital de la Pentecôte 2012 :

(…) À présent, l’accord est pratiquement conclu. La trahison est pratiquement consommée. Et ils pensent que nous ne pouvons plus rien y faire. Et le poing d’acier de Menzingen est prêt à s’abattre sur nos têtes. En Amérique du Sud, l’abbé Cardozo, un prêtre argentin, je crois, a prêché contre l’accord en question il y a un mois et demi ; à présent, il ne peut plus dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, il vit en exil, dans un monastère. Préparons-nous à voir le poing d’acier frapper à nouveau. Ceux d’entre nous qui refusent de plier le genou, on leur a dit de garder le silence. (…)

Nous vous avons traduit sa Lettre Ouverte du 13 mai 2012 — 95e anniversaire de la 1ère apparition de Notre-Dame à Fatima — ainsi qu’une seconde L.O. récente du 21 juin 2012.

 

La Traduction est de CatholicaPedia ; que notre traducteur soit ici remercié.

 

Bien sûr l’abbé Cardozo, lui aussi, comme ses confrères les abbés Chazal, Pfeiffer, Koller (les derniers dont nous vous avons rendu compte) mais aussi les abbés Grosso, Méramo, Cériani, Soliman, Turco, etc. (tous opposés à la dérive de la néo-Fraternité), présente les erreurs inhérentes à la FSSPX, maintes fois répétés ici même ou chez nos confrères antilibéraux — à savoir : les erreurs, habituelles à la FSSPX, concernant le Magistère de l’Église, la juridiction universelle du pape, l’anti-“sédévacantisme”, la confusion entre l’église Conciliaire et l’Église catholique, la non connaissance du problème de l’invalidité des nouveaux rites conciliaire depuis Pontificalis Romani
Ici, chez l’abbé Cardozo, l’espoir exprimé in fine de voir le “Pape” et la Rome actuels se convertir, quelle illusion résiduelle !

* * *

+ N. Fribourg, 13.05.2012. 95e anniversaire de la 1ère apparition de Notre-Dame à Fatima

 

Lettre ouverte de l’abbé Ernesto Cardozo

Dimanche 13 mai 2012

Lettre ouverte à mes confrères prêtres, aux fidèles et à mes amis

 

            Après avoir lu la lettre des trois évêques de la Fraternité adressée à la Maison Généralice et la réponse de cette dernière, signée de Mgr Fellay et de ses assistants (qui en tiennent plus ou moins pour les erreurs exprimées en son temps par Dom Gérard, l’abbé Rifan et l’abbé Muñoz), il ne me reste plus qu’à manifester :

1. notre totale adhésion à la Fraternité Saint-Pie X et à son fondateur, ainsi que – par conséquent – mon appui absolu aux trois évêques restés fidèles à l’œuvre de Mgr Lefebvre et en lesquels je place mon obédience.

2. ma non-reconnaissance de l’autorité de Mgr Fellay – étant donné sa pertinacité et son éloignement d’avec les principes du fondateur –, ainsi que de l’autorité de toute personne qui, quelle que soit sa charge, partage leur volonté de ralliement à Rome ; en outre, la répulsion que m’inspire la position de cet évêque, fondée sur ses opinions et politiques totalement étrangères au si-si, no-no de l’Évangile et à toutes les fondations jetées par Mgr Lefebvre [i] ;

3. notre rejet absolu, également, de tout accord avec la Rome moderniste vers lequel cet évêque, Mgr Fellay, nous entraîne sans vergogne en une opération suicidaire, faisant fi ainsi des conseils :

a. du fondateur ;

b. de ses trois frères dans l’épiscopat ;

c. des prêtres éminents qui, tout au long de ces dernières années, lui ont exposé les raisons militant contre toute recherche de communion avec une église qui se qualifie elle-même de post-conciliaire, qui n’est pas catholique et qui est ennemie de Notre-Seigneur comme de Son Règne universel ; depuis lors, ces prêtres ont été expulsés de la Fraternité ou l’ont quittée pour ne pas finir dans la situation lamentable où nous nous trouvons à l’heure actuelle ;

 

4. c’est pourquoi j’en appelle aux trois évêques fidèles afin que – titulaires de l’autorité que Mgr Lefebvre leur a conférée à cette fin – ils prennent les rênes de la Fraternité dans le but d’éviter son démantèlement ainsi que la dispersion de ses prêtres et de ses fidèles.

5. j’incite les membres et les fidèles qui conservent un minimum de loyauté, de fidélité et d’obédience envers le fondateur, à appuyer clairement et concrètement nos trois évêques loyaux, en retirant tout appui aux suiveurs obséquieux de ceux qui, par leur consentement, leur collaboration ou leur silence, ont rendu possible l’état de choses conduisant actuellement la Fraternité à une division irrémédiable.

 

Étant donné notre statut de confirmés, c’est-à-dire de soldats du Christ-Roi, étant donné aussi le serment antimoderniste que nous avons prêté avant notre ordination, et pour ne pas sombrer dans le parjure et l’apostasie, je nous exhorte tous à opter clairement pour le camp de la Tradition, à appuyer de toutes nos forces la défense de la Fraternité, cette chaloupe sûre au sein de laquelle, jusqu’ici, nous avons atteint tant d’objectifs et avons survécu à l’apostasie de notre époque, dans l’attente d’une véritable et entière conversion du Pape et de Rome à la Rome éternelle ((Ndlr : Ici l’abbé Cardozo déraille complétement ! L’église Conciliaire n’étant pas l’Église catholique, leur “papes” – depuis le 28 octobre 1958 – sont des antipapes de l’Église et il ne peut pas y avoir de conversion “du Pape” !)). Confiants dans la consécration qui fut faite de notre famille religieuse au Cœur Immaculé de Marie, luttons avec elle et pour elle jusqu’au bout. Amen

 

Abbé E.J.J. Cardozo


[i] Dans une déclaration faite vendredi dernier pour l’agence américaine Catholic News Service depuis la Maison Généralice de Menzingen (Suisse), Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), a reconnu les divergences existant au sein de sa Congrégation quant à un éventuel accord avec le Saint-Siège : « Je ne puis exclure la possibilité d’une rupture », a-t-il affirmé. Mgr Fellay a expliqué à CNS qu’à son avis, l’initiative du Saint-Père était authentique, car elle vient vraiment de lui : « Il ne semble y avoir aucun piège » (sic !). Concernant cette initiative de Benoît XVI, la position de Fellay est très nette : « Personnellement, j’aurais aimé attendre encore un peu pour voir les choses plus clairement, mais il est assez évident que le Saint-Père veut que cela arrive maintenant. Cependant, nous ne sommes pas les seuls à défendre la foi : le Pape lui-même s’y emploie » (sic !).


 

Mgr Marcel Lefebvre et l’abbé Ernesto Javier Cardozo
– 1988 –

 

* * *

Voici maintenant la seconde Lettre du 21 juin :

Lettre ouverte aux prêtres et aux fidèles d’Amérique du Sud

de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

 

 

 

Jeudi 21 juin 2012

On parle beaucoup de la crise gravissime que traverse la congrégation fondée par Mgr Lefebvre, mais on ne fait rien de concret ou presque pour s’attaquer à l’origine du désordre actuel dont nous souffrons, origine qui n’est autre que Mgr Fellay et ses assistants.

C’est pourquoi je préconise le lancement d’une campagne de signatures dans ce continent comme dans les autres, pour leur demander d’abandonner leur charge en raison de leur désobéissance au fondateur, de leur immoralité et de leur abus d’autorité.

Que le prochain chapitre soit consacré uniquement à l’élection d’une autorité compétente ayant donné les preuves incontestables de son attachement au combat pour la Tradition.

Abbé Ernesto J.J. Cardozo

Traduction CatholicaPedia.net

Sources : http://radiocristiandad.wordpress.com/category/p-ernesto-cardozo/

Traditio confirme aussi le CatholicaPedia !

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Des sources italiennes bien informées brossent le sombre tableau d’une néo-FSSPX rebaptisée, qui sera pillée et reprise par les “évêques” modernistes du Novus Ordo.

 Traduction CatholicaPedia

Par les pères du site Internet américain TRADITIO
qui confirment ainsi le CatholicaPedia Blog

 

Des sources italiennes bien informées s’attendent à ce que Bernie Fellay (dit « le Judas »),
brade la néo-FSSPX au « pape pédophile » d’ici fin juin 2012.

Toutes les rumeurs que Fellay a condamnées comme fausses se sont en fait révérées exactes.
Après un changement de nom ordonné par Ratzinger, la « nouvelle néo-Fraternité »

sera placée sous l’autorité des évêques Conciliaires, qui la pilleront et(ou) la fermeront.

 

Depuis quelques jours, il est devenu de plus en plus évident que toutes les prétendues rumeurs que Bernie Fellay (dit « le Judas ») avait condamnées se sont en fait réalisées. Les informations récentes émanant de milieux italiens proches des machinations du couple Fellay-Benoît Ratzinger visant à détruire la jadis catholique Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ont de quoi ébranler la colonne vertébrale des fidèles de la néo-FSSPX (s’il leur en reste une).

Les sources en question indiquent, en effet, que Bernie Fellay et Benoît Ratzinger ont déjà conclu en mars 2012 un « accord de principe » et que Fellay a deux à trois mois pour « assouplir » son clergé et son laïcat en vue de la braderie finale. Cependant, la divulgation de la lettre « confidentielle » que trois évêques de la néo-FSSPX (Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson) avaient adressée à Fellay pour s’opposer au ralliement ont ralenti le processus d’un mois supplémentaire ; aussi Fellay ne signera-t-il que fin juin 2012 le document officiel consacrant l’apostasie de sa faction.

Les sources italiennes prévoient que cela aura les conséquences suivantes :

  1. La Fraternité Saint-Pie X perdra son nom et adoptera celui que Ratzinger lui aura assigné. La « nouvelle néo-FSSPX » ne sera pas autorisée à garder le nom du saint pape antimoderniste du vingtième siècle, qui a anathémisé par avance les principes hérétiques du concile moderniste Vatican II, son Novus Ordo et ses “papes” conciliaires : Paul Montini, Jean-Paul Wojtyla et Benoît Ratzinger.
  2. Le passage de la néo-FSSPX sous le contrôle de l’église Conciliaire pourra se faire du 1er au 3 juillet 2012, lors de la réunion du Chapitre extraordinaire, sauf si les supérieurs virent Fellay d’ici là.
  3. Étant donné le rejet du ralliement par ses trois confrères dans l’épiscopat, Fellay ne signera qu’en son nom et en celui de sa faction. Quant à la faction anti-Fellay, elle traitera la situation indépendamment de lui.
  4. Ratzinger nommera des remplaçants pour les trois évêques « dissidents » et les « installera » (sans les consacrer) selon le nouvel ordinal invalide de 1968, ce qui signifie que la nouvelle congrégation n’aura ni évêques, ni prêtres valides, mais seulement des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
  5. L’autorisation de l’ordinaire conciliaire local sera dès lors requise pour les chapelles, les écoles et les séminaires de la nouvelle congrégation qui voudront opérer dans chaque diocèse conciliaire du monde.
  6. L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir d’affecter des “prêtres” conciliaires non ordonnés à la célébration de “messes” invalides dans les chapelles actuelles de la néo-FSSPX, aux côtés des prêtres de cette dernière.
  7. L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir de fermer les chapelles de la nouvelle congrégation dans le cadre des fermetures d’églises conciliaires ordonnées afin de payer les frais de justice considérables qu’occasionnent les crimes pédophiles commis par des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
  8. Toute critique explicite ou implicite de l’église Conciliaire non catholique sera interdite. La nouvelle congrégation ne sera pas autorisée à condamner les conférences blasphématoires d’Assise, par exemple, ou le concile moderniste Vatican II. Fellay a déjà ordonné qu’on expurge de tous les sites Internet de la néo-FSSPX les critiques adressées à Ratzinger et à sa secte conciliaire.
  9. La messe semi-conciliaire qui a été introduite en 1962 par le biais d’un Motu proprio, et qui a cours au sein de la néo-FSSPX, sera fusionnée avec la “messe” pleinement Novus Ordo de 1969, ainsi que Benoît Ratzinger en a déjà donné l’ordre.
  10. Les séminaires de la nouvelle congrégation auront ordre de calquer leur formation sur le catéchisme hérétique du Novus Ordo, comme cela a déjà été exigé de l’Institut du Bon Pasteur [de l’abbé Philippe Laguérie], créé en vertu d’un Motu proprio.

 

Amis catholiques, devant la perspective de ce ralliement, on peut difficilement nier les proportions diaboliques atteintes par la rancune que Ratzinger entretient depuis 1988 contre le courageux archevêque pour n’avoir pas bradé, cette année-là, sa Fraternité à la secte conciliaire.

Traduction : CatholicaPedia.net http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120617

Éclipse solaire

MYSTERIUM FIDEI, le mystère de notre foi

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La Fête-Dieu ou Fête du saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Pour la Fête Dieu, nous vous proposons le dernier sermon de M. l’abbé Michel Marchiset, donné hier dans sa chapelle du prieuré saint Pierre et saint Paul à Mouthier Haute-Pierre (Doubs ). Les accentuations sont de nous.

 

Solennité de la fête du Très Saint-Sacrement

 

Mes bien chers frères,

Le Concile de Trente demandait de célébrer tous les ans une Fête particulière pour rendre tous les honneurs qui sont du au très Saint-Sacrement. Cette Fête est célébrée le jeudi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, après la Fête de la sainte Trinité par conséquent, et c’est la solennité de cette Fête que nous célébrons aujourd’hui.

C’est donc avec une vénération singulière à cet adorable Sacrement que nous nous retrouvons en ce dimanche, et il nous est toujours bon de nous instruire sur la sainte Eucharistie.

Tout d’abord rappelons-nous que la sainte Eucharistie était déjà préfigurée dans l’Ancien Testament. Dans le Livre de la Genèse, Jacob apprenant par une révélation de Dieu que le lieu où il se trouvait, Éphrata, serait un jour celui de la naissance du Messie, changea le nom d’Éphrata en celui de Bethléem qui, vous le savez, signifie la maison du pain. Il prédit par conséquent que le Messie qui devait y naître, serait la nourriture de nos âmes. Et Notre Seigneur réalisant les prophéties, affirme qu’Il est le Pain vivant descendu du Ciel.

Dans la Séquence du Lauda Sion, saint Thomas d’Aquin fait ressortir ces préfigurations de la sainte Eucharistie. Nous venons en effet de chanter : Quand Isaac était immolé, quand l’agneau pascal était immolé, quand la manne était donnée à nos pères.

Notre Seigneur nous a alors enseigné que la sainte Eucharistie n’était pas comme cette manne donnée dans le désert, mais que celui qui communierait, qui recevrait ce sacrement, contenant son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité, posséderait le germe de la vie éternelle en lui et qu’Il le ressusciterait au dernier jour. C’est tout le discours de Notre Seigneur sur le Pain de vie, au chapitre VI en saint Jean, et c’est le murmure des juifs qui a amené Notre Seigneur à toutes ces affirmations. Je suis le Pain vivant descendu du Ciel. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède en lui la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour.

La sainte Eucharistie est donc à considérer comme sacrement, mes bien chers frères, mais aussi comme sacrifice et communion. C’est ce que nous regardons déjà depuis plusieurs années, lors du Jeudi-Saint.

La sainte Eucharistie est donc le mysterium fidei, le mystère de notre foi et le test de notre foi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans les réformes liturgiques, ces deux mots : mysterium fidei, ont précisément été retirés des paroles de la consécration. Il faut relire comment, dans La documentation catholique, ce retrait a été annoncé ! L’annonce est vraiment laconique, alors que ces deux mots qui nous viennent des Apôtres, sont là pour préciser que c’est par ces paroles de la consécration que s’opère la transsubstantiation, que repose donc toute notre foi en la présence réelle de Notre Seigneur.

Cette foi en la sainte Eucharistie est par conséquent le test de notre foi, et c’est à cela que l’on reconnaît les véritables catholiques. Comment nos contemporains, mes bien chers frères, finissent-ils en effet par parler de la sainte Eucharistie, de la communion, de la messe ? Avec toutes ces réformes, et depuis la communion dans la main, pratique tant désirée de la Franc-Maçonnerie, nos contemporains parlent « de prendre l’hostie », et la messe est devenue le mémorial du dernier repas du Christ ; la communion est devenue signe de partage. Voilà ce que nous entendons de la part de ceux qui ont suivis toutes ces réformes, et de la part de ceux qui n’ont jamais eu malheureusement le véritable enseignement, ainsi que la pratique religieuse évidemment, sur la sainte Eucharistie, le saint sacrifice de la messe et la communion.

Aussi, puisque je vous ai déjà plusieurs fois cité les principaux passages de l’ouvrage de l’abbé Buathier qui traite de ces trois aspects de la sainte eucharistie en se référant comme il se doit au Concile de Trente, je reprends quelques instants cet enseignement qui souligne parfaitement ce que toute l’Église croit, ce que le fidèle catholique croit, ce que nous croyons et affirmons.

Comme pour tous les mystères de notre sainte religion, les raisonnements de notre esprit ne peuvent évidemment pas totalement expliquer ce mystère de la transsubstantiation. Mais c’est précisément la foi qui nous y soumet, qui fait que nous croyons que Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement présent, substantiellement présent. Sur l’autel, par conséquent, il y a bien conversion totale du pain au Corps de Notre Seigneur, et du vin au Sang de Notre Seigneur. Bossuet dit qu’ « iI faut croire en Jésus-Christ qui donne sa chair à manger, comme il faut croire à Jésus-Christ descendu du ciel et revêtu de cette chair ». C’est du reste ce que saint Thomas d’Aquin rappelle dans la Séquence : « Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, une foi courageuse l’appuie, sans s’arrêter à l’ordre naturel ».

Et ce que Notre Seigneur a voulu par cette conversion, par ce miracle de la transsubstantiation, est double. Il a voulu être immolé et puis se donner en nourriture à nos âmes, afin que nous puissions aussi nous unir plus étroitement à Lui.

Il a voulu être immolé en se faisant sacrement et en acceptant le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. L’Eucharistie est donc un sacrifice car Notre Seigneur est présent en victime avant d’être nourriture. Et quoique Notre Seigneur reste glorieux, il est véritablement immolé. « Oui, dit le concile de Trente, il s’immole d’une manière non sanglante ce même Christ qui s’est offert une fois d’une manière sanglante sur l’autel du calvaire ».

Ainsi, comme l’expliquent les cardinaux De Lugo et Franzelin, cités par l’abbé Buathier, ce que le Concile de Trente affirmait déjà par les termes de « sacrifice propre », Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement immolé par cela seul qu’il se fait sacrement et qu’il accepte le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. Le Concile de Trente affirmait cela contre l’hérésie protestante. La Messe est un véritable sacrifice, car les Pères de ce saint Concile savaient bien qu’un pareil état suffirait à faire de la Messe un sacrifice véritable.

L’Eucharistie est donc un sacrifice, ce que les réformes liturgiques et les différentes pratiques conciliaires ont réussi à faire oublier, et elle est aussi, en tant que sacrement, nourriture de nos âmes. C’est la raison pour laquelle il nous faut encore une fois, mes bien chers frères, regarder les effets de la réception de la sainte Eucharistie. Notre catéchisme nous dit que l’Eucharistie nous unit étroitement à Notre Seigneur Jésus-Christ, l’auteur de la grâce, qu’elle augmente la vie de la grâce, qu’elle affaiblit les mauvais penchants, nos passions, et puis que la réception de la sainte Eucharistie est un gage de la vie éternelle ainsi qu’un ferment d’union des fidèles à Notre Seigneur.

Tous ces effets doivent nous empêcher de tomber dans la routine de la réception de la sainte Eucharistie, et doivent au contraire nous permettre d’augmenter dans notre union spirituelle à Notre Seigneur ainsi que dans notre charité envers Lui et envers le prochain.

Et cette communion à Notre Seigneur, cette union sacramentelle par conséquent, Notre Seigneur a voulu qu’elle se fasse à l’aide de la matière du sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire qu’en prenant du pain et du vin, Notre Seigneur a voulu signifier qu’il opère dans nos âmes tous les effets que produisent ces aliments dans le corps. Il y a donc cette restauration de l’âme qui est remplie de grâce, et puis cette restauration du corps qui reçoit ainsi le gage de sa gloire future.

C’est pourquoi, par sa présence et par la vertu de ce Sacrement, Notre Seigneur soutient, conserve, augmente en nous la vie spirituelle, nous fortifie, réjouit notre cœur, de même qu’Il modère la concupiscence. C’est le grand moyen, sans négliger la prière et la fuite des occasions de pécher, d’apaiser les passions, car l’un des effets de la communion, c’est précisément d’affaiblir les mauvais penchants.

Et puis comme notre catéchisme l’énumère, un autre effet de la réception de la sainte Eucharistie, c’est de nous être un gage, c’est-à-dire une promesse de la vie éternelle. Notre Seigneur le dit : « Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, possède en lui la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ».

Enfin, le dernier effet de la communion, c’est que, comme le pain est fait de plusieurs grains de froment, moulus et pétris ensemble ; et le vin de plusieurs grains de raisin foulés dans le pressoir, celui qui communie doit non seulement être uni à Notre Seigneur, mais être unis à quelques autres fidèles. C’est pour cette raison qu’il est appelé communion, c’est-à-dire union mutuelle de plusieurs entre eux avec Notre Seigneur Jésus-Christ. Saint Augustin appelait l’Eucharistie le Sacrement de la piété, le signe de l’unité, le lien de la charité. C’est lui qui parle des espèces du sacrement en tant que formé d’éléments multiples qui se sont fusionnés dans un composé harmonieux, de même que l’Église est un tout formé d’une multitude de membres qui ne doivent être qu’un seul corps et qu’une seule âme.

Alors, n’oublions pas, mes bien chers frères, que la Messe et que la réception de ce Sacrement, a ce but de nous unir à Notre Seigneur et d’être unis entre nous et que nous devons avoir ce désir d’être des victimes avec Lui. Saint Thomas après saint Augustin enseigne que le sacrifice extérieur est le signe du sacrifice intérieur par lequel chacun doit s’offrir lui-même à Dieu.

C’est la raison pour laquelle à la messe, l’on doit veiller au recueillement, à ce qu’il y ait toutes les conditions pour permettre cette oblation de soi-même. Et puis « communier c’est se nourrir de la croix », disaient les Pères de l’Église. C’est donc la communion qui donne son achèvement suprême au sacrifice.

C’est ainsi, mes bien chers frères, que l’Église s’est bâtie et s’est développée. Elle est sortie du côté de Notre Seigneur ouvert par la lance, ce qui va nous être rappelé par la Fête du Sacré-Cœur et elle a grandit et s’est donc fortifiée par le saint Sacrifice de la Messe ; les ennemis du Christ le savent bien et c’est pourquoi ils ont porté leurs atteintes pour invalider la messe et les sacrements. Et en tout premier lieu l’épiscopat, puisque c’est de l’épiscopat que dépend le sacerdoce.

Aussi, puisque vous bénéficiez ici de ces véritables sacrements, du saint sacrifice de la Messe, et puisque vous venez de réentendre ces considérations sur la sainte Eucharistie, mystère de notre foi, test de notre foi, ainsi que le rappel des effets de la réception de cet admirable Sacrement, puissiez-vous vous unir plus étroitement à Notre Seigneur et Lui manifester tous les honneurs que l’Église nous recommande aujourd’hui dans cet admirable Sacrement.

Puissions-nous également manifester à la très sainte Vierge Marie, toute notre reconnaissance, ce que nous ferons tout particulièrement cet après-midi, devant le Saint-Sacrement, car c’est bien grâce à Notre-Dame que nous avons Notre Seigneur Jésus-Christ, réellement présent dans la sainte Eucharistie.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

Fidem servavi

L’enseignement hebdomadaire pour le maintien de la foi

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Dans l’Église en ordre, la Fête Dieu était célébrée avec ferveur par les paroissiens de toute les contrées jusqu’au moindre village.